Fabrice Rizzo

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Droit Économique

Responsabilités administratives et scientifiques :

Responsable de la formation :
  • THESE

    Le traitement juridique de l'endettement : contribution à l'étude de la nature juridique de la dette, soutenue en 1995 à AixMarseille 3 sous la direction de Jacques Mestre 

  • Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou, Frédéric Buy, Didier Poracchia, Droit du sport, 7e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2023, Manuel, 949 p.   

    Fabrice Rizzo, Didier Poracchia, Frédéric Buy, Jean-Michel Marmayou, Droit du sport, 6e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2020, Manuel, 878 p. 

    Fabrice Rizzo, Frédéric Buy, Jean-Michel Marmayou, Didier Poracchia, Droit du sport, 5e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Manuel, 842 p. 

    Fabrice Rizzo, Frédéric Buy, Jean-Michel Marmayou, Didier Poracchia, Droit du sport, 4e éd., LGDJ et Lextenso, 2015, Manuel, 752 p. 

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou, Les contrats de sponsoring sportif, Lextenso éditions, 2014, Les intégrales, 246 p.  

    La 4e de couverture indique : « Le contrat de sponsoring est le véhicule juridique de l'une des principales sources de financement du sport, qu'il soit conclu avec un athlète, un club, un organisateur d'événements sportifs ou un gestionnaire de stade à travers une convention de naming. Au travers de cet ouvrage, les auteurs se proposent non seulement de livrer une analyse de l'ensemble des règles qui gouvernent ces différents contrats de parrainage mais surtout des méthodes de construction et de rédaction cohérentes, efficaces et sûres. De l'entame des négociations, jusqu'à sa rupture, en passant par sa signature, sont abordées toutes les clauses qui composent le « Haut », le « Corps » et le « Bas » du contrat de sponsoring : clause d'image, de mise à disposition de marque, d'affichage, de résultats sportifs, de comportement, financière, etc. Orienté résolument en direction des professionnels (rédacteurs d'actes, juristes et avocats) et des étudiants, cet ouvrage est enrichi de nombreux conseils pratiques, d'exemples de clauses et de décisions de justice. Il offre aussi aux non-juristes, et notamment à ceux qui ont la charge d'activer les partenariats sur le terrain, une vision précise des points essentiels d'une relation complexe qu'ils mettront en musique dans la durée. »

    Fabrice Rizzo, Frédéric Buy, Jean-Michel Marmayou, Didier Poracchia, Droit du sport, 3e éd., LGDJ et Lextenso, 2012, 832 p. 

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou, Contrats de sponsoring sportif, Lamy, 2010, Lamy Axe droit, 246 p. 

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou (dir.), Les cahiers de droit du sport: CDS 8, Centre de droit du sport, 2007, 244 p. 

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou (dir.), Les Cahiers de droit du sport: CDS 7, Centre de droit du sport, 2007, 270 p. 

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou (dir.), Les Cahiers de droit du sport: CDS 9, Centre de droit du sport, 2007, 202 p.  

    Extrait de :"Les cahiers de droit du sport"

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou (dir.), Les Cahiers de droit du sport, Centre de droit du sport, 2006, 314 p. 

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou (dir.), LesCahiers de droit du sport: CDS 2, Centre de droit du sport, 2005, 243 p. 

    Fabrice Rizzo, Didier Poracchia (dir.), Lamy Droit du sport: acteurs et structures, fiscalité et droit social, financements et contrats, responsabilités et assurances, contentieux, Lamy, 2003 

    Fabrice Rizzo, Le traitement juridique de l'endettement, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1996, Institut de droit des affaires, 553 p.   

    Fabrice Rizzo, La jurisprudence sociale de la Cour de justice des Communautés européennes, Presses universitaires d'Aix-Marseille et Impr. Laboratoire de reprographie, Faculté d'Aix-Marseille, 1991, Université de droit, d'économie et des sciences d'Aix Marseille. Institut de droit des affaires, 117 p.   

