• THESE

    Recherches sur l'évolution des pouvoirs dans les pays lyonnais : de l'époque carolingienne aux lendemains de l'an mil, soutenue en 2000 à ClermontFerrand 1 sous la direction de Christian Lauranson-Rosaz 

  • Pierre Ganivet, Monique Le Nézet-Célestin, Jean-Luc Gisclon, Alban Horry, Christian Le Barrier [et alii], Roanne au moyen âge: une histoire renouvelée par l'archéologie récente, Ve siècle-milieu XVe siècle, Alpara et OpenEdition, 2021, DARA 

    Pierre Ganivet, Nicolas Reveyron, Olivia Puel, Charlotte Gaillard, Anne Baud [et alii], Architecture, décor, organisation de l'espace, Alpara et OpenEdition, 2020 

    Pierre Ganivet, Hélène Débax, Jérôme Belmon, Elisabeth Bille, Jean-Luc Boudartchouk [et alii], Vicomtes et vicomtés dans l’Occident médiéval, Presses universitaires du Midi et OpenEdition, 2020, Tempus médiévale en ligne 

    Pierre Ganivet, Myriam Soria, Maïté Billoré, Martin Aurell, Nicole Brocard [et alii], La trahison au Moyen Âge: de la monstruosité au crime politique (Ve-XVe siècle), Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2019   

    La trahison est une préoccupation constante de la société médiévale, difficile à appréhender à des siècles de distance car ses acceptions sont fluctuantes et ses visages multiples. Réunis en congrès à Lyon au mois de juin 2008, plusieurs chercheurs - historiens des textes et des images, littéraires, juristes, épigraphistes - travaillant sur l'ensemble des Ve-XVe siècles, ont croisé leurs approches pour parvenir à cerner ce que les hommes du Moyen Âge considéraient comme trahison et quel était le contenu de leur discours sur le sujet. La présente synthèse regroupe leurs contributions et fait état de leurs réflexions et de leurs conclusions. Dans une société très normalisée comme l'est la société médiévale, la trahison apparaît toujours sous les traits de la monstruosité. Furtive, elle s'ourdit à l'abri des regards, brouille les repères, subvertit l'ordre social. Elle transgresse les liens familiaux, amicaux, sociaux ou politique sur lesquels repose l'équilibre du monde et met clairement en péril le salut de l'humanité. Elle hante les relations entre les hommes en tant que réalité objective ou fantasme. Les réactions qu'elle suscite sont multiples : répulsion, haine, peur, désir de vengeance... Il faut punir le traître afin de purifier la société de la souillure, donner un caractère exemplaire à son châtiment afin de dissuader mais peut-être aussi envisager sa réhabilitation et son pardon. La trahison approchée dans sa diversité et sa multiplicité apporte, ici, un éclairage singulier sur les relations sociales au sein de la société médiévale

    Pierre Ganivet, Jean-Michel Poisson, Guido Castelnuovo, Michel Parisse, Francois Demotz, Laurent Grimaldi, Eliana Magnani, Marie-Pierre Estienne, Pierre-Yves Laffont, Florian Mazel, Christian Lauranson-Rosaz (dir.), Le royaume de Bourgogne autour de l'an Mil., 8e éd., Université de Savoie, 2008, 285 p.  

    Pierre Ganivet, Christian Lauranson-Rosaz, Recherches sur l'évolution des pouvoirs dans les pays lyonnais: de l'époque carolingienne aux lendemains de l'an mil, 2000, 439 p. 

    Pierre Ganivet, Aperçu sur les débuts du Conseil des prud'hommes de Saint-Etienne, Conseil des prud'hommes de Saint-Etienne, 1999, 66 p. 

    Pierre Ganivet, Christian Lauranson-Rosaz, Forez et roannais aux Xe et XIe siècles: Essai sur l'émergence de la féodalité dans deux pays marginaux,, 1994 

    Pierre Ganivet, La Banque..., la Jeune république, 1939, Cahiers de la démocratie, 48 p. 

    Pierre Ganivet, Tempête sur l'Espagne, Cahiers Terre Libre, 1937, 83 p. 

    Pierre Ganivet, Francis Delaisi, Jean Cassou, Tempête sur l'Espagne, Imp. Lutetia, 1936, 90 p. 

