Frédéric Audren

Directeur de recherche
Sociologie et sciences du droit.
Centre National de la Recherche Scientifique

Centre d'Études Européennes et de Politiques comparées
  • Frédéric Audren, Benoît Frydman, Nathan Genicot (dir.), La naissance de l'École de Bruxelles: [actes du colloque éponyme tenu à l'Université de Bruxelles les 2 et 3 octobre 2019], Éditions de l'université de Bruxelles, 2022, 316 p.  

    L'histoire des idées en Belgique reste encore largement à écrire et à découvrir. Cet ouvrage en dévoile un épisode particulièrement riche et spectaculaire entre 1886 et 1914. Dominée sur le plan politique par la question ouvrière, le rôle de l'État et le suffrage universel, cette période est marquée sur le plan scientifique par la montée en puissance des sciences expérimentales du vivant et par l'avènement controversé de la sociologie, des sciences sociales et de leurs nouvelles méthodes notamment statistiques, qui appellent de nouveaux modes de gouvernance. Ces évolutions engendrent une crise spirituelle et idéologique qui oppose les tenants du libre-arbitre individuel aux promoteurs des grands déterminismes sociaux ou biologiques. C'est dans ce contexte conflictuel que naît l'École de Bruxelles, en opposition comme toujours avec l'École néoscolastique de Louvain, et que surviennent également des déchirements internes à l'Université libre de Bruxelles, concurrencée par l'Université nouvelle, mais aussi par l'Institut de sociologie Solvay. Dans ces laboratoires se préparent la grande mutation de l'État libéral en État social, ainsi que la création et la transformation radicale de disciplines comme la sociologie de De Greef, la pédagogie de Decroly, la criminologie de Prins, la physiologie et la psychologie expérimentales de Héger, ou encore les sciences coloniales... Le second volume de cette série est spécialement consacré à la question centrale du droit dans les travaux de l'École de Bruxelles.

    Frédéric Audren, Jean-Louis Halpérin, La culture juridique française , CNRS Éditions, 2022, Biblis, 479 p.  

    La culture juridique française est tantôt rapportée à l'existence d'un certain nombre de principes intangibles issus de la Révolution française puis du Code civil napoléonien (1804), tantôt à une méthode de raisonnement, et parfois, de manière plus évanescente encore, à une « tournure d'esprit » partagée dont les facultés de droit seraient le creuset. Par contraste, cette vaste enquête historique et sociologique sur l'évolution du droit et de son enseignement en France au XIXe et au XXe siècle, met en lumière une pluralité : chaque groupe de juristes dispose en réalité de pratiques, de manières d'être et de penser ainsi que de savoir-faire différents. Autant de cultures professionnelles elles-mêmes changeantes, bousculées par la succession des régimes, les guerres et, depuis 1945, par une internationalisation croissante. Cet ouvrage novateur, récompensé par le prix Koenigswarter de l'Académie des sciences morales et politiques (2014), invite en somme à une approche et à une connaissance réalistes d'un des fondements de notre société : le droit.

    Frédéric Audren, Jean-Christophe Gaven (dir.), Les facultés de droit de province au XIXe et XXe siècles, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021  

    Les contributions qui composent cet ouvrage portent l'attention sur la vie deux fois séculaire des Facultés de droit de province, et plus précisément sur les efforts ou les choix qui ont contribué aux évolutions, aux adaptations de ces dernières. Elles pouvaient être étudiées comme des entités institutionnelles, un corps vivant - d'enseignants mais aussi d'enseignements - comme des lieux de dynamiques sociales et politiques ou comme espaces de production scientifique. Finalement c'est l'idée de conquêtes qui se dégage assez naturellement. Conquêtes universitaires, donc. Ou facultaires. Rien de martial dans ce mouvement. Rien d'uniforme non plus. Mais seulement la signification de réalités restituées par la diversité des sujets traités : jamais l'Université n'a cessé d'être un lieu de débat tourné vers ses objectifs, ses missions et ses méthodes. Jamais non plus, il ne semble qu'elle ait considéré une situation acquise comme indépassable, rendant douteuse l'image d'une institutio absolument hermétique et/ou prisonnière d'elle même. S'imposer parmi plusieurs territoires, administratifs ou symboliques ? Gagner le cœur des étudiants ou de leurs parents ? Etoffer les enseignements ? Adapter la recherche ? Les Facultés de droit semblent bien confrontées depuis leur rétablissement à ces questions vitales. Et si elles n'ont cessé de se réformer, malgré leurs résistances naturelles, elles l'ont fait en s'inscrivant à la fois dans le champ des objectifs assignés par l'autorité publique, extérieure, et dans celui de leur propre culture

    Frédéric Audren, Jean-Louis Halpérin, Anne-Sophie Chambost, Histoires contemporaines du droit, Dalloz, 2020, Méthodes du droit, 312 p. 

    Frédéric Audren, Patrick Arabeyre, Alexandra Gottely (dir.), Paul Viollet (1840-1914): «un grand savant assoiffé de justice», École des chartes, 2019, Études et rencontres de l'École des chartes, 168 p. 

    Frédéric Audren, Ségolène Barbou Des Places (dir.), Qu'est-ce qu'une discipline juridique ?: Fondations et recompositions des disciplines dans les facultés de droit, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2018, Contextes, 378 p. 

    Frédéric Audren, Emmanuelle Chevreau, Raymond Verdier (dir.), "Henri Lévy-Bruhl, juriste sociologue": juriste sociologue, Editions Mare & Martin, 2018, Grands personnages, 350 p. 

    Frédéric Audren, Massimo Borlandi (dir.), La sociologie de René Worms, 1869-1926, Les Études sociales, 2015, 287 p. 

    Frédéric Audren, Christian Chêne, Nicolas Mathey, Arnaud Vergne (dir.), Raymond Saleilles et au-delà...: [actes du colloque international des 29 et 30 mars 2012], Dalloz, 2013, Thèmes & commentaires ( Actes ), 192 p. 

    Frédéric Audren, Jean-Louis Halpérin, La culture juridique française, CNRS éditions, 2013, 330 p. 

    Frédéric Audren (dir.), Naissance de l'ingénieur social: les ingénieurs des Mines et la science sociale au XIXe siècle, Presses des Mines et OpenEdition, 2013 

    Frédéric Audren, Christian Chêne, Nicolas Mathey, Arnaud Vergne (dir.), Raymond Saleilles et au-delà...: [actes du colloque international des 29 et 30 mars 2012], Dalloz, 2013, Thèmes et commentaires 

    Frédéric Audren, Jean-Christophe Gaven (dir.), Histoire des facultés de droit de province (XIXe-XXe siècle). Les conquêtes universitaires, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2012, 460 p.   

    Frédéric Audren, Pascale Laborier, Paolo Napoli, Jakob Vogel (dir.), Les sciences camérales: Activités pratiques et histoire des dispositifs publics, Presses Universitaires De France, 2011, Publications du Centre universitaire de recherches administratives et politiques de Picardie, 594 p. 

    Frédéric Audren, Annie Stora-Lamarre, Jean-Louis Halpérin (dir.), La République et son droit, 1870-1930 : [actes du colloque international, Besançon, 19-20 novembre 2008], 35e éd., Presses universitaires de Franche-Comté, 2011, Annales littéraires de l'Université de Franche-Comté ( Série Historiques ), 538 p.   

    Frédéric Audren, Laurent De Sutter (dir.), Pratiques cosmopolitiques du droit, Ed. de l'Aube et Cosmopolitiques, 2005, Monde en cours, 190 p. 

    Frédéric Audren (dir.), Paul Bureau (1865-1923) et la Science sociale, Les études sociales, 2005, 181 p. 

    Frédéric Audren, Les juristes en action,, 1997, 555 p.  

    Résumé : "En France, depuis peu, les juristes médiévistes ont considérablement élargi leur champ de recherche, comme en témoignent les publications les plus récentes. Ces publications sont, à présent, suffisamment nombreuses pour qu'il soit possible d'esquisser certaines des orientations définies par l'histoire du droit public à la fin du Moyen-Âge (XIIIe- XVe siècles) ; période qu'elles s'accordent toutes à définir comme cruciale dans la formation de l'État moderne. Nous devons notre connaissance approfondie de l'organisation politique et administrative de l'Ancienne France aux recherches patientes de l'histoire des institutions publiques, discipline classiquement enseignée dans les Facultés de droit. Les Facultés de lettres, quant à elles, à la suite de Bernard Guenée et Raymond Cazelles, se sont lancées dans une histoire politique renouvelée. Cette dernière a jeté une lumière nouvelle sur le personnel politique de cette fin du Moyen-Âge. Nous souhaitons suggérer dans la présente étude que l'histoire du droit public ne se confond plus à présent ni avec l'histoire des institutions publiques ni avec l'histoire sociale des pouvoirs. Son objet d'étude est prioritairement la norme juridique, ignorée paradoxalement depuis longtemps par les historiens juristes, dont elle s'efforce de restituer le processus d'élaboration. En prenant en filature le légiste au travail, en observant toutes les opérations qu'il réalise pour dégager une norme, les historiens du droit parviennent progressivement à éclairer de manière originale les ressorts de la construction d'un droit politique à la fin du Moyen-Âge."

