Guillaume Drouot

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de droit et science politique

Institut de Recherche en Droit des Affaires et du Patrimoine

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Directeur du Master droit privé approfondi
  • Directeur du Master droit des affaires approfondi
  • Membre du conseil scientifique de la RJPF (Lamy)
  • THESE

    Recherche de partenaires potentiels de la protéine Damaged-DNA Binding 2 dans la régulation de l’expression génique : le cas des heterogeneous ribonucleoprotein K et J dans la régulation du gène NFKBIA, soutenue en 2018 sous la direction de Philippe Becuwe et Nadège Touche, membres du jury : Xuefen Le Bourhis, Alain Jung et Véronique Baud   

  • Guillaume Drouot, Alexandre Zabalza (dir.), Quel(s) statut(s) pour les biens communs ?, Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2024, Thèmes & commentaires, 159 p. 

    Guillaume Drouot, Aurélie Bergeaud, Évelyne Bonis-Garçon, 150 ans de la faculté de droit de Bordeaux, quel héritage doctrinal ?, LGDJ, un savoir faire lextenso, 2021, 165 p. 

    Guillaume Drouot, La rétroactivité de la jurisprudence: recherche sur la lutte contre l'insécurité juridique en droit civil, LGDJ-Lextenso, 2016, Bibliothèque de droit privé, 401 p. 

  • Guillaume Drouot, « Démission du fondateur et dénomination de la société : l’homme passe, le nom demeure (arrêt Bordas) », Les grandes conclusions du parquet général de la Cour de cassation, Éditions Panthéon-Assas, 2017 

    Guillaume Drouot, « Le rôle de la doctrine dans l’avènement de la jurisprudence comme source du droit », Sur quelques aspects du renouvellement des sources du droit, Panthéon-Assas, 2016 

  • Guillaume Drouot, Claire-Marie Péglion-Zika, « Succession d’une personne placée en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) : questions choisies », Revue juridique Personnes & Famille, Lamy - Wolters Kluwer - Lamy Liaisons , 2023, n°9, p. 29 

    Guillaume Drouot, « Le dépôt irrégulier doit-il disparaître ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2022, n°40, p. 2049   

    Guillaume Drouot, « Droit, algorithmes et anarchie », Recueil Dalloz, Dalloz , 2020, n°01, p. 35   

    Guillaume Drouot, Pauline Gilson, Andréa Witz, Jean-Louis Merlin, Philippe Becuwe [et alii], « Emerging roles of DDB2 in cancer », International Journal of Molecular Sciences, MDPI, 2019, n°20, p. 5168   

    Guillaume Drouot, Claire-Marie Péglion-Zika, « Si de toute l’année le pire des mois est février, méfie-toi aussi de mars et de ses giboulées : pluie de précisions relatives aux droits et devoirs de l’usufruitier, à la qualification de dispositions testamentaires et à l’imputation des libéralités faites au conjoint survivant ! », Revue juridique Personnes & Famille, Lamy - Wolters Kluwer - Lamy Liaisons , 2019, n°6, p. 28 

    Guillaume Drouot, « Brefs propos sur le législateur et les sources du droit », Recueil Dalloz, Dalloz , 2018, n°42, p. 2314   

    Guillaume Drouot, « Des controverses autour de la réserve héréditaire », Revue de droit d'Assas, Université Paris 2 Panthéon-Assas ; Lextenso éditions (Paris, France) , 2018, n°17, p. 48 

    Guillaume Drouot, Emmanuelle Bignon, Marco Marazzi, Vanessa Besancenot, Hugo Gattuso [et alii], « Ibuprofen and ketoprofen potentiate UVA-induced cell death by a photosensitization process », Scientific Reports, Nature Publishing Group, 2017, p. 8885   

    Guillaume Drouot, « L'agrément de l'héritier : de l'utilité de distinguer le titre de la finance », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, Dalloz , 2017, n°02, p. 305   

  • Guillaume Drouot, « Jacques Ellul à l’heure des défis du siècle », le 25 avril 2024  

    Colloque organisé par l'IRDAP, le DETS et l'IRM, Univ. de Bordeaux sous la direction scientifique de Patrick Chastenet, Professeur des Universités, émérite, Science politique, IRM, Univ. de Bordeaux et Guillaume Drouot, Professeur des Universités, Droit privé et Sciences Criminelles, IRDAP, Université de Bordeaux

    Guillaume Drouot, « Eau, Terre, Air », le 09 novembre 2023 

    Guillaume Drouot, « La réforme du droit des sûretés », le 10 novembre 2022  

    Organisée par l’association du Magistère juriste d’affaires et fiscalité en partenariat avec l'IRDAP et la Chaire droit des affaires et fiscalité

