Virginie Mercier

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Droit Économique

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directrice du Master Droit de la banque et des opération patrimoniales (en alternance)
  • THESE

    L'apport du droit des valeurs mobilières à la théorie générale du droit des biens, soutenue en 2004 à AixMarseille 3 sous la direction de Didier Poracchia 

  • Virginie Mercier, Marie-Luce Demeester, Nardo Vicente (dir.), Pour que vive la mer Méditerranée: vers une économie bleue durable, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2024, Collection de l'Institut de droit des affaires, 268 p.  

    Cette recherche collective sous le prisme de l'économie bleue durable révèle un lien d'interdépendance entre la santé des écosystèmes et les services écologiques rendus par la mer Méditerranée à l'homme. L'ouvrage "Pour que vive la Méditerranée" est un voeu profond en même temps qu'un cri d'alarme. Cette recherche collective a été placée sous le prisme de l'économie bleue durable qui est "l'utilisation durable des ressources océaniques en faveur de la croissance économique, l'amélioration des revenus et des emplois, et la santé des écosystèmes océaniques" selon la définition de Banque mondiale. Pointe ici le lien d'interdépendance entre la santé des écosystèmes et les services écologiques rendus par les mers et océans à l'homme, ce qui concerne bien sûr aussi la mer Méditerranée. Pérenniser les activités économiques dans les secteurs tels que la pêche et l'aquaculture, le transport maritime, les ressources biologiques, l'énergie, le tourisme..., exige une mer en parfaite santé, ce à quoi contribuent les éco-services composant l'économie bleu durable. En raison du lien d'interdépendance évoqué, nous avons choisi d'organiser la recherche en deux temps, le premier consacré à "la santé et la protection de la Méditerranée" avant de traiter de la diversité des éco-services rendus à l'homme par la Méditerranée. Nous verrons que malgré le constat parfois alarmant de la santé actuelle de la mer Méditerranée, des solutions de protection sont possibles et existent déjà, mais ont besoin d'être largement renforcées et concrétisées. Les activités marines feront le reste, à condition d'être strictement durables afin de préserver les ressources utiles à l'humanité pour sa survie. Les nombreux pays du pourtour méditerranéen doivent s'entendre pour sauver cette mer aussi belle que fragile. Des pistes sont présentées en conclusion de cet ouvrage.

    Virginie Mercier, Marie-Luce Demeester (dir.), La mer Méditerranée: changement climatique et ressources durables, Presses universitaires d'Aix-Marseille et OpenEdition, 2022, Série Droit économique et développement durable, 218 p.  

    Belle et fragile Méditerranée. Attractive car trop belle. Surpeuplée sur le littoral, envahie par les déchets, saturée par le transport maritime, et si fragile car petite et semi-fermée. Sans parler du changement climatique qui aggrave nettement la situation. L'alerte est donnée depuis longtemps car la pollution et la perte de biodiversité y sont très fortes, au point de mener cette mer à l'asphyxie. Pourtant la mer Méditerranée, comme toutes les mers et les océans de la planète, représente une immense richesse qui conditionne la survie de l'humain. Ce fait est désormais reconnu et acté. Associons-nous pour la sauver. Cet ouvrage, qui réunit des scientifiques, des juristes et des responsables de fondation et d'association, traite en particulier des impacts du changement climatique. Ce faisant, il tente de mettre en évidence les moyens de protection de la mer Méditerranée contre les impacts du changement climatique et présente des solutions de prévention de la pollution et de gestion des déchets qui y sont déversés. Enfin il y est question de biodiversité et de protection des espèces et des ressources vivantes marines. Que tous les contributeurs de cet ouvrage qui se sont associés à cette aventure collective soient vivement remerciés pour leur précieux concours. Cette publication et le colloque associé du 11 mars 2022 ont été soutenus par la fondation Pure Océan, la Fédération de recherche Droits, Pouvoirs et Sociétés ainsi que par la ville de Marseille.

    Virginie Mercier, Marie-Luce Demeester (dir.), Agriculture et alimentation durables, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2022, Série Droit économique et développement durable, 326 p.  