  • Frédéric Audren, « Tous les chemins mènent à Rome. Paul-Frédéric Girard, journaliste républicain et socialiste », Garantir les droits, protéger les libertés : Mélanges en hommage à Patrice Rolland, Editions Universitaires de Dijon, 2022 

    Frédéric Audren, Benoît Frydman, « De quoi l’école de Bruxelles est-elle le nom ? », Frédéric Audren, Benoit Frydman Nathan Genicot (éd.), La naissance de l'École de Bruxelles, Éditions de l'Université de Bruxelles, 2022 

    Frédéric Audren, « Aristide Letourneux », in Florence Renucci (dir.), Dictionnaire des juristes : colonies et outre-mer, XVIIIe-XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, 2022, pp. 216-219 

    Frédéric Audren, « Préface. Penser le droit savant américain par le milieu », Yannick GANNE., L’ouverture des facultés de droit aux sciences sociales. Contribution à l’étude du droit savant américain contemporain, IFJD Prix de thèse Louis Joinet, 2021, pp. - 

    Frédéric Audren, Jean-Louis Halpérin, « De l’histoire de la culture juridique française à une approche culturelle du droit », in LGDJ (dir.), Approches culturelles des savoirs juridiques, 2020 

    Frédéric Audren, « Préface à Romy Sutra », in CTHDIP (dir.), La loi à la main » militantisme juridique et défense religieuse au temps de l’affirmation de la République. L’action du comité de jurisconsultes des congrégations (1880-1905),, Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2020, pp. 21-24 

    Frédéric Audren, Ségolène Barbou Des Places, « Eloge de la discipline. Le savoir juridique face au modèle disciplinaire », Ségolène Barbou des Places et Frédéric Audren (dir.), Qu'est-ce qu'une discipline juridique? Fondation et recomposition disciplinaire dans les facultés de droit, Lextenso, 2018 

    Frédéric Audren, « Henri Lévy-Bruhl : juriste sociologue », Henri Lévy-Bruhl. Juriste sociologue, Editions Mare & Martin, 2018, pp. 207-247 

    Frédéric Audren, « Jean Jaurès, Discours à la jeunesse (30 juillet 1903) », in Wanda Mastor, Julie Benetti, Pierre Égéa, Xavier Magnon (dir.), Les grands discours de la culture juridique, Dalloz, 2017 

    Frédéric Audren, « Droit (Enseignement) », in Roland Recht, Jean-Claude Richez (dir.), Dictionnaire culturel de Strasbourg (1880-1930), Presses universitaires de Strasbourg, 2017 

    Frédéric Audren, « Le « moment 1900 » dans l'histoire de la science juridique française », in Élisabeth Zoller, Olivier Jouanja (dir.), Le « moment 1900 », Les Éditions Panthéon-Assas, 2015, pp. 55-74 

    Frédéric Audren, « Les juristes en travailleurs manuels », in Anne-Sophie Chambost (dir.), Histoire des manuels de droit, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2014, pp. 337-345 

    Frédéric Audren, « Alma mater sous le regard de l'historien du droit »: Cultures académiques, formation des élites et identités professionnelles, in Jacques Krynen, Bernard D'Alteroche (dir.), L’Histoire du droit en France, Classiques Garnier, 2014 

    Frédéric Audren, « Bruno Latour's Legal Anthropology », Law and Social Theory, Hart Publishing, 2013, pp. 181-194 

    Frédéric Audren, Catherine Fillon, « La grandeza de Louis Josserand. Fuerzas y flaquezas de un civilista de provincias en la IIIª República francesa », in Conde Naranjo Esteban (dir.), Vidas por el derecho, Universidad Carlos III, 2012, pp. 497-563   

    Frédéric Audren, « L'histoire à contre-courant. Discipline et indiscipline dans la section d'histoire du droit (1970-1990) », in Xavier Dupré de Boulois, Martine Kaluszynski (dir.), Le droit en révolution(s). Regards sur la critique du droit des années 1970 à nos jours, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2011, pp. 51-69 

    Frédéric Audren, « Qu’est-ce qu’une Faculté de province au XIXe siècle ? », in Philippe Nelidoff (dir.), Les Facultés de droit de province au XIXe siècle, Presses universitaires de Toulouse, 2011, pp. 17-60   

    Frédéric Audren, Pierre Lascoumes, « La justice, le gendre et le scandale des décorations. Aux origines du trafic d’influence », in Bruno Dumons, Gilles Pollet (dir.), La fabrique de l’honneur et les décorations en France, XIX-XXe siècles, Presses Universitaires de Rennes, 2009, pp. 119-142 

    Frédéric Audren, « Qu'est-ce qu'une faculté de province au XIXe siècle ? », Les facultés de droit de province au XIXe siècle : bilan et perspectives de la recherche, t. I, Presses de l'Université Toulouse1 Capitole, 2009, pp. 17-55   

    Frédéric Audren, M. Millet, « Maurice Hauriou sociologue. Entre sociologie catholique et physique sociale », Ecrits sociologiques de Maurice Hauriou, Dalloz, 2008 

    Frédéric Audren, Antoine Savoye, « Introduction. Les ingénieurs des mines et les sciences sociales au XIXe siècle : le filon leplaysien », Naissance de l'ingénieur social : les ingénieurs des Mines et la science sociale au XIXe siècle, Mines-ParisTech, 2008, pp. 9-22   

    Frédéric Audren, Marc Milet, « Préface. Maurice Hauriou sociologue. Entre sociologie catholique et physique sociale », Écrits sociologiques, Dalloz, 2008, pp. - 

    Frédéric Audren, « H. Sumner-Maine », in Jean-Louis Halpérin, Olivier Cayla (dir.), Dictionnaire des auteurs et des grandes œuvres juridiques, Dalloz, 2008, pp. - 

    Frédéric Audren, « Comment la science sociale vient aux juristes ? Les professeurs lyonnais et les traditions de la science sociale (1875-1930) », in in D. Deroussin (dir.) (dir.), La Faculté de droit de Lyon et le renouvellement de la science juridique sous la IIIe République, Paris, La Mémoire du droit, 2007, pp. 3-50 

    Frédéric Audren, « Emile et René Worms », in Patrick Arabeyre, Jean-Louis Halpérin, Jacques Krynen (dir.), Dictionnaire historique des juristes français, Presses Universitaires de France, 2007, pp. 00-00

    Frédéric Audren, « Ecrire l'histoire du droit français : science du politique, histoire et géographie chez Henri Klimrath (1807-1837) », in in J. Poumarède (éd.) (dir.), Histoire de l'histoire du droit, Etudes d'histoire du droit et des idées politiques, Presses de l’Université des sciences sociales de Toulouse, 2006, pp. 113-131   

    Frédéric Audren, « Emmanuel Lévy », La Faculté de droit de Lyon : 130 ans d'histoire, Les Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 2006, pp. - 

    Frédéric Audren, « Paul Huvelin », La Faculté de droit de Lyon : 130 ans d'histoire, Les Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 2006, pp. 00-00 

    Frédéric Audren, « Deux siècles d’histoire parlementaire », L’Assemblée nationale, Éditions Albin Michel, 2004, pp. 8-48 

    Frédéric Audren, Frédéric Bluche, « Suffrage », in Stéphane Rials, Denis Alland (dir.), Dictionnaire de la culture juridique, Presses Universitaires de France, 2003, pp. - 

  • Frédéric Audren, préfacier , Naissances de la science sociale: 1750-1850, Sciences humaines éd., 2006, 167 p. 

    Frédéric Audren, préfacier , Les juristes et l'École de Le Play, Les Etudes sociales, 2002, 314 p. 

  • Frédéric Audren, Ségolène Barbou Des Places, « Ce que le global fait aux juristes. L’irruption du droit global dans l’espace juridique francophone », Enquête - École des Hautes Etudes en Sciences Sociales, , 2024   

    Frédéric Audren, « Un tournant technique des sciences (sociales) du droit ? »: À propos de la traduction de deux articles sur les « Legal Technicalities », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2022, n°23, pp. 217-253 

    Frédéric Audren, « Un tournant technique des sciences (sociales) du droit ? », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2022   

    Frédéric Audren, « Un tournant technique des sciences (sociales) du droit ? », Association Clio et Themis, 2022  

    Après les publications des textes d’Annelise Riles et d’Alain Pottage, la revue Clio@Themis poursuit son entreprise de traductions de travaux qui invitent les sciences sociales à prendre au sérieux les « opérations du droit » et le savoir juridique. La revue souhaite, par la même occasion, ajouter des outils supplémentaires dans la boite à idées des historiens du droit. Ce dossier ouvre cette fois-ci ses pages à deux contributions canadiennes qui proposent, en se focalisant sur la « technicit...

