Philippe Pichot

Maître de conférences
Histoire du droit et des institutions.
Faculté de Droit, Economie, Gestion et AES

Lab-LEX
  • THESE

    Conserver l'ordre constitutionnel (XVIe-XIXe siècle) : Les discours, les organes et les procédés juridiques, soutenue en 2008 à Paris 2 sous la direction de François Saint-Bonnet 

  • Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, Le droit naturel, Via romana, 2023, 181 p. 

    Philippe Pichot, Franck Bouscau, Christophe Camby, Luc Guéraud, Guillaume Bergerot [et alii], L'institution monarchique: Passé, permanence et avenir, Association des Amis de Guy Augé, 2020, 387 p.  

    Le système monarchique évoque pour beaucoup la royauté héréditaire. Il ne saurait cependant s'y réduire. Bien des monarchies sont ou ont été électives, telles que la papauté ou l'ancien royaume de Pologne (voire la Vè République, diront certains...). De même les régimes monarchiques connaissent bien des variétés : il arrive que l'on préfère le frère au fils; le droit des femmes et de leurs descendants à succéder est admis dans certains pays et non dans d'autres... Dans la France républicaine, et malgré un éclatant passé royal et impérial, le droit monarchique n'est plus qu'une partie de l'histoire du droit, si l'on excepte quelques litiges entre princes qui sont tranchés par les tribunaux de la République. Mais nombre d'institutions tirent leur origine du passé monarchique et en restent marquées. En revanche, dans un grand nombre de pays, comme la Grande-Bretagne ou la Scandinavie, la monarchie demeure une institution vivante et généralement appréciée des sujets. Dans tous les cas elle obéit à un droit spécifique, assimilable à une branche du droit constitutionnel, et peut même faire l'objet, comme en Espagne, d'un enseignement spécifique en faculté.

    Philippe Pichot, Isabelle Storez-Brancourt, Guillaume Bernard, Franck Bouscau, Thierry Buron [et alii], La Paix, Association des Amis de Guy Augé, 2020, 223 p.  

    Ni trêve ni drôle de guerre, ni "torchon de papier" ni fausse promesse d'un pacifisme universaliste, la Paix - "non pas celle que le monde donne" - se fonde sur la transcendance, ou n'est pas. Elle reste pourtant l'aspiration la plus forte, la plus continue, la plus irrépressible, de tous les peuples, pour autant que ce voeu n'encourage pas à une cécité volontaire et décadente sur les aspects mortifères d'une fausse paix. Celle dernière, égoïste mas bêlante, peut d'autant moins être véritable et générale qu'elle nourrit des foyers de guerre comme les germes, l'infection et la maladie des peuples. En ce commencement de ce troisième millénaire tourmenté et incertain, il ne semble pas inutile d'explorer cette notion politique fondamentale pour en redécouvrir la formule oubliée. Saint Augustin définissait la paix comme "la tranquilité de l'ordre". De cet ordre, saint Augustin nous rappelle par ailleurs deux principes essentiels: d'une part, la définition du pouvoir comme ministère, portant celui-ci qui en est investi à être le serviteur de ceux auxquels ils commandent; d'autre part, la définition de la loi comme instrument de la recherche de la justice et de l'équité. La vraie paix apparaît dès lors comme la récompense d'un gouvernement au service de l'équité, comme le fruit naturel de la légitimité.

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, Le droit naturel: histoire, actualité, enjeux, ICHTUS et Impr. LEN, 2018, 174 p.   

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, Le droit naturel, ICHTUS, 2017, 172 p.  

    La 4e de couverture indique : « Comment continuer à penser les fondements de la justice et du droit à l’aide de ce patrimoine immensément riche qu’est celui de la pensée du droit naturel, demande dans sa préface, Jean-Rémi Lanavère, Prêtre, Normalien, Docteur en philosophie politique, Prix Henri-de-Lubac 2017 pour une thèse sur « La dimension politique de la loi naturelle chez saint Thomas d’Aquin » soutenue à la faculté de philosophie de l’Université pontificale du Latran. Il s’agit en effet d’un patrimoine commun à toute l’humanité : comment la pensée du droit naturel ne serait-elle pas destinée à tous les détenteurs de la nature humaine, quelle que soit leur appartenance religieuse ? Le livre de Philippe Pichot-Bravard vient donc à un moment historique décisif pour répondre aux trois défis qui caractérisent une réflexion sur le droit naturel. D’abord, il est indispensable, en raison de la rupture de transmission que nous connaissons sur ce point, de retrouver l’histoire de cette notion, qui en montre à la fois la permanence à travers les âges, mais aussi les variations au cours des époques. Ensuite, le livre montre l’actualité de la notion, à l’heure où l’écologie intégrale s’impose toujours plus comme l’une des questions majeures de notre temps ? Enfin, il fallait montrer les enjeux du droit naturel aujourd’hui. Pour Philippe Pichot-Bravard celui-ci n’est autre que la consistance de l’Etat de droit nécessaire à l’harmonie d’un ordre juste. »

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard (dir.), Liber amicorum Jean de Viguerie, Via Romana, 2017, Des idées et des hommes, 648 p.   

