Johann Michel, Le devoir de mémoire, 2e éd., Que sais-je ? - Humensis, 2024, Que sais-je ? ( Histoire ), 127 p.
Alimentant régulièrement le débat public depuis les années 1990, la notion de « devoir de mémoire » est toujours prête à s'inviter dans l'espace public dès que surgit une nouvelle controverse sur le passé. Le devoir de mémoire est-il d'une invention aussi récente qu'on le croit ? Faut-il le justifier au nom d'une exigence de justice à l'égard des victimes ? Faut-il le contester au nom de la concurrence des mémoires ? Johann Michel dégage les justifications et les limites d'un impératif qui, dans son usage politique, ne peut avoir une pleine légitimité que s'il est adossé à la fois à un travail de mémoire et à un devoir d'histoire.
Johann Michel, Qu'est-ce que l'herméneutique ?, Presses Universitaires de France - Humensis, 2023, 384 p.
Qu’est-ce que comprendre ? Comment interpréter une œuvre d’art ? Peut-on déchiffrer la nature ? Comment s’orienter dans l’espace ? Autant de questions que le spécialiste comme le grand public ne manquent pas de se poser et auxquelles Johann Michel tente d’apporter des lumières nouvelles. Longtemps cantonnée à un champ restreint de disciplines tendues vers la compréhension des discours, l’herméneutique a connu un mouvement d’extension sans précédent, sous l’impulsion de Heidegger, Gadamer et Ricœur. Elle quitte alors le refuge de l’érudition pour devenir un nouveau champ d’exploration philosophique centré désormais sur la vie de l’esprit, sur les modes d’existence et sur les traditions. Tout en poursuivant cet élargissement, cet ouvrage propose en même temps un renouvellement en profondeur de l’herméneutique à la faveur d’un dialogue serré avec la sémiotique, le pragmatisme et les sciences sociales. Dans cette perspective, trois idées directrices parcourent l’ensemble de ces études. La première, anthropologique, fait de l’interprétation une activité fondamentale de l’humain dans ses activités ordinaires, avant d’en faire un ensemble de techniques au service de la connaissance scientifique. La seconde, pragmatiste, réserve l’interprétation à une compréhension réflexive confrontée à des significations problématiques. La troisième, épistémologique, étend le domaine d’investigation de l’herméneutique au-delà du texte (la nature, autrui, l’espace, l’œuvre d’art, le monde social…).
Johann Michel, L'humain au temps du vulnérable: l'humain au temps du vulnérable, Hermann et Cairn, 2023, Philosophie, 361 p.
Les sociétés occidentales connaissent un accroissement inédit des revendications en faveur des réparations. Les catastrophes historiques qui ont bouleversé le siècle dernier en sont l’origine immédiate et le paradigme fondateur. Le pari de cet ouvrage est de prendre à sa juste mesure l’historicité contemporaine de la réparation tout en la saisissant dans sa profondeur anthropologique. La réparation est un phénomène global qui ne se présente pas de manière unifiée : réparer un objet, réparer une lésion, réparer une offense, réparer un crime… Que révèle la réparation de l’être humain ? Sa vulnérabilité (naturelle), sa faillibilité (morale), son incomplétude (sociale), mais aussi l’ensemble des capacités qu’il met en œuvre pour en conjurer les effets, jusqu’à une certaine limite. L’irréparable du temps et l’irréparable de la dette hantent toute politique de réparation. Autant de défis qui se posent à une philosophie de la réparation construite dans un dialogue renouvelé avec les sciences sociales.
Johann Michel, Carla Canullo (dir.), Renouveler l’herméneutique , 11e éd., InSchibboleth, 2021, 290 p.
Johann Michel, La fabrique des sciences sociales: d'Auguste Comte à Michel Foucault, Cairn et Presses universitaires de France, 2021, Une histoire personnelle de ...
Alors que la philosophie s'est longtemps pensée comme « mère de toutes les sciences », les nouveaux champs de savoirs de l'époque moderne, soucieux désormais d'assurer leur autonomie scientifique, n'ont eu de cesse de contester cette position. C'est encore vrai à l'époque contemporaine où les sciences sociales ont cherché à ravir la place jadis occupée par la philosophie. Tel est le conflit que Johann Michel explore dans cet ouvrage à la fois original et novateur, dont tout l'enjeu est de mettre en lumière la manière dont, d'une part, les sciences sociales dérivent de courants fondateurs de la philosophie (positivisme, pragmatisme, phénoménologie...) et, d'autre part, les sciences sociales opposent leurs méthodes et leurs objets à ceux de la philosophie. Enfin, il s'agit d'éclairer la manière dont les sciences sociales et la philosophie peuvent chercher, sous certaines conditions, à se féconder mutuellement.
