Olivier Leclerc

Directeur de recherche
Sociologie et sciences du droit.
Centre National de la Recherche Scientifique

Centre de Théorie et Analyse du Droit

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • THESE

    Le juge et l'expert : contribution à l'étude des rapports entre le droit et la science, soutenue en 2003 à Paris 10 sous la direction de Antoine Lyon-Caen 

  • Olivier Leclerc, Déontologie de la recherche et intégrité scientifique, Presses universitaires de France, 2024, Droit & Déontologie, 246 p.  

    "Alors que des fraudes scientifiques défraient la chronique et que la place des sciences dans la décision publique est plus que jamais visible, cet ouvrage expose les exigences qui constituent la déontologie de la recherche et l'intégrité scientifique. Largement internationales, transversales à tous les domaines de la recherche, les règles déontologiques de la recherche ont trouvé récemment un relai dans la loi française, qui impose le respect de ces exigences dans toutes les activités de recherche et organise le signalement et la sanction des éventuels manquements (falsification ou fabrication de données, plagiat...). Après avoir expliqué en quoi consistent la déontologie de la recherche, l'intégrité scientifique et l'éthique de la recherche, l'ouvrage décrit la dynamique de leur émergence à travers leurs sources, les règles propres aux différentes activités des scientifiques (recherche, évaluation, expertise) et les sanctions encourues en cas de manquement à l'intégrité scientifique. L'ouvrage rend compte des derniers développements d'un champ de recherche international en pleine expansion et accompagne le développement en France de formations consacrées à l'intégrité scientifique."

    Olivier Leclerc, Etienne Vergès, Géraldine Vial, Étienne Vergès, Droit de la preuve, 2e éd., Presses universitaires de France, 2022, Thémis ( Droit ), 789 p.   

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Muñagorri, Stéphanie Hennette-Vauchez, Carlos Miguel Herrera, L'analyse juridique de (x): Le droit parmi les sciences sociales, Cairn et Éditions Kimé, 2021, Nomos & normes, 141 p.      

    La quatrième de couverture indique : "La pensée juridique est trop souvent repliée sur son objet privilégié : le droit. Elle ne s'aventure guère au dehors. Certes, les meilleurs juristes ne manquent pas d'avoir recours à des emprunts méthodologiques et conceptuels à d'autres disciplines. Mais les tentatives pour mener une analyse juridique sur des objets qui ne sont pas situés dans le domaine du droit et de la justice restent rares. Considérer le droit comme une science sociale autorise à porter son regard hors du champ juridique. Les outils et catégories d'analyse dont nous disposons peuvent s'appliquer à d'autres objets que le droit positif, en particulier à des pratiques ou des phénomènes normatifs considérés, à tort ou à raison, comme non juridiques. Ce livre cherche à ouvrir un espace pour une démarche juridique radicale, qui puisse mener une analyse juridique d'objets qui ne sont pas habituellement considérés par la communauté des juristes comme faisant partie du droit. Dans ses différents chapitres notre réflexion s'arrêtera ainsi sur la science, l'Etat social, le handicap et le genre. Dans chacun de ces cas, il ne s'agit pas de déterminer quelles sont les règles du droit positif qui régissent ces situations ou ces domaines du savoir mais d'avoir recours aux catégories du droit pour en apporter un nouvel éclairage. Une telle démarche doit permettre d'offrir une vision juridique sur des objets que les sciences sociales ont en partage, tout en renouvelant le débat méthodologique sur ce qu'est le droit comme discipline."

    Olivier Leclerc, Julie Allard, Boris Bernabé, Guy Canivet, Louis de Carbonnières [et alii], L'office du juge, Dalloz et ENM, 2020, 573 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Qu’est-ce que cet "office du juge" qui donne son titre à notre dossier ? On entend par là, de façon générale, l’ensemble des pouvoirs et des devoirs attachés à une fonction publique. On évoque à ce sujet la charge qui donne à son titulaire le droit d’exercer une fonction en vertu de l’investiture d’une autorité publique (office ministériel). Si l’on creuse un peu plus la notion d’"officium", elle signifie le devoir à tenir ce qui va au-delà du rôle ou de la fonction. Cicéron dans le "De officiis" y voyait un code d’action et de conduite. En ce sens, le juge devrait choisir les bonnes actions pour répondre à la cause qui lui est soumise. Sens que l’on retrouve en droit canonique avec les termes d’"officialité" et d’ "official" pour désigner le juge ecclésiastique. Ce qui signifie que son choix doit être éclairé, inspiré par l’équité et l’intérêt général dans le respect de la loi. Cette approche de l’office du juge prend une direction nouvelle aujourd’hui où les normes se diversifient et se combinent. Désormais l’office du juge dépasse le légalisme proprement dit pour intégrer des concepts de "procès équitable" ou de "dignité de la personne" qui viennent de la Convention européenne des droits de l’homme ou de la Charte des droits de l’Union européenne. Plus encore, la mondialisation des normes impose au juge de penser leur complexité. Tout se passe comme s’il devait trouver le bon équilibre entre des normes de sources diverses et hétérogènes à l’instar du mobile de Calder… Chaque jugement serait une composition portée par des rameaux aux couleurs contrastées. Et le texte juridique devient "un arbre vivant lequel par le biais d’une interprétation évolutive s’adapte aux réalités de la vie moderne" selon le juge constitutionnel espagnol. On songe au mot de Blackstone évoquant au sujet de la "Common law" "la beauté irisée et la glorieuse incertitude du droit changeant". C’est peut-être là le sens de l’office du juge : son pouvoir d’interprétation suppose de fixer dans l’acte de juger le mouvement du pluralisme juridique. Ce serait une manière de renvoyer dos à dos les thèses réaliste (le jugement est le fruit de choix personnel qu’il soit politique, moral ou philosophique) et formaliste (le juge réduit à une pure fonction d’application du droit). Le juge fait des choix qui entrent en résonance avec la communauté dont il exprime les attentes tacites. Son rôle créateur est de formuler des jugements qui prennent en compte les parties en présence mais aussi, dans une portée plus large, la communauté tout entière."

    Olivier Leclerc (dir.), Savants, artistes, citoyens : tous créateurs ?, Editions science et bien commun, 2017, 265 p.     

    Olivier Leclerc, Protéger les lanceurs d'alerte. La démocratie technique à l'épreuve de la loi: la démocratie technique à l'épreuve de la loi, LGDJ, une marque de Lextenso, 2017, Exégèses, 106 p.    

    La 4e de couverture indique : "Les lanceurs d'alerte ont acquis une place nouvelle dans l'espace public. On leur doit la révélation de scandales sanitaires comme financiers. De délateurs, ils sont maintenant vus comme des défenseurs de l'intérêt public. Cet ouvrage analyse la manière dont le droit français a accompagné cette reconnaissance du rôle positif des lanceurs d'alerte et les a protégés contre les mesures de rétorsion. Le récit s'ouvre avec l'arrêt Cicolella du 11 octobre 2000, jalon central de la mobilisation pour une protection des lanceurs d'alerte dans les domaines sanitaires et environnementaux, et se clôt avec la loi Sapin 2 du 9 décembre 2016 qui définit les lanceurs d'alerte et unifie le régime juridique qui leur est applicable. On y voit la mobilisation associative engagée pour la promotion de la démocratie technique peu à peu absorbée dans la défense de la transparence de la vie publique"

    Olivier Leclerc, Stéphanie Lacour, Laurence Dumoulin (dir.), Regards croisés sur les objets et les pratiques scientifiques et techniques, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2016, 291 p. 

    Olivier Leclerc, Mireille Delmas-Marty, Antoine Jeammaud (dir.), Droit et humanisme. Autour de Jean Papon, juriste forézien: autour de Jean Papon, juriste forézien, Éditions Classiques Garnier Numérique et Éditions Classiques Garnier Numérique, 2015, Classiques Garnier en ligne ( Esprit des Lois, Esprit des Lettres ), 276 p.    

    Jean Papon fut une figure notable de l'humanisme en Forez. Juriste, il exerça des fonctions de juge et écrivit sur le droit de son temps. Cet ouvrage explore l'œuvre de Jean Papon et son inscription dans la Renaissance. L'actualité des rapports entre droit et humanisme y est également examinée.

    Olivier Leclerc, Etienne Vergès, Géraldine Vial, Étienne Vergès, Droit de la preuve, Presses universitaires de France, 2015, Thémis ( Droit ), 729 p.   

    Olivier Leclerc, Antoine Lyon-Caen (dir.), L'essor du vote dans les relations professionnelles. Actualités françaises et expériences européennes., Dalloz et Université Paris Ouest-Nanterre La Défense, IRERP-Master de Droit social, 2011, Thèmes & commentaires ( Actes ), 220 p.   