    Agriculture et Alimentation sont désormais indissociables au regard d’une question majeure de société, le changement climatique. Au terme des derniers rapports du GIEC, le réchauffement du climat interpelle tous les secteurs, dont l’agriculture qui est à la fois la cause d’émissions de gaz à effet de serre et en même temps en capacité de les stocker. L’agriculture est ainsi le problème et la solution, cette dernière incluant totalement la durabilité qui est la condition du succès. La plupart des enjeux et défis que soulève cette situation inédite ont été visités dans cet ouvrage : la sécurité alimentaire, la sécurité sanitaire, les questions de biodiversité, les échanges internationaux. Mais aussi le rôle des mesures agrienvironnementales, de l’adaptation des cultures et des pratiques agricoles, des innovations technologiques, de l’assurance agricole. Cependant, rien ne se fera sans une évolution du comportement des consommateurs dans leur mode d’alimentation, aidé par de nouveaux circuits alimentaires facilités dans leur fonctionnement par des outils numériques. Le mouvement réformateur du monde agricole est enclenché grâce à une prise de conscience des enjeux systémiques. Cela ne diminuera en rien la complexité de la situation actuelle et des réflexions à mener et à poursuivre assidument. Que tous les contributeurs soient ici remerciés pour le précieux apport de leurs recherches et de leur enthousiasme à rejoindre notre groupe de travail et nos publications.

    Virginie Mercier, Marie-Luce Demeester (dir.), L'agriculture durable, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2020, Série Droit économique et développement durable, 621 p.    

    L'agriculture durable est sur toutes les lèvres, y compris désormais sur celles des politiques. à la recherche d'une agriculture plus respectueuse de l'environnement, de la biodiversité et de la santé humaine, tous les acteurs concernés s'interrogent. Le secteur est bouillonnant. Des réponses et solutions émergent, existent ou sont parfois déjà à l'œuvre. On comprend que la pression est forte sur le secteur agricole et qu'elle arrive de toutes parts. Si l'on peine encore à trouver le modèle parfait d'agriculture, on connaît désormais ce qui va à l'encontre de notre Nature et de sa préservation, donc de la durabilité. Cet ouvrage qui s'est intéressé à la nouvelle entreprise agricole, aux ressources alimentaires et à la santé humaine produit des états des lieux alarmants mais aussi des solutions d'avenir, juridiques, scientifiques, agronomiques, économiques... L'un des volets novateurs, et dont l'étude sera poursuivie au-delà de cet ouvrage, concerne les mers et océans. Ils sont une ressource alimentaire qui a été totalement négligée et profanée, posant à ce jour de multiples problèmes de pollution, d'appauvrissement, parfois de destruction massive. Quelques solutions existent, qui ne pourront cependant restituer leur efficacité qu'au terme de décisions internationales, le plus souvent de nature juridique. Voici les mérites de ce nouveau tome III, riche de recherches ou de témoignages qui tous apportent les connaissances et contribuent à l'acquisition d'une plus grande conscience de la situation de la planète, de la Nature et de la survie de l'Homme qui en dépend au plus haut point.

    Virginie Mercier, Stéphanie Brunengo-Basso (dir.), Compensation écologique: de l'expérience d'ITER à la recherche d'un modèle, Presses universitaires d’Aix-Marseille et OpenEdition, 2020 

    Virginie Mercier, Marie-Luce Demeester (dir.), L'agriculture durable - Tome 2-: De la production agricole à une alimentation responsable, PUAM Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2018, Série Droit économique et développement durable, 442 p.    

    L'avenir de l'agriculture est au coeur de la plupart des grandes questions sociétales dans la mesure où la Nature et l'Homme sont directement concernés, et que leur déploiement harmonieux constitue le point central de la bonne santé de notre planète. Ce tome ll sur l'agriculture durable réédite l'intérêt et les problématiques de l'agriculture dans un contexte d'actualité et de mise en perspective au regard de la durabilité qui demeure le prisme essentiel de référence. L'interrogation majeure porte aujourd'hui sur l'agriculture du futur pour tenter de résoudre des difficultés sociétales de nature notamment alimentaire, sanitaire et environnementale. Si les questions concernant "la production agricole durable" sont nombreuses, diversifiées, évolutives et difficiles à résoudre (quelle entreprise agricole construire, quel type d'agriculture privilégier, quelles nouvelles technologies importer, quelles mesures agri-environnementales..., en bref quelles obligations et quelles contraintes pour quel ratio bénéfice/coût ?), celles relatives à l'alimentation responsable et durable et touchant directement le consommateur rivalisent largement (quelle distribution de l'alimentation, quelle organisation des territoires, quelle satisfaction légitime du consommateur, coûts privés et publics, impacts économiques...). Le chantier est immense et nous n'avons qu'à peine évoqué la mer... Cet ouvrage, qui a cherché à balayer des sujets allant "de la production agricole à l'alimentation responsable et durable", a rassemblé des contributeurs d'horizons différents et de compétences diversifiées. Qu'ils soient remerciés pour leur temps, leurs convictions et leur enthousiasme. Nous pourrons ainsi tenter de vivre plus haut que nous-mêmes, voire d'aller au-delà de nos rêves.

