Constance Chevallier-Govers

Maître de conférences HDR
Droit public.
Faculté de Droit de Grenoble

Centre d'Études sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européennes

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Vice-Doyenne chargée des relations internationales
  • THESE

    De la coopération à l'intégration policière dans l'Union européenne, soutenue en 1998 à Paris 2 sous la direction de Mario Bettati 

  • Constance Chevallier-Govers, Florence Renard, Cécile Chamayou (dir.), Frontières et migrations en Europe: études juridiques et culturelles dans une perspective franco-allemande, Éditions juridiques franco-allemandes, 2023, Collection Revue générale du droit ( Série manuels ), 419 p. 

    Constance Chevallier-Govers, Anne Weyembergh (dir.), La création du Parquet européen: simple évolution ou révolution au sein de l'espace judiciaire européen ?, Bruylant, 2021, Collection Droit de l'union européenne ( Monographies ), 442 p.   

    Constance Chevallier-Govers, Mihaela Anca Ailincai, Vérane Edjaharian-Kanaa, Mihaela Ailincai (dir.), Les Europes : mélanges en l'honneur du professeur Catherine Schneider, mare & martin, 2021, Liber amicorum, 834 p. 

    Constance Chevallier-Govers, Romain Tinière (dir.), De Frontex à Frontex: vers l’émergence d’un service européen des gardes-côtes et gardes-frontières, Bruylant, 2019, Collection Droit de l'Union européenne ( Colloques ), 298 p. 

    Constance Chevallier-Govers, Romain Tinière (dir.), De Frontex à Frontex: vers l'émergence d'un service européen des garde-côtes et garde-frontières, Larcier, 2019 

    Constance Chevallier-Govers (dir.), L'échange des données dans l'Espace de liberté, de sécurité et de justice de l'Union européenne, mare et martin, 2017, Droit public, 559 p. 

    Constance Chevallier-Govers, Catherine Schneider (dir.), L'Europe et la lutte contre la piraterie maritime, Éditions Pedone, 2015, 321 p. 

    Constance Chevallier-Govers, Constance Chevallier-Govers, Christoph Marcinkowski, Christoph Marcinkowski, Ruhanas Harun, Harun Ruhanas (dir.), Malaysia and the European Union: perspectives for the twenty-first century, Lit, 2011, Freiburger sozialanthropologische Studien, 271 p. 

    Constance Chevallier-Govers, Shari'ah and Legal Pluralism in Malaysia, International Institute of Advanced Islamic Studies Malaysia, 2011, 89 p.   

    Constance Chevallier-Govers, Estelle Brosset, Vérane Edjaharian-Kanaa (dir.), Le traité de Lisbonne: reconfiguration ou déconstitutionnalisation de l'Union européenne ?, Bruylant, 2009, 352 p. 

  • Constance Chevallier-Govers, « Article 76 [Legislative Initiative] », in Hermann-Josef Blanke, Stelio Mangiameli (dir.), Treaty on the Functioning of the European Union - A Commentary : Volume I: Preamble, Articles 1-89, Springer, 2021, pp. 1329-1376   

    Constance Chevallier-Govers, « L'approche globale de l'Union européenne à l'encontre de la traite des êtres humains », in Mihaela Anca Ailincai, Constance Chevallier-Govers, Vérane Edjaharian-Kanaa (dir.), Les Europes : de l’intérieur, vers l’extérieur : mélanges en l'honneur du professeur Catherine Schneider, mare & martin, 2021, pp. 441-463 

    Constance Chevallier-Govers, « La reconnaissance d'un pouvoir de contrainte au Parquet européen, premier pouvoir opérationnel européen ? », in Constance Chevallier-Govers, Anne Weyembergh (dir.), La création du Parquet européen : simple évolution ou révolution au sein de l'espace judiciaire européen ?, Bruylant, 2021, pp. 75-98 

    Constance Chevallier-Govers, « La création du corps européen des garde-frontières et garde-côtes », in Constance Chevallier-Govers, Romain Tinière (dir.), De Frontex à Frontex : vers l'émergence d'un service européen des garde-côtes et garde-frontières : [colloque international du CESICE et CRJ, 22-23 mars 2018, Grenoble], Bruylant, 2019, pp. 25-40 

    Constance Chevallier-Govers, « L’ASEAN et la reconnaissance du statut d’État à des entités contestées », in Thierry Garcia (dir.), La reconnaissance du statut d'État à des entités contestées : approches de droits international, régional et interne : [actes du colloque / organisé par le Centre d'études sur la sécurité internationale et les coopérations européennes (CESICE) les 1 et 2 juin 2017 à Grenoble], Pédone, 2018, pp. 233-250 

    Constance Chevallier-Govers, « Right of Access to Public Documents in France », in Hermann-Josef Blanke, Ricardo Perlingeiro (dir.), The Right of Access to Information : an International Legal Survey, Springer-Verlag, 2018, pp. 265-310   

    Constance Chevallier-Govers, « L’Union européenne et les chrétiens d’Orient », in Catherine Schneider, Martial Mathieu (dir.), Quels droits pour les chrétiens d'Orient ?, mare & martin, 2018, pp. 155-177 

    Constance Chevallier-Govers, « Rapport introductif », in Constance Chevallier-Govers (dir.), L'échange des données dans l'Espace de liberté, de sécurité et de justice de l'Union européenne, mare & martin, 2017, pp. 13-27 

    Constance Chevallier-Govers, « L'européanisation du droit pénal », in Laetitia Guilloud-Colliat, Henri Oberdorff, Fabien Terpan (dir.), L'européanisation du droit : quelle influence de l'Union européenne sur le droit français ? : actes du colloque organisé à Grenoble le 10 octobre 2014, LGDJ - Lextenso, 2016, pp. 43-67 

    Constance Chevallier-Govers, « Sécurité et transfert des données dans les relations transatlantiques », in Josiane Auvret-Finck (dir.), Vers un partenariat transatlantique de l'Union européenne : [actes du colloque international des 3 et 4 avril 2014 organisé à Nice], Larcier, 2015, pp. 245-270 

    Constance Chevallier-Govers, « La mission EUCAP Nestor et sa contribution à la lutte contre la piraterie maritime », in Constance Chevallier-Govers, Catherine Schneider (dir.), L'Europe et la lutte contre la piraterie maritime, Pédone, 2015, pp. 75-90 

    Constance Chevallier-Govers, « La consolidation de l’agence européenne de défense », in Josiane Auvret-Finck (dir.), Vers une relance de la politique de sécurité et de défense commune ? : [actes du colloque international des 16 et 17 mai 2013 organisé à Nice], Larcier, 2014, pp. 133-154 

