• THESE

    Recherches sur l'évolution des pouvoirs dans les pays lyonnais : de l'époque carolingienne aux lendemains de l'an mil, soutenue en 2000 à ClermontFerrand 1 sous la direction de Christian Lauranson-Rosaz 

  • Pierre Ganivet, Jean-Michel Poisson, Guido Castelnuovo, Michel Parisse, Francois Demotz, Laurent Grimaldi, Eliana Magnani, Marie-Pierre Estienne, Pierre-Yves Laffont, Florian Mazel, Christian Lauranson-Rosaz (dir.), Le royaume de Bourgogne autour de l'an Mil., 8e éd., Université de Savoie, 2008, 285 p.   

    Pierre Ganivet, Aperçu sur les débuts du Conseil des prud'hommes de Saint-Etienne, Conseil des prud'hommes de Saint-Etienne, 1999, 66 p. 

    Pierre Ganivet, La Banque... , la Jeune république, 1939, Cahiers de la démocratie, 48 p. 

    Pierre Ganivet, Tempête sur l'Espagne, Cahiers Terre Libre, 1937, 83 p. 

    Pierre Ganivet, Francis Delaisi, Jean Cassou, Tempête sur l'Espagne, Imp. Lutetia, 1936, 90 p. 

    Pierre Ganivet, La Banque, La Jeune République, 1935, Cahiers de la démocratie 

    Pierre Ganivet, L'Espagne au tournant, Édition de la Revue littéraire des Primaires, 1932, 58 p. 

    Pierre Ganivet, Subversion de l'économie allemande, Édition de la Revue littéraire des Primaires, 1932, 56 p. 

  • Pierre Ganivet, Olivia Puel, « La géographie des morts dans l'abbaye de Savigny (Xe-XVIIIe siècle) », Architecture, décor, organisation de l'espace. Les enjeux de l'archéologie médiévale, 2013   

    Pierre Ganivet, Christian Lauranson-Rosaz, P. Ganivet, « Saint-Chaffre des origines aux lendemains de l'an Mil : une abbaye en " marge », M. de Framond, C. Lauranson-Rosaz et B. Sanial, Les bénédictins de Saint-Chaffre du Monastier, histoire et archéologie d'une congrégation, 1998, pp. 27-47 

  • Pierre Ganivet, Olivia Puel, « Les origines de l’abbaye lyonnaise Saint-Martin de Savigny », Centre d’études médiévales Saint-Germain d’Auxerre, 2016  

    Introduction À l’époque romane, Savigny est une abbaye majeure du diocèse de Lyon : fondée sur de précieux soutiens et sur une assise foncière solide, sa puissance s’exprime à la fois par une influence incontestable dans les jeux politiques régionaux, par un rayonnement dépassant largement l’aire du Lyonnais, mais aussi par une architecture monumentale profondément renouvelée au xie siècle. Ces dernières années, la connaissance de cet établissement lyonnais a profité de travaux collectifs et ...

    Pierre Ganivet, « Catalogue des actes des seigneurs de Villars (XIe-XIIe siècles) », Privat, Toulouse : Privat et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2012, pp. 71-83    

    Ganivet Pierre. Catalogue des actes des seigneurs de Villars (XIe-XIIe siècles). In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 124, N°277, 2012. Espaces forestiers et communaux. pp. 71-83.

    Pierre Ganivet, « Les maîtres de la Dombes. Considérations sur la noblesse féodale des pays lyonnais à travers l’exemple des seigneurs de Villars (XIe-XIIe siècles) », Privat, Toulouse : Privat et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2011, pp. 485-511    

    Lignages nobles, châteaux et seigneuries des pays lyonnais des XIe-XIIe siècles restent mal connus. De la Bischofsherrschaft de la fin de l’Antiquité (M. Heinzelmann) aux Campagnes de la région lyonnaise aux XIVe-XVe siècles (M.-Th. Lorcin), en passant par la renaissance carolingienne (M. Rubellin), les recherches sur le Lyonnais médiéval ont en effet, au cours des dernières décennies, essentiellement porté sur les églises et monastères locaux, dont elles ont mis en évidence l’omniprésence, voire l’omnipotence. La débilité des pouvoirs laïques constituerait donc, a contrario, un trait permanent de l’histoire lyonnaise du Moyen Âge – abstraction faite, il est vrai, du comté de Forez et de la seigneurie de Beaujeu, qui ont toujours retenu l’attention des historiens, mais qui se sont développés sur les marges du diocèse. Néanmoins, cette impression de continuité tient d’abord à l’espace considéré, réduit à la cité elle-même et à ses abords. L’élargissement de la perspective à tout le territoire de l’ancien pagus Lugdunensis permet d’appréhender la seigneurie banale ou châtelaine dans son ensemble, au-delà des deux seuls exemples cités. Dans ces «pays lyonnais », une trentaine de lignages se distingue aux XIe-XIIe siècles par la possession, généralement allodiale, d’un ou plusieurs châteaux. La plupart auront disparu ou s’appauvriront après 1200 – au profit des grandes puissances locales précitées –, mais l’âge féodal aura laissé une marque profonde, expliquant pour une large part la réduction du comté de Lyon à la partie centrale de l’ancien pagus. Le présent article est une contribution à l’étude de ce phénomène, basé sur un exemple particulier : celui des seigneurs de Villars, maîtres de la Dombes aux XIe et XIIe siècles.

