Présentation de l’éditeur
L’enjeu majeur de ce riche colloque confrontant le sport au droit international comportait, en soubassement, une question centrale : le cadre juridique du sport est-il un droit (international) comme les autres ? Dès le rapport introductif, la question est posée de cette manière par le professeur Forteau : « Est-ce que le sport et le droit international entrent en relation et, si oui, quelles sont les modalités de leurs relations ? Au fond : forment-ils un couple, et si tel est le cas, quelles sont les relations au sein de celui-ci ? » Ajoutant que l’état de leurs relations « ne fait peut-être que refléter l’image des aspirations véritables du droit international. En cela, le sort réservé au sport par le droit international serait un très bon reflet de l’état actuel de ce dernier et de ses orientations politiques ou idéologiques actuelles ». Si la réponse est positive, en mesurant ce qui est qualifié de « part d’internationalité du sport », comme dans toutes les branches du droit international, des particularismes permettent d’isoler des traits spécifiques de ce « couple singulier » (qui, selon le professeur Latty, ne fait plus « chambre à part » et pourrait même devenir un « couple fusionnel »). Avouons que la « fusion » connaît quand même quelques hésitations.