    Constance Chevallier-Govers, « La participation des États tiers aux agences et aux programmes de l’Union européenne », in Isabelle Bosse-Platière, Cécile Rapoport (dir.), L'État tiers en droit de l'Union européenne : [actes du colloque annuel de la CEDECE, tenu en 2012], Bruylant, 2014, pp. 185-212 

    Constance Chevallier-Govers, « Article 13 [The Institutions] »: (ex-Articles 3 TEU, 5.1 and 7 EC), in Hermann-Josef Blanke, Stelio Mangiameli (dir.), The Treaty on European Union (TEU) : a commentary, Springer, 2013, pp. 529-586   

    Constance Chevallier-Govers, « Personal Data Protection »: Confrontation between the European Union and the United States of America, in Yann Echinard, Albane Geslin, Michel Gueldry, Fabien Terpan (dir.), L'Union européenne et les États-Unis : processus, politiques et projets = The European Union and the United States : processes, policies, and projects, Larcier, 2013, pp. 147-168 

    Constance Chevallier-Govers, « The European Union and the reconstruction of State », in Claske Dijkema, Karine Gatelier, Ivan Samson, Josiane Tercinet (dir.), Rethinking the foundations of the State : an analysis of post-crisis situations, Bruylant, 2012, pp. 263-271   

    Constance Chevallier-Govers, « The Malaysia-EU Human Rights Dialogue », in Christoph Marcinkowski, Constance Chevallier-Govers, Ruhanas Harun (dir.), Malaysia and the European Union : perspectives for the twenty-first century, Lit, 2011, pp. 207-236 

    Constance Chevallier-Govers, « Le droit naturel et la protection internationale des droits de l’homme », in Martial Mathieu (dir.), Droit naturel et droits de l'homme : actes des Journées internationales de la Société d'histoire du droit, Grenoble-Vizille, 27-30 mai 2009, Presses universitaires de Grenoble, 2011, pp. 335-357 

    Constance Chevallier-Govers, « La coopération décentralisée à l'épreuve du fédéralisme indien », in Jean-Charles Froment (dir.), Administration et politique, une pensée critique et sans frontières : dialogues avec et autour de Jean-Jacques Gleizal, Presses universitaires de Grenoble, 2009, pp. 239-255 

    Constance Chevallier-Govers, « Le juge communautaire et l'intérêt public local », in Nicolas Kada (dir.), L'intérêt public local : regards croisés sur une notion juridique incertaine, Presses universitaires de Grenoble, 2009, pp. 163-181 

    Constance Chevallier-Govers, Estelle Brosset, Vérane Edjaharian-Kanaa, Catherine Schneider, « Avant-propos », in Estelle Brosset, Constance Chevallier-Govers, Vérane Edjaharian, Catherine Schneider (dir.), Le traité de Lisbonne : reconfiguration ou déconstitutionnalisation de l'Union européenne ?, Bruylant, 2009, pp. - 

    Constance Chevallier-Govers, « Le traité de Lisbonne et la différenciation dans l’espace de liberté, de sécurité et de justice », in Estelle Brosset, Constance Chevallier-Govers, Vérane Edjaharian, Catherine Schneider (dir.), Le traité de Lisbonne : reconfiguration ou déconstitutionnalisation de l'Union européenne ?, Bruylant, 2009, pp. 263-286 

    Constance Chevallier-Govers, « Sécurité et droits de l'homme dans l'Union européenne », in Catherine Flaesch-Mougin (dir.), Union européenne et sécurité : aspects internes et externes, Bruylant, 2009, pp. 135-149   

    Constance Chevallier-Govers, « L’européanisation de la politique de sécurité intérieure », in Henri Oberdorff (dir.), L'européanisation des politiques publiques, Presses universitaires de Grenoble, 2008, pp. 85-110 

    Constance Chevallier-Govers, « Enlargement and the Common Foreign and Security Policy of the European Union », in Rajendra K. Jain, Hartmut Elsenhans, Amarjit S. Narang (dir.), The European Union in world politics, Radiant Publishers, 2006, pp. 194-219 

    Constance Chevallier-Govers, « L'élargissement et le volet extérieur de la sécurité intérieure de l'Union européenne », in Joël Andriantsimbazovina, Christophe Geslot (dir.), Les Communautés et l'Union européennes face aux défis de l'élargissement : actes du colloque de Besançon, 17-18 octobre 2002, la Documentation française, 2005, pp. 311-329 

    Constance Chevallier-Govers, « Le concept de sécurité intérieure et l'Union européenne », in Jean-Charles Froment, Jean-Jacques Gleizal, Martine Kaluszynski (dir.), Les États à l'épreuve de la sécurité, Presses universitaires de Grenoble, 2003, pp. 261-269 

    Constance Chevallier-Govers, « Le droit à la protection des données à caractère personnel »: un droit fondamental du XXIe siècle ?, in Jérôme Ferrand, Hugues Petit (dir.), L'odyssée des droits de l'homme. III, Enjeux et perspectives des droits de l'homme : tome 1[i.e tome 3] des actes du colloque international de Grenoble, octobre 2001, l'Harmattan, 2003, pp. 77-97 

    Constance Chevallier-Govers, « La création d'un espace de sécurité, facteur de cohésion sociale », in Guy Guillermin, Henri Oberdorff (dir.), La cohésion économique et sociale : une finalité de l'Union européenne : actes du colloque de Grenoble, 19-21 octobre 1998 [de la Commission pour l'étude des Communautés européennes (CEDECE)]. Volume II, Les outils et les politiques, la Documentation française, 2000, pp. 239-248 

  • Constance Chevallier-Govers, « Hélène Christodoulou, Le Parquet européen : prémices d'une autorité judiciaire de l'Union européenne »: Dalloz, coll. Nouvelle Bibliothèque de Thèses, 2021, 493 p., RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2024, n°01 

    Constance Chevallier-Govers, « The Europeanisation of French Criminal Law », European Criminal Law Review, 2017, n°1, pp. 67-88 

    Constance Chevallier-Govers, « Antiterrorism Cooperation between the EU and ASEAN », European Foreign Affairs Review, 2012, n°1, p. 133156   

    Constance Chevallier-Govers, « La Charia et le pluralisme juridique en Malaisie à l’épreuve de l’Etat de droit », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, 2011, n°1, pp. 197-220 

    Constance Chevallier-Govers, « The Rule of Law and Legal Pluralism in Malaysia », Islam and Civilisational Renewal (ICR), 2010, n°1, pp. 90-108   