  • Pierre Ganivet, « Autour de l’héritage juridique burgonde », le 20 juin 2024  

    Journée d'études organisée par le CREDESPO, Université de Bourgogne sous la direction scientifique de Alexandre Jeannin

    Pierre Ganivet, « Justice des hommes, justice de l’au-delà », le 08 juin 2018 

    Pierre Ganivet, « Les mutations médiévales », le 06 octobre 2017 

    Pierre Ganivet, « Quand l’interprétation se fait loi (IVe - VIIIe siècle) », le 09 juin 2017 

    Pierre Ganivet, Olivia Puel, « Les origines de l’abbaye lyonnaise Saint-Martin de Savigny », L’origine des sites monastiques : confrontation entre la terminologie des sources textuelles et les données archéologiques, Baume-les-Messieurs, le 04 septembre 2014   

    Pierre Ganivet, « L’Histoire du droit en France. Nouvelles tendances, nouveaux territoires », le 28 janvier 2013 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Anelise Nicolier, La construction d'un paysage monumental religieux en Brionnais à l'époque romane, thèse soutenue en 2015 à Lyon 2 sous la direction de Nicolas Reveyron, membres du jury : Christian Sapin, Bruno Phalip et Alain Guerreau  

    Au Sud de la Bourgogne, le Brionnais peut de loin apparaître comme une génération spontanée du XII° siècle. De fait, ce n’est ni une région physique naturelle, ni une division ecclésiastique. En un temps où une frontière vient séparer la France et la Bourgogne, puis l’Empire, une sorte de hasard va faire de ce territoire disparate, en marge, dirait-on, une marche, vouée à se définir. Le Brionnais va se former, bénéficiant d’une politique volontaire, due à la présence active de deux seigneuries féodales, incarnées par les familles de Semur et Le Blanc : autour d’elles, par le jeu des alliances, voire des rivalités, par les prestigieuses carrières ecclésiastiques de certains de leurs membres, les seigneurs du Brionnais tissent des liens avec les grandes familles des territoires voisins. Au résultat, solidité au dedans,ouverture au dehors sur les régions limitrophes, les lieux de culte, églises et monastères, fleurissent en peu de décennies, pour en dessiner un paysage monumental spécifique. Il sera précisément marqué par une originalité assez sûre d’elle-même pour chercher, adopter, interpréter et faire fructifier les influences. En somme, réseau politique, réseau artistique, les édifices religieux vont former un ensemble animé de riches interactions. Ce point de vue nous a permis de renouveler le regard porté jusqu’ici sur ce domaine original, le paradoxe étant que cet ensemble n’est pas parvenu jusqu’au XXIe siècle sans pertes ni modifications, et que, sous des apparences romanes, le paysage actuel est avant tout une construction du XIXe siècle ! Il a donc fallu procéder tout d’abord à une analyse régressive, de décapage dans le temps, et de reconstitution prudemment guidée par les traces et la documentation. En parcourant à reculons le patrimoine religieux contemporain et moderne, nous avons pu remonter jusqu’au IX° siècle, jusqu’ici ignoré de la recherche : elle ne s’était intéressée qu’aux églises conservées en élévation, alors que plus de la moitié des églises construites entre le IX° siècle et le XII° avaient disparu de la surface observable. Le premier résultat est d’importance : l’on peut maintenant suivre la genèse du tissu paroissial, comme un glissement du découpage en agri et villæ vers un maillage de parrochiæ. Une fois restitués la géographie politique et ecclésiastique et le patrimoine, il s’est révélé que le contexte particulier du Brionnais avait donné naissance à une architecture religieuse particulière, grâce à l’étude de la morphologie des bâtiments, de leur style, à une attention spéciale portée à la pierre à bâtir depuis son approvisionnement jusqu’à l’ouvrage. L’architecture du Brionnais offre de fait un profil totalement original. Le détail des analyses montre une invention, née de la capacité des bâtisseurs à puiser formes et techniques à des répertoires variés pour composer des créations inédites. Naturellement, comme l’historiographie du Brionnais roman est abondante (en particulier concernant le décor sculpté), notre travail a croisé les sources de réflexion, les bâtiments, les textes et les images, associant archéologie du bâti, histoire de l’art, géologie, histoire. Pour revenir au côté paradoxal, nous avons gardé le souci de favoriser autour de notre XII° siècle le temps long de l’Histoire, et l’époque Moderne, par exemple, nous a beaucoup parlé du Brionnais roman.