  • Fabrice Rizzo, « L'interprétation de la clause de prix des conventions de transfert de footballeurs », Actualité juridique Contrats d'affaires : concurrence, distribution, 2017, n°0809, p. 399   

    Fabrice Rizzo, « Les contrats de parrainage sportif et le mannequinat », La Semaine juridique. Édition générale, 2017, pp. 1161-1169   

    Fabrice Rizzo, « L’ingénierie sociétale et contractuelle au service de l’exploitation de l’image individuelle des joueurs par les clubs », Recueil Dalloz, 2017, n°167729, pp. 907-911   

    Fabrice Rizzo, « La faute séparable des fonctions d'un gérant d'une SARL organisatrice d'activités sportives », Revue des Sociétés , 2016, n°02, p. 95   

    Fabrice Rizzo, « L'interprétation d'une clause de prix relative à une opération de transfert d'un footballeur professionnel », Recueil Dalloz, 2012, n°15, p. 997   

    Fabrice Rizzo, « La mise en uvre d'une garantie fiscale délivrée par un club de football au profit d'un de ses anciens joueurs », Recueil Dalloz, 2010, n°21, p. 1328   

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou, « L’adaptation du modèle d’organisation du sport professionnel : quel cadre juridique pour les clubs professionnels ? », 2008, pp. 133-145    

    Marmayou Jean-Michel, Rizzo Fabrice. L’adaptation du modèle d’organisation du sport professionnel : quel cadre juridique pour les clubs professionnels ?. In: Les Cahiers de l'INSEP, n°42, 2008. Le sport professionnel : état des lieux et perspectives. pp. 133-145.

    Fabrice Rizzo, « Les contrats d'agent sportif (aspects de droit interne) », Recueil Dalloz, 2005, n°37, p. 2594   

    Fabrice Rizzo, Jean-Michel Marmayou, « Les Cahiers de droit du sport », 2005   

    Fabrice Rizzo, Didier Poracchia, Alexandre Durand, « Lamy droit du sport », 2003, p. -   

    Fabrice Rizzo, « Le principe d'intangibilité des engagements des associés », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2000, n°01, p. 27   

  • Fabrice Rizzo, « Jeux et Sport », le 24 juin 2024  

    9e Université d’été de la Faculté de droit de l'Université de Poitiers, organisée sous la direction scientifique de Michel Boudot, Professeur, Institut Jean Carbonnier et Adrien Lauba, MCF, Institut d’Histoire du droit.

    Fabrice Rizzo, « Concurrence et Sport », le 03 avril 2024  

    Colloque organisé par l'IRJS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sous la direction scientifique de David Bosco, Professeur à Aix-Marseille Université - Jean-Michel Marmayou, Professeur à Aix-Marseille Université et Catherine Prieto, Professeure à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

    Fabrice Rizzo, « Les pouvoirs publics face aux épidémies, de l'Antiquité au XXIème siècle », le 01 septembre 2021  

    Organisé par Monsieur Vialla, Directeur du Centre Européen d'Etudes et de Recherche en Droit et Santé et du Master en Droit de la Santé, avec Monsieur Vielfaure, Directeur de l'Institut Histoire Du Droit.

    Fabrice Rizzo, « Responsabilité et entreprises en difficulté », le 06 décembre 2019  

    Organisé par la Faculté d'Aix-en-Provence sous la direction scientifique de Vincent Perruchot-Triboulet et Adeline Cerati-Gauthier

    Fabrice Rizzo, « Les acteurs du droit au service du sport », le 05 juillet 2018  

    Organisé par le barreau de Marseille et le Centre de droit du sport d'Aix-Marseille Université, avec le soutien de la Direction régionale et départementale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion sociale PACA

    Fabrice Rizzo, « L'accord amiable : et après ? », le 08 juin 2018  

    Organisé par Denis Mouralis, Centre de Droit Economique, Aix Marseille Université et Walid Ben Hamida, Centre Léon DUGUIT, Université Evry Val d'Essonne

    Fabrice Rizzo, « Les nouvelles contraintes des sociétés », le 27 mars 2018  

    Organisé pour l’équipe des enseignants-chercheurs du "Pôle Sociétés" du CDE par Isabelle Grossi et Bastien Brignon, Maîtres de conférences au sein du Centre de Droit Economique d'Aix-Marseille Université

    Fabrice Rizzo, « L'immeuble et le droit des procédures collectives », le 10 novembre 2017  

    Organisé par le Centre d'étude du droit de l'insolvabilité de l'Université d'Aix-Marseille, en collaboration avec l'EA 7311 Patrimoine et Entreprises

    Fabrice Rizzo, « L’e-sport : enjeux et perspectives », le 12 octobre 2017  

    Colloque de l’atelier de droit du sport poitevin Faculté de droit et des sciences sociales de Poitiers - Université de Poitiers sous la direction d’Agnès Pimbert et Morgane Reverchon-Billot