    Constance Chevallier-Govers, « La lutte contre le terrorisme au sein de l'Union européenne », ARES, 2005, n°56, pp. 11-24 

    Constance Chevallier-Govers, Pierre Berthelet, « Quelle relation entre Europol et Eurojust ? », Revue du marché commun et de l'Union européenne, 2001, n°450, pp. 468-474 

    Constance Chevallier-Govers, « Actes constitutifs des organisations internationales et constitutions nationales », Revue générale de droit international public, 2001, n°2, pp. 373-412 

    Constance Chevallier-Govers, « Le président du tribunal administratif au secours de la célérité de la justice administrative », Gazette du Palais, 2000, n°169, pp. 3-20 

    Constance Chevallier-Govers, « De la nécessité de créer une police européenne intégrée », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 1999, n°1, pp. 77-85 

  • Constance Chevallier-Govers, « Droit et alimentation saine et durable : regards croisés en droit français, allemand, européen et international », le 28 juin 2023  

    Université d'été franco-allemande organisée par le CRJ, en partenariat avec la Faculté de droit de Grenoble, l'Université Grenoble Alpes, le Centre juridique franco-allemand et l'Université de la Sarre sous la direction scientifique de Fabien Girard, UGA, CRJ et Alice Leconte, UGA, CRJ

    Constance Chevallier-Govers, « Frontières européennes », le 15 juin 2023  

    Journée d'étude organisée dans le cadre du séminaire itinérant du GIS Euro-lab, coordonnée par Céline Belot, PACTE, Sciences Po Grenoble et Romain Tinière, UGA, CRJ

    Constance Chevallier-Govers, « Le droit et les fables de Jean de La Fontaine », le 20 octobre 2022  

    Colloque de rentrée de l'Ecole Doctorale des Sciences Juridiques, organisé par les doctorantes et doctorants de l'ADDUGA, Université Grenoble Alpes

    Constance Chevallier-Govers, « Droit et environnement : regards croisés en droit français, allemand et européen », le 28 juin 2022  

    Organisé par le Centre Juridique Franco-Allemand de l'Université de la Sarre, le CRJ et le CESICE, Université de Grenoble

    Constance Chevallier-Govers, « Droits fondamentaux et intégration européenne », le 10 juin 2021  

    Organisé par le CEEC / IRDEIC, Université Toulouse 1 Capitole, sous la direction scientifique de Joël Andriantsimbazovina

    Constance Chevallier-Govers, « La création du parquet européen : simple évolution ou bien révolution au sein de l'espace judiciaire européen ? », Colloque international : La création du parquet européen : simple évolution ou révolution au sein de l'espace judiciaire européen ?, Saint-Martin d'Hères, le 21 novembre 2019    

    Organisé par le CESICE en collaboration avec le Centre de droit européen de l'Université libre de Bruxelles

    Constance Chevallier-Govers, « [Reporté] L’Europe et le monde anglophone. Une relation ambiguë ? », le 20 mars 2020  

    Organisé par L'ILCEA 4, la Chaire Jean Monnet sur les Relations franco-allemandes, l’intégration européenne et la mondialisation, en partenariat avec le CESICE

    Constance Chevallier-Govers, « Stéphane Hessel - Une vie au service des autres », le 14 janvier 2020  

    Organisée par l'ILCEA 4, la Chaire Jean Monnet et le CESICE

    Constance Chevallier-Govers, « L’Europe face au changement climatique », le 29 novembre 2019  

    Organisé par la Chaire Jean Monnet, le CESICE et l'ILCEA 4

    Constance Chevallier-Govers, « Les relations franco-allemandes à l'épreuve de la mondialisation », le 21 mars 2019  

    Journée d'études pluridisciplinaires (droit, science po, langues) organisée par le CESICE, l'ILCEA 4 et la Chaire Jean Monnet

    Constance Chevallier-Govers, « Coopération opérationnelle en droit pénal de l'Union européenne », le 01 février 2019  

    Organisé par le laboratoire DCS, UMR CNRS, sous la responsabilité scientifique de Carole Billet et Araceli Turmo, Maîtres de Conférences à l’Université de Nantes

    Constance Chevallier-Govers, « De Frontex à Frontex : vers l'émergence d'un service européen des garde-frontières et des garde-côtes », De Frontex à Frontex, vers l’émergence d’un service européen des garde-frontières et garde-côtes, Grenoble, le 22 mars 2018    

    Colloque international du CESICE & CRJ, organisé sous la direction scientifique de Constance Chevalier-Govers et Romain Tinière

    Constance Chevallier-Govers, « La gestion des réfugiés syriens par les Etats voisins de la Syrie », le 27 septembre 2018  

    Organisé par l'Ecole Doctorale et le CESICE

    Constance Chevallier-Govers, « La Cour pénale internationale (CPI), 20 ans après l’adoption du Statut de Rome : bilan, défis et perspectives », le 21 septembre 2018  

    Organisé à l’occasion du XXème anniversaire du Statut de Rome créant la Cour pénale internationale (CPI), par la Chaire UNESCO « Mémoire, Cultures et Interculturalité » Univ. catholique de Lyon (UcLy) en partenariat avec l’IDHL

    Constance Chevallier-Govers, « La reconnaissance du statut d'Etat à des entités contestées : approches de droit international, régional et interne », La reconnaissance du statut d’Etat à des entités contestées: approches de droits international, régional et interne, Grenoble, le 01 juin 2017    

    Organisé par le CESICE sous la direction scientifique du Professeur Thierry Garcia

    Constance Chevallier-Govers, « L’action de l’Union Européenne », Quel(s) droit(s) pour les chrétiens d’Orient ?, Grenoble, le 26 novembre 2015   

    Constance Chevallier-Govers, « Juger les crimes contre l'humanité : les leçons de l'histoire », le 23 novembre 2017  

    A l’occasion des 30 ans du procès de Klaus Barbie, sous l'égide du Groupe de Recherches sur la Justice Internationale (GREJI) et du Département d’Hist. des Droits de l’Homme du Centre d’Etudes sur la Sécurité Internationale et les Coopérations Européenne

    Constance Chevallier-Govers, « L’échange des données dans l'espace de liberté, de sécurité et de justice de l'Union Européenne », L'échange des données dans l'Espace de liberté, de sécurité et de justice de l'Union européenne, Grenoble, le 17 novembre 2016    

