Marie Lamoureux

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique
Droits International, Comparé et Européen
Centre d’Études et de Recherches Internationales et Communautaires
Responsable de la formation :
  • THESE

    L'aménagement des pouvoirs du juge par les contractants : recherche sur un possible imperium des contractants, soutenue en 2006 à AixMarseille 3 sous la direction de Jacques Mestre 

  • Marie Lamoureux, Droit de l'énergie, 2e éd., LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Précis Domat, 860 p.     

    Marie Lamoureux, Droit de l’énergie, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2020, Précis Domat, 850 p.   

    Marie Lamoureux, Frédéric Buy, Jean-Christophe Roda, Droit de la distribution, 2e éd., Librairie générale de droit et de jurisprudence, une marque de Lextenso, 2019, Manuel, 494 p. 

    Marie Lamoureux, Jean-Christophe Roda, Jacques Mestre, Frédéric Buy (dir.), Les principales clauses des contrats d'affaires, 2e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Les intégrales, 942 p. 

    Marie Lamoureux, Frédéric Buy, Jean-Christophe Roda, Droit de la distribution, LGDJ, 2017, Manuel, 459 p. 

  • Marie Lamoureux, « Mobilités et électricité », in Lexis-Nexis (dir.), Le droit des mobilités, 2024 

    Marie Lamoureux, « « General Perspective : France » », in SAURER J., RODI M. (eds), Comparative Perspectives on the Law of Energy Transition in Europe, Nomos Publishing, 2024 

    Marie Lamoureux, « Énergie, propriété et intérêt général », Les propriétés (dir. G. Lardeux), PUAM, 2022, pp. 175-191 

    Marie Lamoureux, « L’enjeu de la causalité : approche juridique », L’indemnisation des victimes des essais nucléaires français (dir. H. Arbousset), Mare & Martin, 2022, pp. 139-155 

    Marie Lamoureux, « La politique de l’énergie : l’esprit de solidarité a-t-il été incarné ? », in Confluences des droits (dir.), Solidarité et droit de l’Union européenne : un principe à l’épreuve (sous la direction d'Estelle Brosset, Rostane Mehdi, Nathalie Rubio), 2021, pp. 111-119     

    Marie Lamoureux, « « L’action de groupe environnementale en France » », in Confluence des droits (dir.), Procès et environnement : quelles actions en justice pour l’environnement ?, 2021, pp. 65-74   

    Marie Lamoureux, « « Les objectifs du procès environnemental devant le juge civil français » », Le procès environnemental, du procès sur l’environnement au procès pour l’environnement, Dalloz, 2021, pp. 31-43 

    Marie Lamoureux, « « Le droit privé des contrats au service de la transition énergétique » », Mélanges en l’honneur de Jacques Mestre, LGDJ, 2019, pp. 579-596 

    Marie Lamoureux, « Le traitement des dommages en cas d’accident nucléaire en France », in PUAM (dir.), Regards juridiques franco-japonais sur le risque environnemental, 2017, pp. 117-130 

    Marie Lamoureux, « Promoting electricity from renewable energy sources in France: is French law appropriate to reach the goals? », The Effectiveness of environmental law, Intersentia, 2017, pp. 171-185 

    Marie Lamoureux, « Surnaturel et droit des contrats », Droit et surnaturel (dir. J.-C. Roda), LGDJ, collection Grands colloques, 2015, pp. 19-32 

    Marie Lamoureux, « Le droit des énergies renouvelables, levier ou obstacle pour l’innovation ? », L’innovation à l’épreuve de la mondialisation (dir. P.-D. Cervetti), PUAM, 2015, pp. 129 

    Marie Lamoureux, « La responsabilité de l’Etat et de l’exploitant nucléaire : un point de vue français », Après Fukushima, regards juridiques franco-japonais (dir. M. Boutonnet), PUAM, 2014, pp. 31 

    Marie Lamoureux, « La gestion du risque environnemental à l'occasion du contrat : la vente immobilière », Le contrat et l’environnement, Etude de droit interne, international et européen (dir. M. Boutonnet), PUAM, 2014, pp. 47 

    Marie Lamoureux, « L'énergie solaire », Jalons pour une économie verte (dir. S. Dupouy), PUAM, 2013, pp. 137 

    Marie Lamoureux, « Le contrôle des pouvoirs du juge par le contrat », in Gwendolyne Lardeux (dir.), L'efficacité du contrat, Dalloz, 2011, pp. 57-68 

    Marie Lamoureux, « Les clauses limitant les risques liés à l'invalidité du contrat », Regards comparatistes sur le phénomène contractuel (dir. J. Mestre), PUAM, 2009 

    Marie Lamoureux, « Commentaire des articles 2:101 à 2:103 », Regards croisés sur les principes du droit européen du contrat et sur le droit français, PUAM, 2003, pp. 157-173 

  • Marie Lamoureux, Louis De Fontenelle, « Les contrats de vente directe d'électricité et de gaz », Actualité juridique Droit administratif, 2023, n°22, p. 1173   

    Marie Lamoureux, « Mesures conjoncturelles – La protection des consommateurs - La protection des particuliers », Revue française de droit administratif, 2023, n°01, p. 15   

    Marie Lamoureux, «  L’avenir du Traité sur la charte de l’énergie  », Droit de l'environnement , 2023, n°317, p. 43 

    Marie Lamoureux, «  La protection des particuliers , in Dossier  La crise de l’énergie  », Revue française de droit administratif, 2023, p. 15 

    Marie Lamoureux, Louis Fontenelle, «  Les contrats de vente directe d’électricité et de gaz  », Actualité juridique Droit administratif, 2023, p. 1173 

    Marie Lamoureux, « Performance énergétique et baux d’habitation. Entre présent et avenir », La Semaine juridique. Édition générale, 2022, n°949 

    Marie Lamoureux, « À quoi sert la régulation tarifaire ? À propos de la flambée des prix de l’énergie », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2022, p. ?1240 

    Marie Lamoureux, « Preuve et expertise en matière nucléaire : de quelques enseignements tirés du régime d’indemnisation des victimes des essais nucléaires », Revue juridique de l'environnement, 2022, n°3, pp. 479-490 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l'énergie (juillet 2020-juin 2021) », Les petites affiches, 2021, n°7, pp. 70-86 

    Marie Lamoureux, « L’ARENH : état des lieux et perspectives, dossier  Les enjeux concurrentiels dans le secteur de l’énergie », Concurrences , 2021, n°20214, pp. 23-26 

    Marie Lamoureux, « La stabilité contractuelle menacée par la crise et le juge : réflexions autour de l’application de la clause de force majeure des accords-cadres ARENH », Énergie - Environnement - Infrastructures : actualité, pratiques et enjeux, 2021, p. 21 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l’énergie (juillet 2019-juin 2020), LPA 21 janv. 2021, n° 15, p. 3 à 23. », Les Petites Affiches, 2021 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l’énergie (juillet 2018-juin 2019), Les petites affiches, 12 nov. 2019, n° 225, p. 8 à 22. », Les Petites Affiches, 2019 

    Marie Lamoureux, « Le mot du mois : énergie, RLDC juin 2019, n° 171, p. 31 à 34. », Revue Lamy Droit civil, 2019 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l'énergie (juin 2017-juin 2018), 2e partie », Les Petites Affiches, 2018, n°187, pp. 5-13 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l'énergie (juin 2017-juin 2018), 1re partie », Les Petites Affiches, 2018, n°186, pp. 6-12 

    Marie Lamoureux, « La lutte contre les pratiques déloyales dans le secteur des énergies renouvelables », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2018, n°27, p. ?1362 

