Bernard Beignier

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Institut de Droit Privé

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Recteur de la région académique Île-de-France, Recteur de l'académie de Paris
  • THESE

    L'honneur et le droit, soutenue en 1991 à Paris 2 sous la direction de Jean Foyer

  • Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2024, 18e éd., LexisNexis, 2024, [Les codes bleus], 2768 p. 

    Bernard Beignier, François Letellier, Jacques Mestre, Alex Tani (dir.), Créativité notariale & doctorat en droit, LexisNexis, 2024, 267 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2023, 17e éd., LexisNexis, 2023, [Les codes bleus], 2808 p. 

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Alex Tani, Liquidations de régimes matrimoniaux et de successions: méthodes, exercices et corrigés, 6e éd., Defrénois un savoir-faire de Lextenso, 2023, 393 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2022, 16e éd., LexisNexis, 2022, [Les codes bleus], 2754 p. 

    Bernard Beignier, Jean Villacèque, Jean Volff (dir.), Droit et déontologie des magistrats, LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2022, 339 p. 

    Bernard Beignier, Roger Perrot, Lionel Miniato, Institutions juridictionnelles, 19e éd., LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2022, Précis Domat ( Droit privé ), 596 p. 

    Bernard Beignier, Jean-René Binet, Anne-Laure Thomat-Raynaud, Introduction au droit, 8e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2022, Cours, 565 p. 

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Libéralités et successions: cours, schémas & tableaux, exercices corrigés de liquidation, 6e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2022, Cours, 542 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2021, 15e éd., LexisNexis, 2021, [Les codes bleus], 2715 p. 

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Droit des régimes matrimoniaux, du Pacs et du concubinage: droit interne, droit international privé, cours & schémas, exercices progressifs de liquidation, 7e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2021, Cours, 392 p. 

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, Droit des assurances, 4e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2021, Précis Domat ( Droit privé ), 899 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2020, 13e éd., LexisNexis, 2020, [Les codes bleus], 2764 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Cette 14e édition intègre notamment : l'ordonnance du 24 juillet 2019 portant réforme de l'épargne retraite ; la loi du 14 juillet 2019 relative au droit de résiliation sans frais de contrats de complémentaire santé ; l'ordonnance et le décret du 12 juin 2019 relatifs aux activités et à la surveillance des institutions de retraite professionnelle ; la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises ; la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice ; et toujours les conventions entre assureurs (dont convention IRSI), l'indemnisation des dommages corporels, l'assurance maladie complémentaire, la convention AERAS, la liste des assurances obligatoires, l'intervention de l'assureur au procès pénal, la protection des consommateurs, les fonds de garantie, les marchés publics, les lois belge et suisse sur le contrat d'assurance..."

    Bernard Beignier, Soraya Amrani-Mekki, Matthieu Babin, Matthieu Boccon-Gibod, Martin Boëlle [et alii], La réforme de la procédure civile, LexisNexis, 2020, Actualité, 240 p. 

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Alex Tani, Liquidations de régimes matrimoniaux et de successions: méthodes, exercices et corrigés, 5e éd., Defrénois, un savoir-faire de Lextenso, 2020, 401 p. 

    Bernard Beignier, Roger Perrot, Lionel Miniato, Institutions judiciaires, 18e éd., LGDJ un savoir-faire de Lextenso, 2020, Précis Domat ( Droit privé ), 596 p.  

    La 4e de couverture indique : "Les institutions judiciaires d'un pays constituent la trame sur laquelle la science du droit s'affine jour après jour à la lumière du contentieux qui afflue vers nos tribunaux. Leur étude est d'actualité. La justice française traverse en effet une période de turbulences qui bouleverse le paysage habituel et polarise l'attention sur d'importantes métamorphoses réalisées, préparées ou simplement annoncées. Dans la mesure où les institutions judiciaires sont une des composantes essentielles de notre vie économique, politique et sociale, il est normal que des réformes leur permettent de mieux répondre aux exigences du monde moderne, notamment celles découlant de l'essor des techniques numériques et du développement de l'intelligence artificielle. Mais ces réformes transforment le service public de la justice, lequel est désormais soumis à des impératifs de gestion et aux principes du management sur le modèle entrepreneurial. C'est un fait que nous sommes confrontés actuellement à une effervescence législative qui, si l'on n'y prend garde, peut devenir une source d'incertitude difficile à maîtriser. Pour remplir correctement son office, la justice a aussi besoin de sérénité. La présente édition est à jour des réformes les plus récentes, notamment la loi du 23 mars 2019 et ses décrets d'application. Cet ouvrage s'adresse d'abord aux étudiants de 1re année voulant approfondir leurs connaissances en institutions juridictionnelles et introduction au droit. Les étudiants de 3e année ou de master pourront y trouver des éléments complétant utilement leur cours de procédure (civile, pénale ou administrative). Ceux préparant les concours et examens d'accès aux professions de la justice (avocats, magistrats, greffiers, huissiers) y puiseront de la matière pour parfaire leur culture judiciaire."

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Libéralités et successions: cours, schémas & tableaux, exercices corrigés de liquidation, 5e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2020, Cours, 619 p. 

    Bernard Beignier, Jean-René Binet, Droit des personnes et de la famille, 4e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2019, Cours, 666 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2018, 12e éd., LexisNexis, 2018, Les codes bleus Litec, 2697 p.  

    Les dispositions du Code des assurances, ainsi que des textes de diverses sources en rapport à l'ensemble de la matière. Textes à jour au 15 novembre 2017. ­Electre 2018

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Droit des régimes matrimoniaux, du Pacs et du concubinage: droit interne, droit international privé, cours & schémas, exercices progressifs de liquidation, 6e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Cours, 418 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit de la famille, au plein sens du terme, ce n'est pas seulement le droit des personnes (couple et enfants) mais aussi celui du patrimoine. Celui-ci se subdivise, traditionnellement, en droit des régimes matrimoniaux et en droit des successions et libéralités. Mais le mariage n'est plus le seul mode de vie en couple. Il faut compter avec le pacte civil de solidarité (PACS) sans oublier que nombre de couples vivent, simplement, en concubinage. Se restreindre aux seuls régimes matrimoniaux reviendrait à omettre, quasiment, la moitié des familles. En outre, à l'heure où les frontières ne sont plus guère (du moins en Europe) que des traits sur une carte, il est nécessaire d'avoir une vue, même sommaire, du droit régissant les couples comportant un élément international. Ce droit va donc en se diversifiant et en se complexifiant. Il n'en est que plus riche et plus passionnant aussi. C'est le droit de la vie ordinaire. Cette législation a la réputation d'être un droit « chiffré » qui ne se comprend que par la maîtrise de cette technique parfois rude qu'est la liquidation. Raison pour laquelle l'ouvrage comporte de nombreux exercices d'initiation allant du plus simple au plus complet. Le but étant, principalement, que tout étudiant sache lire et comprendre une liquidation en bonne et due forme"

    Bernard Beignier, Roger Perrot, Lionel Miniato, Institutions judiciaires, 17e éd., LGDJ une marque de Lextenso, 2018, Précis Domat ( Droit privé ), 515 p.  

    La 4e de couverture indique : "Les institutions judiciaires d'un pays constituent la trame sur laquelle la science du droit s'affine jour après jour à la lumière du contentieux qui afflue vers nos tribunaux. Leur étude est d'actualité. La justice française traverse en effet une période de turbulences qui bouleverse le paysage habituel et polarise l'attention sur d'importantes métamorphoses réalisées, préparées ou simplement annoncées. Dans la mesure où les institutions judiciaires sont une des composantes essentielles de notre vie économique, politique et sociale, il est normal que des réformes leur permettent de mieux répondre aux exigences du monde moderne, notamment celles découlant de l'essor des techniques numériques et du développement de l'intelligence artificielle. Mais ces réformes transforment le service public de la justice, lequel est désormais soumis à des impératifs de gestion et aux principes du management sur le modèle entrepreneurial. C'est un fait que nous sommes confrontés actuellement à une effervescence législative qui, si l'on n'y prend garde, peut devenir une source d'incertitude difficile à maîtriser. Pour remplir correctement son office, la justice a aussi besoin de sérénité. Cet ouvrage s'adresse d'abord aux étudiants de 1re année voulant approfondir leurs connaissances en introduction au droit et institutions judiciaires. Les étudiants de 3e année ou de master pourront y trouver des éléments complétant utilement leur cours de procédure (civile, pénale ou administrative). Ceux préparant les concours et examens d'accès aux professions de la justice (avocats, magistrats, greffiers, huissiers…) y puiseront de la matière pour parfaire leur culture judiciaire."

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, Droit des assurances, 3e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Précis Domat, 964 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Le droit des assurances est un droit omniprésent, extraordinaire mine de réflexions. Contrat spécial parmi les contrats nommés, le contrat d'assurance apporte à la théorie générale du contrat un terreau fécond. Parce qu'elle est étroitement liée à la responsabilité civile, l'assurance fournit l'explication de son développement et en canalise les effets. L'étude du contrat d'assurance autorise une autre vision de la relativité des conventions. En droit classique, le tiers est véritablement étranger au contrat. Sans que celui-ci soit tourné contre lui, il ne lui nuit ni ne lui profite. Le tiers est est en position de neutralité. Tel n'est pas le cas dans le contrat d'assurance où la présence d'un tiers est fréquente, qui plus est prévue. C'est même souvent lui qui en sera le bénéficiaire comme dans l'assurance de responsabilité ou dans l'assurance-vie. La cohérence de ce droit se trouve donc dans le contrat d'assurance plus que dans les assurances. Or, ce droit spécial risque d'éclater par la multiplication infinie des assurances spéciales qui surgissent constamment au fil des textes voulus par le législateur d'une société redoutant le risque. Le parti pris dans cet ouvrage est inverse : tout ramener au droit ordinaire de l'assurance. Le spécial doit enrichir le général et non en altérer la dominante. C'est la raison pour laquelle le plan de cet ouvrage est celui du déroulement ordinaire du contrat d'assurance sous toutes ses variantes : fondements de l'assurance, distribution de l'assurance, risque, contrat, prime, sinistre, garantie d'assurance, indemnisation, prescription biennale et litige, et en s'achevant par une présentation du dualisme des assurances spéciales ainsi que du particularisme de diverses assurances spéciales attachées aux assurances des particuliers et aux assurances des professionnels"

    Bernard Beignier, Didier Truchet (dir.), Droit de l'enseignement supérieur, LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, 484 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Un ouvrage pionnier : jamais le droit de l'enseignement supérieur n'avait fait l'objet d'une telle présentation complète et synthétique. Ses directeurs et ses auteurs figurent parmi les meilleurs spécialistes de la matière. Ils exercent ou ont exercé d'importantes responsabilités administratives, outre leurs fonctions universitaires. Ils conjuguent ainsi réflexion théorique et expérience pratique. Entre service public et concurrence, l'enseignement supérieur était jusqu'à présent peu étudié alors qu'il est l'un des secteurs d'activité les plus importants pour notre pays et fait l'objet d'une des politiques publiques les plus actives. Son droit combine règles et institutions classiques et instruments très originaux (autonomie et indépendance constitutionnelle, accréditation et évaluation, diplômes, grades et titres, ParcourSup…). Son contentieux croît. L'ouvrage s'adresse aux administrateurs et au personnel de l'enseignement supérieur et de ses établissements, aux enseignants de toutes disciplines, aux 2,5 millions d'étudiants (et à leurs parents), aux juges, et plus largement à tous ceux qu'intéressent les universités et les grandes écoles du secteur public comme du secteur privé."

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2017, 11e éd., LexisNexis, 2017, Les codes bleus Litec, 2637 p. 

    Bernard Beignier, Jean-René Binet, Droit des personnes et de la famille, 3e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2017, Cours, 613 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le droit des personnes et de la famille couvre l'ensemble des questions relevant du livre premier du Code civil (articles 7 à 515-13). Les sujets sont nombreux, allant des actes de l'état civil à la dissolution du mariage par le divorce, en passant par la protection du corps humain, les conditions et effets du mariage, l'établissement de la filiation ou encore le respect de la vie privée. L'ouvrage comporte deux parties. La première, consacrée aux personnes, permet d'envisager successivement l'institution et la protection des personnes. La seconde, dévolue à la famille, traite d'abord du couple, puis de l'enfant. Outre le cours, des dossiers de travaux dirigés, comportant de nombreux exercices corrigés (cas pratiques, analyses d'arrêts et QCM) permettent aux étudiants de s'exercer pour mieux comprendre les sujets abordés. Conçu pour les étudiants en droit découvrant le droit des personnes et de la famille en licence 1 ou l'approfondissant en master 2, cet ouvrage accompagnera également les professionnels du droit, avocats, magistrats ou notaires, dans leur activité. Un index et une table des matières détaillée, en fin d'ouvrage, permettent un accès direct à toutes les questions traitées. Cette troisième édition est à jour de la loi du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIe siècle et de ses textes d'application portant notamment sur les modifications de l'état civil (identité sexuelle, prénom), sur les modalités de formation du PACS ou encore sur la question importante du divorce sans juge. Elle intègre par ailleurs les modifications apportées par les décrets du 2 mars 2017 relatif au délai de déclaration des naissances et du 21 avril 2017 relatif au certificat de décès. Elle tient enfin compte des arrêts de la Cour de cassation du 5 juillet 2017 rendus en matière de gestation pour autrui. "

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, 8e éd., Presses universitaires de France - Humensis, 2017, Que sais-je ?, 125 p. 

    Bernard Beignier, Roger Perrot, Lionel Miniato, Institutions judiciaires, 16e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2017, Domat droit privé, 516 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Les institutions judiciaires d'un pays constituent la trame sur laquelle la science du droit s'affine jour après jour à la lumière du contentieux qui afflue vers nos tribunaux. Leur étude est d'actualité. La justice française traverse en effet une période de turbulence qui bouleverse le paysage habituel et polarise l'attention sur d'importantes métamorphoses réalisées, préparées ou simplement annoncées. Dans la mesure où les institutions judiciaires sont une des composantes essentielles de notre vie économique, politique et sociale, il est normal que des réformes leur permettent de mieux répondre aux exigences du monde moderne. Nul ne peut s'en désintéresser. Mais c'est un fait que nous sommes confrontés actuellement à une effervescence législative qui, si l'on n'y prend garde, peut devenir une source d'incertitude difficile à maîtriser. Pour remplir correctement son office, la justice a aussi besoin de sérénité"

    Bernard Beignier, François Letellier, Marc Nicod (dir.), Études offertes à Jacques Combret, Defrénois, une marque de Lextenso, 2017, 405 p. 

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Libéralités et successions: cours, schémas & tableaux, exercices corrigés de liquidation, 4e éd., LGDJ, une marque de Lextenso, 2017, Cours, 596 p.  

    Des cours exposant de manière graduelle une méthode de liquidation, accompagnés d'exercices d'initiation aux principaux problèmes et d'exercices de perfectionnement. A jour au 1er septembre 2017 de la jurisprudence et de la doctrine. ­Electre 2018

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, 7e éd., Cairn et Presses Universitaires de France, 2016, Que sais-je ? ( Droit-politique ), 125 p.  

    Dans certaines circonstances, et sous certaines conditions, on peut être amené à préférer la mort à la vie. Telle est la position qui « justifie » – si la chose est possible – l'euthanasie. Elle heurte de front la déontologie médicale pour qui « le médecin doit s'efforcer d'apaiser les souffrances de son malade. Il n'a pas le droit d'en provoquer délibérément la mort ». Le présent ouvrage fait le tour d'une question aujourd'hui très controversée, et que les progrès médicaux rendent plus vive encore. Il étudie l'histoire, le droit, les problèmes éthiques et philosophiques soulevés par ce douloureux débat

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Droit des régimes matrimoniaux, du pacs et du concubinage: droit interne, droit international privé, cours & schémas, exercices progressifs de liquidation, LGDJ-Lextenso éditions, 2016, Collection Cours, 406 p.  

    4ème de couv. : "Le droit de la famille, au plein sens du terme, ce n'est pas seulement le droit des personnes (couple et enfants) mais aussi celui du patrimoine. Celui-ci se subdivise, traditionnellement, en droit des régimes matrimoniaux et en droit des successions et libéralités. Mais le mariage n'est plus le seul mode de vie en couple. Il faut compter avec le pacte civil de solidarité (PACS) sans oublier que nombre de couples vivent, simplement, en concubinage. Se restreindre aux seuls régimes matrimoniaux reviendrait à omettre, quasiment, la moitié des familles. En outre, à l'heure où les frontières ne sont plus guère (du moins en Europe) que des traits sur une carte, il est nécessaire d'avoir une vue, même sommaire, du droit régissant les couples de binationaux. Ce droit va donc en se diversifiant et en se complexifiant. Il n'en est que plus riche et plus passionnant aussi. C'est le droit de la vie ordinaire. Cette législation a la réputation d'être un droit « chiffré » qui ne se comprend que par la maîtrise de cette technique parfois rude qu'est la liquidation. Raison pour laquelle l'ouvrage comporte de nombreux exercices d'initiation allant du plus simple au plus complet. Le but étant, principalement, que tout étudiant sache lire et comprendre une liquidation en bonne et due forme. Il est, à ce jour, le seul manuel à offrir un tel champ de tout le « droit patrimonial du couple » et à permettre, véritablement, sa mise en pratique. Bernard BEIGNIER est professeur des Universités, Institut de droit privé EA-1920, doyen honoraire de la Faculté de droit et de science politique de l'Université Toulouse 1 Capitole. Il est actuellement recteur de l'Académie d'Aix-Marseille et recteur de la région académique Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Sarah TORRICELLI-CHRIFI est maître de conférences à l'Université Toulouse 1 Capitole, Institut de droit privé EA-1920."

    Bernard Beignier, Jean Villacèque (dir.), Droit et déontologie de la profession d'avocat, 2e éd., Gazette du Palais une marque de Lextenso, 2016, 606 p. 

    Bernard Beignier, Corinne Bléry, Anne-Laure Thomat-Raynaud, Introduction au droit, 5e éd., LGDJ-Lextenso éditions, 2016, Cours, 964 p.  

