Dominique d'Ambra

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion

Centre de Droit Privé Fondamental
Responsable de la formation :
  • THESE

    L'objet de la fonction juridictionnelle : dire le droit et trancher les litiges, soutenue en 1991 à Université Robert Schuman Strasbourg 19712008 sous la direction de Georges Wiederkehr 

  • Dominique d'Ambra, Droit et pratique de l'appel, Dalloz et Lefebvre-Dalloz, 2024, Dalloz référence, 475 p.  

    Présentation de l'éditeur : "La conception de l’appel est en pleine évolution. Objet de rapports et de nombreuses réformes, la procédure d’appel a également été touchée par d’importants revirements jurisprudentiels. Plusieurs décrets ont révisé cette procédure notamment le décret du 1er octobre 2010, relatif à la conciliation et à la procédure orale en matière civile, commerciale et sociale. Toutefois le texte le plus important reste le décret du 9 décembre 2009, portant réforme de la procédure d’appel avec représentation obligatoire en matière civile, qui contient des dispositions relatives à la communication électronique. Conçu à l’origine pour accélérer la procédure, il l’a rendue beaucoup plus complexe et risquée et l’actuel projet de décret réformant l’appel en matière civile continue d’éroder le modèle de procédure que le Code de 1975 avait voulu instaurer. Cet ouvrage analyse la procédure civile d’appel et aide à en prévenir les pièges grâce à des conseils, des tableaux de synthèse, des schémas de procédure, des exemples d’actes. En s’appuyant sur la jurisprudence et la doctrine, il expose l’évolution des conditions et des effets de l’appel, les différentes phases de la procédure ordinaire avec et sans représentation obligatoire, les procédures spéciales et enfin les pouvoirs du premier président de la cour d’appel. Cette 5e édition est à jour du décret simplifiant la procédure d'appel et resserrant les délais d'appel (à paraître au 2e semestre 2023). Elle propose une analyse des nombreux arrêts de cours d'appel et de la Cour de cassation interprétant les dispositions du décret du 9 décembre 2009, et de ceux qui l'ont suivi. Notamment le décret du 20 mai 2016 relatif à la justice prud'homale et au traitement judiciaire du contentieux du travail, et le décret du 6 mai 2017 qui a opéré une simplification du régime des exceptions d'incompétence, accentué la concentration temporelle et la formalisation des actes, tout en recentrant l'appel sur la critique du jugement. Elle rend compte des conséquences du principe de l'exécution provisoire de droit, consacré par le décret du 11 décembre 2019 réformant la procédure civile, et des modifications apportées par les décrets des 27 novembre 2020, 11 octobre 2021 et 25 février 2022, ainsi que des arrêtés des 20 mai 2020 et 25 février 2022, sur la communication par voie électronique en matière civile devant les cours d'appel. L’ouvrage s’adresse en priorité aux professionnels du droit, engagés dans l’exercice de l’activité judiciaire et appelés à connaître précisément cette procédure, comme aux étudiants de master intéressés par la procédure civile"

    Dominique d'Ambra, Peggy Ducoulombier, Gabriel Eckert, Jean-Paul Jacqué, Patrick Wachsmann (dir.), Mélanges en l'honneur de Florence Benoît-Rohmer: Les droits de l'homme, du Conseil de l'Europe à l'Union européenne, Bruylant et Strada lex, 2023, Mélanges, 639 p.  

    Les Mélanges en l’honneur de Florence Benoît-Rohmer s’inscrivent parfaitement dans la lignée de sa carrière, entre étude du droit du Conseil de l’Europe et du droit de l’Union européenne pour la protection des droits de l’homme. Les thèmes couverts dans cet ouvrage illustrent bien la manière dont Florence Benoît-Rohmer a traité non seulement des questions fondamentales qui traversaient les deux systèmes constituant le coeur de sa recherche et de ses enseignements, mais également des thématiques parfois dans l’ombre, et ce toujours en faisant le lien entre les deux organisations européennes. Les contributions de ses collègues, amis et élèves ici réunies reflètent parfaitement sa conception des droits de l’homme. Profondément attachée à leur défense théorique, Florence Benoît-Rohmer a également oeuvré à leur concrétisation par son engagement professionnel, au sein des différentes Universités et institutions dans lesquelles elle est intervenue, de Strasbourg à Beijing en passant par Venise et Sofia. Ces Mélanges permettent non seulement de mettre en lumière les thèmes de prédilection de Florence Benoît-Rohmer mais ils révèlent également la vision que celle-ci a toujours eu des droits de l’homme – indivisibles et universels – et de leur enseignement, profondément humain. À son image.