    Frédéric Audren, « SOS culture juridique », Recueil Dalloz, Dalloz , 2022   

    Frédéric Audren, « Comment on écrit l’histoire. Benoit Frydman et les révolutions juridiques »: A propos du "Sens des Lois", Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, Société pour l'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique (SHFD) |2008-....], 2022, n°39   

    Frédéric Audren, « Quand les facultés de droit étaient des facultés de sciences sociales », Droit et philosophie : annuaire de l'Institut Michel Villey, Dalloz , 2022     

    Frédéric Audren, Mélanie Plouviez, « Droit et sciences sociales », Droit et philosophie : annuaire de l'Institut Michel Villey, Dalloz , 2022, n°2 

    Frédéric Audren, Laetitia Guerlain, « Introduction. Un nouvel agenda pour l’anthropologie du droit ? », Association Clio et Themis, 2019  

    En s’emparant de la thématique des rapports entre droit et anthropologie, ce numéro de Clio@Themis s’inscrit, à l’instar de numéros précédents, dans la perspective d’une histoire sociale et intellectuelle du droit. C’est à partir des rapports difficiles entre droit et anthropologie que ce volume poursuit plus spécifiquement l’enquête sur le couple droit et (autres) sciences sociales, entendu ici, non seulement comme objet, mais également comme méthode. Que les relations entre droit et anthrop...

    Frédéric Audren, Laetitia Guerlain, « Introduction. Un nouvel agenda pour l’anthropologie du droit ? », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2019, n°15   

    Frédéric Audren, « L’ethnologie juridique au Collège de France : le cours de Jacques Flach sur les Institutions primitives (1892-1904) », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2019, n°15 

    Frédéric Audren, Laetitia Guerlain, « Droit & Anthropologie, Archéologie d’un savoir et enjeux contemporains », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2019, n°15 

    Frédéric Audren, « Fragilité et robustesse de la pensée juridique », Mil neuf cent : cahiers Georges Sorel : revue d'histoire intellectuelle, Société d'études soréliennes, 2018, n°1, p. 15 

    Frédéric Audren, « Juristes et sciences du droit en société. Éléments pour une histoire intellectuelle de la raison juridique », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2015, n°9 

    Frédéric Audren, « Introduction : l’histoire intellectuelle du droit ou la fin du Grand partage », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2015, n°92015   

    Frédéric Audren, « Éditorial », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2015, n°161162, pp. 3-6   

    Frédéric Audren, « Tiphaine LE YONCOURT, Anthony MERGEY, Sylvain SOLEIL (dir.), L'idée de fonds juridique commun dans l'Europe du XIXe siècle. Les modèles, les réformateurs, les réseaux », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, Dalloz , 2014, n°03, p. 735   

    Frédéric Audren, « Le légiste, l’économiste et la liberté testamentaire sous le Second Empire. Aux origines de l’analyse économique du droit »: Aux origines de l’analyse économique du droit, Revue d’histoire du XIXe siècle, Société d’histoire de la révolution de 1848, 2014, n°48, pp. 47-61    

    Le droit des successions et des libéralités est, tout au long du XIXe siècle, un sujet de controverses et de passions. Au-delà de la masse des publications produites sur ce domaine par les juristes, ce droit successoral figure, plus d’une fois, sur l’agenda législatif des différents régimes politiques français. Qu’il s’agisse de l’abolition du droit d’aubaine (14 juillet 1819), de la suppression définitive des majorats (11 mai 1849) et de la mort civile (31 mai 1854) ou encore de la reconnais...

    Frédéric Audren, Jean-Louis Halpérin, « La culture juridique française en question », Recueil Dalloz, Dalloz , 2014, n°01, p. 72   

    Frédéric Audren, « Administrer la société », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2014, n°159, pp. 157-161 

    Frédéric Audren, « Compte rendu de l'ouvrage : L'idée de fonds juridique commun dans l'Europe du XIXe siècle », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, Dalloz , 2014, n°3, pp. 735-740 

    Frédéric Audren, « Jean Cruet, la vie du droit et l'impuissance des lois », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, Dalloz , 2013, n°4, pp. 917-917   

    Frédéric Audren, « Emile Acollas, Introduction à l'étude du droit », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, Dalloz , 2013, n°02, p. 464   

    Frédéric Audren, « Compte rendu de l'ouvrage : Introduction à l’étude du droit », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, Dalloz , 2013, n°2, pp. 464-467 

    Frédéric Audren, « Ecrire l’histoire du droit : rompre avec les schémas nationaux ? Un dialogue franco-britannique », Clio@Thémis : Revue électronique d'histoire du droit, Association Clio et Thémis , 2012, n°5 

    Frédéric Audren, « Éditorial », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2012, n°156, pp. 3-5   

    Frédéric Audren, « Figures des sciences sociales »: Editorial. Figures des sciences sociales (XIXe-XXe siècles), Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2012, n°156, pp. 3-5 

    Frédéric Audren, Jean-Christophe Gaven, « Les Facultés de droit de Province aux XIXe et XXe siècles. Tome 3 : les conquêtes universitaires », Études d'histoire du droit et des idées politiques , Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, 2012 

    Frédéric Audren, Patrice Rolland, « La Belle Époque des juristes. Enseigner le droit dans la République »: Ouverture, Mil neuf cent : cahiers Georges Sorel : revue d'histoire intellectuelle, Société d'études soréliennes, 2011, n°29, pp. 3-6 

    Frédéric Audren, « Eugène Lerminier saint-Simonien ou la nationalisation de la science juridique française », Corpus : revue de la philosophie, Association pour la revue Corpus / IREPH - Université Paris Nanterre , 2011, n°60, pp. 1-13   

    Frédéric Audren, « Les professeurs de droit, la République et le nouvel esprit juridique : Introduction », Mil neuf cent : cahiers Georges Sorel : revue d'histoire intellectuelle, Société d'études soréliennes, 2011, n°29, pp. 7-33   

    Frédéric Audren, « Un interlocuteur français : René Maunier », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2011, n°153154, pp. 213-216 

    Frédéric Audren, Catherine Fillon, « Louis Josserand ou la construction d’une autorité doctrinale », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, Dalloz , 2009, n°01, pp. 39-61   

    Frédéric Audren, Fanny Cosandey, Pierre Bonin, « Figures patrimoniales de la puissance publique dans la France d’Ancien Régime », EHESS, 2009  

    Fanny Cosandey, maître de conférencesFrédéric Audren, chargé de recherche au CNRSPierre Bonin, professeur à l’Université de Nantes Autorité et légitimité : fonder, édifier et contester la modernité politique Autour des notions d’autorité et de légitimité, le séminaire s’est intéressé à la manière dont la monarchie justifie ses propres fondements afin d’asseoir son pouvoir. Aux arguments théoriques s’attachent toute une série de pratiques qui renvoie à la puissance d’agir et renforce de la sor...

    Frédéric Audren, Dominique Linhardt, D. Linhardt, « Un procès hors du commun ? : Le procès de la Fraction Armée Rouge à Stuttgart-Stammheim (1975-1977) », Annales. Histoire, Sciences sociales, Armand Colin, 2008, n°5, pp. 1003-1034   

    Frédéric Audren, « La Belle époque des juristes catholiques (1870-1914) », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, L'Harmattan, 2008, n°28, pp. 233-271 

    Frédéric Audren, « La belle époque des juristes catholiques(1880-1914) », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, L'Harmattan, 2008, n°28, pp. 233-271   

    Frédéric Audren, Patrice Rolland, « Juristes catholiques », Revue Française d'Histoire des Idées Politiques, L'Harmattan, 2008, n°28, pp. 227-231 

    Frédéric Audren, Dominique Boullier, Pascal Jollivet, P. Jollivet, D. Bouillier, « Security : always too much and never enough. Anthropology of a non-starter market », Annals of Telecommunications - annales des télécommunications, Springer, 2007, n°1112, pp. 1273-1291   

    Frédéric Audren, « Explorer les mondes de la science sociale en France », Revue d'histoire des sciences humaines, Publications de la Sorbonne, 2006, n°15, pp. 3-14   

    Frédéric Audren, « Naissances de la science sociale, 1750-1850 », Revue d'histoire des sciences humaines, Presses Universitaires du Septentrion, 2006, n°15, p. 167 

    Frédéric Audren, « Présentation : découvrir Paul Bureau et la Science sociale », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2005, n°141 

    Frédéric Audren, « Sociologie, action sociale et morale catholique chez Paul Bureau (1865-1923) », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2005, n°141, pp. 9-88 

    Frédéric Audren, « Paul Bureau et la Science sociale », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2005, p. 182 

    Frédéric Audren, Dominique Boullier, P. Jollivet, « L'institution de la sécurité ou comment s'en désintéresser », Les Cahiers du numérique, Lavoisier, 2004, pp. 219-238 

    Frédéric Audren, « Le droit au service de l’action : éléments pour une biographie intellectuelle d’Emmanuel Lévy (1871-1944) », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Librairie générale de droit et de jurisprudence (LGDJ) - Lextenso éditions , 2004, n°5657, pp. 79-107   

    Frédéric Audren, Bruno Karsenti, « Dossier Révolution et croyance dans le droit : Emmanuel Lévy (1871-1944) », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 2004, n°5657, p. 440 

    Frédéric Audren, Bruno Karsenti, « Présentation - Emmanuel Lévy (1871-1944) : juriste, socialiste et sociologue », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Librairie générale de droit et de jurisprudence (LGDJ) - Lextenso éditions , 2004, n°5657, pp. 75-77 

    Frédéric Audren, « Pratiques cosmopolitiques du droit », Cosmopolitiques , , 2004, n°8, p. 190 

    Frédéric Audren, Alain Mahé, Bruno Karsenti, « Droit, mœurs et politique dans les théories sociales », EHESS, 2004  

    Alain Mahé, maître de conférencesAvec Bruno Karsenti, maître de conférences à l’Université de Paris-Iet Frédéric Audren, Université de Paris-II Problèmes d’anthropologie juridique Dernier volet du programme « Droit, mœurs et politique dans les théories sociales » inauguré quatre ans auparavant, le séminaire de cette année a eu pour objectif d’illustrer l’ensemble des questions théoriques et méthodologiques débattues les années précédentes à partir d’études de cas empiriques. C’est ainsi que l...