    Marie Lamoureux, « Le contentieux civil du moratoire sur la filière solaire »: (un état des lieux de la jurisprudence de la Cour de cassation sur la responsabilité d'ERDF, devenue Enedis), Énergie - Environnement - Infrastructures : actualité, pratiques et enjeux, 2018, n°7, pp. 24-28 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l'énergie (juin 2016-juin 2017) », Les Petites Affiches, 2017, n°252, pp. 5-23 

    Marie Lamoureux, « Le nouveau régime d'indemnisation des victimes des essais nucléaires », Énergie - Environnement - Infrastructures : actualité, pratiques et enjeux, 2017, p. ?25 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l'énergie (juin 2015-mai 2016) », Les Petites Affiches, 2016, n°234, pp. 3-15 

    Marie Lamoureux, « La causalité juridique à l'épreuve des algorithmes », La Semaine juridique. Édition générale, 2016 

    Marie Lamoureux, « Les probabilités négligeables de causalité »: A propos de l'indemnisation des victimes d'essais nucléaires, Énergie - Environnement - Infrastructures : actualité, pratiques et enjeux, 2016, p. 2016?7 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l'énergie (juin 2014-mai 2015) », Les Petites Affiches, 2015, n°208 

    Marie Lamoureux, « Chronique de droit de l'énergie (mai 2013-juin 2014) », Les Petites Affiches, 2014, n°241 

    Marie Lamoureux, « Regards croisés sur les clauses limitatives de responsabilité », Journal des sociétés : mensuel du juriste et de l'entreprise, 2013, p. 43 

    Marie Lamoureux, « Retour sur le champ d'application de l'article 1843-4 du code civil », Bulletin mensuel d'information des sociétés, 2013, p. 209 

    Marie Lamoureux, « Comment assurer au mieux la réparation d'un préjudice d'affaires ? »: S'en remettre aux parties, Revue de jurisprudence commerciale. Ancien journal des agréés, 2013, pp. 288-295 

    Marie Lamoureux, « Le Grenelle de l'environnement et les énergies renouvelables... et après ? », Bulletin d'Aix, 2012, p. 9 

    Marie Lamoureux, « Les limites des clauses de preuve », Revue Lamy Droit civil, 2010, pp. 19-24 

    Marie Lamoureux, « Le bien énergie », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2009, pp. 239-258 

    Marie Lamoureux, « Les déclarations d'intention en droit privé », Revue Lamy Droit civil, 2008, pp. 57-70 

    Marie Lamoureux, « Divorce pour faute », Recueil Dalloz, 2007, n°36, p. 2587   

    Marie Lamoureux, « La clause d'intégralité en droits français, anglais et américain », Revue Lamy Droit civil, 2007, pp. 75-86 

    Marie Lamoureux, « L'interprétation des contrats de consommation », Recueil Dalloz, 2006, p. 2848 

  • Marie Lamoureux, « Energie et propriété publique », prévue le 19 septembre 2024  

    Colloque organisé par le Centre de Recherches et d’Études Administratives de Montpellier (CREAM) avec l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction scientifique de Jean-Charles Rotoullié, Professeur, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de Fanny Tarlet, Professeur, Université de Montpellier

    Marie Lamoureux, « Innovations et protection de l'environnement dans le domaine de l'énergie », Innovations et environnement. Les défis lancés aux juristes, Nîmes, le 02 février 2024   

    Marie Lamoureux, « L’intensité de l’obligation de vigilance selon les secteurs : le cas des opérateurs énergétiques », La vigilance, pointe avancée de l’obligation de compliance, Paris, le 05 décembre 2023  

    Colloque organisé par le Journal of Regulation & Compliance - JoRC et l’Institut de Recherche Juridique de la Sorbonne - André Tunc - IRJS, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction scientifique de Mustapha Mekki, Marie-Anne Frison-Roche et Jean-Christophe Roda

    Marie Lamoureux, « “Sustainability claims and unfair commercial practices” », Summer school Critical topics in environmental law in comparative perspective: Sustainability transition, the role of information and the challenges of the new Silk Road, Côme Italy (IT), le 11 juillet 2023 

    Marie Lamoureux, « Sustainability Transition, The Role of Information and the Challenges of the New Silk Road », le 10 juillet 2023  

    École d'été de Côme co-organisée par le CERIC, Aix-Marseille Université avec l'Université d'Insubria

    Marie Lamoureux, « Animation de la table-ronde « Réussir la transformation énergétique », », Rencontres juridiques de Marseille Le droit pour sauver la planète, Marseille, le 16 juin 2023  

    Première édition des Rencontres juridiques de Marseille organisées par la Faculté de droit, Aix-Marseille Université

    Marie Lamoureux, « « L’accélération de la transition énergétique en droit français » », Colloque L’entreprise et les transitions énergétique et écologique, Beyrouth (Liban) Lebanon (LB), le 19 mai 2023 

    Marie Lamoureux, « Loi Climat et droit de la consommation », le 13 décembre 2021  

    4ème « Rencontre de la Chaire Droit de la consommation », CY Cergy Paris Université

    Marie Lamoureux, « La preuve et l'expertise dans les procès environnementaux », le 29 novembre 2021  

    Colloque annuel du Groupe de Recherche International JEL

    Marie Lamoureux, « Les propriétés », le 15 octobre 2021  

    Colloque organisé par le Laboratoire de droit privé de la faculté de droit et science politique et par le GREDIAUC, Aix Marseille Université.

    Marie Lamoureux, « La stabilité menacée par la crise et le juge : réflexions autour de l’application de la clause de force majeure des contrats-cadre ARENH », Webinaire "Transitions énergétiques et stabilité des relations contractuelles", en ligne, le 09 avril 2021    

    Organisé par le laboratoire TREE, UMR CNRS 6031 et le site L'Énergie en lumière, en partenariat avec Aix-Marseille Université, UMR CNRS 7318, l’Equipe CERIC, l'éditeur LexisNexis et l'Association Française du Droit de l'Energie (AFDEN)

    Marie Lamoureux, « Les dix ans de la loi relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français », Colloque Les dix ans de la loi relative à la reconnaissance et à l’indemnisation des victimes des essais nucléaires français, Colmar, le 20 novembre 2020    

    Organisé par le CERDACC (UR3992) dans le cadre des « Entretiens du Grillenbreit 2020 ».

    Marie Lamoureux, « Les dix ans du Traité de Lisbonne », le 05 décembre 2019  

    Colloque du Centre d'excellence Jean Monnet - Journée internationale CERIC - Sciences Po Aix.

    Marie Lamoureux, « Obsolescence programmée. Quel encadrement juridique ? », le 15 janvier 2019  

    Organisée par la Clinique juridique de l'environnement du CERIC avec la collaboration de l'Association HOP et du Cabinet d'avocats Matthieu Wemaëre, sous la responsabilité scientifique d'Eve Truilhé, Directrice de recherches au CNRS au CERIC

    Marie Lamoureux, « Building Sustainable Energy Law: Challenges & Prospects », 10th Anniversary Conference IMERA, Energy: challenges & prospects, Marseille, le 07 novembre 2018 

    Marie Lamoureux, « The foundations and functions of private environmental liability in the light of recent developments in French law », 6th European Environmental Law Forum annual conference - Environmental loss & damage: attribution, liability, compensation and restoration, Côme Italy (IT), le 12 septembre 2018   

    Marie Lamoureux, « The implementation of 2004/35 in French law », International Summer School in Comparative Environmental Law, Côme Italy (IT), le 11 septembre 2018   

    Marie Lamoureux, « La norme juridique : levier ou obstacle pour la transition énergétique ? », cycle de conférences "la transition énergétique v/ les transitions énergétiques", Marseille, le 16 février 2018 

    Marie Lamoureux, « L'action de groupe environnementale en droit français », Quelles actions en justice pour l’environnement ? Regards sur les stratégies contentieuses, Aix-en-Provence, le 30 novembre 2017  

    Rencontres franco-québécoises environnement-santé-énergie

    Marie Lamoureux, « Après l'accord de Paris, quels droits face au changement climatique ? », le 29 juin 2017  

    Colloque annuel de la Société française pour le droit de l’environnement organisé par le CERIC (UMR 7318 DICE, Aix-Marseille Université/CNRS), l’Institut de droit de l’Environnement (UMR 5600 EVS, Université Lyon III/CNRS) et le CHERPA (Science Po Aix).