    Fabrice Rizzo, « Les procédures collectives complexes », le 02 décembre 2016  

    Sous la direction scientifique de Adeline Cerati-Gauthier et Vincent Perruchot-Triboulet

    Fabrice Rizzo, « Les 50 ans de la loi de 1966 sur les sociétés commerciales », le 10 novembre 2016 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Samba Thiam, Le statut juridique du footballeur mineur, thèse soutenue en 2022 à AixMarseille en co-direction avec Jean-Michel Marmayou, membres du jury : David Jacotot (Rapp.), Michel Boudot (Rapp.), Didier Poracchia et Gaylor Rabu    

    Sujet de droits et d’obligations, le footballeur mineur, du fait de sa faiblesse d’esprit comme de corps, doit être protégé. Juridiquement incapable, chaque décision concernant sa personne et ses biens, prise en son nom et pour son compte, doit l’être dans son intérêt. Mais pour que cet intérêt soit effectivement protégé, il faut l’imposer aux différents acteurs du football français, européen et international, ainsi qu’aux parents. Or ce respect du droit des mineurs est conditionné à la construction et à la connaissance de son statut protecteur : le statut juridique du footballeur mineur. Celui-ci est constitué de l’ensemble des règles spécifiquement applicables aux footballeurs mineurs, auxquelles s’ajoutent celles qui leur sont communes avec les footballeurs adultes. Pour les faire respecter, il importe de les faire connaître à travers notamment une approche de droit comparé justifiée par le périmètre transnational de mobilités des joueurs mineurs. Ils sont au cœur des stratégies de formation et de transfert des centres de formation des clubs professionnels de football ; là où cohabitent des intérêts concurrents, souvent en conflit avec l’intérêt supérieur de l’enfant.La présente thèse, la première sur le football des mineurs, en vue de la construction et la connaissance du statut protecteur de leurs intérêts, est un commentaire critique ordonné des textes applicables, met aussi en avant une grille de lecture pour dépasser la confrontation des normes privées sportives nationales et internationales avec les normes étatiques et supra-étatiques. Loin d’être une simple application systématique du droit commun des mineurs au droit du sport, le premier n’étant pas toujours adapté aux spécificités du second, l’analyse se veut ouverte dans la compréhension des intérêts divergents en présence qu’il est convenu de concilier, propose des options normatives aux parties prenantes, tout en gardant comme ligne de conduite le recentrage du droit sur la personne du mineur en raison de sa vulnérabilité.

    Jean-charles Achilli, L'exploitation de l'image des sportifs, thèse en cours depuis 2021  

    Ce travail visera, dans sa dimension pratique, à étudier de plus près le dispositif du Code du sport relatif aux contrats d'exploitation de l'image des sportifs professionnels afin de mieux en appréhender son contenu. Aussi, dans une dimension davantage théorique, cette thèse tentera de définir la nature juridique du droit du sportif sur son image ainsi que les problématiques actuelles que l'exploitation de l'image des sportifs pose, s'agissant notamment de la requalification des contrats de sponsoring en contrats de mannequinat ou encore de l'exploitation par des mouvements sportifs de l'image des joueurs.

    Geoffroy Lebon, Le droit "exclusif" de l'organisateur sportif, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille en co-direction avec Jean-Michel Marmayou, membres du jury : Didier Poracchia (Rapp.), Jean-Michel Bruguière (Rapp.)    

    L’organisateur sportif est investi en France d’une prérogative juridique singulière qui lui accorde une maîtrise souveraine de la commercialisation de ses événements sportifs. Organisée dans un premier temps autour d’un monopole de fait, cette réservation du spectacle sportif est aujourd’hui pleinement consacrée au sein de l’article L. 333-1 du Code du sport. Pourtant, en raison de l’assignation d’un régime juridique laconique, la réception légale de la patrimonialisation du fait sportif laisse perplexe et impose, pour en saisir parfaitement le sens, de devoir s’interroger sur sa nature. Ne se satisfaisant ni de la qualification doctrinale de droit sui generis, ni de la qualification doctrinale de droit voisin, le droit de l’organisateur sportif doit être alors appréhendé comme un nouveau droit de propriété incorporelle. En effet, la subjectivation du spectacle sportif se veut être l’aboutissement de la transposition du concept général de droit de propriété à la problématique de l’appropriation de la compétition sportive. En d’autres termes, l’article L. 333-1 du Code du sport institue un droit de propriété original qui, au-delà de l’incorporalité de son objet, fonde directement son régime à partir de ce qui est au cœur de la singularité de l’activité sportive compétitive, à savoir l’aléa sportif. Ainsi, au-delà des dispositions spécifiques du Code du sport, le droit « exclusif » de l’organisateur sportif doit-il directement s’inspirer des dispositions résiduelles du Code civil

