Jean-Louis Bergel

Professeur émérite
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Groupe d'Études et de Recherche en Droit Immobilier, de l'Aménagement, de l'Urbanisme et de la Construction
Laboratoire de Théorie du Droit
spécialisé en droit immobilier ,de la construction et de l'urbanisme ainsi qu'en théorie du droit et en méthodologie juridique. Auteur d'une dizaine d'ouvrages dans ces matières et de nombreux articles en France et à l'étranger. Directeur scientifique du "Lamy droit immobilier", Ancien Président du Jury d'agrégation de droit privé et sciences criminelles (2006-2007)Il a fondé et présidé l'Association Internationale de Méthodologie Juridique (AIMJ), ancien directeur du GREDIAUC, Directeur de l'Académie de
  • Jean-Louis Bergel, Méthodologie juridique: fondamentale et appliquée, 3e éd., puf, 2018, Thémis ( Droit ), 475 p. 

    Jean-Louis Bergel, Jean-Jacques Eyrolles, Isabelle Cassin, Le Lamy droit immobilier, 2e éd., Wolters Kluwer France, 2017, Lamy expert, 2198 p.   

    Jean-Louis Bergel, Méthodologie juridique, 2e éd., PUF, 2016, Thémis ( Droit ), 453 p.  

    Présentation de l'éditeur : "La connaissance du droit ne se réduit pas à la connaissance des textes, elle suppose l’acquisition de méthodes appropriées, fondées sur une logique, des raisonnements divers, des instruments techniques, des classifications, des qualifications, une terminologie précise, des techniques d’expression adéquates. Cela implique des procédés déterminés d’information, de coordination, d’interprétation. La méthodologie juridique a pour objet d’étudier les voies et moyens permettant de parvenir aux résultats souhaités avec un souci constant de la sécurité juridique."

    Jean-Louis Bergel, Théorie générale du droit, 5e éd., Dalloz, 2012, Méthodes du droit, 399 p. 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Promesses de vente d'immeuble, Lamy, 2012, Lamy Axe Droit, 244 p.    

    La 4e de couverture indique : "Centre de gravité de toutes les conditions des ventes d'immeubles, pierre angulaire de tout l'itinéraire de ces ventes de la simple offre initiale de vente à la signature de l'acte authentique, domaine d'élection de la réglementation de ventes spéciales d'immeubles à construire et de terrains à bâtir subordonnées à autorisations préalables d'urbanisme, lieu privilégié de négociation, les promesses de vente d'immeubles ont acquis de nos jours une importance primordiale tant pour les parties que pour les professionnels de l'immobilier. Il est donc essentiel qu'au stade des avant-contrats soient réglés tous les problèmes que suscite une vente d'immeuble, l'établissement de ces contrats préparatoires à la vente constituant le moment le plus délicat du parcours qui mène à la vente et il exige le plus grand soin. Voilà pourquoi cet ouvrage, consacré aux promesses de vente d'immeubles, s'impose et revêt un intérêt essentiel, à la fois documentaire, pratique et théorique pour tous les usagers, même non-juristes, et pour tout juriste, en particulier s'il est un professionnel du secteur immobilier. Conçu et rédigé par des spécialistes de la vente d'immeubles, l'ouvrage très complet et richement illustré de textes et décisions, étudie les différents types d'avant-contrats, de la promesse unilatérale de vente, au pacte de préférence en passant par la promesse de vente de terrains à bâtir, leur contenu détaillé, les formalités requises et leur traitement fiscal."

    Jean-Louis Bergel, Vente d'immeuble à rénover: contrat, intervenants, régime fiscal, Lamy, 2010, Axe droit, 257 p. 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Les contentieux immobiliers, Lextenso éditions, 2010, Les intégrales, 596 p.   

    Jean-Louis Bergel (dir.), L'émergence d'une culture judiciaire européenne, PUAM, 2010, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Globalisation du droit et professions juridiques: actes du Congrès de l'AIMJ des 17 et 18 juin 2010, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2010, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Missions et responsabilités des professionnels de l'immobilier, Éditions le Moniteur, 2006, Guides juridiques ( Construction ), 553 p. 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Le plurijuridisme: actes du VIIIe Congrès de l'Association internationale de méthodologie juridique, Aix-en-Provence, 4-6 septembre 2003, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2005, 368 p. 

    Jean-Louis Bergel, Théorie générale du droit, 4e éd., Dalloz, 2003, Méthodes du droit, 374 p. 

    Jean-Louis Bergel, Ghislaine Malandin (dir.), Dictionnaire des servitudes: nature[,] définition[,] régime, Éditions le Moniteur, 2003, Réglementation jurisprudence doctrine, 259 p. 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Les grands arrêts du droit immobilier, Dalloz, 2002, Grands arrêts, 686 p.   

    Jean-Louis Bergel, Marc André, Jean-Jacques Eyrolles, Lamy droit immobilier: urbanisme, construction, opérations immobilières, gestion de l'immeuble, fiscalité de l'immeuble, 2e éd.,, 2002, 2459 p.   

    Jean-Louis Bergel, Méthodologie juridique, Presses universitaires de France, 2001, Thémis ( Droit privé ), 408 p.   

    Jean-Louis Bergel (dir.), Lamy droit immobilier, 2e éd.,, 2001, 2538 p.   

    Jean-Louis Bergel (dir.), Méthodologie juridictionnelle: la modélisation des actes de procédure et des décisions de justice, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2000, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel, Théorie générale du droit, 3e éd., Dalloz, 1999, Méthodes du droit, 346 p.   

    Jean-Louis Bergel (dir.), Les dispositions transitoires, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1999, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Méthodes comparées de l'enseignement du droit en France et à l'étranger, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1998, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Droit et déontologies professionnelles, Librairie de l'Université et Impr.France Quercy, 1997, Collection Éthique et déontologie, 374 p.   

    Jean-Louis Bergel (dir.), Méthodologie de la recherche juridique, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1997, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel (dir.), La législation par référence, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1997, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel, Le droit des biens, 3e éd., Presses universitaires de France, 1996, Que sais-je ?, 127 p.     

    Jean-Louis Bergel (dir.), Analogie et méthodologie juridique, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1996 

    Jean-Louis Bergel, Alain Delcamp, Alain Dupas (dir.), Contrôle parlementaire et évaluation: [journée d'études organisée au Sénat le 7 avril 1994], la Documentation française, 1995, Les études de la Documentation française ( Institutions ), 244 p.   

    Jean-Louis Bergel, Alain Delcamp, Alain Dupas (dir.), Contrôle parlementaire et évaluation, La Documentation française, 1995, 244 p. 

    Jean-Louis Bergel, La propriété, Dalloz, 1994, Connaissance du droit, 113 p.   

    Jean-Louis Bergel (dir.), L'évaluation législative: travaux de l'Atelier de méthodologie juridique d'Aix-Marseille et actes du Colloque du 7 avril 1994 au Sénat, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1994, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel, Introduction à l'étude du droit et méthodologie juridique, Faculté de droit et science politique, 1994, 2 p. 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Nature et rôle de la jurisprudence dans les systèmes juridiques: [actes du 3ème congrès de l'Association internationale de méthodologie juridique, Rabat (Maroc) du 8 au 10 avril 1993], Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1993, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Modes de réalisation du droit, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1992, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Méthodes d'intégration du droit communautaire au droit français, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1991, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel, Catherine Giraudel (dir.), Rapport sur le contentieux de la copropriété, CNRS, CRIDEAU et Association pour le développement de la recherche et de la documentation en droit privé, 1991 

    Jean-Louis Bergel, Catherine Giraudel (dir.), Rapport sur le contentieux de la copropriété: enquête, s.n.], 1990, 121 p. 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Regards sur la méthodologie juridique, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1990, Cahiers de méthodologie juridique 

    Jean-Louis Bergel, Théorie générale du droit, 2e éd., Dalloz, 1989, Méthodes du droit, 342 p.   

    Jean-Louis Bergel, Les ventes d'immeubles existants: supplément à jour au 10 janvier 1988, Libr. de la Cour de cassation, 1988, 35 p.   

    Jean-Louis Bergel (dir.), Les standards dans les divers systèmes juridiques: [actes du premier congrès de l'Association internationale de méthodologie juridique, Aix-en-Provence, 5-7 septembre 1988], Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1988, Cahiers de méthodologie juridique, 805 p. 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Colloque organisé à Aix-en-Provence les 11 et 12 septembre 1987, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1987 

    Jean-Louis Bergel (dir.), Les définitions dans la loi et les textes réglementaires, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 1986, Cahiers de méthodologie juridique, 109 p. 

    Jean-Louis Bergel, Théorie générale du droit, Dalloz, 1985, Méthodes du droit, 367 p.   

    Jean-Louis Bergel, Les ventes d'immeubles existants, LITEC, 1983, Litec droit, 474 p.   

    Jean-Louis Bergel, Le Droit des biens, PUF, 1983, Que sais-je ?, 127 p.   

    Jean-Louis Bergel, Les servitudes de lotissement à usage d'habitation, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1973, Bibliothèque de droit privé, 427 p.   

    Jean-Louis Bergel, La Révision judiciaire des rentes viagères entre particuliers: Une expérience économique et sociale dans le droit des contrats, Sirey, 1973, 43 p. 

    Jean-Louis Bergel, Les servitudes de lotissement à usage d'habitation, 1970, 496 p. 

  • Jean-Louis Bergel, Jean-Jacques Eyrolles, Isabelle Cassin, Céline Jeanne, « Urbanisme, construction, fiscalité », - Index, Le Lamy droit immobilier, Wolters Kluwer France, 2014, pp. -   

  • Jean-Louis Bergel, préfacier , L'analyse économique du droit: autour d'Ejan Mackaay, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2009, - p. 

    Jean-Louis Bergel, préfacier , Nouvelles méthodes d'accès et diffusion informatique du droit, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2007, Cahiers de méthodologie juridique, - p. 

    Jean-Louis Bergel, préfacier , La méthodologie de l'étude des sources du droit: actes du VIe Congrès de l'Association internationale de méthodologie juridique (AIMJ), Pise, 23-25 septembre [1999], Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2001, 417 p. 

  • Jean-Louis Bergel, « Mode de réparation d'un dommage au fonds d'autrui et protection de son droit de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2024, n°02, p. 86   

    Jean-Louis Bergel, « Ouvertures pratiquées irrégulièrement ou non et usucapion de servitudes de vue », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2024, n°02, p. 87   

    Jean-Louis Bergel, « Prescription de l'action du bailleur en responsabilité civile de l'emphytéote du fait d'un empiétement sur une parcelle non louée », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2023, n°04, p. 237   

    Jean-Louis Bergel, « Propriété d'un mur de soutènement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2023, n°02, p. 93   

    Jean-Louis Bergel, « Acquisition par prescription de constructions en dépit du non-respect de règles d'urbanisme : revirement de jurisprudence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°12, p. 655   

    Jean-Louis Bergel, « Travaux de conservation et travaux d'amélioration d'un bien indivis », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°12, p. 657   

    Jean-Louis Bergel, « Violation du cahier des charges d'un lotissement et contrôle de proportionnalité de la demande en démolition d'une construction : important revirement de jurisprudence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°11, p. 591   

    Jean-Louis Bergel, « Acquisition par prescription trentenaire d'une servitude de vue en dépit de l'irrégularité des ouvertures pratiquées », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°0708, p. 388   

    Jean-Louis Bergel, Laetitia Tranchant, « Prescription trentenaire de l'action en démolition d'une construction en violation du cahier des charges d'un lotissement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°0708, p. 390   

    Jean-Louis Bergel, « Approbation et signature d'un procès-verbal de bornage et acquiescement à une servitude », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°06, p. 335   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude d'écoulement des eaux usées par destination du père de famille, en l'absence de titre », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2022, n°06, p. 336   

    Jean-Louis Bergel, « Acquisition et opposabilité de la mitoyenneté d'un mur », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°12, p. 655   

    Jean-Louis Bergel, « Travaux de rénovation d'un bâtiment en ruine et construction sur le terrain d'autrui : non-application de l'article 555 du code civil », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°12, p. 658   

    Jean-Louis Bergel, « Le droit de surplomb instauré par la loi climat du 22 août 2021 », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°11, p. 599   

    Jean-Louis Bergel, « Construction sur le terrain d'autrui, notion de constructeur de bonne foi : fin d'une incertitude prétorienne », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°09, p. 480   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude d'écoulement des eaux usées : caractère discontinu », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°09, p. 482   

    Jean-Louis Bergel, « Exigences d'un titre recognitif de servitude », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°09, p. 483   

    Jean-Louis Bergel, « La demande de reconnaissance d'une servitude de passage du fait de l'homme et celle d'une servitude légale n'ont pas le même objet », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°0708, p. 419   

    Jean-Louis Bergel, « Imprescriptibilité de l'action en expulsion d'un occupant sans droit ni titre », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°06, p. 348   

    Jean-Louis Bergel, « Sanction de l'empiètement de constructions sur le fonds d'autrui », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°06, p. 350   

    Jean-Louis Bergel, « Absence de subordination de l'exercice du droit de passage pour cause d'enclave au paiement préalable de l'indemnité de désenclavement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°06, p. 351   

    Jean-Louis Bergel, « L'extinction d'un droit réel de jouissance spéciale ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°05, p. 281   

    Jean-Louis Bergel, « Prescription acquisitive versus titre de propriété régulièrement publié », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°03, p. 149   

    Jean-Louis Bergel, « Charge de la preuve de l'état d'enclave », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°03, p. 150   

    Jean-Louis Bergel, « Cession de terrain issue d'une stipulation pour autrui et action en revendication de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°02, p. 84   

    Jean-Louis Bergel, « Un droit de jouissance privatif sur des parties communes d'un immeuble en copropriété est un droit réel et perpétuel qui peut s'acquérir par prescription », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2021, n°01, p. 30   

    Jean-Louis Bergel, « Seules les actions en référé assurent, depuis le 18 février 2015, l'exercice de la protection possessoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°12, p. 672   

    Jean-Louis Bergel, « Opposabilité d'une servitude à l'acquéreur de l'immeuble grevé qui en connaissait l'existence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°12, p. 673   

    Jean-Louis Bergel, « Prescription acquisitive : jonction des possessions », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°11, p. 587   

    Jean-Louis Bergel, « Prescription acquisitive abrégée, juste titre et sanction d'un empiétement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°11, p. 589   

    Jean-Louis Bergel, « Occupation d'un bien indivis par un des indivisaires en qualité de locataire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°09, p. 457   

    Jean-Louis Bergel, « Démolition : proportionnalité ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°0708, p. 377   

    Jean-Louis Bergel, « Démolition d'une construction sur l'assiette d'une servitude de passage et droit au respect du domicile des auteurs de cette construction », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°03, p. 142   