    Marie Lamoureux, « Civil liability for environmental harm in French law: recent developments and current issues », Responsabilidad por dano ambiental, Desafios y nuevas tendencias, Valdivia Chile (CL), le 23 juin 2017 

    Marie Lamoureux, « Probabilités de causalité et algorithmes », Le procès environnemental. De l’intérêt à agir en justice au lien causal : quels défis, quelles perspectives d’avenir ?, 2e rencontres franco-québecoises santé-énergie-environnement, Québec Canada (CA), le 23 septembre 2016   

    Marie Lamoureux, « Le rôle du droit dans le processus de transition énergétique », Conférence à l'Institut français de Pékin, Pékin China (CN), le 08 juin 2016 

    Marie Lamoureux, « The European Union Emissions Trading System (EU ETS): Current Situation and Future Prospects », Les permis d'émission en Europe et en Chine, Shanghai China (CN), le 07 juin 2016 

    Marie Lamoureux, « La transition énergétique en droits français et européen, conférences à TONGJI University et East China University (ECULP) », Conférences, Shanghai China (CN), le 06 juin 2016 

    Marie Lamoureux, « Probabilities of causation and the use of algorithms in nuclear litigation », Environmental Law and Litigation, Tokyo Japan (JP), le 10 avril 2016 

    Marie Lamoureux, « Climate change mitigation and the promotion of renewable energies in French Law », Challenging Climate Change: Legal Implications, Tokyo Japan (JP), le 09 avril 2016 

    Marie Lamoureux, « L’efficacité des sanctions de l’inexécution du contrat », La réforme du droit des contrats, Aix-en-Provence, le 29 mars 2016 

    Marie Lamoureux, « Rapport de synthèse », Le nouveau droit des contrats, Toulon, le 11 mars 2016 

    Marie Lamoureux, « Risque acceptable et transition énergétique en France », 1res rencontres franco-québecoises santé-énergie-environnement, Regards croisés autour du risqué acceptable, Aix-en-Provence, le 02 novembre 2015 

    Marie Lamoureux, « Promoting electricity from renewable energy sources in France: is French law appropriate to reach the goals ? », The Effectiveness of environmental law, Aix-en-Provence, le 02 septembre 2015 

    Marie Lamoureux, « Le traitement des dommages en cas d’accident nucléaire en France », Regards juridiques franco-japonais sur le traitement du risque environnemental et sanitaire, Tokyo Japan (JP), le 15 mars 2015 

    Marie Lamoureux, « L’encadrement juridique des négociations », Les relations d’affaires, Toulon, le 28 mars 2014 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Nicolas Petrosino, Le juge et la transition énergétique, thèse en cours depuis 2023  

    Si la transition énergétique s'impose comme une nécessité dans la lutte contre le réchauffement climatique elle demeure largement critiquée. Malgré sa planification opérée par l'Etat, qui recherche à atteindre les objectifs chiffrés qui lui ont été assignés au niveau européen, la transition énergétique comporte son lot d'externalités impactant les individus mais aussi l'environnement. Cette antinomie entre la transition énergétique et d'autres considérations d'intérêt général est la racine d'un contentieux nouveau, porté devant les juridictions et avec lequel le juge doit se familiariser. L'objet de la recherche sera donc d'étudier le rôle du juge dans la transition énergétique et d'examiner si celui-ci peut apporter, par ses décisions, l'acceptabilité qui peut manquer au processus.

    Ryoko Kusumi, Nuclear safety, nuclear liability, and the role of the State : lessons from the Fukushima accident, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille, membres du jury : Christophe Krolik (Rapp.), Anne Rainaud (Rapp.), Sandrine Maljean-Dubois et Marc Léger    

    À la suite de l'accident de Fukushima du 11 mars 2011, la confiance dans l'administration de la sûreté nucléaire du Japon a été complètement perdue et le Japon a été contraint de reconstruire fondamentalement son administration de la sûreté nucléaire. La première étape a été l'établissement d'une nouvelle autorité de régulation nucléaire, en tant qu'organisme indépendant. Concernant l'indemnisation des dommages causés par l'accident de Fukushima, l'exploitant de l'installation nucléaire a été déclaré exclusivement responsable des dommages résultant de l’accident. La responsabilité directe de l'État n’a pas été retenue et une contribution a été imposée aux autres exploitants nucléaires pour soutenir l'indemnisation par l'exploitant de la centrale de Fukushima. L'État doit assumer deux fonctions essentielles en matière nucléaire, à savoir garantir la sûreté nucléaire pendant la période d'exploitation normale (sûreté nucléaire) et assurer la protection et l'indemnisation des victimes en cas d'accident nucléaire (responsabilité nucléaire). En réponse à l'accident de Fukushima, divers changements ont été apportés au régime juridique applicable à ces deux aspects et de nouvelles règles et institutions ont été établies. L'accident de Fukushima a été une rare occasion d’évaluer les pratiques en vigueur dans les domaines de la sûreté nucléaire et de la responsabilité civile nucléaire, et d'améliorer leur mise en œuvre. L'objectif de cette étude est donc d'examiner si ces évolutions sont réellement satisfaisantes et suffisantes, en mettant l'accent sur le rôle de l'État, afin d'éviter tout risque futur et d'assurer la protection des victimes

    Mohamadou Fallou Mbodji, La nature juridique des titres miniers dans les états de l’OHADA, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille en co-direction avec Frédéric Buy, membres du jury : Irina Parachkévova-Racine (Rapp.), Jean-Christophe Roda (Rapp.), Jacques Mestre et Bruno Gay    

    Dans les législations nationales des états membres de l’OHADA, les ressources minières et pétrolières relèvent de la souveraineté et de la propriété des états. Cette appropriation publique des ressources naturelles a largement influencé la conception des titres miniers qui reposent ainsi sur un encadrement administratif. Leur nature juridique aurait dû alors suivre celle des actes de l’administration et embrasser toutes les dispositions relevant de la catégorie des actes administratifs unilatéraux. Toutefois, si les titres miniers sont intimement liés à l’état d’accueil, leur nature juridique ne saurait être réduite à celle d’actes administratifs, ceux-ci n’étant qu’un instrument de gestion du secteur extractif. L’analyse des législations nationales révèle que les titres miniers sont légalement consacrés comme des biens. Cependant, contrairement à ce qu'affirment les législations nationales, ils ne sont ni des biens meubles, ni des biens immeubles. En effet, les titres miniers constituent des droits d’accès, c'est-à-dire des droits de procéder aux opérations minières et pétrolières, de durée limitée, distincts de la propriété des gisements. De tels droits constituent des biens purement incorporels jouissant d'un régime de protection juridique inhérent à leur qualité de biens. Ces biens incorporels revêtent une valeur économique qui leur permet d'accéder au commerce juridique. Ils peuvent faire l’objet d’un transfert de propriété par cession, amodiation ou transmission. Ils peuvent également servir de financement pour les activités de recherche et d’exploitation en constituant l’assiette de sûretés minières comme l’hypothèque et le nantissement

