Présentation de l'éditeur
Interdiction divine, mythe, paraphilie, sujet tabou par excellence, la zoophilie n'a pourtant de cesse de nourrir l'imaginaire et les fantasmes de l'homme. Mais qu'en est-il dans la réalité, que nous dit le droit ? Depuis une loi de 2004, le Code pénal français incrimine les sévices de nature sexuelle commis envers les animaux à son article 521-1. Il sera question ici de voir comment le législateur, les magistrats, ont cherché à concilier morale, droit, libertés individuelles et protections des animaux sans, il faut le dire, y parvenir vraiment. La réflexion proposée, l'une des rares en la matière, s'appuie sur le droit positif et sur l'histoire du droit.
Maëva Gallimard est doctorante et chargée d'enseignements en droit privé et sciences criminelles à l'Université de Nantes au sein du laboratoire Droit et changement social (DCS). Elle mène actuellement, dans le prolongement de cet ouvrage et dans le cadre de sa thèse, sous la direction du Professeur François Rousseau et de Sylvie Grunvald Maître de conférences HDR, des recherches sur l'appréhension de la maltraitance par le droit pénal.
Préface de Ninon Maillard