    Jean-Louis Bergel, « La présomption de propriété du dessous au profit du propriétaire du sol ne peut être combattue que par la preuve contraire résultant d'un titre ou de la prescription acquisitive », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°02, p. 75   

    Jean-Louis Bergel, « L'action en revendication de la propriété indivise et en contestation d'actes conclus sans le consentement des indivisaires constitue une mesure conservatoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°02, p. 76   

    Jean-Louis Bergel, « Une renonciation à la servitude légale de passage pour cause d'enclave est inopposable à l'acquéreur du fonds enclavé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°02, p. 78   

    Jean-Louis Bergel, « Contractualisation des dispositions d'un règlement de lotissement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°02, p. 79   

    Jean-Louis Bergel, « Caducité des règles d'urbanisme d'un lotissement, mais modification du cahier des charges », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°11, p. 562   

    Jean-Louis Bergel, « La distinction des servitudes et des droits réels de jouissance spéciale et leurs limites respectives », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°10, p. 510   

    Jean-Louis Bergel, « La modification du cahier des charges d'un lotissement n'est pas subordonnée à l'unanimité des colotis et peut être décidée à la majorité qualifiée prévue par lui », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°10, p. 513   

    Jean-Louis Bergel, « Propriété et domanialité publique ou privée d'une prétendue voie communale », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°09, p. 446   

    Jean-Louis Bergel, « Spécificité et autonomie de l'action de la commune en démolition d'une construction illicite », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°09, p. 448   

    Jean-Louis Bergel, « L'action des tiers en démolition pour violation des règles d'urbanisme contre le propriétaire d'une construction suppose que celle-ci soit située dans l'un des périmètres protégés par l'article L. 480-13 du code de l'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°06, p. 331   

    Jean-Louis Bergel, « Conditions de la contractualisation des règles d'urbanisme d'un lotissement : en demandant le maintien du règlement du lotissement, les colotis n'ont pas manifesté leur volonté de contractualiser les règles », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°06, p. 332   

    Jean-Louis Bergel, « L'action en bornage ne peut être exercée lorsque les fonds sont séparés par une limite naturelle et infranchissable, comme une falaise », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°02, p. 90   

    Jean-Louis Bergel, « L'usage commun des chemins d'exploitation n'est pas régi par les règles de l'indivision et chaque propriétaire riverain dispose du droit d'en interdire l'accès aux non-riverains », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°02, p. 91   

    Jean-Louis Bergel, « Constitutionnalité de l'article L. 442-10 du code de l'urbanisme régissant la modification de cahiers des charges de lotissements, sous réserve de ne pas aggraver les contraintes pesant sur les lotis, sans que cette aggravation soit commandée par le respect des documents d'urbanisme en vigueur », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°02, p. 92   

    Jean-Louis Bergel, « L'appropriation par la commune des biens d'une succession ouverte depuis plus de trente ans ne porte pas une atteinte disproportionnée au droit de propriété au regard de l'utilité publique qu'elle représente », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°11, p. 547   

    Jean-Louis Bergel, « La modification du cahier des charges d'un lotissement, adoptée conformément à ses stipulations, n'a pas à être approuvée par l'administration », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°11, p. 548   

    Jean-Louis Bergel, « La démolition d'un bien construit sur le terrain d'autrui et l'expulsion de ses occupants ne saurait être disproportionnée eu égard à la gravité de l'atteinte portée au droit de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°09, p. 446   

    Jean-Louis Bergel, « Un droit réel attaché à un lot de copropriété conférant le bénéfice d'une jouissance spéciale d'un autre lot est perpétuel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°09, p. 448   

    Jean-Louis Bergel, « Le juge doit déterminer si un document de lotissement intitulé règlement vaut ou non cahier des charges à valeur contractuelle », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°09, p. 450   

    Jean-Louis Bergel, « Une servitude ne peut pas se constituer sur un fonds indivis au profit d'un fonds appartenant privativement à l'un des propriétaires indivis », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°09, p. 451   

    Jean-Louis Bergel, « Seule l'assiette d'une construction empiétant sur le fonds voisin peut faire l'objet d'une prescription trentenaire, une servitude de vue ne pouvant conférer le droit d'empiéter sur la propriété d'autrui », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°03, p. 160   

    Jean-Louis Bergel, « Les distances prescrites par l'article 678 du code civil ne s'appliquent qu'entre propriétés contiguës et non entre des fonds séparés par une bande de terrain à usage commun : une jurisprudence contestable ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°03, p. 162   

    Jean-Louis Bergel, « Une parcelle est enclavée lorsque l'accès à sa partie constructible implique un passage sur sa partie classée en espace boisé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2018, n°03, p. 163   

    Jean-Louis Bergel, « La construction d'ouvrages autoportants sans appui sur un mur mitoyen n'en constitue pas un exhaussement, mais un empiétement en surplomb sur la propriété contiguë », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°11, p. 526   

    Jean-Louis Bergel, « Aucun texte n'exige que l'acte constitutif d'une servitude soit dressé en la forme authentique ou publié », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°11, p. 528   

    Jean-Louis Bergel, « Le syndicat des copropriétaires peut agir à l'encontre d'un copropriétaire sur le fondement d'un trouble anormal de voisinage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°0708, p. 343   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude d'écoulement des eaux ou trouble anormal de voisinage ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°0708, p. 345   

    Jean-Louis Bergel, « Des servitudes apparentes, même discontinues, peuvent se constituer par destination du père de famille entre les parcelles issues de la division d'un fonds si l'acte dont procède cette division ne comporte pas de stipulation contraire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°06, p. 288   

    Jean-Louis Bergel, « Le juge doit se conformer aux termes clairs du titre constitutif d'une servitude », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°06, p. 289   

    Jean-Louis Bergel, « Chemins d'exploitation : danger ! », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°06, p. 290   

    Jean-Louis Bergel, « La sanction de l'empiétement de constructions sur le terrain d'autrui », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°03, p. 124   

    Jean-Louis Bergel, « Actions de l'acquéreur d'un terrain à bâtir en cas d'annulation ou de retrait du permis de construire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°03, p. 141   

    Jean-Louis Bergel, « Action d'une commune en cas d'empiétement sur un terrain ayant fait l'objet d'une cession gratuite illégale », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°03, p. 143   

    Jean-Louis Bergel, « Le droit réel de jouissance spéciale est distinct du droit d'usage et d'habitation et aucune disposition légale ne limite sa durée à trente ans », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°11, p. 598   

    Jean-Louis Bergel, « Des documents d'arpentage et de piquetage peuvent faire office de bornage requis pour la vente de lots de lotissement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°10, p. 539   

    Jean-Louis Bergel, « Le juge peut ordonner le partage d'un droit d'usage et d'habitation indivis entre son titulaire et le propriétaire du bien », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°10, p. 541   

    Jean-Louis Bergel, « En cas de communauté d'usage de l'assiette d'une servitude, la charge de l'entretien et des travaux nécessaires à son usage et à sa conservation doit être répartie entre les propriétaires des fonds servant et dominant selon leur utilisation respective », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°10, p. 542   

    Jean-Louis Bergel, « Les clauses du cahier des charges régissant les constructions ont un caractère contractuel et échappent à la caducité des règles d'urbanisme des lotissements », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°04, p. 223   

    Jean-Louis Bergel, « Feues les actions, vive la protection possessoire ! », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°06, p. 265   

    Jean-Louis Bergel, « Le droit réel de jouissance spéciale ne peut pas être perpétuel », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°04, p. 175   

    Jean-Louis Bergel, « Les actions de l'acquéreur en cas d'inconstructibilité du terrain à bâtir », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2015, n°02, p. 52   

    Jean-Louis Bergel, « Un droit réel de jouissance spéciale n'est pas limité à trente ans et ne s'éteint qu'au terme de la durée pour laquelle il a été consenti », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°12, p. 634   

    Jean-Louis Bergel, « Lorsque cela est possible, c'est seulement la démolition de la partie d'un ouvrage empiétant sur le fonds d'autrui qui doit être ordonnée », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°11, p. 557   

    Jean-Louis Bergel, « Le commandement de payer visant la clause résolutoire d'un bail et l'action en paiement d'une indemnité d'occupation sont des actes qu'un indivisaire peut faire seul », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°11, p. 558   

    Jean-Louis Bergel, « L'admission d'une servitude par destination du père de famille suppose établis des signes apparents de cette servitude, lors de la division du fonds initial », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°11, p. 559   

    Jean-Louis Bergel, « Évolution ou éviction des règles des lotissements ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°10, p. 496   

    Jean-Louis Bergel, « Le juge judiciaire peut ordonner la suppression d'ouvrages irrégulièrement implantés par une personne publique sur une propriété privée, s'ils ont perdu leur caractère d'ouvrages publics », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°10, p. 519   

    Jean-Louis Bergel, « Les biens en indivision forcée et perpétuelle échappent au droit commun de l'indivision et au principe au partage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°0708, p. 401   

    Jean-Louis Bergel, « La faute résultant de la violation d'une règle d'urbanisme s'établit par tous moyens, nonobstant la délivrance d'un certificat de conformité », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°02, p. 101   

    Jean-Louis Bergel, « L'article L. 442-11 du code de l'urbanisme permet au maire de modifier le cahier des charges d'un lotissement devenu caduc pour le mettre en concordance avec le document d'urbanisme en vigueur », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°02, p. 103   

    Jean-Louis Bergel, « Un propriétaire peut consentir un droit réel de jouissance spéciale de son bien pour plus de trente ans », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°02, p. 80   

    Jean-Louis Bergel, « Les règles de paiement de l'entrepreneur dans les marchés privés de travaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2013, n°01, p. 8   

    Jean-Louis Bergel, « Le réseau de distribution électrique ne peut constituer le fonds dominant d'une servitude », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°10, p. 497   

    Jean-Louis Bergel, « L'article 673 du code civil n'est pas d'ordre public », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°10, p. 498   

    Jean-Louis Bergel, « Les travaux de démolition et de reconstruction d'une superficie supérieure d'un immeuble grevé d'usufruit constituent des améliorations et non des grosses réparations », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°10, p. 499   

    Jean-Louis Bergel, « A la recherche de concepts émergents en droit », Recueil Dalloz, 2012, n°24, p. 1567   

    Jean-Louis Bergel, « En cas d'expropriation d'un terrain, le preneur a droit à indemnité pour les constructions qu'il y a édifiées dont il est resté propriétaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°05, p. 271   

    Jean-Louis Bergel, « À défaut d'autre possibilité, un propriétaire ne peut sans abus de droit refuser à son voisin de passer sur son fonds pour réaliser des travaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°05, p. 272   

    Jean-Louis Bergel, « La réglementation des jours pratiqués dans un mur non mitoyen en limite de propriété ne prive pas son propriétaire de son droit de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°02, p. 88   

    Jean-Louis Bergel, « Un constructeur sur le terrain d'autrui ne peut avoir à payer une indemnité de moins-value au propriétaire du fonds », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2012, n°02, p. 89   

    Jean-Louis Bergel, « La prescription acquisitive n'a ni pour objet ni pour effet de priver une personne de son droit de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°10, p. 500   

    Jean-Louis Bergel, « La jouissance privative d'un immeuble indivis, même en l'absence d'occupation effective des lieux, résulte de l'impossibilité de droit ou de fait pour les coïndivisaires d'en user », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°10, p. 502   

    Jean-Louis Bergel, « L'impact de la loi Grenelle 2 sur la vie de l'immeuble (vente, bail et copropriété) », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2011, n°01, p. 50   

    Jean-Louis Bergel, « Les baux d'habitation consentis par un emphytéote peuvent se poursuivre au-delà du terme du bail emphytéotique », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°11, p. 536   

    Jean-Louis Bergel, « Du numerus clausus des droits réels ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°09, p. 409   

    Jean-Louis Bergel, « Le partage en volumes d'une montée d'escaliers commune doit être ordonné par le juge lorsqu'elle est demandée par l'un des coïndivisaires », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°09, p. 447   

    Jean-Louis Bergel, « La construction d'un canal sur une propriété, ne se rattachant pas au pouvoir de l'administration de construire un bassin, constitue une voie de fait, et non une emprise irrégulière », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°0708, p. 374   

    Jean-Louis Bergel, « Le droit de jouissance exclusive de parties communes de copropriété confère à son titulaire un droit réel et perpétuel pour lequel il n'est tenu que de frais d'entretien et de réparation », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°06, p. 315   

    Jean-Louis Bergel, « Le propriétaire d'un fonds sur lequel la construction d'un voisin empiète, même seulement en tréfonds par des tirants dont le retrait est irréalisable, est fondé à en obtenir la démolition », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2010, n°04, p. 204   

    Jean-Louis Bergel, « Bibliographie », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°11, p. 588   

    Jean-Louis Bergel, « Les clauses du cahier des charges d'un lotissement prévalent sur les stipulations contraires des actes individuels de vente », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°11, p. 589   

    Jean-Louis Bergel, « Une mesure, pour présenter un caractère conservatoire, doit être nécessaire pour soustraire un bien indivis à un péril imminent menaçant la conservation matérielle ou juridique de ce bien », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°05, p. 297   

    Jean-Louis Bergel, « Un mur de soutènement situé en limite d'un fonds est présumé appartenir au propriétaire dont il soutient les terres », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°04, p. 236   

    Jean-Louis Bergel, « Les ouvrages devenus nécessaires à l'exercice et à la conservation d'une servitude incombent au propriétaire du fonds servant quand ils sont dus à son fait », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°04, p. 237   

    Jean-Louis Bergel, « Proposition de réforme du livre II du code civil relatif aux biens », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2009, n°03, p. 137   

    Jean-Louis Bergel, « Les charges dans les associations syndicales libres de propriétaires », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2008, n°0708, p. 549   

    Jean-Louis Bergel, « G. Cornu, Droit civil - Les biens, Montchrestien, Coll. Domat droit privé, 13e éd. 2007 », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°0607, p. 329   

    Jean-Louis Bergel, « Une servitude de surplomb de la corniche d'un bâtiment sur le fonds voisin peut s'acquérir par prescription », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2008, n°04, p. 202   

    Jean-Louis Bergel, « L'Essentiel, droit de l'immobilier et urbanisme », 2008   

    Jean-Louis Bergel, « L'affectation d'un chemin rural à l'usage du public est présumée, notamment par son utilisation comme voie de passage ou par des actes réitérés de surveillance ou de voirie de l'autorité municipale, mais l'un de ces éléments indicatifs figurant dans l'article L. 161-2 du code rural suffit à retenir la présomption d'affectation à usage du public », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2007, n°05, p. 411   