    Frédéric Audren, Alain Mahé, Bruno Karsenti, « Droit, mœurs et politique dans les théories sociales », EHESS, 2003  

    Alain Mahé, maître de conférences avec Bruno Karsenti, maître de conférences à l’Université de Paris-I et Frédéric Audren, Université de Paris-II La refondation des sciences sociales au XIXe siècle à l’épreuve de la croyance La refondation des sciences sociales, notamment dans le cadre du projet de Durkheim, procède d’une nouvelle réflexion sur les rapports entre droit et religion, dans laquelle l’analyse des diverses modalités de la croyance prend une place essentielle. Le séminaire a procéd...

    Frédéric Audren, Antoine Savoye, « Les juristes et l’École de Le Play », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2002, p. 316 

    Frédéric Audren, « Les mondes leplaysiens du droit (1855-1914) ou l’art et la manière d’être un juriste leplaysien », Les Études sociales, Société d'économie et de sciences sociales, 2002, n°135136 

    Frédéric Audren, Alain Mahé, Bruno Karsenti, « Droit, mœurs et politique dans les théories sociales », EHESS, 2002  

    Alain Mahé, maître de conférencesavec Bruno Karsenti, maître de conférences à l’Université de Paris-Iet Frédéric Audren, Université de Paris-II Droit et sciences sociales sous la IIIe République La science juridique, la plus ancienne science sociale ? L’interrogation, pour provocatrice qu’elle soit, se fonde sur un constat historique simple : l’antériorité de la science juridique sur toutes les autres sciences sociales. La faculté de droit est restée pendant fort longtemps le seul vecteur de ...

    Frédéric Audren, Jean-Louis Halpérin, « La science juridique entre politique et sciences humaines (XIXème-XXème siècles) », Revue dtextquotesingleHistoire des Sciences Humaines, Publications de la Sorbonne, 2001, n°4, pp. 3-7   

    Frédéric Audren, « Paul Huvelin (1873-1924) : juriste et durkheimien », Revue d'histoire des sciences humaines, Publications de la Sorbonne, 2001, n°4, pp. 117-130   

    Frédéric Audren, Georges Navet, « Note sur la carrière d'Eugène Lerminier au Collège de France », Revue d'histoire des sciences humaines, Publications de la Sorbonne, 2001, n°4, pp. 57-67 

    Frédéric Audren, Jean-Louis Halpérin, « La science juridique entre politique et sciences humaines », Revue d'histoire des sciences humaines, Presses Universitaires du Septentrion, 2001, n°4, p. 214 

    Frédéric Audren, « Pistes pour une histoire intellectuelle des juristes socialistes sous la IIIe République », Jean Jaurès cahiers trimestriels, Société d'études jaurésiennes, 2000, n°156, pp. 5-12   

    Frédéric Audren, « Socialismes des juristes », Jean Jaurès cahiers trimestriels, Société d'études jaurésiennes, 2000, p. 125 

    Frédéric Audren, « Les juristes en action : aux origines du droit politique moderne : L'histoire du droit et ses méthodes. Essai d'historiographie », Histoire, économie et société, Armand Colin, Paris : Armand Colin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1997, n°4, pp. 555-578      

    Résumé En France, depuis peu, les juristes médiévistes ont considérablement élargi leur champ de recherche, comme en témoignent les publications les plus récentes. Ces publications sont, à présent, suffisamment nombreuses pour qu'il soit possible d'esquisser certaines des orientations définies par l'histoire du droit public à la fin du Moyen-Âge (XIIIe- XVe siècles); période qu'elles s'accordent toutes à définir comme cruciale dans la formation de l'État moderne. Nous devons notre connaissance approfondie de l'organisation politique et administrative de l'Ancienne France aux recherches patientes de l'histoire des institutions publiques, discipline classiquement enseignée dans les Facultés de droit. Les Facultés de lettres, quant à elles, à la suite de Bernard Guenée et Raymond Cazelles, se sont lancées dans un histoire politique renouvelée. Cette dernière a jeté une lumière nouvelle sur le personnel politique de cette fin du Moyen-Âge. Nous souhaitons suggérer dans la présente étude que l'histoire du droit public ne se confond plus à présent ni avec l'histoire des institutions publiques ni avec l'histoire sociale des pouvoirs. Son objet d'étude est prioritairement la norme juridique, ignorée paradoxalement depuis longtemps par les historiens juristes, dont elle s'efforce de restituer le processus d'élaboration. En prenant en filature le légiste au travail, en observant toutes les opérations qu'il réalise pour dégager une norme, les historiens du droit parviennent progressivement à éclairer de manière originale les ressorts de la construction d'un droit politique à la fin du Moyen-Âge.

    Frédéric Audren, « La justice au risque de l'histoire. Histoire de la justice, 1789-1958 : Etat de la recherche française », Jean Jaurès cahiers trimestriels, Société d'études jaurésiennes, 1996, n°142, pp. 25-46   

  • Frédéric Audren, Ellul Jacques, Histoire des institutions, vol. 1 : L'Antiquité, vol. 2 : Le Moyen Age, vol. 3 : XVIe-XVIIIe siècle, vol. 4 : Le XIXe siècle, coll. « Quadrige », 1999, Librairie générale de droit et de jurisprudence, Paris : Librairie générale de droit et de jurisprudence et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 273-275    

    Audren Frédéric. Ellul Jacques, Histoire des institutions, vol. 1 : L'Antiquité, vol. 2 : Le Moyen Age, vol. 3 : XVIe-XVIIIe siècle, vol. 4 : Le XIXe siècle, coll. « Quadrige », 1999. In: Droit et société, n°44-45, 2000. Justice et Politique (III). Les magistratures sociales. pp. 273-275.

    Frédéric Audren, Droit et Société. Dossier : « Vérité historique, vérité judiciaire », Éditions Belin, Paris : Éditions Belin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1998, pp. 162-163    

    Audren Frédéric. Droit et Société. Dossier : « Vérité historique, vérité judiciaire ». In: Genèses, 33, 1998. Les mots de la ville, sous la direction de Jean Leroy. pp. 162-163.

  • Frédéric Audren, Ecrits sociologiques de Maurice Hauriou, 2008 

    Frédéric Audren, Manuel d'histoire politique contemporaine, Paris, PUF, collection Droit fondamental, 3e édition, 2008, 2008 

    Frédéric Audren, SOS culture juridique, 2022 

  • Frédéric Audren, « Les savoirs juridiques en acte », le 12 décembre 2024  

    Colloque organisé par Alexis Blouët, Baudouin Dupret et Vincent Reveillère.

    Frédéric Audren, « L'idée de Société dans l'histoire de la pensée juridique », le 09 décembre 2024  

    Le colloque se donne pour ambition d'envisager comment évoluent et interagissent les deux sens du mot société, appréhendés dans un contexte juridique, celui de la Société de droit privé, connue depuis le droit romain, et celui de la Société englobante, qui vient remplacer la cité comme cadre de référence avec les théories du contrat social et l'avènement de l'Etat moderne, dont elle se distingue.

    Frédéric Audren, « La doctrine comme objet d'étude », le 28 novembre 2024  

    Colloque organisé sous la responsabilité scientifique de Yannick Ganne et Sacha Sydoryk, enseignants-chercheurs à l'Université de Picardie Jules Verne, CURAPP-ESS

    Frédéric Audren, « La culture juridique », le 19 octobre 2024  

    La culture juridique (re)devient un élément d’identité de l’enseignement du droit et donc des établissements qui le dispensent : elle équilibre en quelque sorte la tendance à une spécialisation croissante. Les épreuves de culture juridique générale se multiplient. Pour autant, l'idée d'une culture partagée par tous les juristes ne fait pas l'unanimité, voire celle d'une communauté des juristes. C'est à sonder de telles catégorisations ou leur refus que s'attachent les débats organisés autour de la notion.

