Elodie Derdaele, Arthur Braun, Pierre-Alain Collot, Léonard Matala-Tala, Batyah Sierpinski, Marie-France Verdier (dir.), Mélanges en l'honneur de Stéphane Pierré-Caps: Constitution, États et peuples, L'Harmattan, 2023, Droit comparé, 557 p.
Honorer un collègue, un maître voire un ami est un exercice difficile, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'un brillant professeur qui a tant apporté à l'étude du droit constitutionnel. Les différents textes réunis dans cet ouvrage, pour très divers qu'ils soient, s'organisent autour de thématiques fédératrices chères à Stéphane Pierré-Caps : « Constitution, États et peuples ». Ils sont riches à la mesure de la personnalité qu'ils honorent et des différents versants de sa pensée. Véritable miroir tendu à leur dédicataire par ses pairs et expression de la reconnaissance de ses amis, collègues et élèves, ces Mélanges témoignent de l'aura tant nationale qu'internationale du maître nancéien du droit constitutionnel démotique. Au fond, ils célèbrent l'œuvre accomplie mais esquissent aussi les chemins qui restent à imaginer, tracer, approfondir et écrire. Que le professeur Stéphane Pierré-Caps trouve dans ces Mélanges tout l'honneur dû à son exceptionnelle carrière universitaire.
Elodie Derdaele, Arthur Braun, Cécile Thomassin (dir.), Mensonge(s) et droit public. Actes de la Journée d'études des doctorants du 23 novembre 2016, Presses universitaires de Nancy et Editions universitaires de Lorraine, 2018, Droit, politique, société, 295 p.
Elodie Derdaele, La construction constitutionnelle de la nation et de l'Etat en Afrique du Sud: l'unité dans la diversité, Atelier national de reproduction des thèses, Université Lille 3, 1999, Lille-thèses
Elodie Derdaele, Les négociations multipartites en Afrique du Sud dans le cadre de l'élaboration d'une constitution intérimaire (1990-1994), 1994, 68 p.
Elodie Derdaele, Arthur Braun, Pierre-Alain Collot, Léonard Matala-Tala, Batyah Sierpinski [et alii], « Mon drapeau et mon droit, le droit des drapeaux », in Arthur Braun (coord.) (dir.), Mélange en l'honneur de Stéphane Pierré-Caps : Constitution, Etats et peuples, L'Harmattan, 2024, pp. 31-32
Elodie Derdaele, « La démocratie sanitaire en mode dégradé », in Dominique Andolfatto (dir.) (dir.), Citoyens dans la crise sanitaire, Classiques Garnier, 2023
Elodie Derdaele, Arthur Braun, Cécile Thomassin, « Préface », in Arthur Braun, Elodie Derdaele et Cécile Thomassin (dir.) (dir.), Mensonge(s) et droit public, PUN-Editions universitaires de Lorraine, 2018, pp. 7-14
Elodie Derdaele, « Conclusions », in Arthur Braun, Elodie Derdaele et Cécile Thomassin (dir.) (dir.), Mensonge(s) et droit public, PUN-Editions universitaires de Lorraine, 2018
Elodie Derdaele, Mélanie Dubuy, « Préface », Civitas Europa, Institut de recherches sur l'évolution de la Nation et de l'État IRENEE (Université de Lorraine), 2022, n°48, pp. 7-13
Elodie Derdaele, « Changer le drapeau du Mississipi, de la division à l'inclusion », Civitas Europa, Institut de recherches sur l'évolution de la Nation et de l'État IRENEE (Université de Lorraine), 2022, n°48
Elodie Derdaele, « Les PETR : cuisine et dépendances d’une réforme territoriale méconnue », Civitas Europa, Institut de recherches sur l'évolution de la Nation et de l'État IRENEE (Université de Lorraine), 2015, n°35
Elodie Derdaele, Olivier Renaudie, « L’État social à la croisée des chemins. Une introduction », Civitas Europa, Institut de recherches sur l'évolution de la Nation et de l'État IRENEE (Université de Lorraine), 2014, n°33, pp. 5-9
Elodie Derdaele, « Le discours d’un roi, Mohammed VI face à la contestation marocaine », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2011, pp. 137-149
Derdaele Elodie. Le discours d’un roi, Mohammed VI face à la contestation marocaine. In: Civitas Europa, n°26, juin 2011. L'Argentine. pp. 137-149.