    La 4e de couverture indique : "L'introduction au droit est certainement le cours le plus important du cursus d'un étudiant de première année et, peut-être, le plus difficile pour un enseignant. En effet, il pose la pierre angulaire de tout ce qui viendra par la suite. C'est au cours de ce semestre que se campe le décor de quatre ou cinq années d'études. Comment, dès lors, être complet, dense, tout en étant pédagogique, c'est-à-dire simple dans l'exposé et la compréhension ? Le pari de cet ouvrage est, allant du général vers le particulier, en dix chapitres thématiques et classiques, de donner des bases solides de théorie générale. Pourquoi dix chapitres ? Parce que cela permet, en réplique, d'avoir les thèmes des dix séances de travaux dirigés d'un semestre. À chaque chapitre du « cours » correspond une séance de travaux dirigés, comportant un ou deux exercices effectués par une équipe pédagogique. La partie « cours » est conçue pour un étudiant débutant, par principe novice. Elle est suivie d'une partie « mémento » qui permet une lecture allégée et mnémotechnique. Viennent ensuite les exercices, précédés d'une méthodologie générale et d'un lexique juridique ; les auteurs expliquent à l'étudiant comment comprendre le sujet, les erreurs à ne pas commettre, les divers plans possibles, etc."

    Bernard Beignier, Jean-René Binet, Droit des personnes et de la famille: Cours, travaux dirigés, test d'autoévaluation, schémas, 2e éd., LGDJ-Lextenso éditions et Impr. par France Quercy, 2015, Cours, 535 p.   

    Bernard Beignier, Pascale Deumier, Hugues Fulchiron, Virginie Larribau-Terneyre, Maryline Bruggeman (dir.), Mélanges en l'honneur du professeur Claire Neirinck, LexisNexis, 2015, 781 p. 

    Bernard Beignier, L'honneur et le droit, LGDJ-Lextenso éditions, 2015, Bibliothèque de droit privé, 660 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2015, 9e éd., LexisNexis, 2015, Les codes bleus Litec, 2527 p. 

    Bernard Beignier, Sarah Torricelli-Chrifi, Libéralités et successions: cours, schémas & tableaux, exercices corrigés de liquidation, LGDJ et Lextenso éditions, 2015, Cours ( LMD ), 511 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2016, 10e éd., LexisNexis, 2015, Les codes bleus Litec, 2652 p. 

    Bernard Beignier, Jean-René Binet, Droit des personnes et de la famille, LGDJ-Lextenso éd., 2014, Collection Cours, 534 p. 

    Bernard Beignier, Corinne Bléry, Anne-Laure Thomat-Raynaud, Introduction au droit, 4e éd., LGDJ-Lextenso éditions, 2014, Cours, 798 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2013, 7e éd., LexisNexis, 2013, Les codes bleus Litec, 2697 p. 

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, Cairn et Presses Universitaires de France, 2013, Que sais-je ?  

    Dans certaines circonstances, et sous certaines conditions, on peut être amené à préférer la mort à la vie. Telle est la position qui « justifie » — si la chose est possible — l'euthanasie. Elle heurte de front la déontologie médicale pour qui « le médecin doit s'efforcer d'apaiser les souffrances de son malade. Il n'a pas le droit d'en provoquer délibérément la mort ». Le présent ouvrage fait le tour d'une question aujourd'hui très controversée, et que les progrès médicaux rendent plus vive encore. Il étudie l'histoire, le droit, les problèmes éthiques et philosophiques soulevés par ce douloureux débat

    Bernard Beignier, Christian Manable (dir.), La Somme dans la Première guerre mondiale: la Somme, centenaire 2014-2018,, 2013, 27 p.   

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2014, 8e éd., LexisNexis, 2013, Les codes bleus Litec, 2774 p. 

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, 6e éd., Presses universitaires de France et Impr. Jouve, 2012, Que sais-je ? ( Droit-politique ), 127 p.   

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2011, 5e éd., Litec, 2011, Les Codes bleus Litec, 2209 p. 

    Bernard Beignier, Droit des assurances, Montchrestien et Lextenso, 2011, Domat droit privé, 716 p.   

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2012, 6e éd., LexisNexis, 2011, [Les Codes bleus Litec], 2567 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2010, 4e éd., Litec, 2010, Les Codes bleus Litec, 2056 p. 

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, 5e éd., Cairn et Presses Universitaires de France, 2010, Que sais-je ? ( droit-politique ), 126 p.  

    Dans certaines circonstances, et sous certaines conditions, on peut être amené à préférer la mort à la vie. Telle est la position qui « justifie » — si la chose est possible — l’euthanasie. Elle heurte de front la déontologie médicale pour qui « le médecin doit s’efforcer d’apaiser les souffrances de son malade. Il n’a pas le droit d’en provoquer délibérément la mort ». Le présent ouvrage fait le tour d’une question aujourd’hui très controversée, et que les progrès médicaux rendent plus vive encore. Il étudie l’histoire, le droit, les problèmes éthiques et philosophiques soulevés par ce douloureux débat

    Bernard Beignier, Régimes matrimoniaux, pacs, concubinage, Montchrestien et Lextenso éd., 2010, Cours, 400 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2009, 3e éd., Litec, 2009, Les Codes bleus Litec, 1741 p. 

    Bernard Beignier, Bertrand de Lamy, Emmanuel Dreyer (dir.), Traité de droit de la presse et des médias, Litec, 2009, Traités, 1419 p. 

    Bernard Beignier, Droit des régimes matrimoniaux: cours et travaux dirigés, Montchrestien, 2008, Cours ( LMD ), 326 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2008, 2e éd., Litec, 2008, Codes bleus Litec, 1549 p. 

    Bernard Beignier, Corinne Bléry, Introduction au droit, 2e éd., Montchrestien, 2008, Cours, 704 p. 

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, 4e éd., Presses universitaires de France, 2008, Que sais-je ?, 127 p. 

    Bernard Beignier, Bernard Blanchard, Jean Villacèque, Droit et déontologie de la profession d'avocat, LGDJ, 2007, Gazette du Palais, 507 p. 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva (dir.), Code des assurances 2006, Litec, 2006, 1316 p. 

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, 3e éd., Presses universitaires de France, 2006, Que sais-je ?, 127 p. 

    Bernard Beignier, Corinne Bléry, Introduction au droit, Montchrestien, 2006, 619 p. 

    Bernard Beignier, Corinne Bléry, Introduction au droit: Cours et travaux dirigés, Montchréstien, 2006 

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva, Alain Fouquet, Liquidations de régimes matrimoniaux et de successions: méthodes, exercices et corrigés, 2e éd., Defrénois, 2005, 310 p. 

    Bernard Beignier, Corinne Bléry, Manuel d'introduction au droit: première année de licence, premier semestre, Presses universitaires de France, 2004, Droit fondamental ( Manuels ), 320 p. 

    Bernard Beignier, Corinne Bléry (dir.), Travaux dirigés d'introduction au droit, Presses Universitaires de France, 2004, Droit fondamental ( Manuels ), 276 p. 

    Bernard Beignier, La réforme du droit des successions, Litec, 2003, Carré droit, 117 p. 

    Bernard Beignier, Manuel de droit des régimes matrimoniaux: exercices de liquidation, Presses universitaires de France, 2003, Droit fondamental ( Manuels ), 262 p. 

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, 2e éd., Presses universitaires de France, 2002, Que sais-je ?, 126 p. 

    Bernard Beignier, Bernard Blanchard, Jean Villacèque (dir.), Droit et déontologie de la profession d'avocat, Presses universitaires de France, 2002, Droit fondamental ( Droit juridictionnel ), 542 p. 

    Bernard Beignier, Nicolas Aumonier, Philippe Letellier, L'euthanasie, Presses universitaires de France, 2001, Que sais-je?, 126 p. 

    Bernard Beignier, Droits fondamentaux et règles principales du procès civil: examen d'entrée au C.R.F.P.A, Montchrestien, 2000, Préparation au C.R.F.P.A. Libertés et droits fondamentaux, 133 p. 

    Bernard Beignier, Droits fondamentaux et règles principales du procès civil, 3e éd., Montchrestien, 2000, Préparation au CRFPA, 133 p.   

    Bernard Beignier, Jean-Michel Do Carmo Silva, Alain Fouquet, Liquidations de régimes matrimoniaux et de successions: méthodes, exercices et corrigés, Defrénois, 2000, 201 p.   

    Bernard Beignier, Les régimes matrimoniaux, 2e éd., Presses universitaires de France, 1999, Que sais-je ?, 123 p.     

    Bernard Beignier, Droit du contrat d'assurance, Presses universitaires de France, 1999, Droit fondamental. Droit civil, 447 p.   

    Bernard Beignier, Le Procès civile et la protection des libertés, 1e éd., Montchrestien, 1997, Préparation au CRFPA, 106 p.   

    Bernard Beignier, Les droits fondamentaux dans le procès civil, Montchrestien, 1997, Préparation au CRFPA, 132 p.   

    Bernard Beignier (dir.), La codification: [colloque, 27 et 28 octobre 1995, Toulouse], Dalloz, 1996, Thèmes et commentaires, 224 p.   

    Bernard Beignier, L'honneur et le droit, LGDJ, 1995, Bibliothèque de droit privé, 660 p.   

    Bernard Beignier, Le droit de la personnalité, Presses universitaires de France, 1992, Que sais-je ?, 125 p.   

    Bernard Beignier, Les Arrêts de réglement, Puf, 1989 

    Bernard Beignier, Droit des affaires et du travail, les Cours de droit, 1984, Les Cours de droit. Maîtrise, 299 p. 

  • Bernard Beignier, Jeremy Antippas, «  La diffamation d’une entreprise », Ecrits de droit de l'entreprise, Mélanges P. Serlooten, 2015, pp. 113-145 

    Bernard Beignier, Catherine Puigelier, « " Vetera et nova. Existe-t-il une " idéologie de la magistrature ? " " », Jean Foyer. In Memoriam, Litec, 2010, pp. 33-50 

    Bernard Beignier, Catherine Puigelier, « " Sustine et abstine. Existe-t-il des bons et des mauvais juges ? " », Jean Foyer. In Memoriam, Litec, 2010, pp. 51-72 

  • Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « L'œuvre non créatrice de l'architecte, cause d'une faute dolosive en matière d'assurance », Recueil Dalloz, 2023, n°37, p. 1941   

    Bernard Beignier, « Le débat sur les abayas et les qamis », Recueil Dalloz, 2023, n°35, p. 1805   

    Bernard Beignier, « L'éméritat des professeurs des universités », Recueil Dalloz, 2023, n°27, p. 1362   

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « Le suicide, exclu de l'assurance d'accident corporel », Recueil Dalloz, 2023, n°20, p. 1061   

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « Prohibition d'un questionnaire sur les données génétiques en droit des assurances », Recueil Dalloz, 2023, n°06, p. 332   

    Bernard Beignier, « L'Académie en ... », 2023, p. -     

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « Les conséquences sur les tiers d'un suicide ou d'une tentative de suicide, en droit des assurances. Où en est la jurisprudence ? », Recueil Dalloz, 2022, n°41, p. 2105   

    Bernard Beignier, « Les déontologies : certitude et doute », Justice et cassation : Revue annuelle des avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation, 2022, n°09, p. 135   

    Bernard Beignier, « L'État de l'académie en ... », 2022, p. -   

    Bernard Beignier, « La langue du testament olographe », Recueil Dalloz, 2021, n°36, p. 1905   

    Bernard Beignier, Thomas Besse, Emmanuel Dreyer, Guillaume Beaussonie, Xavier Bioy [et alii], « Presse et médias. Droit de la presse et des médias. Chronique par Bernard Beignier », La Semaine juridique. Édition générale, 2021, n°27, pp. 1317-1324   

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « La clause de déchéance de garantie pour déclaration tardive du sinistre : vigilance de la Cour de cassation », Recueil Dalloz, 2021, n°16, p. 892   

    Bernard Beignier, « Honorariat de l'avocat », Recueil Dalloz, 2020, n°26, p. 1509   

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « Les droits concurrents sur l'indemnité d'assurance », Recueil Dalloz, 2019, n°33, p. 1871   

    Bernard Beignier, « Réponse à Thierry Revet ( Pour un nouveau code civil ) », Recueil Dalloz, 2019, n°25, p. 1408   

    Bernard Beignier, « Pour un nouveau code civil », Recueil Dalloz, 2019, n°13, p. 713   

    Bernard Beignier, « Charles de Gaulle et la République 1940-1944 », Recueil Dalloz, 2019, n°02, p. 87   

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « La clause abusive aux frontières du droit des assurances et du droit de la consommation », Recueil Dalloz, 2018, n°15, p. 836   

    Bernard Beignier, « Lettres de François Gény à Raymond Saleilles. Une trajectoire intellectuelle, 1892-1912 Correspondance établie, présentée et annotée par Christophe Jamin, Frédéric Audren et Sylvain Boquet », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2017, n°01, p. 247   

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « Principe de proportionnalité entre droit à la preuve et droit au respect de la vie privée », Recueil Dalloz, 2017, n°09, p. 490   

    Bernard Beignier, Alain Andorno, « Inscription d'un maître de conférences au tableau de l'Ordre des avocats », Recueil Dalloz, 2017, n°02, p. 98   

    Bernard Beignier, Sonia Ben Hadj Yahia, « Assurance vie : peut-on payer les primes par titres ? L'assuré averti peut-il revendiquer un droit au conseil ? », Recueil Dalloz, 2016, n°30, p. 1791   

    Bernard Beignier, Hervé Lécuyer, Florence Leandri, Rémy Cabrillac, « Lamy droit des régimes matrimoniaux, successions et libéralités »: couples mariés et concubins, gestion et transmission des biens, fiscalité, contentieux, 2014, n°Collection Lamy droit civil, p. -   

    Bernard Beignier, Boris Bernabé, « Office, charge et fonds : notions distinctes », La semaine juridique. Notariale et immobilière, 2012, n°1362, pp. 27-33 

    Bernard Beignier, « L'article 47 du code de procédure civile : une option ou un privilège ? », Recueil Dalloz, 2012, n°13, p. 825   

    Bernard Beignier, « Laurence CALANDRI, Recherche sur la notion de régulation en droit administratif français », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2009, n°03, p. 597   

    Bernard Beignier, « Réformer ou supprimer la postulation en appel ? », Recueil Dalloz, 2009, n°29, p. 1982   

    Bernard Beignier, Catherine Puigelier, « De Justa Henrici tertii Abdicatione (autorité, résistance, régicide) », Cahiers des sciences morales et politiques, 2008, p. 275 

    Bernard Beignier, « Sébastien de BENALCAZAR, PACS, mariage et filiation : étude de la politique familiale », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2007, n°02, p. 435   

    Bernard Beignier, « Armelle BODÉNÈS-CONSTANTIN, La codification du droit international privé français », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2006, n°04, p. 849   

    Bernard Beignier, « L'immunité de parole absolue de l'avocat », Recueil Dalloz, 2006, n°19, p. 1272   

    Bernard Beignier, Emmanuel Tricoire, « Les universités et le droit d'auteur : quels droits ? quels débiteurs ? quels bénéficiaires ? », Recueil Dalloz, 2006, n°10, p. 668   

    Bernard Beignier, « Suicide et conscience des conséquences, en droit des assurances », Recueil Dalloz, 2006, n°02, p. 118   

    Bernard Beignier, « L'autre avocat », Recueil Dalloz, 2005, n°44, p. 3028   

    Bernard Beignier, « Brèves remarques sur les conséquences d'une décision d'inconventionnalité rendue par la CEDH », Recueil Dalloz, 2005, n°41, p. 2849   

    Bernard Beignier, « Pierre FLEURY-LE GROS, Contribution à l'analyse normative des conflits de lois dans le temps en droit privé interne », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2005, n°03, p. 683   

    Bernard Beignier, « La poule d'eau est-elle de la viande ou l'assurance-vie de placement est-elle une libéralité ? », Recueil Dalloz, 2005, n°28, p. 1905   

    Bernard Beignier, « Exception de procédure et fin de non-recevoir dans un même acte : rigueur et libéralisme au sein de la Cour de cassation », Recueil Dalloz, 2004, n°36, p. 2610   

    Bernard Beignier, « Faute intentionnelle et cause exclusive de l'accident de la circulation », Recueil Dalloz, 2004, n°32, p. 2324   

    Bernard Beignier, « Immunité du prétoire », Recueil Dalloz, 2004, n°14, p. 977   

    Bernard Beignier, « La preuve du suicide volontaire dans l'assurance sur la vie », Recueil Dalloz, 2003, n°39, p. 2659   

    Bernard Beignier, « Le legs à la concubine adultère (suite et fin) », Recueil Dalloz, 2003, n°30, p. 2031   

    Bernard Beignier, « L'inconventionnalité du délit d'offense envers les chefs d'Etat étrangers », Recueil Dalloz, 2003, n°11, p. 715   

    Bernard Beignier, « Preuve de la récompense due par la communauté : retour au droit et à l'équité », Recueil Dalloz, 2003, n°09, p. 575   

    Bernard Beignier, « L'obligation de conseil de l'intermédiaire d'assurance : limites d'un devoir », Recueil Dalloz, 2003, n°03, p. 169   

    Bernard Beignier, « Détermination du conseil de l'Ordre compétent disciplinairement en cas de changement d'inscription au tableau », Recueil Dalloz, 2002, n°28, p. 2216   

    Bernard Beignier, « Un bâtonnier ne dispose pas de pouvoirs juridictionnels », Recueil Dalloz, 2002, n°22, p. 1787   

    Bernard Beignier, « Inscription au stage : distinction entre chargé de cours et chargé d'enseignement », Recueil Dalloz, 2002, n°16, p. 1297   

    Bernard Beignier, « Principe d'impartialité et récusation : applications pratiques », Recueil Dalloz, 2002, n°03, p. 359   

    Bernard Beignier, « A propos de la clause par année et sinistre dans les contrats d'assurance », Recueil Dalloz, 2001, n°44, p. 3564   