    Frédéric Audren, « Droit, foi et réseaux européens », le 06 juin 2024  

    Colloque organisé par le CTHDIP, avec le soutien de la Faculté de droit et science politique, Université Toulouse Capitole sous la direction scientifique de Romy Sutra, MCF en Histoire du Droit à l'Université Toulouse Capitole et Franck Zarlenga, Enseignant-chercheur en histoire du droit, Université de Limoges

    Frédéric Audren, « Le renouvellement », le 28 mai 2024  

    Journée d'études organisée par le Centre de Recherche sur les Relations entre les Risques et le Droit, Faculté libre de droit de Lille.

    Frédéric Audren, « Saisir les dimensions socio-politiques du jugement », le 16 mai 2024  

    Journée d’étude doctorale du RT 13 de l'Association française de sociologie.

    Frédéric Audren, « Comprendre la normativité à partir des sciences sociales », le 21 février 2024  

    Conférences organisées par l'ULB, Université Libre de Bruxelles avec le CHDAJ, l'Ecole de droit de SciencesPo, le Centre Perelman et le FNRS

    Frédéric Audren, « Droit et sociologie, une relation sans histoire ? », le 25 janvier 2024  

    Conférence organisée par l'Université de Montréal dans le cadre du cycle de conférences "Les soirées de la justice du CRDP"

    Frédéric Audren, « Jurisprudence of Climate », le 29 septembre 2023  

    Colloque organisé par l’École de droit de Sciences Po Paris sous la direction de Frédéric Audren & Alain Pottage

    Frédéric Audren, « Qu'est-ce qu'une approche culturelle en droit ? », le 13 juin 2023  

    Conférence organisée pour la Faculté de droit et d'économie de La Réunion par Clotilde Aubry de Maromont, MCF à l'Université de La Réunion

    Frédéric Audren, « Le droit à l'avortement après l'arrêt de la Cour suprême américaine Dobbs vs Jackson Women's Health Organization », le 23 mars 2023  

    Demi-journée d'étude organisée dans le cadre du séminaire "Le cas et la perplexité" par le LIER-FYT, EHESS

    Frédéric Audren, « Quel usage des données empiriques dans une recherche en droit ? », le 08 décembre 2022  

    Colloque international organisé à l’Université Libre de Bruxelles sous la direction scientifique de Ariane Amado, Chargée de recherche au CNRS et Armand Desprairies, Maître de conférences à l’Université de Reims Champagne-Ardenne

    Frédéric Audren, « Les bibliothèques des juristes / Law’s Libraries », le 18 novembre 2022  

    Organisé par le Groupe de recherche sur les Humanités juridiques, Université Mc Gill, Québec

    Frédéric Audren, « Le procès des attentats terroristes du 13 novembre 2015 vu par les sciences sociales », le 10 novembre 2022  

    Journées organisées par l'équipe de recherche ProMeTe, le Centre d'études européennes et de politique comparée et le CERI, avec le soutien du Centre Schaeffer de l'American University of Paris sous la direction scientifique de Sharon Weill, American University of Paris; Sandrine Lefranc, Sciences Po-CEE et Nadia Marzouki, Sciences Po-CERI

    Frédéric Audren, « Enseigner le droit hors des frontières nationales (XIXe-XXe siècles) », le 30 septembre 2022  

    3e journée d’études « Enseignants de droit hors de métropole » organisée par le Centre Lyonnais d'Histoire du Droit et de la Pensée Politique sous la direction scientifique de Frédéric Audren, CNRS, École de droit de Sciences Po, Isabelle Giraudou, University of Tokyo, Jean-Louis Halpérin, ENS, Guillaume Tronchet, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Emmanuelle Picard, ENS Lyon.

    Frédéric Audren, « Réflexions sur l'enseignement et la recherche en droit public : l'apport des sciences sociales », le 14 décembre 2021  

    4e conférence du cycle doctoral de l'EDPL, Université Lyon 3.

    Frédéric Audren, « Le cas et la perplexité. Atelier de casuistique juridique et morale », le 01 décembre 2021  

    Séminaire animé par Paolo Napoli, directeur d'études, EHESS (LIER-FYT), Michele Spanò, maître de conférences, EHESS (LIER-FYT) et Frédéric Audren, directeur de recherche, CNRS.

    Frédéric Audren, « La formation des juristes », le 25 novembre 2021  

    Organisé par le Laboratoire de Théorie du droit - LTD, Aix-Marseille Université sous la direction du Professeur Frédéric Rouvière.

    Frédéric Audren, « A proposito di “Histoires contemporaines du droit” », le 09 juin 2021  

    Il seminario propone un dialogo sul volume di Frédéric Audren, Anne-Sophie Chambost, Jean-Louis Halpérin “Histoires contemporaines du droit” (Paris 2020).

    Frédéric Audren, « Enseigner le droit hors des frontières nationales (XIXe-XXe siècles) », le 13 mars 2020  

    Cycle de journées d'études organisé sous la direction scientifique de Laetitia Guerlain, Silvia Falconieri, Catherine Fillon et Florence Renucci.

    Frédéric Audren, « Cycle 2020 de conférences d'histoire de la pensée juridique moderne », le 14 février 2020  

    Conférences organisées dans le cadre du Master d'Histoire de la pensée juridique moderne, par l'Institut d'Histoire du Droit (EA 2515) de l'Université Paris Descartes et l'École de droit de la Sorbonne, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

    Frédéric Audren, « Histoires déconnectées - Médiévalismes et nationalisation de la culture juridique en Europe (XIXe-XXe s.) », le 22 janvier 2020  

    Séminaire EHESS/LIER organisé sous la direction de Emanuele Conte, Directeur d’études de l’EHESS, Professeur à l’Université Rome-III et Pierre Thévenin, Chargé de recherche au CNRS, Inst. des sciences sociales du politique, École normale sup Paris Saclay

    Frédéric Audren, « Faire une histoire de la pensée juridique : le cas des écoles en droit », le 08 novembre 2019  

    Conférence organisée par le CTHDIP, Université Toulouse 1 Capitole, dans le cadre des Rencontres d'histoire du droit - formation doctorale.

    Frédéric Audren, « La culture juridique française », le 31 octobre 2019  

    Table ronde organisée par le Laboratoire de sociologie juridique, Université Paris II Panthéon-Assas.

    Frédéric Audren, « La naissance de l'Ecole de Bruxelles (1886-1919) », le 02 octobre 2019  

    Colloque international organisé par le Centre Perelman de philosophie du droit.

    Frédéric Audren, « Formation des juristes, professions judiciaires. Débats historiographiques et perspectives de recherches », le 14 décembre 2018 

    Frédéric Audren, « Foucault face à la norme », le 15 novembre 2018  

    Le colloque "Foucault face à la norme" s'inscrit dans une série de colloques ambitionnant de questionner un auteur, sa trajectoire de vie autant que son œuvre, sur la question des normes telle qu'elle se pose avec acuité dans nos sociétés contemporaines.

    Frédéric Audren, « Société Française pour l'histoire des sciences de l’homme », le 26 septembre 2018  

    Organisé par la (SFHSH)

    Frédéric Audren, « La vie savante », le 30 mai 2018 

    Frédéric Audren, « Lectures de… n° 4 : Le sens des lois, histoire de l’interprétation et de la raison juridique de Benoît Frydman », le 16 mars 2018  

    Journée d’étude organisée le 16 mars 2018 à l’université Panthéon-Assas (Paris II) par Pierre Bonin, avec l’assistance de l’Institut Cujas (Paris II). Textes mis en ligne le 15 mars 2022.

    Frédéric Audren, « L'histoire de l'édition juridique (XVIe-XXIe siècles) », le 25 janvier 2018 

    Frédéric Audren, « Approche(s) culturelle(s) des savoirs juridiques », le 13 décembre 2017  

    Organisé sous la direction scientifique de Anne-Sophie Chambost, Professeure à l’Université Jean Monnet Saint-Etienne, Vice-doyen de la Faculté de Droit de Saint-Etienne, CERCRID (UMR 5137)

    Frédéric Audren, « Années 50. Aux sources de l’anthropologie française contemporaine », le 17 octobre 2017  

    Les colloques de Bérose, organisé à l'EHESS et au Musée de L'Homme

    Frédéric Audren, « À propos des méthodes de la recherche juridique », le 08 juin 2017 

    Frédéric Audren, « Histoire sociale des idées juridiques », le 05 mai 2017  

    Huitième et dernière séance du séminaire HiSoPo pour l’année 2016-2017

    Frédéric Audren, « Droit & Anthropologie », le 27 février 2017  

    Colloque coordonné par Frédéric Audren et Laetitia Guerlain, organisé à la Maison des mémoires (Carcassonne)

    Frédéric Audren, « Les États généraux de la recherche sur le Droit et la Justice », le 30 janvier 2017 

    Frédéric Audren, « Les pragmatismes juridiques : Histoires croisées et enjeux contemporains », le 24 novembre 2016  

    Le colloque vise à faire le point sur l’histoire et les enjeux du pragmatisme juridique. Si la notion est généralement assimilée à une tradition américaine, les influences croisées Europe/Etats-Unis autorisent-elles à parler de "pragmatismes juridiques"?

    Frédéric Audren, « Numérisation des sources du droit : contenus, usages, attentes », le 18 novembre 2016  

    Après-midi d’information et d’échanges co-organisée par la Bibliothèque nationale de France et la Bibliothèque interuniversitaire Cujas.