    Virginie Mercier (dir.), RSE & médiation: regard croisé France-Canada, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2018, Institut de droit des affaires ( Droit économique et développement durable ), 171 p.  

    Fruit d'une recherche internationale, unissant des universitaires français et québécois, ainsi que des professionnels du droit, de la RSE et de la médiation, cet ouvrage reprend les actes des 6èmes « Rencontres du droit des affaires et du développement durable », organisées par la Chaire « Responsabilité sociétale des entreprises et développement durable (RSE & DD) » abritée par la Fondation A*MIDEX, l'Institut de droit de l'environnement et du développement durable, et le Centre de droit économique (EA 4224) de la Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille Université. Cette journée d'étude Franco-Canadienne a été l'occasion de s'interroger, dans une approche transystémique, sur les points de rencontre entre les concepts de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et de médiation. Elle a ainsi permis de comparer la place de la RSE et de la médiation dans les systèmes normatifs français et québécois, ainsi que leur participation à la construction d'un droit souple en plein essor. Il a également été question du rôle de la médiation dans la mise en œuvre de la stratégie RSE, à travers des études de cas illustrant les mécanismes de négociation et de médiation mis en œuvre en matière de développement durable. Cet ouvrage permet ainsi de mettre en exergue des points de convergence importants entre ces deux concepts, ainsi que leur inéluctable complémentarité.

    Virginie Mercier, Marie-Luce Demeester (dir.), L'agriculture durable : Essai d'élaboration d'un cadre normatif , Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2016, Série Droit économique et développement durable, 645 p.      

    Le monde de l'agriculture est depuis longtemps en crise. Les raisons sont multiples. Un secteur négligé, sans reconnaissance sociale, n'offrant pas de revenus suffisants, un métier épuisant, soumis aux caprices climatiques et donc aux résultats aléatoires de production. Un secteur délaissé et ayant pris du retard notamment sur le plan technologique. Un secteur déconsidéré pour ses activités polluantes et du coup soumis à des contraintes de police administrative. Un secteur subventionné pour tenter de maintenir un niveau minimal de ressources. Un secteur subissant les impacts de toutes les crises, à commencer par la crise écologique, la plus grave de toutes. Aujourd'hui, le monde agricole se bat pour survivre. Et si tout est à repenser, il est temps, plus que jamais, de s'intéresser à un modèle durable. Il le mérite grandement si l'on prend conscience que sans agriculteurs, les ressources alimentaires sont en péril. Cet ouvrage s'est spécialement intéressé à de nombreuses questions que se pose le secteur agricole tout en cherchant à mettre en relief les caractéristiques de durabilité, donc de pérennité de ce secteur. Désormais, plus rien ne peut se penser sans référence à cette durabilité afin de tenter de relever les défis alimentaire, environnemental, économique et socio-professionnel. Le lecteur découvrira au fil de ces pages quelques réponses. La réglementation peut certes contribuer à faire émerger des solutions à condition de les avoir réfléchies avec les acteurs concernés, des agronomes et agro-économistes, des experts forestiers, des scientifiques et aussi des juristes. Autant de qualités réunies chez nos contributeurs qui ont accepté de se regrouper autour d'une recherche telle que l'agriculture durable.

    Virginie Mercier (dir.), Analyse juridique de la pollution diffuse du massif de Marseilleveyre, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2016, Série Droit économique et développement durable, 163 p. 