    Bernard Beignier, « Fin de l'interprétation des clauses d'exclusion de garantie dans un contrat d'assurance : revirement de jurisprudence », Recueil Dalloz, 2001, n°34, p. 2778   

    Bernard Beignier, « Recel de violation de secret de l'instruction et liberté d'expression », Recueil Dalloz, 2001, n°31, p. 2538   

    Bernard Beignier, Corinne Bléry, « L'impartialité du juge, entre apparence et réalité », Recueil Dalloz, 2001, n°30, p. 2427   

    Bernard Beignier, « La nature du privilège de juridiction des gens de justice (art. 47 NCPC) », Recueil Dalloz, 2001, n°28, p. 2221   

    Bernard Beignier, Stéphane Mouton, « La Constitution et la Convention européenne des droits de l'homme, rang et fonction », Recueil Dalloz, 2001, n°21, p. 1636   

    Bernard Beignier, « La loi du 15 juin 2000 et le droit de réponse », Recueil Dalloz, 2001, n°17, p. 1344   

    Bernard Beignier, « Test génétique post mortem ou test sérologique : la juste mesure », Recueil Dalloz, 2000, n°43, p. 875   

    Bernard Beignier, « Le régime des nullités dans le procès de presse : forme ou fond ? », Recueil Dalloz, 2000, n°35, p. 727   

    Bernard Beignier, « Quasi fur. Mort brutale et expertise génétique », Recueil Dalloz, 2000, n°29, p. 620   

    Bernard Beignier, « Le contrat d'assurance : contrat de bonne foi », Recueil Dalloz, 2000, n°27, p. 574   

    Bernard Beignier, « Droit de la presse : la balance et les deux codes », Recueil Dalloz, 2000, n°23, p. 502   

    Bernard Beignier, « La vie privée : un droit des vivants », Recueil Dalloz, 2000, n°17, p. 372   

    Bernard Beignier, « Suicide et assurance sur la vie », Recueil Dalloz, 2000, n°15, p. 327   

    Bernard Beignier, « Secret médical et assurance de personnes », Recueil Dalloz, 1999, n°42, p. 469   

    Bernard Beignier, « Droit de la presse et immunité de parole de l'avocat : le piège du vingt heures », Recueil Dalloz, 1999, n°38, p. 566   

    Bernard Beignier, « Quidquid latet, apparebit », Recueil Dalloz, 1999, n°33, p. 476   

    Bernard Beignier, « Photographie de la dépouille mortelle, dernier portrait d'un artiste », Recueil Dalloz, 1999, n°07, p. 106   

    Bernard Beignier, « Contrat de présentation à la clientèle et liberté de la clientèle », Recueil Dalloz, 1999, n°02, p. 32   

    Bernard Beignier, « Exclusion de garantie en cas de suicide : calcul du délai », Recueil Dalloz, 1998, n°44, p. 618   

    Bernard Beignier, « La conduite des négociations », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 1998, n°03, p. 463   

    Bernard Beignier, « Le droit civil, droit privé fondamental », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 1998, n°02, p. 289   

    Bernard Beignier, « A propos du concubinage homosexuel », Recueil Dalloz, 1998, n°21, p. 215   

    Bernard Beignier, « Tempus lugendi ; respect du deuil et respect de l'intimité », Recueil Dalloz, 1998, n°17, p. 225   

    Bernard Beignier, « De la nature aléatoire du contrat de présentation de clientèle », Recueil Dalloz, 1998, n°06, p. 78   

    Bernard Beignier, « A propos de la vie privée posthume », Recueil Dalloz, 1997, n°43, p. 596   

    Bernard Beignier, « A propos de la note de couverture », Recueil Dalloz, 1997, n°27, p. 343   

    Bernard Beignier, « Vie privée posthume et paix des morts », Recueil Dalloz, 1997, n°20, p. 255   

    Bernard Beignier, « L'interdiction de publier des actes d'une procédure pénale avant l'ouverture du procès », Recueil Dalloz, 1996, n°16, p. 230   

    Bernard Beignier, « Déclaration des risques et bonne foi dans le contrat d'assurance », Recueil Dalloz, 1996, n°04, p. 56   

    Bernard Beignier, « Les conditions de licéité du contrat de présentation de clientèle conclu entre des médecins », Recueil Dalloz, 1995, n°39, p. 559   

    Bernard Beignier, « La notion de suicide volontaire et conscient en matière d'assurances de personnes », Recueil Dalloz, 1995, n°03, p. 42   

    Bernard Beignier, « L'immunité édictée par le troisième alinéa de l'article L. 121-12 du code des assurances (subrogation de l'assureur) ne bénéficie qu'aux personnes visées au texte : possibilité d'un recours subrogatoire contre l'assureur de responsabilité de l'une de ces personnes », Recueil Dalloz, 1994, n°17, p. 235   

    Bernard Beignier, « Les conditions de licéité du contrat de présentation de clientèle conclu entre des médecins », Recueil Dalloz, 1994, n°12, p. 161   

    Bernard Beignier, « Le nécessaire lien de causalité entre l'état de guerre civile et le sinistre pour exclure la garantie », Recueil Dalloz, 1994, n°04, p. 41   

    Bernard Beignier, « La nullité d'un mariage peut-elle résulter de l'incompétence territoriale de l'officier de l'état civil l'ayant célébré ? », Recueil Dalloz, 1993, n°32, p. 467   

    Bernard Beignier, « Nullité d'une clause attributive de compétence territoriale figurant au verso du contrat et en petits caractères », Recueil Dalloz, 1993, n°02, p. 26   

    Bernard Beignier, « Un usage professionnel constant et connu peut constituer l'impossibilité morale de préconstituer un écrit », Recueil Dalloz, 1992, n°38, p. 466   

    Bernard Beignier, « Portalis et le droit naturel dans le Code civil », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, 1988, pp. 77-101 

  • Bernard Beignier, « Vetera et nova : Rénover la formation des étudiants en droit (I) », le 31 mai 2016   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Jean-Raphaël Pognot, La déontologie des élus, thèse soutenue en 2022 à Corte sous la direction de Sonia Ben Hadj Yahia, membres du jury : Christophe Albiges (Rapp.), Olivier Dord (Rapp.), Jules Lepoutre  

    Traditionnellement présentée comme un ensemble de devoirs s’imposant au sein d’une profession, la déontologie s’est émancipée de cette définition. Elle s’est notamment amarrée à la fonction d’élu et s’illustre dans des règles bien plus diverses que les seuls devoirs. La déontologie des élus vise la régulation des comportements des élus. L’intérêt d’un tel épanouissement est double : l’intégration accrue dans le monde du droit de la notion de déontologie et la restauration de la confiance entre les élus et les citoyens. Ainsi, les desseins de cette étude sont multiples. Cette thèse a pour objectif de préciser les contours de la déontologie des élus tout en démontrant l’intérêt de celle-ci. À cet égard,de nombreux principes peuvent être décelés au sein de la déontologie des élus. Certains peuvent être considérés comme directeurs telles la probité, l’exemplarité, l’indépendance ou encore l’objectivité.En revanche, la transparence ne peut être considérée comme une exigence déontologique comparable. Elle apparaît, seulement, comme un moyen de rendre effectif l’ensemble de la déontologie des élus. Cette dernière fait encore apparaître une multitude d’acteurs. Le simple citoyen,la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique et même l’élu lui-même exercent un rôle dans le contrôle déontologique. Cependant, notamment en cas de faute relevant de la déontologie,de multiples responsabilités peuvent être engagées. Cette diversité est la conséquence de la grande hétérogénéité des sources de la déontologie. Elle navigue entre les sources juridiques les plus rigides et les sources juridiques à la texture la plus souple. Dès lors, s’intéresser à la déontologie des élus est aussi un moyen d’étudier plus largement la notion de déontologie.

    Marie Gayrard pardo, La summa divisio des choses et des personnes , thèse en cours depuis 2020  

    La summa divisio des personnes et des choses est une distinction fondamentale de notre droit, sa permanence et sa force sont liées à sa clarté et à sa simplicité. Il est admis que tout ce qui n'est pas une personne, sujet de droit, est une chose, objet de droit, la cloison qui les sépare semble donc bien étanche. Pourtant l'exercice de la qualification s'avère délicat relativement à certaines entités et l'étude de la loi et de la jurisprudence révèle parfois quelques confusions entre droit des personnes et droit des choses. Mener une réflexion transversale sur la summa divisio des personnes et des choses paraît opportun à l'aune des évolutions sociales, des progrès technologiques et scientifiques qui ébranlent ces notions. En effet, certaines choses entretiennent des rapports étroits avec la personne si bien que l'on peut s'interroger sur leur personnification, alors que la personne semble en proie à une réification croissante. Sans bouleverser la distinction entre les personnes et les choses, il s'agit de s'interroger sur les nuances qui peuvent y être apportées. Si la séparation des personnes et des choses semble irréductible sur le plan de la qualification, une conjonction des règles qui leur sont applicables paraît envisageable pour atténuer la rigidité de la distinction face à des entités qui se situent aux confins de l'être et de l'avoir.

    Leana bianca Panizza, Nationalité et citoyenneté , thèse en cours depuis 2019  

    Nationalité et citoyenneté sont deux notions de portée différente bien que souvent confondues. La nationalité renvoie à l'identité de la personne en droit civil tandis que la citoyenneté relève essentiellement du droit public. Il existe une coïncidence entre les deux mais il est possible d'être citoyen sans être national ou bi-national et d'avoir la nationalité d'un État tout étant déchu de son droit de vote. D'un point de vue historique, c'est la citoyenneté qui précède la nationalité. On parle également de citoyenneté nationale mais il existe également des citoyennetés locales et supra-nationales (la citoyenneté européenne).

    Alex Tani, L'ordre public et le droit patrimonial de la famille : contribution à la distinction entre l'ordre public et l'impérativité en droit privé français, thèse soutenue en 2018 à Toulouse 1  

    À rebours d’une croyance solidement installée, il n’existe pas d’ordre public inhérent au droit patrimonial de la famille. L’ordre public est une notion juridique singulière qu’il ne faut pas galvauder en la confondant avec d’autres limites à la liberté contractuelle : les bonnes mœurs, les droits fondamentaux et, en particulier, les lois impératives. Si toutes les lois d’ordre public sont impératives, la réciproque n’est pas vérifiable : toutes les lois impératives ne sont pas nécessairement d’ordre public. Bien qu’il se dérobe depuis toujours à l’exercice d’une définition, l’ordre public est par nature attaché à la sauvegarde de l’intérêt général. Par conséquent, il est proscrit d’y renoncer par anticipation et sa violation demeure fermement sanctionnée. Dans sa mise en œuvre judiciaire, le ministère public dispose d’une action pour poursuivre toute atteinte à l’ordre public et le juge a le pouvoir – sinon le devoir – de soulever d’office ce moyen. En l’absence de ces caractéristiques traditionnelles (qui sont autant d’éléments de définition), il devient téméraire de retenir la présence d’un ordre public ; sauf à prendre le risque de dévoyer la notion en la contorsionnant et en effaçant ses marqueurs distinctifs. Aucun de ces traits n’étant identifiable en droit patrimonial de la famille, l’idée selon laquelle il existerait un « ordre public patrimonial » (parfois qualifié de « matrimonial » ou de « successoral ») mérite d’être repoussée. En cette matière, les règles qui s’affirment de façon péremptoire sont des règles simplement impératives, qui ne participent pas à la mise en œuvre d’un quelconque ordre public. La distinction entre l’ordre public et les lois impératives n’est pas que théorique, ni même sémantique : elle emporte aussi (et surtout) d’importantes conséquences pratiques. Ce faisant, la thèse défendue permet de renouer avec les évolutions récentes observables en droit patrimonial de la famille (contractualisation, déjudiciarisation, subjectivisation, fondamentalisation...), tout en permettant de mieux comprendre les transformations qui affectent la société et la famille. Plus généralement, elle contribue à repenser les rapports entre la liberté contractuelle et la règle de droit, en montrant qu’il peut exister en droit civil des règles qui – bien qu’impératives – ne procèdent pas de la réalisation d’un ordre public.

    Pierre Noual, L'être et l'avoir de la collection : essai sur l'avenir juridique des corpus artistiques, thèse soutenue en 2016 à Toulouse 1 en co-direction avec Christine Ferrari-Breeur  

    La collection demeure un puissant moteur de curiosité en perpétuelle effervescence. Elle relève de la sphère artistique et participe de l’indicible. Elle échappe à la logique et à la rationalité. Elle nous dépasse et ne relève que de l’ordre du sensible. C’est pourquoi en parlant des relations entre l’art et la société, la collection occupe une place singulière. Pourtant, si les études juridiques consacrées aux œuvres d’art sont nombreuses, il en irait autrement pour les collections, alors même qu'elles sont heurtées depuis plusieurs décennies par de nombreux bouleversements économiques et artistiques peu étudiés par le droit. Un tel constat conduit à ramener les collections dans le champ d’une analyse juridique. Celui-ci n’est pas seulement académique et il implique de réelles conséquences pratiques. Comment la collection est-elle appréhendée par le droit ? Quel est son avenir juridique ? Telles sont les interrogations qui vont permettre de remonter aux sources de ce corpus pour mieux envisager son devenir. Pour ce faire, il convient d’appréhender la consistance même de la collection par le prisme de la propriété et ses régimes de protection. Puis, il sera permis d'envisager la gestion et la transmission juridique de ces patrimoines artistiques qui s’enracinent dans le cadre d’une activité culturelle des collectionneurs publics et privés. Dans une approche pluridisciplinaire, l’étude présente de façon à la fois globale et cohérente l’appréhension de la collection par le droit. Il s’agit de contribuer à une compréhension accrue des instruments permettant le fonctionnement de cet ensemble dans la relation qu’il entretient avec le droit, son marché et ses divers protagonistes. En mettant en évidence la contradiction entre la volonté du législateur d’encourager le développement des collections et les restrictions qu’il impose, l’étude participe, à sa mesure, à la connaissance juridique de cet objet, à sa valorisation et à sa conservation sur le territoire afin de déployer une nouvelle « culture de la collection ». C’est ainsi que l’on peut vérifier une nouvelle fois que le droit est un outil d’intelligence de réalité sociale pour la collection et un matériau directement expérimentable par le collectionneur pour aller au-delà du droit.

    Thomas Dingamgoto, L'exploitant de banque et le droit au Tchad, thèse soutenue en 2016 à Toulouse 1  

    Les activités économiques à l’instar de toute œuvre humaine ont besoin d’une réglementation, a fortiori les entreprises qui jouent un rôle majeur et crucial dans la vie économique d’un pays, d’une région, d’un continent. En effet, les actionnaires ou associés de ces entreprises y tirent des dividendes, les employés des salaires, les prêteurs des intérêts sur les crédits consentis, l’Etat des impôts et la création des emplois. Cette réglementation peut couvrir divers domaines. Outre la règlementation générale, les sociétés ont besoin d’une réglementation propre à leurs activités. Comme toute entreprise, la banque elle aussi a besoin d’une réglementation. Celle-ci est générale et spécifique. Outre les avantages généraux et particuliers suscités que peut faire procurer une entreprise, la banque fait circuler de l’argent en mettant à la disposition des agents économiques des moyens de paiement, par les crédits qu’elle octroie. Elle participe à l’émission monétaire, considérée comme un privilège régalien. La réglementation couvre deux aspects. Elle est d’abord l’œuvre des autorités étatiques puis communautaires. A cet effet, deux textes seulement ont été depuis lors adoptés : le décret du 4 février 1965, un texte purement organisationnel et la loi du 19 mai 1995 relative au secret bancaire. Les institutions communautaires que sont la BEAC et la COBAC ont mis en place des organes et des normes lesquels ont presque supplanté ceux créés par les autorités nationales. Le second aspect de la réglementation concerne les autres règles juridiques applicables à toute entreprise fonctionnant dans une économie libérale. Mais celles-ci fragmentaires et parcellaires s’avèrent insuffisantes. En effet, selon le principe de la permanence législative, le Tchad a adopté lors de son accession à l’indépendance en 1960, la législation alors en vigueur en métropole. Mais l’incertitude demeure quant à l’application des normes car cette permanence législative se voit réduite par un autre principe, celui de la spécialité législative. L’OHADA qui prétendait lors de sa création en 1993 remédier au vide juridique en matière de droit des affaires dont le droit bancaire s’est désistée en 2010 au profit des institutions sous régionales. A défaut des normes adéquates, le banquier tchadien se sert des règles récentes issues des lois françaises à titre de « raison écrite », de droit comparé ou des usages. Ainsi, tant au niveau local, sous régional que régional, le vide juridique, prélude à l’insécurité judiciaire est patent. Cette insécurité judiciaire est encore aggravée par l’insuffisance des règles procédurales, la défaillance des institutions judiciaires, le foisonnement des justices parallèles et la persistance de la mauvaise gouvernance.

    Thomas Dingamgoto, L'exploitation du corps humain, thèse soutenue en 2016 à Toulouse 1  

    Résumé de la thèse non disponible.

    Romain Scaboro, Les conventions relatives à la preuve, thèse soutenue en 2013 à Toulouse 1  

    Omniprésent dans toutes les matières juridiques, la preuve a une place centrale en droit. En effet, en cas de litige, contestation, les plaideurs doivent avoir comme principal objectif d'apporter la preuve de leurs prétentions. Ne pas avoir de droit ou ne pas arriver à le prouver revient au même. C’est certainement la raison pour laquelle la tentation est grande pour les parties de modifier les règles de preuve, parfois trop contraignantes. Lorsque les règles sont d'ordre public aucune dérogation n'est permise. A l'inverse, lorsque les règles sont supplétives des aménagements sont possibles, encore faut-il respecter l'ordre public. L’ordre public est donc présent à la fois au niveau de la qualification des règles de preuve, mais aussi dans la modification, lorsqu'elle est permise, de ces règles. Il existe un lien étroit entre l'ordre public et la preuve qui mérite un approfondissement. Pourquoi certaines règles sont d'ordre public ? Quelle est la conséquence de cette qualification ?

