Florian Linditch, Gabriel Eckert, Jérôme Dietenhoeffer, Julien Martin, Étienne Muller [et alii], Code de la commande publique 2024, 5e éd., LexisNexis, 2024, Les codes bleus, 1755 p.
Cette 5e édition du Code de la commande publique intègre notamment : - la loi du 18 décembre 2023 pour le plein emploi ; - l'ordonnance du 6 décembre 2023 relative à la publication et à la certification d'informations en matière de durabilité et aux obligations environnementales, sociales et de gouvernement d'entreprise des sociétés commerciales ; - la loi du 23 octobre 2023 relative à l'industrie verte ; - le décret du 3 octobre 2023 relatif aux marchés globaux de performance énergétique à paiement différé ; - la loi du 1er août 2023 relative à la programmation militaire pour les années 2024 à 2030 et portant diverses dispositions intéressant la défense ; - la loi du 9 mars 2023 portant diverses dispositions d'adaptation au droit de l'Union européenne dans les domaines de l'économie, de la santé, du travail, des transports et de l'agriculture. Une sélection pertinente et actuelle de jurisprudence, de textes complémentaires et de références bibliographiques indispensables à la bonne compréhension de la matière
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, 8e éd., Dalloz, 2021, Connaissance du droit, 132 p.
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, 7e éd., Dalloz, 2016, Connaissance du droit, 130 p.
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, 6e éd., Dalloz, 2015, Connaissance du droit, 132 p.
Florian Linditch (dir.), Guide de l'achat public 2013, LexisNexis, 2013, 1091 p.
Florian Linditch (dir.), Guide de l'achat public 2012, LexisNexis, 2012, 1084 p.
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, 5e éd., Dalloz, 2009, Connaissance du droit, 132 p.
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, 4e éd., Dalloz, 2006, Connaissance du droit, 136 p.
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, 3e éd., Dalloz, 2004, Connaissance du droit, 112 p.
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, 2e éd., Dalloz, 2002, Connaissance du droit, 113 p.
Florian Linditch, Le droit des marchés publics, Dalloz, 2001, Connaissance du droit, 156 p.
Florian Linditch, Recherche sur la personnalité morale en droit administratif, LGDJ et Impr. France Quercy, 1997, Bibliothèque de droit public, 334 p.
La 4e de couverture indique : « La personnalité morale apparaît trop souvent comme une notion issue du droit privé qui comme telle ne posséderait qu'une faible valeur opératoire lorsqu'elle est appliquée à l'Administration. Or, son histoire en atteste, la notion prend sa source dans la théorie générale du droit et à ce titre transcende la summa divisio droit public - droit privé. Les conditions de son attribution aux groupements privés ou aux institutions administratives posent toujours la même question des conditions de la reconnaissance du phénomène collectif par l'Etat. Ce fait n'avait d'ailleurs pas échappé à la doctrine classique. Au début du XXe siècle, Michoud, Duguit et Hauriou n'ont pas été les moindres des publicistes à s'engager dans le grand débat sur la réalité ou la fiction des personnes morales. Après avoir rappelé l'importance des enjeux théoriques et politiques de la fameuse controverse, il convient de rechercher les conséquences de l'utilisation actuelle de la personnalité morale en droit administratif. Ces conséquences conduisent au constat que la notion ne peut être réduite à un simple procédé formel permettant seulement de dresser la typologie des personnes morales de droit public qui ouvre habituellement les traités et manuels de droit administratif. La raison d'être de la personnalité morale est ailleurs : elle est de permettre l'existence d'une véritable capacité juridique des personnes morales de droit public. Cette capacité juridique, comme pour les personnes morales de droit privé, fournit aux institutions administratives un titre juridique, une véritable habilitation à agir juridiquement. Grâce à elle en effet l'Administration dispose de droits subjectifs (droits réels ou personnels) dont l'efficacité est servie et renforcée par les privilèges du droit administratif. De sorte que, loin de contrarier la présentation classique de l'action administrative au travers de la notion de compétence, la capacité juridique vient prendre place à ses côtés, et apporte quotidiennement une contribution décisive à la vie des services publics. »
Florian Linditch, Jean-Arnaud Mazères, Recherche sur le personnalité morale en droit administratif,, 1991
LA NOTION DE PERSONNALITE MORALE EST UN CONCEPT ISSU DU DROIT PRIVE, ELLE EST CEPENDANT EGALEMENT UTILISEE EN DROIT PUBLIC POUR FAIRE DES COLLECTIVITES LOCALES ET DES ETABLISSEMENTS PUBLICS D'AUTHENTIQUES SUJETS DE DROIT. CETTE ETUDE PORTE D'ABORD SUR L'ACTE DE DEVOLUTION DE LA PERSONNALITE MORALE AUX INSTITUTIONS ADMINISTRATIVES ET SUR LA STRUCTURE GENERATIVE SPECIFIQUE DE LA PERSONNALITE DE L'ETAT. ELLE DECRIT ENSUITE LES CONSEQUENCES ATTACHEES A LA PERSONNALISATION, A SAVOIR LA CAPACITE JURIDIQUE DES PERSONNES MORALES DE DROIT PUBLIC.