    Virginie Mercier, Stéphanie Brunengo-Basso (dir.), Compensation écologique: de l'expérience d'ITER à la recherche d'un modèle, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2016, Collection de l'Institut de droit des affaires ( Série "Droit économique et développement durable" ), 85 p. 

    Virginie Mercier, L'apport du droit des valeurs mobilières à la théorie générale du droit des biens, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2005, 524 p. 

  • Virginie Mercier, Stéphanie Brunengo-Basso, « RSE et médiation dans le cadre de la compensation écologique : l'exemple d'ITER », RSE & Médiation - Regard croisé France-Canada, PUAM Presses Universitaires Aix-Marseille, 2018     

  • Virginie Mercier, « Droit au bonheur et au développement durable », le 25 septembre 2024  

    Université d’automne organisée par l'Institut Louis Favoreu, Ecole doctorale, Aix-Marseille Université

    Virginie Mercier, « Compensation écologique : illusion ou réalité », le 17 mai 2024  

    Colloque organisé par l'Institut de droit de l'environnement et du développement durable et le Centre de droit économique, Faculté de droit, Aix-Marseille Université sous la direction scientifique de Sylvie André, Relations extérieures et Communication, Agence ITER France et Virginie Mercier, professeur, Aix-Marseille Université

    Virginie Mercier, « Droit et pratique de l'entreprise durable », le 13 mai 2024  

    École d’été franco-canadienne organisée avec la faculté de droit, Aix-Marseille Université en partenariat avec l'Université de Montréal (UdeM)

    Virginie Mercier, « Criminalité transnationale, corruption et droits humains : une perspective européenne », le 24 avril 2024  

    Conférence organisée par le Centre de Droit Economique (CDE) et l'Institut de Sciences Pénales et de Criminologie (ISPEC) de la faculté de droit, Aix-Marseille Université sous la direction scientifique de Virginie Mercier et Laurent Saenko

    Virginie Mercier, « Transnational crime, Global emergencies and Human Rights », le 07 mars 2024  

    Conférence organisée par l'Université de Salerne – Italie avec la Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille dans le cadre du Module Jean Monnet EU-GLOBACT dirigé par le Pr Anna Oriolo de l'Université de Salerne - Italie

    Virginie Mercier, « Le droit pour sauver la planète », le 16 juin 2023  

    Colloque organisé par le Centre d’Ethique Economique et des Affaires, Faculté de droit, Aix-Marseille Université sous la responsabilité scientifique de Gil Charbonnier

    Virginie Mercier, « Les risques climatiques à l’épreuve du droit », le 17 mars 2022  

    Organisé par l’Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne, Université Paris 1 en collaboration avec le GDR Climalex et l’Université Côte d’Azur, avec le soutien de l’ADEME et sous le parrainage de la SFDE

    Virginie Mercier, « La mer Méditerranée », le 11 mars 2022  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Virginie Mercier, MCF HDR à Aix-Marseille Université, Directrice de l’Institut de Droit de l’Environnement et du Développement Durable, UR 4224

    Virginie Mercier, « La finance au service du climat », le 15 octobre 2021  

    Organisé par la Faculté de droit et de science politique, Aix Marseille Université sous la direction scientifique de Virginie Mercier et Myriam Roussille

    Virginie Mercier, « Santé au travail. Réflexions à la lumière du concept de RSE », le 23 avril 2021  

    Webinaire organisé par le CERDACC, Université de Haute Alsace, sous la direction scientifique de Chrystelle Lecoeur, Maître de conférences, UHA.

    Virginie Mercier, « Agriculture et alimentation durables », le 09 avril 2021  

    Colloque virtuel organisé par l'Institut de droit de l'environnement et du développement durable de la Faculté de droit et de science politique d'Aix-Marseille Université en partenariat avec le Fonds épicurien Provence

    Virginie Mercier, « Gouvernance environnementale et sociétale de l'entreprise. Approche européenne », le 11 mai 2020  

    Ecole d'été franco-québécoise organisée par la Faculté de droit et de science politique d'Aix Marseille en partenariat avec l'Université de Montréal (UdeM)

    Virginie Mercier, « Crise environnementale et marchés financiers : la singularité européenne », le 12 mars 2020  

    Colloque UbiDEM organisé par l’Association des élèves du département DEM de l’ENS Rennes.