    Sarah Torricelli-Chrifi, La pratique notariale source de droit, thèse soutenue en 2013 à Toulouse 1  

    L’influence de la pratique notariale sur le droit n’est plus à démontrer. Le notariat est actif sur la législation par une réflexion approfondie directement issue de son expérience du terrain et portée par ses instances (particulièrement les congrès des notaires de France). Mais la pratique notariale va bien au-delà de ce seul aspect visible. Est-ce pour autant qu’elle peut être considérée comme une source du droit ? Simple influence sur la loi, ou véritable création du Droit ? La pratique notariale est d’une telle densité et d’une si grande richesse qu’il importe d’en cerner les contours. Elle doit être minutieusement étudiée afin d’identifier en son sein sa dimension créatrice susceptible d’être confrontée à la théorie des sources du droit. Ses premières manifestations s’expriment à travers la source officielle, la loi. Toutefois, c’est dans l’ombre que se révèle son autonomie, plus propice à une catégorisation. Ainsi identifiée, elle peut être immergée dans la théorie du droit. Si la formule notariale peut prêter à une incorporation à la coutume, la consécration par la jurisprudence ou la doctrine, de même que la dimension normative du contrat ne doivent pas être négligées. Cependant, la problématique des sources s’avère beaucoup plus complexe et nécessite de changer de paradigme, fortement influencée par les doctrines modernes à travers l’idée de norme. La pratique notariale en sortira renforcée, méritant une place dans le vaste univers de la théorie du droit. Elle devra néanmoins composer avec les rapports de force inhérents à l’ordre juridique et tenter de dissiper les limites internes à sa créativité.

    Amélie Piazzon, L'oralité judiciaire, thèse soutenue en 2013 à Toulouse 1  

    La place de l'oralité en procédure est aujourd'hui contestée au regard de la recrudescence des écrits judiciaires. La langue du procès est devenue écrite autant en procédure écrite qu'en procédure orale. Si l'oralité présente l'avantage en matière d’accessibilité, de célérité et de négociation des parties, elle présente de nombreux inconvénients surtout au niveau probatoire. Sauf à considérer que l'oralité serait un ornement judiciaire coûteux et dépassé, il est nécessaire de s'interroger sur les raisons profondes d'une telle évolution. L’exercice de l'oralité dans l'enceinte judiciaire demeure nécessaire dans le cadre d'une société démocratique, elle participe au respect de garanties essentielles du procès en offrant notamment au litige une vision concrète et humaine. De la même manière, la prise en compte de l'oralité en procédure ne suppose pas une négation de l’écrit. Elle suppose au contraire une conciliation harmonieuse de l'écrit et de l'oral. Malgré l'importance du formalisme en droit français, un recours plus conséquent à l'oralité n'est pas à exclure. L’oralité a sa place au sein du droit processuel et aujourd'hui, les exigences de garanties fondamentales de la procédure ainsi que le développement des nouvelles technologies pourraient bien apporter une nouvelle forme d'oralité.

    Emilie Verdier, Les contrats au sein de la famille, thèse en cours depuis 2013 

    Jean-François Sagaut, Ecrits de droit civil, thèse soutenue en 2012 à Paris 2  

    Devenir notaire nécessite l’accomplissement d’un parcours universitaire de sept années conduisant tout d’abord à l’obtention du Master 2 spécialisé en droit notarial, puis à celle du Diplôme Supérieur du Notariat, lequel sanctionne l’aptitude théorique à exercer la fonction de notaire. Par la suite il est possible de poursuivre, durant son activité professionnelle des travaux de recherche appliquée. Ces travaux menés par l’auteur depuis quinze ans dans la continuité de l’obtention du Diplôme Supérieur de Notariat, l’ont amené à rédiger trois ouvrages, à collaborer à sept autres rédigés sous la forme d’ouvrages collectifs et à publier près de soixante-dix articles recensés selon un classement thématique figurant en annexe. Ils représentent l’aboutissement d’une première période professionnelle au cours de laquelle, sous l’impulsion bienveillante de l’université qui l’a également accueilli en tant qu’enseignant vacataire durant cette même période, l’auteur n’a cessé de mener des travaux de recherche appliquée aux disciplines pratiquées dans le cadre de son exercice professionnel. Les travaux publiés embrassent diverses matières de droit privé selon un classement thématique autour de trois grandes catégories. En premier lieu, le droit professionnel recense des articles et travaux ayant traits à la fois au statut organique du notaire et plus spécifiquement aux règles déontologiques de la profession qui en sont si essentielles. En second lieu, le droit patrimonial de la famille qui est une discipline où l’expertise des notaires a toujours été saluée et reconnue. En dernier lieu, il s’agit de ce que la pratique appelle « les actes courants », où le notariat manie alternativement ou cumulativement le droit des obligations, celui des contrats spéciaux et celui des sûretés.

    Yolanda Llorens, La connaissance de la règle de droit, thèse soutenue en 2012 à Toulouse 1  

    La mutation des caractères de la loi et l’évolution du système juridique dans son ensemble, ont fait rejaillir la question de la connaissance de la règle de droit dans le discours juridique. Si jadis, la connaissance était envisagée de manière incidente, notamment à travers l’adage « Nul n’est censé ignorer la loi », qui attribue à chaque citoyen une connaissance supposée du droit, elle est désormais formulée, par les pouvoirs publics et la doctrine, dans des termes positifs, avec une entité juridique propre. La connaissance est au cœur du processus de réalisation du droit et de la responsabilisation des conduites individuelles. Sous ce prisme, les autorités juridictionnelles de droit interne, précédées par la Cour européenne des droits de l’homme et la Cour de justice de l’Union européenne, ont valorisé et promu des moyens juridiques d’ordre objectif et subjectif, destinés à favoriser une connaissance généralisée de la règle de droit. Dans une décision datée du 16 décembre 1999, le Conseil constitutionnel a proclamé l’objectif de valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité du droit. Les pouvoirs publics sont appelés à entreprendre des politiques de diffusion du droit et à réévaluer les procédés d’élaboration et d’écriture du droit, de façon à améliorer l’accès matériel à la règle de droit et son intelligibilité. Cette décision a relié la question de la connaissance avec les fondements mêmes de l’ordonnancement juridique et l’essence et la conception démocratique de l’État. Par ailleurs, le droit doit être prévisible. Le respect de cet autre impératif, exige la détermination de règles très précises quant à l’application temporelle de la règle de droit afin que le droit puisse être effectivement connu. Dès lors, il est pertinent de se demander si cette valorisation du phénomène de la connaissance de la règle de droit, suivie des moyens mis en œuvre ont permis d’assouvir l’objectif poursuivi. Existe-t-il toujours un fossé entre le citoyen et la règle de droit, qui ébranle même les prémisses et la légitimité de la maxime « Nul n’est censé ignorer la loi ». La connaissance est-elle toujours un mythe ou bien une réalité ? Est-elle vraiment à la portée de tous les citoyens ? Dans tous les cas, un constat semble s’imposer tout naturellement. Le citoyen recourt de plus en plus au professionnel du droit pour connaître le droit en vigueur. Ce dernier apparaît comme la seule personnalité capable d’appréhender pleinement une règle de droit et, plus globalement, le système juridique. Cet état de fait révèle une situation paradoxale, car la loi qui censée être connue de tous, est ignorée par la majorité des citoyens.

    Alain Andorno, Les techniques de gestion des biens, en droits privé et public comparés, thèse soutenue en 2012 à Toulouse 1  

    Aborder la question de la gestion des biens revient à appréhender la discipline dans son aspect dynamique qui oscille entre deux pôles opposés quoique parfaitement complémentaires. D'une part, la gestion trouve son fondement dans la protection des biens et, à travers eux, des intérêts dont ils sont le vecteur. D'autre part, les biens ayant vocation à circuler, la gestion vise leur valorisation, la valeur étant ici la traduction économique de l'intérêt. Toutefois, le traitement croisé du sujet, qui propose de comparer droit privé et droit public internes, permet de révéler les relations d'interdépendance étroites qu'entretiennent ces deux branches du droit mises en perspective à travers la gestion des biens, considérée en un équilibre entre conservation et valorisation. L'étude fait en effet apparaître que le droit privé des biens s'inspire de finalités de droit public, alors que le droit public des biens semble s'inspirer des méthodes du droit privé. L'académique distinction opposant droit public et droit privé s'avère donc un frein à la compréhension du droit des biens, l'un des piliers de notre droit.

    Souad Derghal, Le consentement matrimonial , thèse soutenue en 2012 à Toulouse 1  

    L'objectif de cette thèse est de mettre en exergue la construction du lien matrimonial à travers les traditions romano-germanique, l'exégèse canonico-protestante et également l'apport civil. L'origine du mariage consensuel est le chaînon indispensable pour une meilleure appréhension du consentement matrimonial actuel, autant en droit canonique qu'en droit civil. En droit canonique, le consentement matrimonial s'apparente fortement à un contrat finalisé, que ce soit sous les Codes de 1917, 1983, et même sous le CCEO de 1990. En droit civil, la question légitime à se poser est celle de savoir si le consentement matrimonial est un contrat ordinaire, ou est-il réellement sui generis ? Dans cette optique, les consentements de la famille, ceux des époux, et les conditions supplémentaires requises pour contracter mariage seront analysés. La première partie sera donc entièrement consacrée au consentement éclairé. Or, il arrive fréquemment que ce consentement soit altéré à différents degrés et de différentes manières, ce qui fera l'objet de la seconde partie. À ce titre, les absences du consentement pour défaut d'intention conjugale, les vices du côté de l'intelligence et de la volonté, ainsi que les conséquences de ces altérations du consentement matrimonial dans les deux droits (canonique et civil), seront particulièrement intéressants à mettre en lumière afin d'éclairer davantage la nouvelle physionomie juridique du mariage.

    David D' Amelio, Pratique des Donations-partages , thèse soutenue en 2012 à Toulouse 1  

    L'art de donner se décline, aujourd'hui, en multiples variantes. Parmi les moyens disponibles, la donation-partage dont les notaires sont les plus ardents promoteurs constitue la clé de voute sur laquelle il est d'usage de bâtir l'architecture d'une transmission anticipée réussie. Située au carrefour du droit des libéralités et des successions, la donation-partage est de tradition, l'affaire du notaire. Non seulement, homme du contrat et seul praticien habile à recevoir un acte authentique, sa compétence indiscutable en la matière, en fait le conseiller privilégié des familles. Qui saurait mieux, en effet, que le notaire gardien de cette institution, préparer la transmission anticipée d'un patrimoine afin de lui conférer une portée, humaine, juridique, économique et fiscale optimale. Mais dans cet art, les difficultés techniques sont nombreuses. Tout d'abord, le chemin qui mène à l'optimum juridique et fiscal est semé de multiples embûches, qu'il n'est pas toujours aidé de déjouer, voire même d'identifier. Le législateur n'a prévu aucun "mode d'emploi" pour y parvenir. Ensuite, même si les réformes récentes, et en particulier celle du 23 juin 2006, ont offert aux notaires de nombreuses possibilités pour réaliser une transmission conforme aux vœux des Français, elles n'emportent pas moins difficultés d'application ou dangers, suscitant parfois la désaffection pour les mécanismes mis en place. C'est de ce constat tiré de la pratique, qu'est née l'idée de consacrer cette étude à la pratique des donations-partages dans ses dimensions civiles et fiscales. Là a été la motivation du choix de notre sujet, le fondement de notre réflexion.

    Haitham Adnan Ezzo, Le paiement électronique en matière d'opérations bancaires et de commerce en ligne, thèse soutenue en 2012 à Toulouse 1  

    L’essor du commerce électronique passe nécessairement par la mise à disposition d’instruments de paiement sûrs et efficaces, mais surtout adaptés et compatibles avec sa nature dématérialisée. À cet égard, nous avons vu l’adaptation des instruments de paiement traditionnel au contexte électronique pour faciliter les transferts électroniques de fonds (cartes et virements bancaires) et également l’apparition de nouveaux moyens destinés spécifiquement à réaliser les opérations de micro-paiements (les porte-monnaie électroniques et les systèmes de paiement par mobile GSM). Dans ce cadre, le paiement électronique prend une nouvelle dimension légale et une place prépondérante sur le marché économique. Mais ce type de paiement soulève plusieurs problèmes juridiques : la réglementation de l’argent électronique, celle des rapports de droit entre les acteurs du processus de paiement, la sécurisation des données, la preuve électronique, la détermination de la juridiction compétente et la loi applicable à l’opération de télépaiement international. La dématérialisation et l’automatisation des moyens de paiement ne sont donc pas sans influence sur le plan juridique. Il convient alors de s’interroger sur l’impact de la technologie informatique sur le paiement. Une question majeure à laquelle on s’efforcera de répondre en examinant le concept (Partie I) et le régime juridique du paiement électronique (Partie II). Cette thèse, fruit de plusieurs années de recherches, a vocation de répondre de manière pragmatique et approfondie aux questions relatives à tous les aspects de l’e-paiement.

    Mattea Mazzacami, Inegalite successorale., thèse en cours depuis 2011 

    Myriam Merzougui Lafarge, Secret de l'instruction et droit à l'information , thèse soutenue en 2010 à Toulouse 1  

    La liberté d'expression est le pilier des sociétés démocratiques mais l'existence du secret en soi, dans son acceptation générale s'oppose à cette manifestation d'une société transparente car il ne permet pas l'accès à toute l'information. Le droit des individus face aux institutions judiciaires, mérite de bénéficier de certaines garanties et contrepoids dont les médias peuvent être le relais et les garants d'un certain respect tout en dénonçant d'éventuels abus. Cependant on peut s'interroger sur l'exploitation médiatique de certaines images concernant des affaires judiciaires en cours. Images de présumés innocents, que l'on emmène menottés entre deux gendarmes. La publication de certaines photos ou commentaires est apparue indigne aux yeux du législateur qu'il a jugé comme relevant plus du sensationnalisme que de l'exigence d'informer. Le secret de l'instruction s'oppose évidemment au plein exercice de la liberté d'expression lorsque les principes élémentaires des individus et de leur présemption d'innocence sont bafoués. Il semble que la France rencontre des difficultés pour trouver l'équilibre entre la liberté d'expression et la nécessaire protection des investigations policières et judiciaires tant dans l'intérêt public que celui particulier des personnes mises en cause dans la procédure. S'il est un équilibre à trouver, il est sûrement dans cet espace qui fait jouer dialectiquement le droit au secret de l'instruction et le droit à l'information. Une meilleure cohabitation de ces deux principes et des acteurs qui les incarnent serait peut être les prémices d'une solution.

    Nadia Benaissa, Contribution à l'étude des procédures pénales accélérées, thèse soutenue en 2010 à Toulouse 1  

    Les procédures pénales sont extrêmement variées. Elles ont émergé progressivement pour être aujourd'hui fondues dans le paysage répressif. Cependant, le législateur, en multipliant les procédés de traitement des affaires pénales a rendu difficile la compréhension dans leur mise en oeuvre. De plus, l'accélération des procédures ne concerne pas uniquement les modes de poursuite ou de jugement du ministère public. C'est toutes les règles de fonctionnement du procès pénal qui sont métamorphosées. Pour autant, a-t-on écarté les principes protecteurs de la procédure pénale. Ils ne sont pas totalement écartés, mais ils se sont adaptés à une forme de justice accélérée.

    Hélène Pronost, Volonté et acte médical, thèse soutenue en 2009 à Toulouse 1  

    La relation de soins a évolué parce que les techniques médicales ont changé. De ce point de vue, la relation médicale s’est donc complexifiée. Mais à la réflexion, elle a toujours conservé la même finalité : soulager les souffrances du patient. L’acte médical demeure donc fondé sur la thérapeutique. Parce que les souffrances sont personnelles, subjectives, la société opère un contrôle par le biais de la licéité de l’acte médical considéré. Mais inversement, ce sont bien les revendications personnelles, essentiellement par le biais du respect de la vie privée, qui tendent à permettre la réalisation de nouveaux actes médicaux. A la dimension objective, médicale, s’ajoute une dimension subjective. Ainsi s’explique l’importance capitale de la protection du patient dans la relation de soins. Son consentement est nécessaire à l’intervention médicale au regard du respect de sa dignité humaine et des droits fondamentaux. En conséquence, le contrat médical ne peut s’avérer qu’illusoire. Une telle hypothèse se verra confirmée par l’étude de l’emploi du droit des obligations dans la matière médicale. Il faudra manifestement en déduire qu’il est inadéquat. A vouloir sans cesse l’adapter, il ne peut être que dénaturé. Il sera donc nécessaire de trouver un nouveau fondement à la relation de soins. Une telle démarche sera animée d’une volonté d’unification entre les relations médicales ayant lieu en secteur privé et en secteur public. L’objectif ne sera que partiellement atteint. L’institution s’avère adaptée à la relation médicale dans son ensemble. Sa mise en œuvre dans le secteur privé, nécessitera au préalable, la conclusion d’un contrat d’organisation matérielle des soins.