    Jean-Louis Bergel, « Le juge du pétitoire peut fixer l'assiette d'une servitude de passage en retenant par motifs propres et adoptés un état d'enclave et l'existence d'une servitude légale constatés par un jugement irrévocable ayant statué au possessoire, sans méconnaître le principe du non-cumul du possessoire et du pétitoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2007, n°05, p. 412   

    Jean-Louis Bergel, « L'exigence d'un juste titre pour bénéficier de la prescription acquisitive abrégée de dix à vingt ans implique que celui-ci concerne dans sa totalité le bien que le possesseur entend prescrire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2007, n°02, p. 147   

    Jean-Louis Bergel, « La loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités prévoit la création d'un groupement d'intérêt public pour la reconstitution des titres de propriété en Corse », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°05, p. 370   

    Jean-Louis Bergel, « La loi n° 2006-728 du 23 juin 2006 portant réforme des successions et des libéralités comporte des aménagements sensibles du régime légal de l'indivision à partir du 1er janvier 2007, tout en en réaffirmant les principes essentiels », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°05, p. 371   

    Jean-Louis Bergel, « La cession à un tiers des droits d'un indivisaire sur des parcelles indivises qui, servant de desserte aux propriétés privatives des coïndivisaires, constituent pour celles-ci un accessoire indispensable et se trouvent ainsi en indivision forcée et perpétuelle n'est pas soumise aux droits de préemption et de substitution que prévoient les articles 815-14 à 815-16 du code civil », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°04, p. 298   

    Jean-Louis Bergel, « Le respect des distances minimales de vue sur la propriété d'autrui ne s'impose pas pour des fonds séparés du fonds voisin par une voie publique, même si cela permet de voir chez le voisin. Mais l'absence d'infraction aux dispositions légales n'exclut pas l'existence éventuelle de troubles anormaux de voisinage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°03, p. 205   

    Jean-Louis Bergel, « Au cas où le propriétaire du fonds sur lequel des constructions ont été réalisées par un tiers les conserve, l'indemnité dont il est redevable envers le tiers-constructeur doit être évaluée à la date à laquelle le juge statue », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°03, p. 208   

    Jean-Louis Bergel, « Le seul fait qu'un règlement contractualisé de lotissement ait été publié à la conservation des hypothèques ne suffit pas pour qu'un tiers puisse, en l'absence d'un préjudice personnel, demander le respect de ses dispositions par les colotis », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°03, p. 209   

    Jean-Louis Bergel, « Les servitudes du fait de l'homme ne sont opposables aux acquéreurs d'un fonds que si elles sont mentionnées dans leur titre de propriété ou si elles font l'objet d'une publication », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°02, p. 128   

    Jean-Louis Bergel, « La modernisation d'une servitude ancienne en fonction des conditions actuelles de vie ne peut conduire à établir une servitude différente de celle que les parties ont voulu constituer à l'origine », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°02, p. 129   

    Jean-Louis Bergel, « Une convention n'ayant pour objet que de permettre un passage pour cause d'enclave et de fixer les modalités de l'assiette de ce passage ne modifie pas le fondement légal de la servitude, si bien que la disparition de l'enclave entraîne l'extinction de la servitude par application de l'article 685-1 du code civil. Le propriétaire du fonds peut alors exiger la suppression des ouvrages installés en vertu de cette servitude », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2006, n°02, p. 131   

    Jean-Louis Bergel, « L'action en bornage n'a pour objet que la délimitation de propriétés contiguës et ne se confond pas avec l'action en revendication qui tend à établir la propriété du bien. Mais le juge du bornage peut statuer sur les questions de nature immobilière pétitoire soulevées par le défendeur et dont dépend la fixation de l'étendue des propriétés », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2005, n°05, p. 333   

    Jean-Louis Bergel, « Deux propriétaires ne peuvent déroger par une stipulation particulière à un règlement intérieur instituant une servitude commune à un groupe d'immeubles sans l'accord de tous les propriétaires », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2005, n°04, p. 281   

    Jean-Louis Bergel, « Si le propriétaire de deux héritages entre lesquels il existe un signe apparent de servitude dispose de l'un des héritages sans que le contrat contienne aucune convention relative à la servitude, elle continue d'exister activement ou passivement en faveur du fonds aliéné ou sur le fonds aliéné », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2005, n°03, p. 209   

    Jean-Louis Bergel, « Une association de la loi de 1901 n'est recevable à agir du fait de violations du cahier des charges d'un lotissement que si ces violations lui causent un préjudice collectif, direct et personnel, distinct des dommages propres à chacun de ses associés », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2005, n°03, p. 210   

    Jean-Louis Bergel, « L'assiette d'un chemin rural peut s'acquérir par prescription dès lors que la commune ne démontre ni que le passage litigieux est affecté à un usage public en dehors de la desserte des parcelles riveraines, ni qu'elle entretient effectivement le chemin concerné », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2005, n°03, p. 211   

    Jean-Louis Bergel, « Les actions possessoires relèvent désormais de la compétence exclusive du tribunal de grande instance », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2005, n°03, p. 214   

    Jean-Louis Bergel, « Bilan et perspectives des Livres I et II du code de la construction et de l'habitation », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2004, n°06, p. 501   

    Jean-Louis Bergel, « Une servitude peut être établie entre les parties privatives de deux ou plusieurs lots de copropriété appartenant à des copropriétaires différents », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2004, n°05, p. 440   

    Jean-Louis Bergel, « Constitue un chemin d'exploitation et non un chemin rural, un chemin créé pour désenclaver des parcelles lors d'un remembrement et qui n'a pas été intégré au réseau des chemins ruraux, bien qu'il relie deux chemins ruraux différents qui se rejoignent naturellement par ailleurs et pour lesquels il n'est pas le seul moyen d'accès », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2004, n°04, p. 371   

    Jean-Louis Bergel, « Le droit de propriété est limité par le principe selon lequel nul ne doit causer à autrui aucun trouble anormal de voisinage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2004, n°03, p. 276   

    Jean-Louis Bergel, « En cas d'abandon par une association syndicale d'un immeuble lui appartenant, la propriété de ce bien sans maître est dévolue de plein droit à l'Etat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2004, n°03, p. 282   

    Jean-Louis Bergel, « L'action en bornage entre dans la catégorie des actes d'administration et de disposition, si bien qu'un propriétaire indivis ne peut l'exercer seul », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2003, n°06, p. 569   

    Jean-Louis Bergel, « Les règles d'urbanisme contenues dans les documents approuvés d'un lotissement ne cessent de s'appliquer au bout de dix ans que s'il a été procédé aux formalités d'affichage prévues par l'article R. 315-44-1 du code de l'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2003, n°06, p. 572   

    Jean-Louis Bergel, « Droits fonciers - Dans un bail à construction, le bailleur a la faculté d'imposer des restrictions à l'activité du preneur », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2003, n°02, p. 167   

    Jean-Louis Bergel, « Les servitudes imposées par l'autorisé administrative lors de la division d'un fonds ne s'éteignent pas par leur non-usage pendant trente ans », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2003, n°02, p. 171   

    Jean-Louis Bergel, « Droit de propriété et servitudes d'utilité publique », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2002, n°05, p. 383   

    Jean-Louis Bergel, « L'action en démolition d'une construction empiétant sur la propriété d'autrui n'est pas soumise à la prescription trentenaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2002, n°05, p. 386   

    Jean-Louis Bergel, « La question préjudicielle prévue par l'article L. 480-13 du code de l'urbanisme en matière de sanctions civiles des règles d'urbanisme, lorsqu'une construction a été édifiée conformément à un permis de construire, est inapplicable en cas de violation de dispositions contractuelles, de servitudes de droit civil ou de troubles anormaux de voisinage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2002, n°05, p. 387   

    Jean-Louis Bergel, « Une servitude ne peut conférer le droit d'empiéter sur la propriété d'autrui », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2002, n°02, p. 141   

    Jean-Louis Bergel, « Pour admettre l'usucapion abrégée d'un bien par un possesseur qui l'a acquis de bonne foi et par juste titre, les juges du fond doivent relever, au besoin d'office, que le vendeur du bien n'en était pas le véritable propriétaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2002, n°02, p. 143   

    Jean-Louis Bergel, « L'autorisation donnée à son voisin par un seul des colotis de bâtir sans respecter les dispositions du cahier des charges n'a pas d'effet à l'égard de ses acquéreurs si elle n'a pas été mentionnée dans l'acte de vente », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2002, n°02, p. 144   

    Jean-Louis Bergel, « La réforme des lotissements », 2002, pp. 21-33    

    Bergel Jean-Louis. La réforme des lotissements. In: Droit et Ville, tome 54, 2002. Colloque : La loi SRU et le droit de l’urbanisme (Toulouse, 25-26 octobre 2001). Deuxième partie : Les actes et les opérations d'urbanisme. pp. 21-33.

    Jean-Louis Bergel, « Indivisibilité des servitudes et effet extinctif de la prescription : l'application du principe d'indivisibilité au profit du fonds dominant suppose que la servitude préexiste à la division de l'héritage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2001, n°04, p. 361   

    Jean-Louis Bergel, « La violation des règles, même imprécises, de l'article R. III-21 du code de l'urbanisme peut être invoquée au soutien d'une action en démolition fondée sur l'article 1382 du code civil », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2001, n°04, p. 363   

    Jean-Louis Bergel, « Conditions de la contractualisation des règles d'urbanisme dans les lotissements », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2001, n°02, p. 147   

    Jean-Louis Bergel, « Constructions à destination résidentielle et immeubles d'hébergement collectif », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2001, n°02, p. 147   

    Jean-Louis Bergel, « Publicité foncière et opposabilité des servitudes de lotissement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2001, n°02, p. 150   

    Jean-Louis Bergel, « Caducité des règles d'urbanisme des lotissements anciens et information des colotis », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2001, n°02, p. 150   

    Jean-Louis Bergel, « Sanction civile des servitudes d'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2000, n°04, p. 528   

    Jean-Louis Bergel, « L'action en bornage des parties privatives d'un lot est irrecevable », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2000, n°03, p. 315   

    Jean-Louis Bergel, « Une servitude ne peut être constituée par un droit exclusif interdisant au propriétaire du fonds servant toute jouissance de sa propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2000, n°03, p. 316   

    Jean-Louis Bergel, « Un velux n'est pas une vue sur le fonds voisin », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2000, n°02, p. 146   

    Jean-Louis Bergel, « Portée des servitudes de cour commune », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2000, n°02, p. 147   

    Jean-Louis Bergel, « Nul ne doit causer à autrui un trouble anormal du voisinage. Le caractère anormal du trouble s'apprécie in concreto », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2000, n°01, p. 17   

    Jean-Louis Bergel, « On doit être propriétaire des fonds sur lesquels on offre de transporter l'exercice d'une servitude de passage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2000, n°01, p. 19   

    Jean-Louis Bergel, « Le bail à construction entraîne une dissociation de la propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1999, n°04, p. 621   

    Jean-Louis Bergel, « Irrecevabilité de l'action pétitoire intentée avant exécution de la décision possessoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1999, n°04, p. 622   

    Jean-Louis Bergel, « Nature et portée des droits réels d'usage des eaux », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1999, n°03, p. 366   

    Jean-Louis Bergel, « Cas dans lequel l'action possessoire est exclue », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1999, n°03, p. 367   

    Jean-Louis Bergel, « Protection du droit de propriété et droit d'interdire la diffusion de l'image d'un bien », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1999, n°02, p. 187   

    Jean-Louis Bergel, « En matière de servitudes conventionnelles, faut-il faire prévaloir le droit des contrats ou celui des biens immobiliers ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1999, n°02, p. 190   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude de passage et droit de faire passer des canalisations », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1999, n°02, p. 191   

    Jean-Louis Bergel, « Le propriétaire du sol est également propriétaire du dessus et du dessous », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°04, p. 605   

    Jean-Louis Bergel, « Conditions d'exercice de l'action en bornage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°04, p. 605   

    Jean-Louis Bergel, « Le bail comportant une clause limitant l'usage auquel le bénéficiaire peut affecter les lieux loués ne peut être qualifié de bail emphytéotique », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°04, p. 607   

    Jean-Louis Bergel, « Les particuliers peuvent invoquer devant les juridictions de l'ordre judiciaire la violation des servitudes d'urbanisme », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°04, p. 608   

    Jean-Louis Bergel, « Exigence de la jurisprudence quant à la preuve des servitudes du fait de l'homme et notamment des servitudes de passage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°02, p. 189   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude de tour d'échelle et abus de droit du voisin refusant de céder ce droit de passage temporaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°02, p. 190   

    Jean-Louis Bergel, « Effets juridiques et résiliation du bail à construction », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°02, p. 191   

    Jean-Louis Bergel, « Condition d'acquisition de la propriété par usucapion », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°02, p. 192   

    Jean-Louis Bergel, « Divisibilité du tréfonds et du droit de superficie », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°01, p. 65   

    Jean-Louis Bergel, « Limitation du droit de propriété et distance des plantations », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°01, p. 67   

    Jean-Louis Bergel, « La servitude de cour commune ne saurait s'éteindre par prescription », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°01, p. 67   

    Jean-Louis Bergel, « Qualification d'un chemin en chemin d'exploitation : condition et bénéfice », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°01, p. 68   

    Jean-Louis Bergel, « Le droit au logement ne saurait légitimer les voies de fait », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1998, n°01, p. 70   

    Jean-Louis Bergel, « Droit de propriété et troubles du voisinage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°03, p. 399   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude et prescription extinctive », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°03, p. 400   

    Jean-Louis Bergel, « Obligations de l'usagers : paiement des charges et contributions », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°03, p. 401   

    Jean-Louis Bergel, « Droit d'interdire la diffusion de l'image d'une maison », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°02, p. 203   

    Jean-Louis Bergel, « Définition des mesures conservatoires que tout indivisaire peut prendre seul », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°02, p. 204   

    Jean-Louis Bergel, « Droit au partage reconnu aux indivisaires dans le droit de l'indivision », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°02, p. 205   

    Jean-Louis Bergel, « Une servitude légale peut-elle être établie par prescription acquisitive? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°02, p. 206   

    Jean-Louis Bergel, « Application de l'article 555 du code civil relatif à la construction sur le terrain d'autrui », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1997, n°02, p. 207   

    Jean-Louis Bergel, « Non assimilation des plus-values imputables à l'activité professionnelle d'un indivisaire à l'amélioration des biens indivis », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°04, p. 535   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude du fait de l'homme : notion », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°04, p. 536   

    Jean-Louis Bergel, « Contrôle par la Cour de cassation de la notion de trouble manifestement illicite fondant la compétence du juge des référés », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°04, p. 536   

    Jean-Louis Bergel, « Conditions auxquelles des coindivisaires peuvent exercer les droits et pouvoirs relatifs aux biens indivis », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°03, p. 335   