    Colloque organisé par le CESICE

    Constance Chevallier-Govers, « Le droit pénal », L'Européanisation du Droit : Quelle influence de l'Union Européenne sur le Droit français ?, Grenoble, le 09 octobre 2014   

    Constance Chevallier-Govers, Catherine Schneider, « La mission EUCAP Nestor et sa contribution à la lutte contre la piraterie maritime », Vers un partenariat transatlantique renforcé : une nouvelle donne dans un monde en mutation ?, Nice, le 03 avril 2014   

    Constance Chevallier-Govers, « La participation des États tiers aux programmes et agences de l’Union », Vers une relance de la politique de sécurité et de défense commune ?, Nice, le 16 mai 2013 

    Constance Chevallier-Govers, « Counter-terrorism cooperation with the ASEAN countries », The external dimension of the EU counter-terrorism policy, Bruxelles, le 22 février 2013   

    Constance Chevallier-Govers, « Personal Data Protection », 2emes Rencontres européennes et internationales de Grenoble, Grenoble, le 11 mars 2010 

    Constance Chevallier-Govers, « The European Union and the Reconstruction of States », ESF-LiU Conference "Post-Crisis States Transformation: Rethinking the Foundations of the State", Linköping Sweden (SE), le 01 mai 2009   

    Constance Chevallier-Govers, « Le droit naturel et la protection internationale des droits de l’homme », Journées internationales d'histoire du droit "Droit naturel et droits de l'homme", Grenoble, le 27 mai 2009    

    Journées internationales de la Société d'Histoire du Droit

    Constance Chevallier-Govers, « Le traité de Lisbonne et la flexibilité dans l’espace de liberté, de sécurité et de justice », Le traité modificatif sur l'Union européenne : vers une déconstitutionnalisation ?, Grenoble, le 09 juin 2008   

    Constance Chevallier-Govers, « La répression pénale internationale des massacres », Séminaire « Jacques Sémelin » : Génocides et violence de masse - comprendre les processus et réprimer les crimes, Grenoble, le 19 novembre 2008 

    Constance Chevallier-Govers, « Enlargement and the Common Foreign and Security Policy of the European Union », Séminaire international "The European Union in world politics", New Delhi India (IN), le 22 mai 2003 

    Constance Chevallier-Govers, « L'élargissement et le volet extérieur de la sécurité intérieure de l'Union européenne », Colloque de la CEDECE, Besançon, le 17 octobre 2002 

    Constance Chevallier-Govers, « Le droit à la protection des données à caractère personnel », 2001, l'Odyssée des Droits de l'homme, Grenoble, le 22 octobre 2001 

    Constance Chevallier-Govers, « La création d'une police européenne grâce aux mécanismes de la coopération renforcée », Colloque de la CEDECE, Poitiers, le 12 octobre 2000 

    Constance Chevallier-Govers, « La Commission, la corruption et la création d'un espace de liberté, de sécurité et de justice », Colloque de la CEDECE, Grenoble, le 18 mai 2000 

    Constance Chevallier-Govers, « Sécurité intérieure et 3ème pilier de l'Union européenne », 1ère Académie européenne d’été "L’émergence d’un nouvel ordre européen", Grenoble, le 18 septembre 2000 

    Constance Chevallier-Govers, « La création d'un espace de sécurité, facteur de cohésion sociale », Colloque de la CEDECE, Grenoble, le 19 octobre 1998 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Nora Ajabli, La coercition économique de l'Union européenne sur le continent africain vecteur de l'affirmation d'un acteur international complexe, thèse soutenue en 2023 à Université de Genève en co-direction avec Nicolas Levrat, membres du jury : Hajer Gueldich (Rapp.), Zakaria Abouddahab (Rapp.), Makane Moïse Mbengue  

    Du fait des rapports particuliers qui unissent l’Afrique à l’Union, l’histoire de la construction européenne se reflète dans l’histoire Euro-africaine, aussi, le continent s’est-il vu placer aux avant-postes des évolutions connues par ces instruments coercitifs de l’Union, qui le conduiront progressivement vers le développement de son hard power. L’implémentation de la coercition économique sur le continent africain a permis, jusqu’à présent, à l’Union de dépasser ses propres limites pour atteindre ses objectifs de politique étrangère et avancer vers le statut d’acteur international, donnant lieu à une sorte de réaction quasi-chimique, dont le résultat se résume à une combinaison entre la volonté constante de l’Union d’arrimer l’Afrique à l’Europe, et son souhait, tout aussi ancien, d’arrimer la puissance politique à sa puissance économique. Fondées sur une histoire commune dont la présente étude mettra en exergue l’influence sur l’’évolution des liens entre les deux rives de la Méditerranée, depuis le XIXème siècle à nos jours, la relation euro-africaine n’a cessé de conduire l’Union européenne vers des défis renouvelés, la confrontant sans cesse à ses propres limites.L’Union européenne est souvent dépeinte comme une puissance économique capable d’intervenir dans les relations interétatiques essentiellement par la diffusion du modèle économique et politique libéral, ou encore, comme une puissance normative, seulement capable d’intervenir pour la socialisation des relations internationales par sa production normative. Un tel constat suppose que l’atout central de l’Union sur la scène internationale est sa capacité d’attraction et de persuasion fondée sur un modèle de valeurs, dénuée de son corolaire le hard power, soit la capacité de coercition.Le terme de « coercition », ici limitée à sa forme économique, ne désigne pas ici des cas de représailles intervenant en cas de différends commerciaux, lorsque l’une des parties viole un élément commercial de la relation, mais il s’agit du recours à la coercition via des outils économiques, en vue de répondre à la violation d’éléments essentiellement politiques par la partie visée. Dans le cas de l’Union, ce type de coercition s’inscrit essentiellement dans deux instruments dont nous soulignons l’apport au processus de construction européen, il s'agit des mesures désignées, depuis 2009, par l’article 215 du TFUE comme « restrictives », et de la conditionnalité politique, systématiquement insérée dans les accords euro-africains depuis 1995.Dans une première partie, nous analyserons le rapprochement de la high politic et de la low politic européenne, menant à l’émergence de la coercition économique avant de se pencher sur sa légalité au regard du droit international. Dans une seconde partie, nous démontrerons à travers l’action européenne en Afrique, la façon dont la coercition économique s’est inscrite au centre des instruments de hard power et de soft power auxquels la clause de transversalité prévue par l’article 21 du TUE attribue communément le but de servir la réalisation des objectifs de politiques extérieures de l’Union, avant de questionner les facteurs à même d’affaiblir l’atteinte de ces objectifs par la coercition économique. La réponse à cette dernière interrogation se trouve à la lumière du droit européen et du droit africain, dans les éléments assurant la légitimité de la diffusion tels objectifs au-delà des frontières européennes, par la voie coercitive.Enfin, nous mettrons en lumière le Smart power européen, découlant des évolutions apportées par l’Union, depuis le début des années 2000, à ses outils de hard power et de soft power, nous indiquant, d’une part, le besoin de l’Union de répondre aux nouveaux défis soulevés par les modifications géopolitiques, et d’autre part, un abandon du « complexe européen de puissance », porteur de la volonté de s’affirmer comme un acteur international à part entière.