    Romain Nava, Étude du cadre juridique relatif à la gestion des déchets radioactifs, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille, membres du jury : Gilles Martin (Rapp.), Mathilde Hautereau-Boutonnet (Rapp.), Ève Truilhé et Laurence Chabanne-Pouzynin  

    Les déchets radioactifs sont apparus concomitamment à la découverte de la radioactivité artificielle et ont vu leur production s’accroitre significativement avec le développement de l’industrie nucléaire civile dans les années 1960. Toutefois, ce n’est que très récemment que le droit s’est saisi de l’épineuse question de leur gestion au travers de textes qui y sont consacrés. De la même manière que les déchets radioactifs sont gérés séparément selon leur activité et leur période radioactive, le cadre juridique relatif à la gestion des déchets radioactifs s’est naturellement dirigé vers une dichotomie temporelle. L’on distingue alors deux principaux corpus de normes, le premier encadre les déchets radioactifs dont les modes de gestion permettent de garantir immédiatement la sûreté des personnes et de l’environnement tandis que le second traite des déchets radioactifs pour lesquels la sûreté doit être garantie sur du long terme, dans la mesure où il n’existe pas à ce jour de solution de gestion définitive pour ces déchets. Ce travail a pour ambition de mettre en évidence en quoi les dispositions propres à chacun des deux corpus participent à la sûreté des personnes et de l’environnement et d’exposer les potentielles difficultés persistantes

    Zakaria Bouabidi, Le contentieux de l'impayé : approche comparative entre la France et le Maroc, thèse soutenue en 2013 à Toulon en co-direction avec Abdelilah Boulaich, membres du jury : Abdallah Ounnir (Rapp.), Bastien Brignon (Rapp.), Frédéric Buy (Rapp.)  

    Le contentieux de l’impayé occupe une place importante dans les rapports personnels de l’individu, civils ou commerciaux. Son omniprésence devant l’ensemble des juridictions, est de nature à perturber non pas seulement la santé de l’économie, mais également celle des mécanismes juridiques. D’emblée, l’analyse du contentieux de l’impayé en France et au Maroc nous renvoie à observer une décrue et un accroissement respectifs, de ce type de contentieux devant les juridictions compétentes ces dernières années. En effet, ce type de contentieux ne cesse de s’accroitre devant l’ensemble des juridictions Marocaine, de plus en plus encombrées par ce contentieux et qui subissent avec résignation un phénomène d’impayé explosif. Cette hausse des affaires liées à l’impayé n’est pas un phénomène de circonstances, et n’est pas lié à la crise économique actuelle. Elle résulte d’un accroissement sans précèdent de l’impayé, et un mode de recouvrement qui s’appuie inconditionnellement sur la justice étatique. En France, La situation est bien différente. En effet, la baisse du contentieux de l’impayé devant les juridictions civiles et commerciales, ne résulte point d’un hasard, ou de causes purement accidentelles. Elle résulte vraisemblablement d’une relation synergique d’un ensemble de facteurs. Il s’agit d’une conjonction de plusieurs dispositions législatives, de procédés et de techniques qui ont contribué à cette baisse. Par ailleurs, L’exploration de l’évolution positive ou négative du contentieux de l’impayé ne constitue pas uniquement un moyen idoine pour appréhender la genèse et le fondement de l’impayé, elle constitue également un indicateur fiable de l’approche systémique adoptée en matière de recouvrement de créances dans les deux pays.

  • Claire Portier, Le droit de la responsabilité à l’épreuve des activités de fusion nucléaire : contribution à l'étude de la responsabilité du fait des activités à risque, thèse soutenue en 2022 à AixMarseille sous la direction de Mathilde Hautereau-Boutonnet et Laetitia Grammatico-Vidal, membres du jury : Jonas Knetsch (Rapp.), Yann Kerbrat (Rapp.), Anne Guégan-Lécuyer  

    Cette étude consiste à interroger les modalités de la réparation des dommages susceptibles de résulter de l’utilisation pacifique de la fusion nucléaire. Parce qu’elles sont exclues du champ d’application du régime international de responsabilité civile nucléaire, les activités de fusion constituent un exemple prégnant des difficultés auxquelles se trouve confronté le droit de la responsabilité. Au rebours de certains droits étrangers, la réparation des dommages d’origine technologique ou industrielle n’y fait l’objet d’aucun traitement unifié. Il n’existe actuellement aucune solution adéquate permettant d’organiser la réparation des dommages qui pourraient en résulter. Les activités de fusion nucléaire constituent un exemple de ces activités nouvelles. Deux voies peuvent ici être empruntées. Une première voie peut consister à exploiter la logique de spécialisation du droit de la responsabilité, en intégrant les activités de fusion nucléaire dans le champ d’application du régime conventionnel de responsabilité civile nucléaire. Une seconde voie peut consister à faire table rase de cette logique, et à doter le droit français de mécanismes pérennes permettant la réparation des dommages causés par la poursuite d’activités à risque nouvelles, à l’instar des activités de fusion nucléaire. Ces deux voies sont empruntées par cette thèse pour défendre une approche holistique du droit de la responsabilité dans le domaine des activités à risque. Un élément essentiel guide son entreprise : la considération que l’uniformité constitue une juste réponse au risque technologique, mais que toute différenciation dans son appréhension n’est pas toujours un élément à bannir

    Louis Fériel, Les obligations environnementales en droit des contrats, thèse soutenue en 2020 à AixMarseille sous la direction de Mathilde Hautereau-Boutonnet, membres du jury : Benoît Grimonprez (Rapp.), Béatrice Parance (Rapp.)    

    Qu’elles soient volontaires ou imposées, les obligations qui prennent en considération l’environnement dans les contrats sont désormais en plein essor. À cet égard et dans un contexte où les travaux sur le phénomène de l’« écologisation » du droit privé connaissent une remarquable progression, la notion d’obligation environnementale se révèle prometteuse. Elle se donne à voir comme une ressource d’intelligibilité juridique pour la compréhension de la façon dont émerge aujourd’hui une véritable fonction environnementale du droit des contrats. Comment dès lors circonscrire cette notion ? Comment lui procurer de solides fondations conceptuelles et lui faire une place dans le champ de la connaissance juridique, ici en matière contractuelle ? La démarche de la recherche repose tout d’abord sur l’observation d’une tendance lourde : celle de l’évolution du droit de l’environnement vers un droit de la transition écologique. En suivant cette approche, les obligations environnementales sont appréhendées comme celles qui mettent précisément les contrats au service de la transition écologique. Dans un premier temps, les développements s’efforcent de démontrer l’importance du concours apporté par la liberté contractuelle à l’effectivité concrète des obligations environnementales prévues par le droit de l’environnement. En second lieu, l’analyse se concentre sur le dirigisme contractuel comme mode de création et de mise en relation des obligations environnementales avec le droit des contrats. Au sortir de l’étude, ce sont les linéaments d’un « droit des contrats responsables » résolument tourné vers la résolution du défi sociétal lié à la crise écologique, qui commencent de se dégager

    Étienne Marque, L’accès aux énergies fossiles en droit international économique, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Marie-Ève Pancrazi-Tian, membres du jury : Yves Nouvel (Rapp.), Sébastien Manciaux (Rapp.), Thierry Lauriol    

    Notre planète recèle dans sous-sol des gisements d’hydrocarbure, à l’origine depuis près d’un siècle, de la puissance de l’homme moderne. La présente étude porte sur les modalités juridiques d’extraction et d’appropriation de ces énergies fossiles. A l’état naturel, ces ressources n’ont pas d’existence juridique propre et leurs régimes suivent celui des territoires dans lesquels elles gisent. Aussi, pour que l’extraction des gisements puise avoir lieu, il convient d’abord d’identifier les titulaires des droits sur les territoires pétrolifères et prendre en compte non seulement la diversité de ces territoires mais également la diversité des acteurs et intérêts en présence. Les détenteurs primaires des droits d’accès aux ressources identifiés, pourront alors se déployer des contrats de prospection et d’exploitation des gisements, adaptées à l’ensemble des spécificités du secteur et des particularismes locaux, aux fins notamment d’une optimalisation de l’accès aux ressources fossiles

    Kadiatou Traore, La problématique de la participation des pays en développement à l'OMC, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Marie-Ève Pancrazi-Tian, membres du jury : Jean-Christophe Roda (Rapp.), Julia Heinich (Rapp.)  