Johann Michel, Le réparable et l'irréparable: l'humain au temps du vulnérable, Hermann et Cyberlibris, 2021
Les sociétés occidentales connaissent un accroissement inédit des revendications en faveur des réparations. Les catastrophes historiques qui ont bouleversé le siècle dernier en sont l'origine immédiate et le paradigme fondateur. Le pari de cet ouvrage est de prendre à sa juste mesure l'historicité contemporaine de la réparation tout en la saisissant dans sa profondeur anthropologique. La réparation est un phénomène global qui ne se présente pas de manière unifiée : réparer un objet, réparer une lésion, réparer une offense, réparer un crime... Que révèle la réparation de l'être humain ? Sa vulnérabilité (naturelle), sa faillibilité (morale), son incomplétude (sociale), mais aussi l'ensemble des capacités qu'il met en œuvre pour en conjurer les effets, jusqu'à une certaine limite. L'irréparable du temps et l'irréparable de la dette hantent toute politique de réparation. Autant de défis qui se posent à une philosophie de la réparation construite dans un dialogue renouvelé avec les sciences sociales
Johann Michel, Carla Canullo (dir.), Il rinnovamento dell’ermeneutica. Con e oltre Paul Ricoeur: con e oltre Paul Ricoeur, Quodlibet, 2020, 279 p.
Johann Michel, Sociologie du soi: essai d'herméneutique appliquée, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, 212 p.
L'ouvrage de Johann Michel, au carrefour de la philosophie et des sciences sociales, vise à élaborer une sociologie du soi à partir de l'herméneutique de Paul Ricœur. La première partie de l'ouvrage se présente comme un essai théorique qui s'intéresse aux catégories particulières de techniques d'interprétations de sujets d'emblée engagés dans une histoire de vie. Le reste de l'ouvrage doit se lire comme une mise à l'épreuve empirique de ce projet théorique. Chaque chapitre compose le « roman vrai » d'une trajectoire biographique au cours de laquelle sont analysés les mises en intrigue de soi et les imaginaires sociaux, culturels et politiques. Les récits de vie portent plus précisément sur l'héritage de la guerre d'Algérie et de la migration algérienne en France. La thèse de l'ouvrage consiste à montrer que cet héritage ne cesse d'être transformé et reconfiguré au cours de l'existence, à la faveur de dispositifs actifs de réappropriation par les nouvelles générations. Les technologies de soi relèvent de cette part active de recomposition qui témoigne de la créativité et de l'inventivité de subjectivations ordinaires confrontées à des injonctions familiales et sociales parfois contradictoires, au « problème » de la « double culture », aux discriminations et aux stigmatisations sociales, au poids d'une guerre qui peine parfois à dire son nom
Johann Michel, Devenir descendant d'esclave: enquête sur les régimes mémoriels, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019, 288 p.
Au croisement de la sociologie de l'action publique et de la sociologie pragmatiste, l'ouvrage de Johann Michel explore les transformations depuis l'après-guerre des régimes mémoriels de l'esclavage en France. En s'appuyant sur une grande variété de matériaux empiriques (archives, entretiens, ethnographie), l'auteur distingue trois catégories de régimes mémoriels de l'esclavage, les conditions historiques de leur production et de leur autonomisation, les raisons de leur antagonisme, les possibilités de leur cohabitation.D'une part, le régime mémoriel abolitionniste tend à commémorer la République et les métropolitains blancs qui ont œuvré à l'émancipation des esclaves en 1848. D'autre part, le régime mémoriel anticolonialiste, qui prend son essor dans les mouvements nationalistes des DOM au cours des années 1960-1970, célèbre les luttes anti-esclavagistes et les héros de couleurs qui ont contribué à la libération des esclaves. Enfin, le régime victimo-mémoriel, qui se développe surtout à partir des années 1990, rend hommage aux souffrances des esclaves et s'inquiète de l'aliénation des sociétés post-esclavagistes. À travers cette typologie, Johann Michel cherche à théoriser, à la frontière de la mémoire collective et de la mémoire officielle, la notion pragmatiste de mémoire publique lorsque des groupes problématisent et publicisent un trouble mémoriel comme modalité de déni de mémoire.