    Guillaume Drouot, « Les titres sociaux et le couple », le 22 novembre 2021  

    XXXIèmes Rencontres Notariat-Université Journée Jean Derruppé organisée par l'ARNU

    Guillaume Drouot, « La réforme du droit de la responsabilité civile en France », le 18 octobre 2019  

    8èmes Journées franco-allemandes organisées par l’IRDAP, Université de Bordeaux et le CEP de l'Université de Münster sous la direction scientifique des professeurs Guillaume Wicker et Reiner Schulze

    Guillaume Drouot, « L’étranger dans le contentieux familial », le 20 mai 2019  

    Organisé par le LDC, la Cour de Cassation, l’ENM et Paris II Panthéon-Assas

    Guillaume Drouot, « Le droit processuel de la famille », le 15 novembre 2018  

    Organisé sous la direction scientifique de Charles Bahurel et Rudy Laher

    Guillaume Drouot, Vanessa Besancenot, Audrey Taverniers, Stéphanie Grandemange, Philippe Becuwe [et alii], « Identification of the heterogeneous nuclear ribonucleoprotein k/j (hnrnp k/j) as a repressor of the inhibitor kappa b alpha (iκbα) gene in aggressive breast cancer cells », 25th Biennial Congress of the European Association for Cancer Research, EACR25, Amsterdam Netherlands (NL), le 30 juin 2018 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL

    Guillaume Drouot, La rétroactivité de la jurisprudence. Recherche sur la lutte contre l'insécurité juridique en droit civil, thèse soutenue en 2014 à Paris 2 sous la direction de Claude Brenner, membres du jury : Pascale Deumier, Xavier Lagarde, Nicolas Molfessis et Catherine Puigelier  

    La rétroactivité étant un mode d’application d’une règle de droit dans le temps, il convient de se demander en premier lieu si le juge crée des règles de droit afin de savoir si la jurisprudence est rétroactive ou seulement déclarative. Pour répondre à cette interrogation, il a paru nécessaire de définir la règle de droit comme la règle ayant vocation à être utilisée par un juge pour trancher un litige. Puis, pour savoir si plus précisément le juge posait de telles règles de droit, il a été fait recours aux règles de reconnaissance de Hart, invitant à regarder l’attitude du législateur, du juge et du peuple pour voir si la jurisprudence était considérée comme source du droit. La réponse est affirmative en ce qui concerne celle de la Cour de cassation. Il devient alors nécessaire en deuxième lieu de s’interroger sur la cause de cette rétroactivité. La théorie naturaliste, soutenant que toute règle de droit est naturellement rétroactive, et la théorie mécaniste, expliquant la rétroactivité par la nécessité pour le juge d’appliquer la règle créée au litige qui lui est soumis, ont paru devoir être écartée. Le fondement de la rétroactivité serait la théorie de l’incorporation, dont l’application aux créations jurisprudentielles et aux changements d’interprétation serait justifiée par la prohibition des arrêts de règlement. Dès lors, et en troisième lieu, comment lutter contre l’insécurité juridique produite par la rétroactivité jurisprudentielle ? Deux solutions paraissent efficaces : soit permettre à la Cour de cassation de rendre des arrêts de règlement, soit introduire une sorte de référé législatif permettant à la Cour de cassation de demander au législateur de modifier la norme, plutôt que d’opérer un revirement rétroactif. Puisqu’il nous paraît opportun de conserver une complémentarité entre la loi et la jurisprudence, seule la création d’un référé-suggestion semble être une solution satisfaisante au problème de la rétroactivité de la jurisprudence.

  • Océane Folliot, L'autonomisation des moyens de transport, thèse soutenue en 2023 à Bordeaux, membres du jury : Cyril Bloch (Rapp.), Samir Merabet (Rapp.), Gaël Piette  

    Avec le développement de l'intelligence artificielle, sont apparus les robots intelligents, qui sont capables de simuler l'intelligence humaine dans des fonctions qui reviennent traditionnellement à l'homme. Ce phénomène de remplacement de l'homme par les machines autonomes s'observe notamment en matière de transports, avec l'émergence des véhicules autonomes, qui se distinguent des véhicules sans équipage. Ce processus d'autonomisation amorce une réflexion chez le juriste : qu'est ce que l'autonomie du moyen de transport ? Doit-on circonscrire cette autonomie ? Dans quelle mesure faut-il adapter le droit ?

  • Latifa Alzamel, La prescription civile : étude comparée droit français et droit koweïtien, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux sous la direction de Frédérique Julienne, membres du jury : Julien Valiergue (Rapp.), Karl Lafaurie (Rapp.)  