    Virginie Mercier, « Finance durable et droit : perspectives transnationales », le 22 octobre 2019  

    Organisé par l’IRJS, Paris I Panthéon-Sorbonne, l’UPEC, l’ESSEC et le Réseau Transnational Droit Bancaire et Financier

    Virginie Mercier, « RSE, Médiation et efficacité des normes. Regard croisé France-Canada », le 17 mai 2019  

    Organisé par Institut de Droit de l'Environnement et du Développement Durable (IDEDD) sous la direction scientifique de Virginie Mercier, Maître de conférences HDR, Directrice de l'IDEDD, avec le CDE d'Aix Marseille Université et l'Université de Montréal

    Virginie Mercier, « Gouvernance environnementale et sociétale de l'entreprise. Approche européenne », le 13 mai 2019  

    Ecole d'été Franco Québécoise organisée par La Faculté de droit et science politique d’Aix Marseille Université, dans le cadre d’un partenariat avec l’Université de Montréal (UdeM)

    Virginie Mercier, « L'agriculture durable, vers un renouveau de l'agriculture en 2019 ? », le 05 avril 2019  

    Journée organisée sous la direction scientifique de Virginie Mercier, Maître de Conférences HDR à Aix-Marseille Université, Directrice de l’Institut de Droit de l’Environnement et du Développement Durable, EA 4224.

    Virginie Mercier, « De la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme aux nouvelles demandes de protection juridique : entre permanence et renouvellement », le 10 décembre 2018  

    Organisé par le Centre de droit économique de la Faculté de droit et de science politique d'Aix Marseille Université (EA 4224), l'Institut de droit de l'environnement et du développement durable (IDEDD) et le Centre de droit de la santé (UMR ADES 7268)

    Virginie Mercier, « Tokenisation de l'économie sociale et solidaire », le 06 novembre 2018  

    Conférence organisée par le Pôle Banque Finance Patrimoine et l'Institut de Droit de l'environnement et du développement durable de la Faculté de Droit d'Aix-Marseille Université.

    Virginie Mercier, « Quelle responsabilité culturelle pour l’entreprise ? », le 21 juin 2018  

    Organisé par le centre d'éthique économique et des affaires de la Faculté de droit d'Aix-Marseille Université (AMU) sous la responsabilité scientifique du professeur Gil Charbonnier et de la conseillère en mécénat Caroline Derot

    Virginie Mercier, « Agriculture durable : alimentation responsable et innovations », le 06 avril 2018  

    Organisé par l'Institut de Droit de l'Environnement et du Développement Durable (IDEDD) en partenariat avec le Fonds épicurien Provence

    Virginie Mercier, « Le rôle des juristes dans la protection de l'environnement », le 05 avril 2018  

    Organisé par le groupe de Notre Affaire à Tous Aix (NAAT)

    Virginie Mercier, « Les nouvelles contraintes des sociétés », le 27 mars 2018  

    Organisé pour l’équipe des enseignants-chercheurs du "Pôle Sociétés" du CDE par Isabelle Grossi et Bastien Brignon, Maîtres de conférences au sein du Centre de Droit Economique d'Aix-Marseille Université

    Virginie Mercier, « La Faculté au Palais », le 09 février 2018  

    Organisé par la Faculté de Droit et de Sciences Politiques de l’Université Aix-Marseille, l’Ecole Nationale de la Magistrature et la Cour d’Appel d’Aix en Provence

    Virginie Mercier, « Les procédures collectives complexes », le 02 décembre 2016  

    Sous la direction scientifique de Adeline Cerati-Gauthier et Vincent Perruchot-Triboulet

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Delphine Canale, Les obligations environnementales des constructeurs, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille en co-direction avec Jean-Philippe Tricoire, membres du jury : Grégoire Leray (Rapp.), Nadège Reboul-Maupin (Rapp.), Mélanie Painchaux et Cyrille Charbonneau  