    Frédéric Audren, « L’histoire de la pensée juridique : historiographie, actualité et enjeux », le 20 novembre 2015 

    Frédéric Audren, « L'oeuvre législative de Vichy d'hier à aujourd'hui : Rupture(s) et Continuité(s) », le 23 octobre 2014 

    Frédéric Audren, « Éducation juridique : Le « livre à venir » dans les facultés de droit », le 26 septembre 2014 

    Frédéric Audren, « Droit et sociologie (1860-1939) », le 20 juin 2013 

    Frédéric Audren, « L’Histoire du droit en France. Nouvelles tendances, nouveaux territoires », le 28 janvier 2013 

    Frédéric Audren, « Disciplines juridiques, disciplines scientifiques ? », le 11 octobre 2012 

    Frédéric Audren, « Raymond Saleilles et au-delà », le 29 mars 2012 

    Frédéric Audren, « L’inexpugnable Etat de justice », le 02 janvier 2012 

    Frédéric Audren, « La pensée de François Gény », le 20 octobre 2011 

    Frédéric Audren, « Droit et anthropologie matérialiste au début de la Ille République: la revue 'La Science politique' d'Emile Acollas », Colloque La République et son droit (1870-1970), Université de Franche-Comté, UFR SLHS Besançon., le 19 novembre 2008   

    Frédéric Audren, « Dogma: programme mai-oct. 2010 », le 01 octobre 2010 

    Frédéric Audren, « Écrire l'histoire de l'administration et de son droit aujourd'hui », le 22 juin 2010 

    Frédéric Audren, « Les partenariats universitaires franco-britanniques dans le domaine juridique », Séminaire libre d’histoire du droit administratif, Université Paris II Panthéon-Assas, Paris, le 14 avril 2010 

    Frédéric Audren, « Histoire du droit et courant critique », Colloque "Courant critique du droit", Grenoble, le 14 mars 2008 

    Frédéric Audren, « Les Facultés de droit de Province au XIXe siècle : un bilan de la recherche », Colloque Les Facultés de droit de Province au XIXe siècle, Faculté de Droit, Université Toulouse 1 Capitole, Toulouse, le 12 novembre 2008 

    Frédéric Audren, « Une enquête leplaysienne sur l’état des familles et l’application des lois de succession (1860-1914) », Séminaire Histoire sociale et anthropologie historique de l’Europe, École des hautes études en sciences sociales, Paris, le 16 janvier 2008 

    Frédéric Audren, « ‘Le droit est la science sociale par excellence’. Remarques sur une sentence oubliée du droit au XIXe siècle », Journée d’étude "Quelles théories pour la sociologie du droit et de la justice" / Réseau Thématique 13 «Sociologie du droit et de la justice» de l'Association française de sociologie, Ecole normale supérieure de Cachan, Cachan, le 19 décembre 2007 

    Frédéric Audren, « Qu’est-ce que la casuistique juridique à l’époque moderne ? », Journée d’étude Maison française d’Oxford "Qu’est-ce que la casuistique juridique à l’époque moderne ?", Maison française d’Oxford, Oxford United Kingdom (GB), le 13 juin 2007 

    Frédéric Audren, « Les Facultés de droit sont-elles des facultés de sciences sociales ? », Séminaire "Cuisines de la recherche" [CURAPP, UPJV], Amiens, le 11 juin 2007 

    Frédéric Audren, « La IIIe République, le gendre et Le scandale des décorations. Aux origines du trafic d’influence », Journée d'étude - La fabrique de l'honneur: Les médailles et les décorations en France (XIXème-XXème siècles), Ecole normale supérieure de Lyon, Lyon, le 28 mars 2007 

    Frédéric Audren, « Comment faire une socio-histoire de la science juridique contemporaine? », Atelier doctoral "Comment faire une socio-histoire de la science juridiquecontemporaine? " (Centre de sociologie de l’innovation - École des Mines de Paris), Paris, le 06 février 2007 

    Frédéric Audren, « Comment la science sociale vient aux juristes ? Les professeurs lyonnais et les traditions de la science sociale (1875-1930) », Colloque "Le renouveau de la science juridique et la faculté de droit de Lyon", Centre lyonnais d’histoire du droit et de la pensée politique, Lyon, le 04 février 2005 

    Frédéric Audren, « Les Unions de la paix sociale et la promotion de l’économie sociale (1874-1914) », Colloque du bicentenaire Frédéric Le Play: Économie sociale et Éducation(s), Faculté des lettres et des sciences humaines - Université de Limoges, le 05 octobre 2006 

    Frédéric Audren, « Une entreprise sans postérité : la géo-histoire du droit d’Henri Klimrath », Séminaire "Formation et usages de la cartographie dans le champ des sciences, XVIIIe-XXe siècle (EHESS)", EHESS, Paris, le 01 juin 2006 

    Frédéric Audren, « Des professionnels sans histoire : le cas des professeurs de la Faculté de droit (XIXe- XXe) », Séminaire "Comment fait-on aujourd’hui l’histoire de l’enseignement supérieur français : sources, objets et méthodes de l’histoire de l’enseignement supérieur en France aux 19e et 20e siècles", École normale supérieure, le 14 février 2006 

    Frédéric Audren, « L’invention de la géographie coutumière. Culture géographique et temps historique chez Henri Klimrath », Journées Internationales d’histoire du droit, Toulouse, le 01 juin 2005 

    Frédéric Audren, Dominique Linhardt, « Sociologie du droit, sociologie de l’État : le cas de la Fraction Armée Rouge et le procès de Stammheim », Séminaire de Luc Boltanski (EHESS), EHESS, Paris, le 01 janvier 2005 

    Frédéric Audren, « L’actualité contemporaine de la criminologie de Tarde », XXXIVe Congrès français de criminologie, Ecole Nationale d’Administration pénitentiaire, Agen, le 08 août 2004 

    Frédéric Audren, Paolo Napoli, « Sciences camérales et bonne police : histoire des concepts entre pays germaniques et la France », Colloque "Sciences camérales : activités pratiques et histoire des dispositifs publics", Amiens, le 24 juin 2004 

    Frédéric Audren, « Les juristes français et la sociologie », Séminaire "Théories et dynamiques des ordres juridiques / de Jean Louis Halpérin", France, le 01 janvier 2004 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Noémie Gourde-Bouchard, L’invention du droit civil québécois , thèse en cours depuis 2023 

    Oona Le Meur, La fabrique du droit coutumier en Nouvelle-Calédonie : épreuves coutumières et raisonnement juridique, thèse soutenue en 2022 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Louis Assier-Andrieu et Barbara Truffin, membres du jury : Pascale Deumier (Rapp.), Baudouin Dupret (Rapp.), Christine Demmer et Isabelle Rorive  

    Par le déploiement d'un cas d'étude portant sur un changement de sexe à l'état civil coutumier, la thèse propose d'explorer le fonctionnement des juridictions coutumières en Nouvelle-Calédonie. Celles-ci sont composées d'un magistrat français accompagné d'assesseurs coutumiers et sont compétentes pour toute la matière civile des personnes relevant du statut coutumier. Ces juridictions sont censées prendre leurs décisions en fonction de la coutume kanak, indiquée par les assesseurs coutumiers au magistrat, et non pas du code civil. À partir d'une combinaison de méthodes empiriques et de choix théoriques qui relèvent de l’anthropologie des opérations ordinaires du droit, la thèse s’attache au raisonnement juridique des praticiens du droit qui contribuent à l'élaboration du droit coutumier. Le cas d'étude se penche sur les épreuves engendrées par l'articulation entre droit coutumier et droits fondamentaux. Il s'agit en somme de comprendre comment le raisonnement juridique des professionnels de ces juridictions est éprouvé par les affaires coutumières, et inversement, si le droit coutumier qui en résulte est mis (ou non) à l’épreuve par les droits fondamentaux.

    Benjamin Coudurier, Les origines du droit international de la biodiversité (1789-1939), thèse en cours depuis 2022 

    Mireille Fournier, « Personnalités subversives » , thèse en cours depuis 2020 

  • Yannick Ganne, L'ouverture du droit aux sciences sociales : contribution à l'étude du droit savant américain contemporain, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg sous la direction de Éric Maulin, membres du jury : Véronique Champeil-Desplats (Rapp.), Wanda Mastor (Rapp.), Robin Stryker    

    Aux États-Unis, les frontières entre le droit et les autres champs du savoir sont plus souples qu’en France. La vitalité des mouvements interdisciplinaires en témoigne (Empirical Legal Studies, Law & Economics, Law & Society, New Legal Realism). Cette étude interroge l’ouverture du droit savant américain aux méthodes et techniques des sciences sociales (économie, science politique, sociologie, etc.). Cette recherche s’intéresse, plus précisément, à l’institutionnalisation du phénomène d’ouverture et démontre que sa pérennisation s’opère en trois temps : par la légitimation, l’enracinement et la diffusion des sciences sociales en droit. À travers l’étude du phénomène d’ouverture, c’est la structure particulière du droit savant américain que cette thèse révèle. L’ouverture, d’abord transgressive, a pu bénéficier des caractéristiques intellectuelles et institutionnelles favorables du champ pour croître progressivement et se normaliser.