    Hélène Pronost, Pratique des Donations-partage. , thèse soutenue en 2008 à Toulouse 1  

    L'art de donner se décline, aujourd'hui, en multiples variantes. Parmi les moyens disponibles, la donation-partage dont les notaires sont les plus ardents promoteurs constitue la clé de voute sur laquelle il d'usage de bâtir l'architecture d'une transmission anticipée réussie. Située au carrefour du droit des libéralités et des successions, la donation-partage est de tradition, l'affaire du notaire. Non seulement homme du contrat et seul praticien habile à recevoir un acte authentique, sa compétence indiscutable en la matière, en fait le conseiller privilégié des familles. Qui saurait mieux, en effet, que le notaire gardien de cette institution, préparer la transmission anticipée d'un patrimoine afin de lui conférer une portée, humaine, juridique, économique et fiscale optimale. Mais dans cet art, les difficultés techniques sont nombreuses. Tout d'abord, le chemin qui mène à l'optimum juridique et fiscal est semé de multiples embûches, qu'il n'est pas toujours aisé de déjouer, voire même d'identifier. Le législateur n'a prévu aucun « mode d'emploi » pour y parvenir. Ensuite, même si les réformes récentes, et en particulier celle du 23 juin 2006, ont offert aux notaires de nombreuses possibilités pour réaliser une transmission conforme aux voeux des Français, elles n'emportent pas moins difficultés d'application ou dangers, suscitant parfois la désaffection pour les mécanismes mis en place. C'est de ce constat tiré de la pratique, qu'est née l'idée de consacrer cette étude à la pratique des donations-partages dans ses dimensions civiles et fiscales. Là a été la motivation du choix de notre sujet, le fondement de notre réflexion

    Marlène Burgard, Les obligations fondamentales en droit de la famille, thèse soutenue en 2008 à Toulouse 1 

    Kouamé Hervé Abissa, Le droit social du handicap en Côte d'Ivoire, thèse soutenue en 2007 à Toulouse 1  

    On entend par personne handicapée, toute personne ayant une déficience susceptible de compromettre ses chances d'obtention d'un emploi. C'est pourquoi la nécessité d'un droit spécifique à cette catégorie de personnes s'avère évidente si la société veut rendre effective leur droit à l'égalité des chances. C'est la finalité de la loi ivoirienne de 1998 d'orientation en faveur des personnes handicapées fondée essentiellement sur la discrimination positive. Il s'agit de contraindre les entreprises à embaucher des handicapés dans leur entreprise. Cependant, cette loi est loin du compte car la non prise en compte d'une vision globale risque de fragiliser le droit du handicap. On pourrait suggérer la question de la preuve de la discrimination qui appelle une reforme. Difficile en effet au handicapé de prouver la discrimination à l'emploi fondé sur le handicap lorsque cette discrimination est masquée. Par ailleurs, sans vouloir nier les conséquences invalidantes d'accidents ou de pathologies, force est d'admettre que l'autonomie de la personne et ses chances d'intégration restent largement tributaires de son cadre de vie. Aujourd'hui, l'on parle de plus en plus de situation de handicap et non de handicapés. Le handicap n'est plus lié à un problème de santé et aux déficiences organiques ou mentales de la personne mais à l'environnement dans lequel cette personne se trouve. Nous sommes de plus en plus dans un concept sociologique qui prend en compte la situation et non le handicap. On recherche des réponses sociales et non médicales aux problèmes des handicapés. C'est pourquoi, une vision globale du droit du handicap s'impose si la Côte d'Ivoire veut se doter d'une législation du handicap efficace.

    Barry Zouania, L'économie du contrat , thèse soutenue en 2007 à Toulouse 1  

    L'économie du contrat désigne l'équilibre du contrat voulu par les parties. Elle n'est ni une nouvelle condition de validité du contrat, ni un nouveau mécanisme garantissant l'équilibre contractuel jusque dans l'exécution, à l'instar de ce que peuvent être l'exception d'inexécution, l'action résolutoire ou le droit de rétention. Son originalité réside en ce qu'elle est un standard d'interprétation de la volonté des parties. Sa particularité par rapport à une règle d'interprétation générale, tient en ce qu'elle est une référence d'application particulière, une norme privée. L'avènement de ce nouvel instrument se révèle d'autant plus utile que l'interventionnisme du contractant ou du juge sur le contrat se développent actuellement de manière remarquable. L'économie du contrat montre alors que la force obligatoire s'attache moins à une volonté déclarée des parties, purement formelle et contingente, qu'au respect dû pour un certain équilibre des intérêts dans l'échange. Cette conception de la force obligatoire n'est pas simplement théorique mais véhicule avec elle des solutions concordantes concernant les causes et la date de la naissance des créances contractuelles, la durée contractuelle, l'intangibilité du contrat, ou encore la détermination de la loi applicable. L'économie du contrat est alors l'occasion d'un travail critique plus fondamental, du double point de vue historique et scientifique, sur la réduction conceptuelle du contrat à la seule dimension subjective de l'accord de volontés qui s'est lentement opérée au fil du développement puis du triomphe du consensualisme. L'économie du contrat rappelle que le contrat forme indivisiblement un échange de volontés (conventio) et un échange de prestations (synallagma), une commutation volontaire. Cette nouvelle règle d'interprétation jette ainsi un pont entre les deux éléments premiers de tout engagement contractuel ; elle relie la volonté à sa cause. Elle rappelle, en outre, au droit moderne, la valeur de l'antique conception du synallagma qui voit dans le contrat un échange, rappel d'autant plus utile que le contrat, que l'on dit actuellement " en crise ", est en quête d'identité et se cherche une philosophie. Elle permet, enfin, de ressusciter le trésor de savoirs parfois oubliés, propres à une culture juridique si ce n'est à une civilisation. La découverte ou redécouverte de ce fonds commun n'est pas son moindre mérite au moment où s'élaborent, à l'échelon européen et international, des projets de codification du droit des contrats.

    Yann Puyo, Essai sur le contrat et l'institution , thèse soutenue en 2006 à Toulouse 1  

    Les relations entre le contrat et l'institution sont habituellement considérées comme opposées et donc appréhendées par la question suivante : contrat ou institution ? Il en va par exemple ainsi du mariage ou de la société. Si le contrat est un accord de volontés ayant pour objet la création d'obligations, l'institution est une notion qui demeure floue. Initialement, l'institution privée traduit la réalité de certains groupements de droit privé et se définit, en conséquence, comme un groupement de personnes (appelées membres) doté d'un pouvoir et de biens afin de réaliser un intérêt collectif ; on parle alors de groupements institutionnels. En envisageant de cette façon l'institution, les relations entre celle-ci et le contrat se voient renouvelées. L'étude des relations entre ces deux notions a pour but d'expliquer et de justifier la particularité des règles régissant les contrats qui sont en relation avec une institution, et d'établir que ces règles forment un régime juridique cohérent pour ce type de contrat. Les groupements institutionnels sont généralement créés par des contrats fondateurs. Le mariage crée de ce fait la famille. Toutefois, l'institution est indépendante de son contrat fondateur. Elle peut exister sans celui-ci et a la capacité de créer ses propres normes. Ce faisant, le contrat fondateur et le contrat conclu par un membre de l'institution et qui a des effets importants sur cette dernière, sont soumis à un régime juridique particulier, révélant leur adaptation à ce genre de groupement. L'institution participe, de cette manière, à l'élaboration des contrats qui lui sont liés.

    Olivier Mouysset, Contribution à l'étude de la pénalisation, thèse soutenue en 2006 à Toulouse 1  

    Le terme pénalisation appartient au vocabulaire du droit, mais sa polysémie en rend l'appréhension juridique particulièrement délicate, puisque le même mot peut désigner des situations très diverses. Après avoir exposé les acceptions retenues jusqu'alors, le parti a été pris de s'en détacher, et de proposer une signification nouvelle et singulière de la pénalisation, en l'entendant comme le phénomène juridique qui se manifeste par la remise en cause de règles de droit censées fixer des limites à la répression pénale. Partant, la démonstration de l'existence de ce phénomène, dont la responsabilité peut être attribuée aussi bien au législateur qu'aux juridictions pénales, sera faite au titre de la présente étude, tant du point de vue des principes d'application de la loi pénale, que des règles de mise en œuvre du procès pénal.

    Bénédicte Bernes, La vie privée du mineur, thèse soutenue en 2006 à Toulouse 1  

    Les dernières décennies ont été marquées par une individualisation et une autonomisation croissante du mineur dans la société mais aussi au sein de sa famille. En ce sens, la Convention internationale des droits de l'enfant a consacré le droit au respect de la vie privée du mineur. Cependant, en raison de sa vulnérabilité, le mineur est incapable d'exercer ce droit. En effet, le mineur soumis à l'autorité parentale ne dispose que d'une autonomie relative. La vie privée du mineur paraît donc réduite comme une peau de chagrin. Ainsi, l'incapacité du mineur est justifiée par un besoin de protection conforme à son intérêt. Toutefois, la Convention internationale des droits de l'enfant prône la réalisation de l'intérêt supérieur du mineur au travers de sa protection mais également de son autonomie. Dès lors que l'intérêt du mineur ne réside plus uniquement dans sa protection mais surtout dans son épanouissement personnel, son incapacité ne paraît plus fondée. En matière personnelle, le mineur adolescent n'a plus besoin de la protection totale de ses parents. Une protection suffisante pourrait être assurée en dehors du cadre parental tout en lui permettant d'exercer les libertés personnelles que le droit lui octroie. Aussi, il s'avère opportun de proposer la reconnaissance au mineur adolescent, sous réserve de la conformité à son intérêt, d'un droit au respect de sa vie personnelle qu'il pourra opposer grâce à une capacité spéciale, y compris à ses parents.

    Hasna Selmaoui, Le droit civil marocain , thèse soutenue en 2006 à Toulouse 1  

    Le Maroc, comme la plupart des pays musulmans est caractérisé par un contexte juridique dualiste. Le droit civil marocain apparaît tantôt marqué par le droit musulman, d'essence coranique, et tantôt par un droit qui pourrait être qualifié de laïque. Les lois de la famille réunies au sein du nouveau Code marocain, sont celles dont le degré d'émancipation par rapport au droit musulman est le plus faible. Cependant, depuis la récente réforme, le législateur a revisité le système juridique familial de telle sorte que l'égalité constitue aujourd'hui un dogme nouveau, indissociable du débat sur la place de la femme dans la société et la restructuration du droit de la famille. Alors que le droit musulman est omniprésent en matière de statut personnel, il a toutefois des limites en droit des obligations. Celui-ci n'est plus régi en totalité par les règles du "fiqh" de telle sorte que le Dahir marocain des obligations et contrats se présente aujourd'hui comme un code moderne. Le droit positif marocain est donc au carrefour de cette dualité juridique. Afin d'y remédier, il convient de réformer l'ensemble des règles inégalitaires existantes et d'adapter le droit à l'évolution récente de la société marocaine.

    Alexandra Mizzi, Subjectivisme et responsabilité civile, thèse soutenue en 2005 à Toulouse 1  

    Depuis des siècles, les juristes s’interrogent sur la définition du terme « personne », cette entité tantôt être de chair et de sang, tantôt être fictif et désincarné. Il est cependant une certitude, la personne présente une dimension réelle, donnée : la personne humaine et une dimension fictive, construite : le sujet de droit. Cette dissociation entre le concept de sujet de droit et celui de personne humaine apparaît lors de l’étude de la responsabilité civile. En effet, la responsabilité civile est une relation unissant deux ou plusieurs personnes, l’une auteur d’un dommage et l’autre victime de ses agissements. Malgré une certaine unité, le mécanisme présente une double nature, la responsabilité étant dans certains de ses aspects une relation intersubjective et dans d’autres une relation interpersonnelle unissant deux personnes humaines. Cette dualité caractéristique de la responsabilité permet de mieux comprendre les évolutions actuelles de cette institution. La dimension personnelle de la responsabilité traduit la grande faveur des juges vis-à-vis de la victime, la dimension subjective quant à elle révèle, en outre, la dimension comptable de la responsabilité.

    Julie Escudier, Le statut de la femme dans les droits maghrébins, thèse soutenue en 2005 à Toulouse 1  

    Malgré des mutations politiques et sociologiques, les pays maghrébins restent marqués par un contexte juridique dualiste. Le droit étatique est tantôt un droit attaché au respect de la loi divine, tantôt un droit qui pourrait être qualifié de laïque. Les lois de la famille, réunies au sein des Codes du statut personnel, sont celles dont le degré d’émancipation par rapport à la loi divine est le plus faible. Quand aux droits civils, économiques et politiques, leurs sources ne s’inscrivent pas dans des références théologico-culturelles mais répondent plutôt à des critères empreints d’une pensée universelle de facture démocratique. Le statut de la femme se situe donc dans cette ambivalence entre une sphère privée réglementée par un droit conforme à l’islam et aux spécificités culturelles arabo-musulmanes et une sphère publique respectueuse du principe de l’égalité des sexes. Malgré la pression des militant(e)s des droits des femmes et des organisations internationales en charge de la promotion et de l’élimination des discriminations genrées, les pays maghrébins, à des degrés divers, maintiennent des législations familiales inégalitaires empreintes de patriarcat. La condition statutaire des femmes maghrébines se situe donc dans cette « schizophrénie juridique ». Pour les libérer de ce statut d’infériorisation, il convient de supprimer les inégalités textuelles persistantes mais également de mener une véritable politique d’égalité des chances homme-femme afin d’amener les mentalités encore phallocratiques à évoluer vers une conception universelle des droits humains.

    Sonia Ben Hadj Yahia, La fidélité et le droit, thèse soutenue en 2005 à Toulouse 1  

    Traditionnellement définie comme la qualité d’une chose fidèle ou d’une personne fidèle, la fidélité est autant le fleuron de l’engagement scrupuleux que celui de la conformité et de l’exactitude. Concept à l’origine extrajuridique, elle reçoit l’onction juridique en étant introduite dans l’ordonnancement juridique. Par le biais de son discours métaphysique et scientifique, prescrivant des normes de conduite, de jugement ou de mesure, elle est une notion agissante en droit en se donnant pour office de compléter ses carences. Conscient de ses limites, celui-ci s’appuie sur des concepts qui lui sont étrangers. La fidélité est de ceux-là. À travers ses valeurs axiologiques et sa technicité, elle se donne pour dessein de régir la société. Elle assigne à chacun des devoirs et régule l’ensemble des relations humaines, en reposant parfois sur son serment. Elle recommande ainsi aux époux de ne pas commettre d’adultère, aux contractants de respecter leur parole donnée, aux témoins de dire la vérité ou aux citoyens de défendre leur nation en péril. La fidélité est assurément régulatrice en ordonnant ou prohibant certains comportements. Elle revêt également une fonction ordonnatrice en structurant le système probatoire ou normatif. Aucune norme ne peut ainsi être édictée sans avoir préalablement respecté les principes déjà existants. Encordée au légalisme et à la hiérarchie des normes, la fidélité astreint l’État et l’encadre dans ses prérogatives. Les attributions fonctionnelles de la fidélité, favorisées par sa polysémie, confortent nécessairement les finalités du droit et ses attentes. Elle est la fondamentalité du droit. Ce dernier ne peut dès lors se départir de la fidélité. Aussi n’a-t-il pas hésité à favoriser son rayonnement en la consacrant dans son système et à lui octroyer des droits dérogatoires. La théorie générale de la fidélité s’est édifiée sur un tel fond en revêtant une fonction correctrice du droit. Pourtant, dans un confluent séparatiste, la fidélité peut commander des préceptes contraires au droit, sa loi n’étant pas toujours celle du droit. La fidélité peut alors devenir contra legem. Un conflit normatif jaillit inéluctablement. Décrédibilisée en devenant l’apanage de contre-valeurs, la fidélité devient un facteur de désordre. Inévitablement, sa place dans le système juridique en sort fragilisée. Cependant, l’avenir juridique de la fidélité n’est que partiellement menacé car elle revêt des vertus cardinales et irremplaçables. Aucun autre concept ne saurait l’égaler ni la détrôner.

    Émilie Sudre, La protection de la vie privée et de l'image de la personne face au droit à l'information du public, thèse soutenue en 2005 à Toulouse 1  

    Parce qu'elle dispose du droit d'informer ses lecteurs, la presse -dont la misson est à la fois de distraire et d'instruire- peut aborder tous les sujets d'actualité. Néanmoins, il y a des limites que la presse ne peut pas franchir, et au premier rang desquelles on trouve celles qui procèdent de la nécessaire préservation des intérêts essentiels de la personne humaine. La protection de la vie privée et de l'image de la personne, parce qu'elle touche à l'essence même de la personne humaine, en est l'illustration la plus parfaite. La limite que le droit à la protection de la vie privée et de l'image impose à la liberté de la presse se traduit par des règles de fond, fixées par le juge au fil des décisions, gouvernant le conflit opposant deux principes fondamentaux. Cette limite trouve aussi son expression dans les actions judiciaires ouvertes aux victimes dont la vie privée a été violée de manière éhontée, ou dont l'image a été exposée aux yeux de tous dans des moments intimes, et parfois douloureux. Toutefois, alors même qu'aucun accord n'a été consenti, la divulgation d'éléments d'ordre privé tout comme la publication de l'image d'une personne, peuvent devenir légitimes à partir du moment où elles sont conditionnées par l'intérêt du public à être informé. Sauf à être limité en cas d'abus, le droit à l'information du public devra alors triompher du droit à la protection de la vie privée et de l'image. En somme, cette étude se situe au cœur d'un conflit entre deux droits antagonistes à savoir le droit à la protection de la vie privée et de l'image de la personne et le droit à l'information du public, corollaire de la liberté de la presse. Sur le plan strictement juridique, ces deux droits sont d'égale valeur. Aucune hiérarchie n'existe a priori entre eux. Aussi, si ces deux droits se limitent l'un l'autre, ils ne le font que dans une dialectique qui les prend à pied d'égalité l'un par rapport à l'autre.

    Émilie Sudre, La connaissance de la règle de droit., thèse soutenue en 2004 à Université Toulouse 1 Capitole 

    Alexandra Bochnakova, La codification du droit civil en Bulgarie et en Russie , thèse soutenue en 2004 à Toulouse 1  

    Durant le dernier siècle, la Bulgarie et la Russie, qui jouissent de liens privilégiés, ont subi de profondes transformations politiques, économiques et sociales. En 1917, la Russie passe d'un régime tsariste séculier à un régime communiste entièrement innovant. En 1878, la Bulgarie, après cinq siècles de domination ottomane, doit construire un nouveau cadre politique et juridique. Après 1945, l'URSS entraîne dans son sillage une partie de l'Europe dont la Bulgarie, qui devient un allié privilégié. En 1989, la chute des régimes communistes est annoncée et les deux pays sont aujourd'hui confrontés à des problèmes similaires, y compris en matière juridique. A chacune de ces étapes historiques fondamentales, ressurgit l'idée de la codification du droit civil. Le Code civil est appréhendé en tant qu'instrument juridique car chaque phase transitoire se caractérise par une prolifération de normes juridiques qui demandent à être ordonnées et harmonisées. Le Code apporte une cohérence, une exhaustivité et une modernité. En élaborant un cadre juridique stable, il contribue à la cohésion de la nouvelle société. Il constitue ainsi un instrument politique, car il devient la manifestation de l'assise durable du nouveau gouvernement. La Russie fait preuve de réalisme en se dotant, successivement, de trois Codes civils en 1922, 1964, et 1994. La Bulgarie, malgré des tentatives lors de l'avènement de chaque nouveau régime politique (1878, 1946 et 1989), ne parvient pas à se doter d'un Code civil, notamment pour des raisons de conjoncture et d'organisation.