    Olivier Leclerc, Antoine Lyon-Caen (dir.), L'essor du vote dans les relations professionnelles, Dalloz, 2011, Thèmes et commentaires 

  • Olivier Leclerc, « Utilitarianism and the Law of Evidence », in Guillaume Tusseau (dir.), Research Handbook on Law and Utilitarianism, Edward Elgar, 2024, pp. 152-169 

    Olivier Leclerc, Daniel Boy, Jérémie Nicey, Concetta Pennuto, « Regards croisés : Pensée naïve et pensée scientifique se valent-elles ? », in Jimmy Bordarie, Audrey Damiens (dir.), Le monde d’après, c’est maintenant ? La société à l’ère de la syndémie de COVID-19, Presses universitaires de Rennes, 2024, pp. 353-370 

    Olivier Leclerc, « A quelles conditions un régime unifié de signalement des alertes est-il souhaitable ? Réflexions à partir de l’alerte sanitaire et environnementale », in Gwenola Bargain, Christina Koumpli (dir.), L'avenir de la protection des lanceurs d'alerte dans l'Union européenne, Mare & Martin, 2023, pp. 129-146 

    Olivier Leclerc, « L’alerte des scientifiques », Cheminer avec Mireille Delmas-Marty. Mélanges ouverts en l’honneur de Mireille Delmas-Marty, Mare et Martin, 2022, pp. 409-416 

    Olivier Leclerc, « Procedures », in Kari de Pryck, Mike Hulme (dir.), A Critical Assessment of the Intergovernmental Panel on Climate Change, Cambridge University Press, 2022, pp. 19-26   

    Olivier Leclerc, « Jalons prospectifs sur l’exigence de reproductibilité dans la recherche juridique », in Pascale Deumier, Olivier Gout, David Hiez, Ingrid Maria, André Prüm (dir.), Mélanges en l’honneur de Pascal Ancel, Larcier, 2021, pp. 175-186 

    Olivier Leclerc, « Can There Be a Science of Proof? A Cross-Atlantic Dialogue (1898-1947) », in Verena Klappstein, Maciej Dybowski (dir.), Theory of Legal Evidence. Evidence in Legal Theory, Springer, 2021, pp. 15-36   

    Olivier Leclerc, « Provincialiser les savoirs juridiques », in Anne-Sophie Chambost (dir.), Approches culturelles des savoirs juridiques, LGDJ, 2020, pp. 27-46   

    Olivier Leclerc, « Une justice fondée sur les preuves : l'appréciation de la qualité de l'expertise par le juge », in Claude Racinet, Charles Catteau (dir.), La qualité de l'expertise médicale en question. Exemples en périnatalité, Sauramps Editions, 2019, pp. 155-159 

    Olivier Leclerc, « Guaranteeing the Independence and Technical Suitability of the Expert », La prueba en le proceso / Evidence in the Process, Atelier Libros, 2018, pp. 447-469 

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Munagorri, « Les problèmes de preuve posés par le dumping social »: A propos des certificats de législation de sécurité sociale applicable au sein de l'Union européenne, in Antoine Jeammaud, Martine Le Friand, Pascal Lokiec, Cyril Wolmark (dir.), À droit ouvert. Mélanges en l'honneur d'Antoine Lyon-Caen, Dalloz, 2018, pp. 277-301   

    Olivier Leclerc, Sylvaine Laulom, « Strikes in Essential Services - France », in Moti (Mordehai) Mironi, Monika Schlachter (dir.), Regulating Strikes in Essential Services. A Comparative 'Law in Action' Perspective, Wolters Kluwer, 2018, pp. 145-180 

    Olivier Leclerc, « Associer des amateurs et amatrices à la création? Essai de cartographie », in Olivier Leclerc (dir.), Savants, artistes, citoyens : tous créateurs ?, Editions Science et bien commun, 2017, pp. 241-247       

    Olivier Leclerc, « Bedensel zararlarin hesaplanabilirliği: fransiz hukukunda uzmanlik ve tazminat », in Uçakhan Güleç, Necdet Basa (dir.), Yeni Gelişmeler Işığında bedensel zararlarin tazmini, Türkiye Barolar Birliği Yayınları, 2016, pp. 307-318 

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Munagorri, Stéphanie Hennette-Vauchez, Carlos Miguel Herrera, « Introduction », in Rafael Encinas de Munagorri, Stéphanie Hennette-Vauchez, Carlos Miguel Herrera, OIivier Leclerc (dir.), L'analyse juridique de (x). Le droit parmi les sciences sociales, Kimé, 2016, pp. 7-30 

    Olivier Leclerc, « Analyse juridique des sciences expérimentales au XVIIe siècle », in Rafael Encinas de Munagorri, Stéphanie Hennette-Vauchez, Carlos Miguel Herrera, OIivier Leclerc (dir.), L'analyse juridique de (x). Le droit parmi les sciences sociales, Kimé, 2016, pp. 31-58   

    Olivier Leclerc, Mireille Delmas-Marty, Antoine Jeammaud, « Introduction », in Mireille Delmas-Marty, Antoine Jeammaud, Olivier Leclerc (dir.), Droit et humanisme. Autour de Jean Papon, juriste forézien, Classiques Garnier, 2015, pp. 9-11 

    Olivier Leclerc, « Dans la fabrique d'un consensus intergouvernemental sur l'évolution du climat : l'expertise du GIEC entre légitimité et validité », in Catherine Bréchignac, Gabriel de Broglie, Mireille Delmas-Marty (dir.), L’environnement et ses métamorphoses, Hermann, 2015, pp. 143-152   

    Olivier Leclerc, « Questions d'égalité : des barèmes entre individualisation et standardisation des décisions. Introduction », in Isabelle Sayn (dir.), Le droit mis en barèmes ?, Dalloz, 2014, pp. 117-120 

    Olivier Leclerc, « Égalité des personnes et modes de preuve. À propos des usages du raisonnement statistique dans la preuve des discriminations », in Georges Borenfreund, Isabelle Vacarie (dir.), Le droit social, l'égalité et les discriminations, Dalloz, 2013, pp. 77-94   

    Olivier Leclerc, « Présentation », Le droit et la science en action, textes de Sheila Jasanoff traduits de l'anglais (États-Unis) et présentés par O. Leclerc, Dalloz, 2013, pp. 5-27 

    Olivier Leclerc, « La distinction entre 'la preuve en droit' et la 'preuve en science' est-elle pertinente ? », in E. Truilhé-Marengo (dir.), Preuve scientifique, preuve juridique, Larcier, 2012, pp. 55-77   

    Olivier Leclerc, Jean-Noël Jouzel, Daniel Bernard, Nathalie Hervé-Fournereau, « Du risque émergent au risque chimique : trajectoires et déplacements de l'expertise sur les nanomatériaux », in S. Lacour, S. Desmoulin-Canselier, N. Hervé-Fournereau (dir.), De l'innovation à l'utilisation des nanomatériaux. Le cadre normatif des nanotubes de carbone, Larcier, 2012, pp. 89-110 

    Olivier Leclerc, « Comparer les systèmes de relations professionnelles », in Olivier Leclerc et Antoine Lyon-Caen (dir.), L'essor du vote dans les relations professionnelles. Actualités françaises et expériences européennes, Dalloz, 2011, pp. 91-103   

    Olivier Leclerc, Isabelle Vacarie, Anissa Allouache, Anne-Sophie Ginon, Tatiana Sachs, « Une médecine "responsable" », Droit, sciences et techniques : quelles responsabilités ?, Litec-LexisNexis, 2011, pp. 509-522   

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Munagorri, « Les apports de la théorie juridique à la délimitation de l'expertise : réflexions sur le lien de droit », in Yann Bérard et Renaud Crespin (dir.), Aux frontières de l'expertise. Dialogues entre savoirs et pouvoirs, Presses universitaires de Rennes, 2010, pp. 197-210   

    Olivier Leclerc, « Bilirkişiliğe İlişkin Reformlar. Sınırlı Gelişmeler ve Kaçırılan Fırsatlar », Traduction de : O. Leclerc, " Les réformes du droit de l'expertise : avancées partielles et occasions manquées ", Experts. Revue de l'expertise judiciaire, publique et privée, n° 71, 2006, pp. 12-15 (traduction B. Toraman)., Prof.Dr. Bilge UMAR'a Armağan, Dokuz Eylül Üniversitesi, Hukuk Fakültesi Dergisi, 2010, pp. 309-324   

    Olivier Leclerc, « Les règles de production des énoncés au sein du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat », in R. Encinas de Munagorri (dir.), Expertise et gouvernance du changement climatique, LGDJ, 2009, pp. 59-92   

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Munagorri, « Théorie du droit et expertise : conclusion prospective sur les apports de l'analyse juridique », in R. Encinas de Munagorri (dir.), Expertise et gouvernance du changement climatique, LGDJ, 2009, pp. 199-229   

    Olivier Leclerc, « L'indépendance de l'expert », in K. Favro (coord.) (dir.), L'expertise : enjeux et pratiques, Lavoisier/Tec&Doc, 2009, pp. 167-180   