    La notion d'obligations environnementales n'échappe pas à l'adage selon lequel « en droit civil, toute définition est périlleuse ». En effet, les enjeux environnementaux sont désormais au cœur des politiques, de l'économie et du juridique. Ubiquiste, l'environnement a désormais toute sa place dans le secteur de l'immobilier qui repose sur deux piliers en grande mutation : l'urbanisme et la construction. Le premier est désormais soumis à une obligation de résultat dans sa politique de lutte contre l'étalement urbain, notamment avec les objectifs fixés par la loi n° 2021-1104 du 22 août, dite « Climat et Résilience ». L'autre est profondément bouleversé par les nouvelles obligations posées par la règlementation environnementale de 2020, dite « RE 2020 ». Dans cette incertitude quant à l'immobilier de demain, les constructeurs ne sont pas épargnés par l'expansion d'obligations teintées en vert. Pour autant, les obligations environnementales semblent demeurer en l'état actuel du droit au moins un concept, tout au plus une notion floue. Ainsi, définir et identifier ces obligations environnementales imposées aux constructeurs implique de démontrer l'hétérogénéité de leurs sources qui ont pour corollaire une diversité dans leurs applications respectives. En effet, on connaît l'adage « différence de nature égale différence de régime ». En conséquence, la diversité des obligations environnementales implique-t-elle de les sanctionner de manière diverse, ou leur nature spécifique permet-elle une sanction unique mise en œuvre par le droit positif ? Il sera donc légitime de s'interroger sur l'opportunité de poser un nouveau régime spécifique relatif à la responsabilité du constructeur

    Diane Menard, L’encadrement juridique de l’élevage canin : la recherche du bien-être de l'animal, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille, membres du jury : Caroline Regad (Rapp.), Malo Depincé (Rapp.), Catherine Malecki, Sophie Lambert et Jacques Fombonne  

    Sur l'ensemble du règne animal, le chien est le premier, et probablement le seul animal à avoir entretenu, depuis des millénaires un tel lien privilégié avec l'Homme. Pure création humaine, c'est grâce à l'apprivoisement et la domestication de son ancêtre le loup que l'espèce canine a vu le jour et qu'elle entre aujourd'hui jusque dans l'intimité de nos foyers, sous une multitude de phénotypes, appelées races canines, que nous lui connaissons. Cette profonde amitié s'est toutefois construite au regard des desiderata de l'Homme et de sa vision anthropocentrée, dont le Droit s'est saisi en instituant l'Homme en tant que personne et sujet supérieur et l'animal en tant qu'objet utilitaire inférieur. C'est également en faveur du niveau d'intérêt que lui porte l'Homme que l'animal, être vivant doué de sensibilité, est proportionnellement préservé, faisant de nos animaux de compagnie les plus protégés juridiquement. Est-ce possible dans ce contexte de concilier la nécessaire prise en compte de leur bien-être et de leur sensibilité au regard de l'activité d'élevage canin et de leur appropriation par l'Homme en tant qu'objet de vente, ou ces notions sont-elles antinomiques ? Le projet de cette présente thèse est d'apporter une réflexion sur l'encadrement juridique de l'élevage canin à travers les deux axes principaux de la vie du chien, que sont les différents aspects de sa reproduction dans le cadre général de l'activité d'élevage puis dans sa qualité de bien approprié par l'Homme dans le cadre de sa cession, afin de proposer des alternatives visant à maintenir et améliorer le bien-être des animaux issus de l'élevage canin

    Xin Zhou, Gouvernance des eaux douces dans les territoires méditerranéens : vers une norme commune, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Marie-Luce Demeester, membres du jury : Claude Blumann (Rapp.), Sylvie Hennion-Moreau (Rapp.)  

    L'eau douce est devenue un sujet de préoccupation majeur depuis la fin du XXe siècle, tant au niveau international qu'au niveau national. L'eau douce est une ressource rare et inégalement répartie dans la région méditerranéenne. La surexploitation des eaux de surface et des eaux souterraines ainsi que la dégradation de la qualité de l'eau sont également deux problèmes urgents pour cette région. Les pays méditerranéens ainsi que la communauté internationale se sont engagés dans la recherche d'une meilleure gestion de l'eau douce. Nombre d'études, de programmes et de coopérations internationales sont là pour en témoigner. Nous avons constaté que les engagements nationaux et internationaux existants ne répondaient que partiellement à ces problèmes urgents relatifs à l'eau douce. En tenant compte des situations particulières de la région, nous avons développé les perspectives d'une norme commune sur l'eau douce pour la région méditerranéenne.