    Jean-Louis Bergel, « Gestion de l'indivision par un indivisaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°03, p. 336   

    Jean-Louis Bergel, « Preuve du droit de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°03, p. 337   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes par destination du père de famille », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°03, p. 338   

    Jean-Louis Bergel, « Condition de recevabilité de l'action visant à faire cesser des troubles de voisinages », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°02, p. 175   

    Jean-Louis Bergel, « Droit de propriété et troubles du voisinage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°02, p. 175   

    Jean-Louis Bergel, « Conclusion d'un bail rural par un usufruitier sans le concours du nu-propriétaire : domaine et étendue de l'autorisation judiciaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°02, p. 177   

    Jean-Louis Bergel, « Acquisition et protection de la propriété et des droits réels : action possessoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1996, n°02, p. 179   

    Jean-Louis Bergel, « La promesse de vente d'un immeuble indivis faite par un seul des indivisaires est valable pour la portion indivise qui lui appartient », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°04, p. 715   

    Jean-Louis Bergel, « La démolition est la sanction du droit réel transgressé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°04, p. 716   

    Jean-Louis Bergel, « Voie de fait commise par une commune ayant dépossédé par la force le propriétaire d'un terrain sans observer les formalités propres à entraîner un transfert de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°02, p. 283   

    Jean-Louis Bergel, « Condition de la prescription acquisitive », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°02, p. 284   

    Jean-Louis Bergel, « Preuve de la mitoyenneté », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°01, p. 79   

    Jean-Louis Bergel, « Le régime juridique des drageons doit être assimilé à celui des racines », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°01, p. 80   

    Jean-Louis Bergel, « Droits réels sur le domaine public », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°01, p. 81   

    Jean-Louis Bergel, « Etanchéité entre le possessoire et le pétitoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1995, n°01, p. 83   

    Jean-Louis Bergel, « Existence d'une servitude entre des lots de copropriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°03, p. 407   

    Jean-Louis Bergel, « L'indemnité que doit le bénéficiaire d'une servitude est indépendante du profit qu'il en retire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°03, p. 408   

    Jean-Louis Bergel, « Le transfert de propriété, non demandé par le propriétaire, ne peut intervenir qu'à la suite d'une procédure régulière d'expropriation », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°03, p. 409   

    Jean-Louis Bergel, « Implantée sur une parcelle indivise, la construction doit être la propriété commune des indivisaires », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°03, p. 410   

    Jean-Louis Bergel, « La prise de possession irrégulière d'un terrain constitue une voie de fait », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°02, p. 217   

    Jean-Louis Bergel, « Conditions d'opposabilité des servitudes », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°02, p. 218   

    Jean-Louis Bergel, « Difficultés quant à l'appréciation des critères distinctifs entre chemin rural et chemin d'exploitation », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°02, p. 220   

    Jean-Louis Bergel, « Etendue du droit de jouissance de l'usufruitié », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1994, n°02, p. 220   

    Jean-Louis Bergel, « La présomption de propriété du dessous au profit du propriétaire du sol n'est susceptible d'être combattue que par la preuve contraire résultant d'un titre ou de la prescription », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°04, p. 483   

    Jean-Louis Bergel, « Pouvoir du seul coïndivisaire de révoquer le gérant de l'indivision conventionnelle et désignation par le juge du fond d'un administrateur pour gérer l'indivision dans son intérêt », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°04, p. 484   

    Jean-Louis Bergel, « La servitude établie par le fait de l'homme est constituée au bénéfice du fonds dominant et est attachée aux biens immeubles énumérés dans l'acte », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°04, p. 485   

    Jean-Louis Bergel, « Cas dans lequel l'usufruitier ne peut agir sans le concours du nu-propriétaire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°03, p. 345   

    Jean-Louis Bergel, « De qui relève la compétence en matière de protection possessoire? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°03, p. 347   

    Jean-Louis Bergel, « Question du statut de l'après-mitoyenneté », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°02, p. 193   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes de débroussaillement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°02, p. 195   

    Jean-Louis Bergel, « Le juge peut autoriser le propriétaire d'un ouvrage a passé, à titre temporaire, sur le fonds voisin », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°02, p. 196   

    Jean-Louis Bergel, « En cas d'empiètement, l'attribution de dommages et intérêts, à titre de sanction, peut être une alternative à la démolition », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°02, p. 197   

    Jean-Louis Bergel, « Urbanisme et droit civil », Actualité juridique Droit administratif, 1993, p. 98   

    Jean-Louis Bergel, « Compétence des juridictions administratives, en l'absence de voie de fait, pour connaître de l'action en réintégration de la possession d'un terrain appartenant au domaine public », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°01, p. 51   

    Jean-Louis Bergel, « Un locataire est sans qualité pour agir en fixation de l'assiette d'une servitude de passage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°01, p. 52   

    Jean-Louis Bergel, « Quelles sont les obligations d'un usufruitier? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°01, p. 52   

    Jean-Louis Bergel, « Condition de la prescription acquisitive », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1993, n°01, p. 53   

    Jean-Louis Bergel, « Indivision. Droits des indivisaires, Actes conservatoires, Action en revendication d'une servitude de passage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°03, p. 301   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes de lotissement. Règles d'urbanisme, Servitudes conventionnelles, Documents approuvés des lotissements », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°03, p. 302   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes. Navigation fluviale. Servitudes d'inondation », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°02, p. 175   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes de lotissement. Modification (c. urb. art. L. 315-3), Effets à l'égard des propriétaires de lots », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°02, p. 175   

    Jean-Louis Bergel, « Droits réels : énumération limitative », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°02, p. 176   

    Jean-Louis Bergel, « Mitoyenneté. Mur mitoyen. Réparation. Travaux rendus nécessaires par le fait d'un propriétaire. Charge », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°01, p. 47   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes du fait de l'homme. Destination du père de famille. Conditions. Aménagement pour convenance personnelle », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°01, p. 48   

    Jean-Louis Bergel, « Droit d'habitation. Etendue. Usage pour l'habitation du bénéficiaire et de sa famille », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1992, n°01, p. 49   

    Jean-Louis Bergel, « Troubles de voisinage », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°04, p. 453   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes du fait de l'homme. Création, Destination du père de famille », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°04, p. 455   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes de lotissement. Modification, Conditions », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°04, p. 455   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes. Navigation maritime, Champ de vue, Amers, Feux et phares, Visibilité. Extinction, Causes, Aggravation », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°03, p. 321   

    Jean-Louis Bergel, « Emphyteose. Définition », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°03, p. 322   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes de lotissement. Règles d'urbanisme, Servitudes conventionnelles, Documents approuvés des lotissements, Nature, Caducité, Sanction des violations des prescriptions des lotissements, Conditions », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°03, p. 323   

    Jean-Louis Bergel, « Indivision. Attribution éliminatoire (art. 815, al. 3, c. civ.) », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°02, p. 186   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude. Notion, Copropriété, Actions possessoires », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°02, p. 187   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes d'utilité publique. Défense contre l'incendie, Zones sensibles aux incendies (plans de), Forêts », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°02, p. 188   

    Jean-Louis Bergel, « Autres droits réels principaux : Droit de superficie », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°02, p. 189   

    Jean-Louis Bergel, « Indivision. Vente, Autorisation judiciaire, Mise en péril de l'intérêt commun », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°01, p. 33   

    Jean-Louis Bergel, « Troubles de voisinage. Conditions de la responsabilité, Sanctions », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°01, p. 34   

    Jean-Louis Bergel, « Acquisition et protection de la propriété et des droits réels », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1991, n°01, p. 36   

    Jean-Louis Bergel, « Usufruit - Droits de l'usufruitier - Vente d'un bien grevé d'usufruit - Vente de la nue propriété - Nullité (non) - Inopposabilité à l'usufruitier », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°04, p. 469   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes - Non-respect - Sanction », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°04, p. 470   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes du fait de l'homme - création - destination du père de famille - servitude apparente - servitude discontinue », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°03, p. 343   

    Jean-Louis Bergel, « Servitude de passage sur le littoral », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°03, p. 345   

    Jean-Louis Bergel, « Actions possessoires - Non-cumul avec le pétitoire », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°03, p. 345   

    Jean-Louis Bergel, « Troubles du voisinage : chronique de jurisprudence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°02, p. 189   

    Jean-Louis Bergel, « Jours et vues sur le fonds voisin - Servitude de vue », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°02, p. 191   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes - Non respect - Sanction - Servitudes de lotissement - Servitudes de droit privé - Servitudes d'urbanisme ou d'utilité publique - Caducité des règles de lotissement », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°02, p. 192   

    Jean-Louis Bergel, « Indivision - Droit de substitution en cas d'adjudication - Conditions - Adjudication portant sur l'ensemble d'un bien immobilier (oui) », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°01, p. 65   

    Jean-Louis Bergel, « Acquisition et protection de la propriété et des droits réels », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°01, p. 67   

    Jean-Louis Bergel, « Servitudes et limitations du droit de propriété », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°01, p. 67   

    Jean-Louis Bergel, « La bonne foi de celui qui construit sur le terrain d'autrui », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 1990, n°01, p. 69   

    Jean-Louis Bergel, Nicolas Chaput, Bertrand Lissarague, Pierre Catala, Paul Le Cannu, « Fichier national de jurisprudence - Compte rendu du deuxième carrefour des ateliers régionaux de jurisprudence », 1987, pp. 275-302    

    Chaput Nicolas, Lissarague Bertrand, Bergel Jean-Louis, Catala Pierre, Le Cannu Paul. Fichier national de jurisprudence - Compte rendu du deuxième carrefour des ateliers régionaux de jurisprudence . In: Revue Judiciaire de l'Ouest, 1987-3. pp. 275-302.

  • Jean-Louis Bergel, « La servitude : une vieille notion neuve ? », le 04 avril 2019  

    Colloque organisé sous la responsabilité scientifique d'Anne-Marie Luciani, Professeur, Université de Corse, et Lucie Lorenzini, enseignante-chercheuse contractuelle, Université de Corse

    Jean-Louis Bergel, « Les délais en matière immobilière », le 18 mai 2018  

    Organisé dans le cadre des Entretiens de Droit Immobilier 2018

    Jean-Louis Bergel, « Responsabilité civile, contrats spéciaux, sûretés : l’impact des réformes à venir sur le droit immobilier et de la construction », le 25 octobre 2017  

    Organisé par le Centre d’Etudes et de Recherches sur la Construction et le Logement

    Jean-Louis Bergel, « Le juge judiciaire face au contrôle de proportionnalité », le 19 mai 2017 

    Jean-Louis Bergel, « Les catégories en Droit », le 20 novembre 2015 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Maxime Ghiglino, La volonté précontractuelle : socle de la formation contractuelle, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille, membres du jury : Jérôme Julien (Rapp.), Mathias Latina (Rapp.), Laetitia Tranchant, François Chénedé et Hugo Barbier    

    La volonté précontractuelle est le socle de la formation contractuelle. Au cours des négociations, les parties formulent leurs exigences et perfectionnent leurs volitions. Les manifestations de volonté à l’origine du contrat sont donc le fruit d’un processus volitif propre à chaque contractant. En dépit des apparences, le droit n’ignore pas le vouloir des parties au stade des négociations. Il s’intéresse aux mécanismes d’élaboration de cette volonté. La perception de la volonté précontractuelle est alors un enjeu essentiel dans la compréhension de l’acte qui en résulte. Il s’intéresse également aux manifestations de volonté. Celles-ci fixent ponctuellement le vouloir de leur auteur. Elles rassurent alors par leur perceptibilité. Toutefois, ces manifestations n’ont pas toujours la clarté attendue. En effet, le doute innerve la période précontractuelle et plus particulièrement les manifestations de volonté qui s’y développent. Confronté à cette difficulté, le droit doit s’adapter. Il entreprend donc de réagir en tentant d’adapter le résultat de ces manifestations. Ainsi, le contrat ne sera en définitive qu’une résurgence partielle des manifestations de volonté à son origine. Il peut par conséquent être appréhendé comme l’expression imparfaite des volontés précontractuelles à sa source. En somme, la frontière entre le précontractuel et le contractuel est ténue. L’analyse de la volonté précontractuelle et de ses manifestations va révéler les liens existant entre ces deux notions

    Adrienne Callejas, Le visa en cassation civile, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille en co-direction avec Jean-Yves Chérot, membres du jury : Nicolas Molfessis (Rapp.), Patrick Morvan (Rapp.), Frédéric Rouvière et Jean-Pierre Gridel    

    Le visa est traditionnellement présenté comme le fondement logique de l’arrêt de cassation, en ce qu’il désigne la règle de droit qui a été violée par la juridiction du fond. Cependant, aussi importante que soit la logique dans le raisonnement juridique, certaines étapes de celui-ci sont irréductibles à une simple déduction. La présentation du visa comme fondement de l’arrêt a alors l’inconvénient de travestir la réalité. Elle passe en effet sous silence les opérations que sont l’interprétation et la qualification, pourtant centrales dans le raisonnement juridique, et laisse de côté certains arrêts qui ne peuvent pas être expliqués sous ce prisme. Il apparaît alors plus juste de voir dans le visa un élément de justification de la cassation. Cette justification opère de multiples façons selon la nature du lien unissant le visa et la solution, mais aussi selon la fonction du visa dans la justification. En effet, lorsque les visas sont multiples, tous n’ont pas le même rôle. La fonction justificative du visa étant établie dans toute sa complexité, reste à savoir si le visa atteint vraiment son objectif, à savoir convaincre ses destinataires. Il apparaît que les commentateurs se saisissent largement du visa pour tenter de déceler la règle appliquée et les raisons ayant mené à son choix, déterminer la portée de l’arrêt, voire pour déterminer quelles sont les sources du droit. Cependant, le message véhiculé par le visa n’est pas toujours bien reçu. La cour de cassation, confrontée à de tels problèmes, a traditionnellement tendance à multiplier les moyens de communication sur l’arrêt plutôt que de modifier sa pratique du visa, mais cette attitude évolue actuellement

    Maria Nikonova, L'interprétation du droit uniforme du commerce international en Russie : l'exemple de la Convention de Vienne sur les contrats de vente internationale de marchandises, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille en co-direction avec Jean-Yves Chérot, membres du jury : Marina Teller (Rapp.), Thomas Perroud (Rapp.), Jean-Christophe Roda    

    Les opérations du commerce international ont besoin de sécurité juridique. Le droit matériel uniforme se présente comme une réponse à ce besoin, offrant aux opérateurs du commerce international des règles uniformisées et adaptées aux transactions internationales. Toutefois, l'efficacité de cette réponse dépend fortement de la façon dont le droit uniforme est mis en œuvre par les juges nationaux et par les arbitres du commerce international. L'objectif de cette étude est donc de proposer une analyse critique de la pratique de l'interprétation des règles de droit uniforme en Russie en prenant comme exemple le droit uniforme de la vente internationale de marchandises établi par la Convention de Vienne de 1980. Au terme de cette analyse, il apparaît que les particularités du système juridique et judiciaire russe ont des implications non négligeables sur l'interprétation du droit conventionnel uniforme. Si l'intégration des conventions internationales dans le système juridique russe est censée garantir leur application par les juges étatiques, elle se trouve également à l'origine de la confusion opérée entre les règles du droit uniforme et celles du droit national. Confusion, qui amène les juges russes à interpréter les règles du droit uniforme à la lumière du droit national, mettant ainsi en danger l'uniformité de l'application du droit matériel international. En l'absence du principe de "stare decisis" transnational, l'uniformité de l'interprétation des règles du droit uniforme ne peut être assurée que grâce à une coopération et un dialogue entre les interprètes [...]