    Olivier Leclerc, « La protection du salarié lanceur d'alerte », Au cœur des combats juridiques. Pensées et témoignages de juristes engagés, Dalloz, 2007, pp. 287-298 

    Olivier Leclerc, « Scientific Expertise and Judicial Decision Making: Comparative Insights », in J. Ferrer Beltrán and S. Pozzolo (dir.), Law, Politics, and Morality: European Perspectives III. Ethics and Social Justice, Duncker und Humblot, 2007, pp. 15-26   

    Olivier Leclerc, « L’incidence de la libéralisation des échanges sur le droit du travail », in Antoine Lyon-Caen, Adalberto Perulli (dir.), Liberalizzazione degli scambi, integrazione dei mercati e diritto del lavoro, CEDAM, 2005, pp. 227-234 

  • Olivier Leclerc, « One Size Fits All? Handling Public Health and Environmental Risks in French Whistleblowing Legislation », European Journal of Risk Regulation, 2024, n°2, pp. 403-415   

    Olivier Leclerc, Nicolas Klausser, « From research misconduct to disciplinary sanction: an empirical examination of French higher education case law », Research Ethics, 2024   

    Olivier Leclerc, Etienne Vergès, Géraldine Vial, Étienne Vergès, « Preuves scientifiques et technologiques », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2023, n°17, pp. 109-134  

    Cette chronique s’étend sur les années 2022-2023. Elle est marquée par une très forte actualité des preuves scientifiques et technologiques, tant dans les textes que dans la jurisprudence. Une lecture transversale de cette chronique montre la très grande vivacité des questionnements juridiques portant sur la collecte et l’usage probatoire des enregistrements (son et image au premier chef). Sur ce terrain, il est manifeste que les juridictions nationales et européennes sont à la recherche d’un...

    Olivier Leclerc, « Overarmed or underdressed? Whistleblowers between anti-discrimination law and freedom of expression », International Journal of Discrimination and the Law, 2023, n°3, pp. 265-282   

    Olivier Leclerc, « Whistleblowing legislation and reporting on research misconduct: A case for mutual learning », Accountability in Research, 2023   

    Olivier Leclerc, Shinichiro Asayama, Kari de Pryck, Silke Beck, Béatrice Cointe [et alii], « Three institutional pathways to envision the future of the IPCC », Nature Climate Change, 2023, n°9, pp. 877-880   

    Olivier Leclerc, Etienne Vergès, Géraldine Vial, Étienne Vergès, « Preuves scientifiques et technologiques », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2022, n°15, pp. 241-261      

    Les preuves numériques dans l’enquête pénale Les preuves numériques sont celles qui résultent de la collecte d’informations par l’intermédiaire de systèmes informatiques. Elles se présentent sous des formes très différentes et elles visent des catégories d’informations très diverses. Les preuves numériques jouent un rôle croissant dans les enquêtes pénales en raison de l’évolution des techniques. En effet, d’une part, la masse de données numériques conservées et disponibles augmente au fil du...

    Olivier Leclerc, « Ce que l'alerte fait aux frontières de l'entreprise », Revue de droit du travail, 2022, n°5, pp. 281-285   

    Olivier Leclerc, « L’enquête consécutive à une alerte », Le Droit ouvrier, 2022, n°883, pp. 110-122   

    Olivier Leclerc, Etienne Vergès, Géraldine Vial, « Turning a graphical method of evidential reasoning into an operational tool for judges? Empirical evidence », International Journal of Evidence and Proof, 2022, n°2, pp. 136-156   

    Olivier Leclerc, Vincent-Arnaud Chappe, Romain Juston Morival, « Le travail de la preuve », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2022, n°110, pp. 7-105 

    Olivier Leclerc, Vincent-Arnaud Chappe, Romain Juston Morival, « Faire preuve : pour une analyse pragmatique de l'activité probatoire », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2022, n°110, pp. 7-20   

    Olivier Leclerc, Étienne Vergès, Géraldine Vial, « Preuves scientifiques et technologiques », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2021, n°13, pp. 217-235    

    Panorama d’actualité Constats d’huissier en ligne : le cas particulier du constat portant sur une application mobile • CA Paris, 22 sept. 2020, n° 19/10492 Lorsqu’il s’agit de constater un fait juridique sur Internet, par exemple en matière de contrefaçon, de concurrence déloyale ou encore d’atteinte à l’image, la preuve est localisée dans un univers virtuel, mais qui reste accessible, souvent à partir de la simple consultation d’une page web. En dépit de son caractère immatériel, le contenu ...

    Olivier Leclerc, « A Critical Method for the Evaluation of Evidence: François Gorphe’s (1889-1959) Contribution to a Science of Proof à la française », Quaestio facti. International Journal on Evidential Legal Reasoning, 2021, pp. 29-52   

    Olivier Leclerc, Cindy Lhomond, « La preuve face au travail mondialisé », Revue de droit du travail, 2021, n°2, pp. 125-143 

    Olivier Leclerc, « La preuve face au travail mondialisé. Introduction du dossier », Revue de droit du travail, 2021, n°2, pp. 125-130   

    Olivier Leclerc, Etienne Vergès, « Les modèles de raisonnements probatoires des juges »: les inférences mathématiques face à la mise en récit des preuves, Les Cahiers de la justice, 2020, n°4, pp. 689-704   

    Olivier Leclerc, Géraldine Vial, Étienne Vergès, « Preuves scientifiques et technologiques », 2020  

    La présente chronique couvre principalement la période janvier 2019 à juin 2020 et se livre à quelques retours en arrière pour mettre en perspective des évènements récents. Elle est structurée autour de trois grands volets : 1/ la licéité de la preuve ; 2/ l’appréciation des preuves ; 3/ les preuves spéciales. I. Licéité des preuves scientifiques et technologiques et vie privée CA Paris, 15 mai 2019, n° 18/26775Cass. crim., 18 juin 2019, n° 18-86.421Cour EDH, 17 oct. 2019, nos 1874/13 et 8567...

    Olivier Leclerc, Géraldine Vial, Etienne Vergès, « Preuves scientifiques et technologiques », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2020, n°11, pp. 209-226     

    Olivier Leclerc, « La technologie au service du travail décent », Droit Social, 2020, n°1, pp. 33-38   

    Olivier Leclerc, « Le droit à la preuve et la recherche de la vérité dans les litiges du travail », Revue de droit du travail, 2020, n°11, pp. 655-658   

    Olivier Leclerc, « Le droit à la preuve à l’assaut de la vie privée des salariés ? », Le Droit ouvrier, 2020, n°868, pp. 733-740     

    Olivier Leclerc, Adoracion Guamán Hernández, José Miguel Sánchez, « Le licenciement sans cause réelle et sérieuse en Espagne : indemnités, pouvoir du juge et droit international du travail », Revue de droit du travail, 2019, n°5, pp. 352-356   

    Olivier Leclerc, « Les inférences dans les raisonnements probatoires », Droit et philosophie : annuaire de l'Institut Michel Villey, 2019, n°11, pp. 109-128     

    Olivier Leclerc, « Les raisonnements probatoires des juges », Lexbase Hebdo - édition Professions, 2019, n°297, pp. 1-7     

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Muñagorri, Carlos Miguel Herrera, « Qu’est-ce que l’analyse juridique de (x) ? Pour une explicitation », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2019, n°103, pp. 609-628   

    Olivier Leclerc, Pierre-Emmanuel Berthier, « How can decentralisation of collective bargaining be achieved ? A typology of legal incentives », Bulletin of comparative labour relations, 2017, pp. 47-61   

    Olivier Leclerc, « Qu’est-ce qu’une expertise judiciaire de qualité ? », المجلة الجزائرية للقانون والعدالة / Revue algérienne Droit et Justice, 2017, n°1, pp. 75-84 

    Olivier Leclerc, Antoine Jeammaud, Marie-Claude Mioche, « Goutelas, espace civique et culturel en milieu rural », L'Observatoire, la revue des politiques culturelles , 2017, n°1, p. 33 

    Olivier Leclerc, Stéphanie Lacour, Laurence Dumoulin, « Regards croisés sur les objets et les pratiques scientifiques et techniques », 2016  

    « Ceux qui se bornent à une seule recherche manquent souvent de faire des découvertes qu’un esprit plus étendu, qui peut joindre d’autres sciences à celles dont il s’agit, découvre sans peine. Mais comme un seul ne saurait bien travailler à tout, c’est l’intelligence mutuelle qui peut y suppléer. » Nouvelles lettres et opuscules inédits de Leibniz, rassemblés par L.A. Foucher de Careil, Paris, 1857, p. 287. Parce que l’intelligence des dispositifs sociotechniques, de ce qu’ils sont comme de c...