Johann Michel, Le devoir de mémoire, Cairn et Presses universitaires de France, 2018, Que sais-je ? ( Histoire ), 126 p.
Alimentant régulièrement le débat public depuis les années 1990, la notion de « devoir de mémoire » est toujours prête à s'inviter dans l'espace public dès que surgit une nouvelle controverse sur le passé. Le devoir de mémoire est-il d'une invention aussi récente qu'on le croit ? Faut-il le justifier au nom d'une exigence de justice à l'égard des victimes ? Faut-il le contester au nom de la concurrence des mémoires ? Johann Michel dégage les justifications et les limites d'un impératif qui, dans son usage politique, ne peut avoir une pleine légitimité que s'il est adossé à la fois à un travail de mémoire et à un devoir d'histoire.
Johann Michel, La fabrique des sciences sociales : d'Auguste Comte à Michel Foucault, Presses universitaires de France - Humensis, 2018, Une histoire personnelle de la philosophie, 206 p.
Alors que la philosophie s'est longtemps pensée comme "mère de toutes les sciences", les nouveaux champs de savoirs de l'époque moderne, soucieux désormais d'assurer leur autonomie scientifique, n'ont eu de cesse de contester cette position. C'est encore vrai à l'époque contemporaine où les sciences sociales ont cherché à ravir la place jadis occupée par la philosophie. Tel est le conflit que Johann Michel explore dans cet ouvrage à la fois original et novateur, dont tout l'enjeu est de mettre en lumière la manière dont, d'une part, les sciences sociales dérivent de courants fondateurs de la philosophie (positivisme, pragmatisme, phénoménologie...) et, d'autre part, les sciences sociales opposent leurs méthodes et leurs objets à ceux de la philosophie. Enfin, il s'agit d'éclairer la manière dont les sciences sociales et la philosophie peuvent chercher, sous certaines conditions, à se féconder mutuellement.
Johann Michel, Homo interpretans, Hermann et Cyberlibris, 2017, 400 p.
"Le propre de l'Homme est d'avoir la capacité de donner du sens au monde dans lequel il évolue et de lui attribuer des symboles. Cependant, dans son existence quotidienne, l'être humain n'interprète pas constamment : il ne le fait que lorsque la situation lui semble confuse, lorsqu'il est confronté à un sens trouble ou problématique. Mais qu'est-ce que l'interprétation révèle de l'être humain? À partir de cette question, Johann Michel renouvelle de manière inédite le champ de l'herméneutique, en frayant la voie à une anthropologie interprétative. Avant d'être un ensemble de technologies savantes appliquées à des champs spécifiques (textes, symboles, actions...), l'herméneutique prend sa source dans des techniques ordinaires d'interprétation (explicitation, clarification, dévoilement...). Pour surmonter la «relativité des interprétations», l'ouvrage prend en même temps le parti de montrer les apports d'une herméneutique critique, notamment aux sciences médicales, à la psychanalyse, aux sciences de la nature et aux sciences sociales. La perspective ainsi ouverte par Johann Michel lève l'interdit anthropologique qui pèse sur l'herméneutique depuis Heidegger et permet de refonder la théorie de la connaissance
Johann Michel, Abdoulaye Gueye (dir.), A Stain on our Past, Africa World Press, 2017, 376 p.
Johann Michel, Ricoeur et ses contemporains: Bourdieu, Derrida, Deleuze, Foucault, Castoriadis, Presses universitaires de France, 2017, Hors collection, 179 p.
Johann Michel (dir.), Dialogue sur l'histoire et l'imaginaire social, Éditions EHESS, 2016, Audiographie, 76 p.
Paul Ricœur invite en 1985 Cornelius Castoriadis dans l’émission Le bon plaisir (France Culture) pour s’entretenir avec lui du rôle de l’imaginaire social dans les transformations historiques. Tout semble opposer Castoriadis et Ricœur : deux tempéraments, deux styles, deux philosophies. Et c’est l’un des intérêts de ce dialogue dans lequel la parole incisive de l’un n’a rien à envier à celle de l’autre. L’enjeu de la controverse porte sur les possibilités de l’agir humain dans des circonstances données : à la création historique défendue par Castoriadis, Ricœur oppose une dialectique de l’innovation et de la sédimentation. Par-delà cette divergence, l’entretien met en évidence une position commune aux deux penseurs, leur refus d’indexer le politique sur l’économique.