    Faustine Karamani-Pelacuer, Les modes de limitation de la propriété immobilière, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille, membres du jury : Blandine Mallet-Bricout (Rapp.), Solange Becqué (Rapp.), Élise Carpentier  

    La propriété telle que décrite à l’article 544 du Code civil est absolue, exclusive et perpétuelle. L’idée d’un droit réel inviolable et sacré n’est qu’un leurre. La propriété immobilière est nécessairement limitée, elle doit respecter des objectifs primordiaux, d’une part, l’équilibre entre les droits des personnes privés et, d’autre part, l’intérêt général. Pour atteindre ces objectifs, des modes de limitation ont été créés en droit privé et public. La loi, le contrat, la jurisprudence et les normes réglementaires sont autant d’atteintes du droit de propriété qui appellent aménagement de modes de limitation. Les techniques de restriction ont natures différentes, acceptées ou imposées, et des régimes distincts, simples ou complexes. Cette diversité rend leur étude délicate et leur justification critiquable, tant la protection de la propriété, droit fondamental, est essentielle. L’expansion des modes de limitation est telle que se pose une question, la conception du droit de propriété des rédacteurs du Code civil n’est-elle pas altérée ? La présente étude se concentre sur l’identification de ces modes de limitation justifiés par les intérêts privés et l’intérêt général, et ce, afin de comprendre toute leur complexité, leur étendue et leur impact sur les prérogatives du droit de propriété

    Jean-Philippe Brunet, La garantie des constructeurs en droit Franco-Québécois : perspective pour un modèle européen, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille, membres du jury : Jean-Philippe Tricoire (Rapp.), Daniel Mainguy (Rapp.), Emmanuel Putman  

    La comparaison entre des systèmes civilistes et, plus particulièrement, la Province de Québec et la France, permet de confronter des expériences diverses au service de la construction de l'Union européenne. La méthode comparatiste peut, dans une approche régulatrice, permettre de réaliser une véritable intégration commune pour une matière comme la construction, au service des citoyens. Dans une perspective d'innovation législative, il s'agirait donc de modéliser des structures juridiques cohérentes pour une véritable Union européenne de la construction. La participation des constructeurs est requise aux débats, afin de faciliter l'intégration et l'application de la future norme commune, avec le concours d'une institution européenne dédiée. Mais comment respecter les diversités nationales, tout en cherchant à élaborer un principe « unioniste » dans l'objectif d'une harmonisation des délais au sein des États membres de l'Union européenne ? La trop grande diversité des délais spécifiques, dans le secteur de la construction, suscite en effet au sein de l'Union européenne la volonté de faire émerger un modèle européen, source future de stabilité et de prospérité.

    Bechir Abdou, L'acquéreur et la formation du contrat de vente, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille, membres du jury : Blandine Mallet-Bricout (Rapp.), Solange Becqué (Rapp.), Laetitia Tranchant  

    L’approche statique de la notion d’acquéreur, retenue par le Code civil, a été remise en cause par la professionnalisation des vendeurs, suite au renouvellement des méthodes de vente et à la complexification des biens. Au stade de la formation du contrat de vente, l’équilibre postulé par le droit commun s’est progressivement affaibli pour donner naissance à des rapports déséquilibrés entre l’acquéreur et le vendeur. Pour remédier à cette situation, les normes contemporaines, d’inspiration consumériste, ont adopté une approche dynamique de la notion en établissant différentes catégories d’acquéreurs, en vue de leur permettre d’exprimer un consentement réfléchi et éclairé. Les enjeux, théoriques et pratiques, d’une étude confrontant l’acquéreur aux règles de la formation du contrat de vente ont pour objet de déterminer si l’évolution législative a permis de rétablir l’équilibre. L’immixtion du droit de la consommation dans le droit de la vente met en œuvre un dispositif protecteur du consentement de l’acquéreur. Ainsi, les normes consuméristes restaurent-elles l’équilibre pour tous les rapports ? Les règles protectrices du consentement, n’étant pas exclusivement attachée à la qualité de l’acquéreur, autorisent-elles le retour à l’équilibre ou au contraire, donnent-elles naissance à de nouvelles situations déséquilibrées ? La réponse à cette interrogation nécessite d’analyser les dispositions organisant le contrat de vente mais, également, celles relatives au contrat de prêt. Le financement de l’acquisition est, généralement, lié à la conclusion de la vente.

    François Colonna d'Istria, Temps et concepts en droit des obligations , thèse soutenue en 2009 à AixMarseille 3  

    La rétroactivité de la résolution ou de la nullité, la distinction de la formation et de l’exécution du contrat, la condition suspensive, le terme, la naissance des créances ont au moins un point commun : ce sont des notions qui font intervenir le temps dans leur définition. On pourrait encore citer d’autres exemples qui appartiennent au champ du droit des obligations comme les contrats à durée déterminée ou indéterminée, la caducité, la prescription, la transaction ou les contrats aléatoires. L’intérêt et l’enjeu d’une étude portant sur les rapports entre le temps et les concepts juridiques en droit des obligations est justement de savoir si le temps est réellement éclairant dans la compréhension de ces concepts juridiques. En d’autres termes, le temps et les déformations auquel il est sujet peuvent-ils être des justifications pertinentes et efficaces des solutions du droit positif ? Quelle place doit occuper le temps dans l’élaboration, la description et l’explication du droit positif par la doctrine ? Faut-il nécessairement intégrer le temps dans la définition des concepts juridiques ou, au contraire, l’en expulser ? C’est à la compréhension de ces questions de nature méthodologique que l’étude s’attache. Ainsi l’interrogation est naturellement suscitée par l’analyse des solutions jurisprudentielles pratiques et la façon dont elles sont comprises en doctrine. L’intérêt est moins de tenter de les modifier que d’améliorer leur intelligibilité. L’analyse fait apparaître le rôle parfois indu que joue le temps tout comme sa juste place dans la justification de la jurisprudence. Mais ce parcours permet aussi des propositions plus surprenantes selon lesquelles la distinction du temps et des concepts pourrait bien n’être qu’un avatar de la distinction du fait et du droit, voire qu’il puisse exister un concept juridique de fait, doté d’un régime autonome. On le voit, l’étude du rapport du temps et des concepts juridiques en droit des obligations est au carrefour de la théorie et de la pratique, à la jonction de la connaissance du droit et de son application.

    Maud Coudrais, Analyse empirique et théorique des obstacles à la synthèse entre technique juridique et justice particulière et des moyens de sa réalisation, thèse soutenue en 2008 à AixMarseille 3  

    L’étude des rapports entre la technique juridique et la justice particulière au sens aristotélicien révèle leur possible contradiction. D’une part, la prise en compte de la dimension formelle de la technique juridique peut faire obstacle à la réalisation de la justice. D’autre part, et à l’inverse, la prise en compte de la dimension matérielle de la justice se manifeste parfois par le non-respect des contraintes formelles de la technique juridique. La synthèse de la technique juridique et de la justice implique un effort tant théorique que pratique. La dichotomie conceptuelle entre moyens et fins doit être abandonnée au profit d’une conception unitaire de la technique juridique, intégrant son intentionnalité. Enfin, l’interdépendance et la complémentarité des sources de la technique juridique doivent être davantage reconnues et assurées.

    François Chevallier, Personnalité juridique et subjectivité philiosophique, thèse soutenue en 2008 à AixMarseille 3  

    La personnalité juridique, notion qui s’articule à celle de subjectivité, émerge au cours de l’histoire du droit, de façon contemporaine au concept de sujet dans l’histoire de la philosophie. Personnalité juridique et subjectivité philosophique se construisent de manière convergente avec l’avènement de la modernité jusqu’à une période classique, elles divergent ensuite. Pendant que le concept de sujet se trouve affecté d’une problématique « post-moderne », la science juridique, dans son approche du phénomène personnel, semble conserver de façon privilégiée pour fonds philosophique de référence, un axe « cartésiano-kantien ». Le constat de cet écart, qui est de nature épistémologique, renvoi, à partir d’une analyse conceptuelle axée sur la subjectivité, puis opérationnelle dans le domaine particulier de la culpabilité et de la responsabilité, à la question de savoir si le droit ne gagnerait pas en puissance scientifique, à prendre plus de distance avec les deux grandes figures philosophiques classiques de la transcendance : le divin et le sujet, réhabilitant en cela, la tradition philosophique de l’immanence.

    Cédric Bouty, L'irrévocabilité de la chose jugée en droit privé, thèse soutenue en 2007 à AixMarseille 3  

    En procédure civile et pénale, l’irrévocabilité de la chose jugée a peu retenu l’attention, contrairement à l’autorité de la chose jugée. Toujours dans un souci de sécurité juridique, l’autorité de la chose jugée empêche le recommencement d’un procès déjà jugé alors que l’irrévocabilité vise à prévoir le moment où il n’est pas possible d’aller plus loin dans la perpétuation du procès par l’exercice des voies de recours. L’irrévocabilité peut être dotée d’un régime juridique. Les conditions pour qu’une décision devienne irrévocable (partie 1) tiennent à l’épuisement des voies de recours dont la notion doit être précisée. En outre, les voies de recours suspensives – qui conditionnent l’accession à l’irrévocabilité - peuvent être distinguées des voies de recours résolutoires – lesquelles, même encore ouvertes, n’empêchent pas la décision de devenir irrévocable. Dans une perspective plus dynamique, le droit positif permet une détermination très précise du moment de l’irrévocabilité et de son étendue, partielle ou totale. Ensuite, s’attacher aux effets de l’irrévocabilité (partie 2) invite à une réflexion sur la fin du procès. Substantiellement, cette date charnière que constitue l’irrévocabilité peut marquer le moment d’« entrée en vigueur » du commandement judiciaire. Par ailleurs, le procès en cours sert souvent de champ d’application aux lois nouvelles. Mais, lorsqu’une décision est irrévocable, le législateur ne saurait la remettre en cause sans porter atteinte à la séparation des pouvoirs. Processuellement, la force exécutoire coïncide rarement avec le moment de l’irrévocabilité. En revanche, celle-ci devrait toujours conditionner l’autorité de la chose jugée.

    Jean-Philippe Tricoire, Les concours d'actions en matière immobilière , thèse soutenue en 2007 à AixMarseille 3  

    Le concours d’actions peut être défini comme la situation dans laquelle les conditions de bienfondé de plusieurs actions distinctes se trouvent simultanément réunies entre les mains d’un demandeur unique à partir d’une même situation de fait. Ainsi défini, le concours d’actions pose la question de l’exercice effectif des actions concurrentes par les plaideurs lors du procès. Autrement dit, le concours d’actions invite à s’interroger sur la licéité de l’option et du cumul entre les actions concurrentes. Cependant, malgré l’unicité de définition retenue, le concours d’actions apparaît comme un phénomène multiple dont les nombreuses manifestations concrètes peuvent être regroupées en catégories distinctes au regard de la diversité de leurs mécanismes générateurs respectifs. Par exemple, doivent être distingués les concours d’actions provoqués par un concours de qualifications sur un même élément de fait et les situations de concours liées à l’existence d’une pluralité d’actions révélée par une simple application méthodique du droit aux faits, indépendamment de toute convergence des qualifications. Cette hétérogénéité des formes de concours d’actions a pour corollaire une diversité de leurs implications respectives sur le système juridique. Aussi, la question peut-elle légitimement se poser de la possibilité d’un traitement pratique uniforme des différentes formes de concours d’actions. En d’autres termes, le phénomène, multiple dans ses formes, est-il susceptible de recevoir un traitement unique ou la diversité de ses manifestations implique-t-elle – conformément au principe « différence de nature égale différence de régime » – une diversité des traitements mis en oeuvre par le droit positif afin de l’appréhender ?

    Franck Haid, Les notions indéterminées dans la loi , thèse soutenue en 2005 à AixMarseille 3  

    Comme l'illustrent les notions de faute, de bonne foi, d'intérêt de l'enfant ou de bonnes mœurs, le législateur emploie régulièrement des notions à l'indétermination très élevée. Ces notions, que les juristes appellent généralement " notions indéterminées ", " notions floues " ou " standards ", lui permettent, en effet, d'insuffler une grande souplesse dans ses prescriptions, en laissant aux juges le soin d'en préciser le contenu dans chaque cas d'espèce. Mais, ces notions créent également un malaise au sein de la science du droit car leur usage engendre, par définition, de multiples doutes : il a un coût inévitable en terme de prévisibilité. Quelles sont ces notions ? Dans quelle mesure sont-elles employées ? Pourquoi le sont-elles ? Répondent-elles à un véritable besoin ? Si tel est le cas, lequel et quelles réponses apportent-elles ? Enfin, quels dangers présente leur utilisation ? Telles sont les principales interrogations auxquelles répond cette étude.

    Christophe Ponce, Assurance-construction et garanties de bonne fin, thèse soutenue en 2003 à AixMarseille 3  

    Le droit positif français présente, en matière de construction d'immeubles neufs, la particularité de comporter deux ensembles de règles protectrices et obligatoires : il s'agit de l'assurance construction et des garanties de bonne fin. Au plan des principes, il ne saurait faire de doute que les garanties de bonne fin et l'assurance construction ont des objets et des domaines différents. Dans le premier cas, le but recherché est l'achèvement de l'immeuble, dans le secteur du logement, tandis que dans le second, il s'agit de réparer un ouvrage, dejà réalisé, faisant appel aux "techniques de travaux de bâtiment". Cependant, ces principes admettent des exceptions qu'il convient d'étudier : en effet, l'assurance construction prend, parfois, en charge des réalisations d'ouvrages manquants, tandis que les garanties de bonne fin financent la réparation de certains vices de l'immeuble. En outre, les modes d'intrvention de ces deux types de garanties connaissent un certain rapprochement au travers de processus obligatoires confiés, de manière autonome, à des tiers. Cette évolution convergente permet de suggérer un rapprochement plus étroit encore autour d'une "garantie de livraison conforme".