    Olivier Leclerc, Adoracion Guamán Hernández, « Les mutations du motif économique de licenciement. Éclairages sur la réforme du droit français à partir du droit espagnol », Revue de droit du travail, 2016, n°6, pp. 398-404   

    Olivier Leclerc, Stéphanie Lacour, Laurence Dumoulin, « Regards croisés sur les objets et les pratiques scientifiques et techniques », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2016, n°6, pp. 11-163   

    Olivier Leclerc, Alessandra Galluccio, « Expertise », 2015  

    Les experts sont irresponsables, dit-on parfois : investis d’un quasi-pouvoir de décision, ils n’en assumeraient pas la responsabilité. Pour d’autres, les experts sont soumis aux règles de responsabilité civile, pénale, voire disciplinaire, de droit commun ; le fait que ces règles soient peu mobilisées ne changeant rien à cet égard. Ainsi engagée, la discussion est sans doute vouée à l’impasse. Car, en définitive, l’appréciation de la responsabilité des experts est indissociable de l’analyse ...

    Olivier Leclerc, Tatiana Sachs, « Gouverner par les incitations. La diffusion d’une logique incitative dans le droit du travail », Revue Française de Socio-Economie, 2015, n°2, pp. 171-185   

    Olivier Leclerc, « Expertise », 2014  

    I. Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) / Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) est en cours de publication. Le rapport du premier groupe de travail, consacré aux données des sciences du climat, a été accepté par le GIEC le 27 septembre 2013, et le résumé à l’intention des décideurs a été approuvé le même jour. Le rapport des deuxième (« les i...

    Olivier Leclerc, « Statistiques et normes : jalons pour une rencontre interdisciplinaire », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2014, pp. 37-44    

    Je voudrais commencer cette discussion par une remarque générale, destinée à situer précisément le type d’objets que nous considérons aujourd’hui. Ainsi que l’a fait observer Alain Desrosières dans l’un de ses textes, les chiffres diffusés par les services statistiques publics proviennent de deux sources bien différentes : « les enquêtes directes (recensements, sondages…) et les registres administratifs (fichiers de gestion, répertoires…) ». Les objectifs poursuivis par ces dispositifs de rec...

    Olivier Leclerc, Laurène Gratton, « Action en justice et mesures de rétorsion », Revue de droit du travail, 2014, n°5, pp. 321-329   

    Olivier Leclerc, Bernard Peckels, « Fondements textuels des obligations d'information », Experts - Revue de l'expertise judiciaire, publique et privée, 2014, n°114, pp. 4-7 

    Olivier Leclerc, « Chronique Expertise », Cahiers Droit, Sciences & Technologies, 2014, pp. 287-299   

    Olivier Leclerc, « Which securities for workers in times of crisis ? »: Challenges and perspectives, European labour law journal, 2014, n°34, pp. 410-416   

    Olivier Leclerc, Tatiana Sachs, « Redistribuição e dispositivos incitativos », Confluências : Revista Interdisciplinar de Sociologia e Direito, 2014, n°2, pp. 80-94     

    Olivier Leclerc, Adoracion Guamán Hernández, « Abécédaire comparé de l'Accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013. Vers un lexique commun des réformateurs en Europe ? », Revue de droit du travail, 2013, n°3, pp. 204-211   

    Olivier Leclerc, Adoracion Guamán Hernández, « Quand l'État licencie pour motif économique. Radioscopie d'une cure d'amaigrissement », Revue de droit du travail, 2013, n°78, pp. 505-512   

    Olivier Leclerc, Adoracion Guamán Hernández, « El Acuerdo Nacional Interprofesional de 11 de enero de 2013: análisis de un modelo de flexiseguridad a la francesa », Relaciones laborales : Revista crítica de teoría y práctica, 2013, n°9, pp. 129-144 

    Olivier Leclerc, « Negociación y conflicto colectivo en Francia », Arxius de Ciències Socials, 2013, n°28, pp. 21-28   

    Olivier Leclerc, Adoracion Guamán Hernández, « Se réformer pour mieux s'adapter ? Le droit du travail espagnol face à la crise économique », Le Droit ouvrier, 2012, n°763, pp. 116-123   

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Munagorri, « Provoquer le droit de l'expertise pour le faire advenir », Experts - Revue de l'expertise judiciaire, publique et privée, 2012, n°100, pp. 78-81   

    Olivier Leclerc, « Où va le droit spécial de la grève ? Observations sur la loi du 19 mars 2012 relative aux entreprises de transport aérien de passagers », Revue de droit du travail, 2012, n°10, pp. 570-573   

    Olivier Leclerc, Georges Borenfreund, Emmanuel Dockès, Elsa Peskine, Jérôme Porta [et alii], « Panorama Droit du travail (septembre 2010-décembre 2010) », Recueil Dalloz, 2011, n°18, pp. 1246-1257 

    Olivier Leclerc, « L'expert-comptable désigné dans le cadre de la procédure d'alerte économique: l'étendue de sa mission, obs. sous Cass. Soc., 29 sept. 2009 », Revue de droit du travail, 2010, n°1, p. 46 

    Olivier Leclerc, Georges Borenfreund, Elsa Peskine, Jérôme Porta, Laure Camaji [et alii], « Panorama Droit du travail (septembre 2009-décembre 2009) », Recueil Dalloz, 2010, n°11, pp. 672-681 

    Olivier Leclerc, Cyril Wolmark, « La grève des salariés sans papiers : aspects juridiques », Revue de droit du travail, 2009, n°3, pp. 177-180   

    Olivier Leclerc, Georges Borenfreund, Elsa Peskine, Jérôme Porta, Cyril Wolmark [et alii], « Panorama Droit du travail (septembre 2008-décembre 2008) », Recueil Dalloz, 2009, n°9, pp. 590-599 

    Olivier Leclerc, « L'expert dans le procès aux Etats-Unis : si loin, si proche », Le Mensuel de l'Université, 2008, n°23, p. 1 

    Olivier Leclerc, Fernando Valdés Dal-Ré, « Les nouvelles frontières du travail indépendant. A propos du Statut du travail autonome espagnol », Revue de droit du travail, 2008, n°5, pp. 296-303   

    Olivier Leclerc, « Actualité de la mise en œuvre de la loi du 21 août 2007 : adoption du plan de prévisibilité », Revue de droit du travail, 2008, n°9, pp. 542-544   

    Olivier Leclerc, « Actualité de la mise en œuvre de la loi du 21 août 2007 : détermination des dessertes prioritaires et adoption du plan de transport adapté », Revue de droit du travail, 2008, n°78, p. 470   

    Olivier Leclerc, « Actualité de la mise en œuvre de la loi du 21 août 2007 : la procédure de prévention des conflits », Revue de droit du travail, 2008, n°4, p. 251   

    Olivier Leclerc, « L'encadrement législatif de l'exercice du droit de grève. Observations à partir de la loi du 20 août 2008 instituant un droit d'accueil pour les élèves des écoles pendant le temps scolaire », Revue de droit du travail, 2008, n°11, p. 674   

    Olivier Leclerc, Georges Borenfreund, Frédéric Guiomard, Elsa Peskine, Cyril Wolmark [et alii], « Panorama Droit du travail (septembre 2007-décembre 2007) », Recueil Dalloz, 2008, n°7, pp. 442-450 

    Olivier Leclerc, « Le droit de grève dans les services publics de transport : regards sur la loi du 21 août 2007 (A propos de la médiation et de la consultation des salariés sur la poursuite de la grève) », Revue de droit du travail, 2007, n°11, p. 667 

    Olivier Leclerc, « Grève en vue du paiement des heures supplémentaires : l'indemnisation des pertes de salaire est-elle disponible ?, obs. sous Cass., Soc., 3 mai 2007 », Revue de droit du travail, 2007, n°9, p. 538 

    Olivier Leclerc, « Responsabilité civile du syndicat : une manifestation d'exploitants agricoles n'est pas un défilé de majorettes !, obs. sous Cass., Civ. 2e, 26 oct. 2006 », Revue de droit du travail, 2007, n°4, p. 258 

    Olivier Leclerc, « Les comités d'entreprise dispensés de déclarer à la CNIL les traitements de données à caractère personnel mis en œuvre pour la gestion des activités sociales et culturelles, obs. sous CNIL, délib. n° 2006-230 du 17 oct. 2006 », Revue de droit du travail, 2007, n°2, p. 119 

    Olivier Leclerc, Georges Borenfreund, Frédéric Guiomard, Cyril Wolmark, Pascal Lokiec [et alii], « Panorama Droit du travail (septembre 2006-décembre 2006) », Recueil Dalloz, 2007, n°10, pp. 686-694 

    Olivier Leclerc, « Les réformes du droit de l'expertise : avancées partielles et occasions manquées », Experts - Revue de l'expertise judiciaire, publique et privée, 2006, n°71, pp. 12-15   

    Olivier Leclerc, « Le contrat de travail des seniors à l'épreuve du droit communautaire, note sous CJCE, 22 nov. 2005, Mangold c/ Helm », Recueil Dalloz, 2006, p. 557   

    Olivier Leclerc, « La nécessité d'assurer la continuité des vols ne fait pas obstacle à la grève d'un commandant de bord à l'escale, obs. sous Cass., Ass. plén., 23 juin 2006 », Revue de droit du travail, 2006, n°6, p. 404 

