Laurence Soula

Maître de conférences
Histoire du droit et des institutions.
Faculté de droit et science politique
Institut de recherche Montesquieu
Centre Aquitain d'Histoire du Droit
  • THESE

    La robe, la terre et le code : la cour d'appel d'Agen (1800-1851), soutenue en 1996 à Toulouse 1 sous la direction de Jacques Poumarède 

  • Laurence Soula, Paul Mbanzoulou (dir.), Dynamiques pénales et pénitentiaires: pensées et politiques réformatrices en Occident, XIXe-XXIe siècle, Impr. Merico et les Presses de l'Énap, 2019, Savoirs et pratiques criminologiques, 306 p.    

    la 4e de couv. indique : "Depuis la naissance de la prison pénale, la pensée, les débats et les tentatives de réformes touchant à la condition pénitentiaire, la répression et la prévention du crime sont en perpétuel mouvement, mais toujours d'actualité. C'est pourquoi les 4e journées internationales de la recherche en milieu pénitentiaire organisées à l'Enap par le Centre interdisciplinaire de recherche appliquée au champ pénitentiaire (CIRAP) et l'Institut de recherche Montesquieu-CAHD de l'Université de Bordeaux ont pris pour thème les Pensées et politiques réformatrices dans le domaine pénal et pénitentiaire du XIXe au XXIe siècle. Dès l'origine, la réflexion a pris une dimension résolument internationale en raison notamment de congrès pénaux et pénitentiaires internationaux nés au XIXe siècle, dont l'objectif était d'échanger des informations sur le fonctionnement des prisons dans les divers pays, sur les expériences menées et les résultats obtenus pour lutter efficacement contre la criminalité. Ces congrès, qui se poursuivent encore sous l'autorité de l'Organisation des Nations Unies, présentent un intérêt majeur en tant que lieux où s'exprime la dynamique réformatrice, mais aussi parce que les problèmes abordés depuis la seconde moitié du XIXe siècle sont encore ceux auxquels on cherche des solutions. L'objet des contributions réunies dans cet ouvrage est de confronter certaines réformes et débats actuels sur les prisons, l'exécution des peines et la répression de la criminalité à leur parcours historique en Occident pour présenter une autre grille de lecture de phénomènes très contemporains."

    Laurence Soula (dir.), Les cours d'appel: origines, histoire et enjeux contemporains, Presses universitaires de Rennes, 2016, L'Univers des normes, 226 p.  

    La 4è de couverture indique : "Depuis l'instauration de l'appel par Louis IX au Moyen Âge, les cours chargées de statuer souverainement sur les jugements du premier degré ont toujours joué un rôle de premier plan au sein de l'ordre judiciaire. Après l'intermède révolutionnaire, il réapparaît en l'an VIII (1800) avec la création de vingt-sept tribunaux d'appel, puis s'intensifie avec les réformes de la justice menées sous l'Empire qui, sur de nombreux points, opèrent un retour manifeste à l'Ancien Régime. En continuité avec les définitions données au XVIIIe siècle, les cours d'appel sont de nouveau « souveraines » parce qu'elles « rendent plénièrement « la justice civile et deviennent « le centre d'instruction de toutes les affaires criminelles «. Les critères de recrutement des magistrats, le rétablissement du cérémonial et des usages d'avant 1789, la grande indépendance jurisprudentielle des cours d'appel confèrent à ces juridictions une physionomie qui rappelle à maints égards les anciens parlements et ce, jusqu'aux dernières décennies du XIXe siècle. Les multiples changements et recompositions intervenus depuis la Troisième République ont transformé cette physionomie héritée du passé, de même que les missions de ces juridictions et le travail de leurs juges. Toutefois, la rupture avec la tradition n'a jamais été entièrement consommée — notamment en ce qui concerne la répartition territoriale des cours d'appel -, d'où une réflexion séculaire sur la réforme de la justice, dans laquelle s'inscrit l'actuel débat national sur « la justice du XXIe siècle ». L'histoire des cours d'appel a été jusqu'ici largement négligée par l'historiographie et le sujet offre un champ de recherche étendu. Les contributions réunies dans cet ouvrage s'attachent aux origines de l'appel, au rôle des cours d'appel dans la création du droit, ainsi qu'à leurs fonctions et leur place dans l'organisation judiciaire depuis leur création jusqu'à l'époque présente"

    Laurence Soula, L'essentiel de l'introduction historique à l'étude du droit, Gualino, 2000, Les carrés, 52 p.   

  • Laurence Soula, « Le parcours historique du métier de surveillant de prison : entre archaïsmes et modernité ?  », 2021  

    Dans l’administration de la prison, le gardien ou surveillant est une figure centrale, qui symbolise l’institution aux yeux de l’opinion publique et de la direction pénitentiaire. Pendant plusieurs siècles, il a été l’objet d’une image sociale très négative. Sa réputation, longtemps discréditée par des accusations de corruption, de violence, d’alcoolisme et d’abus divers, son mode de recrutement, son statut peu enviable… bref, le lourd héritage de cette profession a laissé des stigmates encor...