    Dominique d'Ambra, Frédérique Ferrand, Serge Guinchard, Monique Bandrac, Corinne Bléry [et alii], Droit et pratique de la procédure civile 2021/2022. Droit interne et européen, Dalloz, 2021 

    Dominique d'Ambra, Droit et pratique de l'appel, Dalloz, 2021, Dalloz Référence, 430 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Maîtriser la nouvelle procédure d'appel : délais à respecter, diligences à accomplir, sanctions à éviter. La conception de l’appel est en pleine évolution. Objet de rapports et de nombreuses réformes, la procédure d’appel a également été touchée par d’importants revirements jurisprudentiels. Plusieurs décrets ont révisé cette procédure notamment le décret du 1er octobre 2010, relatif à la conciliation et à la procédure orale en matière civile, commerciale et sociale. Toutefois le texte le plus important reste le décret du 9 décembre 2009, portant réforme de la procédure d’appel avec représentation obligatoire en matière civile, qui contient des dispositions relatives à la communication électronique. Conçu à l’origine pour accélérer la procédure, il l’a rendue beaucoup plus complexe et risquée et l’actuel projet de décret réformant l’appel en matière civile continue d’éroder le modèle de procédure que le Code de 1975 avait voulu instaurer. Cet ouvrage analyse la procédure civile d’appel et aide à en prévenir les pièges grâce à des conseils, des tableaux de synthèse, des schémas de procédure, des exemples d’actes. En s’appuyant sur la jurisprudence et la doctrine, il expose l’évolution des conditions et des effets de l’appel, les différentes phases de la procédure ordinaire avec et sans représentation obligatoire, les procédures spéciales et enfin les pouvoirs du premier président de la cour d’appel. Cette 4e édition propose une analyse des nombreux arrêts de cours d'appel et de la Cour de cassation interprétant les dispositions du décret du 9 décembre 2009, et de ceux qui l'ont suivi. Notamment le décret du 20 mai 2016 relatif à la justice prud'homale et au traitement judiciaire du contentieux du travail, le décret du 6 mai 2017 qui a opéré une simplification du régime des exceptions d'incompétence, accentué la concentration temporelle et la formalisation des actes, tout en recentrant l'appel sur la critique du jugement. Elle rend compte des conséquences du principe de l'exécution provisoire de droit, consacré par le décret du 11 décembre 2019 réformant la procédure civile. L’ouvrage s’adresse en priorité aux professionnels du droit, engagés dans l’exercice de l’activitéjudiciaire et appelés à connaître précisément cette procédure, comme aux étudiants de master intéressés par la procédure civile"

    Dominique d'Ambra, Droit et pratique de l'appel, 3e éd., Dalloz, 2018, Dalloz Référence, 402 p.  

    Présentation de l'éditeur : "La conception de l’appel est en pleine évolution. Objet de rapports et de nombreuses réformes, la procédure d’appel a également été touchée par d’importants revirements jurisprudentiels. Plusieurs décrets ont révisé cette procédure notamment le décret du 1er octobre 2010, relatif à la conciliation et à la procédure orale en matière civile, commerciale et sociale. Toutefois le texte le plus important reste le décret du 9 décembre 2009, portant réforme de la procédure d’appel avec représentation obligatoire en matière civile, qui contient des dispositions relatives à la communication électronique. Conçu à l’origine pour accélérer la procédure, il l’a rendue beaucoup plus complexe et risquée et l’actuel projet de décret réformant l’appel en matière civile continue d’éroder le modèle de procédure que le Code de 1975 avait voulu instaurer. Cet ouvrage analyse la procédure civile d’appel et aide à en prévenir les pièges grâce à des conseils, des tableaux de synthèse, des schémas de procédure, des exemples d’actes. En s’appuyant sur la jurisprudence et la doctrine, il expose l’évolution des conditions et des effets de l’appel, les différentes phases de la procédure ordinaire avec et sans représentation obligatoire, les procédures spéciales et enfin les pouvoirs du premier président de la cour d’appel. L'ouvrage propose une analyse des nombreux arrêts de la Cour de cassation interprétant et précisant les dispositions du décret du 9 décembre 2009. Il expose aussi la nouvelle procédure d’appel en matière prud’homale, réformée par le décret du 20 mai 2016, relatif à la justice prud’homale et au traitement judicaire du contentieux du travail. Enfin, une synthèse des principales modifications envisagées par le projet de décret réformant l’appel en matière civile permet d’apprécier les évolutions en cours. Cette 3e édition intègre les apports du dernier décret sur la réforme de l'appel en matière civile (6 mai 2017) après la réforme de l'appel en matière sociale (mai 2016). L’ouvrage s’adresse en priorité aux professionnels du droit, engagés dans l’exercice de l’activitéjudiciaire et appelés à connaître précisément cette procédure, comme aux étudiants de master intéressés par la procédure civile"

    Dominique d'Ambra, Droit et pratique de l'appel, 2e éd., Dalloz, 2016, Dalloz référence, 382 p. 