    Olivier Leclerc, « Grève dans les transports publics : l'effectivité de la continuité du service public n'impose pas l'instauration d'un service minimum, obs. sous CE, 8 mars 2006 », Revue de droit du travail, 2006, n°4, p. 259 

    Olivier Leclerc, « Grève politique : le préavis ne lie pas le juge, obs. sous CA Aix-en-Provence, 1e ch. C, 21 mars 2006 », Revue de droit du travail, 2006, n°3, p. 191 

    Olivier Leclerc, « Le droit d'alerte des délégués du personnel, obs. sous Cass., Soc., 28 mars 2006 », Revue de droit du travail, 2006, n°2, p. 116 

    Olivier Leclerc, « La réintégration du salarié gréviste à la suite d'un licenciement nul : quelle indemnisation ?, obs. sous Cass., Soc., 2 fév. 2006 », Revue de droit du travail, 2006, n°1, p. 42 

    Olivier Leclerc, Georges Borenfreund, Frédéric Guiomard, Pascal Lokiec, Elsa Peskine, « Panorama Droit du travail », Recueil Dalloz, 2006, n°6, pp. 410-420 

    Olivier Leclerc, « Sur la validité des clauses de confidentialité en droit du travail », Droit Social, 2005, n°2, pp. 173-180   

    Olivier Leclerc, Boris Manoury, Soazig Nenan, Isabelle Guenon, Elisabeth Boichot [et alii], « The absence of reactive oxygen species production protects mice against bleomycin-induced pulmonary fibrosis. », Respiratory Research, 2005, p. 11   

    Olivier Leclerc, Bruno Lavigne, Jean-Luc Moncelet, Alex Bombrun, Jean-Baptiste Pomet [et alii], « Wavelength converter », 2004 

    Olivier Leclerc, « Plan de sauvegarde de l’emploi et violation d’un engagement sur l’emploi », Recueil Dalloz, 2004, p. 389 

    Olivier Leclerc, Jean-Louis Oudar, Guy Aubin, Juliette Mangeney, Slimane Loualiche [et alii], « Ultra-fast quantum-well saturable absorber devices and their application to all-optical regeneration of telecommunication optical signals », Annals of Telecommunications - annales des télécommunications, 2003, n°1112, pp. 1667-1707 

  • Olivier Leclerc, Vincent Genin, Le laboratoire belge du droit international. Une communauté épistémique et internationale de juristes (1869-1914), Éditions de la Sorbonne, 2021  

    Si l’histoire des traités internationaux est bien connue, si l’histoire des relations internationales fait l’objet d’investigations approfondies, il n’en va pas de même de l’activité des juristes de droit international, de la façon dont ces derniers façonnent la discipline et, ce faisant, contribuent aux relations internationales. L’ouvrage tiré de la thèse de doctorat de Vincent Genin, paru sous le titre Le laboratoire belge du droit international. Une communauté épistémique et international...

  • Olivier Leclerc, « Preuve dans les contentieux du travail », Répertoire Dalloz Droit du travail, Dalloz, 2022, pp. 50 

    Olivier Leclerc, « Preuve », Dictionnaire des recherches en droit social de l’IRERP, 2022 

    Olivier Leclerc, « Connaissance, engagement, intérêts et positionnement axiologique », in Florence Piron, Élisabeth Arsenault (dir.), Guide décolonisé et pluriversel de formation à la recherche en sciences sociales et humaines, Science et bien commun, 2021, pp. ---- 

    Olivier Leclerc, « Droit de l'expertise », in E. Henry, C. Gilbert, J.-N. Jouzel, P. Marichalar (dir.), Dictionnaire critique de l'expertise : santé, travail, environnement, Presses de sciences po, 2015, pp. 114-119 

    Olivier Leclerc, « Lanceur d'alerte », in E. Henry, C. Gilbert, J.-N. Jouzel, P. Marichalar (dir.), Dictionnaire critique de l'expertise : santé, travail, environnement, Presses de sciences po, 2015, pp. 196-203 

    Olivier Leclerc, Rafael Encinas de Munagorri, « Expertise », in F. Collart Dutilleul (dir.), J.-Ph. Bugnicourt (coord.) (dir.), Dictionnaire juridique de la sécurité alimentaire dans le monde, Larcier, 2013, pp. 326-330 

    Olivier Leclerc, « Expert », in GIS Démocratie et Participation (dir.), Dictionnaire critique et interdisciplinaire de la participation, 2013 

  • Olivier Leclerc, Christine Noiville, Gilles Adda, Éric Guilyardi, Virginie Courtier-Orgogozo [et alii], COMETS Avis 2023-44 - Entre liberté et responsabilité : l’engagement public des chercheurs et chercheuses: AVIS n°2023-44, 2023   

    Olivier Leclerc, Gilles Adda, Virginie Courtier-Orgogozo, Mathias Girel, Éric Guilyardi [et alii], COMETS Opinion 2023-44 - Freedom and responsibility: Academic researchers’ public advocacy: COMETS - OPINION n°2023-44, 2023   

    Olivier Leclerc, Comité Ethique, Philippe Askenazy, Etienne Bustarret, Henri Carayol [et alii], COMETS AVIS 2022-43 - Intégrer les enjeux environnementaux à la conduite de la recherche – Une responsabilité éthique, 2022   

    Olivier Leclerc, Avis du COMETS n° 2022-43 : « Intégrer les enjeux environnementaux à la conduite de la recherche – Une responsabilité éthique », 2022   

  • Olivier Leclerc, Reporting on research misconduct: lessons from whistleblowing legislation – and back again, 2023 

  • Olivier Leclerc, « Droit et justice au XXIe siècle », le 26 septembre 2024  

    Troisièmes Rencontres de la SFPJ - Société française pour la philosophie et la théorie juridiques et politiques / Third SFPJ Conference organisées par la CEIE, Faculté de droit, Université de Strasbourg et l'IRCM - Institut de recherche Carré de Malberg

    Olivier Leclerc, « Droit et contexte(s) », le 25 avril 2024  

    Journée d'étude organisée par les doctorants de l'UMR CTAD, Université Paris Nanterre

    Olivier Leclerc, « L’accès aux sources et aux résultats de recherche sur le droit », le 01 juin 2023  

    Colloque organisé par le CTAD, Paris Nanterre Université / CNRS, sous la direction de Isabelle Boucobza, Robert Carvais, Olivier Leclerc et Anne-Charlotte Martineau.

    Olivier Leclerc, « Quel usage des données empiriques dans une recherche en droit ? », le 08 décembre 2022  

    Colloque international organisé à l’Université Libre de Bruxelles sous la direction scientifique de Ariane Amado, Chargée de recherche au CNRS et Armand Desprairies, Maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne

    Olivier Leclerc, « Une analyse juridique des savoirs scientifiques », le 21 novembre 2022  

    Conférence organisée dans le cadre du cycle Droit et épistémologie, sous la responsabilité de Clotilde Aubry de Maromont, Maîtresse de conférences en droit privé à l'Université de La Réunion, et Vanille Rullier, Doctorante en droit public à l'Université de La Réunion.

    Olivier Leclerc, « Le travail de la preuve », le 28 juin 2022  

    Organisée par les laboratoires CTAD, CEMS - EHESS et Dysolab, Université de Rouen, avec le soutien de la revue Droit & Société

    Olivier Leclerc, « Les faits et le droit / Law and Facts », le 23 juin 2022  

    16e Congrès de l’Association internationale de méthodologie juridique (AIMJ) / 16th Conference of the International Association for Legal Methodology (IALM) organisé sous la direction scientifique de Mathieu Devinat, Université de Sherbrooke, Nader Hakim, Université de Bordeaux, Jean-Yves Chérot, Université d’Aix-Marseille et Alexandra Popovici, Université de Sherbrooke

    Olivier Leclerc, « La neutralité axiologique est-elle dépassée ? », le 14 avril 2022  

    Organisée par les doctorant.e.s du CTAD

    Olivier Leclerc, « Le droit à l'épreuve du social », le 08 avril 2022  

    Porté par Droit & Changement Social (UMR 6297) et le Centre de Théorie et Analyse du Droit (UMR 7074).

    Olivier Leclerc, « L'avenir de la protection des lanceurs d'alerte dans l'Union européenne », le 15 octobre 2021  

    Colloque organisé par l'Institut de Recherche Juridique Interdisciplinaire François-Rabelais (EA - 7496), Université de Tours, sous la direction de Emmanuel Aubin, Gwenola Bargain, Christina Koumpli et Antony Taillefait.

    Olivier Leclerc, « Crise de la reproductibilité en science ? Perspectives croisées : philosophie, droit, sociologie », le 15 octobre 2020  

    Organisé par le Triangle, UMR 506, ENS, Université de Lyon dans le cadre de RESETIS, sa plateforme Responsabilité sociale et environnementale, éthique de la recherche, intégrité scientifique

    Olivier Leclerc, « Chiffre(s) et droit public », le 08 octobre 2020  

    Colloque organisé par l'Association des doctorants en droit public de l'Université de Lyon. Le lieu et le déroulé en présentiel du colloque seront tributaires des directives résultant du contexte sanitaire.