    Compte tenu de l’importance du temps dans la vie de l’homme en général, et de son impact sur les droits en particulier, nous avons été amené à traiter du délai de prescription, qui existe dans toutes les branches du droit, mais qui trouve prédilection en droit civil. Dans la mesure où le droit koweïtien s’inspire largement du droit civil français, et, suite à l’amendement législatif conséquent opéré par le législateur français avec la loi du 17 juin 2008, par lequel il simplifie la prescription, il est intéressant de voir comment les législateurs français et koweïtiens ont tenté d’assouplir le délai de prescription afin d’étendre la liberté contractuelle aux parties. Il y a eu des tentatives d’unification du système du délai de prescription à partir du constat selon lequel, toute prescription est fondée sur l’influence des forcesconjuguées de l’apparence et du temps sur les droits subjectifs. Toutefois, le système de prescription est toujours dual, acquisitif et extinctif, créant ainsi des différences avec les systèmes similaires, comme c’est le cas de la forclusion, des délais préfix et des délais présomptifs. Dans les deux systèmes juridiques comparés, il existe également un mécanisme semblable mais qui est en même tempsdifférent, notamment au niveau du rôle joué par le juge. La prescription affecte directement les droits, qu’elle acquiert ou éteint. Le législateur koweïtien a encore du chemin à parcourir pour être égal au droit français et apporter une sécurité juridique efficace au droit koweïtien.

  • Clint Bouland, L'assistance à la création d'un acte juridique, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux sous la direction de Jean-Marie Plazy, membres du jury : Gilles Raoul-Cormeil (Rapp.), Dominique Fenouillet (Rapp.), Francine Macorig-Venier et Anne Caron-Déglise  

    Même à s’en tenir au seul discours juridique, le terme d’assistance, considéré dans son acception active et supposant dès lors une action positive de l’assistant, s’avère éminemment polysémique et peut renvoyer à des situations très diverses. Pourtant, spécifiquement fournie lors de la création d’un acte juridique, l’assistance se pare d’un véritable sens technique, supposant dès lors une certaine unité notionnelle, une cohérence et une logique des mécanismes juridiques à l’oeuvre. C’est à l’étude de cette acception particulière de l’assistance que la présente thèse se consacre.L’assistance se justifie par l’existence préalable d’un besoin de protection du sujet assisté, correspondant au risque que sa volonté, créatrice de l’acte envisagé, ne s’avère contraire à ses intérêts ou à ceux qu’il est lui-même en charge d’exprimer. Ce besoin reste toutefois relatif : apte à comprendre le sens et la portée de ses actions, le sujet assisté n’a besoin que d’être contrôlé et conseillé.Dès lors, matérialisée par l’intervention d’un protecteur aux côtés du sujet assisté, la technique de l’assistance opère un empiètement dans la sphère juridique de ce dernier et institue une véritable hétéronomie dans la création de l’acte projeté, caractéristique de l’exercice, par l’assistant, d’un pouvoir juridique. À l’instar du besoin qui le justifie, le pouvoir juridique d’assistance exercé n’est que relatif : l’assistant n’a vocation qu’à contrôler et conseiller le sujet assisté, sans toutefois pouvoir lui imposer sa propre décision. Le pouvoir d’assistance n’est alors qu’un pouvoir intellectuel, et non décisionnel, ce qui le distingue fondamentalement de la technique de la représentation, mais également de l’autorisation, avec laquelle il est pourtant régulièrement confondu.Si ces éléments caractéristiques communs sont constitutifs de l’unité notionnelle de l’assistance à la création d’un acte juridique, les manifestations de cette dernière n’en restent pas moins plurielles. Impérative à la création de l’acte envisagé, et par conséquent imposée au sujet dans le besoin, l’assistance traduit alors l’existence d’une inaptitude juridique partielle de ce dernier. Le recours à l’assistance d’un protecteur apparaît dès lors comme l’élément conditionnant l’habilitation du sujet protégé à conclure l’acte projeté. Facultative à la création de l’acte envisagé, et par conséquent laissée à l’entière maitrise du sujet dans le besoin, l’assistance apparaît comme un droit subjectif pour ce dernier, qu’il peut librement décider d’exercer ou non.Si l’unité notionnelle de l’assistance à la création d’un acte juridique suppose l’existence d’un régime général commun à toutes ses manifestations, celui-ci présente toutefois un certain nombre de variations nécessaires, qui seront fonctions de l’hypothèse particulière d’assistance envisagée et de sa force contraignante, impérative ou facultative. Un tel constat s’observera tout au long du déploiement de la protection, que l’on considère sa mise en place, tant de la technique de l’assistance elle-même que de la relation d’assistance liant le protecteur à son protégé ; ou bien encore sa mise en oeuvre, par son exécution puis sa réception.