Corinne Manson

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit, d'Economie et des Sciences Sociales

Institut de recherche juridique interdisciplinaire François Rabelais

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • THESE

    Le recours en cassation devant le Conseil d'Etat, soutenue en 1994 à Tours sous la direction de Joël Carbajo 

  • Corinne Manson, Emmanuel Aubin, Emmanuel-Pie Guiselin (dir.), (Re)penser l'université française: de la loi Faure à l'université du XXIe siècle, Presses universitaires juridiques de Poitiers, 2024, Collection actes et colloques de la faculté de droit et des sciences sociales, 417 p. 

    Corinne Manson, Yannick Tremorin (dir.), Les servitudes collectives et la propriété privée: actes du colloque de la faculté de droit de Tours des 5-6 novembre 2015, GRIDAUH, 2017, Les Cahiers du GRIDAUH ( Série Droit de l'urbanisme ), 153 p. 

  • Corinne Manson, Marion Amalric, François Bertrand, Mathieu Bonnefond, Adèle Debray [et alii], LES POLITIQUES ENVIRONNEMENTALES A L'EPREUVE DE L'INTERCOMMUNALITE : VERS DE NOUVEAUX TERRITOIRES D'ACTION ?, 2011         

  • Corinne Manson, Corinne Larrue, Silvia Bruzzone, Lisa Lévy, Mathilde Gralepois [et alii], Analysing and evaluating Flood Risk Governance in France: from State Policy to Local Strategies, 2016   

  • Corinne Manson, « Planification métropolitaine et contractualisation », le 14 novembre 2024  

    Conférence organisée par l'Axe Territoire - Environnement - Patrimoine, l'IRJI François Rabelais, Faculté de droit, Université de Tours.

    Corinne Manson, « Décentralisation et territoire(s) », le 30 mars 2023  

    Organisé par l'IRJI Rabelais, Université de Tours

    Corinne Manson, « (Re) Penser l'Université française », le 23 mars 2023  

    Colloque organisé par les universités de Tours et de Rennes 2 sous la direction scientifique de Corinne Manson, Emmanuel Aubin et Emmanuel Guiselin

    Corinne Manson, « Les alliances territoriales. Quelle efficacité pour la qualité et la proximité de nos services publics ? », le 16 février 2023  

    Organisé par Marie-Christine Assouère, Université de Limoges et David Carassus, Université de Pau et Pays de l’Adour

    Corinne Manson, « Communauté, Métropoles et Santé », le 09 novembre 2022  

    Colloque organisé par le CRJP et le CEDETE - Université d'Orléans.

    Corinne Manson, « Droit des sites et sols pollués », le 24 novembre 2016 

  • Corinne Manson, Colloque international décentralisation et territoire(s) - 31 mars matinée 

    Corinne Manson, La ville en droit 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Clarisse Casanova, Le vivant dans les documents d'urbanisme, thèse en cours depuis 2024  

    Depuis la loi Solidarité et Renouvellement Urbains du 13 décembre 2000, les documents d'urbanisme prennent en compte le développement durable et la transition écologique mais s'ils visent à protéger des espaces naturels et agricoles, ils promeuvent largement l'intensification des usages humains du foncier urbain. La protection de la biodiversité reste essentiellement liée au développement des trames vertes et bleues et la prise en compte des fonctions écosystémiques du sol, élément essentiel à la vie, reste très faible aujourd'hui, même si des exemples de trame brune comment à émerger. Les documents d'urbanisme continuent d'aborder des fonctions et des services (habitat, mobilités, commerce, protection de la biodiversité, lutte contre les pollutions…) au détriment d'une approche globale permettant de concevoir toutes les relations avec le vivant, sous toutes ces formes. Une étude approfondie de documents d'urbanisme récents et des règles qui leur sont applicables permettra de s'interroger sur la mise en œuvre des outils juridiques existants, leurs limites ou leurs insuffisances avant d'examiner comment un nouveau rapport au vivant pourrait être envisagé dans le cadre de ces documents.