    Olivier Leclerc, « Le travail mondialisé », le 22 septembre 2020  

    Quel rôle pour les entreprises, les travailleurs, les organisations représentatives, les citoyens et les États dans le droit du travail et de la protection sociale du 21ème siècle ?

    Olivier Leclerc, « Peut-on comprendre le droit sans le contextualiser ? », le 15 janvier 2020  

    Organisé par Emanuel Bertrand - ESPCI Paris, CAK ; Wolf Feuerhahn - CNRS, CAK ; Rafael Mandressi - CNRS, CAK et Marlon Aprosio - EHESS, CAK

    Olivier Leclerc, « Journées des ateliers du groupe de recherche « Normes, sciences et techniques » », le 24 juin 2019  

    Organisé&e par le NoST et l'Ecole Normale Supérieure de Paris-Saclay

    Olivier Leclerc, « Les raisonnements probatoires des juges », le 17 mai 2019  

    Organisée par l’IODE, Université Rennes 1 dans le cadre des "Rencontres de l'IODE"

    Olivier Leclerc, « L'administration militaire : l'exemple du Commissariat de l'armée de l'air », le 15 novembre 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Florent Baude, Vincent Cattoir-Jonville, Olivier Leclercq et Yves Reymondet

    Olivier Leclerc, « Séminaire de philosophie du droit », le 27 septembre 2018  

    Organisé par Fatiha Cherfouh, Guillaume Richard, Université Paris-Descartes et Lionel Zevounou, Université Paris-Nanterre pour l'Institut d'histoire du droit - Université Paris-Descartes et le Centre de Théorie du droit - Theoris - Univ. Paris-Nanterre

    Olivier Leclerc, « Journée des ateliers du GDR NOST », le 30 mai 2018  

    Organisée dans le cadre du GDR Normes, Sciences et Techniques

    Olivier Leclerc, « Socio-legal studies/sociologie du droit : methods, traditions, theories in France and the UK », le 16 avril 2018  

    Journée d'étude franco-britannique co-organisée par le CERCRID (UMR5137) et la Kent Law School avec le soutien de la Socio-Legal Studies Association avec Emilie Cloatre, Kent Law School et Olivier Leclerc, CNRS/Centre de Recherches Critiques sur le Droit

    Olivier Leclerc, « Sur les défis contemporains du journalisme d’investigation », le 05 mars 2018  

    Organisé sous la responsabilité scientifique de Xavier Dupré de Boulois et Pascale Gonod

    Olivier Leclerc, « La République, une construction mythologique », le 16 juin 2017  

    Séminaire général du CERCRID (UMR 5137)

    Olivier Leclerc, « Bl. Bachofen, "L'énigme de la confiance et ses enjeux juridiques" », le 06 janvier 2014 

    Olivier Leclerc, « Le droit et la science en action », le 24 septembre 2013 

    Olivier Leclerc, « Matérialisme juridique et actes de langage », Autour des travaux d’Antoine Jeammaud, Saint-Etienne, Lyon, le 25 juin 2010   

    Olivier Leclerc, « L'expertise de justice en Europe : état des lieux, perspectives et recommandations. Rapport de synthèse », L'expertise de justice en Europe : état des lieux, perspectives et recommandations, Versailles, le 05 avril 2008   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Cindy Lhomond, Le droit à la preuve en droit du travail, thèse soutenue en 2023 à Lyon 2, membres du jury : Sylvaine Laulom (Rapp.), Lucas Bento de Carvalho (Rapp.), Grégoire Loiseau  

    Consacré en 2012 par la première chambre civile, puis en 2016 par la chambre sociale, un « droit à la preuve » voit le jour dans la jurisprudence de la Cour de cassation. Le droit à la preuve tend à préserver la recevabilité en justice d’un élément de preuve illicite produit spontanément ou demandé au juge. Le droit à la preuve, en tant que droit subjectif processuel, doit être concilié avec d’autres droits par l’intermédiaire du contrôle de proportionnalité. Le droit à la preuve est tributaire de la mise en œuvre du raisonnement de proportionnalité. Ces façons de concevoir et de mobiliser le droit à la preuve ont alors des conséquences en droit de la preuve, particulièrement en droit du travail. Les particularités structurelles du droit du travail, en tant que branche du droit, attribuent au droit à la preuve une coloration particulière. La thèse se propose ainsi d’analyser le droit à la preuve dans tous ses aspects, des liens qu’il entretient avec d’autres notions jusqu’aux limites de sa portée. Par ailleurs, l’étude s’inscrit dans une démarche plus générale, permettant de contribuer à l’analyse des évolutions du droit de la preuve en droit du travail .

    Nadège Billebeau, Les connaissances scientifiques et le droit de la santé au travail, thèse en cours depuis 2021  

    La thèse a pour objectif d'étudier les articulations plurielles entre les connaissances scientifiques et le droit de la santé au travail. En premier lieu, le droit de la prévention des risques s'est de plus en plus adossé aux études scientifiques, toxicologiques et épidémiologiques. Néanmoins, les modèles classiques prennent difficilement en compte les situations rares, les risques émergents et les poly-expositions. Cette construction présente donc certaines limites. En second lieu, des connaissances scientifiques ont également vocation à circuler dans l'entreprise. En effet, d'une part, l'information sur les risques est un enjeu pour les salariés et les représentants du personnel. D'autre part, la place des savoirs de terrain, portés par les acteurs de l'entreprise, est également interrogée par la thèse. Enfin, des connaissances scientifiques sont mobilisées en cas de contentieux, dans l'application du droit.

    Ninon Lancou, L'entreprise au prisme de l'information, thèse en cours depuis 2020 en co-direction avec Thomas Pasquier 

  • Agathe Chirossel, La responsabilité du chercheur du fait de ses recherches, thèse soutenue en 2023 à Université Clermont Auvergne 2021 sous la direction de Anne Jacquemet-Gauché, membres du jury : Benoît Delaunay (Rapp.), Fabrice Melleray (Rapp.), Christophe Testard  

    Sans avoir encore fait l’objet d’une étude d’ensemble, la responsabilité du chercheur du fait de ses recherches est pourtant une réalité mouvante en essor. Celle-ci touche tous les champs de recherche de manière double : dans un premier temps, le chercheur est soumis à une responsabilité négative. Son activité l’expose à un ensemble de sanctions, tant juridiques que déontologiques, dans le cas où il ne respecterait pas les principes imposés. Dans un second temps, le chercheur est également soumis à une responsabilité positive, selon laquelle il doit suivre une méthode rigoureuse qui assure la qualité de ses productions scientifiques et doit répondre à une demande grandissante d’expertise, qui fait de lui un acteur public essentiel, garant de la qualité de l’information scientifique diffusée médiatiquement.Cette seconde responsabilité doit être construite au moyen d’outils variés. Le droit de la responsabilité n’offre que les prémices de la consécration de la responsabilité du chercheur et se cristallise sur son intégrité. L’ajout du concept de responsabilité renforce cette appréhension juridique. Ses émanations sont décelées grâce à une définition courante et positive de la responsabilité et permettent d’envisager l’ensemble des mécanismes conditionnant l’activité des chercheurs, du poids des revendications sociales aux conséquences plus directement identifiables des sources de financement de la recherche.Cet éclairage du sujet par le concept de responsabilité met en lumière l’ensemble des sources concrètes de responsabilisation du chercheur ainsi que la dynamique à laquelle il répond. Ce conditionnement de la recherche vise, in fine, à assurer l’éthique et l’intégrité du chercheur et, plus largement, est garant de la qualité de la production scientifique.