    Pierre Ganivet, La Banque, La Jeune République, 1935, Cahiers de la démocratie 

    Pierre Ganivet, Jean Grave, J. Lion, D. Paul, Trahison sociale Des économies à faire Dans l'internationale anarchiste A travers nos lectures, Imp. toulousaine], 1933, Publications de "la Révolte" et "Temps nouveaux", 16 p. 

    Pierre Ganivet, L'Espagne au tournant, Édition de la Revue littéraire des Primaires, 1932, 58 p. 

    Pierre Ganivet, Subversion de l'économie allemande, Édition de la Revue littéraire des Primaires, 1932, 56 p. 

  • Pierre Ganivet, Olivia Puel, « La géographie des morts dans l'abbaye de Savigny (Xe-XVIIIe siècle) », Architecture, décor, organisation de l'espace. Les enjeux de l'archéologie médiévale, 2013   

    Pierre Ganivet, Christian Lauranson-Rosaz, P. Ganivet, « Saint-Chaffre des origines aux lendemains de l'an Mil : une abbaye en " marge », M. de Framond, C. Lauranson-Rosaz et B. Sanial, Les bénédictins de Saint-Chaffre du Monastier, histoire et archéologie d'une congrégation, 1998, pp. 27-47 

  • Pierre Ganivet, Olivia Puel, « Les origines de l’abbaye lyonnaise Saint-Martin de Savigny », Centre d’études médiévales Saint-Germain d’Auxerre, 2016  

    Introduction À l’époque romane, Savigny est une abbaye majeure du diocèse de Lyon : fondée sur de précieux soutiens et sur une assise foncière solide, sa puissance s’exprime à la fois par une influence incontestable dans les jeux politiques régionaux, par un rayonnement dépassant largement l’aire du Lyonnais, mais aussi par une architecture monumentale profondément renouvelée au xie siècle. Ces dernières années, la connaissance de cet établissement lyonnais a profité de travaux collectifs et ...

    Pierre Ganivet, « Catalogue des actes des seigneurs de Villars (XIe-XIIe siècles) », Privat, Toulouse : Privat et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2012, pp. 71-83   

    Ganivet Pierre. Catalogue des actes des seigneurs de Villars (XIe-XIIe siècles). In: Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, Tome 124, N°277, 2012. Espaces forestiers et communaux. pp. 71-83.

    Pierre Ganivet, « Les maîtres de la Dombes. Considérations sur la noblesse féodale des pays lyonnais à travers l’exemple des seigneurs de Villars (XIe-XIIe siècles) », Privat, Toulouse : Privat et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2011, pp. 485-511   

    Lignages nobles, châteaux et seigneuries des pays lyonnais des XIe-XIIe siècles restent mal connus. De la Bischofsherrschaft de la fin de l’Antiquité (M. Heinzelmann) aux Campagnes de la région lyonnaise aux XIVe-XVe siècles (M.-Th. Lorcin), en passant par la renaissance carolingienne (M. Rubellin), les recherches sur le Lyonnais médiéval ont en effet, au cours des dernières décennies, essentiellement porté sur les églises et monastères locaux, dont elles ont mis en évidence l’omniprésence, voire l’omnipotence. La débilité des pouvoirs laïques constituerait donc, a contrario, un trait permanent de l’histoire lyonnaise du Moyen Âge – abstraction faite, il est vrai, du comté de Forez et de la seigneurie de Beaujeu, qui ont toujours retenu l’attention des historiens, mais qui se sont développés sur les marges du diocèse. Néanmoins, cette impression de continuité tient d’abord à l’espace considéré, réduit à la cité elle-même et à ses abords. L’élargissement de la perspective à tout le territoire de l’ancien pagus Lugdunensis permet d’appréhender la seigneurie banale ou châtelaine dans son ensemble, au-delà des deux seuls exemples cités. Dans ces «pays lyonnais », une trentaine de lignages se distingue aux XIe-XIIe siècles par la possession, généralement allodiale, d’un ou plusieurs châteaux. La plupart auront disparu ou s’appauvriront après 1200 – au profit des grandes puissances locales précitées –, mais l’âge féodal aura laissé une marque profonde, expliquant pour une large part la réduction du comté de Lyon à la partie centrale de l’ancien pagus. Le présent article est une contribution à l’étude de ce phénomène, basé sur un exemple particulier : celui des seigneurs de Villars, maîtres de la Dombes aux XIe et XIIe siècles.