    Émilie Ugo, Préjudices environnementaux et responsabilité civile, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Marie-Luce Demeester, membres du jury : Xavier Lagarde (Rapp.), Laurent Neyret (Rapp.), Patrice Jourdain et Thierry Granier  

    Le constat scientifique est sans appel : nous subissons une crise environnementale mondiale et endémique. Par ailleurs, nous ne sommes pas sans savoir que l'essentiel des préjudices environnementaux procède des activités humaines, et notamment de l'exploitation d'activités dangereuses pour l'environnement. Les personnes privées sont donc directement intéressées. Pourtant, l'étude du droit positif révèle clairement que nos mécanismes classiques de responsabilité civile ne répondent pas avec pertinence à la spécificité des préjudices environnementaux, et notamment au besoin de prévention. Notre projet de thèse consiste à dépasser les lacunes et incohérences juridiques actuelles afin de dégager un régime de responsabilité civile adapté. Pour ce faire, il est impératif de s'engager dans un effort de conceptualisation des préjudices environnementaux. En effet, cette approche préalable dévoile sous un jour nouveau les imperfections actuelles et révèle toutes les potentialités du droit de la responsabilité civile. Dans cette perspective, nos travaux tendent à démontrer que la conceptualisation des préjudices environnementaux doit être « unitaire ». Pour être plus précis, cette « conception unitaire des préjudices environnementaux » repose sur deux axes complémentaires. Le premier, dévoile l'unité existante entre les préjudices environnementaux et l'homme. Quant au second, il soutient une acception large des préjudices environnementaux à l'aune des risques environnementaux générés par les activités dangereuses. Cette approche est d'autant plus vertueuse qu'elle encourage et justifie le déploiement du régime de responsabilité civile en la matière.

  • Firouse Boudjellal, La responsabilité de l’entreprise étendue au prisme de la loi française relative au devoir de vigilance et de sa mise en œuvre, thèse soutenue en 2023 à Université de Rennes 2023 sous la direction de Marion Del Sol, membres du jury : Stéphane Vernac (Rapp.), Karim Medjad et François de Cambiaire  

    Les mécanismes de marché à l’échelle mondiale transforment le modèle social de l’entreprise de sorte que l’entreprise se déleste de son activité de production centrale dont l’organisation et l’exploitation sont prévues à l’extérieur. Dans cette perspective, l’entreprise étendue désigne un ensemble d’entités économiques et une organisation commune englobant des individus et des milieux dans un périmètre non défini. Ce type d’entreprise très puissante est caractéristique des entreprises de l’ère de la globalisation. Aucun droit n’appréhende l’entreprise étendue par sa dimension humaine alors que son existence substantielle est indéniable et connue. Ce contexte ne permet pas de rechercher et d’engager la responsabilité de la ou des sociétés concernées en cas d’atteintes aux droits humains commises dans une chaîne de valeur. La loi française sur le devoir de vigilance de 2017 inspirée des Principes de Ruggie est innovante car elle vise la protection de la cellule humaine et environnementale de l’entreprise étendue. Pour ce faire, cette loi impose un plan de vigilance à des sociétés selon certaines conditions. De plus, les victimes de faits commis dans les chaînes de valeur peuvent mettre en cause la responsabilité de la société mère ou donneuse d’ordre devant le juge français. Définir les caractéristiques et les effets de la mise en œuvre du devoir de vigilance dans l’entreprise étendue paraît essentiel car il y a manifestement une différence entre le texte et l’esprit de la loi, une différence entre la publication d’un plan de vigilance et le fait de satisfaire à son devoir de vigilance.

    Jessie Saragaglia, La transparence des grandes entreprises en matière environnementale et sociale, thèse soutenue en 2023 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Stéphane Gerry-Vernieres, membres du jury : Irina Parachkévova-Racine (Rapp.), Emmanuelle Mazuyer  

