Karine Deharbe

Maître de conférences
Histoire du droit et des institutions.
Faculté de Droit et Science Politique

Equipe de Recherche sur les Mutations de l'Europe et de ses Sociétés
  • THESE

    Le bureau des finances de la généralité de Lyon du XVIe au XVIIIe siècles, soutenue en 2000 à Lyon 3 sous la direction de Nicole Dockès-Lallement 

  • Karine Deharbe, Stéphanie Blot-Maccagnan (dir.), Le pont: de l'ouvrage d'art à l'objet juridique, Pulim - Presses Universitaires de Limoges, 2023, Cahiers Internationaux d'Anthropologie Juridique, 310 p.   

    Karine Deharbe, Christine Pina, Pauline Türk (dir.), Le cumul et la durée des mandats: débats, réformes et pratiques, mare & martin, 2020, Droit & science politique, 293 p. 

    Karine Deharbe, Laurent Reverso, Ugo Bellagamba, Marc Ortolani, Histoire des idées politiques, 3e éd., Studyrama et Numérique Premium, 2016, Panorama du droit, 469 p.    

    Cet ouvrage couvre l'ensemble du programme d'histoire des idées politiques depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours : époques antique, médiévale, moderne et contemporaine. Il ne divise pas le programme, comme cela est généralement fait, entre avant et après le XVIIIième siècle, mais propose une analyse générale de l'évolution de la philosophie politique et juridique avec ses ruptures et ses continuités. Il est constitué de fiches thématiques permettant d'appréhender rapidement et précisément les enjeux importants.. Chaque fiche offre : les repères essentiels ; des explications précises sur les thèmes fondamentaux ; des références bibliographiques pour approfondir une question.

    Karine Deharbe, Marc Ortolani, Olivier Vernier (dir.), Intendants et intendance en Europe et dans les États de Savoie, XVIIe-XIXe siècles: actes du colloque international de Nice, 25-27 octobre 2012, 1e éd., Serre éditeur et ASPEAM, 2016, Actual, 483 p.   

    Karine Deharbe, Laurent Reverso, Ugo Bellagamba, Marc Ortolani, Histoire des idées politiques: de Hérodote à Hannah Arendt, 2e éd., Studyrama, 2013, Panorama du droit, 364 p. 

    Karine Deharbe, Le bureau des finances de la généralité de Lyon, XVIe-XVIIIe siècle: aspects institutionnels et juridiques, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France et OpenEdition, 2013, Histoire économique et financière de la France ( Études générales ), 664 p.    

    Gérer l’argent du roi… Voilà la mission prestigieuse et délicate que se charge d’accomplir le Bureau des finances de Lyon dans sa généralité, l’une des plus importantes du royaume, sinon par sa taille du moins par la densité de sa population. Impositions, domaine royal et voirie forment les activités de ce collège de magistrats à la fois moqué, redouté, envié, plusieurs fois supprimé mais toujours rétabli. Les notions de maîtrise des finances publiques, de contrôle budgétaire et comptable s’affinent lentement. Ces opérations, expressions parmi les plus sensibles du pouvoir parce qu’en prise directe non seulement avec les populations mais encore avec l’Histoire, donnent corps à un droit administratif qui tend à se différencier de plus en plus du droit privé. Elles reflètent l’affirmation d’un pouvoir royal en pleine expansion. Elles éclairent aussi le développement d’une province qui cherche à asseoir sa spécificité et à faire reconnaître son identité. Au travers d’archives exceptionnellement bien conservées, Karine Deharbe retrace le destin de cette institution de 1577 à 1790. Elle offre ici un nouvel éclairage de l’histoire financière, politique et administrative d’une région qui faillit devenir capitale de la France. Manage the King’s coffers – such was the prestigious and arduous mission assigned the Lyons Bureau des Finances regional financial administration in the Lyons administrative district, one of the foremost in the kingdom, if not in size, at least in population density. Taxation, royal property and highways comprised the activities of this college of magistrates who were ridiculed, feared, envied and oft-closed, but always reopened. The notions of public finance control and budget and accounting audits slowly developed. These operations were among the most sensitive expressions of the ruling power, since they touched directly on the people and history. They shaped an administrative law increasingly removed from private law. They reflected the assertion of a fast-growing royal power. They also paved the way for the development of a province that sought to establish its particularity and assert its identity. Karine Deharbe delves into exceptionally well-preserved archives to retrace the steps of this institution from 1577 to 1790. She casts new light on the financial, political and administrative history of a region that almost became the capital of France.