    Pierre-Nicolas Barenot, Entre théorie et pratique : les recueils de jurisprudence, miroirs de la pensée juridique française (1789 - 1914), thèse soutenue en 2014 à Bordeaux sous la direction de Nader Hakim, membres du jury : Serge Dauchy (Rapp.), Jean-Louis Halpérin (Rapp.), Olivier Descamps et Xavier Prévost  

    Pionniers des études jurisprudentielles contemporaines, fondateurs des plus célèbres maisons d'éditionjuridique française, inventeurs de nouveaux genres littéraires et doctrinaux, les arrêtistes du XIXe siècle demeurent néanmoins encore largement méconnus. Au sein de leurs recueils de jurisprudence, Jean-Baptiste Sirey, Désiré Dalloz et leurs nombreux collaborateurs, concurrents et successeurs, ont pourtant été des acteurs à part entière d'une pensée juridique française trop souvent réduite aux seuls auteurs de la doctrine. Entre théorie et pratique, l' « arrêtisme » contemporain a ainsi formé, de la Révolution jusqu'aux années 1870, un mouvement majeur de la littérature et de la pensée juridiques. Sur cette période, arrêtistes et commentateurs de la doctrine se sont en effet âprement affrontés sur le terrain épistémique et éditorial, opposant travaux et discours sur la jurisprudence, et luttant pour le monopole des études jurisprudentielles. A partir des années 1880 toutefois, l'arrivée massive des universitaires au sein des recueils de jurisprudence va marquer la fin de l'arrêtisme des praticiens. A la Belle Epoque, les auteurs de l' « Ecole scientifique » qui entendent renouveler l'étude et la science du droit s'emparent à leur tour activement de la jurisprudence ; présenté comme un rapprochement salvateur entre l'Ecole et le Palais, le « projet jurisprudentiel » des professeurs va toutefois contribuer à détacher les recueils d'arrêts de la culture praticienne dont ils étaient originellement issus. Il ressort de cette étude une relecture de l’histoire intellectuelle des recueils d’arrêts et des arrêtistes, dont l’historiographie classique en a dressé un portrait partiel, sinon partial.

  • Marine Vetter-Toussaint, Le droit pénal constitué en discipline juridique sous la Troisième République : entre recherche d'une véritable identité au sein du champ juridique et revendication d'autonomie scientifique face aux sciences sociales, thèse soutenue en 2024 à Bordeaux sous la direction de Nader Hakim et Mathieu Soula, membres du jury : Annamaria Monti (Rapp.), Jérôme De Brouwer  

    Ce travail sur la discipline pénale cherche à s'intégrer aux études d'histoire intellectuelle. Or, faire l'histoire intellectuelle de cette discipline revient ainsi à comprendre « comment et selon quels procédés, par quels cheminements » le droit pénal fut constitué en discipline juridique. Pour se faire, il conviendra alors d’observer les éléments qui font d’une branche juridique une discipline juridique au prisme de la dogmatique juridique et de la science du droit. Notre travail permettra de mettre en lumière que le droit pénal s’est construit par ajouts successifs plutôt que par avancées décisives tout au long de la Troisième République. Héritière des agents du droit pénal ayant mis en œuvre la professionnalisation du droit pénal avant le moment 1900, la doctrine pénale française fut motrice dans la construction de la discipline du droit pénal international au début du XXe siècle. Ceci jusqu’à parler de centrisme francophone au sein de l’association de droit pénal international. Cela a permis de donner à la discipline pénale une nouvelle énergie, une nouvelle confiance en soi, une nouvelle direction de développement. Elle l’a organisée aussi bien à l’international, notamment au sein de l’AIDP, qu’au national avec la création du groupe français et de la Revue de la science criminelle et du droit pénal comparé. Elle lui a surtout permis d’acquérir une reconnaissance plus grande au sein des facultés et notamment au sein de la faculté de Paris, par l’œuvre de quelques juristes. L’institutionnalisation du droit pénal international a créé un champ scientifique nouveau au sein duquel il existait de nombreuses divergences entre les traditions pénales, ce qui a donné lieu à une succession de débats inter paradigmatiques au sein duquel la doctrine pénale française a su se démarquer et se fonder une place peu connue en France.

    Nicolas Llesta Ferran, La doctrine du XIXe siècle et l’individualisme juridique : discours des juristes sur l'ordre social contemporain, thèse soutenue en 2022 à Bordeaux sous la direction de Nader Hakim, membres du jury : Caroline Gau-Cabée (Rapp.), Géraldine Cazals, Annamaria Monti et Romy Sutra  

    La promulgation du Code civil en 1804 n’a pas conduit uniquement à la réorganisation du droit civil français, mais aussi à l’institutionnalisation d’un tout nouvel ordre social. Ses rédacteurs, puis la doctrine du XIXe siècle réalisent, notamment par l’intermédiaire de cette oeuvre, un véritable compromis idéologique entre la pensée révolutionnaire et celle de l’Ancien Régime. Par leurs interprétations, ils mettent fin à la Révolution, tout en sauvegardant de nombreux éléments issus de l’Ancien Régime. C’est ainsi que se côtoient une influence janséniste et un modèle familial traditionnel, avec une perception mécaniciste de l’individu et un jusnaturalisme au spiritualisme éclectique. Il en résulte un discours individualiste juridique moins libéral que disciplinaire ou coercitif, trouvant sa justification dans une théodicée qui tend à faire la promotion d’un nouvel idéaltype individuel, comportemental et moral. Ce nouvel idéaltype nous semble être un témoin clef du combat anthropologique qui se joue tout au long du XIXe siècle : l’idéal individuel et social passe du notable d’inspiration nobiliaire sous l’Empire à un orléanisme à tendance bourgeois sous les régimes suivants, avant de se conclure par l’avènement d’un ordre social pleinement bourgeois qu’à la fin du siècle, pendant la Belle Époque.

    Charles Ogoubiyi, Le solidarisme comme "cure convenable" du mal social (des lendemains de la Révolution à la veille de la Première Guerre mondiale), thèse soutenue en 2019 à Paris EHESS sous la direction de Paolo Napoli, membres du jury : Anne Simonin (Rapp.), Claude Didry, Barbara Biscotti et Michele Spanò  

    Ce travail se propose de traiter du solidarisme, non pas seulement comme d’un mouvement réformateur, mais comme le fruit d’un siècle de luttes et de tâtonnements d’une élite intellectuelle, politique et administrative. Une élite administrante, qui, préoccupée par un danger social duquel elle se sentait responsable, tenta d’y remédier. Cette élite apercevait dans ce danger une menace fatale pour elle-même et pour la société tout entière. Solidarité, l’ouvrage publié par Léon Bourgeois en 1896, marqua pour un temps l’unité « solidariste » réalisée de cette élite et constitua un mouvement politique homogène sociologiquement et disciplinairement disparate qui, né de l’hygiénisme et des révolutions médicales, voulut se saisir des méthodes étiologiques des sciences physiologiques pour isoler les sources du « mal social » et en trouver la « cure » convenable. La véritable originalité du solidarisme fut de se constituer en une « école » et d’établir cette « cure » convenable en se proposant d’identifier, grâce aux sciences sociales, l’être social comme un ensemble de normes et de liens, comme un fait de solidarité. En se proposant de soigner ces maladies décelées par une cure juridique appropriée ; une cure fondée sur ces mêmes sciences, le solidarisme tenta d’imposer un nouvel horizon normatif, une réforme du droit et de l’organisation sociale où toutes les obligations se justifiaient par l’emprisonnement mutuel de l’individuel et du collectif dans la solidarité.

  • Johan Menichetti, Pierre-Louis Roederer (1754-1835) : science sociale et législation, thèse soutenue en 2020 à Paris Est sous la direction de Patrice Rolland, membres du jury : Jacky Hummel (Rapp.), Sébastien Le Gal (Rapp.), François Quastana et Anne-Sophie Chambost    

    Décrit avec raison comme un des piliers du Consulat et de l’Empire, Pierre-Louis Roederer n’en reste pas moins une personnalité difficile à classer. Avocat, législateur, administrateur, journaliste, conseiller d'Etat, ministre, diplomate, Pierre-Louis Roederer est, non-seulement un acteur politique majeur de la Révolution et de l'Empire, mais un juriste dont la carrière a considérablement enrichi la pratique du droit. Son œuvre et son parcours sont emblématiques de toute une génération d’hommes, dont la pensée a été pétrie de la Philosophie des Lumières, et qui l’ont directement mise en oeuvre en la plaçant au cœur de la législation. Si Sieyès a longtemps été considéré comme l’inventeur de l’« art social », Roederer en est à tout le moins l’un des principaux théoriciens. Dans les écrits du juriste messin, le droit entretient une double relation avec la science de l'organisation sociale. Les finalités de l'action juridique y sont dictées par les disciplines composant cette science en gestation ; en tant que discipline à part entière de la science de l'organisation sociale, la législation emprunte ses formes à l'économie, la morale et l'Idéologie. Horizon de l'action politique, la science sociale de Roederer fonde et structure la science juridique.