Johann Michel, Paulo Renato Cardoso de Jesus, Gonçalo Marcelo (dir.), Du moi au soi: variations phénoménologiques et herméneutiques, PUR, Presses universitaires de Rennes, 2016, Philosophica, 250 p.
Johann Michel, Jérôme Porée (dir.), Philosophical anthropology, Polity Press, 2016, 308 p.
What is it to be human? This question lies behind the so-called "human sciences," but these disciplines are scattered among many different departments and hold up a cracked mirror to humankind. This is why, in the view of Paul Ricoeur, we need to develop a philosophical anthropology, one that has a much older history but still offers many untapped resources. This appeal to a specifically philosophical approach to questions regarding what it is to be human led Ricoeur to enter into dialogue with other disciplines and approaches, such as psychoanalysis, history, sociology, anthropology, linguistics and the philosophy of language, in order to offer an up-to-date reflection on what he saw as the fundamental issues. For there is clearly not a simple, single answer to the question "what is it to be human?" Ricoeur therefore takes up the complexity of this question in terms of the tensions he sees between the "voluntary" and the "involuntary," "acting" and "suffering," "autonomy" and "vulnerability," "capacity" and "fragility," and "identity" and "otherness." The texts brought together in this volume provide an overall view of the development of Ricoeur's philosophical thinking on the question of what it is to be human, from his early 1939 lecture on "Attention" to his remarks on receiving the Kluge Prize in 2004, a few months before his death
Johann Michel, Gouverner les mémoires: les politiques mémorielles en France, Presses Universitaires de France et Cairn, 2015, 207 p.
L'ouvrage de Johann Michel se veut une synthèse inédite portant sur les politiques de la mémoire dans la France contemporaine. Ce travail offre des clés indispensables pour comprendre les controverses mémorielles qui agitent notre scène sociale et politique. À la croisée de l'histoire et de la science politique, la thèse de l'ouvrage consiste à montrer comment nous sommes passés d'un régime mémoriel dans lequel prédomine l'imaginaire de l'unité nationale à une pluralité de régimes mémoriels (régime mémoriel de la Shoah, de l'esclavage...) dans lesquels prime la reconnaissance de victimes jadis délaissées par le récit national officiel. Les laissé(e)s-pour-compte de l'histoire et de la mémoire d'hier revendiquent aujourd'hui une nouvelle place symbolique dans le nouveau récit collectif
Johann Michel, Quand le social vient au sens: philosophie des sciences historiques et sociales, P.I.E-Peter Lang S.A., Éditions Scientifiques Internationales, 2015, Anthropologie et philosophie sociale, 181 p.
Quand le social vient au sens ouvre un dialogue novateur entre philosophie et sciences sociales et historiques, à la croisée de la tradition socio-phénoménologique héritée de l’œuvre pionnière de Schütz et de la tradition herméneutique de Dilthey à Ricœur. Un même fil conducteur parcourt la trame du livre : seule la « voie longue » de l’herméneutique, en reconnaissant la doublure de l’acte d’interpréter (à la fois comme pratique ordinaire au plan anthropologique et comme activité scientifique au plan épistémologique), peut se coordonner avec les réquisits d’une sociologie phénoménologique du monde-de-la-vie. L’ouvrage offre, sous ce cadre, toute une palette de réflexions qui concernent aussi bien l’épistémologie de l’histoire que la sociologie des institutions et l’anthropologie sociale du soi. Dans ce mouvement de va-et-vient entre réflexivité sur les sciences humaines et réflexivité des agents ordinaires sur leurs actions, l’auteur confronte en même temps l’herméneutique avec d’autres auteurs (Weber, Goffman, Foucault, Boltanski, Strawson, etc.) et autant de traditions correspondantes (positivisme, sociologies pragmatistes et pragmatiques, philosophie analytique)
Johann Michel, Jérôme Porée (dir.), Écrits et conférences, Éditions du Seuil, 2013, La Couleur des idées, 462 p.
Johann Michel, Paul Ricoeur: une philosophie de l'agir humain, Ed. du Cerf, 2006, Passages, 500 p.
Johann Michel, Les humides, Encres vives, 2006, Collection Encres blanches, 16 p.
