Guillaume Leyte, Jean-Marie Carbasse, L'État royal, XIIe-XVIIIe siècle: une anthologie, Presses universitaires de France, 2004, Léviathan, 266 p.
Guillaume Leyte, Jean-Marie Carbasse, Sylvain Soleil, La monarchie française du milieu du XVIe siècle à 1715: l'esprit des institutions, SEDES, 2000, Regards sur l'histoire ( Histoire moderne ), 278 p.
Guillaume Leyte, Alain Laquièze, Pierre Bouretz, Prescription et imprescriptibilité, Presses universitaires de France, 2000, 198 p.
Guillaume Leyte, Domaine et domanialité publique dans la France médiévale, XIIe-XVe siècles, Presses universitaires de Strasbourg et Impr. Darantière, 1996, 444 p.
Guillaume Leyte, Le tribunal du Grand Bailliage de Haguenau, dépouillement systématique des sources 1700-1726, Leyte G, 1987
Guillaume Leyte, Sophie Démare-Lafont, Anne-Marie Le Pourhiet, François-Xavier Lucas, Jean-Pierre Poly, « Lettre à Monsieur le professeur Philippe Jestaz, Directeur de la Revue trimestrielle de droit civil », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2014, n°02, p. 483
Guillaume Leyte, « Les évocations, entre régulation juridique et arbitrage politique », Histoire, économie & société , 2010, n° 29e aée, pp. 37-43
Les évocations sont une des voies de recours de l’ancien droit, permettant notamment aux parties de récuser un juge afin qu’un autre leur soit assigné. Si leur fondement le plus fréquent est celui de la parenté d’un juge avec une des parties, cette même technique est utilisée par la royauté afin de dessaisir une juridiction. Au-delà de la technique, il s’agit d’un mode de régulation de la justice permettant, par l’exercice de la justice retenue, de délicats arbitrages politiques.
Guillaume Leyte, « La défense des droits de l'État : d'Aguesseau domaniste », Histoire de la justice , 2009, n° ° 19, pp. 49-56
RésuméProcureur général puis chancelier, d’Aguesseau est l’auteur prolixe et rigoureux d’une œuvre domaniale fondée sur des cas pratiques et attachée aux principes pluriséculaires des juristes régaliens, farouches partisans des droits de l’État et de son domaine, encore indissociable de la couronne. Au-delà, pointe cependant l’aspiration à un « État de droit » où le monarque serait assujetti à une hiérarchie des normes. Ainsi, dans ses requêtes, d’Aguesseau s’attache à fonder les droits du roi en mettant en avant la notion de droit public, norme générale procédant du souverain et s’imposant à tous. Il ose confronter la puissance souveraine et l’ordre juridique. Pour cela, il n’hésite pas, par exemple, à faire rétroagir le droit domanial, ce droit public au caractère impératif, borne à la puissance royale et garant de la couronne.
Guillaume Leyte, « Le mos gallicus : un éclat éphémère ? », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, 2008, pp. 263-276
Guillaume Leyte, « Présentation », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, 2007, p. 397
Guillaume Leyte, « Le procès de Charles Quint devant le Parlement de Paris », 2007, pp. 13-20
Si Charles-Quint n’a jamais comparu devant le parlement de Paris, la cour a pourtant instruit son procès, mais ce fait est passé inaperçu de la plupart des monographies relatives à l’empereur ou à son rival François Ier. Ce procès, et surtout la pièce que constitue le lit de justice de 1537, a permis de poser (ou de réaffirmer) clairement les règles touchant à la couronne, au royaume et au domaine. Il a été volontairement consigné pour que la postérité en connaisse les tenants et les aboutissants. Procès féodal à usage interne jugé dans tout l’apparat du lit de justice, ne débouchant sur aucune condamnation effective mais laissant libre cours à la parole du ministère public, ce jugement par contumace paraît une proclamation à l’attention de l’opinion publique et la justification de l’action à venir du roi de France. On peut sans doute le qualifier de politique.
Guillaume Leyte, « Charondas et le droit Français », Droits , 2004, n° ° 39, pp. 17-34
Guillaume Leyte, « Le droit commun de la france observations sur l’apport des arrêtistes », Droits , 2003, n° ° 38, pp. 53-68
Guillaume Leyte, « Le provincialisme juridique dans la France d’Ancien régime : quelques remarques », Revue d'histoire des facultés de droit et de la culture juridique, du monde des juristes et du livre juridique, 2003, pp. 95-117
Guillaume Leyte, « Le droit de la mort », Recueil Dalloz, 2000, pp. 266-31