    Kahalanie Haapa, La sécurité maritime dans les relations entre l'Union européenne et la région Indo-Pacifique, thèse en cours depuis 2023  

    Le concept géopolitique d' « Indo-Pacifique » est de plus en plus employé de nos jours. Apparu au début du vingtième siècle puis repris par le premier ministre japonais Shinzo Abe, il vient concurrencer le concept plus économique d' « Asie Pacifique ». Les contours de ce concept d' « Indo-Pacifique » restent flous et mal définis puisque chaque pays a son approche propre de la région. Avec l'administration de Donald Trump et l'adoption d'une stratégie américaine à l'égard de la région, ce concept est davantage perçu comme ayant une connotation « anti-Chine » assez controversée. En Europe, l'Union européenne s'est intéressée à la question tardivement. Certains de ses Etats membres, l'Allemagne, la France et les Pays-Bas, ont été les précurseurs en la matière. En effet, ces pays ont chacun élaboré leur stratégie nationale à l'égard de la région. Alors que ces Etats comptent plusieurs territoires ultra-marins, les régions ultra-périphériques et pays et territoires d'outre-mer, il paraissait important de fixer des objectifs face aux enjeux et tensions géopolitiques de la région. La région Indo-Pacifique est reconnue comme étant un acteur stratégique clé par son poids économique, démographique et politique croissant. Par conséquent, en 2021 l'Union européenne s'est saisie de la question en adoptant à son tour une stratégie pour une coopération dans la région Indo-Pacifique. Elle a délimité la région comme « une zone s'étendant de la côte est de l'Afrique aux États insulaires du Pacifique ». L'Union européenne a ciblé sept domaines, dont notamment la gouvernance des océans, la sécurité et la défense, pour lesquels elle s'engage à agir de concert avec ses partenaires de la région dans le but de défendre les valeurs et principes communs et garantir une région libre et ouverte sans pour autant adopter l'approche américaine « anti-Chine ». Avec le retour de la guerre en Europe initiée par la Russie contre l'Ukraine en février 2022, il était urgent de repenser l'approche de la sécurité et de la défense de l'UE. De ce fait, les Etats membres de l'Union ont adopté une boussole stratégique pour la sécurité et défense en mars 2022 afin de lutter contre les menaces qui s'intensifient dans le monde. Bien que la guerre contre l'Ukraine soit la crise de sécurité la plus grave pour l'Europe depuis des décennies, il ne s'agit pas de la seule menace. En effet, les intérêts de sécurité de l'Union européenne s'étendent tant sur le continent européen que dans la région Indo-Pacifique. Le domaine maritime étant en proie à de nombreuses menaces, telles que la piraterie, les trafics ou encore le refus d'accès, la sécurité maritime est une préoccupation importante pour l'Union européenne qui cherche à défendre ses intérêts en mer. Ainsi, il conviendrait d'étudier le rôle que joue l'Union européenne et les outils mis à sa disposition et à celle de ses partenaires clés pour la garantie d'une sécurité maritime dans la région Indo-Pacifique.

    Mennat-Allah Elshahed, La coopération entre l’Union européenne et l'Égypte en matière migratoire (à la lumière du cas égypto-italien), thèse soutenue en 2023 à Université Grenoble Alpes, membres du jury : Arnaud Montas (Rapp.), Hajer Gueldich (Rapp.), Jean Marcou et Roger Koussetogue Koudé  

    La migration entre l’Égypte et l’Union européenne est un phénomène d’importance significative dans le contexte mondial actuel. Alors que les mouvements migratoires ont toujours été un élément essentiel de l’histoire de l’humanité, la dynamique spécifique de la migration égypto-européenne suscite un intérêt particulier en raison de ses implications politiques, économiques et sociales. Dans cette perspective, cette thèse en droit international, et qui touche également à l’action extérieure de l’Union européenne en matière migratoire, s’intéresse à l’étude de la coopération migratoire entre l’Union européenne, qui est classée la première destination mondiale de l’immigration en 2022, et l’Égypte, considérée comme le premier pays africain d’émigration. La présente étude se focalise sur l’analyse des mécanismes de la mise en œuvre de cette coopération et identifie leurs limites potentielles. Ce travail est structuré autour de deux axes majeurs : d’une part, l’étude du départ des flux d’émigration égyptiens vers l’Union européenne et, d’autre part, l’analyse de l’arrivée de ces flux sur le territoire de l’Union. L’objectif principal est d’explorer en profondeur les particularités du système migratoire égyptien, qui joue un rôle crucial en tant que pays, non seulement de départ vers les pays européens, mais également de transit pour les migrants des pays voisins de la région de l’Afrique et du Moyen-Orient, qui cherchent à rejoindre l’Europe. Ainsi, une attention particulière est portée sur l’impact de la position de l’Égypte en tant que carrefour migratoire et point de convergence entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Union européenne, mettant en évidence sa spécificité sur le plan migratoire euro-méditerranéen et euro-africain par rapport aux autres pays voisins. Cette étude vise à interroger les divers cadres de coopération migratoire entre l’Égypte et l’Union européenne, tant au niveau bilatéral que régional, tout en analysant leurs différents aspects juridiques. Bien qu’elle soit approfondie par des instruments du soft law, la coopération égypto-européenne en matière migratoire repose sur les clauses migratoires insérées au sein de l’accord d’association entre l’Égypte et l’Union européenne, signé en 2001, et entré en vigueur en 2004. En adoptant une approche analytique, cette étude se penche sur l’analyse du volet juridique de cette coopération et examine de manière critique la mesure de sa mise en œuvre d’où il ressort un bilan mitigé : si l’Égypte jouit d’une particularité sur le plan pratique dans le système migratoire européen en tant que pays d’origine et de transit, cette particularité n’est pas pleinement prise en compte au niveau théorique dans la coopération établie entre l’Égypte et l’Union européenne en matière migratoire. En contraste, la coopération établie entre l’Égypte et l’Italie semble davantage tenir compte des spécificités migratoires de l’Égypte. C’est pourquoi, cette recherche se propose d’étudier le cas particulier de la coopération migratoire entre l’Égypte et l’Italie, qui est la première destination européenne de l’immigration égyptienne en Europe et le seul État membre avec lequel l’Égypte a conclu un accord de réadmission. Dès lors, le choix d’étudier ce cas revêt une importance particulière et met en évidence des problématiques spécifiques telles que les enjeux liés à la migration des mineurs non accompagnés.