    Le devoir de transparence environnementale et sociale des grandes entreprises, dispositif phare de la Responsabilité Sociale d’Entreprise (RSE), se caractérise par la dualité de sa fonction. Ce devoir consiste pour l’entreprise à apporter une information à ses parties prenantes quant aux impacts environnementaux et sociaux de son activité. Au regard des risques de pratiques de greenwashing ou socialwashing de la part des entreprises, la qualité de l’information apportée est déterminante. Un enchevêtrement de mécanismes de droit dur et de droit souple est ainsi mis en œuvre au service de la pertinence et de la fiabilité des informations. En outre de sa fonction informative, le devoir de transparence environnementale et sociale revêt une fonction régulatrice. L’instauration d’un tel devoir par les pouvoirs publics a pour objectif de guider les entreprises vers une prise en compte effective des impacts décrits dans les documents d’information. En d’autres termes, le devoir de transparence invite l’entreprise à concrétiser son discours en actes tangibles. A cet effet, des mécanismes juridiques et extra-juridiques sont mobilisés, reposant sur les rétributions du marché (sanction réputationnelle notamment) et sur les mutations de la place de l’entreprise dans la société. En définitive, tout l’enjeu du droit de la RSE réside dans sa capacité à élaborer une norme juridique (l’obligation d’information en matière environnementale et sociale) qui soit de nature à susciter le respect par les entreprises d’une norme sociale non sanctionnée juridiquement (la prise en compte effective des enjeux environnementaux et sociaux).

    Baudelaire N'guessan, La réparation du dommage à l'environnement du fait des déchets simples en Côte d'Ivoire, thèse soutenue en 2019 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Katia Sontag, membres du jury : Jean-Christophe Lapouble (Rapp.), Denis Pohé Tokpa  

    Les villes de Côte d’Ivoire à l’instar des capitales africaines sont constamment polluées par les déchets ménagers, les déchets des activités commerciales et artisanales, les déchets industriels non dangereux. Ces déchets simples dégradent l’environnement dans ses composantes naturelles à savoir, les sols, les eaux, l’air, la faune et la flore. La préoccupation essentielle n’est plus la constatation matérielle des dégradations environnementales, mais plutôt la réparation du dommage écologique causé par ces déchets. Sur quel fondement et selon quelles modalités le droit ivoirien pourrait-il réparer le dommage écologique ? Le droit ivoirien pourrait parvenir à la réparation du dommage écologique par une application coordonnée des règles de responsabilité civile de droit commun et celles de la responsabilité environnementale introduite par le code de l’environnement de 1996. Ce dispositif pourrait être renforcé par le mécanisme de la responsabilité élargie du producteur des déchets. Par ailleurs, la réparation en nature apparaît, à travers la remise en état, comme le mode de réparation à privilégier en matière de dommage écologique. Cependant, le législateur ivoirien devrait travailler à une reconnaissance claire du dommage écologique et à l’attribution de la personnalité juridique aux composantes de l’environnement en s’appuyant par exemple sur la cosmogonie africaine de la nature pour faciliter une réparation effective du dommage écologique.

  • Hafsa Bakhti, L'évolution et l'application du droit de l'environnement en Chine, thèse soutenue en 2022 à AixMarseille sous la direction de Banggui Jin, membres du jury : Catherine Ribot (Rapp.), Yves Dolais (Rapp.), Thierry Lambert    

    C’est en 1970 que la Chine commence à parler officiellement d’environnement et accorde une attention particulière à la pensée environnementale. Toutefois, une réelle impulsion environnementale n’est installée que dans les années 80. Un corpus législatif sur l’environnement débute et, est marqué par la nécessité de soulager les maux environnementaux. Il a d’abord un caractère de placebo pendant des années avant de connaître un développement intéressant. En effet, la Chine devient forte d’une économie très croissante et une classe moyenne émerge, le peuple n’a plus de souci pour se nourrir ou se vêtir. La Chine passe alors d’une priorité économique à une priorité écologique. Les citoyens sont de plus en plus conscience de leur environnement et poussent le gouvernement à être plus regardant sur l’écologie. C’est ainsi que la Chine se dote de nombreux textes juridiques environnementaux. La protection de l’environnement touche à tous les domaines notamment l’eau, l’air et la terre. La protection de l’environnement, le développement des villes vertes et la gestion du Covid-19 sont autant d’exemples qui prouvent que les actions sont fortes en Chine. Notre étude montre en outre que plusieurs grandes réalisations dans le domaine de la protection de l’environnement s’appuient sur la réalisation d’actions concrètes grâce aux acteurs clefs dont le gouvernement, les associations de citoyens, les ONG environnementales et la justice. La création de tribunaux environnementaux en Chine est une première dans le monde et intervient avant même la réalisation du projet de tribunal international climatique