    Karine Deharbe, Gabriel Benalloul, Alain Bottaro, Patricia Prenant, Grasse et les Ossola: une dynastie de notables au service de la cité et de la France sous la IIIe République, Association Sauvegarde du Patrimoine Écrit des Alpes-Maritimes, 2012, 286 p. 

    Karine Deharbe, Laurent Reverso, Ugo Bellagamba, Marc Ortolani, Histoire des idées politiques: de Hérodote à Hannah Arendt, Studyrama, 2010, 373 p. 

  • Karine Deharbe, « Un réseau familial au service d’intérêts locaux : l’exemple des Ossola à Grasse », 2016  

    César Marcellin Ossola est né à Saint-Laurent du Var le 21 septembre 1848, d’une famille aisée d’origine italienne. Ses études le conduisent à devenir ingénieur, diplômé de l’École Centrale des Arts et Manufactures, puis directeur de l’usine à gaz de Grasse. C’est ainsi que César Ossola commence un long chemin qui le mènera des résidus nauséabonds issus de la combustion du charbon nécessaire à l’exploitation du gaz de houille, aux odorantes cuves de fleurs de la parfumerie. Son parcours se po...

    Karine Deharbe, Stéphanie Maccagnan, « La culture, vecteur d’expression politique dans les Alpes-Maritimes  », 2008  

    Gustave Adolphe Mossa, l’un des plus éminents carnavaliers niçois, énonce en 1963 : Parmi les divertissements offerts aux hôtes de Nice, il n’en est point de plus populaire que le Carnaval. Les historiens ajoutent : C’est, sur la ville, une tourmente de plaisir qui tourbillonne pendant deux semaines. Alors, trêve aux affaires et foin des soucis quotidiens. Le ton est donné : Carnaval n’a à voir qu’avec le rire et la folie, la fantaisie et la gaieté. Il n’est pas question, dans sa nature mêm...

  • Karine Deharbe, « Administrer le privilège : la Ferme générale dans l’espace français et européen 1664-1794 », le 06 juin 2024  

    Colloque organisé dans le cadre du projet FermGé (ANR).

    Karine Deharbe, « Inégalité », le 31 mai 2024  

    Doctoriales de l'ED DESPEG organisées par le CERDACFF, Faculté de droit, Université Nice Côte d'Azur

    Karine Deharbe, « Regards d’historiens du droit sur la Ferme générale », le 08 septembre 2023  

    Colloque organisé par les laboratoires CEPRISCA (Amiens) et DRES (Strasbourg) sous la direction scientifique de Cédric Glineur, Professeur d'histoire du droit à l’Université de Picardie Jules Verne et de Thomas Boullu, Maître de conférences en histoire du droit à l’Université de Strasbourg

    Karine Deharbe, « Guerre et paix dans les États de Savoie », le 27 octobre 2022  

    Le laboratoire ERMES organise son 16ème colloque du Pridaes - Programme de Recherche sur les Institutions et le Droit des Anciens États de Savoie, sous la direction scientifique de de Marc Ortolani et Bénédicte Decourt-Hollender

    Karine Deharbe, « Ce droit qui n’était pas (encore) administratif », le 15 septembre 2022  

    Organisé par le CEPRISCA, Université d'Amiens, sous la direction scientifique de Cédric Glineur, professeur d'histoire du droit.

    Karine Deharbe, « Étudier la politique dans les « mondes ruraux » : enjeux de méthodes », le 21 avril 2022  

    Organisé par les laboratoires ERMES et CERDACFF, Université Nice Cote d'Azur

    Karine Deharbe, « Le pont, de l’ouvrage d’art à l’objet juridique », le 08 octobre 2020  

    Organisé pour le laboratoire ERMES et le CERDP, Université de Nice Côte d'Azur par Stéphanie Blot-Macagnan et Karine Deharbe.