    Dominique d'Ambra (dir.), Le rééquilibrage du pouvoir juridictionnel: [colloque, 9 et 10 décembre 2011, à Strasbourg], Dalloz, 2013, Thèmes et commentaires ( Actes ), 174 p.  

    La réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 fait désormais participer le Conseil d'État et la Cour de cassation au contrôle de constitutionnalité. Cependant, la loi organique du 10 décembre 2009 prive ces juridictions, au profit du Conseil constitutionnel, d'une partie de leurs pouvoirs en matière de protection des droits fondamentaux. La Cour de cassation n'a pas manqué de réagir à la concurrence du Conseil constitutionnel. En droit européen, le Protocole 14 à la Convention européenne des droits de l'homme, entré en vigueur le 1er juin 2010, devrait avoir des effets sur l'office des juges nationaux et va permettre l'adhésion de l'Union européenne à la CEDH. Comment s'organisera la protection des droits de l'homme entre les deux juridictions européennes ? Le paysage normatif change. Une réflexion générale sur le rééquilibrage du pouvoir juridictionnel devient nécessaire. L'étude porte sur l'évolution des pouvoirs et des devoirs des cours suprêmes ainsi que sur leurs rapports concurrentiels, mis en lumière par l'expérience de pays voisins. De la répartition des pouvoirs entre les juges, l'analyse s'étend aux conséquences de ce rééquilibrage pour les justiciables dans les contentieux pénal, privé et administratif.

    Dominique d'Ambra, Droit et pratique de l'appel, 2013e éd., Dalloz, 2013, Dalloz référence, 432 p. 

    Dominique d'Ambra, Florence Benoît-Rohmer, Constance Grewe (dir.), Procédure(s) et effectivité des droits: actes du colloque des 31 mai et 1er juin 2002, Nemesis et Bruylant, 2003, Droit et justice, 267 p. 

    Dominique d'Ambra, L'objet de la fonction juridictionnelle: dire le droit et trancher les litiges, Librairie générale de droit et de jurisprudence, 1994, Bibliothèque de droit privé, 339 p.   

  • Dominique d'Ambra, Serge Guinchard, « Conciliation et médiation. Procédures devant les conseils de prud'hommes. Les juridictions de sécurité sociale. Le tribunal paritaire des baux ruraux. Règles d'organisation judiciaire et de compétence quant à certains tribunaux spécifiques à l'Alsace-Moselle, quant aux auxilliaires de justice, en matière contentieuse », in Guinchard, Serge (dir.), Droit et pratique de la procédure civile, Dalloz, 2004, pp. 647 

    Dominique d'Ambra, « Procédures devant les conseils de prud'hommes, les juridictions de sécurité sociale et les tribunaux paritaire des baux ruraux », in Guinchard, Serge (dir.), Droit et pratique de la procédure civile, n.a., 1999 

  • Dominique d'Ambra, « Date des effets du divorce », Actualité juridique Famille, 2023, n°06, p. 344   

    Dominique d'Ambra, Frédérique Eudier, Valérie Avena-Robardet, « Actualité de la procédure familiale », Actualité juridique Famille, 2023, n°01, p. 248       

    Dominique d'Ambra, « Notion de résidence habituelle au sens du Règlement Bruxelles II bis », Actualité juridique Famille, 2023, n°02, p. 115   

    Dominique d'Ambra, « Le premier président statuant en matière de fixation des honoraires d'avocat a le pouvoir d'examiner le caractère abusif des clauses des conventions d'honoraires », Actualité juridique Famille, 2023, n°01, p. 52   

    Dominique d'Ambra, Frédérique Eudier, « Actualité de la procédure familiale », Actualité juridique Famille, 2022, n°03, p. 112       

    Dominique d'Ambra, « Fixation des honoraires de l'avocat en l'absence de convention », Actualité juridique Famille, 2022, n°10, p. 491   

    Dominique d'Ambra, « Déclaration d'appel avec annexe : application immédiate aux instances en cours du décret et de l'arrêté du 25 févr. 2022 », Actualité juridique Famille, 2022, n°10, p. 496   