    Saliha Sadek, Contribution à l'étude des facteurs de la délinquance des jeunes issus de l'immigration maghrébine , thèse soutenue en 2004 à Toulouse 1  

    L'étude des facteurs de la délinquance des jeunes issus de l'immigration maghrébine à travers le prisme de la socialisation renvoie à deux problématiques délicates : l'autorité et l'intégration. Les observations sur le terrain montrent que les difficultés éducatives de ces familles sont davantage corrélées à leurs conditions économiques qu'aux éventuels conflits culturels avec le fils turbulent. L'école traversée par de multiples crises répugne à se considérer comme un partenaire éducatif. Dans les cités, la collaboration des éducateurs institutionnels et associatifs apparaît de ce fait indispensable. Malheureusement, en dépit des efforts déployés par la politique de la ville et par les lois pénales réprimant les discriminations, les opinions négatives se cristallisent toujours sur les populations du Grand Mirail. Aujourd'hui, le défi à relever consiste à créer les conditions favorables à l'émergence d'une citoyenneté fraternellement éprouvée. Seule cette mutation permettrait de démentir les hypothèses actuelles allant dans le sens d'une prédestination des jeunes d'origine maghrébine à la délinquance.

    Lionel Miniato, Le principe du contradictoire en droit processuel, thèse soutenue en 2003 à Toulouse 1  

    Le principe du contradictoire, parce qu'il permet aux parties de se défendre avant qu'une décision soit rendue contre elles, est le principe essentiel et fédérateur des procédures. Si l'on ne peut guère contester la fondamentalité du contradictoire, une étude des ressorts de cette fondamentalité et de sa mise en pratique n'est pas inutile si l'on veut en révéler les éléments concluants. Loin de dépendre de la place du principe au sommet de la pyramide des normes, la fondamentalité du contradictoire se détermine avant toute "positivation" par sa seule valeur intrinsèque. Elle se trouve ainsi affirmée par toutes les sources du droit, à tous les niveaux de la hiérarchie formelle des normes, et au sein des divers ordres juridiques internes et internationaux. Le principe du contradictoire est un principe fondamental parce qu'il est tout à la fois révélateur de l'existence du procès, indissociable de l'exigence de défense - d'équité - et de vérité, et au fondement de la mise en place de procédures autres que le procès. Il suppose, à travers ses différentes applications, le droit de participer à la procédure, celui d'être informé et de contester au cours de la procédure, et celui de pouvoir bénéficier de nouvelles garanties s'il lui est porté atteinte. L'étude de la mise en oeuvre concrète du principe, qui a servi de base et d'illustration pour savoir ce qui détermine sa fondamentalité, a également permis de constater que la pratique était parfois en deçà ou au-delà des exigences de la fondamentalité. Ces distorsions entre la théorie et la pratique du contradictoire ne remettent pourtant pas en cause ce qui fait son essence, mais nous révèle que ce beau principe, catalyseur du droit et de la justice, est nécessairement soumis aux contingences de l'ordre positif.

    Emmanuel Tricoire, L'extracommercialité, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    Toutes les choses ne sont pas des biens. L' extracommercialité est une notion juridique permettant de définir les choses hors commerce. Elle est une notion qui permet de comprendre la nature de la propriété et la place de l' ordre public dans la théorie du contrat. De la même manière, elle permet d' appréhender la protection de la personne au sein de l' ordre juridique.

    Éric Fongaro, La loi applicable à la preuve en droit international privé, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    Les travaux visent à proposer, à partir d' une méthode clairement définie, des règles de conflits de lois dans l' espace destinées à trancher les litiges soulevés en matière de preuve, dès lors que ces litiges comportent un élément d' extranéité. Sont envisagés successivement les conflits de lois relatifs à l' objet, à la charge, à l' admissibilité, à la force probante, et à l' administration de la preuve. Chacune des solutions avancées est confrontée aux nombreuses propositions déjà formulées par la doctrine en la matière, ainsi qu' aux décisions rendues sur le sujet par la Cour de cassation française.

    Angélica Maria Sierra Puente, Une approche du contrôle des lois par le biais du "juicio de amparo directo" en matière pénale, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    "Le pourvoi en cassation et le "juicio de amparo directo" sont des voies de recours extraordinaires qui ont un objectif commun : "le contrôle des lois". Les juristes français ont analysé la façon dont la Cour de cassation réalise ce contrôle. Ils considèrent que, lors de cette tâche, la Haute juridiction doit faire la distinction entre les questions de fait dont la connaissance appartient au juge du fond et les questions de droit dont elle a la connaissance, car il lui est interdit de connaître le fond des affaires. Ils signalent que les aspects, formant partie d'une étude sur le contrôle des lois touchent au fondement du pourvoi -voies d'ouverture à cassation et moyens de cassation- (premier volet) et aux violations de la loi (deuxième volet). Le juriste mexicain n'a pas réalisé une étude approfondie de ce sujet. En suivant la structure française (à l'aide des données précédentes), nous allons essayer de faire une première approche du contrôle des lois par le biais du "juicio de amparo directo" en matière pénale. Au surplus, nous découvrirons que les études françaises ne peuvent contribuer de manière intégrale à la création éventuelle d'une doctrine du contrôle des lois, car les principes et caractéristiques qui régissent ces voies de recours ne coÎncident pas tout à fait. C'est ainsi que, le fondement du pourvoi a une importance relative en droit mexicain et ne sert que partiellement à réaliser cette doctrine. Ce n'est qu'à partir des développements relatifs aux violations de la loi, que le juriste mexicain pourra approfondir de façon pleine l'analyse du contrôle des lois par le moyen du "juicio de amparo directo" en matière pénale, car les violations que les organes de contrôle censurent, sont les mêmes. Quelques différences peuvent tout de même être décelées"

    Larbi Abbas, L' incidence des événements survenus et l' exécution des contrats internationaux de longue durée, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    Appréciée sous l' angle de l' intangibilité du contrat international, la survenance ultérieure de quelque événement, en supposant une approche trop abstraite, s' avère, au regard du maintien - toujours préférable à sa résiliation - dudit contrat, fort préjudiciable. En revanche, la reconnaissance d' une certaine flexibilité à la convention, principe adopté par la pratique contractuelle, et dont la consécration légale, au demeurant nécessaire, reste possible sur la base de l' exigence de bonne foi, en permettant une approche plus concrète, serait plus appropriée.

    Anne-Cécile de Lamy, Les dénonciations et le droit pénal, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    Le terme de dénonciation, souvent confondu avec celui de délation, provoque toujours une réaction de méfiance, voire de rejet. Le droit pénal français invite pourtant à dépasser cette première impression puisqu' il adopte plusieurs positions vis à vis des dénonciations : tantôt les sanctionnant effectivement, tantôt les autorisant parfois même les rendant obligatoires. Ces attitudes différentes, parfois ambigües et peu cohérentes, ont tout de même pour avantage de mettre en relief les différents visages de la dénonciation : moyen de calomnie mais aussi instrument à la fois de protection des victimes et de détection de certaines infractions. Ce travail a pour objet de cerner et d' éprouver l' appréhension de la dénonciation par le droit pénal français, tant en droit substantiel qu' en procédure.

    Angeline Binel, Le tribunal impartial en droit français, thèse soutenue en 2002 à Toulouse 1  

    La conception française du droit à un tribunal impartial subit l' influence croissante de l' article 6 paragraphe 1 de la Convention européenne des droits de l' homme. Cette influence suscite de nombreuses interrogations sur l' avenir de certaines spécificités de la procédure française.

    Emmanuelle Casellas, L'indépendance d'un journal, thèse soutenue en 2001 à Toulouse 1  

    La présente thèse a pour objet de déterminer les moyens mis à la disposition d'un journal afin d'assurer son indépendance

    Élise Vuillième-Donot, La protection de la vie privée dans les pays latins et anglo-saxons, thèse soutenue en 2001 à Toulouse 1  

    État des lieux de la protection de la vie privée dans certains pays latins et anglo-saxons : Espagne, France, Italie, Grande-Bretagne, États-unis, Canada ( Quebec) : influence des cultures et des religions, protection juridique, nécessaire liberté d'expression et droit à l'information, réglementation des medias, droit à l' image. . . À l' heure de l'internet, la protection des données personnelles est un problème dont la solution se devra d' être internationale.

    Sophie Villard, Éducation et responsabilité, thèse soutenue en 2001 à Toulouse 1  

    Le lien entre éducation et responsabilité est étroit. Il se traduit par la possibilité d' engager la responsabilité de l' éducateur lorsque l' enfant a été victime ou auteur d' un dommage. Cette responsabilité peut être civile, administrative ou pénale. Les deux premières se caractérisent par un souci d' indemnisation "à tout prix" des victimes. L' intervention de l' assurance conduit à une nouvelle conception du droit de la responsabilité qui consiste à la prise en compte systématique de l' indemnisation des victimes, et non plus de la culpabilité de l' auteur du dommage. Seule la responsabilité pénale recherche la faute de l' auteur afin de le sanctionner. Au coeur de l' actualité dans le domaine de l' éducation, la responsabilité pénale sanctionne des comportements entraînant une très forte réprobation sociale.

    Jean-Michel Do Carmo Silva, La stabilité du contrat, thèse soutenue en 2001 à Toulouse 1  

    Partie de cette idée que la stabilité du contrat procède d' un jugement de valeur portant sur les règles présidant à l' anéantissement et à la modification du contrat, et que cette valeur, vers laquelle le droit des contrats doit tendre, traduit le point d' équilibre entre les impératifs de sécurité et de justice contractuelle, la réflexion menée au long de ce travail s' est ordonnée autour de la recherche de la place des impératifs de sécurité et de justice dans les mécanismes d' anéantissement et de modification des conventions. Il en ressort que l' anéantissement comme le maintien, la modification comme l' intangibilité du contrat, peuvent se justifier, selon les cas, soit par l' exigence de sécurité, soit par le besoin de justice. Il en ressort aussi que la justice contractuelle tend à occuper une place de plus en plus importante au sein de l'ordonnancement juridique.

    Fabrice Turriès, Le renouveau du droit chinois des sociétés, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    Avec la Révolution de 1949 et l'instauration du régime communiste, la République Populaire de Chine tentait de trouver une voie politique et économique nouvelle, résolue à prendre seule la mesure de son identité, de sa population et de sa superficie. Le droit chinois de cette époque reflétait bien évidemment cette volonté, avec l'affirmation de la propriété publique, la suppression de la notion de personne morale et la disparition du secteur privé. Depuis les années 80, avec l'ouverture de la République Populaire de Chine aux investissements étrangers, les autorités chinoises ont mis en place des outils juridiques, les entreprises à investissement étranger, permettant l'intégration des investissements étrangers dans le tissu économique chinois. Les entreprises à investissement étranger prennent en principe la forme de sociétés dont le capital social est réparti entre des investisseurs étrangers et chinois ou bien détenu exclusivement par les investisseurs étrangers. Le droit chinois des entreprises à investissement étranger, d'inspiration à la fois libérale et purement chinoise, a atteint un degré de modernité et de complexité qui n'a pas de correspondance dans le droit chinois strictement domestique. Cependant, parallèlement aux entreprises à investissement étranger, un secteur privé chinois s'est développé, avec le soutien des autorités, remplaçant peu à peu les entreprises publiques, incapables de répondre aux besoins de la population, et permettant ainsi au cours des années 90 le renouveau du droit chinois des sociétés. Aujourd'hui, avec l'adhésion de la République Populaire de Chine à l'organisation mondiale du commerce, le droit chinois doit relever le défi de l'affirmation de ses spécificités tout en permettant à la Chine de véritablement participer à l'économie globale.

    Luc Perrouin, La dignité de la personne humaine et le droit, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    La dignité de la personne humaine s'impose au droit, plus que le droit ne l' impose, parce qu' elle constitue l'un de ses fondements et l'une de ses finalités. La notion offre donc une résistance naturelle au raisonnement juridique déductif. Le respect essentiel de l' humanité de l' homme ne procède pas d' une norme positive, fut-elle une norme suprême de droit constitutionnel. La norme de dignité ne s' inscrirait pas dans l' édifice d' une hiérarchie normative, elle serait plutôt transversale à l' application de toute norme positive. En conséquence, il fallait retenir l' hypothèse d' une norme non-écrite de dignité dont l' existence serait inséparable du moment de l' application du droit, manifestée dans une rationalité "prudentielle" de la fonction de juger attentive à récuser les solutions contraires au fondement personnaliste de l' ordre juridique.

    Odile Lacamp-Leplaë, Le juge spécialisé en droit judiciaire privé, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    Le juge aux affaires familiales, le juge de l'exécution, le juge des enfants, le juge des tutelles, le juge de l'expropriation, le juge-commissaire, le juge de la mise en état, le juge des référés, le juge des requêtes, le juge chargé des ordres et le juge chargé du contrôle d'une mesure d'instruction, il n'existe pas moins de onze juges spécialisés en droit judiciaire privé. Tous dotés de pouvoirs juridictionnels atypiques, on ne peut d'abord que constater combien les missions dont ils sont chargés bousculent la conception classique de la fonction juridictionnelle. Les juges spécialisés sont ensuite répartis dans l'organisation judiciaire non seulement par le jeu de règles de compétence mais également par l'attribution de pouvoirs propres. La division du travail ainsi opérée n'est pas toujours satisfaisante. En effet, la plupart d'entre eux est spécialisée dans une matière or tantôt cette spécialisation n'est pas clairement définie, tantôt elle n'a pas vraiment abouti parce qu'elle ne permet pas un regroupement satisfaisant de matières proches. Certains présentent, de plus, la particularité de partager leur compétence avec un organe collégial ce qui soulève des difficultés supplémentaires quand il s'agit de les distinguer de cet organe. La procédure menée devant chaque juge spécialisé est en règle générale adaptée à sa spécialisation. Plus que son adaptation, les règles que connaissent certains d'entre eux garantissent une accélération importante du déroulement du procès. Ces divers régimes dérogatoires tendent en général à rendre la procédure toujours plus efficace, ce qui garantit somme toute l'effectivité de la spécialisation du juge. Toutefois, ces règles exceptionnelles ne sont pas toujours compatibles avec les droits fondamentaux, tels qu'ils sont notamment énoncés par la convention européenne des droits de l'homme.

    Sandrine Chassagnard-Pinet, La notion de normalité en droit privé français, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    Bien que concept étranger au droit, la normalité pénètre le discours juridique. Cette présence ostensible est révélatrice de l'influence originelle de cette notion, sous-jacente au droit. La propension normative de la normalité place celle-ci à la source de l'ordre juridique. La normalité entretient avec le droit une relation dialectique. Elle participe à la formulation de la norme juridique, inspire ses prescriptions, guide son application. Corrélativement, le droit, par le projet normatif qu'il formule, concourt à la construction de la normalité. Le droit n'en constitue, toutefois, qu'une expression éphémère et imparfaite. Concept fuyant, la normalité ne se laisse pas enserrer dans les termes figés de la règle de droit. Inspiratrice de la norme juridique dans sa phase d'élaboration, la normalité peut, au stade de son application, en conforter la légitimité ou, au contraire, la contester. Ce concept métajuridique constitue un référent utile à l'interprétation de la norme au comblement de ses lacunes et à la suppléance de ses silences. Sollicitée pour apprécier l'adéquation de la règle de droit aux valeurs portées par le corps social, la normalité peut s'opposer à la mise en œuvre de la norme juridique, affaiblir son effectivité, tendre à sa correction. Omniprésente au sein du droit, la normalité s'y révèle notion agissante. Elle exerce sur le sujet une influence normalisatrice s'adjoignant à celle exercée par le droit, soit qu'elle la renforce, soit qu'elle la conteste.

    Jean-René Binet, L'encadrement juridique du progrès scientifique, thèse soutenue en 2000 à Toulouse 1  

    L'encadrement juridique du progrès scientifique est constitué par les règles régissant les avancées des connaissances, ou des moyens permis par celles-ci, en sciences autres qu'humaines ou sociales. Cet encadrement se révèle très largement favorable au progrès scientifique, conduisant à l'abandon des règles protectrices de la vie et de la dignité humaines pour permettre à la science d'avancer. On retrouve encore cette faveur au travers de l'affirmation du caractère fondamental de la liberté de la recherche ou de la participation du progrès scientifique à l'intérêt général. Enfin, la science est promue par la mise en place d'une politique nationale de recherche et par la législation des brevets. Ces divers traits traduisent la place prépondérante accordée au progrès scientifique. Lorsque les exigences du progrès nécessitent l'abandon de l'homme, le droit qui y accède tend à cesser d'exister dès lors qu'il n'est institué que pour les hommes. Il s'agit alors de constater que ce remplacement de l'objet principal du droit est facilité si les questions axiologiques sont exclues de la réflexion de la science du droit. Cette conception positiviste du droit, fortement influencée par le rationalisme scientiste, présente l'inconvénient majeur de tendre au remplacement des valeurs essentielles au droit par des théories scientifiques, comme ce fut le cas dans l'Allemagne nazie. Elle conduit à l'adoption d'une législation de scientifiques. L'examen de celle-ci révèle certains complexes dont le légiste semble ne pas pouvoir se départir. Redoutant le vide juridique, il est amené à légiférer dès lors qu'un fait nouveau, conséquence d'une avancée scientifique, se fait jour. Lorsqu'il y procède, le sens du droit nouveau, toujours favorable au progrès scientifique, s'explique par un autre complexe. Le législateur redoute d'être comparé à ceux qui ont conduit Galilée à la rétractation, il se sent héritier de la religion dans les rapports qu'il noue avec le progrès scientifique.