    Olivier Peisse, Lotissement et copropriété, thèse soutenue en 2002 à AixMarseille 3  

    Quel est l'élément commun entre l'immeuble bâti, placé sous le régime de la copropriété, et un lotissement ? Alors que l'immeuble en copropriété se situe généralement en milieu urbain, le lotissement s'étale, quant à lui, à la périphérie des villes ou villages. Cependant, l'observation juridique met en valeur un point de comparaison. Le lotissement et la copropriété sont des espaces dans lesquels la vie des propriétaires est organisée. Un "espace réglementé" se crée. Il existe autour d'éléments caractéristiques identiques : une répartition entre des parties privatives et des parties à usage commun ; une discipline, qui maintient l'harmonie des comportements des propriétaires enfin, l'existence d'une organisation collective, personne morale, chargée de la gestion et de l'administration des parties communes. L'"espace réglementé" est le point de comparaison entre le lotissement et la copropriété. Toutefois, l'analyse de son régime juridique, c'est à dire l'organisation juridique des rapports entre les différents propriétaires de l'"espace réglementé", démontre une différence entre le lotissement et la copropriété. . .

    Mélanie Painchaux, Les droits réels de jouissance sur l'immeuble, thèse soutenue en 2002 à AixMarseille 3  

    Les droits d'usufruit, d'usage et d'habitation sont les seuls droits de jouissance énoncés par le Code civil. Or, ils ne constituent pas la totalité des droits contenus dans la catégorie des droits réels de jouissance. Lorsque l'on s'intéresse à l'optimisation de l'usage et de la jouissance d'un immeuble, d'autres formules que les droits précités sont disponibles. Des raisons historiques et sociologiques en sont la cause. Les droits réels de jouissance sont des droits au régime juridique éprouvé par le temps. Pour qu'un droit soit dit " de jouissance ", il lui faut donc souscrire aux impératifs de l'unité conceptuelle des droits réels de jouissance imposant le respect de règles minimales d'identification. L'usufruit en constitue le modèle. Par conséquent, si la liste des droits réels de jouissance n'est pas limitée à ceux présentés par le Code civil, c'est que toute forme spécifique de jouissance sur un immeuble peut être juridiquement consacrée. Des pratiques anciennes ou issues du droit comparé deviennent alors d'indispensables sources d'inspiration pour de nouvelles formes d'exploitation économique des biens. Quelle en serait l'utilité ? Les droits réels de jouissance sont d'indispensables instruments d'optimisation patrimoniale par leur diversité d'applications pratiques. La satisfaction du besoin d'espace et d'abri et l'espoir de revenus réguliers dans la cellule familiale en sont les plus traditionnels. Mais, parce qu'ils organisent l'usage et la jouissance d'un immeuble appartenant à autrui, ces droits présentent une utilité indiscutable pour d'autres domaines. Une nouvelle approche des droits réels de jouissance sur l'immeuble s'avère donc indispensable.

    Philippe Marro, Le formalisme des actes juridiques , thèse soutenue en 2002 à AixMarseille 3 

    Laetitia Tranchant, La cotraitance, thèse soutenue en 2002 à AixMarseille 3  

    La cotraitance, technique contractuelle de coopération entre contractants au profit d'un tiers, est surtout connue du domaine des marchés publics ou privés, ainsi que des projets de coopération internationaux de grande envergure. Pourtant, la simplicité du concept, la souplesse du mécanisme et l'utilité de ses applications, font de la cotraitance un instrument efficace, pour tout contractant désiraux d'associer une diversité de prestations contractuelles à un résultat unique et cohérent. La cotraitance est susceptible d'engendrer n'importe quel ensemble contractuel, divisible ou indivisible, par lequel plusieurs contrats s'exécutent, pourvu que les contractants prestataires s'engagent contractuellement à coopérer. Cet engagement de coopération consolide la pluralité éparse des contrats, en une opération juridique unique. Il ne s'agit pas d'une coopération qui serait l'expression de l'obligation de bonne foi de l'article 1134 alinéa 3 du code civil, mais d'une coopération dans laquelle un contrat puise, à la fois, sa cause et son objet. L'interdépendance contractuelle qui en résulte est atypique en ce sens que lorsque les contrats interdépendants s'exécutent, on n'observe pas, uniquement, des exécutions individuelles en nombre égal aux contrats de l'ensemble, mais des exécutions concertées, en direction d'un objectif commun. Chaque prestataire n'exécute pas seulement celui de ces contrats auquel il est partie, il l'exécute en coopération avec les autres. Par une même action contractuelle, il exécute deux engagements : un engagement classique et un engagement de coopération. On peut alors affirmer qu'il co-exécute, qu'il co-traite. Ce faisant, il exécute une obligation bien singulière. Il s'agit de l'obligation de cotraitance, obligation-cadre parce que générale et évolutive, dont l'exécution peut être contractuellement exigée, aussi bien par chacun des prestataires, parties à l'engagement de coopération, que par leur cocontractant commun, tiers à cette convention.

    Laurence Gaertner, Les techniques contractuelles spécifiques d'acquisition immobilière pour le compte d'autrui, thèse soutenue en 2001 à AixMarseille 3  

    Les hommes ont depuis fort longtemps manifeste le desir d'aller au-dela des limites de la sphere contractuelle et de pouvoir ainsi agir pour le compte d'une personne autre qu'eux-memes. Issue d'une longue et laborieuse evolution, la technique actuelle de la representation symbolise le modele de base de la categorie des contrats conclus pour le compte d'autrui. Si la polyvalence de cette techniquepermet son utilisation dans toutes les situations ou un acte juridique devra etre conclu pour le compte d'autrui, il est des hypotheses ou d'autres procedes peuvent etre mis en oeuvre de facon beaucoup judicieuse. En matiere d'acquisition immobiliere, les techniques ne sont pas abondantes, mais leurs caracteristiques leur permettent de s'adapter a des situations plus specifiques. Ainsi, le texte de l'article 5 de la loi de 1966, relative aux societes commerciales, permet-il de conclure un acte d'achat pour le compte d'une societe en formation. Par ailleurs, le mecanisme tontinier est utilise, le plus souvent, par un couple de concubins ou d'epoux separes de biens pour pallier l'absence de vocation successorale du compagnon survivant. Mais encore, le procede de la simulation a vocation a permettre une acquisition occulte sans pour autant etre prohibe, sauf dans les ou il sera utilise de maniere frauduleuse. Cette liste n'est certes pas exhaustive. En effet, ces quelques exemples sont tires d'un groupe de contrats conclus pour le compte d'autrui formant un ensemble relativement heterogene, ou se melent des contrats admis par la jurisprudence ou la loi et des contrats qui seront prohibes par celles-ci. C'est l'appartenance de l'acte a l'un de ces sous-ensembles qui determine la realisation ou non de son but, c'est-a-dire la realisation du transfert du bien immeuble a autrui.

    Mathieu Devinat, La règle prétorienne en droit français et canadien , thèse soutenue en 2001 à AixMarseille 3  

    En étudiant le rôle de la jurisprudence, les comparatistes ont longtemps mis l'accent sur son statut en tant que source de droit à l'intérieur des systèmes. A ce titre, l'étude de l'autorité de la décision unique était rituellement abordée, et c'est à partir de ce type de réflexion que la mise en opposition des systèmes "romano-germaniques" et ceux de common law était le plus souvent justifiée. Or, si l'on déplace l'objet de comparaison pour examiner les méthodes et les théories à l'intérieur des différents systèmes juridiques, l'on peut constater que les juristes français et canadiens ont formulé des raisonnements à propos de la jurisprudence qui ont un air de famille. Que ce soit dans l'admission du caractère créateur de la fonction judiciaire ou dans la volonté de systématiser les règles qu'ils produisent, les juristes des deux systèmes juridiques ont partagé certains réflexes d'action et de pensée qui justifient que l'on tente de les décrire en parallèle, voire de les comparer.

    Luc Ravanas, Le droit de superficie, thèse soutenue en 2001 à AixMarseille 3 

    Annabel Quin, L'aménagement conventionnel de l'inexécution des obligations contractuelles , thèse soutenue en 2000 à AixMarseille 3  

    L'amenagement conventionnel de l'inexecution constitue une convention accessoire au contrat de base dont l'objet est de suppleer a l'inexecution par une nouvelle obligation qui peut etre destructrice d'un droit ou du contrat, ou creatrice d'une obligation. Classiquement, ces amenagements sont analyses comme des sanctions dont disposerait le creancier mecontent. Cette conception n'emporte toutefois pas l'adhesion, dans la mesure ou l'application de l'amenagement n'est pas fondee sur une faute. En realite, il constitue une reparation dont l'objet est de compenser le prejudice que l'inexecution cause au creancier et qui reside, non dans l'insatisfaction de ce dernier, mais dans le manquement aux engagements contractes. Cette nature reparatrice autorise un controle du contenu des amenagementsconventionnels de l'inexecution. En effet, la notion de reparation impose une exigence d'equivalence avec le prejudice. Compte tenu de la definition de ce dernier, elle implique que l'amenagement equivaille a l'obligation inexecutee. Mais la compensation du prejudice du creancier - par l'application d'un amenagement conventionnel de l'inexecution - est limitee par la prise en compte du prejudice que cause au debiteur l'inexecution de ses propres obligations en raison de ses consequences, et notamment de l'application des amenagements conventionnels de l'inexecution. Afin de limiter ce prejudice, la loi et la jurisprudence lui ont, de multiples facons, accorde une faveur pour qu'il execute ses obligations. Celle-ci neutralise temporairement l'application des amenagements conventionnels de l'inexecution. Mais cet encadrement ne suffit pas a eradiquer toutes les situations de detresse et d'exclusion sociale. Pour y parvenir, l'action normative se transforme. Elle s'eloigne du lien contractuel pour proteger les elements essentiels de la personne : ses droits fondamentaux. Ces derniers ne constituent pas des droits de creance, mais expriment un principe de protection qui s'impose a tous, et notamment au creancier qui entend appliquer un amenagement conventionnel de l'inexecution. Ce principe peut faire obstacle a cette application, ou imposer au creancier certaines obligations lors de la mise en oeuvre desdits amenagements.

    Élodie Gavin-Millan, Les contrats spéciaux de la promotion immobilière , thèse soutenue en 2000 à AixMarseille 3  

    Les contrats speciaux de la promotion immobiliere sont si divers et complexes que la question de leur situation dans le droit contemporain des contrats se pose. Faut-il les rattacher a la theorie generale du contrat ou au droit propre de chaque espece? entre les deux, n'y-a-t-il pas la place pour une theorie generale des contrats speciaux de la promotion immobiliere? la question est alors celle de savoir s'il existe, malgre la diversite des contrats, un ensemble coherent structure par des lignes de force et anime par une tendance fondamentale. La reponse suppose d'abord de proceder a une classification des contrats pour leur mise en ordre. La classification traditionnelle des contrats fondee sur leur nature contractuelle ne permet pas d'operer des regroupements de regimes. Il faut alors rechercher d'autres classifications qui appellent de nouveaux criteres. Les classifications nouvelles procedent directement a des regroupements de regimes juridiques, soit par identite, soit par equivalence. L'affectation, nouvelle technique de classification, influence le regime juridique du contrat dont le bien affecte est l'objet mais, l'affectation ne constitue pas une technique exclusive de classification. Elle se superpose a la classification traditionnelle des contrats. Le regroupement des regimes juridiques s'opere alors par equivalence, car la nature de chaque 'espece est respectee. La superposition des deux classifications provoque une harmonie des regimes juridiques indispensable a l'elaboration d'une theorie generale des contrats speciaux de la promotion immobiliere. La formation et l'execution des contrats sont guidees par des principes directeurs qui sont le plus souvent semblables. A l'interieur de ces principes, les regles sont differentes mais equivalentes. Chaque contrat repond a des regles qui lui sont specifiques, mais elles offrent toutes une dose equivalente de protection aux accedants a la propriete.

    Clémentine Nicolini, Les techniques de perfection de la volonté contractuelle, thèse soutenue en 1999 à AixMarseille 3  

    Les techniques de perfection de la volonte contractuelle sont destinees a l'amelioration de la volonte contractuelle avant la formation definitive du contrat. Leur determination repose sur la realisation de deux objectifs : garantir d'une part l'information des contractants et d'autre part, leur reflexion. Deux types de techniques existent : les unes sont spontanees car elles se realisent d'ellesmemes et naissent de l'initiative de leur agent, les autres sont organisees car elles sont amenagees et imposees. L'etude de leur mise en oeuvre revele leurs differences fonctionnelles, leur originalite et leur veritable efficacite.

    Michèle Pizzala, Le régime juridique des opérations immobilières de loisirs, thèse soutenue en 1997 à AixMarseille 3  

    Etude juridique de differents modes d'hebergement de loisirs. Examen de biens comme la residence secondaire en copropriete classique, la copropriete hoteliere, l'utoring, et la "nouvelle propriete, la "prepropriete" ", et demonstration que le droit de propriete a fait l'objet d'amenagements, qu'il a fait l'objet d'une adaptation a la consommation vacanciere. Mais aussi etude des formules telles que la "multipropriete, la location saisonniere, l'hotellerie de tourisme, et le village vacances, l'hotellerie de plein-air qui n'offrent a leurs utilisateurs qu'une possession tres precaire. En d'autres termes les premiers sont des droits reels, stables et qui durent, les second ne sont en fait que des droits de jouissance tres temporaires. On peut etre soit un investisseur pour l'avenir soit un consommateur immediat. Travail de recherche dont l'objet est d'expliciter les concepts juridiques qui se cachent sous des appellations parfois barbares

    Rémi Pendaries-Issaurat, Le bâtiment en droit français , thèse soutenue en 1990 à AixMarseille 3  

    L'absence de definition du batiment en droit francais constitue un vide juridique apparent qui n'empeche en rien l'existence d'une veritable notion du batiment cette absence constatee dans differents domaines du droit rend l'interpretation des dispositions delicate et l'harmonie de l'edifice legislatif fragile. S'il est possible de degager, notamment a partir du code civil, les fondements de la notion, il devient difficile d'en faire une exacte application a cause des utilisations peu orhtodoxes du terme par le legislateur. Dans ces conditions, l'etude de la notion de batiment doit etre completee par l'etude de sa portee notamment vis a vis des autres notions telles que construction, ouvrage, edifice, dont l'utilisation n'est pas non plus toujours parfaite. En outre, le progres technique qui affecte le secteur de la construction vient bouleverser bien des habitudes : largement influencee par les contraintes materielles, la notion de batiment doit aussi etre precisee par rapport a son environnement et a son equipement en evolution constante. Construction d'un type particulier, affectee d'une destination specifique, la notion de batiment merite un domaine mieux delimite qu'il ne l'est actuellement. Si des ameliorations de la notion telle qu'elle ressort de cette etude sont encore possibles, voire meme necessaires, ce sont dans un premier temps les autres notions qu'il y a desormais lieu de preciser.

