Marie-Cécile Guérin

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de droit et science politique

Institut de Sciences Criminelles et de la Justice
  • THESE

    Le doute en matière pénale, soutenue en 2000 à Bordeaux 4 sous la direction de Philippe Conte 

  • Marie-Cécile Guérin, Sylvain Jacopin, Philippe Bonfils, Anne-Claire Cusey, Jessica Filippi [et alii], Un code de la justice pénale des mineurs: quelle(s) spécificité(s) ?, Dalloz, 2021, Thèmes & commentaires ( Études ), 180 p.  

    La loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice a autorisé le Gouvernement à réformer l'ordonnance du 2 février 1945 par voie d'ordonnance dans les conditions de l'article 38 de la Constitution. C'est chose faite avec l'ordonnance du 11 septembre 2019. Selon les termes de l'habilitation, le gouvernement était autorisé à regrouper et à organiser dans un code les dispositions relatives à la justice pénale des mineurs. Si un travail de codification s'effectue habituellement à droit constant, le Gouvernement a fait le choix de modifier en profondeur le droit pénal des mineurs. A l'aune d'un code dédié à la justice pénale des mineurs abrogeant l'ordonnance du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante, la question se pose dès lors de savoir quelles sont les spécificités préservées et les spécificités nouvellement adoptées. Dans un tel contexte, cet ouvrage a pour ambition de proposer un décryptage analytique du contenu de la codification afin de faciliter l'intégration des nouvelles normes juridiques, aussi bien du point de vue substantiel que processuel. Cette démarche scientifique, portée par des juristes spécialistes de la matière, permet de questionner la méthode législative retenue, d'analyser les avancées et les particularités d'un code dédié spécifiquement à la justice pénale des mineurs, ou encore de pointer les insuffisances et les incohérences des dispositions.

    Marie-Cécile Guérin, Marie-Cécile Nagouas-Guérin, Droit pénal général, Hachette supérieur, 2010, Les Fondamentaux ( Droit ), 222 p. 

    Marie-Cécile Guérin, Marie-Cécile Nagouas-Guérin, Candidature en vue de l'habilitation à diriger des recherches, 2008 

    Marie-Cécile Guérin, Marie-Cécile Nagouas-Guérin, Le doute en matière pénale, Dalloz, 2002, Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 444 p. 

    Marie-Cécile Guérin, Marie-Cécile Nagouas-Guérin, Philippe Conte, Wilfrid Jeandidier, Yves Mayaud [et alii], Le doute en matière pénale, 2000, 500 p. 

    Marie-Cécile Guérin, Marie-Cécile Nagouas-Guérin, L'action civile des ordres professionnels, 1996, 104 p. 

  • Marie-Cécile Guérin, « Le nouveau code de la justice pénale des mineurs face aux défis de la délinquance juvénile », le 08 avril 2021  

    Organisé en partenariat avec l'ISCJ, avec le soutien du département Droit et transformations sociales de l'université de Bordeaux dans le cadre des appels à projets annuels 2020 sous la direction scientifique de Adeline Gouttenoire et Marie Cécile Guérin

    Marie-Cécile Guérin, « La réforme de l'ordonnance du 2 février 1945 », le 01 avril 2021  

    Organisé par le LDPSC, Aix-Marseille Université sous la direction scientifique de Philippe Bonfils, Doyen honoraire FDSP Aix, Professeur au LDPSC, et Eudoxie Gallardo, MCF au LDPSC.