Elodie Derdaele, « Le drapeau tunisien, emblème du printemps arabe », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2011, pp. 151-156
Derdaele Elodie. Le drapeau tunisien, emblème du printemps arabe. In: Civitas Europa, n°26, juin 2011. L'Argentine. pp. 151-156.
Elodie Derdaele, « La constitution du royaume du Swaziland élaborée par le parlement et le roi royaume du Swaziland (en langue swatie) = umbuso weswatini », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2007, pp. 105-115
Derdaele Elodie. La constitution du royaume du Swaziland élaborée par le parlement et le roi royaume du Swaziland (en langue swatie) = umbuso weswatini. In: Civitas Europa, n°18, juin 2007. Le droit international applicable à la crise du Darfour. pp. 105-115.
Elodie Derdaele, « Les symboles nationaux en droit – Partie II », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 153-201
Derdaele Elodie. Les symboles nationaux en droit – Partie II. In: Civitas Europa, n°15, décembre 2005. L'interventionnisme public local entre ruptures et continuités. pp. 153-201.
Elodie Derdaele, « Conclusions », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2004, pp. 105-107
Derdaele Elodie. Conclusions. In: Civitas Europa, n°13, décembre 2004. Le droit de regard sur les minorités nationales à l'étranger. Problème ou solution à l'heure de l'intégration européenne ? pp. 105-107.
Elodie Derdaele, « Les symboles nationaux en droit (première partie) », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2004, pp. 189-217
Les symboles nationaux représentent l'identité et la souveraineté d'une communauté humaine. Ils visent, d'une part, à représenter la communauté politique accompagnant ainsi les mutations politiques majeures d'une nation. Ils marquent alors un avant et un après. Mais ils se doivent également de matérialiser et d'incarner (à travers la personne du chef de l'Etat) l'unité - l'identité partagée -du corps politique. En somme, les symboles se veulent fédérateurs en vue de structurer l'avenir en commun.
D'autre part, ces symboles représentent la volonté souveraine de la communauté politique, délimitant ses titres et matérialisant la présence des autorités compétentes, pouvant dès lors exercer une contrainte. Ils soutiennent l'ordre étatique.
Les symboles nationaux participent par conséquent des discours politique et juridique. Ce qui explique la raison pour laquelle aucun Etat souverain, sans exception, ne saurait s'en dispenser. L'intérêt pratique de ces symboles, censés évocateurs, est ainsi indéniable. Loin d'être superfétatoires, les symboles nationaux peuvent revêtir une réelle force politique, doublée d'une redoutable efficacité juridique.
Elodie Derdaele, « Les crimes internationaux : vers un droit pénal supranational ? », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 245-275
L'apparition de tribunaux pénaux internationaux et l'adoption du statut de Rome en vue de la création d'une cour pénale internationale permanente posent la question de savoir si la volonté de réprimer les crimes les plus odieux conduit inexorablement à l'avènement d'un droit pénal supranational. S'agit-il en somme de créer un ordre juridictionnel contraignant pour les Etats ? Si oui, à quelle fin ?
Nous savons que le droit international ne se contente pas de régir les relations entre Etats souverains. Si la vision wetsphalienne des relations internationales demeure, l'on note toutefois l'intérêt grandissant pour la défense de l'humanité à travers le droit humanitaire, incitant le droit international à se soucier davantage de la personne humaine. Cette orientation du droit international, qui a débuté depuis un peu plus d'un siècle, répond à une prise de conscience. En effet, l'humanité sait, à l'aune des guerres totales, qu'elle risque de provoquer son propre anéantissement. Sa connaissance du passé, ses craintes dans l'avenir, à défaut de projet, l'ont ainsi conduite à adopter, à travers les conventions internationales dites humanitaires, des mesures censées la protéger de la régression.