    Marie-Hélène Pacalin, Le premier président de la cour d'appel et l'éxécution provisoire, thèse soutenue en 1986 à AixMarseille 3  

    Aux termes de l'article 957 du nouveau code de procedure civile, le premier president de la cour d'appel peut ". . . . En cas d'appel. . . . Exercer les pouvoirs qui lui sont conferes en matiere d'execution provisoire". Le vocable "execution provisoire" recouvre deux realites tres differentes selon que l'execution provisoire a ete ordonnee par le premier juge ou est de plein droit attachee a la decision de celui-ci. A ces deux realites correspondent deux reglementations specifiques des pouvoirs du premier president. Lorsque l'execution provisoire a ete ordonnee par le premier juge, le premier president peut arreter celle-ci sous condition qu'elle soit interdite par la loi ou risque d'entrainer des consequences manifestement excessives; dans ce dernier cas, il peut aussi en amenager les modalites. Lorsque l'execution provisoire est de droit, le premier president ne peut l'arreter; il ne peut que l'amenager; encore ne dispose-t-il a cet effet que de la faculte de prononcer la mesure d'amenagement la moins protectrice des interets de la partie condamnee. L'objet de cette etude est de degager, a partir d'une analyse jurisprudentielle, le rapprochement de deux reglementations concues en termes opposes par le legislateur. En matiere d'execution provisoire ordonnee, de l'exercice d'un pur pouvoir moderateur des consequences de l'execution provisoire tel qu'il resulte des textes, a l'utilisation de ce dernier aux fins de sanctionner la decision assortie de l'execution provisoire, l'oeuvre de la jurisprudence a ete d'exploiter au maximum la condition posee aux pouvoirs. En matiere d'execution provisoire de droit, de l'absence des pouvoirs a laquelle se conforme la jurisprudence dans la majorite des cas, a leur creation exceptionnelle, l'oeuvre jurisprudentielle a ete de passer outre les prescriptions legales, dans les hypotheses qui justifient precisement l'interpretation extensive des pouvoirs en cas d'execution provisoire ordonnee. Ce faisant, la constatation s'impose que la pratique realise le trait d'union entre la matiere de l'execution provisoire ordonnee et celle de l'execution provisoire de droit envisagees sous l'angle des pouvoirs du premier president.

  • Flora Vern, Les objets juridiques : recherches en droit des biens, thèse soutenue en 2018 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Philippe Jacques, membres du jury : William Dross (Rapp.), Rémy Libchaber (Rapp.), Blandine Mallet-Bricout et Michel Vivant  

    Les biens ne semblent exister que pour être classés, distingués et appropriés, mais ne sont guère envisagés indépendamment des droits réels qui s’y rapportent. Or, la multiplication pléthorique des droits réels pourrait bien révéler la diversité des objets possibles du droit réel. Ces objets ne sont pas des choses du monde extérieur, mais une réalité abstraite que le droit construit au terme d’une opération de qualification: ce sont des objets juridiques, parce qu’ils sont déjà envisagés par le droit objectif à l’occasion de l’application d’une règle de droit positif qui impose l’appréciation de certains éléments de fait propres à en révéler l’existence. Le droit objectif construit donc une réalité qui lui est propre, avant même qu’il soit fait référence à un éventuel droit réel. Pour autant, la technique juridique n’est jamais inerte. Il existe des mécanismes permettant à la volonté de modifier la consistance ou l’affectation des objets juridiques et, partant, d’agir sur le régime des biens. Ces opérations sont à la fois caractéristiques et spécifiques de la technique du droit réel, employée pour façonner la réalité que perçoit le droit objectif. Les prétentions subjectives à la jouissance des objets juridiques rejaillissent, cependant, sur la conception que l’on se fait du droit réel, au point d’occulter sa dimension technique derrière les prérogatives qu’il semble conférer aux sujets de droit.

    François-Xavier Agostini, La jouissance des biens, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Laetitia Tranchant et Élodie Gavin-Millan, membres du jury : Lionel Andreu (Rapp.), Blandine Mallet-Bricout (Rapp.), Estelle Naudin    

    Nous chercherons à prouver que la notion de jouissance existe en tant que concept qui ne varie pas dans sa composition essentielle, qu’elle soit exercée par des droits réels ou par des droits personnels de jouissance. La définition de la jouissance nécessite en premier lieu de réaliser des comparaisons avec d'autres notions fondamentales du droit patrimonial telles que les droits subjectifs, la propriété et la possession. C'est ainsi qu'à l'instar de la propriété, la jouissance possède ses caractères propres. L'usus et le fructus ne suffisent donc pas à caractériser la jouissance pour la distinguer de la propriété. Cette dernière n'est en effet concevable que sur la chose d'autrui, ce qui implique nécessairement une série de d'éléments distinctifs aboutissant à la définition de la jouissance. Il s’agira alors principalement du caractère temporaire des droits de jouissance, duquel découle les différentes obligations du titulaire pour la conservation du bien. Tous ces éléments permettent alors d’aboutir à des mécanismes communs par leurs finalités. L’établissement de l’existence de la notion de jouissance devra nous amener par la suite à rechercher dans ses modalités comment s’effectue la mise œuvre de la notion de jouissance. Cela se fera à travers l’étude des règles qui dirigent la constitution des droits de jouissance, et leur exercice par le titulaire

    Octavie Laroque, Les lois symboliques. Une étude à partir du droit de la propriété littéraire et artistique, thèse soutenue en 2017 à Paris 2 sous la direction de Pierre-Yves Gautier, membres du jury : Nathalie Blanc (Rapp.), Blandine Mallet-Bricout (Rapp.), Patrick Morvan  

    Expression d’un mal législatif contemporain, les lois symboliques ne sont pas seulement des dispositions incantatoires sur le modèle des lois non normatives ou « mémorielles ». Elles peuvent aussi être des dispositions techniques, comme en comporte le droit de la propriété littéraire et artistique. Pour le comprendre, il convient, dans un premier temps, d’identifier les lois symboliques. Caractérisées par la disharmonie de leur discours et de leurs qualités normatives, ces lois donnent à voir un phénomène d’ineffectivité entendu en un sens large. Imprécises, irréalistes, menteuses, mais dotées d’un message vertueux, les lois symboliques sont le résultat d’un exercice instrumentalisé de l’action législative, davantage préoccupé par l’expression de valeurs que par la considération des effets concrets du texte. Dans un second temps, il importe de déterminer la manière dont les lois symboliques doivent être traitées. Signe d’une mutation de la production législative et du droit de la propriété littéraire et artistique, ces lois sont la figure d’un désordre : elles marquent le retrait du vrai symbolique et sa vaine compensation par un faux symbolique voyant. Cet enseignement commande une remise en ordre appelant au respect de règles de légistique et à la conscience morale des diseurs de normes animés par l’amour des lois. Alors que les réformes se multiplient en droit d’auteur et que la matière est attaquée par des revendications consuméristes et sociales, cette étude invite à une réflexion sur l’avenir de la discipline et à envisager des remèdes pour lutter contre l’apparition des lois symboliques.

    Boris Barraud, Les sources du droit de la communication par internet, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille sous la direction de Hervé Isar, membres du jury : Dominique Terré (Rapp.), Jacques Chevallier (Rapp.), Catherine Thibierge et Ludovic Hennebel  

    Si d’importantes recherches sur les sources du droit et de nombreux travaux sur le droit de la communication par internet ont déjà été menés, cette thèse se distingue des premiers comme des seconds : d’une part, elle interroge des sources souvent originales, loin de réduire le droit à la loi et à la jurisprudence ; d’autre part, elle ne consiste pas en un exposé technique et utilitaire du droit de la communication par internet mais en une étude scientifique et macro-juridique (i.e. détachée des règles et des régimes juridiques). L’observation du droit de la communication par internet est ici au service d’une réflexion relative aux continuités, aux ruptures et aux mouvements actuels et à venir des sources du droit. Cette branche du droit, significative du droit « global » et du droit « postmoderne », est révélatrice de ce à quoi le paysage juridique pourrait ressembler demain, lorsque le droit moderne stato-centré aura été irrémédiablement débordé par un droit « en réseau » dont les propriétés ressemblent fort à celles du réseau mondial qu’est l’internet. Progressivement, les sources auparavant premières deviennent secondaires, celles qui hier demeuraient à l’arrière-plan se retrouvent sur le devant de la scène juridique, tandis que de nouveaux foyers de normes apparaissent. L’objet de cette thèse est de constituer un témoignage de ce renouvellement des lieux et des modes de production des normes en cours

    Johanne Lotz, La division de l'immeuble : contribution à une théorie de la propriété, thèse soutenue en 2014 à Strasbourg sous la direction de Yves Strickler et Philippe Simler, membres du jury : William Dross (Rapp.), Jean-Marie Ohnet    

    La nature du droit du copropriétaire immobilier et du droit du propriétaire d’un volume immobilier est généralement présentée en termes d’opposition. L’opposition entre ces deux droits est la résultante de la définition classique de la propriété comme une somme d’attributs sur la chose. La nature de droit réel de la propriété a pareillement exclu une lecture commune de ces droits. Pourtant, en présence d’une copropriété des immeubles bâtis comme d’un volume immobilier, une chose complexe identique existe : une chose-lot, laquelle est dotée d’un statut juridique. Seule une lecture nouvelle de la propriété permet de mettre en lumière cette identité de nature juridique. S’en suit une évolution possible des régimes de la copropriété des immeubles bâtis et de la division en volumes. Parce que la nature de ces droits est semblable, les domaines d’application respectifs de ces structures de division de l’immeuble peuvent être repensés. Des concepts communs aux divisions de l’immeuble peuvent être dessinés. Une nouvelle catégorie juridique pourra alors être proposée : celle d’une propriété insérée dans une division de l’immeuble.

    Cédric Berne de la Calle, Le contentieux de la résolution du contrat au regard de l'article 1184 du Code civil : éléments pour une stratégie du créancier, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Frédéric Rouvière, membres du jury : Thomas Genicon (Rapp.), Philippe Stoffel-Munck (Rapp.)  

    La stratégie du créancier face à l'inexécution est une réalité masquée par les théories, elle est tacite dans les analyses. Les éléments qui la composent sont étudiés tour à tour de façon à découvrir une institution qui est composée de mécanismes interdépendants ayant chacun son propre ressort. À partir de l'article 1184 du Code civil, il a fallu saisir l'esprit de la résolution, des qualifications qu'elle comprend, expressément et tacitement, dans l'optique de vérifier les connaissances présentés comme certaines afin de projeter l'institution dans une perspective d'avenir.À travers huit thématiques constitutives de la résolution, il est question d'opérer un tri dans les connaissances relatives au domaine de l'action, à la disqualification de la force majeure, à l'inexécution du contrat par le débiteur dûment constatée par une mise en demeure. Le juge une fois saisi, le créancier bénéficie ainsi de l'option entre résolution ou exécution forcée conférée par l'article 1184 alinéa 2, amenant au caractère judiciaire - fort discuté - de l'action. Enfin, la résolution produit des effets apparents sur le contrat : la rétroactivité mais surtout des effets caractéristiques : l'extinction et les restitutions qui sont issues de la décision judiciaire de résolution.Si le concept de résolution a été étudié à travers son fondement, son histoire ou encore ses formes diverses, il restait à explorer l'envers de cette théorie dans une relecture critique rappelant sa fonction première : permettre au créancier de protéger le contrat face au phénomène d'inexécution.

    Anne-Charlotte Berthet, L'acte médical imposé, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Dominique Viriot-Barrial, membres du jury : Joël Moret-Bailly (Rapp.), Dominique Thouvenin (Rapp.), Jean-Pierre Ferrand et Anne Laude  

    Alors que le droit de la santé a toujours prôné et protégé une relation médicale librement consentie entre patients et médecins, de nombreuses exceptions au consentement libre et éclairé viennent obscurcir le schéma classique de la relation médicale. Etudier l'acte médical imposé en tant que concept juridique autonome devient alors nécessaire pour clarifier et ordonner juridiquement les droits et devoirs applicables à chaque « acteur » de cet acte médical imposé. La conceptualisation a aussi pour objectif de dégager un régime juridique autonome permettant de garantir les droits et libertés des individus concernés tout en garantissant les intérêts de la société. Pour parvenir à cet objectif, cette thèse s'attache à unifier et clarifier la nature de l'acte médical imposé, afin de parvenir à un régime unifié, lisible et autonome, devant servir au législateur, en s'intéressant à toutes les branches du Droit privé et public. C'est ainsi que par une étude transversale de tous les actes médicaux imposés, faisant aujourd'hui l'objet d'un « éclatement » dans tous les domaines du Droit, cette thèse propose de modifier de nombreuses législations et codifications afin de prendre en considération, ces « exceptions » trop nombreuses pour être encore aujourd'hui considérées comme telles

    Benjamin Fabre, La crise du droit d'auteur : une approche systémique, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Jean Frayssinet, membres du jury : Christophe Geiger (Rapp.), Michel Vivant (Rapp.)  

    S'il est admis que le droit d'auteur est en crise, la doctrine est partagée sur la détermination des causes et de la nature de celle-ci. La présente thèse se propose de modéliser le droit d'auteur selon une approche systémique et substantielle. L'analyse de système permet d'en dégager les principaux caractères structurels et organisationnels, afin de comprendre les phénomènes qui le déstabilisent. La qualification du droit d'auteur en droit fondamental transforme inéluctablement la manière d'envisager les relations entre les normes juridiques du droit d'auteur et, au-delà, la manière de pondérer les différents droits et intérêts concernés par la création et l'exploitation des oeuvres de l'esprit. Cette modélisation révèle une défaillance d'effectivité de certaines normes juridiques du droit d'auteur et une incohérence axiologique entre ses objectifs substantiels et sa mise en oeuvre concrète : l'équilibre des intérêts, qui justifie l'existence du monopole, est rompu. Il existe de nombreuses solutions pour corriger la crise du droit d'auteur. Celles consistant à appréhender le droit d'auteur comme un système ouvert et à tirer toutes les conséquences de sa qualité de droit fondamental doivent être privilégiées. À titre principal, une réévaluation du périmètre et du statut juridique des limites et exceptions, et surtout l'application systématique par le juge d'un véritable contrôle de proportionnalité lorsque le droit de l'auteur ou l'une de ses exceptions sont atteints, pourraient redonner toute sa cohérence au droit d'auteur

    Philippe Gazay, Les fonctions sociales de l'usufruit, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Marc Bruschi, membres du jury : Solange Becqué (Rapp.), Blandine Mallet-Bricout (Rapp.)  