    Ismahène Chamkhi, Normer l’intelligence des élèves : une analyse juridique foucaldienne, thèse soutenue en 2023 à Nantes Université sous la direction de Rafael Encinas de Muñagorri, membres du jury : Stéphanie Hennette-Vauchez (Rapp.), Stéphanie Lacour (Rapp.), Mohammed Bernoussi  

    L'intelligence humaine est-elle un objet scientifique comme un autre ? À quelles conditions certains spécialistes, au nom d'un savoir dit scientifique, peuvent-ils qualifier une personne comme surdouée, retardée mentale, ou normale ? L'autorité des médecins et des psychologues pour établir des normes de l'intelligence et évaluer les personnes s'est imposée dans diverses institutions, en particulier à l'école où est évaluée l'intelligence des élèves. Une analyse juridique foucaldienne permet ici d'apporter plusieurs éclairages. D'abord, elle contribue à faire émerger la nature éminemment sociale et politique d'un objet scientifique particulier, "l'intelligence", qui est le résultat d'une lutte de pouvoir-savoir. Ensuite, elle permet de déconstruire de manière critique l'autorité des médecins et des psychologues dans le domaine de l'intelligence humaine. Sur le plan méthodologique, l'analyse proposée contribue à démontrer, dans la lignée du projet d'analyse juridique de (x), la pertinence de l'analyse juridique appliquée à un objet considéré comme a-juridique. L'analyse juridique peut alors interroger des objets originaux sans égard à leur prétendue juridicité. La richesse de ses outils et catégories permet de fournir une analyse accomplie, sans nécessité, mais aussi sans interdiction, d'emprunter aux méthodologies et concepts d'autres disciplines. Ainsi peut-elle s'ouvrir à la pluridisciplinarité et, dans la présente thèse, aux questionnements posés par Michel Foucault dans Surveiller et punir

    Félix Boilève, Une "Banque du savoir" ? Enquête sur la nature et la politique de l'expertise de la Banque mondiale, thèse soutenue en 2020 à Ecole doctorale SDOSE Paris sous la direction de Vololona Rabeharisoa et Brice Laurent, membres du jury : Pascale Trompette (Rapp.), Philippe Lavigne Delville (Rapp.), Vincent Gayon  

    Dans les années 1990, suite aux conséquences jugées néfastes des programmes d’ajustement structurel et de certains projets qu’elle a financés, la Banque mondiale est confrontée à une crise sans précédent. L’institution internationale réagit en s’auto-décrivant comme une « Banque du savoir », expression par laquelle elle revendique que sa valeur première réside dans ses savoirs sur le développement, tout en reconnaissant la nature politique ainsi que la nécessité de transformer ces savoirs. Cette thèse prend pour objet cette auto-description et s’interroge sur la nature actuelle de cette Banque du savoir. À cette fin, des enquêtes ethnographiques, essentiellement en Afrique de l’Ouest, ont été menées sur des savoirs que la Banque mondiale elle-même a identifiés comme un objet de préoccupation : les savoirs embarqués dans ses interventions d’aide au développement (projets, assistances techniques). En discutant principalement la littérature en anthropologie du développement, et en s’appuyant sur des travaux en Sciences, technologies, sociétés, la thèse identifie au cœur de ces interventions ce qu’elle appelle une « expertise comme opération ». Cette expression désigne le fait d’agir, pour les experts de la Banque mondiale (consultants, chefs de projet), en construisant ou en transformant les identités et les problèmes d’entités individuelles ou collectives, à l’aide d’un travail de production et de mobilisation de savoirs sur ces entités, et en faisant souvent en sorte que ces entités se saisissent elles-mêmes des savoirs les concernant. Le choix d’analyser des interventions économiques (soutien à la compétitivité d’un secteur économique, soutien au développement de l’entrepreneuriat, ou recherches sur les politiques industrielles) permet d’entrer au cœur de la Banque mondiale souvent critiquée pour sa politique jugée « économiciste » et néolibérale, pour montrer que le faire politique de l’institution ne s’y réduit pas, et se joue d’abord dans ces opérations d’expertise sur des identités et des problèmes.

    Sylvaine Jégat, L'expertise et le comité d'entreprise : mise en perspective, thèse soutenue en 2017 à Paris 10 sous la direction de Pascal Lokiec, membres du jury : Frédéric Guiomard (Rapp.), Isabel Odoul–Asorey    

    Face à la complexité du monde de l’entreprise, le recours à l’expertise s’avère être indispensable afin de permettre au comité d’entreprise d’exercer pleinement ses attributions, et, in fine, de contribuer à l’application du principe de participation des travailleurs. Une approche plus réaliste de l’expertise permet d’établir que le comité d’entreprise a à sa disposition deux types d’experts : les experts institutionnels (l’expert-comptable, l’expert technique, l’expert libre et l’expert économique) et les experts non institutionnels (certaines commissions du comité d’entreprise et le comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail). Les liens que le comité d’entreprise et les experts entretiennent oscillent entre vision traditionnelle et vision renouvelée. De façon tout à fait traditionnelle, ces deux types d’experts accomplissent, de façon inégale, une mission d’éclaireur pour le comité d’entreprise en lui apportant de l’information mais également en la traitant lorsque cela est nécessaire. De façon plus singulière, il apparaît que les experts interviennent également dans le processus de décision, mais également dans le processus de concertation. Au-delà du rôle que les experts peuvent jouer auprès du comité d’entreprise, les liens qu’ils entretiennent avec le comité révèlent l’existence de deux sortes de dynamique sous-jacentes : une dynamique relationnelle entre les différentes parties prenantes à l’expertise, marquée par un subtil équilibre entre dépendance et indépendance des uns envers les autres, et une dynamique collective qui témoigne de l’existence d’une expertise collective constituant un système d’intelligence collective nécessaire à l’effectivité du principe de participation des travailleurs.

  • Tristan Berger, L'accès aux informations environnementales et sanitaires : le cas des substances chimiques, des OGM et des médicaments, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Christine Noiville, membres du jury : Nicolas Binctin (Rapp.), Liza Bellulo et Diane Roman  

    Thalidomide, amiante, tabac, PCB, benzène, valproate, dexfenfluramine, ECB, implants PIP, chlordécone, BPA, glyphosate, etc. La liste est désormais longue d’atteintes à l’environnement et à la santé qui ont miné la confiance du public à l’égard du mode de gestion des risques et des institutions. Pour ces raisons, l’exigence de transparence en matière de risque environnemental et sanitaire n’a cessé de croître, non seulement dans un but d’information directe des citoyens, mais aussi dans l’objectif de construire une contre-expertise, un nombre croissant d’associations ou de chercheurs ambitionnant ainsi de contrôler la véracité des expertises officielles et entendant contester l’action ou l’inertie des autorités publiques ou des entreprises. Aussi les agences d’expertise font-elles de plus en plus régulièrement l’objet de demandes d’accès aux informations environnementales et sanitaires, y compris à des données des plus précises et techniques en vue d’éprouver leur fiabilité. Malgré l’amélioration des droits d’accès du public aux informations durant quarante années et l’affichage constant d’une politique d’open data, la présente thèse met en évidence les difficultés du public à accéder à ces informations avant tout parce que celles-ci, qui viennent à l’appui des demandes d’autorisation, sont produites par les entreprises. Ne négligeant pas les causes classiquement analysées par la doctrine (longueur des délais, culture du secret, complexité des règles et des situations), la thèse s’attache à identifier les limites systémiques à l’accès du public aux informations environnementales et sanitaires. Elle met notamment en relief trois séries de facteurs structurels. D’une part, le dispositif d’évaluation de la sécurité des produits, confié aux entreprises, intrinsèquement porteur d’un risque de conflits d’intérêts, qui nuit ainsi à la fiabilité des données à l’accès desquelles le public a droit. D’autre part, l’existence de droits de propriété intellectuelle sur les données produites par les entreprises, qui entraîne leur privatisation. Enfin, le manque de pouvoir des agences publiques d’expertise, prises en étau entre les entreprises, qui entendent protéger leurs informations, et le public, qui en revendique l’accès. Trois types de cas – substances chimiques, OGM et médicaments – sont étudiés pour mettre en lumière ces limites structurelles aux droits d’accès et, du même coup, à l’approfondissement de la démocratie du risque.

    Djohar Sidhoum-Rahal, Les fondements du droit pénal à l’épreuve des neurosciences : perspective comparée entre système continental et système de Common Law, thèse soutenue en 2019 à Paris 10 sous la direction de Rainer Maria Kiesow et Pascal Beauvais, membres du jury : Pierre-Jérôme Delage (Rapp.), Raphaële Parizot et Bernard E. Harcourt    

    Alors qu’elles permettent de mieux saisir scientifiquement les comportements, les neurosciences, posent, dans le même temps, un défi au libre-arbitre. Dès lors, un droit pénal classique fondé sur la notion de libre-arbitre ne risquerait-il pas d’être déstabilisé par l’émergence de la preuve neuroscientifique ? Se pose alors pour le droit pénal la question de l’accueil des résultats d’une discipline sans en partager les postulats. Ultimement, l’émergence d’un droit imprégné des neurosciences entraînerait une centralité du corps humain conçu alors comme élément de preuve de l’esprit. Aussi, notre recherche se propose à travers une étude globale sur les rapports noués entre les deux disciplines, dans une perspective comparée entre système de common law et système de tradition romano-canonique, de saisir les possibles redéfinitions d’un sujet du droit pénal que l’usage des techniques neuroscientifiques entraînerait dans la procédure pénale.