Johann Michel, Olivier Nay, Antoine Roger, Dictionnaire de la pensée politique : idées, doctrines et philosophes, Armand Colin, 2005, [Dictionnaire], 228 p.
Johann Michel (dir.), Mémoires et histoires: des identités personnelles aux politiques de reconnaissance, Presses universitaires de Rennes, 2005, 283 p.
Johann Michel, « L'inscription du devoir de mémoire dans l'espace public », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2024, n°4, p. 661
Johann Michel, « Qu'est-ce que réparer ? Une anthropologie de la réparation », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2024, n°3, p. 395
Johann Michel, « Le délit de non-assistance à personne en péril appliqué aux agents chargés d'une mission de service public de secours », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2023, n°05, p. 223
Johann Michel, « Herméneutique et théorie critique de la société », Raisons politiques, Presses de Sciences Po, 2022, n°3, pp. 121-133
Johann Michel, « Le phénomène de réparation, sous le signe de l’analogue », Raison Publique, : Presses universitaires de Rennes, 2022, n°2, pp. 119-133
Johann Michel, Vinicio Busacchi, Anna Nieddu, « Introduction to Experience, Interpretation and Meaning: A Dialogue between Hermeneutics and Pragmatism », European Journal of Pragmatism and American Philosophy, Associazione Culturale Pragma, 2022, n°1
Johann Michel, « Meaning and Experience », European Journal of Pragmatism and American Philosophy, Associazione Culturale Pragma, 2022, n°1
It could be said, as an initial approximation, that the focus on experience is to pragmatism what the focus on meaning is to hermeneutics. Whether the role of induction and abduction in the logic of signs (Peirce), the role of experimental inquiry in scientific research (James) or that of “art as experience” (Dewey), or indeed the function of immediate experience in ordinary knowledge (Mead), experience, in all its dimensions, clearly bears the signature of pragmatism. And be it in the attent...
Johann Michel, Vinicio Busacchi, Anna Nieddu, « Introduction to Experience, Interpretation and Meaning: A Dialogue between Hermeneutics and Pragmatism », Associazione Pragma, 2022
1. This issue of EJPAP represents a new step forward in the comparison between two great philosophical traditions, Pragmatism and Hermeneutics. It recalls and mirrors the lines highlighted in the international conference held in Cagliari, Italy, in May 2019. On that occasion, scholars from different disciplinary fields pertaining to the two different traditions discussed the key themes of subjectivity, historicity and representation. They were understood as key thematic-problematic terms for ...
Johann Michel, « Recension : Magali Bessone, Faire justice de l’irréparable. Esclavage colonial et responsabilité contemporaine (Paris : Vrin, 2020) », Journal of French and Francophone Philosophy, , 2021, n°12, pp. 186-192
Johann Michel, « Pragmatism of Understanding and Interpretation », American Sociologist, Springer Verlag, 2021, n°4, pp. 782-797
Johann Michel, « L’oubli peut-il être réparateur ? », Sens-Dessous, Edition de l'Association Paroles, 2021, n°2, pp. 39-50
Johann Michel, « Art et interprétation », Nouvelle Revue d'Esthétique, Presses Universitaires de France , 2021, n°1, pp. 99-109
Johann Michel, « Qu’est-ce que la compréhension ? », Revue philosophique de la France et de l'étranger, Presses Universitaires de France, 2021, pp. 163-182
Johann Michel, « Qu’est-ce que la compréhension ? », Revue philosophique de la France et de l'étranger, Presses Universitaires de France, 2021, n°2, pp. 163-182
Johann Michel, « Signe, sens et symbole », Critical hermeneutics, UNICA Press , 2020, n°2
Johann Michel, « Grand résumé de l’ouvrage Homo interpretans, Paris, Éditons Hermann, 2017 », SociologieS, Toulouse : Association internationale des sociologues de langue française, 2020
Homo interpretans n’est pas un ouvrage de sociologie. Il ne l’est pas dans la mesure où il n’est pas adossé à un travail de terrain rigoureusement délimité par l’analyse d’un phénomène social. On n’y verra donc ni courbes, ni statistiques, ni extraits d’entretiens. Il ne l’est pas non plus dans le sens d’une étude spécialement consacrée à la méthodologie ou à l’histoire des sciences sociales. Homo interpretans se présente explicitement comme un ouvrage d’anthropologie philosophique dans une ...