    Alma Signorile, Les droits audiovisuels des manifestations sportives, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille en co-direction avec Jean-Michel Marmayou, membres du jury : Daniel Mainguy (Rapp.), Georges Decocq (Rapp.), Didier Poracchia    

    Les droits audiovisuels des manifestations sportives constituent un ensemble juridique complexe en constante évolution. La reconnaissance du monopole d’exploitation de la manifestation sportive au profit de l’organisateur, qui légitime la commercialisation des droits, constitue la pierre angulaire de cette construction. L’identification des entités titulaires des droits ne va pas de soi, le propriétaire n’ayant pas systématiquement vocation à les commercialiser. La procédure de mise en concurrence sur le marché demande de plus à être clarifiée compte tenu de la proximité des régimes juridiques en présence. Dans ce contexte, la commercialisation des droits donne lieu à un contrat dont la qualification juridique doit être précisée au regard des différentes dénominations rencontrées. L’environnement du contrat, qui permet d’appréhender comment sa réalité juridique est prise en compte par le droit à l’information et les contrats périphériques, ne peut pas être ignoré. Il s’agit ainsi de rechercher les implications juridiques attachées aux droits audiovisuels des manifestations sportives, de la phase de commercialisation au contrat. Plusieurs champs juridiques complémentaires et imbriqués irriguent alors cette recherche sur les droits audiovisuels des manifestations sportives, renforçant ainsi sa spécificité

    Simon Le Reste, La résolution des litiges sportifs, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Jean-Michel Marmayou, membres du jury : Didier Poracchia (Rapp.), Vincent Mazeaud et Claude-Albéric Maetz  

    La résolution des litiges sportifs a démontré une extraordinaire vivacité ces vingt-cinq dernières années avec la mise en jeu de trois grandes formes de justice qui constituent les « justices sportives », à savoir la justice interne des organisations sportives (disciplinaire et administrative), la justice alternative (MARL, arbitrage et autorités indépendantes) et la justice étatique (française et européenne). A travers le dialogue des différents juges du sport, ces trois justices, pourtant si différentes, s’éclairent, se tolèrent, se respectent et se complètent, permettant ainsi une résolution cohérente et efficace des litiges sportifs. La présente étude visera aussi à mettre en lumière l’existence d’un dialogue entre les différents juges du sport. Ce dialogue participe à l’amélioration de la résolution des litiges sportifs et plus généralement des normes sportives. A travers le dialogue des juges, la justice interne des organisations sportives a considérablement évolué au plus grand profit des justiciables du mouvement sportif qui y ont trouvé des droits plus fermes et mieux garantis. Parallèlement, et tirant bénéfice là encore du dialogue des juges, la justice alternative a connu un développement remarquable, prouvant sa très grande efficacité dans la résolution des litiges sportifs. Reste que ces deux justices ne peuvent raisonnablement prétendre couvrir l’ensemble des litiges du sport et leur donner une issue définitive. En dépit des progrès de la justice sportive interne des organisations sportives, et malgré le développement de la justice alternative, l'intervention de la justice étatique demeure indispensable dans la bonne résolution des litiges sportifs

    Anne Claire Lendzwa, Les contrats de sponsoring, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Jean-Michel Marmayou, membres du jury : Marie Lamoureux (Rapp.), Frédéric Buy (Rapp.)  