    Isabelle Ardeeff-Garé, L'enfant sans filiation, thèse soutenue en 1999 à Toulouse 1  

    L'enfant sans filiation : le sujet déroute. Comment est-il possible qu'un enfant puisse aujourd'hui, dans notre société pédocentrique, ne pas avoir de filiation établie ? L'un des premiers droits de l'enfant n'est-il pas d'être rattaché à ses parents ? Le thème de l'enfant sans filiation ou de l'enfant abandonné - les littéraires ne font pas toujours la distinction - ne doit-il pas être relégué au rang des sujets de contes pour enfants (Ch. Perrault, Le petit poucet, J. Et W. Grimm, Hansel et Gretel) ou parmi les sujets de romans (Sans famille, Les mystères de paris, Chiens perdus sans collier. . . . ) ? Pourtant, le thème de l'enfant sans filiation est d'une incontestable actualité juridique. Il suffit de songer aux débats auxquels a donné lieu l'introduction de l'accouchement sous X dans le Code civil en 1993, ou aux interrogations que suscite actuellement le prétendu droit d'accéder à ses origines biologiques. La position de notre droit sur la question de l'absence de filiation peut paraitre contradictoire. Elle est, en réalité, parfaitement cohérente. D'une part, notre droit organise, dans certains cas, l'absence de filiation en faisant à la mère (accouchement sous X) ou aux parents (abandon anonyme) une promesse de secret qui s'impose, en principe, à l'enfant. D'autre part, notre droit combat l'absence de filiation en permettant à l'enfant soit d'accéder à ses origines (mais des aménagements devraient être trouvés sur ce point) soit de bénéficier d'une adoption. Les deux tendances de notre droit sont donc parfaitement complémentaires. On ne peut forcer une femme à être mère. Et l'absence de filiation est parfois une étape nécessaire pour lutter contre les avortements, les abandons sauvages ou les mauvais traitements. Mais elle doit aussi n'être qu'une étape transitoire afin de permettre à l'enfant d'acquérir un lien de remplacement. De ce point de vue, le recours à l'adoption est infiniment préférable à l'établissement obligatoire d'une filiation sans amour.

    DAVID KOUBBI, Le journaliste et le droit du travail, thèse soutenue en 1999 à Toulouse 1  

    Nous nous proposons d'etudier le regime de la presse au prisme du droit du travail. L'etude du statut du journaliste nous a conduit a aborder dans la presente these les criteres donnant la qualite de journaliste ou donnant une qualite approchante, comme c'est le cas concernant les collaborateurs de la redaction remuneres a la pige. Tous les aspects lies a la recherche d'une definition du journaliste professionnel entrent dans le champ de ce travail. Il convenait a cet effet d'etudier en detail l'ensemble de la doctrine et de la jurisprudence developpe autour du chapitre premier journalistes professionnels en ses articles l. 761-2 et suivants du code du travail (dispositions generales), r. 761-1 du meme code (resiliation du contrat de travail), ainsi que r. 761. 3 et suivants portant les conditions d'attribution de la carte d'identite professionnelle des journalistes, (l'activite induisant le titre ). Le regime particulier des contrats de travail liant les journalistes aux entreprises de presse presente une singularite residant dans la presomption posee a l'article l. 761-2, 3e alinea, tel qu'issu de la loi du 4 juillet 1974. Nous avons utilise a l'appui de notre recherche la convention collective de travail des journalistes du 1er novembre 1976. Ces divers elements permettent ensemble d'etablir dans quelle mesure les journalistes sont des salaries privilegies. Outre une approche historique tendant a mettre en evidence les schemas d'evolution de la matiere, l'epoque concernee par l'etude est contemporaine. L'interet de ce sujet reside dans sa prise directe avec l'actualite et permettra de mettre en evidence les enjeux primordiaux du paysage francais de l'information.

    Nicolas Tavieaux-Moro, Le juge civil et la liberté d'expression, thèse soutenue en 1997 à Toulouse 1  

    Pour contourner les lacunes et la rigueur procédurale de la loi du 29 juillet 1881, les plaideurs ont porté leur action devant le juge civil. Se fondant sur les textes généraux du droit commun, le juge civil est devenu le "protecteur naturel" des victimes d'abus de la liberté d'expression. Celles-ci ont su exploiter la souplesse de la voie civile, en utilisant la procédure des référés, en vue de prévenir ou de faire cesser toute atteinte à l'un de leurs intérêts extrapatrimoniaux. Certaines actions ont même été reconnues par le législateur. Mais le recours au juge civil, avant la parution de l'écrit et en dehors des cas visés par la loi de 1881, a suscité et continué à provoquer des dissensions au sein de la doctrine. La Cour de cassation s'est toujours refusée à censurer les recours fondés sur les textes du droit commun, sanctionnant même les juridictions inférieures qui en limitaient la portée. Par contre, en cas d'abus réprimés par la loi de 1881, la Cour de cassation impose le respect de règles de procédure issues de la loi susvisée, tendant ainsi à unifier les règles applicables au procès de presse, que celui-ci soit porté devant le juge pénal ou le juge civil. Cette jurisprudence a pour conséquence de contrarier le détournement de la loi sur la presse et prive la voie civile de tout intérêt. Mais ce détournement est également contrarié dans sa finalité. D'une part, en obligeant le juge des référés à respecter le formalisme de la loi sur la presse, la haute cour le prive de la possibilité d'ordonner une mesure conservatoire ou de remise en état. D'autre part, les principes directeurs de la responsabilité civile empêchent le juge civil de prononcer une sanction pécuniaire suffisamment dissuasive.

    PASCAL FERNANDEZ, L'arrestation (par la force publique ou par un particulier), thèse soutenue en 1996 à Toulouse 1  

    Au sein du droit et de la procedure il est un sujet qui a toujours ete quelque peu delaisse : l'arrestation au dela des consequences psychologiques que l'arrestation peut engendrer, il faut donc essayer d'en faire le panorama complet a travers le droit francais. Si elle est exercee essentiellement par la force publique, elle peut aussi etre realisee, dans des circonstances particulieres par un particulier. Cependant, pour diverses raisons, cette simple faculte pourrait se transformer en une obligation. On parlera alors de "devoir d'arrestation" pour les particuliers.

  • Sandrine Belle, L'évolution de la régulation par la sanction administrative et la sanction pénale, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Geneviève Casile-Hugues et Arnaud Lami, membres du jury : Patrick Mistretta (Rapp.), Christine Courtin (Rapp.), Frédéric Lombard  

    La plupart des pays occidentaux ont multiplié les sanctions administratives depuis la Première Guerre mondiale pour pallier les carences de la répression pénale. Celle-ci n’apportait pas de réponse satisfaisante face d’une part, aux défis de la régulation marquée par une complexité et une technicité croissante ainsi que d’autre part, la lenteur et l’absence de responsabilité pénale des personnes morales avant l’entrée en vigueur du Code pénal de 1992. Le phénomène du développement des sanctions administratives est ainsi une réponse à l'inadéquation de l’autorité judiciaire face à l'implication toujours plus massive de l'Administration dans les rapports socio- économiques. Ce choix est largement fondé sur des impératifs de régulation de la société. Un droit de la répression émerge, transcendant la frontière classique entre la répression pénale et la répression administrative, tout en conservant des spécificités propres à la matière pénale. Ces sanctions peuvent toutefois se cumuler, la sanction administrative formant un système autonome de régulation. La régulation prend aujourd'hui un autre visage et il sera alors question d'étudier l'attraction de ces deux types de sanctions, ainsi que la mise en œuvre de la régulation à l’épreuve de ces deux sanctions. Effectivement, ce phénomène pose des difficultés et appelle à une étude approfondie en raison de la concurrence des deux sanctions en matière de régulation qui influence fortement son développement et pose des difficultés aussi bien pratiques que théoriques

    Lucie Watrin, Les données scientifiques saisies par le droit, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille sous la direction de Marie-Ève Pancrazi-Tian, membres du jury : Anne Laude (Rapp.), Jean-René Binet (Rapp.), Emmanuel Putman et Jacques Mestre  

    Issues de l’expérience, les données constituent une description brute du réel, sur le fondement desquelles s’élaborent ou se vérifient les théories scientifiques. Or, à l’étude, les interactions entre cet élément de base de la connaissance et l’ordre juridique peuvent être observées à trois stades. Au stade de la production des données, tout d’abord. En effet, quoique cette phase relève pour une large part du contrôle de la communauté scientifique, certaines règles juridiques se superposent à ce contrôle en vue d’agir sur l’orientation ou la conduite des recherches. Au stade de l’utilisation des données scientifiques ensuite, puisqu’une fois mises au jour, les données sont parfois directement appréhendées par le juge, le législateur ou par certains professionnels, qui exploitent leur pouvoir de révélation du réel. À cet égard, il faut relever que même lorsqu’elles sont incertaines, les données scientifiques ne perdent pas toute utilité, puisque si elles ne permettent pas connaître le réel, elles offrent la possibilité de s’en approcher et donc de fonder des décisions sur une vraisemblance scientifiquement étayée. Enfin, le droit a vocation à intervenir au stade de la protection des données, afin d’arbitrer entre les intérêts parfois contradictoires des scientifiques producteurs de données et de la collectivité. Les termes de cet arbitrage entre la réservation privative des données et leur valorisation collective ont été profondément renouvelés ces dernières années, avec le développement combiné du Big data et de l’Open data

    Ariane Gailliard, Les fondements du droit des sépultures, thèse soutenue en 2015 à Lyon 3 sous la direction de Blandine Mallet-Bricout, membres du jury : Grégoire Loiseau (Rapp.), Jean-Christophe Saint-Pau et Frédéric Zenati    

    La sépulture est souvent appréhendée à titre d’exception ou par une superposition de notions : copropriété familiale, bien familial, chose hors commerce, indivision perpétuelle, droit réel spécial... Cette approche disparate dissimule l’existence d’un droit des sépultures qui peine, en conséquence, à constituer un droit unifié. Le droit des sépultures se trouve fractionné en plusieurs branches : droit civil, droit pénal et droit public. A travers elles, apparaissent de nombreuses problématiques, liées à la nature et au régime proposés. Pour ces raisons, il est nécessaire d’aborder le droit des sépultures par la recherche de ses fondements, inchangés depuis le droit romain et le droit médiéval. Le premier fondement est le sacré ; le second la communauté. Tous deux prennent leur source dans l’histoire du droit et continuent d’exister dans le droit positif. Ils font apparaître une unité du droit des sépultures, autour d’une double fonction : assurer la séparation du mort et du vivant et perpétuer le culte des morts. Du point de vue anthropologique, le sacré, premier fondement, se distingue du religieux, et se manifeste selon deux opérations : la délimitation d’une frontière entre sacré et profane par la séparation, puis la protection de ce nouvel espace délimité par la répression de toute atteinte. Pour les sépultures, ces deux opérations sont effectuées respectivement par l’extracommercialité et par la protection pénale. Le premier mécanisme est issu du droit romain et montre une protection originale de la sépulture ; toute activité juridique qui n’est pas incompatible avec le respect des morts est autorisée. L’autre mécanisme concerne l’incrimination de violation de sépulture, qui perpétue sa dimension sacrée. Le second fondement est communautaire : il est apparu pour les sépultures de famille avec les communautés médiévales, à une époque où les biens et les personnes étaient soudés en un groupe familial unique. Désormais adapté par l’affectation familiale, un tel fondement se maintient dans notre droit avec un régime de propriété collective, à travers la transmission successorale restreinte au groupe familial et un principe égalitaire, ce qui fait de la sépulture une véritable propriété communautaire. Bien sacré, propriété communautaire, les fondements des sépultures mettent en exergue des dimensions originales de la propriété.

    Charlotte Gauchon, Juges non professionnels et théorie générale du procès, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Philippe Bonfils et Emmanuel Putman, membres du jury : Emmanuel Jeuland (Rapp.), Étienne Vergès (Rapp.)  

    Les juges non professionnels ne se résument pas à un concept dont l’unité est relative, ils forment également une catégorie de fait. Ils sont des tiers non-magistrats, rattachés directement ou indirectement à une juridiction, dotés d’une mission juridictionnelle non professionnelle parce qu’inhabituelle et dépourvue d’un objectif de rémunération. Cette définition préalablement posée ne permet cependant pas de postuler l’existence d’une catégorie juridique. La catégorisation suppose en effet de rechercher la commune nature des objets d’étude. La réussite de l’entreprise dépend par conséquent de la découverte d’une unité certaine entre les juges non professionnels et d’une opposition marquée vis-à-vis des juges de carrière. C’est précisément le propre d’une théorie générale du procès dédiée aux juges non professionnels que de répondre à ces questions. Quelles sont les particularités institutionnelles et procédurales des juges non professionnels ? Suffisent-elles pour conclure à l’existence d’une catégorie juridique ? Les juges non professionnels ne s’inscrivent-ils pas dans la lignée des juges professionnels formant ainsi une simple variante au sein d’une catégorie juridique plus large, celle des juges ? La recherche est scindée en deux temps, ordonnée autour d’une distinction fondamentale. Le premier volet d’ordre institutionnel est l’occasion d’étudier les rapports entre le droit au procès et les juges non professionnels, le second volet d’ordre procédural permet d’analyser les relations des juges non professionnels avec le droit du procès

    Orianne Vergara, L'organisation patrimoniale en couple, thèse soutenue en 2015 à Limoges sous la direction de Bernard Vareille, membres du jury : Raymond Le Guidec (Rapp.), Marc Nicod (Rapp.), Annick Batteur    

    Le droit contemporain de la conjugalité est fondé sur un principe de pluralisme. Néanmoins, la notion de couple est de plus en plus prégnante. Le mariage, le pacte civil de solidarité et le concubinage apparaissent ainsi comme le reflet d’une conjugalité qui se veut plurielle, dont les effets sont progressifs mais qui est de plus en plus contrarié par l’unité de la notion de couple. D’ailleurs, les relations patrimoniales quotidiennes des époux, des partenaires pacsés et des concubins sont organisées autour des mêmes principes : un renforcement des collaborations économiques et des exigences de protection patrimoniale. Il peut alors être proposé d’introduire au Code civil, de lege ferenda, une définition unitaire de la notion de couple ainsi qu’un socle de règles applicables à tous les couples, sans égard pour leur mode de conjugalité. Les relations patrimoniales quotidiennes du couple seraient ainsi régies par des règles identiques conformément à l’unité de la notion de couple. L’unité de la notion de couple n’efface cependant pas totalement le principe de pluralisme des conjugalités. Malgré le rapprochement des dispositions du mariage et du PACS, ces deux modes de conjugalités institutionnels répondent de modèles patrimoniaux différents. Passée l’organisation des relations patrimoniales quotidiennes, chaque époux a en effet vocation à participer à l’enrichissement réalisé par l’autre pendant l’union. En revanche, la participation de chaque partenaire à l’enrichissement de l’autre est réduite aux seules opérations d’investissement.

    Jérémy Houssier, Les dettes familiales, thèse soutenue en 2014 à Paris 1 sous la direction de Anne-Marie Leroyer, membres du jury : Hervé Lécuyer (Rapp.), François Chénedé (Rapp.), Thierry Revet  

    Absente des textes de lois, introuvable en jurisprudence et ignorée de la pratique, la notion de dette familiale suscite l'étonnement. Si l'on en pressent intuitivement le sens, sitôt la question de sa définition juridique posée, les plus grandes difficultés surgissent pour en dessiner les contours. En s'affranchissant des clivages habituels du droit patrimonial de la famille - régimes matrimoniaux, successions et libéralités - l'étude envisage de percer le mystère de ces dettes. Les dettes familiales peuvent être comprises comme l'ensemble des obligations passives à finalité familiale, unissant un ou plusieurs membres de la famille, soit entre eux, soit vis-à-vis des tiers. Derrière cette unité notionnelle, apparaît ainsi une opposition majeure : aux dettes entre les membres de la famille répondent les dettes envers les tiers. Entre les membres de la famille, les dettes familiales peuvent à leur tour être divisées entre les dettes de liquidation et de contribution. Chacune de ces catégories obéit à sa propre logique: équité pour les premières, solidarité pour les secondes. Or c'est encore la solidarité qui gouverne les dettes envers les tiers: elles expriment en effet l'union du groupe en offrant aux tiers une précieuse garantie. S'appuyant sur cet ordonnancement nouveau, une reconstruction du régime de ces obligations est proposée. Ainsi, une mise en cohérence des règles applicables à ces dettes en fonction de leurs fondements respectifs et des mécanismes employés pour parvenir à leur réalisation apparaît plus clairement.

    Delphine Chauvet, La vie privée : étude de droit privé, thèse soutenue en 2014 à Paris 11 sous la direction de Emmanuel Dreyer, membres du jury : Laure Marino (Rapp.), Jean-Christophe Saint-Pau (Rapp.), Françoise Labarthe et Judith Rochfeld  

    La vie privée est une notion jurisprudentielle, consacrée récemment par le législateur. Pourtant, elle n’est pas clairement définie. Elle s’inscrit dans un contexte éminemment variable. Par conséquent, son domaine et son régime juridique sont complexes à déterminer. Cependant, des notions telles que l’intimité, l’identité et la personnalité permettent de mieux cerner le concept de vie privée.L’évolution de la société et l’accroissement des nouvelles technologies ont des incidences sur la vie privée. Mise en péril, celle-ci doit être mieux protégée. Les juridictions françaises et la Cour européenne des droits de l’homme tentent de répondre à cette nécessité.Si la vie privée fait l’objet d’un droit au respect, son contentieux ne se cantonne pas seulement à un aspect défensif. Elle participe à l’épanouissement personnel de l’individu.Néanmoins, la protection de la vie privée est relative dans la mesure où elle se heurte à des intérêts antagonistes, tels que l’intérêt général et divers intérêts particuliers.Cette étude apportera des réponses sur la manière dont la vie privée est appréhendée par le droit.