    Marie-Cécile Guérin, « Le nouveau code de la justice pénale des mineurs face aux défis de la délinquance juvénile », le 03 décembre 2020  

    Organisé par le CERFAPS, en partenariat avec l'ISCJ, avec le soutien du département Droit et transformations sociales de l'université de Bordeaux sous la direction scientifique de Adeline Gouttenoire et Maris-Cécile Guérin

    Marie-Cécile Guérin, « Les enfants français de Syrie », le 18 octobre 2019  

    Organisé par Catherine Gauthier (CERCCLE) & Adeline Gouttenoire (CERFAPS) dans le cadre du projet Mineurs et migrations en partenariat avec le CERCCLE et le soutien du département Droit et transformations sociales, Univ. Bordeaux

    Marie-Cécile Guérin, « La vulnérabilité sexuelle du mineur », le 01 décembre 2018  

    Enjeux criminologiques du nouvel article 222-22-1 CP issu de la loi du 3 août 2018 renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes.

    Marie-Cécile Guérin, « Justice restaurative », le 03 avril 2018  

    Journée des doctorants de l’ISCJ

    Marie-Cécile Guérin, « Analyse économique du droit et matière pénale », le 09 novembre 2017  

    Organisé pour l’ ISCJ par Charlotte Claverie-Rousset

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Adama Kafando, La coopération judiciaire en matière de blanchiment dans l'espace UEMOA : état des lieux et perspectives, thèse soutenue en 2019 à Bordeaux sous la direction de Marie-Cécile Nagouas-Guérin, membres du jury : Amane Gogorza (Rapp.), Deen Gibirila (Rapp.), Filiga Michel Sawadogo  

    En Afrique de l'Ouest, l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) s'est engagée résolument dans la lutte contre le blanchiment des capitaux. En matière d'entraide judiciaire, elle a prévu des mécanismes destinés à faciliter la coopération dans les enquêtes permettant notamment la communication de renseignements et de preuves d'un État membre à un autre, ainsi que l'accomplissement d'opérations d'investigation. De même, les conditions de l'extradition ont été définies de manière à assouplir les procédures requises. Cependant, l'existence de ces instruments juridiques ne signifie pas que la coopération judiciaire connait de meilleurs jours dans l'espace UEMOA. De nombreux défis restent à relever. C'est pourquoi, il convient d'analyser le cadre général de la coopération judiciaire internationale telle qu'elle existe au sein des États membres de l'UEMOA en se focalisant sur l'impact qu'elle peut avoir dans l'éradication du phénomène du blanchiment dans cette partie du continent. Le modèle de coopération judiciaire existant entre les États membres de l'Union européenne pourrait servir de base de réflexion à cet effet.

  • Shih-Chin Lin, Les principes directeurs de la justice pénale des mineurs délinquants, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Philippe Bonfils, membres du jury : Marie-Cécile Nagouas-Guérin (Rapp.), Christine Lazerges (Rapp.), Eudoxie Gallardo  

    Depuis les XVIIe et XVIIIe siècles, le mineur est considéré comme un « adulte en devenir ayant des besoins propres ». Ainsi apparaît la notion de minorité. Cette notion influence la construction de la justice pénale des mineurs délinquants en appelant, à l'instar de droit commun, un ensemble de principes directeurs qui correspondent à la minorité et ont pour but la protection des mineurs. Cette justice se forme et fonctionne sur la base des principes directeurs. Ceux-ci constituent ainsi un bloc rationnel et font émerger une autonomie indépendante de la justice pénale des majeurs délinquants. Ces principes directeurs peuvent être classés en deux catégories, l’une relative à l’émergence de principes directeurs spécifiques et l’autre, aux aménagements des principes directeurs de droit commun. Nous pouvons classer les sources de ces principes directeurs en deux catégories. L’une concerne le droit international, l’autre, le droit interne. Pour la source internationale, nous pouvons évoquer la Déclaration universelle des droits de l'homme et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques du 16 décembre 1966 (PIDCP) sans pour autant oublier la Convention internationale des droits de l'enfant du 26 janvier 1990 (CIDE). S’agissant de la source nationale, l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance délinquante en constitue une, puisque la justice pénale des mineurs délinquants repose actuellement sur cette ordonnance. La jurisprudence du Conseil constitutionnel en constitue une autre source nationale