Florian Linditch, préface à Valentin Lamy, Recherche sur la commune intention des parties dans les contrats administratifs: contribution à l'interprétation du contrat en droit public, mare & martin, 2022, Bibliothèque des thèses, 542 p.
"La relative discrétion dont s’entoure la commune intention des parties en droit public tient sans doute de sa réduction à un simple instrument d’interprétation du contrat. Pourtant, une étude de son utilisation et des fonctions que lui assigne le juge administratif aboutit à l’ériger comme concept structurant du droit des contrats administratifs.Déclinaison de l’autonomie de la volonté, elle montre que le juge administratif est avant tout attaché à la protection des volontés réciproques des parties et à une conception du contrat commune au droit public et au droit privé.Mais le rôle de la commune intension en droit public ne se limite pas à une telle conception figée de la volonté des contractants. La nécessaire prise en compte de l’intérêt général par les parties suppose un travail d’adaptation par le juge, dont le point de départ reste toujours la commune intention. Elle a fourni la matrice originelle, quelque peu oubliée, de la mutabilité des contrats administratifs et sa plasticité lui promet un bel avenir, dans le contexte d’un contrat administratif arc-bouté autour de la loyauté contractuelle."
Florian Linditch, préface à Clothilde Blanchon, Recherche sur la subvention: contribution à l'étude du don en droit public, LGDJ une marque de Lextenso, 2019, Bibliothèque de droit public, 363 p.
"Parfois occultée, longtemps étouffée, l'interrogation sur l'identité juridique de la subvention s'avère indispensable dans un contexte de confusion de celle-ci avec la notion de commande publique. Pour l'isoler de ce « genre » voisin et lui fournir une identité propre, un seul trait distinctif paraît opératoire : sa qualité de don public ou, pour emprunter un vocabulaire plus civiliste, son titre gratuit. La recherche des deux éléments utilisés en droit privé pour identifier un tel acte s'avère concluante, et plus encore, révèle la spécificité de cet objet en droit public. L'intention libérale s'articule de manière originale avec l'intérêt général, et dresse la subvention en véritable donation avec charges de droit public. Le don public, avec son lot de spécificités, vient ensuite façonner les règles applicables à la subvention, pour lui offrir un véritable régime juridique, cohérent et compréhensible. L'octroi de la subvention s'avère régulé par l'intérêt général, et la mise en oeuvre de cet acte, gouvernée par sa nature conditionnelle. La subvention est un don public, et se trouve régie comme tel. C'est à la faveur d'une rencontre de la valeur heuristique du don qu'elle a pu être saisie."
Florian Linditch, préface à Jean-Baptiste Vila, Recherches sur la notion d'amortissement en matière de contrats administratifs, L'Harmattan, 2016, Logiques juridiques, 521 p.