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    Jean-Pierre Vial, La faute dans le contentieux des accidents sportifs, thèse soutenue en 2009 à AixMarseille 3  

    La faute est la pièce maîtresse du contentieux des accidents sportifs. Elle joue un rôle de régulation et de conciliation entre des intérêts contraires visant tantôt à limiter la responsabilité tantôt à l’aggraver. D’une part, la rétractation de la faute pénale par voie de substitution d’une faute qualifiée à la faute simple diminue le risque pénal pour les organisateurs. D’autre part, la réduction de la faute civile permet l’ajustement du droit de la responsabilité aux nécessités de la compétition, où le risque est élevé pour les compétiteurs. Son éviction se manifeste surtout en matière délictuelle où les groupements sportifs sont devenus responsables de plein droit des dommages causés par leurs membres. La résurgence de la faute permet tantôt de diminuer la responsabilité des organisateurs tantôt de l’aggraver. D’une part, elle diminue la responsabilité contractuelle des groupements sportifs en la subordonnant à une faute de leur part et leur responsabilité délictuelle à une faute de leurs membres. D’autre part, elle alourdit leur responsabilité par une expansion de son volume au bénéfice de certaines catégories de pratiquants, comme les enfants, les novices et les compétiteurs, qui ont droit à une protection renforcée.

    Gaylor Rabu, L'organisation du sport par le contrat , thèse soutenue en 2008 à AixMarseille 3 en co-direction avec Didier Poracchia  

    Le recours au contrat comme technique d’organisation du sport révèle l’existence d’un véritable ordre juridique sportif. D’une part, le contrat fonde l’ordre juridique sportif. Les groupements sportifs sont construits sur la base d’un contrat original : le contrat-organisation, issu de la conjonction de la liberté contractuelle et de la liberté d’association. Il confère aux parties des pouvoirs normatifs et disciplinaires qui vont s’imposer aux membres. Les groupements sportifs vont ensuite structurer leurs relations grâce au contrat, tant au niveau national, que transnational. D’autre part, le contrat n’est pas seulement la source des autonomies organique et sociale du secteur sportif. Il permet également son autorégulation par la conciliation contractuelle des intérêts sous la forme de conventions collectives et par la réconciliation contractuelle des intérêts réalisée grâce à la construction d’un arbitrage sportif. L’ordre juridique sportif ainsi consacré, s’il est autonome par nature, entretient néanmoins des rapports de dépendance à l’égard de l’ordre juridique étatique. Celui-ci s’efforce d’assurer sa primauté de deux manières : il instaure une relation tutélaire avec l’ordre juridique sportif, que ce soit par la programmation partielle de la liberté contractuelle des fédérations ou de leurs membres ; il procède également au contrôle de légalité, veillant au respect des dispositions de l’ordre public économique et non-économique. Toutefois, cette relation de dépendance doit être relativisée à double titre. D’une part, les sujets de l’ordre juridique sportif s’attachent à en préserver l’autonomie. Le rapport de force est négocié jusqu’à s’inverser parfois. D’autre part, les juges et arbitres sportifs participent tous deux de la combinaison des deux ordres juridiques.

  • Assewe Narcisse Kobi, La réforme du droit du sport au regard de la loi no 2014-856 du 22 décembre 2014 relative au sport : étude comparée, droit français, droit ivoirien, thèse soutenue en 2022 à AixMarseille sous la direction de Gaylor Rabu, membres du jury : Xavier Aumeran (Rapp.), Clémentine Legendre (Rapp.)    

    Le droit du sport est l’ensemble des règles juridiques qui s’applique à l’activité sportive. C’est un droit de source hétérogène composé d’un droit spécial étatique aménagé et d’un droit infra-étatique sportif. Il ne peut évincer l’applicabilité du droit commun. Le droit de la responsabilité, notamment, illustre bien ce constat. La loi n°2014-856 du 22 décembre 2014 relative au sport est une oeuvre fondatrice pour le mouvement sportif ivoirien. Cette réforme a d’une part recomposé le droit du sport ivoirien, pris en ces deux grandes branches précitées. Lors de cette recomposition, tant l’emprunt des sources nationales du droit étatique que l’emprunt des sources internationales de l’ordre juridique sportif ont permis d’embrasser une diversité de domaine et d’aboutir à une spécialisation de l’encadrement. Cependant, sous le prisme de la méthode comparative avec le droit français, l’étude a révélé de nombreux points d’incomplétude, des risques juridiques et des errements du législateur. D’autre part, le droit du sport ivoirien ainsi enrichi, se laisse pénétrer par le droit transnational sportif et potentiellement par le droit communautaire économique CEDEAO ou UEMOA, comme ce fut le cas du droit du sport français en ce qui concerne le droit transnational sportif et le droit des libertés économiques de l’UE, le sport pouvant avoir une dimension économique. Cette cohabitation engendre d’importantes conséquences en ce sens que les compétences normatives étatiques et infra étatiques sportives connaitront de potentielles limites. D’où la nécessité de trouver des instruments d’un dialogue normatif apaisé et structurant entre les ordres juridiques concernés