    Karine Deharbe, « Assistance, protection et contrôle social dans les États de Savoie et les États voisins », le 27 novembre 2019  

    VIe colloque des Sabaudian Studies - XIIIe colloque du P. R. I. D. A. E. S. (Programme de Recherche sur les Institutions et le Droit des Anciens États de Savoie)

    Karine Deharbe, « Le cumul et la durée des mandats : débats, réformes et pratiques », le 04 avril 2019  

    Organisé par le CERDACFF, Université de Nice Côte d’Azur

    Karine Deharbe, « Le juge et la sécurité nationale », le 25 octobre 2018  

    Organisé dans le cadre de la commission du procès administratif, Université Nice Sophia-Antipolis, par le CERDACFF EA7267

    Karine Deharbe, « Peine et Utopie. Les représentations de la sanction dans les œuvres utopiques, des temps modernes jusqu'à la fin du XXe siècle », le 07 décembre 2017  

    Organisé par le laboratoire ERMES

  • Karine Deharbe, Éditer la recherche en sciences humaines et sociales 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Alison Connolly, La protection juridique des monuments historiques dans les Alpes-Maritimes (1860-1970), thèse en cours depuis 2018  

    L'intégration de la protection juridique des monuments historiques après le rattachement du comté de Nice à la France en 1860 et la création du nouveau département des Alpes-Maritimes. La loi du 30 mars 1887 et la loi du 31 décembre 1913.Evolution, contentieux, particularismes.

  • Alexia Bedeville, La pensée politique de Gustave de Molinari : l'affirmation d'un libéralisme intransigeant, thèse soutenue en 2021 à AixMarseille sous la direction de Éric Gasparini, membres du jury : Ugo Bellagamba (Rapp.), Jean-François Brégi, Pierre Garello et Julien Broch  

    L’œuvre de Gustave de Molinari (1819 – 1912) est fondamentalement individualiste et antiétatiste. Considéré comme l’un des représentants les plus radicaux de l’école libérale française du XIXe siècle, cet auteur manifeste un engagement inébranlable en faveur de la libération des forces productives humaines et fait preuve d’une conviction sans faille dans les vertus organisatrices de la liberté. Au fil de ses contributions, il développe un libéralisme intransigeant dont la dimension englobante imprègne tous les champs d’analyse. Inspiré par le scientisme, Molinari élabore une doctrine tout à fait rigoureuse et fait du libéralisme économique un outil d’analyse et de résolution des problèmes de la société industrielle naissante du XIXe siècle. Sa doctrine éclaire ainsi la démarche de l’individu confronté au circuit économique, repose sur la certitude du caractère libérateur des mécanismes du marché et de l’universalité du modèle économique

  • Aloïse Christian Mavoungou, Le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace (1701-1790) : aspects institutionnels, thèse soutenue en 2015 à Université de Lorraine sous la direction de Sébastien Évrard, membres du jury : Pierre Allorant (Rapp.), Madeleine Barbier et Marta Peguera Poch    

    L’administration d’Ancien Régime disposait d’un ensemble d’organes qui contribuaient à son fonctionnement et qui continuent, aujourd’hui encore, à questionner tant dans le mode d’organisation de ces institutions que dans les pratiques des gens chargés de leur gestion. Le bureau des finances de la généralité de Metz et Alsace est l’un de ces organes : il méritait qu’une étude spécifique s’attache à en dévoiler le fonctionnement, la vie, et les vicissitudes qu’il a pu rencontrer, particulièrement au siècle des Lumières. C’est une structure fisco-financière dont la création remonte à l’édit de Poitiers de juillet 1577. Elle est revêtue d’une double compétence administrative et judicaire. C’est au mois de novembre 1661 que le bureau des finances a été établi en la ville de Metz. Louis XIV lui conféra les mêmes fonctions, pouvoirs, attributions, honneurs, prérogatives et privilèges que ceux qui sont attribués aux autres bureaux du royaume, sans rien excepter. Les riches archives départementales de la Moselle, à travers les fonds consacrés au bureau des finances, mettent en évidence, tout au long du XVIIIe siècle, un bureau des finances présent et actif, en dépit des difficultés qu’il est amené à rencontrer. Il doit en permanence se protéger des contestations émanant d’autres institutions, notamment de celles de l’ordre judiciaire. Déterminé à affirmer ses prérogatives, le bureau l’est aussi dans l’exercice de ses missions. Il va jouer un rôle important dans la mise en place du système fisco-financier dans les Trois-Evêchés de Metz, Toul, Verdun, et en Alsace, confirmant ainsi son rôle en matière de finances et son autorité administrative pour tout ce qui relève du domaine qu’il gère, administre et contrôle tant matériellement que juridiquement. L’étude du bureau des finances ne peut se dispenser d’un regard porté sur la classe sociale qui la domine : les officiers des finances. Ces gens émergent, évoluent et se distinguent de toute la foule des officiers de l’administration de la généralité