  • Fabien Pousset, La maîtrise foncière à finalité écologique : vers un outil adapté des politiques de protection de la nature, thèse soutenue en 2014 à Tours sous la direction de Corinne Larrue, membres du jury : Pascal Chevalier (Rapp.), Sonia Guelton (Rapp.), Patrice Melé et Stéphane Nahrath    

    Les politiques de protection de la nature s’appuient, pour l’essentiel, sur la protection d’« aires naturelles » qui apparaissent, en France, dès le début du 20ème siècle. Celles-ci peuvent être regroupées en trois catégories en fonction des types de mesures appliqués : les aires naturelles sous protection réglementaire, sous protection conventionnelle (voie contractuelle) et, enfin, sous protection foncière. Cette dernière mesure s’entend comme un processus formalisé par un transfert, dans un objectif de protection, d’un bien-foncier privé au profit d’un acquéreur public ou privé investi d’une mission reconnue d’utilité publique, c'est-à-dire une Maitrise Foncière à Finalité Écologique (MAFFE). Si ce mode d’action « exorbitant » émerge dans les années 1960 en phase avec l’approche prédominante, « fixiste », de la protection des milieux naturels, son recours persiste aujourd’hui. Est ainsi questionné son adaptabilité à la fois aux conditions actuelles de mise en oeuvre qui s’appuient sur des logiques de contractualisation et de négociation et aux objectifs des politiques de la nature qui s’inscrivent dorénavant dans une perspective de gestion des espaces en tenant compte des dynamiques naturelles. L’analyse, tant des processus de territorialisation de la MAFFE que des perceptions et représentations de l’ensemble des acteurs impliqués par sa mise en oeuvre sur deux terrains d’étude, nous aura permis de souligner la pluralité, d’une part, de ses processus de mise en oeuvre et, d’autre part, des finalités qui lui sont attribuées. Est ainsi mis en évidence la plasticité de la MAFFE à l’interface entre instruments de type réglementaire et instruments de type conventionnel concordant avec les divers effets attendus de sa mise en oeuvre : contrôle des usages, conciliation des intérêts environnementaux, économiques et sociaux des espaces naturels, et, enfin coordination de l’action publique. Aussi, la MAFFE ne constitue pas un instrument univoque mais davantage un instrument multifonctionnel et modulable en fonction des contextes locaux. Face à l’évolution des référentiels des politiques de protection de la nature, nous montrons ainsi que la plasticité tant perçue qu’effective de la MAFFE constitue un gage d’adaptabilité et donc potentiellement d’efficacité pour la préservation de la biodiversité.

  • Jeanne-Louise Deschamps, Contribution juridique à l'intégration de l'habitat participatif dans les politiques publiques., thèse soutenue en 2022 à Limoges sous la direction de Jessica Makowiak et Séverine Nadaud, membres du jury : Frédéric Rolin (Rapp.), Nicolas Gabayet  

    L’habitat participatif fait l’objet d’une demande sociale toujours plus importante. Il consiste pour plusieurs individus ou familles à se regrouper pour concevoir, construire et gérer leurs logements, tout en ménageant des espaces de vie communs à tous.Les habitants agissent sur le fondement de valeurs partagées qui sont, principalement, la solidarité, le souci de l’environnement et la non-spéculation. Une telle démarche offrant de nouvelles perspectives en matière de production de logements, des collectivités territoriales et des bailleurs sociaux ont cherché à la développer sur leurs territoires dès la fin des années 2000. En outre, l’habitat participatif a connu un fort retentissement en 2014 au moment de l’élaboration de la loi ALUR, qui l’a finalement doté d’une définition juridique et de deux statuts spécifiques.Pourtant, les projets peinent à aboutir,en particulier du fait d’incohérences juridiques notoires.Singulièrement, il est frappant de constater que l’habitat participatif n’a fait l’objet d’aucune coordination avec l’ensemble des législations nationales intéressant le logement et la construction. De même, sa place reste à définir dans les politiques locales de l’habitat, de l’aménagement et de l’urbanisme.Dans la perspective d’une contribution au droit interne,la thèse analyse ces difficultés et émet des propositions nouvelles pour intégrer l’habitat participatif dans les politiques publiques, en se fondant sur l’observation et l’étude des pratiques habitantes et institutionnelles.