    Klaas Tampere, Le traitement juridique d'un fait de dopage, thèse soutenue en 2017 à Montpellier sous la direction de Daniel Mainguy, membres du jury : Hugues Kenfack (Rapp.), Cécile Chaussard, Jean-Louis Respaud et Julien Roque  

    Lorsque le sportif professionnel exerce son activité en tant que salarié, il devrait disposer d’un contrat de travail classique soumis au droit commun. Toutefois, la spécificité du monde sportif complexifie les rapports contractuels que peut entretenir un sportif. En effet, la discontinuité des rapports contractuels, conséquence des transferts et prêts dont peuvent faire l’objet des joueurs, ou encore la règlementation sportive mise en place par les autorités sportives font que le législateur a dû s’adapter pour répondre correctement à l’originalité du monde sportif. Il a ainsi introduit, par le biais de la loi du 27 novembre 2015, le contrat à durée déterminée spécifique pour les sportifs et entraîneurs professionnels qui a permis de mettre fin à une incertitude juridique. Mais la spécificité du sport est également liée au rapport délicat qui existe entre les règles purement sportives et la législation étatique. La règlementation antidopage illustre parfaitement ce propos car il n’a vocation à s’appliquer que dans le monde du sport. Ainsi, pour préserver l’équité des manifestations sportives, il a été nécessaire de définir la notion de dopage mais surtout de rendre la lutte internationale en obligeant les différents États à intégrer les règlements en la matière au sein de leurs législations. La rencontre de ces différentes autorités permet d’expliquer la complexité du traitement juridique d’un fait de dopage d’un sportif. En effet, le sportif professionnel va faire face à plusieurs procédures qui peuvent entrer en conflit les uns avec les autres. La première est celle qui se tiendra devant la justice fédérale qui peuvent prononcer une sanction sportive. Les co-contractants du sportif peuvent également introduire une action afin d’obtenir réparation de leurs préjudices. Finalement, il est nécessaire de prendre en compte la possibilité que des poursuites pénales puissent être engagé à l’encontre du sportif qui se rend responsable d’un fait de dopage.

    Jennifer Cohen, Droit du sport et droit pénal : recherche d'un équilibre, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Bastien Brignon, membres du jury : Jean-Baptiste Perrier (Rapp.), Julia Heinich (Rapp.)  

    Rien de prime abord ne rapproche le sport et la violence. Le sport contribue à un épanouissement personnel alors que la violence est un moyen d’oppression. Du fait de l’augmentation croissante des violences sportives, le droit du sport s’est trouvé dépassé. Le droit pénal est alors intervenu à son secours afin de réprimer et de faire diminuer ces violences. Au fil du temps, le droit pénal a pris une place de plus en plus importante dans le contentieux sportif, de sorte qu’un droit pénal spécifique du sport a émergé. Si le droit pénal ne peut plus intervenir dans le contentieux sportif en raison du particularisme fort qui caractérise le droit du sport, la création d’un droit pénal du sport est devenue nécessaire, avec ses incriminations spécifiques, en conservant toutefois un droit pénal commun, également applicable en droit du sport. Pour autant le droit du sport est encadré par le droit pénal mais également par le droit disciplinaire. Toutefois, le droit du sport s’autorégule si bien qu’il se suffit à lui seul et qui n’a pas besoin de recourir systématiquement au droit pénal. Peu à peu une dépénalisation s’est mise en place. Le droit pénal a alors pu prendre ses distances avec le droit du sport afin de laisser la pratique sportive s’épanouir. En somme, si l’intervention du droit pénal en droit du sport est devenue inéluctable, il n’en demeure pas moins que le droit du sport, compte tenu de sa spécificité, est capable de s’autoréguler

  • Thomas Vialla, La singularité de la relation entre le soignant et le sportif professionnel, thèse soutenue en 2023 à Université de Montpellier 2022 sous la direction de Paul-Henri Antonmattei, membres du jury : David Jacotot (Rapp.), Isabelle Laffont et Gaylor Rabu  