    Lucie Jubert, L’organisation du travail et la prévention des risques professionnels, thèse soutenue en 2019 à Paris 10 sous la direction de Cyril Wolmark, membres du jury : Patrice Adam (Rapp.), Pierre-Yves Verkindt, Jérôme Pélisse et Nathalie Ferré  

    Devant les transformations des organisations productives et les dangers nouveaux qu’elles créent pour la santé physique et mentale, la prévention des risques professionnels est en pleine mutation. Son analyse nécessite un instrument permettant de saisir les rapports entre la variété des risques physiques et psychosociaux et les multiples aspects de l’activité de travail subordonnée. La catégorie d’organisation du travail est proposée pour sa capacité à désigner autant la dimension technique de l’activité de travail que la dimension sociale et hiérarchique du pouvoir de direction de l’employeur. Fort de cet instrument, la thèse vise d’abord à éclairer comment le droit tisse les liens entre les catégories juridiques de risque professionnel et d’organisation du travail. Construite autour des notions de causalité et d’imputation, la reconnaissance de ces liens se dévoile comme un lieu d’observation privilégié des rapports entre le droit et la science. La recherche, ensuite, tâche d’expliquer comment le droit agit sur les liens entre les catégories d’organisation du travail et de risque professionnel en vue de prévenir la réalisation de ces derniers. Attaché aux composantes structurantes de l’organisation du travail, le droit de la santé et de la sécurité au travail se révèle un espace où l’agencement juridique des choses et travailleur et en pleine évolution.

    Guillaume Futhazar, Les modalités d'influence de l'IPBES sur l'évolution du droit international de l'environnement en Méditerranée, thèse soutenue en 2018 à AixMarseille sous la direction de Sandrine Maljean-Dubois et Wolfgang Cramer, membres du jury : Anne-Sophie Tabau (Rapp.), Makane Moïse Mbengue et Daniel Compagnon  

    Après des décennies de croissance rapide du droit international de l’environnement, il est aujourd’hui crucial d’assurer l’effectivité et l’efficacité de cette branche du droit. Cela implique, entre autres, de garantir la flexibilité et la réactivité des instruments existants. Cette thèse propose d’explorer les mécanismes et phénomènes permettant aux régimes internationaux environnementaux de s’adapter aux évolutions scientifiques, politiques et juridiques en s’appuyant sur un cas d’étude précis : l’influence de la Plateforme intergouvernementale politique et scientifique pour la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) en Méditerranée. L’IPBES a été récemment établie afin de pallier l’inefficacité des politiques environnementales en matière de biodiversité. En partant du postulat du succès de cette plateforme, cette thèse expose les divers moyens juridiques d’influences dont celle-ci dispose dans la région. Nous verrons ainsi que l’expertise institutionnelle des régimes méditerranéens constitue une modalité d’influence directe tandis que les nombreux phénomènes de diffusion normative lui assurent une influence indirecte. La Méditerranée comporte à une échelle réduite tous les enjeux du droit international de l’environnement. Une telle étude permettra donc de mettre en lumière des aspects rarement étudiés de cette branche du droit

    Mathilde Pare, Droit et morale dans la perspective de la neurophilosophie : essai sur le renouvellement d'un débat, thèse soutenue en 2017 à CergyPontoise sous la direction de Carlos-Miguel Herrera, membres du jury : Rafael Encinas de Muñagorri (Rapp.), Éric Millard  

    Les publications successives de recherches neuroscientifiques relatives au sens moral ont relancé le débat sur l'existence de valeurs morales communes et naturelles.En effet, s'esquisse l'hypothèse de l'existence de zones cérébrales dédiées à un sens moral, qui serait, d'une part, une capacité au jugement moral, et d'autre part, constitué de valeurs protosystématiques.Par suite la thèse d'une distinction entre sens moral et mœurs connait une recrudescence et des théories naturalistes qui apparaissaient dépassées par le triomphe du relativisme culturel semblent ravivées.La thèse tente de montrer comment ces travaux, qui revisitent les fondements de la morale et tendent à en réviser la définition, pourraient déstabiliser l'assise actuelle de l'analyse des rapports entre droit et morale. Par exemple, s'il existait bien un phénomène d'édification sélective de mœurs diversifiées à partir d'une base commune, quel pourrait-être le rôle du droit dans cette dynamique ? En outre, ces travaux pourraient avoir des incidences en droit tant conceptuelles que pratiques autour de la question de la responsabilité juridique.

  • Margo Bernelin, Les sources du droit de la recherche biomédicale en France et au Royaume-Uni : étude comparative du concept de légitimité, thèse soutenue en 2017 à Paris 10 sous la direction de Florence Bellivier et Simone Glanert, membres du jury : Xavier Bioy (Rapp.), Pascale Deumier (Rapp.), Franck Latty et Emilie Cloatre    

    La recherche biomédicale est un domaine scientifique et technique moralement et éthiquement complexe, nécessitant notamment l’utilisation produits et éléments du corps humain pour la recherche mais également l’emploi de données personnelles. En plaçant l’humain au cœur de ses modalités et de ses finalités, la recherche biomédicale est un domaine mettant en jeu des intérêts différents (intérêts des malades, des chercheurs, des entreprises et des États). En France et au Royaume-Uni, l’encadrement de ce domaine fait appel à des sources du droit diversifiées et revêtues de formes de légitimité particulières et plurielles, reflétant à la fois les intérêts en jeu et l’évolution des modes d’action de l’État dans les domaines que sont la science et la médecine. La présente étude vise à exposer et éclairer ces formes de légitimité en proposant une double comparaison : celle des ordres juridiques et celle des sources. Menée sous le prisme du concept de légitimité, entendue comme la justification de l’autorité d’une règle en dehors de toutes notion de sanction, cette étude permet d’offrir une cartographie novatrice de la dynamique du droit dans le domaine.

    Catalina Avasilencei, De la sécurité des rapports financiers dénationalisés : exercice épistémologique sur la normativité juridique et scientifique, thèse soutenue en 2017 à Paris 1 sous la direction de Horatia Muir Watt, membres du jury : Frédéric Buy (Rapp.), Régis Bismuth (Rapp.)  

    Le climat d'insécurité de la crise financière globale de 2008 a perturbé le droit et l'économie dans leurs dimensions positives et doctrinales. Sollicitées pour remédier à une apparente error communis, les deux disciplines devraient examiner l'épistémologie de leurs paradigmes orthodoxes. L'exercice mené à cette fin relève de l'analyse du rapport entre le droit et les sciences, que l'école Science and Technology Studies place sous le langage de la coproduction et l'épistémologie des sciences sous l'objectif de fluidité. L'hypothèse vise la démonstration des barrières épistémologiques à l'appréhension des rapports financiers «hors marché» par le droit positif comme processus, à la fin du XXe siècle. Ces obstacles proviennent des méta-normativités véhiculées par l'économie néoclassique et le positivisme normatif en droit matériel et conflictuel en tant qu' orthodoxies. La sécurité conceptuelle qu'elles assurent à ce titre est doublée d'un rituel qui les reproduit, qui prédétermine et occulte la dynamique sociale sous-jacente. La migration des acteurs financiers des marchés sécurisés par les droits étatiques vers un marché over the counter, largement standardisé par les contrats, devenu global, en témoigne. Cette dénationalisation, guidée par la rationalité de la sécurisation du risque, aurait pu être saisie et disciplinée en contentieux international. Un régime de l'autonomie de la volonté pro-cyclique, parasité par l'économie néoclassique, immunise pourtant les nouveaux rapports financiers à l'égard des exigences systémiques (macro). La prévisibilité de l'effectivité du contrat mobilise un aléa moral susceptible d'entraîner un droit positif automatisé, sans juge(ment).

    Sonia Leroy-Arlaud, Droit social et incitations : contribution à l'étude des transformations de la normativité juridique, thèse soutenue en 2014 à Paris 10 sous la direction de Isabelle Vacarie, membres du jury : Michel Borgetto (Rapp.), Antoine Jeammaud (Rapp.), Antoine Lyon-Caen et Anne-Sophie Ginon    

    La notion d'incitation est au cœur des théories économiques modernes. Elle vise à obtenir des agents concernés un certain comportement par la promesse d’une récompense, comportement qu'il n'aurait pas été rationnel pour eux d’adopter sans la présence de cet avantage. En tant que dispositif juridique, l’incitation peut être définie comme un mécanisme cherchant à orienter le comportement de ses destinataires dans un sens déterminé, par la promesse d’une contrepartie avantageuse. Ces dispositifs incitatifs se développent dans l’ensemble des matières juridiques. Il est toutefois un domaine particulier du droit dans lequel il est particulièrement intéressant à étudier : le droit social. Si le législateur laisse au destinataire de la règle le choix d’adopter ou non le comportement incité, il n’en compte pas moins sur le raisonnement rationnel de ce dernier qui devrait se laisser convaincre par la perspective de l’avantage promis. Il est donc improbable, a priori, de trouver ce type de règles dans les matières largement régies par des dispositions d’ordre public.À travers l’analyse du dispositif juridique incitatif dans un domaine aussi vaste et complexe que le droit social, c’est en définitive à une étude des transformations de la normativité juridique que nous nous livrons. Cet instrument des conduites juridiques, si particulier et pourtant si présent dans le droit, donne à voir toute la richesse que peut offrir le droit, en même temps qu’il révèle les dédales obscurs que doivent parcourir ses élaborateurs pour produire, sans effets pervers, les effets escomptés.