    Le contrat de bail est habituellement présenté comme la seule voie qui règle la question de l'accession au logement. Il apparait pourtant utile de se pencher vers d'autres combinaisons voisines que le bail afin d'assurer au candidat au logement un statut attrayant d'un point de vue juridique et social.Le démembrement de la propriété, ordinairement décrit comme un mécanisme subi, dévoile des virtualités intéressantes lorsqu'il est employé dans le cadre de l'accession à un logement. C'est ainsi que l'usufruit temporaire offre une alternative innovante aux personnes dont les ressources personnelles ne permettent pas d'accéder à la propriété.Exclusivement envisagé par les rédacteurs du Code civil comme un moyen d'allouer des revenus de subsistance à son titulaire, l'usufruit devient un mode original d'appropriation des biens. Si le rôle domestique de l'usufruit est attaché à sa tradition historique, la contribution de l'usufruit à la réalisation d'un droit au logement nouveau imprimera une nouvelle finalité à cette prérogative

    Romain Siri, Essai d'une théorie générale de la clause contractuelle : réflexions de lege lata et de lege ferenda à partir du droit commun du contrat, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Christian Atias, membres du jury : Philippe Stoffel-Munck (Rapp.), Pierre-Yves Gautier (Rapp.)  

    Le contrat peut se présenter comme un ensemble de clauses contractuelles. Pour autant, le tout est plus que la somme des parties. La réunion des clauses autour du contrat donne naissance à une entité qui peut prétendre acquérir une vie propre, autonome détachée de ses éléments constitutifs originels. En tant que notion fonctionnelle, le contrat assure intellectuellement sa propre unicité. Le contrat est l’élément fédérateur qui cimente la relation contractuelle au point de dépasser la singularité des clauses qui le composent. En vertu d’une analyse traditionnelle, le contrat a toujours été appréhendé de manière globale, il est analysé comme une compilation de clauses. Il a toujours fait l’objet d’études d’ensemble. La clause n’est alors que l’un des éléments du contrat qui se décompose en clauses. Cependant, chaque partie est plus qu’un élément du tout. Les clauses contractuelles gagnent donc en autonomie. L’éclatement du centre du contrat conduit à favoriser les clauses comme centre d’intérêt. À travers le contrat, il s’agit de voir ses clauses. Le contrat met en corrélation des clauses dont certaines peuvent vivre sans lui. Une clause peut donc se voir privée d’effets indépendamment du sort du contrat ou survivre après l’anéantissement du contrat. On s’intéresse alors aux stipulations d’un acte juridique pour en définir le régime juridique et non plus seulement au contrat dans son ensemble. Le contrat a toujours par le passé été appréhendé dans une analyse globale, c’est-à-dire comme un tout produisant des obligations. Désormais, les contrats sont disséqués. Ce que l’on analyse ce sont ses stipulations, car ce qui importe c’est l’inclusion ou l’exclusion d’un certain nombre de clauses. Il convient à présent de doter la clause d’un statut juridique général. La conception globalisante du contrat est critiquée. Le contrat doit être disséqué, dépecé, atomisé pour découvrir sous l’ensemble composite du contrat ses clauses. Le contrat produit des sous-ensembles composés par les clauses contractuelles. La clause contractuelle et le contrat sont en relation d’interdépendance.

    Eudoxie Gallardo, La qualification pénale des faits, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Philippe Bonfils, membres du jury : Yves Mayaud (Rapp.), Jacques Buisson (Rapp.), Emmanuel Putman et Étienne Vergès  

    L’approche de la qualification en droit pénal se fait traditionnellement sous l’angle d’une opération intellectuelle dominée par le principe de légalité et, en particulier, par le principe de l’interprétation stricte de la loi pénale. Une telle approche occulte la dimension procédurale de la qualification en droit pénal qui est, pourtant, essentielle à la sauvegarde des libertés individuelles. La conjugaison de ces deux aspects de la qualification en droit pénal aboutit à faire émerger une forme statique de qualification : la qualification pénale des faits. Située entre l’incrimination et l’infraction, la qualification pénale des faits offre un statut intermédiaire où la nature des faits pénaux va être représentée intellectuellement en tenant compte de l’évolution du procès pénal. Plus précisément, la qualification pénale des faits s’analyse en une représentation encadrée et appliquée de la nature pénale des faits. Encadrée doublement par le principe de légalité et le principe du procès équitable, la qualification pénale des faits offre une représentation légaliste et équitable de la nature pénale des faits. Mais l’encadrement de la qualification pénale ne suffit pas à lui seul à l’élaboration de la qualification pénale des faits. Son élaboration commence bien en amont, alors que la qualification pénale des faits n’est que pure présomption dans l’esprit de l’autorité qualifiante. C’est au cours d’une application répressive et symbolique que la qualification pénale des faits se concrétise, faisant ainsi apparaître la qualification pénale des faits comme un objet juridique. D’une opération particulière au droit pénal, la qualification pénale des faits devient, à l’analyse, un concept proposant à l’esprit une manière de concevoir la nature pénale des faits.

    Chantal Iorio, Le droit au logement des propriétaires occupants, thèse soutenue en 2011 à AixMarseille 3 sous la direction de Françoise Zitouni, membres du jury : Claire Lévy-Vroelant (Rapp.), Robert Lafore (Rapp.), Daniel Tomasin  

    Les trente dernières années ont été marquées en France par de profondes mutations sociales et économiques issues à la fois de crises financières successives et d’un bouleversement des structures familiales qui conjugués à une précarité économique croissante ont conduit à une situation de fragilisation de certaines populations, dont les propriétaires occupants. Jusque dans les années 40, ils étaient relativement « protégés » des aléas économiques grâce au droit détenu sur l’immeuble occupé qui leur offrait à la fois une garantie patrimoniale et un statut social. Aujourd’hui, le contexte socio-économique induit de véritables risques de paupérisation qu’ils proviennent de crise économique, de crise sociétale ou encore qu'ils soient inhérents à la propriété elle-même, auxquels n’échappent pas les propriétaires occupants. La propriété n'apparaît donc plus comme vecteur de stabilité dans le logement, mais au contraire peut constituer un facteur de précarisation. Il convient alors de s'interroger sur les capacités du droit de propriété à protéger le logement d'occupants économiquement fragiles. Les propriétaires n'étant pas bénéficiaires du droit au logement, il était nécessaire de s'intéresser au contenu du droit de propriété et aux garanties inhérentes à ce droit dans la perspective d'une protection du propriétaire occupant fragilisé.Cette analyse critique du droit de propriété dépasse largement la seule dimension historique, en soulignant notamment ses limites en terme de protection du logement, en analysant les mécanismes "palliatifs" mis en œuvre par les politiques sociales en réponse à la précarisation des propriétaires occupants. Elle s'interroge enfin, sur le contenu et la place du droit de propriété dans la société du XXIème siècle.

  • Marie-Laure Besson, L’obligation de délivrance dans les baux commerciaux, thèse soutenue en 2019 à Corte sous la direction de Anne-Marie Luciani  

    L’obligation de délivrance dans les baux commerciaux suscite une jurisprudence abondante et difficilement synthétisable. Cette incertitude crée une imprévisibilité des solutions dans un domaine où les parties au contrat de bail commercial ainsi que les rédacteurs de ces contrats ont un impérieux besoin de sécurité juridique. La question est d'importance et il s'agit d'une préoccupation constante, plus particulièrement, pour les preneurs de centres commerciaux ou les locataires de bailleurs institutionnels en centre-ville, tant le montant des charges, non seulement pèse assez lourdement sur leur compte d'exploitation, mais constitue à certains égards une complète inconnue, un tel manque de lisibilité à moyen terme n'étant guère confortable pour un commerçant. L'incertitude règne aussi pour les bailleurs, compte tenu des tentatives faites en jurisprudence pour rééquilibrer la relation locative en faveur du preneur, au prix quelquefois d'une certaine dénaturation de clauses pourtant claires. Les gestionnaires de biens, en tant que personnes agissant au nom des bailleurs et pour leur compte, par le biais d'un mandat, sont eux aussi touchés par l’insécurité qui règne autour de l’obligation de délivrance. Le rédacteur professionnel, en se substituant aux contractants pour rédiger le contrat de bail commercial, se voit également touché par les dangers liés à l’obligation de délivrance. Effectivement, celui-ci n’est ni le débiteur de l’obligation de délivrance, celle-ci étant à la charge du bailleur, ni le créancier de cette obligation, celle-ci étant due au preneur, mais dans le cadre de sa mission de professionnel du droit, il a la maîtrise de cette obligation : les parties, bailleurs ou preneurs, s’en remettent à sa compétence pour sauvegarder au mieux leurs intérêts. En sa qualité de professionnel, il doit garantir la sécurité de la relation locative et n’a pas le droit à l’erreur. Le rédacteur doit préserver les intérêts du bailleur ou du preneur, voire des deux, des risques engendrés par l’obligation de délivrance. Cette obligation devient alors, par transposition, un enjeu pour le rédacteur lui-même. Elle présente dès lors un véritable risque pour le rédacteur de baux commerciaux, car elle peut le conduire à engager sa responsabilité professionnelle et avoir une incidence sur sa réputation ou sa notoriété si la clientèle a connaissance d’une action en responsabilité dirigée contre lui. Elle représente aussi un danger pour son patrimoine puisqu’il peut être condamné à une réparation financière. Partant, il est prégnant d’apporter un éclairage nouveau sur l’étendue et l’interprétation de cette obligation de délivrance ainsi que sur l’efficacité des clauses de transfert de charges dans les baux commerciaux. En effet, il parait nécessaire de clarifier la situation de cette obligation de délivrance, compte tenu de l’insécurité juridique qui règne actuellement. Cette insécurité juridique rend nécessaire une théorie générale de l’obligation de délivrance dans les baux commerciaux.

    Delphine Lanzara, Les méthodes de la Cour de cassation dans la création du droit , thèse soutenue en 2014 à Nice sous la direction de Yves Strickler  

    En principe, lorsqu’une controverse s’achève, la question disparaît. Ayant été résolue, elle ne fait plus l’objet de recherches. Comment se fait-Il alors que la jurisprudence continue de susciter une aussi abondante littérature ? La question de savoir si elle fait ou non partie des sources du droit paraît tranchée. Après un siècle de débat, les auteurs semblent s’accorder sur une réponse affirmative. Sur quoi portent donc les ouvrages contemporains ? Il y est question de la prise de conscience, par le juge, de son propre pouvoir normatif et du changement qui s’est produit dans ses méthodes de création. Celles-Ci ont changé ; elles sont devenues plus audacieuses. La question actuelle n’est donc plus de savoir si la jurisprudence possède ou non un pouvoir normatif, mais de savoir jusqu’où ce pouvoir s’étend. La Cour de cassation est-Elle totalement libre dans la création du droit ? Peut-Elle méconnaître la loi, créer des règles concurrentes, voire subversives ? Peut-Elle opérer des revirements de jurisprudence intempestifs, imprévisibles, rétroactifs ? Des voix s’élèvent pour s’y opposer. Le juge ne saurait être complètement libre ni à l’égard de la loi, ni à l’égard de sa propre jurisprudence. Au moment où la Cour de cassation paraît les franchir plus régulièrement, la littérature juridique actuelle fait apparaître les limites du pouvoir prétorien.

    Virginie Pezzella, L'occupation immobilière : étude de droit privé, thèse soutenue en 2012 à Lyon 3 sous la direction de Blandine Mallet-Bricout, membres du jury : Hugues Périnet-Marquet (Rapp.), Thomas Genicon (Rapp.), William Dross    

    En droit privé, l’occupation s’entend, en principe, d’un mode d’acquisition originaire de la propriété des choses mobilières dépourvues de maître : c’est ainsi qu’elle a fait une entrée discrète dans le Code civil en 1804. Toutefois, depuis cette date, l’occupation a acquis une toute autre signification. Le législateur et le juge recourent aujourd’hui à cette notion pour désigner différents modes de jouissance de l’immeuble d’autrui. Il est question de conventions d’occupation précaire, d’occupation privative d’un bien indivis, d’occupant maintenu dans les lieux en suite d’un bail commercial ou d’habitation, d’occupant bénéficiaire d’une réquisition de logement, ou encore d’occupant sans droit ni titre. La notion d’occupation immobilière semble donc avoir acquis une place remarquable en droit privé. L’objet de cette étude est précisément de déterminer le rôle qu’elle tient en droit positif, dans ce domaine. Dans un premier temps, cette thèse réalise l’étude des diverses hypothèses dans lesquelles le terme « occupation » est utilisé pour désigner un fait d’emprise exercé sur l’immeuble d’autrui, que ce soit avec ou sans titre ; elle révèle également des situations officieuses d’occupation, telles que le mécanisme de la reconduction tacite applicable en matière de bail. Dans un second temps, est proposée une théorie générale de l’occupation immobilière en droit privé. L’occupation immobilière apparaît comme un fait d’emprise jouant un double rôle en droit positif : elle peut être simplement la traduction matérielle de l’exercice d’un droit d’usage préalablement reconnu à celui qui va devenir occupant, mais également l’élément permettant à ce dernier d’acquérir un tel droit ou, au moins, de le faire présumer. Reposant notamment sur diverses conditions d’efficacité, telles que la bonne foi ou l’univocité, elle présente alors un certain nombre de similitudes avec la possession, mais les deux notions ne sauraient pourtant être confondues. Au final, cette étude permet de mettre en lumière un nouveau fait créateur de droit, qui trouve sa place aux côtés de la possession et qui démontre une évolution de la propriété privée vers une « propriété pragmatique », soucieuse de s’adapter à des besoins divers, clairement reconnus par le droit positif.

    Caroline Bouix, Les mécanismes correcteurs d'origine prétorienne, thèse soutenue en 2012 à SaintEtienne sous la direction de Pascale Deumier, membres du jury : Rafael Encinas de Muñagorri et Christophe Jamin    

    Le juge a pour obligation d'appliquer les règles de droit. Cependant, celles-ci sont générales et se révèlent, dans de rares hypothèses, inaptes à résoudre le litige de manière satisfaisante car la solution à laquelle aboutirait leur application heurte les valeurs protégées par le système juridique. Lorsque les limites de l'application d'une règle deviennent récurrentes et nécessitent une réponse systématisée, un outil, lui permettant d'évincer ra règle concernée du règlement du litige et de le régler par un autre moyen, est créé par le juge: un mécanisme correcteur d'origine prétorienne. Il s'agit d'un concept doctrinal, régulièrement utilisé par les auteurs pour désigner certains objets, tels que l'abus de droit, la fraude· ou l'action directe, mais qui n'a jamais été défini. La construction de ce nouveau concept nécessite d'en proposer une définition, d'endéterminer le régime, d'en exposer le fondement et d'en imaginer l'avenir. Cette étude est l'occasion de porter un autre regard sur le système juridique. Le mécanisme correcteur d'origine prétorienne témoigne de l'importance du rôle du juge et de la place des valeurs au sein du droit.