    Longtemps considérés comme les parents pauvres du système commercial international et quémandeurs de traitements préférentiels, les pays en développement (PED) représentent aujourd’hui 50% du commerce mondial. Ils sont perçus à la fois comme de gigantesques marchés potentiels ou comme de dangereux concurrents pour les entreprises des pays développés. Leur place sur la scène commerciale internationale est plus que jamais à l'ordre du jour. La meilleure preuve en est le surnom de «cycle du développement» attribué au round de négociations lancé en novembre 2001 à l'issue de la Conférence ministérielle de Doha de l'Organisation Mondiale du Commerce. En choisissant d’étudier la problématique de la participation des PED à l'OMC, nous nous fixons deux objectifs ; le premier consiste à mieux comprendre les enjeux de l'application des règles de l'OMC sur les PED. En examinant cette question, nous serons amenés à observer comment ces pays collaborent et contribuent d’une manière directe aux activités principales de cette organisation. Le deuxième objectif consiste à étudier la nécessité d’accorder un traitement spécial et différencié aux PED. Ainsi nous allons examiner les enjeux de la participation des PED à l'OMC (Partie I). La seconde partie (partie II) est consacrée, quant à elle, à une étude exhaustive de leur statut actuel au sein de l'Organisation Mondiale du Commerce. Les différentes dispositions relatives au traitement spécial et différencié en leur faveur sont mises en évidence, ainsi que leur efficacité parfois toute relative

    Aimpaga Techa-Apikun, La protection juridique du consommateur acquéreur de bien : étude comparative (Thaïlande, Malaisie, Singapour, Union européenne), thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Jacques Mestre, membres du jury : Eva Mouial-Bassilana et Frédéric Buy  

    La protection des droits des consommateurs est un sujet essentiel visant à établir un équilibre entre tous les acteurs bénéficiant de l'élargissement du marché sans frontières. Au moment où la coopération sur la protection du consommateur entre les pays membres de l'ASEAN est établie, les réflexions comparatives sur les mécanismes internes pour protéger les intérêts des consommateurs acquéreurs des biens dans ces pays s'avèrent être un sujet nécessaire pour une meilleure compréhension des mécanismes législatifs adoptés et des situations actuelles. Ceux-ci sont donc des facteurs importants pour le développement de la protection des consommateurs.Cette étude consiste à se pencher sur les mécanismes législatifs internes applicables dans les trois pays sélectionnés tels que la Malaisie, Singapour et la Thaïlande, tendant à protéger les intérêts économiques des consommateurs vis-à-vis du problème de la non-conformité du bien à l'attente légitime. Bien que ces trois pays sélectionnés soient très différents sur la forme de l'Etat et sur le système juridique applicable, ils ont partagé un point commun ; l'intégration du concept de la protection des intérêts de consommateurs dans leurs droits depuis plus de dix ans. Nos réflexions comparatives sur les mécanismes nationaux des trois pays et sur les mécanismes régionaux de l'UE exposeront la similarité et la disparité des droits des trois pays et, ainsi, proposeront une solution pour réduire ces divergences.

  • Béatrice Boisnier, La vente d’électricité d’origine renouvelable : exemple de l'industrie éolienne terrestre, thèse soutenue en 2022 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Clotilde Jourdain-Fortier, membres du jury : Louis De Fontenelle (Rapp.), Anne-Sylvie Courdier  

    La libéralisation du marché de la production de l’électricité est une politique qui se construit en parallèle de la politique de développement des énergies renouvelables. Bien qu’impliquant des interventions différentes de l’État en ce que la première impose un retrait de toute intervention et la seconde impose au contraire un mouvement de soutien de l’État, ces politiques visent à créer un marché de l’électricité européen librement concurrentiel. Les contrats de vente d’électricité d’origine renouvelable, par leur évolution, démontrent parfaitement le lien entre ces deux politiques. Par cette étude, il est possible de comprendre comment les contrats de vente, par leur évolution, ont permis et permettent toujours à la filière éolienne de se développer. Initialement imposés et subventionnés par l’État, les contrats de vente d’électricité d’origine éolienne ont progressivement évolué afin de permettre aux producteurs de se soumettre aux contraintes du marché et de vendre leur électricité en dehors de tout mécanisme de soutien étatique. Pour se faire, les acteurs, et notamment les producteurs, ont donc dû élaborer de nouveaux contrats de vente, lesquels s’avèrent parfois complexes à rédiger et à structurer à défaut de réglementation claire à leur égard. Originairement œuvre de création des pouvoirs publics, les contrats sont désormais l’œuvre de la pratique, aboutissement d’une politique de libéralisation du marché qui cherche toutefois encore à évoluer et à se structurer pour permettre un développement plus rapide des énergies renouvelables en France.

    Isabelle Guilhen, L'après-contrat, thèse soutenue en 2020 à Université Clermont Auvergne‎ 20172020 sous la direction de Frédéric Buy, membres du jury : Sandrine Tisseyre (Rapp.)  

    Le contrat est formé pour accomplir une opération économique puis s'éteint. Or, de nombreuses autres formes juridiques se développent dans le temps à sa suite. Celles-ci traitent d'intérêts résiduels issus du contrat ou des difficultés que son exécution a rencontrées. Quoiqu'en rapport étroit avec l'expérience contractuelle, ces formes ne peuvent davantage rester attachées à la notion de contrat puisqu'elles en dépassent le cadre et le postulat de départ. Au contraire, elles se réunissent sous l'égide d'une autre notion, l'après-contrat. En effet, elles arborent des caractéristiques communes et subissent les mêmes altérations au niveau de leurs régimes juridiques. Malgré leur grande variété (clause, acte unilatéral, effet légal, régime de responsabilité ou de garantie), ces formes juridiques sont soumises aux deux sources primordiales que sont la loi et la volonté. Préposées à la liquidation du passé et à la préparation de l'avenir, ces formes juridiques accomplissent les mêmes fonctions : elles évaluent la situation résiduelle instable laissée par le contrat et la transforment au cours de la phase postcontractuelle jusqu'à la stabiliser. Ainsi décrite, la notion d'après-contrat est à la fois substantielle et fonctionnelle. Elle dispose d'un régime juridique autonome. Quelles que soient les raisons de l'extinction du contrat, il est possible de reconnaître un fait générateur qui éteint les obligations principales contractuelles et engendrent les obligations postcontractuelles. Un choix doit être opéré entre les différentes formes postcontractuelles à la disposition des parties à l'après-contrat. Quelle que soit la forme choisie, l'effet de l'après-contrat peut se produire. Il s'agit d'une force contraignante qui varie en fonction de l'écoulement du temps et qui impose aux parties une norme spécifique de comportement. L'après-contrat s'éteint à son tour lorsque sa mission est accomplie, c'est-à-dire lorsque tous les risques émanant du contrat initial ont été neutralisés et lorsque les parties sont totalement libérées ou au contraire lorsqu'elles sont prêtes à s'engager de nouveau.