    Du desport au sport, de la distraction au culte volontaire, habituel et risqué de l’exercice physique, de l’amusement à la compétition, de la pratique isolée au sport de masse, du dilettantisme au professionnalisme, l’activité sportive a subi de profonds bouleversements. Pareillement, la relation de soins et la notion d’acte médical se sont métamorphosées. Mécanisme d’encadrement du fait social, le droit ne peut rester indifférent à ces évolutions et, progressivement, vont émerger des disciplines juridiques nouvelles. Répondant à des enjeux et des logiques propres, droit du sport et droit de la santé oscillent entre respect du droit commun et tentation de l'émancipation. Si le sport spectacle de masse n’est pas né tel un Deus ex machina, ce mouvement s’est considérablement intensifié et mondialisé, mobilisant des intérêts économiques colossaux. Le corps et la santé des sportifs deviennent alors le centre de toutes les préoccupations. Conséquemment, la présence médicale auprès des athlètes s’est amplement renforcée jusqu’à devenir omniprésente. A la confluence des activités sportives et médicales, des injonctions paradoxales se font jour. Le praticien doit en effet veiller à la préservation de la santé de l’athlète, tout en cherchant à l’accompagner dans la performance. Cette ambivalence manifeste des objectifs conduit à identifier une singularité de la relation de soins médico-sportive qui influe sur la nature des actes accomplis. Cette confrontation conduit à rechercher un juste équilibre entre les impératifs du droit du sport et ceux du droit de la santé et par-delà à mobiliser la notion de « spécificité sportive » dans l’optique de la construction d’un cadre juridique adapté.

    Frédéric Messina, Équilibre concurrentiel et sport professionnel : l'exemple du football européen, thèse soutenue en 2011 à Montpellier 1 sous la direction de Daniel Mainguy, membres du jury : Philippe Neau-Leduc (Rapp.)  

    L'analyse concurrentielle du marché pertinent du football professionnel européen fait ressortir le saisissant contraste présent entre la force de l'exigence d'une concurrence "libre" et "non faussée" et la relativité de son existence sur le marché. Depuis l'arrêt "Bosman" et la reconnaissance par la Cour de justice de la liberté de circulation des sportifs professionnels, l'économie concurrentielle du marché en cause est inégalitaire et le sort de la compétition économique prévisible. En supprimant les clauses de nationalité, qui limitaient les flux transnationaux de joueurs et l'impact de l'hétérogénéité des systèmes fiscaux sur le processus concurrentiel, les juges de Luxembourg ont structurellement remis en cause les conditions de concurrence du marché. En effet, les clubs au "coin socio-fiscal du travail" élevé ont vu leur liberté concurrentielle être affectée et leur chance de réussir, dans la compétition économique, considérablement se réduire. Leur incapacité fiscale à proposer, à coût égal, des rémunérations attractives et compétitives aux facteurs de concurrence que sont les joueurs, s'est traduite, dans le contexte de la libéralisation du marché, par un "état d'infériorité structurelle". Cette situation immédiatement contraire aux objectifs des Traités a engendré une allocation inefficace des richesses du marché et une qualité disparate de l'offre de spectacle sportif au sein de la Communauté.

    David Paget, Contribution à l'étude du salariat sportif, thèse soutenue en 2010 à Montpellier 1 sous la direction de Stéphane Darmaisin, membres du jury : Franck Petit (Rapp.)  

    Occupant une place essentielle dans la société, le sport ne pouvait échapper plus longtemps au droit, en particulier le sportif professionnel. Le statut social du sportif, acteur central du spectacle sportif, fait l'objet d'une construction de plus en plus élaborée, car nécessaire. Le régime du salariat sportif, qui se limite aux contrats conclus entre les sportifs professionnels et les clubs sportifs, sans que l'on puisse les assimiler à des artistes, obéit à la fois aux droits étatique et communautaire, mais également aux pouvoirs sportifs, que ce soit la réglementation ou la justice sportive. La spécificité du salariat sportif repose sur ce pluralisme juridique, de sources et d'organes de justice, avec l'intégration dans le régime social du sportif de la norme sportive. Le droit du travail est particulièrement propice à une telle intégration, notamment la place qu'il fait à la négociation collective et au principe de faveur. Le juge y participe également en reconnaissant cette spécificité. Cette spécificité s'exprime tant au niveau de la formation du contrat, que de son exécution ou de sa rupture. Les pratiques des transferts, des prêts, de l'homologation des contrats ou des réglementations contre le dopage attestent de celle-ci.