Mais le droit humanitaire classique s'est révélé insuffisant, il ne suffit pas de prohiber certains actes, il faut également en envisager la sanction. C'est pourquoi le droit international est devenu davantage répressif depuis la fin de la guerre froide. Il répond à des situations d'urgence (ex-Yougoslavie, Rwanda) en criminalisant les violations du droit international humanitaire et en érigeant des juridictions internationales spéciales aux fins de sanctions (I). Or les compétences de ces tribunaux ad hoc sont limitées et ne leur permettent pas de sanctionner tous les crimes internationaux, d'où l'idée d'instaurer, pour le futur, un tribunal international doté d'une compétence universelle (Cour pénale internationale).
Ces nouvelles institutions ne sauraient toutefois se substituer totalement aux juridictions pénales internes. Car les Etats et leurs agents demeurent les principaux acteurs de la répression des criminels internationaux. De ce fait, les Etats restent incontournables, participent aux poursuites, s'ils le désirent, et conservent leur souveraineté pénale (II). La pratique du droit pénal humanitaire est, en effet, plus consentie que subie par les Etats, non seulement pour des raisons juridiques (compétences territoriale et personnelle des Etats) mais aussi pour des motifs politiques (préservation des relations diplomatiques, respect des processus de réconciliation nationale).
En définitive, l'institutionnalisation de la défense de l'humanité, à travers l'incrimination des violations graves du droit humanitaire et l'existence de juridictions répressives spécifiques, ne remet pas encore en cause la nature relationnelle du droit international ni même le respect de l'égalité souveraine des Etats. Dans ces conditions, long sera le chemin vers un droit pénal supranational.
Elodie Derdaele, « Réconciliation interne et Constitution, intervention du Congrès français de droit constitutionnel. », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 143-158
Derdaele Elodie. Réconciliation interne et Constitution, intervention du Congrès français de droit constitutionnel.. In: Civitas Europa, n°5, septembre 2000. pp. 143-158.
Elodie Derdaele, « La construction de la nation et de l'Etat en Afrique du Sud : l'unité dans la diversité », Nancy : IRENEE/Université de Lorraine et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1999, pp. 157-171
Derdaele Elodie. La construction de la nation et de l'Etat en Afrique du Sud : l'unité dans la diversité. In: Civitas Europa, n°2, mars 1999. pp. 157-171.
Elodie Derdaele, « La laïcité, de quoi parle-t-on ? », Colloque sur le thème de l’actualité et de la laïcité, dans le cadre de la Journée de la laïcité, Nancy, le 09 décembre 2024
Elodie Derdaele, « Une histoire longue de la laïcité », le 08 mars 2024
Conférence organisée par l'IRENEE, Université de lorraine dans le cadre du cycle "Entretien de l'IRENEE" sous la direction scientifique de Laurent Seurot, Directeur de l’IRENEE, Professeur de droit public, Université de Lorraine/IRENEE
Elodie Derdaele, « Citoyenneté(s) politique, sociale, sanitaire et numérique face au covid-19 », Citoyenneté(s) politique, sociale, sanitaire et numérique face au Covid-19, Dijon, le 17 novembre 2022
Organisé par le CREDESPO, l'IRENEE, Université de Lorraine, l'Université de Bourgogne, l'Université de Bourgogne-Franche Comté
Elodie Derdaele, « Conférence n° 4 : Etat des lieux des positions des ex-Républiques socialistes soviétiques dans le conflit russo-ukrainien », Workshop : L'agression de l'Ukraine : origines et conséquences. Les enjeux juridico-politiques du conflit russo-ukrainien, Nancy, le 28 avril 2022
Elodie Derdaele, « Propos conclusifs », Mensonge(s) et droijt public, Nancy, le 23 novembre 2016
Elodie Derdaele, « Partis, démocratie, Constitution, l’exemple tunisien », Partis et démocratie, Dijon, le 12 juin 2014
Elodie Derdaele, « Le processus pré-constituant en Tunisie, prémices d’une réforme constitutionnelle ou l’exemple emblématique d’une réorganisation des pouvoirs publics dans un contexte post révolutionnaire », deux journées d'études, Dijon, le 01 janvier 2010
Elodie Derdaele, « Du droit du peuple à faire la révolution. Réflexions sur la pensée de Johan Benjamin Erhard (1766-1827) », Journée d’études sur l’internationalisation des Constitutions et consentement du peuple, Nancy, le 18 octobre 2013