    Julia Burchett, L'Union européenne et la lutte contre la radicalisation terroriste : étude représentative des défis juridiques de la lutte contre la radicalisation sous l'angle des interactions entre les ordres juridiques européens, belge et français, thèse soutenue en 2021 à Université Grenoble Alpes en co-direction avec Anne Weyembergh, membres du jury : Pascal Beauvais (Rapp.), Ségolène Barbou Des Places (Rapp.), Julien Jeandesboz et Gilles De Kerchove d'Ousselghem  

    Alors que « la lutte contre la radicalisation » s’est imposée depuis quelques années comme nouvel axe majeur des politiques de prévention du terrorisme aux niveaux national et supranational, celle-ci souffre d’un manque criant de conceptualisation. Ce nouvel impératif est loin de revêtir une signification claire dans le langage des acteurs alors même que la lutte contre la radicalisation est de nature à produire des conséquences juridiques notables. Par-delà la confusion qui règne dans l’usage du mot « radicalisation », les bouleversements induits par le passage de la lutte contre le terrorisme à la lutte contre la radicalisation révèlent un besoin d’approfondissement au plan juridique. La recherche proposée est guidée par un fil rouge central visant à éclairer ce qui se joue derrière ce glissement sémantique. Un éclairage conceptuel est tout d’abord apporté au moyen de l’étude des discours sur « la radicalisation » au sein des ordres juridiques européens, belge et français. Sont non seulement investigués les énoncés descriptifs sur la radicalisation, en tant que telle, mais également les énoncés prescriptifs sur les moyens promus pour prévenir et lutter contre ce phénomène. Cette entreprise de déconstruction des discours se veut éclairante pour saisir les implications juridiques de la notion de « radicalisation » sans masquer les confusions dont celle-ci est porteuse. Les enseignements retirés à l’issue de cette première étape éveilleront un besoin de poursuivre la quête de clarification entreprise à partir du discours jusque dans les actes. La place des moyens juridiques dans la lutte contre la radicalisation sera interrogée à l’aune de l’application concrète de certains instruments européens dans les droits nationaux. Seront également mises en évidence plusieurs mutations juridiques révélées sous l’effet de l’élargissement de la lutte contre le terrorisme à la lutte contre la radicalisation. En examinant les défis juridiques posés par la lutte contre la radicalisation à l’aune des interactions entre les ordres juridiques européens, belge et français, l’étude entend enrichir les réflexions initiées sur un objet d’étude encore relativement peu traité en droit.

    Zakariya Nahoue, L'émergence d'un marché intérieur africain à la lumière de l'expérience européenne, thèse en cours depuis 2020  

    Le projet de thèse s'intéresse à la possibilité d'établissement d'un marché intérieur africain qui s'inspirerait de l'expérience européenne, en l'occurrence de celle de l'Union européenne. Et ce sujet vise une approche globale de l'intégration régionale en Afrique et particulièrement de la potentialité d'établissement d'un véritable marché intérieur au niveau continental. C'est un sujet qui se distingue par son caractère original et novateur, et ce comparativement aux autres études comparées qui concerne le plus souvent l'UE et des sous-régions africaines. Il s'explique également par la signature et la ratification par la majorité des Etats africains depuis 2018 du nouvel accord portant création de la Zone de libre-échange économique continentale africaine, en abrégé ZLECAf. A ce niveau il s'agira de l'un des premiers écrits scientifiques conséquents qui concernera cette ZLECAf et permettra d'envisager sa mutation vers un véritable marché intérieur. Enfin il vise la proposition d'un cadre juridique à la fois institutionnel et matériel approprié pour l'émergence d'un véritable marché intérieur africain à l'image de celui européen. Et ce marché intérieur devra tenir compte des difficultés propres au continent africain en ce qui concerne notamment les questions sécuritaires, les choix de développement mais aussi la question des droits fondamentaux.

    Anicet Liliou, Terrorisme et droits de l'homme au Sahel, thèse en cours depuis 2020 en co-direction avec Djacoba Liva Tehidrazanarivelo  

    Le rétablissement de la paix et de la sécurité au Sahel est devenu aujourd'hui une préoccupation majeure pour les États de la région mais aussi pour la communauté internationale. En effet, le terrorisme représente la principale menace contre la paix et la sécurité au Sahel et constitue « une violation grave des droits de l'homme, en particulier des droits à l'intégrité physique, à la vie, à la liberté et à la sécurité et entrave le développement socioéconomique en déstabilisant les États ». Plusieurs initiatives internationales, notamment la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel et l'Alliance pour le Sahel, contribuent à répondre aux problématiques fondamentales qui se posent dans la région telles que l'extrême pauvreté, l'accès à l'emploi des jeunes, le développement des infrastructures. Par ailleurs, il convient de remarquer que ces initiatives sont renforcées par les schémas endogènes portés notamment par l'Union africaine, le G5 Sahel et la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). À cela s'ajoute la diversité des opérations militaires dans la région, menées principalement par la Mission intégrée des Nations Unies pour la stabilisation du Mali (MINUSMA), l'opération Barkhane, la Force Conjointe du G5 Sahel, les armées nationales des États de la région, la Force multinationale mixte du bassin du lac Tchad. Une diversité d'acteurs intervient donc au Sahel et l'ensemble des stratégies sus mentionnées montre clairement que les actions de développement doivent « immédiatement précéder, suivre et consolider les actions de sécurité dans la région ». C'est ce que préconise d'ailleurs le programme de transformation de l'Union africaine qui souligne les liens intrinsèques entre paix, sécurité, développement, respect des droits de l'homme et gouvernance, ainsi que la vision des Nations Unies qui appelle les États à tenir ensemble la paix et le développement. Il s'agit dans la présente étude, d'analyser l'impact des stratégies régionales et internationales ainsi que leurs limites dans la lutte contre le terrorisme et la protection des droits de l'homme au Sahel. Ce qui est nécessaire pour juger de l'efficacité des initiatives engagées dans la région et surtout pour une meilleure harmonisation de ces stratégies.