    Atinoukê Amadou, Le secteur de la production d’électricité , thèse soutenue en 2020 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Sébastien Manciaux et Joseph Djogbenou  

    L'utilisation de l'énergie a été identifiée comme ayant des impacts macroéconomiques, sociaux et environnementaux positifs. L'électricité, énergie secondaire qui résulte de la transformation/conversion d'énergies primaires est consommée par l'Homme et permet d'améliorer le niveau de vie des populations (urbanisation, éclairage, accès à l'information, conservation des denrées, améliorations des prestations de santé...). Malheureusement, force est de constater que les pays d'Afrique subsaharienne connaissent un fort décalage entre les ressources énergétiques disponibles et le taux d'accès à l'électricité des populations. Cet accès se matérialise de manière schématique par la production, le transport et la distribution d'électricité, mais également eu égard à l'importation et l'exportation de celle-ci. Les raisons expliquant cette fracture énergétique sont nombreuses et sont notamment de nature politique, économique, technique, mais également juridique. Plus précisément, l'objectif des présents travaux est d'analyser le cadre juridique du volet de la production de l'électricité en Guinée et au Bénin, à travers la présentation de plusieurs aspects institutionnels et matériels. Seront présentés les structures permettant le développement du secteur et encadrant ce dernier. Seront également présentés les outils permettant l'exécution et le financement des projets de production d'électricité.

    Atinoukê Amadou, Le secteur de la production d'électricité, thèse soutenue en 2020 sous la direction de Sébastien Manciaux et Joseph Djogbenou, membres du jury : Claudie Boiteau (Rapp.), Jean-Pierre Favennec et Bruno Gay    

    L'utilisation de l'énergie a été identifiée comme ayant des impacts macroéconomiques, sociaux et environnementaux positifs. L'électricité, énergie secondaire qui résulte de la transformation/conversion d'énergies primaires est consommée par l'Homme et permet d'améliorer le niveau de vie des populations (urbanisation, éclairage, accès à l'information, conservation des denrées, améliorations des prestations de santé...). Malheureusement, force est de constater que les pays d'Afrique subsaharienne connaissent un fort décalage entre les ressources énergétiques disponibles et le taux d'accès à l'électricité des populations. Cet accès se matérialise de manière schématique par la production, le transport et la distribution d'électricité, mais également eu égard à l'importation et l'exportation de celle-ci. Les raisons expliquant cette fracture énergétique sont nombreuses et sont notamment de nature politique, économique, technique, mais également juridique. Plus précisément, l'objectif des présents travaux est d'analyser le cadre juridique du volet de la production de l'électricité en Guinée et au Bénin, à travers la présentation de plusieurs aspects institutionnels et matériels. Seront présentés les structures permettant le développement du secteur et encadrant ce dernier. Seront également présentés les outils permettant l'exécution et le financement des projets de production d'électricité.

    Peter Sarvary-Bene, Réflexions sur la notion de contrat préparatoire, thèse soutenue en 2015 à Montpellier sous la direction de Cécile Lisanti-Kalczynski, membres du jury : Nicolas Eréséo (Rapp.), Nicolas Ferrier  

    La notion de contrat préparatoire est étudiée en tant que telle dans cette étude, plus que les contrats préparatoires individuellement. L’objectif était de découvrir la légitimité de la notion de contrat préparatoire. La notion de contrat préparatoire est une notion née de la doctrine, enrichie par la pratique, délaissée par la jurisprudence et inexistante dans le cadre de la loi. Ceci étant, la notion existe. Son identification n’est pas aisée. Elle est parfois assimilée à d’autres notions existantes telles que celle d’avant-contrat, parfois opposée à ces mêmes notions. Les contours de la notion de contrat préparatoire sont flous pour la doctrine, très partagée. Définir des critères d’identification négatifs et positifs est une tâche complexe tant les contrats préparatoires diffèrent selon la conception que l’on en a. Des critères ont été dégagés. La notion de contrat préparatoire recouvre l’ensemble des contrats ayant pour objet la préparation de la conclusion du contrat définitif. Prise ainsi, la définition semble large et permet d’inclure un grand nombre de contrats. L’étude de la pertinence de la notion de contrat préparatoire aboutit toutefois à une réduction drastique de ce qu’est la notion. L’absence de régime commun propre à la catégorie que pourrait être la notion de contrat préparatoire nous conduit à réduire sa pertinence à un usage pratique et pédagogique, la notion n’étant point pertinente en tant que telle. Tel est le cas tout au moins jusqu’à la prochaine réforme du droit des contrats qui pourrait créer un régime commun de sanction des contrats préparatoires propre à dégager des critères effectifs de la notion.

    Erwan Aubé, Assurances et responsabilité du fait des produits défectueux, thèse soutenue en 2013 à Montpellier 1 sous la direction de Christophe Albiges et Ronan Bernard-Ménoret, membres du jury : Didier Krajeski (Rapp.), Cécile Lisanti-Kalczynski  

    L'étude croisée de l'assurance et de la responsabilité civile du fait des produits défectueux permet d'analyser les spécificités des dispositions des articles 1386-1 et suivants du Code civil avec les différents principes de la responsabilité civile qu'il complète, ainsi que les spécificités du droit des assurances. La cohérence de l'ensemble des dispositions nouvellement insérées au Code civil est ainsi appréciée, en déterminant plus précisément le contour de leur mise en œuvre et examinant, au regard de la jurisprudence, les possibles extensions du domaine d'application. La mise en œuvre de ces nouvelles dispositions a pu être source d'incertitudes, qu'elles portent notamment sur la preuve du défaut de sécurité du produit ou encore du respect du la brièveté des délais imposée par le législateur. De manière corrélative, l'application de mesures spécifiques au droit des assurances nécessite le respect de plusieurs exigences, qu'elles soient relatives à la déclaration du sinistre ou encore aux modalités d'indemnisation de l'assureur.

    Anthony Obeng-Kofi, Le cadre juridique du financement de projet dans l'espace OHADA, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Thierry Granier, membres du jury : Irina Parachkévova-Racine (Rapp.), Gérard Blanc  

    A la fois instrument de financement et de développement, la technique du financement de projet est de plus en plus utilisée dans les États membres de l'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA). Cependant, en raison de la complexité de son cadre juridique, conséquence de l'hétérogénéité des sources et des règles qui lui sont applicables, sa mise en œuvre se révèle difficile. Pour y remédier, une intégration de ce cadre, à travers notamment l'uniformisation des sources et des règles, et l'amélioration des modalités de sa mise en œuvre s'impose. A cet effet, le Traité OHADA pourrait être utilement mobilisé. Les financements de projet entrent clairement dans le spectre de ses compétences et compléteraient les huit Actes uniformes déjà en vigueur dans cette région d'Afrique.