Johann Michel, « L’interprétation et le problème de l’espace », Methodos : savoirs et textes, Savoirs textes langage - UMR 8163, 2020, n°20
« Le soir était lentement venu sur la terre Et la nuit était suspendue aux monts Le chêne émergeait du brouillard Pareil à un géant voilé – Là Les multiples yeux noirs des ténèbres Brillaient à travers les feuillages De l’Altitude nuageuse La lune jetait à travers la brune Un regard douloureux Des ailes battaient sourdement Dans le vent et m’entouraient lugubres La nuit suscitait mille monstres » Goethe, Accueil et Adieu L’histoire de l’herméneutique est l’histoire d’une tradition confrontée ...
Johann Michel, « Le devoir de mémoire », Sciences humaines, Sciences Humaines, 2019, n°6, pp. 19-19
Johann Michel, « Répondre à l'étrangeté de l'autre », Le Cercle herméneutique : herméneutique générale, anthropologie phénoménologique, phénoménologique psychiatrique, Daseinsanalyse, Le Cercle herméneutique, 2019, n°3233
Johann Michel, « Herméneutique et économie. Le valorisé, le valorisant, le valorisable », Revue de Philosophie Economique / Review of Economic Philosophy, Vrin ; De Boeck, 2019, n°2, pp. 131-156
Johann Michel, « Le rôle des associations antillaises et du Parti communiste français dans la reconnaissance de l’esclavage comme crime contre l’humanité », Cahiers d'études africaines, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2018, n°229, pp. 103-126
Du fait de la place dévolue à la mémoire de la Shoah en France depuis les années 1980, l’extension de la reconnaissance juridique du crime contre l’humanité à d’autres causes mémorielles, comme la déportation en esclavage, est loin d’aller de soi. D’une mémoire en partie déniée ou occultée, la Shoah est devenue peu à peu sanctuarisée. Étendre la labellisation juridique du génocide ou du crime contre l’humanité à d’autres tragédies collectives comme l’esclavage pourrait relativiser l’unicité d...
Johann Michel, « Anthropology of Homo Interpretans », Études Ricœuriennes / Ricœur Studies, University of Pittsburgh, 2018, n°2, pp. 9-21
Johann Michel, Nicolas Carter, « Narrative as a Common Technique of Self-Interpretation », Philosophica: International Journal for the History of Philosophy, , 2018, n°51, pp. 65-79
Johann Michel, « Gadamer lecteur de Dilthey », Philosophiques, Editions Bellarmin, 2018, n°1, pp. 21-38
Johann Michel, « Esclavage et réparations. Construction d’un problème public (1998-2001) », Politique africaine, Karthala, 2017, n°2, p. 143
Johann Michel, « La réforme de la prescription pénale : le débat parlementaire », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2016, n°04, p. 629
Johann Michel, « Ricœur et la Rückfrage », Louvain : Société Philosophique de Louvain et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2015, pp. 145-162
L’article prend pour cible la trajectoire phénoménologique et épistémologique de la Rückfrage dans l’œuvre de Paul Ricœur à partir de son site husserlien. Sous l’impulsion initiale d’une exposition des paradoxes de la dérivation husserlienne des idéalités physico-mathématiques du monde de la vie, l’objectif de Ricœur vise ensuite à transférer la méthode du questionnement en retour aux champs des sciences historiques. Loin d’être cependant une simple application de la démarche husserlienne, Ricœur invente en fait un nouveau mode de questionnement en retour en introduisant la notion de «dérivation indirecte». Ainsi c’est seulement à la faveur de médiations et de relais spécifiques
Johann Michel, Baudouin Dupret, Jean-Noël Ferrié, Albert Ogien, Gérôme Truc [et alii], « IMM – Centre d’étude des mouvements sociaux (CEMS) », EHESS, 2011
Baudouin Dupret, Jean-Noël Ferrié, Albert Ogien,directeurs de recherche au CNRSMichel Barthélémy, chargé de recherche au CNRS Ethnométhodologie : descriptibilité et ordre social Les premières séances ont été l’occasion de brosser le cadre théorique et empirique au sein duquel l’ethnométhodologie de Garfinkel s’est développée. Nous avons abordé les thématiques de l’ordre social, de l’action conduite en relation à une règle, des Institutions, etc. et avons montré en quoi la démarche de « respéc...