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, La Révolution française, 2e éd., Via Romana, 2015, 294 p.    

    La 4e de couverture indique : "Cette histoire de la Révolution française n'a pas pour but de narrer à nouveau des événements ou des anecdotes mille fois ressassées. Son ambition ? Susciter une relecture complète de la Révolution nourrie par les recherches récentes publiées au cours de ces dernières décennies. Ces découvertes permettent d'affirmer que la Révolution a eu pour dessein essentiel la régénération de la société et de l'homme, la création d'un monde nouveau et d'un homme nouveau adapté à ce monde bâti par la mise en oeuvre des idées rationalistes, individualistes, contractualistes, matérialistes et laïcistes des Lumières. Comprendre ce qu'a été réellement la Révolution française semble dès lors indispensable pour saisir les enjeux de la politique contemporaine. Rédigé dans une langue claire, l'ouvrage est destiné au grand public"

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, Histoire constitutionnelle des parlements de l'ancienne France: histoire, institutions, arrêts, Ellipses-Édition Marketing SA, 2012, Les dates-clés, 135 p.  

    La 4e de couverture indique : "Organisée en dates clés du XIIIe siècle jusqu'à la Révolution, voici une introduction aux Parlements de l'Ancien Régime enfin compréhensible par un large public et qui permet de comprendre pourquoi les sources de notre État de droit moderne, avec son Conseil constitutionnel en particulier, se trouvent dans l'Ancienne France. Un outil précieux d'histoire constitutionnelle de la monarchie française à l'intention des étudiants en droit, histoire du droit, sciences politiques mais aussi de tous les passionnés d'histoire"

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, Le pape ou l'empereur, Tempora et Impr. France Quercy, 2008, Histoire et société, 200 p.   

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, Le duel: ou les rebelles de lan II, Ed. du Choletais, 1999, 217 p.   

    Philippe Pichot, Philippe Pichot-Bravard, L'épopée de la Vendée: récit historique, Éd. du Choletais, 1995, 171 p.   

  • Philippe Pichot, « Le droit naturel, une ressource pour notre temps », le 25 novembre 2023  

    Colloque organisé par l'UCO, Juristes pour l’Enfance et l'Association Famille et Liberté

    Philippe Pichot, « Droit et Pardon », le 01 décembre 2022  

    Colloque organisé sous la direction scientifique d'Elise Lhéritier et du Laboratoire de recherche en droit Lab-LEX

    Philippe Pichot, « La justice en audience », le 15 octobre 2021  

    Journée organisée sous la direction de Léa Decaster, Doctorante contractuelle en Droit privé, Chargée d’enseignement - Le Mans Université et Florian Roger, Doctorant en Droit privé - Paris 1 Panthéon-Sorbonne & CTER - Le Mans Université

    Philippe Pichot, « Res publica et Parlement : quelles représentations pour quelles démocraties ? », le 26 septembre 2019  

    Conférence annuelle de la Chaire de recherche en études parlementaires de l'Université du Luxembourg

    Philippe Pichot, « L’institution monarchique : passé, permanence et avenir », le 08 avril 2019  

    Sous la responsabilité scientifique de Franck Bouscau, Professeur à l’Université de Rennes 1, ce colloque se tiendra le lundi 8 avril 2019 à la Faculté de droit et de science politique de l'Université de Rennes 1

    Philippe Pichot, « Entre conservatisme et modernité, naissance d’un précurseur ? D’Aguesseau (1668-1751) », le 27 novembre 2018  

    Commémoration du 350e anniversaire de sa naissance, sous le haut patronage de Madame Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice

    Philippe Pichot, « La déposition du pape », le 30 mars 2017  

    Colloque international – Laboratoire Droit & Sociétés religieuses

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Augustin DE BETHUNE HESDIGNEUL, Titres, rang et honneurs ; aspects juridiques et historiques du statut nobiliaire entre 1750 et 1830, l'exemple de la Maison de Béthune, thèse en cours depuis 2021 en co-direction avec Philippe Pichot-Bravard  

    Sociétés organicistes, l’ancienne France en particulier et l’ancienne Europe en général, définissaient les droits et libertés de chacun dans le cadre de l’appartenance à des communautés reconnues par la puissance étatique : ordres, provinces, villes ou corporations. À cet égard, l’ordre de la noblesse était régi par un cadre juridique exigeant et détaillé déterminant notamment l’usage des titres, des rangs et des honneurs. L’importance juridique de ces questions a été mise en valeur récemment par les travaux de Mme Fanny Cosandey et M. Raphaël Fournier. Il semble intéressant de prolonger cette réflexion en étudiant la période charnière de la fin du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle, époque au cours de laquelle de nombreux bouleversements sont venus modifier le statut de la noblesse quant aux titres, aux rangs, aux honneurs et aux règles patrimoniales attachées à la pairie. Afin de mener cette réflexion, cette thèse se propose de choisir comme témoin de ces bouleversements juridiques, une famille de la haute aristocratie liée à la fois à la France et au Saint Empire Romain : la Maison de Béthune dont les ressources archivistiques très riches demeurent à ce jour, en grande partie inexploitées.