  • Laurence Soula, « Punir moins pour punir mieux ? », le 07 décembre 2023  

    Colloque International organisé par l'UNIGE, Maison de l’histoire–Damoclès, Faculté de droit, IAHCCJ, Crime, Histoire et Sociétés

    Laurence Soula, « Prison et philanthropie (XVIII-XXIème siècle) », le 23 novembre 2023  

    Conférences organisées par l'Institut d'études judiciaires et de la justice de l'Université de Bordeaux, l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire et l'Association française pour l'Histoire de la justice dans le cadre du cycle de conférences "Prison et philanthropie" sous la direction scientifique de Fabienne Huard-Hardy, Chargée de mission Histoire et Patrimoine, CRHCP, ENAP - Laurence Soula, MCF en histoire du droit, ISCJ/Université de Bordeaux.

    Laurence Soula, « L'infamie, histoire et métamorphoses », le 19 octobre 2023  

    Colloque organisé par l'Association française pour l'Histoire de la justice - AFHJ, en partenariat avec la Bibliothèque de l’Arsenal - BnF

    Laurence Soula, « Regards croisés sur la peine de mort et son abolition : 40 ans déjà, 40 ans seulement ! », le 12 octobre 2021  

    Cycle de conférences organisé pour l’ÉNAP par Philippe Claerhout, responsable de la communication, UCACE, Jack Garçon, responsable du CRHCP, DRDRI, Fabienne Huard-Hardy, chargée de formation, DDSP et Eric Paillissé, chargé de formation juridique, DDSP.

    Laurence Soula, « La justice en ses livres », le 07 décembre 2019  

    Organisé parle Ministère de la Justice en partenariat avec l'Association française pour l'histoire de la justice

    Laurence Soula, « La prison au-delà des frontières », le 10 septembre 2019  

    Journées organisées par l'Ecole nationale d'administration pénitentiaire (ENAP).

    Laurence Soula, « Pensées et politiques réformatrices dans le domaine pénal et pénitentiaire », le 14 décembre 2016  

    L’Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire et le Centre Aquitain d’Histoire du droit organisent les 14 et 15 décembre 2016 les 4e journées internationales de la recherche en milieu pénitentiaire

    Laurence Soula, « De l'Utopie au droit. Histoire des idées, droit privé, droit social, droit du travail, enseignement du droit », le 15 janvier 2010  

    From Utopia to Law. Political Ideologies, Private Law, Social Law, Law Schools In honor of Nicole Dockes

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Marie Gloris Bardiaux-Vaïente, Histoire de l'abolition de la peine de mort dans les six pays fondateurs de l'Union européenne, thèse soutenue en 2015 à Bordeaux 3 sous la direction de Bernard Lachaise, membres du jury : Christine Manigand (Rapp.), Mathieu Soula (Rapp.)  

    L'abolition de la peine de mort est aujourd'hui devenue une des valeurs fondamentales de la civilisation européenne. Nos recherches se feront sous l'axe d'une étude comparée entre les six pays fondateurs de l'actuelle Union Européenne. L'histoire et la culture communes à ces six États ont abouti à ce qu'aujourd'hui tout européen est le citoyen, l'habitant d'une entité quasi indéfinissable, d'un territoire multiple en recherche d'identité, mais abolitionniste. Comment concrètement sont-ils parvenus à imposer une telle clause morale, du sein de leurs propres institutions jusqu'au cœur législatif de l'Union, c'est à dire jusqu'au point où l'abolition devienne une condition sine qua non d'entrée dans l’Union Européenne ? Par l'unicité et le croisement infléchi par l'Europe de quelles histoires nationales est-on parvenu aujourd'hui à cet entendement effectif ? Quels furent les artisans de cette pensée : les hommes, les réseaux, les mouvements politiques ou idéologiques ? Et pour quelle raison s'impliquèrent-ils dans une telle cause ? Leur engagement européiste fut-il indissociable de l'abolitionnisme, et réciproquement ? L'histoire de la peine de mort et de son abolition s'inscrit dans l'histoire et la philosophie du droit, l'histoire des mentalités, les sciences politiques et ce que l'on pourrait nommer l'histoire civique. Cette dernière correspond aux fondamentaux idéologiques d'une société de droit, elle est la marque d'une appartenance à une même collectivité au service d'une même nation ou des mêmes idéaux. L'abolition de la sanction capitale est l'œuvre d'hommes particuliers, mais appartenant tous à un contexte national, qu'il soit économique, social, intellectuel ou juridique. Notre étude ne peut avoir de sens qu'à l'aune de l'ensemble de ces nombreux facteurs.