    Marc Goëtzmann, À l’ombre du Léviathan : Coutume et propriété comme « faisceau de droits » de Henry Sumner Maine à Elinor Ostrom, thèse soutenue en 2019 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Pierre-Yves Quiviger et Mélanie Plouviez, membres du jury : Myriam-Isabelle Ducrocq (Rapp.), Bruno Karsenti (Rapp.), Stéphane Chauvier  

    Ce travail souligne les liens directs ou indirects de filiation entre l’étude contemporaine des « communs » par Elinor Ostrom et ses collègues et celle des « communautés de village » par certains penseurs de la fin du XIXe siècle. En particulier, ces deux corpus contestent explicitement le recours à la figure du « Léviathan » comme souverain, producteur du droit et protecteur de la propriété individuelle. Il s’agit de montrer, à travers les œuvres de Henry Sumner Maine et John Stuart Mill, que le problème de la gestion de l’Inde coloniale vient alimenter les débats européens de l’époque sur un ensemble de questions, telles que celle de l’alternative entre propriété individuelle et collective, de la codification juridique, ou de la nature de la souveraineté. Le paradigme philosophique et juridique hérité de Hobbes, Bentham et Austin se voit ainsi contesté, face à l’existence des « communautés » de village aux régimes de propriété complexes et régulées par des systèmes coutumiers indépendants de tout « souverain ». La coutume apparaît dans ces communautés comme un ensemble de règles ayant pour fonction de permettre la gestion collective de ressources, ce que confirme et précise l’étude des communs par Elinor Ostrom. C’est aussi dans ce cadre que l’on peut situer l’origine d’une certaine acception de la propriété comme « faisceau de droits ». Nous proposons une forme de généalogie de cette expression, afin de montrer que, dans le contexte du XIXe comme dans celui, plus récent, de l’étude des communs, elle ne désigne pas un ensemble fragmenté de droits, mais bien plutôt une structure spécifique marquée par une conception patrimoniale de la propriété qui se distingue de l’idée de propriété comme maîtrise absolue de l’individu sur les choses. Ces comparaisons contribuent aussi à une compréhension élargie des problèmes de coopération, en soulignant le rôle que la coutume peut jouer dans leur résolution.

    Antoine Sené, Dans les tranchées du droit. : Les professeurs de droit et la Grande Guerre (1914-1929), thèse soutenue en 2018 à Bordeaux sous la direction de Nader Hakim, membres du jury : Florent Garnier (Rapp.), Catherine Fillon (Rapp.), Xavier Prévost et Anne-Sophie Chambost  

    Cette thèse traite de l'état de la pensée juridique française pendant la période de la Première Guerre mondiale. Il s'agit d'abord d'expliquer quelles sont les formes d'engagement, aussi bien militaires qu'idéologiques, des enseignants juristes pendant le conflit. Il s'agit ensuite de rendre compte des enjeux juridiques que posent le conflit. Enfin, il s'agit de montrer l'influence de ce contexte particulier sur les débats doctrinaux qui ont lieu pendant et après le conflit. Ces recherches ont ainsi pour but de déterminer quelles sont les conséquences de la Grande Guerre sur la pensée juridique française.

    Mingzhe Zhu, Le droit naturel dans la doctrine civiliste de 1880 à 1940, thèse soutenue en 2015 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Christophe Jamin, membres du jury : Anne-Sophie Chambost (Rapp.), Nader Hakim (Rapp.), Patrice Rolland  

    Le droit naturel a servi tout au long de la Troisième République d’outil épistémologique qui a permis de discuter le droit de manière rationnelle. La doctrine civiliste a fourni à cette époque de multiples séries des discours examinant les prises de position juridico-politiques dans le langage du droit naturel. L’intérêt d’écrire l’histoire d’un concept, celui du droit naturel, conçu le plus souvent comme éternel, universel et absolu, est non seulement de découvrir les mutations et les incohérences existant dans les discours portant sur ce concept mais aussi de constater ce que nous pouvons apprendre à propos des interactions entre l’histoire socio-politique, l’histoire juridique, et l’histoire doctrinale. Les usages de la notion démontrent à quel point ceux-ci varient selon les époques et selon les auteurs qui la mettent forme. L’idée du droit naturel implique l’existence d’un système juridique idéal et universel. Les législations nationales, considérées à la lumière du droit naturel, ne peuvent être que des créations arbitraires limitées par les frontières d’un État. Par conséquent, la recherche scientifique du droit ne devrait plus se borner à l’examen des textes législatifs. Les règles coutumières et jurisprudentielles sont devenues aussi la source du droit. Cette démarche, en réalité, a accordé à la doctrine le pouvoir de décider la source et l’interprétation du droit. Partant d’une telle observation, nous nous intéressons sur le rôle du droit naturel dans les discours des juristes face aux crises politiques, sociaux, mais aussi scientifiques.

    Muhammad Mumtaz Ali Khan, Property, Object of Protection or Subject of Rights ? , thèse soutenue en 2015 à Paris EHESS sous la direction de Jean-Louis Halpérin 

    Tristan Pouthier, Droit naturel et droits individuels en France au dix-neuvième siècle, thèse soutenue en 2013 à Paris 2 sous la direction de Denis Baranger, membres du jury : Jean-Yves Chérot (Rapp.), Bruno Daugeron (Rapp.), Jean-Jacques Bienvenu et Philippe Raynaud  

    Les droits individuels consacrés en France par les déclarations des droits de la période révolutionnaire ont engendré tout au long du XIXe siècle un corps de droit positif destiné à organiser leur exercice légal. La doctrine de droit public a fourni à cette époque, par le biais des ouvrages, des revues et de l’enseignement, un important effort de théorisation de ce corps de droit inédit. Or il est frappant de constater le peu de souvenirs qui ont été conservés aujourd’hui de cet effort théorique. Les divers discours sur les droits individuels qui ont émaillé la période révolutionnaire nous demeurent en réalité bien mieux connus que la doctrine du siècle suivant : la pensée contemporaine reste par exemple en terrain connu lorsqu’elle démêle au sein des discours de la fin du XVIIIe siècle les influences croisées de Locke, de l’École moderne du droit naturel ou de l’Encyclopédie. En revanche, la réflexion menée par la doctrine publiciste du XIXe siècle sur les droits individuels est tombée dans l’oubli parce qu’elle nous est devenue culturellement étrangère. Le cadre intellectuel et moral au sein duquel la théorie des droits individuels a pu être élaborée à cette époque s’est en effet désagrégé définitivement au tournant des XIXe et XXe siècles, pour laisser la place à une domination sans partage du positivisme juridique. Le but de la présente thèse est de rouvrir l’accès à un moment bien déterminé de la réflexion française sur les droits individuels, en replaçant le travail mené par la doctrine publiciste du XIXe siècle dans le cadre de la culture juridique de l’époque. Elle adopte à cette fin une perspective large incluant l’apport,d’une part, de l’histoire de la philosophie, et, d’autre part, de l’histoire de la doctrine juridique et de l’enseignement du droit. La théorie publiciste des droits individuels au XIXe siècle ne devient en effet pleinement intelligible que mise en rapport avec la doctrine très particulière du droit naturel qui a dominé durant un siècle dans l’université française, et qui a profondément imprégné la culture juridique du temps.

    Laëtitia Marie Guerlain, Droit et société au XIXe siècle : les leplaysiens et les sources du droit, 1881-1914, thèse soutenue en 2011 à Bordeaux 4 sous la direction de Bernard Gallinato, membres du jury : Christian Chêne (Rapp.), Jean-Luc Coronel de Boissezon (Rapp.), Nader Hakim  

    Les disciples de Frédéric Le Play (1806-1882) ont cherché, par la constitution d’écoles, àperpétuer l’oeuvre de leur maître. En matière juridique, ils tentent de refonder le droit sur l’espritsocial. Celui-ci, frontalement opposé à l’esprit classique des juristes, fait d’abstraction etd’idéalité, doit permettre de réinsuffler le social dans le droit, saturé par l’idéologie des Lumières.Cet objectif passe notamment par une réflexion méthodologique sur la science juridique, quidoit allier le classique procédé déductif à l’induction des sciences sociales. Une fois le droit assissur la neutralité du fait social, il peut enfin être assaini de l’idéologie rousseauiste qui l’imprègneet, somme toute, dépolitisé. Les leplaysiens en retrouvent in fine le fondement dans la tradition,mélange d’immanence et d’historicité. Les disciples de Le Play, qui entendent promouvoir desréformes en vue de l’avènement d’une société traditionnelle vectrice de paix sociale, utilisentalors les sources formelles du droit. Celles-ci apparaissent véritablement instrumentalisées : lesémules de l’ingénieur utilisent en effet, au gré de leurs besoins, tant la coutume et lajurisprudence que la loi pour faire aboutir leurs réformes. Il ressort de cette étude qu’ils ontsurtout exercé une influence méthodologique et intellectuelle sur la norme législative.