    Anney Kouassi, La justiciabilité des chefs d'Etat en exercice devant la Cour pénale internationale, thèse soutenue en 2018 à Université Grenoble Alpes ComUE, membres du jury : Djedjro Francisco Meledje (Rapp.), Hajer Gueldich (Rapp.), Roger Koussetogue Koudé et Xavier Tracol  

    Le 8 octobre 2014, M. Uhuru Kenyatta le président kényan comparaissait devant les juges de la Cour pénale internationale. Cette comparution était un évènement inédit ; car pour la première fois un chef d’État durant son mandat comparaissait devant cette juridiction ; inculpé depuis le 8 mars 2011, tout comme le vice-président, de crimes contre l’humanité pour son rôle présumé dans les violences qui ont émaillé l’élection présidentielle de 2007. S’il est le premier à se présenter devant les juges de la CPI, il n’est pourtant pas le premier chef d’État poursuivi par cette juridiction. Les présidents soudanais, Omar El-Béchir et le « Guide » libyen avaient reçu des notifications de mandats d’arrêt depuis 2009 pour le premier, et 2011 pour le second.Avant les poursuites de la CPI, seuls des anciens dirigeants avaient comparu devant les TMI de la seconde guerre et les TPI pour le Rwanda et pour l’ex-Yougoslavie qui l’ont précédé. Cette caractéristique commune aux premières poursuites qui n’ont pas épargné non plus les premières enquêtes du Procureur de la CPI ; posait une problématique majeure : celle de l’effectivité de la poursuite des dirigeants en exercice devant les juridictions pénales internationales ; de la Cour pénale internationale en particulier. Les actes de procédures de la CPI contre les dirigeants durant leur mandat viennent répondre en partie à ces préoccupations.Cependant, l’abandon des charges contre le président kenyan par le Procureur le 5 décembre 2014 et plus tard contre son vice-président et les motivations de ces décisions ; mais aussi l’impossibilité pour cette juridiction d’obtenir l’exécution des mandats d’arrêt émis depuis le 4 mars 2009 contre le président soudanais remettent en perspective la problématique de la justiciabilité des chefs d’État en exercice devant la CPI.

    Ghislain Okoko, La "guerre contre le terrorisme international" et le droit international humanitaire au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, thèse soutenue en 2017 à Université Grenoble Alpes ComUE, membres du jury : Blaise Tchikaya (Rapp.), Hajer Gueldich (Rapp.), Delphine Edith Emmanuel Adouki  

    Qualifiées d’ « actes de guerre », les attaques du 11 septembre 2001 ont permis au Président George W. BUSH de justifier ses interventions militaires déclenchées contre les Etats qu’il désignait comme étant l’ « Axe du Mal » en référence à l’ « Empire du Mal » dénoncé par Ronald REAGAN. Le 18 septembre 2001, le Congrès américain confortait cette militarisation de la lutte contre le terrorisme en votant presque unanimement l’ « Authorization for Use of Military Force ». La réaction des Etats-Unis se résume en quatre mots bien précis : « guerre contre le terrorisme » (« War on Terrorism ») ou « guerre contre la terreur » (« War on terror »). Dès le 6 octobre 2001, cette « guerre » prend la forme d’un conflit armé international en Afghanistan et en Irak. L’objectif principal des Etats-Unis était d’éradiquer le terrorisme en détruisant l’organisation terroriste Al-Qaïda dont son leader Oussama BEN LADEN, que George W. BUSH voulait « mort ou vif » (« Wanted dead or Alive ») en référence à la justice expéditive du Far West. Ces conflits armés ont conduit à la capture des combattants taliban et membres d’Al-Qaïda sur de différents champs de bataille. C’est sur la base du Military Order du Président américain, qu’ils seront pour la plupart d’entres eux détenus à la base navale américaine de Guantanamo bay, qualifiés de « combattants illégaux », puis privés du statut de prisonnier de guerre. La pratique quotidienne de la torture par des soldats américains fera de Guantanamo une véritable « zone de non-droit ». Les détenus se sont retrouvés dans un « trou noir juridique » du fait de l’incertitude créée autour de leur statut juridique. Pourtant, la guerre est réglementée par le droit international humanitaire à travers les règles du jus ad bellum déterminant les situations dans lesquelles il est licite de recourir à la force, et le jus in bello réglementant la conduite d’une guerre. Ce corpus juridique est aujourd’hui largement codifié par les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels de 1977. Mais, la « guerre contre le terrorisme » est incontestablement une nouvelle forme de « guerre » qui n’avait pas été envisagée lors de l’adoption des Conventions de Genève. Une lecture attentive de ces conventions peut laisser penser que ces dispositions ne s’appliquent pas aux terroristes qui s’engagent dans des activités totalement contradictoires au droit de Genève. Si bien que, l’applicabilité et l’application de ce droit dans cette « guerre » semblent controversées, notamment en ce qui concerne le statut des personnes arrêtées puis détenues par les Etats-Unis. Toutefois, la constante du droit international humanitaire veut qu’il soit applicable dès qu’une situation de violence se transforme en conflit armé

    David Fruscione, Le travailleur extra-communautaire : réflexions sur l'immigration économique, thèse soutenue en 2012 à Grenoble, membres du jury : Estelle Brosset (Rapp.), Eleftheria Neframi (Rapp.)    

    L'économie mondiale actuelle est marquée par une forte rivalité entre États. Ces derniers se doivent ainsi d'être le plus compétitifs possible. Dans ce contexte, l'immigration économique a indéniablement un rôle à jouer. Elle peut en effet donner au marché du travail le personnel dont il a besoin, que ce soit en matière de travailleurs hautement qualifiés ou uniquement pour faire face à des pénuries de main-d'œuvre. Par conséquent, l'Union européenne et ses États membres se doivent d'agir afin de se montrer attractifs en matière de recrutement de travailleurs extracommunautaires. À la suite du livre vert de 2005 sur la gestion des migrations économiques, l'Union a fait le choix de se focaliser sur des directives sectorielles relatives à l'admission de certaines catégories de travailleurs extracommunautaires. La directive majeure qui en est ressortie est celle relative à l'admission des travailleurs hautement qualifiés. En agissant de la sorte, l'Union a souhaité rivaliser avec les autres pôles d'attraction de main-d'œuvre que sont notamment les États-Unis. Dans cette perspective, l'Union a-t-elle réussi son pari ? En outre, la question de l'immigration économique renvoie immanquablement au statut des travailleurs extracommunautaires. Ces deux notions sont d'ailleurs étroitement liées. Il ne saurait être question de statut s'il n'y avait pas eu immigration. À l'inverse, il ne pourrait y avoir d'immigration en l'absence d'un statut avantageux pour le migrant. Les États souhaitant développer l'immigration du travail se doivent ainsi de garantir un ensemble de droits protecteurs aux travailleurs extracommunautaires. Le statut revêt en effet une importance capitale dans le choix d'une destination. Partant de là, quel est le statut réservé aux travailleurs extracommunautaires au sein de l'Union ?