L'amortissement a aujourd'hui deux rôles dans les contrats administratifs : structurer le traitement comptable du patrimoine par les parties ; définir le contenu de certaines clauses, comme celle relative à la durée. Mais, lorsque le contrat opère un transfert de la gestion des biens à un cocontractant privé, l'amortissement permet aussi d'identifier de nombreux problèmes. Ceux-ci concernent aussi bien les opérations de gestion des biens visés au contrat, que l'équilibre économique général des accords contractuels. L'explication de ce phénomène résulte essentiellement de la valeur qui a éte attribuée à l'amortissement par le droit. Dans les contrats administratifs, il est un référentiel sans véritable contenu normatif puisque ses conséquences comptables, techniques et financières ont été négligées. Pour remédier aux carences constatées et rationaliser les enjeux de son traitement par le cocontractant, le fonctionnement traditionnel de l'amortissement doit être réhabilité dans la commande publique. En tenant compte des fonctions qui lui sont attribuées dans le secteur privé, deux propositions peuvent être envisagées pour moderniser les contrats administratifs : d'une part, une réévaluation technique, dont l'aboutissement est la création de durées contractuelles variables ; d'autre part, un rééchelonnement de l'économie du contrat, dont la finalité est de rationaliser la rémunération du cocontractant. Dans un contexte où ces conventions sont appelées à prendre de plus en plus d'importance dans l'action publique, ces deux propositions doivent aboutir. A défaut, le droit des contrats administratifs prend le risque d'empêcher une véritable maîtrise de la personne publique sur ces contrats.
Florian Linditch, préface à Benjamin Valette, Contrats de commande publique et activité accessoire, Bruylant et strada lex, 2016, droit & économie, 568 p.
Florian Linditch, préface à Nicolas Fouilleul, Le contrat administratif électronique: l'exemple des marchés publics, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2007, 891 p.
La 4ème de couverture indique [extraits] : "La volontaire participation de l'administration française au développement de la société de l'information va nécessairement provoquer de nombreuses perturbations dans les subtils équilibres lentement organisés par notre droit administratif. À ce titre, l'espace du contrat public, et plus spécifiquement celui des marchés publics, a déjà subi de puissants ajustements qui conduisent à s'interroger sur cet objet juridique encore en construction qu'est le contrat administratif électronique.La loi du 21 juin 2004, l'ordonnance du 8 décembre 2005, le décret du 1er août 2006 sont ainsi, entre autres, venus construire le socle normatif d'un principe de sécurité rénové (validité des actes, signature, datation, protection des données personnelles, sécurité des échanges...), mais ces textes ont également fragilisé certains anciens principes directeurs du contrat administratif. (...) Le contrat administratif électronique soulève donc de nombreuses interrogations dont les réponses supposent d'abord de nouvelles méthodes d'approche et de définition du contrat administratif. Aussi, cet ouvrage reposera-t-il sur un essai de typologie centré sur la dématérialisation du contrat dont l'objectif sera de mieux apprécier les conséquences juridiques de cette « transmutation de l'instrumentum » au moment de la formation du contrat administratif puis au cours de son exécution."
Florian Linditch, « Le contrat et la performance, une rencontre impossible ? », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2014, n°03, p. 403
Florian Linditch, « La relance par les petits achats : une opportunité pour le développement local ? », Juristourisme : le mensuel des acteurs du tourisme & des loisirs , Juris-éditions ; Dalloz , 2009, n°107, p. 3
Florian Linditch, « Les partenariats public-privé, vecteurs d’externalisation et de déconsolidation ? Quelques interrogations de nature financière », Toulouse : Institut des études juridiques de l'urbanisme et de la construction et de l'environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 229-263
Linditch Florian. Les partenariats public-privé, vecteurs d’externalisation et de déconsolidation ? Quelques interrogations de nature financière. In: Droit et Ville, tome 60, 2005. Colloque : Le contrat de partenariat public-privé (Toulouse, 2-3 juin 2005) pp. 229-263.
Florian Linditch, « Le nouveau droit des marchés publics de la culture », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2002, n°03, p. 210
Florian Linditch, « Recherche sur la place de l'amortissement en droit administratif », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 1996, n°02, p. 100
Florian Linditch, « La réforme du crédit municipal, nouveaux pouvoirs ou nouvelle responsabilité des communes ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 1993, n°08, p. 76
Florian Linditch, « La loi n° 92-125 du 6 février 1992 et la gestion déléguée des services publics locaux, vers un code des concessions et affermages ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 1992, n°17, p. 159
Florian Linditch, « Recherche sur les règles de passation des marchés de travaux dans les zones d'aménagement concerté », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, Sirey - Dalloz , 1991, n°04, p. 447