    Benjamin Barthe, La clause de sortie des relations contractuelles : proposition de définition unitaire, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Jacques Mestre, membres du jury : Frédéric Buy (Rapp.), Isabelle Arnaud-Grossi  

    La théorie générale des obligations contractuelles ne traite de la rupture du contrat qu’au travers de la résolution. Elle n’évoque pas non plus la notion de durée du contrat. L’attention des juristes français est ainsi essentiellement portée sur la résolution pour inexécution et sur la résiliation unilatérale fautive du contrat à durée indéterminée. Une autre présentation, plus neutre, est possible : il s’agit d’étudier la sortie du contrat et, plus particulièrement, la possibilité offerte aux parties de prévoir la sortie anticipée de leurs relations contractuelles.Il est alors possible de se rendre compte que la pratique, face aux lacunes de la théorie générale, a su adapter l’existant afin de prendre en compte l’évolution du contrat depuis le début du XIXème siècle. De nombreuses clauses, qui permettent à un contractant de sortir de manière anticipée du contrat, se sont ainsi développées sous des appellations diverses et sont aujourd’hui présentes dans tous les contrats. L’analyse de la jurisprudence fait apparaître que le contentieux qui en résulte, non seulement porte sur des problèmes communs, mais tend à apporter des solutions communes ; à tout le moins perçoit-on la nécessité d’un traitement unitaire. L’étude, repoussant la distinction classique entre la résolution et la résiliation, recherche l’existence d’une unité, cherche à vérifier l’existence de la clause de sortie qui instituerait une faculté de sortir de manière anticipée d’une relation conclue pour une durée déterminée. Pour cela, la clause de sortie est appréhendée comme toute autre clause « autonome ».Dans un premier temps, il faut démontrer l’existence d’un objectif commun de validité. Il est question tout d’abord de faire ressortir la fonction commune des clauses, qui est de prémunir le titulaire de la faculté de sortie contre une atteinte à son intérêt. L’unité se poursuit dans la nature de la clause : issue d’un accord des parties, elle met en place un droit potestatif. Elle prend alors les traits d’une condition résolutoire « moderne », adaptation contemporaine de la modalité de l’obligation prévue par le Code civil.Dans un second temps, une fois qu’elles sont valablement prévues, les clauses de sortie doivent encore répondre à un objectif commun d’efficacité : la sortie s’exerce par acte unilatéral et obéit alors aux règles applicables à ce dernier. Au-delà de ce régime, on peut se rendre compte qu’il existe des modalités communes à toutes les clauses de sortie. Les effets des clauses de sortie, enfin, présentent ou doivent présenter une certaine unité, que la sortie mise en œuvre soit réussie ou qu’elle soit « manquée ».

    Natasha Demerseman, La gestion du risque environnemental par la technique assurantielle, thèse soutenue en 2013 à Montpellier 1 sous la direction de Cécile Lisanti-Kalczynski, membres du jury : Ronan Bernard-Ménoret (Rapp.), Christophe Albiges  

    L'environnement est un concept relativement nouveau considéré comme une problématique importante. Il est devenu un facteur incontournable pour les entreprises qui se doivent de prendre en compte les risques et impacts de leurs activités. Elles sont contraintes de s'adapter à des règles toujours plus restrictives et exigeantes. Aujourd'hui, les enjeux environnementaux préoccupent au plan international comme au plan national. Dans une démarche globale de gestion du risque environnemental, l'assureur a un rôle important. La technique assurantielle est un outil essentiel dans la prévention et la réparation des atteintes à l'environnement. C'est donc par une étude approfondie que sera mis en évidence dans quelle mesure l'assurance appréhende le risque environnemental nait d'une activité industrielle.

    Anne Claire Lendzwa, Les contrats de sponsoring, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Fabrice Rizzo et Jean-Michel Marmayou, membres du jury : Frédéric Buy (Rapp.)  

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    Guillaume Goguet, Les droits civils perpétuels en droit français contemporain, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Emmanuel Putman, membres du jury : Frédéric Buy (Rapp.), Philippe Bonfils  

    « L'indépendance de la durée de vie d'un droit face à l'érosion qui touche inéluctablement un bien ou une valeur protégée », voilà quelle paraît être la définition la plus révélatrice des droits civils perpétuels en droit français contemporain. Cette dernière ressort d'une analyse au terme de laquelle il semble que le système normatif actuel est peu enclin à reconnaître des droits survivants à leurs titulaires. Pis, les instruments juridiques permettant de circonscrire leur domaine sont nombreux, à l'image du plus efficace d'entre eux : la prescription extinctive. Mais ces instruments restrictifs ne sont pas isolés. La nature même du droit peut porter en elle le germe de sa disparition. C'est alors que sont renversés de vieux préjugés. Les droits réels ne sont pas davantage voués à la perpétuité que ne le sont les droits de la personnalité. En outre, là où la prohibition devrait s'imposer aux droits personnels, certains s'en émancipent en fait. C'est alors que la perpétuité se dévoile dans trois droits civils en particulier : le droit de propriété, le droit moral de l'auteur et le droit au nom. Restreints dans leur nombre, ces droits sont cependant privilégiés dans leur régime. En effet, selon la qualité qu'ils revêtent, ils bénéficient de moyens de mise en œuvre et de protection supplémentaires, comme en témoignent la théorie des droits subjectifs ou la reconnaissance de droits fondamentaux. Selon qu'ils sont interprétés comme les premiers ou les seconds, ou voire même les deux simultanément, leur justiciabilité est clairement renforcée

    Sarah Belinguier-Raiz, La réparation des dommages causés par le dirigeant en droit des sociétés : étude comparative droit français-droit italien, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Jacques Mestre et Matteo Rescigno, membres du jury : Carlo Amatucci (Rapp.)  

    En droits français et italien des sociétés il est difficile d'affirmer l'existence "d'un" droit à réparation en particulier lorsqu'il s'agit du préjudice social, sa réparation étant freinée par le manque d'effectivité de l'action sociale, et du préjudice individuel de l'associé, sa reconnaissance au fond étant limitée. Il est également difficile pour les victimes d'affirmer l'existence "du" droit à réparation, en raison d' obstacles de nature procédurale et financière rencontrés dans la mise en oeuvre de leur droit jusqu'à l'éventuelle condamnation. Les difficultés rencontrées par les victimes révèlent le manque d'effectivité de la réparation des dommages causés par le dirigeant et, par là même, le manque d'effectivité de la responsabilité personnelle de ce dernier. L'étude de certaines dispositions nouvelles des deux pays, en particulier du droit italien, nous invite cependant à réfléchir sur les perspectives d'évolutions.

    Fabien Rorato, Le capital-risque étranger en Inde, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Didier Poracchia  

    Le capital-risque repose sur un investissement en capital dans des sociétés ayant besoin de financement pour se développer. La rémunération de ce financement, essentiellement basée sur des plus-values de cession des parts acquises, est dépendante de l’environnement économique. Si l’Europe ne connait plus la croissance passée, d’autres pays, couramment qualifiés «d’émergeants » peuvent revêtir un intérêt particulier pour l’investisseur. C’est le cas de l’Inde qui connait une croissance économique considérable aidée par un régime d’investissement étranger qui a été progressivement libéralisé depuis 1991. Cet ouvrage examine donc le régime indien du capital-risque étranger. Il procède pour cela en trois phases. L’ouvrage s’attache dans une première partie à l’étude des différentes procédures d’entrée permettant au capital-risqueur étranger d’investir en Inde. Ces procédures sont au nombre de trois : l’Investissement Direct Etranger qui est une procédure générale d’investissement international dans le capital de sociétés indiennes, l’Investissement Etranger en Capital-Risque qui est une procédure spéciale réservée aux investissements réalisés par des fonds étrangers agréés, et l’investissement au travers d’un fonds d’investissement indien. Sont ensuite étudiés les instruments disponibles en Inde qui permettent la réalisation, sinon l’optimisation d’une opération de capital-risque. Ils peuvent être de capital, de dette ou hybrides. Enfin, l’ouvrage examine la sortie de l’investissement au travers d’une étude de l’introduction en bourse, de la cession et de la liquidation de la société. Cette dernière partie fait apparaitre que si l’Inde dispose d’un système financier extrêmement performant, ses procédures collectives mériteraient d’être améliorées.