  • Pierre Ganivet, « Autour de l’héritage juridique burgonde », le 20 juin 2024  

    Journée d'études organisée par le CREDESPO, Université de Bourgogne sous la direction scientifique de Alexandre Jeannin

    Pierre Ganivet, « Justice des hommes, justice de l’au-delà », le 08 juin 2018 

    Pierre Ganivet, « Les mutations médiévales », le 06 octobre 2017 

    Pierre Ganivet, « Quand l’interprétation se fait loi (IVe - VIIIe siècle) », le 09 juin 2017 

    Pierre Ganivet, Olivia Puel, « Les origines de l’abbaye lyonnaise Saint-Martin de Savigny », L’origine des sites monastiques : confrontation entre la terminologie des sources textuelles et les données archéologiques, Baume-les-Messieurs, le 04 septembre 2014 

    Pierre Ganivet, « L’Histoire du droit en France. Nouvelles tendances, nouveaux territoires », le 28 janvier 2013 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Anelise Nicolier, La construction d'un paysage monumental religieux en Brionnais à l'époque romane, thèse soutenue en 2015 à Lyon 2 sous la direction de Nicolas Reveyron présidée par Jean-François Reynaud, membres du jury : Christian Sapin, Bruno Phalip et Alain Guerreau   

    Au Sud de la Bourgogne, le Brionnais peut de loin apparaître comme une génération spontanée du XII° siècle. De fait, ce n’est ni une région physique naturelle, ni une division ecclésiastique. En un temps où une frontière vient séparer la France et la Bourgogne, puis l’Empire, une sorte de hasard va faire de ce territoire disparate, en marge, dirait-on, une marche, vouée à se définir. Le Brionnais va se former, bénéficiant d’une politique volontaire, due à la présence active de deux seigneuries féodales, incarnées par les familles de Semur et Le Blanc : autour d’elles, par le jeu des alliances, voire des rivalités, par les prestigieuses carrières ecclésiastiques de certains de leurs membres, les seigneurs du Brionnais tissent des liens avec les grandes familles des territoires voisins. Au résultat, solidité au dedans,ouverture au dehors sur les régions limitrophes, les lieux de culte, églises et monastères, fleurissent en peu de décennies, pour en dessiner un paysage monumental spécifique. Il sera précisément marqué par une originalité assez sûre d’elle-même pour chercher, adopter, interpréter et faire fructifier les influences. En somme, réseau politique, réseau artistique, les édifices religieux vont former un ensemble animé de riches interactions. Ce point de vue nous a permis de renouveler le regard porté jusqu’ici sur ce domaine original, le paradoxe étant que cet ensemble n’est pas parvenu jusqu’au XXIe siècle sans pertes ni modifications, et que, sous des apparences romanes, le paysage actuel est avant tout une construction du XIXe siècle ! Il a donc fallu procéder tout d’abord à une analyse régressive, de décapage dans le temps, et de reconstitution prudemment guidée par les traces et la documentation. En parcourant à reculons le patrimoine religieux contemporain et moderne, nous avons pu remonter jusqu’au IX° siècle, jusqu’ici ignoré de la recherche : elle ne s’était intéressée qu’aux églises conservées en élévation, alors que plus de la moitié des églises construites entre le IX° siècle et le XII° avaient disparu de la surface observable. Le premier résultat est d’importance : l’on peut maintenant suivre la genèse du tissu paroissial, comme un glissement du découpage en agri et villæ vers un maillage de parrochiæ. Une fois restitués la géographie politique et ecclésiastique et le patrimoine, il s’est révélé que le contexte particulier du Brionnais avait donné naissance à une architecture religieuse particulière, grâce à l’étude de la morphologie des bâtiments, de leur style, à une attention spéciale portée à la pierre à bâtir depuis son approvisionnement jusqu’à l’ouvrage. L’architecture du Brionnais offre de fait un profil totalement original. Le détail des analyses montre une invention, née de la capacité des bâtisseurs à puiser formes et techniques à des répertoires variés pour composer des créations inédites. Naturellement, comme l’historiographie du Brionnais roman est abondante (en particulier concernant le décor sculpté), notre travail a croisé les sources de réflexion, les bâtiments, les textes et les images, associant archéologie du bâti, histoire de l’art, géologie, histoire. Pour revenir au côté paradoxal, nous avons gardé le souci de favoriser autour de notre XII° siècle le temps long de l’Histoire, et l’époque Moderne, par exemple, nous a beaucoup parlé du Brionnais roman.