  • Louise Seiler, Le Parquet européen : vers un modèle de justice Fédérale pour la protection des intérêts de l'Union, thèse soutenue en 2021 à Nantes sous la direction de Joël Boudant, membres du jury : Laurence Potvin-Solis (Rapp.), Jean-Christophe Barbato et Juliette Lelieur-Fischer  

    Le Parquet européen est le premier organe de l’Union européenne disposant de réelles prérogatives opérationnelles en matière pénale. Son caractère supranational est également sa raison d’être, puisqu’il est chargé de prendre seul des décisions sur l’action publique et de mener des enquêtes lorsqu’il constate une infraction portant atteinte aux intérêts financiers de l’Union européenne. L’objectif de la thèse est d’analyser s’il peut être utilement qualifié de parquet fédéral européen. Le Parquet européen présente en effet des traits marqués de fédéralisme en ce qu’il doit oeuvrer pour la défense d’intérêts fédéraux. La question de l’étendue de son champ de compétence peut ainsi s’envisager à l’aune du fédéralisme, en tenant compte du principe de subsidiarité. Le Parquet européen bénéficie également du soutien des organes et agences de l’Union européenne intervenant en matière de lutte contre la fraude ou de coopération judiciaire pénale, lesquels pourraient devenir, si leurs prérogatives devaient être élargies, les autres composantes du système pénal fédéral européen. Toutefois, en raison de sa grande dépendance aux droits nationaux et à la collaboration des autorités nationales, le Parquet européen se retrouve confronté à des difficultés que l’établissement d’un cadre résolument fédéral pourrait résoudre. Il en est ainsi de la nécessaire affirmation de son indépendance structurelle et statutaire, de l’adoption d’une véritable procédure pénale fédérale, de l’institutionnalisation d’une défense pénale européenne ou encore de la mise en place d’un contrôle juridictionnel effectif de ses actes par une cour européenne

    Gaëtan Balan, L'engagement de l'Union européenne dans la lutte contre les activités illicites en mer : la construction d'un cadre matériel et institutionnel, thèse soutenue en 2019 à Nantes sous la direction de Patrick Chaumette, membres du jury : Carole Billet et Denis Duez  

    L’Union européenne et ses Etats L’Union européenne, aussi bien dans son membres comprend des espaces maritimes importants, dans sa dimension continentale et dans ses régions ultrapériphériques, qui lui permettent d’être présente sur tous les océans du globe. Les activités maritimes sont en développement, elles comprennent une part d’activités illicites, qui avec le temps deviennent de véritables menaces. Les activités illicites en mer sont envisagées par les conventions internationales, telles que la CNUDM, et ont le plus souvent un caractère transfrontalier. Qu’il s’agisse de la spécificité de ces activités ou de leur caractère transfrontalier, une gestion de la lutte à l’échelle régionale apparaît comme la plus efficiente pour y faire face voisinage qu’au-delà, a dû construire un cadre normatif et institutionnel spécifique, la réalité maritime étant bien différente de la réalité terrestre. Ainsi, dès le début de la politique communautaire des pêches jusqu’à la récente création de l’Agence européenne de garde côtes, l’UE a su faire monter en puissance son cadre normatif au fil des années. La dernière étape en date est incarnée par l’élaboration d’une fonction garde-côtes et garde-frontières, conjuguant les efforts des trois agences européennes dédiées au secteur maritime. Dès lors, l’Union marque une nouvelle étape dans une prise en compte normative toujours plus croissante de sa réalité et de son identité fortement maritime.

  • Mohammad Ali Anvari, La protection et la promotion des droits de l'homme en Asie du Sud-Est : un système régional inachevé, thèse soutenue en 2019 à Université Grenoble Alpes ComUE sous la direction de Martial Mathieu et Pascale Boucaud, membres du jury : Joseph Yacoub  

    Les arrangements régionaux jouent un rôle essentiel dans la protection et la promotion des droits de l’homme. Compte tenu du fait qu’il y a beaucoup de similitudes sociales, politiques, économiques et historiques entre les gens qui vivent dans une région spécifique, la création de mécanismes régionaux de protection des droits de l’homme doit, en principe, être plus facile que celle des mécanismes universels. De même, des mécanismes régionaux sont plus efficaces que ceux universels. Les systèmes de droits de l’homme établis en Europe et en Amérique fournissent des exemples réussis de systèmes régionaux. L’Asie, le plus grand et le plus peuplé continent du monde, est la seule région qui ne dispose pas d’un mécanisme développé et bien établi de droits de l’homme. Cependant, des efforts ont récemment été faits pour créer un mécanisme des droits de l’homme dans le cadre de l’ASEAN. La présente recherche tente d’étudier la situation juridique de la protection régional des droits de l’homme en Asie du Sud et, à cet effet, les matériaux ont été divisés en deux Parties. La première Partie analyse les organes existants relatifs aux droits de l’homme et des instruments dans la région de l’Asie du Sud-Est, et la deuxième Partie examine les raisons pour lesquelles un véritable ménanisme en matière de droits de l’homme n’a pas encore vu le jour dans la région.

    Farah Yassine Oueini, Droit humanitaire et droits de l'homme aujourd'hui, thèse soutenue en 2013 à Grenoble sous la direction de Josiane Tercinet-Duc, membres du jury : Rahim Kherad (Rapp.)    

    Inspirés par des objectifs d'humanité, le droit humanitaire et les droits de l'homme tissent des liens très étroits. Ils convergent à plusieurs égards, et se complètent pour protéger la personne humaine. Une analyse comparative des deux systèmes révèle de nombreuses similarités. Toutefois certaines divergences persistent: il s'agit toujours de deux droits distincts mais très proches. Plusieurs critères sont employés pour les mettre en parallèle. La comparaison entre le droit humanitaire et le droit des droits de l'homme débouche sur l'étude de leurs rapports mutuels. Celle-Ci montre le mouvement actuel existant. C'est qu'ils se rapprochent toujours plus et passent d'une simple complémentarité vers une étape beaucoup plus avancée. S'agit-Il d'une réelle intégration entre les deux systèmes?