    Liu Feng Zhang, Etude comparative du contrat de transport maritime de marchandises en droit francais et en droit chinois, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Christian Scapel, membres du jury : Philippe Delebecque (Rapp.), Cyril Bloch  

    Notre intention est d’effectuer une étude comparative du contrat de transport de marchandises en droit français et en droit chinois, principalement entre le droit positif français et le droit positif chinois en matière maritime, sans omettre les nombreuses interférences des Conventions internationales en vigueur dans ce domaine. Le contrat de transport maritime de marchandises est conclu entre le chargeur et le transporteur qui va assurer leur acheminement au moyen d’un navire sur un élément naturel non exempt de dangers, la mer, l’objet du contrat étant l’acte de transport. Ce contrat est généralement couvert par un type spécifique, le connaissement, mais il n’est pas un document unique. Parmi les spécificités du connaissement, la clause Paramount, la clause de compétence et la clause compromissoire insérées dans le document seront examinées car elles forment le socle juridique du transport maritime.L’exécution de ce contrat dépend des droits et des obligations de chaque partie que nous détaillerons. La mise du navire en état de navigabilité, l’accomplissement du voyage et la livraison sont à la charge du transporteur qui recevra en contrepartie le paiement du fret de la part du chargeur. Cependant les risques spécifiques de la navigation en mer génèrent certains problèmes qui recevront des réponses particulières. Ainsi par exemple, la responsabilité du transporteur pleine ou partielle, les cas exceptés, la limitation à l’indemnisation des dommages, etc. L’exécution de ce contrat entraîne parfois des litiges. Pour chaque affaire, il y a lieu de déterminer qui est la partie responsable du dommage subi par la marchandise. En fait, il n’est pas toujours simple de définir la responsabilité de chacun. Il est fait parfois appel à l’arbitrage international ou il sera parfois nécessaire d’avoir recours à la justice.Or s’agissant souvent de contentieux mettant en présence plusieurs entreprises (armateur, gestionnaire du navire, chargeur, transporteur, destinataire, assureur, banquier, etc.) relevant de divers États avec des systèmes juridiques différents, plusieurs questions complexes devront être résolues : les conditions de recevabilité de l’action, la compétence du tribunal, la loi applicable, etc.Parmi les particularités, nous observerons que la France a ratifié la Convention de Bruxelles, et les Protocoles modificatifs de 1968 et 1979, tandis que la Chine n’a ratifié aucun de ces textes. En droit international, la France applique le système moniste selon lequel les Conventions internationales ratifiées s’appliquent immédiatement en droit interne, alors que selon le dualisme, les Conventions n'acquièrent de force juridique qu'après avoir été transposées en droit interne. La Chine n’applique ni le système moniste, ni le système dualiste, tout en donnant à la Convention internationale une force supérieure à la loi interne, mais sous certaines conditions.Avec les moyens modernes de fabrication et de communication, la planète est devenue un village dont les membres échangent sans cesse des biens et des services. Dans cette évolution, le commerce international en général et le transport des marchandises par mer en particulier ont beaucoup progressé. L’étude comparative du contrat de transport maritime en France, pays de droit ancien du vieux continent, et en Chine, riche d’un passé culturel et d’une économie contemporaine florissante, nous est apparue intéressante et utile : outre sa participation aux échanges culturels entre ces deux pays, force est de constater que se poursuivent la mondialisation de l’économie et la progression concomitante des échanges internationaux de marchandises par mer.

  • Alexandre Rossignol, Stockage d'électricité et système électrique en mutation, thèse soutenue en 2023 à Ecole doctorale SDOSE Paris sous la direction de Claudie Boiteau, membres du jury : Louis De Fontenelle (Rapp.), Jean-Charles Rotoullié (Rapp.), Bernadette Le Baut-Ferrarèse, Frédéric Gonand et Hugo Chatagner  

    En plus de faciliter le développement des énergies renouvelables, le stockage d’électricité contribue à renforcer la sécurité d'approvisionnement en électricité. En décalant la consommation d'électricité dans le temps, le stockage permet de mieux corréler la demande à l'offre. Il contribue également à la diversification des flexibilités, nécessaires du fait de l'intermittence, de la variabilité et du caractère décentralisé de la production d'électricité renouvelable. Jusqu'en 2019, il n'existait pas de cadre juridique encadrant l’activité de stockage d’électricité. Par facilité, les pouvoirs publics ont qualifié l’opérateur de stockage à la fois de producteur et de consommateur final d’électricité. Mais les choix de politique énergétique, axés principalement sur le développement de la production d’électricité renouvelable intermittente, ont donné un regain d'intérêt au stockage d'électricité à partir de la moitié des années 2010, ce qui a conduit le législateur européen à créer un cadre juridique propre à l'activité de stockage dans le cadre du quatrième « paquet » énergie. Bien que le nouveau cadre législatif européen du marché intérieur de l'électricité ait introduit plusieurs dispositions faisant référence au stockage d’électricité, le cadre juridique français actuel reste insuffisant, certaines dispositions européennes l’étant également. Dès lors, cette thèse vise à identifier ces difficultés et à proposer un projet de cadre juridique adapté au bon développement du stockage d'électricité à travers des initiatives légales, réglementaires et doctrinales, à la fois pour améliorer et compléter les dispositions actuelles.

    Anne Stevignon, Le temps qu’il fait et le droit des obligations : de l'influence du changement climatique sur l'appréhension des phénomènes météorologiques, thèse soutenue en 2019 à Paris 2 sous la direction de Nicolas Molfessis, membres du jury : Mathilde Hautereau-Boutonnet, Laurent Leveneur et Béatrice Parance  

    De la confrontation du temps qu’il fait et du droit des obligations émerge une analyse féconde à une époque où le climat est de plus en plus au cœur des préoccupations. L’appréhension du temps qu’il fait par le droit des obligations se décline traditionnellement au passé et à l’avenir : au passé, lorsque le phénomène météorologique dommageable est survenu, il s’agit alors de lui apporter un remède lorsqu’il est qualifié d’anormal ; à l’avenir, lorsque le temps qu’il fait est principalement vu comme un risque qu’il s’agit de circonscrire pour ne pas mettre en danger l’opération contractuelle projetée. Le changement climatique est appelé à exercer une influence sur ces deux dimensions. En premier lieu, les principaux remèdes actuellement apportés aux conséquences dommageables de certains phénomènes météorologiques qualifiés d’anormaux sont appelés à évoluer, tandis que le changement climatique engendré par les émissions de gaz à effet de serre transforme la perception du temps qu’il fait. Ce constat conduit à s’interroger sur le rôle que pourrait jouer la responsabilité civile dans l’éventuelle réparation des dommages attribués aux dérèglements climatiques. En second lieu, si l’appréhension des risques météorologiques par le contrat connaît un nouvel essor sous l’influence du changement climatique, le droit des obligations est désormais confronté à l’apparition d’un nouveau risque, celui de l’aggravation du changement climatique. Tant le contrat que la responsabilité civile sont conduits à participer à la prévention de ce risque.

    Nahid Lyazami, La prévention des difficultés des entreprises : étude comparative entre le droit français et le droit marocain, thèse soutenue en 2013 à Toulon sous la direction de Anne-Marie Romani, membres du jury : Eva Mouial-Bassilana, Moulay Mohamed Rhalib et Abdelaziz Squalli  

    Le traitement préventif et amiable des difficultés des entreprises est la solution idoine pour préserver des entreprises viables, apurer le passif et sauvegarder les emplois. Le législateur français, à travers la mise en place d’un arsenal juridique qui favorise le traitement précoce des difficultés des entreprises, a pu faire un pas géant vers la dissipation et l’éclipse de l’esprit répressif et pénal au profit des mesures de prévention et de réparation des dommages. Cette nouvelle conception de réaction prompte contre les difficultés des entreprises a trouvé un véritable engouement auprès du législateur marocain.