  • Carla Veve, L'obtention du divorce en droit français : entre simplification et complexité, thèse soutenue en 2020 à Normandie sous la direction de Véronique Mikalef-Toudic et Marie-Pierre Baudin-Maurin, membres du jury : Charlotte Goldie-Genicon (Rapp.), Jean-René Binet  

    Le droit du divorce a été récemment marqué par deux importantes réformes. La première a été opérée par la loi du 18 novembre 2016 instaurant le divorce non judiciaire en droit français, et la seconde, par la loi du 23 mars 2019 réformant la procédure applicable aux divorces contentieux, modifiant au passage en profondeur certaines formes de divorce contentieux. Ces réformes ont eu une incidence directe sur nos travaux de recherche portant initialement sur la loi du 26 mai 2004, encore applicable aujourd’hui, jusqu’au 1er janvier 2021. L’idée était alors de réaliser un bilan de la loi du 26 mai 2004 après plus d’une dizaine d’années d’application, afin de voir si les objectifs fixés par le législateur avaient été atteints, et dans le cas contraire, de déterminer dans quelle mesure ils pourraient mieux l’être. Le divorce touchant à l’existence même de la famille -au sens traditionnel du terme-, supposant une vie harmonieuse entre les époux, toute la difficulté consiste pour le législateur à assurer un équilibre entre les intérêts en présence. En effet, il peut paraître nécessaire d’un côté de protéger l’intérêt général en posant des limites à la dissolution du mariage, et de l’autre, de sauvegarder l’intérêt particulier des époux, en leur permettant d’obtenir le divorce et par conséquent de mettre un terme à leur union, si tel est leur désir. Dans l’esprit insufflé par la loi de 2004, les dernières réformes accroissent la libéralisation du divorce. Néanmoins et paradoxalement, l’obtention du divorce n’en est pas pour autant devenue aisée. Cette étude s’attache à démontrer que le droit du divorce se complexifie au gré des réformes alors même que le législateur cherche de plus en plus à prendre en compte la volonté individuelle des époux qui ne souhaitent plus rester dans les liens du mariage.

    Louis rodrigue Kotoko, De la solidarité comme moyen de réparation du préjudice en Afrique à la notion d'assurance : le cas du Bénin et de la Mauritanie, thèse soutenue en 2017 à Normandie sous la direction de Véronique Mikalef-Toudic, membres du jury : Thibault Douville (Rapp.), Véronique Nicolas  

    Depuis l’aube des temps, quelle que soit la forme qu’elle a pu revêtir, l’une des préoccupations majeures de l’homme a été et demeure sa protection, celle de ses proches et de ses biens contre les aléas de la vie. C’est d’ailleurs dans cette perspective que les assurances ont été instituées.En Afrique, avant l’introduction de cette notion, c’est la solidarité sous ses diverses formes (assabiya, touiza, lahwa ou encore tontine) qui a servi de moyen de réparation du préjudice.Le droit des assurances qui a pour mission de régir l’activité, a, en Afrique une configuration intimement liée à l’histoire coloniale. L’étude de l’évolution de la notion d’assurance en Mauritanie et au Bénin, nous met face à deux systèmes juridiques, ayant des particularités relevant tantôt du droit musulman, tantôt du droit coutumier. Toutefois, le point de convergence de ces deux systèmes demeure les lois françaises en matière d’assurance dont ils ont hérité via la colonisation. Ce droit importé a t’il été assimilé par ces deux Pays ?Le Code CIMA, et le Code des Assurances Mauritaniennes nous permettrons d’appréhender le contrat d’assurance, l’indemnisation et, l’activité d’assurance : éléments indispensables pour dresser un état des lieux du secteur des assurances au Bénin et en Mauritanie. En Afrique, même si dans certains pays, le secteur des assurances est en nette croissance, les questions suscitées par cette thèse, seront relatives à l’adaptabilité de l’assurance conventionnelle aux pays africains dont le secteur des assurances peine à se développer.En tout état de cause, il sera nécessaire de mener une réflexion sur des alternatives de développement en Afrique de l'assurance conventionnelle.

    Emmanuelle Lajus-Thizon, L'abus en droit pénal, thèse soutenue en 2009 à Bordeaux 4 sous la direction de Philippe Conte  

    Les comportements qualifiés d'abus par la loi pénale présentent des critères qui établissent l'existence d'une notion d'abus générale en droit pénal. Ainsi, tout texte répressif qui vise un abus exige qu'il soit le fait d'une personne détenant un pouvoir juridique expressément déterminé par la norme pénale. Cette prérogative, octroyée ou reconnue par la loi et permettant à son titulaire d'imposer sa volonté à autrui dans un intérêt au moins partiellement distinct du sien, est concue de façon extensive par le droit pénal qui admet qu'elle puisse être issue d'une situation de droit ou de fait. Condition préalable à l'abus, nécessaire à sa caractérisation, le pouvoir vient en délimiter le domaine et en fonder la répression. Mais l'abus en droit pénal conduisant nécessairement son auteur à l'illégalité, s'il est occasionné par le pouvoir, ne peut être défini comme en étant l'exercice. La définition de l'abus impose de recourir à la notion d'autorité reliée au pouvoir, caractérisée par l'aptitude à être cru ou obéi reconnue par la victime à l'auteur de l'abus en raison de la confiance que suscite le pouvoir juridique qu'il détient sur elle. La nature protéiforme de l'autorité et le système qu'elle forme avec le pouvoir dont elle reste distincte donnent toute sa cohérence à l'abus, qui consiste alors en un excès de pouvoir par le détournement de l'autorité qui y est reliée. Cette définition unitaire permet d'identifier parmi les actes incriminés ceux qui peuvent ou non être qualifiés d'abus. Au-delà, la notion d'abus présente quelque utilité pour le droit pénal, puisqu'elle influence la nature de l'incrimination et les modalités de la répression des comportements abusifs.

    Olivier Décima, L'identité des faits en matière pénale, thèse soutenue en 2006 à Bordeaux 4 sous la direction de Philippe Conte  

    Malgré l'importance indiscutable de la notion, le droit pénal connaît des difficultés à définir ce qu'est exactement un fait distinct. On répond classiquement à cette question en opposant le fait au droit : le fait est différent soit par sa matérialité, soit par sa qualification. Il serait donc tantôt "matériel", tantôt "juridique". Pourtant cette distinction comporte des limites importantes et ne permet pas de définir précisément le fait distinct. C'est donc en rapprochant le droit du fait qu'un critère adéquat pourrait être proposé. De plus, la façon dont le fait distinct ou nouveau est considéré en matière répressive, notamment lors du procès, n'a pas fait l'objet d'études approfondies. Il semble néanmoins que ledit fait soit soumis à des règles générales dont l'étude pourrait probablement contribuer à la compréhension des mécanismes de l'instance pénale.

    Isabelle Alonso, La rétractation et la révocation en droit privé, thèse soutenue en 2001 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean Hauser  

    La rétractation et la révocation sont des termes fréquemment utilisés dans les diverses branches du droit. Ainsi, la législation consumériste octroie aux contractants en situation de vulnérabilité des prérogatives qu'elle qualifie de droits de rétractation. Ces notions, d'usage courant, n'ont pourtant fait que peu l'objet d'approfondissements. Doit-on, dés lors, les assimiler, ou au contraire, dégager un critère précis de distinction? Pour obtenir une réponse à cette interrogation, un travail préalable de défintion de chaque concept s'impose. Cette recherche conduit paradoxalement à un constat relativement nuancé. . . .

    Pierre Cramier, La responsabilité née de l'activité d'information des médias, thèse soutenue en 1999 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Pierre Delmas-Saint-Hilaire  

    L'exercice de l'activite d'information fait, depuis 1881, l'objet d'une reglementation particuliere caracterisee par la priorite donnee a la responsabilite penale. Cette responsabilite connait de nombreuses limites qui decoulent du principe de liberte de la presse et du regime procedural derogatoire prevu par la loi du 29 juillet 1881. En interdisant toute intervention prealable a la diffusion des informations et en limitant les possibilites de poursuite et de repression des abus commis par les medias, le legislateur a entendu privilegier la liberte d'information par rapport a toute autre consideration. La responsabilite penale se revele aujourd'hui insuffisante et inefficace. La necessite de renforcer la protection des particuliers et la volonte de responsabiliser les professionnels de l'information conduisent a rechercher la responsabilite des medias hors du cadre repressif. La responsabilite des medias est desormais souvent recherchee devant le juge civil, dont le legislateur a favorise l'intervention a travers la protection de la vie privee et de la presomption d'innocence. Le recours aux regles de la responsabilite civile et l'intervention du juge des referes, qui peuvent permettre de pallier les lacunes de la voie penale, remettent en cause la portee du principe de liberte de la presse. Les nombreuses derives de l'information contemporaine conduisent en outre a rechercher la responsabilite des journalistes sur le terrain deontologique, la plupart des critiques adressees aux medias se situant sur un plan ethique. Les tentatives d'encadrement de la deontologie journalistique se heurtent toutefois a l'hostilite de la majorite des professionnels concernes.

    Stéphane Asencio, La disqualification en droit privé interne, thèse soutenue en 1999 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean Hauser  

    La disqualification est une qualification a priori anormale. Elle apparait en cela comme un phenomene (intentionnel ou pas), perturbateur de la systematisation du droit. Ce phenomene est general a l'ensemble des disciplines juridiques. La disqualification est souvent confondue avec la requalification qui implique pourtant une autre circonstance, puisque requalifier consiste a revenir a une juste qualification. Precisement, la requalification est la sanction de la disqualification. Comme la disqualification est un phenomene perturbateur mal connu, il semble logique de l'analyser exhaustivement, ce qui consiste a l'apprehender comme une notion juridique, dont la destinee logique est d'etre sanctionnee. Par la notion de disqualification, il s'agit de decouvrir pleinement le phenomene de disqualification en ses apparences et realites. En ses apparences, la disqualification s'apprehende par sa nature, ses sources et effets ii en ressort que la disqualification est un phenomene particulier, une qualification anormale, donc tant un mecanisme qu'un resultat juridique, aux sources diverses, legales, judiciaires, individuelles et aux effets non uniformes. En ses realites, l'on decouvre comment la disqualification s'effectue a partir de ses objets (situations juridiques) et de ses fondements (concepts et categories juridiques). Par la sanction de la disqualification, il s'agit de voir quel sort est reserve a la disqualification. Au regard de sa nocivite, elle a vocation a etre eradiquee. Toutefois, certaines conditions doivent etre concretement reunies pour assurer cette sanction : d'abord la presence veritable d'une disqualification, ensuite la possibilite de requalifier. La sanction de la disqualification connait neanmoins des limites, qui sont d'ordre technique ou rationnel. Dans cette derniere occurrence, l'on n'est toutefois plus vraiment en presence d'une disqualification mais plutot d'une dequalification.

  • Marjorie Chavenon, Stéréotype, conception de l'intelligence et orientation après la 3ème des élèves en situation de handicap, thèse soutenue en 2023 à AixMarseille sous la direction de Pierre-Yves Gilles et Claire Enéa Drapeau, membres du jury : Caroline Desombre (Rapp.), Jacques Juhel (Rapp.)    

    Après le collège, les élèves en situation de handicap (ESH) sont cinq fois moins nombreux à poursuivre des études en classe de 2nde générale et technologique que les élèves tout venant (ETV). Ce constat étant posé et analysé, l’objectif de la thèse est d’identifier et caractériser l’influence de la perception sociale associée aux élèves sur le processus d’orientation, en fin de 3e. Les hypothèses qui en découlent sont éprouvées par le biais de trois études conduites auprès de participants issus notamment du personnel de l’Éducation nationale, en vue d’examiner le stéréotype et la conception de l’intelligence associés aux ESH. Dans la première étude est mis en évidence un stéréotype social ambivalent envers les ESH, le courage et l’agréabilité étant plus valorisés que la compétence ; les jugements sur ces 3 dimensions varient selon le type de handicap et diffèrent de ceux associés aux ETV. Dans la deuxième étude, l’hypothèse de différences dans les propositions d’orientation faites aux ESH et aux ETV n’est pas validée, contrairement à celle concernant les propositions d’aides émises par les professionnels de l’éducation, influencées par la mention du handicap de l’élève. Dans la troisième étude, il n’apparait pas de différences dans les conceptions de l’intelligence associées aux ESH et aux ETV, et peu d’influence des caractéristiques des participants et de leur conception de l'intelligence sur les jugements. Tous ces résultats sont discutés au regard des spécificités des recherches conduites sur le handicap, puis des aspects méthodologiques. Les prolongements en termes de recherche et d’implications sur la société et l’éducation inclusive sont proposés.

    Céline Béguin, Les contrats d'assurance sur la vie et le droit patrimonial de la famille, thèse soutenue en 2011 à Paris 2 sous la direction de Yves Lequette, membres du jury : Michel Grimaldi, Laurent Leveneur, Philippe Pierre et Jean-François Sagaut  

    Prohibée il y a deux siècles, l'assurance sur la vie est devenue le soutien principal de l'économie. Au carrefour de plusieurs domaines juridiques, son examen doit englober la famille du souscripteur et du bénéficiaire. Bien que, le plus souvent, le code des assurances ne tienne pas compte des rapports de famille, les règles relatives aux couples, aux héritiers et créanciers jouent. De même que s’appliquent le droit fiscal et celui des incapacités. De nos jours, l'assurance vie a un rôle clé dans le conseil patrimonial et la planification successorale. Différents types de contrats sur la vie humaine coexistent. De nouveaux contrats, comme les assurances en cas de vie, rentes et contrats en unités de compte, sont des véhicules d’épargne. Cette évolution a complètement renouvelé le marché. Deux catégories se dégagent. D'abord, les contrats de prévoyance sont destinés à fournir une somme au décès de l’assuré, comme les assurances temporaires décès et vie entière. Ensuite, les contrats de placement ont pour objectif principal la constitution d'un capital en payant une ou plusieurs primes ; ils sont l'activité centrale des assureurs. Cette étude vise à identifier l’influence de la variété des contrats sur le droit familial. Les articles L. 132-12 à 17 du code des assurances furent conçus pour les contrats en cas de décès. Il y a une contradiction flagrante dans l’application de ces règles aux nouveaux contrats, qui sont de purs outils d’épargne. Il était nécessaire d'analyser comment le code civil compense l'inadéquation du code des assurances. Des propositions ont été formulées pour adapter le régime juridique de l'assurance sur la vie à la grande diversité des contrats.

    Marc Bodin, Les notions relatives en droit civil, thèse soutenue en 2011 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean-Francis Overstake, membres du jury : Nicolas Molfessis (Rapp.), Emmanuel Putman (Rapp.), Guillaume Wicker  

    Une notion relative (formée d’un concept de base et d’un qualificatif) pourrait apparaître comme unedisposition équivoque. Le principe de légalité impose cependant de fonder toute décision sur unenorme de référence ; la saisine d’une juridiction laisse d’ailleurs supposer que le justiciable en a uneconnaissance spontanée, ni le contexte législatif ni des mesures d’instruction ne suffisant à corrigerl’imprécision linguistique de la loi. Si la coutume permet d’expliciter le concept de base, elle necirconscrit pas pour autant le seuil induit par le qualificatif législatif. La marge d’appréciationprétorienne en découlant ne rend alors la sanction concevable qu’en fonction d’une flagrancefactuelle. Cette dernière conduit à renverser la charge probatoire, en faisant peser sur le défendeurla preuve de la normalité des faits au regard de la norme socialement acceptée. Elle exclut aussi duchamp judiciaire les situations insuffisamment caractérisées, suggérant que le Code civil tolère unepart d’anomalie dans la société et impliquant une personnalisation circonstancielle de la décision. Ensomme, la disproportion des faits est seule sanctionnée et implique une pondération des droits enconflit. Ainsi comprise, la relativité procure au droit quelque souplesse, sans entraîner d’arbitrairejudiciaire : elle permet d’englober des situations marginales dans une même finalité politique. Lerecours aux notions relatives participe donc de l’idée de ne pas réglementer par un droit imposé deplano et révèle le recul de l’ordre public de direction. Le danger réside alors dansl’instrumentalisation de la relativité pour en faire un outil légistique d’exaltation des droits subjectifs.

    Mathias Couturier, Pour une analyse fonctionnelle du secret professionnel, thèse soutenue en 2004 à Lille 2 sous la direction de Alain Prothais  

    La violation du secret professionnel est l'une des infractions les plus complexes du droit pénal. L'étude des éléments constitutifs de cette infraction, mouvants dans leur contenu comme dans leur définition, n'apporte que peu d'indices quant à la compréhension d'un principe dont le régime juridique reste marqué par l'existence de nombreuses exceptions. En outre, la consécration du secret professionnel comme devoir absolu et d'ordre public par la chambre criminelle de la Cour de cassation renforce la confusion, en raison de l'apparente contradiction qu'elle introduit eu égard à ces multiples exceptions. Il s'avère de ce fait nécessaire d'adopter une nouvelle approche du principe, qui peut être recherchée dans l'analyse des fonctions sociales du secret professionnel. Celle-ci permet d'intégrer dans un dispositif conceptuel d'ensemble les différents aspects du problème qui ne peuvent être appréhendés au travers de l'étude classique des éléments constitutifs de l'infraction

    Corinne Guyot-Chavanon, L'entraide en droit privé, thèse soutenue en 2003 à Bordeaux 4 sous la direction de Jean Hauser  

    S'entraider signifie s'aider mutuellement. Le législateur organise l'entraide agricole et le Code civil ordonne une obligation d'entraide aux époux et aux partenaires pacsés. Mais elle se pratique dans beaucoup d'autres circonstances. Pour réparer les dommages causés au cours de telles opérations, la jurisprudence a créé la convention d'assistance. Cependant, l'entraide se différencie de l'assistance par sa composante de réciprocité, qui n'est pas certaine, mais seulment espérée. L'entraide consiste en un échange de bons procédés, et le premier prestataire exécute sa prestation dans l'espérance de recevoir un service en retour. Ainsi l'entraide est un contrat. . . .


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