    Dominique d'Ambra, « Divorce : à quelle date se placer pour apprécier la demande de prestation compensatoire ? », Actualité juridique Famille, 2022, n°07, p. 389   

    Dominique d'Ambra, « Partage : en appel sont irrecevables les prétentions qui ne sont pas mentionnées dans le dispositif des premières conclusions », Actualité juridique Famille, 2022, n°07, p. 393   

    Dominique d'Ambra, « Déclaration d'appel en matière de divorce et effet dévolutif », Actualité juridique Famille, 2022, n°06, p. 339   

    Dominique d'Ambra, « Remise à parquet de la décision à notifier et point de départ du délai d'appel », Actualité juridique Famille, 2022, n°06, p. 339   

    Dominique d'Ambra, Frédérique Eudier, « Actualité en droit de la procédure familiale », Actualité juridique Famille, 2022, n°2, p. 63   

    Dominique d'Ambra, « Schémas de procédure », Actualité juridique Famille, 2018, n°04, p. 212   

    Dominique d'Ambra, Florence Benoit-Rohmer, Constance Grewe, « L'aide à l'accès à la justice : l'aide juridictionnelle », Procédure(s) et effectivité des droits, 2003 

    Dominique d'Ambra, « Refonte de la rubrique Recours en révision du Répertoire de droit civil de l'encyclopédie juridique Dalloz », Répertoire de droit civil , 2001 

    Dominique d'Ambra, « Règlement amiable, juridiction volontaire et volonté des parties », Le rôle de la volonté dans les actes juridiques : études à la mémoire du professeur Alfred Rieg, 2000, pp. 223-250 

    Dominique d'Ambra, « Confirmation », JurisClasseur Procédure civile , 2000 

    Dominique d'Ambra, « Exécution des jugements et des actes : rubrique », JurisClasseur Procédure civile , 1994 

  • Dominique d'Ambra, « Le référé rétractation », le 08 décembre 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Sylvie Pierre-Maurice

    Dominique d'Ambra, « Journée pluridisciplinaire des procédures rapides et accélérées », le 30 novembre 2023  

    Colloque organisé par le CDPF, Université de Strasbourg sous la responsabilité scientifique de Sylvie Pierre-Maurice

    Dominique d'Ambra, « Retour sur les décrets de procédure 2021-2022 : volonté simplificatrice mais réelles complexités », le 18 novembre 2022  

    Organisé par le CDPF, Université de Strasbourg, sous la direction scientifique de Sylvie Pierre-Maurice et Sâmi Hazoug

    Dominique d'Ambra, « La requête préventive probatoire de l'article 145 CPC : Essor, dangers et difficultés », le 30 septembre 2022  

    Organisé par le CDPF et la faculté de droit, Université de Strasbourg, sous la direction scientifique de Sylvie Pierre-Maurice

    Dominique d'Ambra, « Violences au sein du couple, regards pluridisciplinaires », le 13 novembre 2020  

    Organisé par le Centre de Droit privé Fondamental (CDPF), Université de Strasbourg, sous la responsabilité scientifique de Géraldine Grenet, Anna Matteoli et Delphine Porcheron.

    Dominique d'Ambra, « Le 30e anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant », le 29 novembre 2019  

    Colloque organisé sous la responsabilité scientifique de Patrice Hilt, MCF HDR en droit privé à l’Université de Strasbourg, avec le soutien de la Faculté de Droit, de Sciences politiques et de Gestion.

    Dominique d'Ambra, « L'appel : regards croisés en procédures civile et administrative », le 05 octobre 2018  

    Organisé par l’IRJI, Institut de Recherches Juridiques Interdisciplinaires François Rabelais- Université de Tours sous la direction de Benjamin Defoort, Professeur de droit public, Université de Tours

    Dominique d'Ambra, « L’actualité des procédures collectives, droit français et droit européen », le 27 octobre 2017  

    Organisé par l’équipe droit des affaires de l’UMR DRES sous la responsabilité scientifique de Thibault de Ravel d’Esclapon, Maître de conférences à l’Université de Strasbourg et Michel Storck, Professeur à l’Université de Strasbourg

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Verônica Vieira Amorim, Les régimes de responsabilité pour les activités à risque en France et au Brésil, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg, membres du jury : Marcelo De Oliveira Milagres (Rapp.), Pascal Oudot (Rapp.), Georges Wiederkehr    

    La thèse a pour objet l’analyse des régimes de responsabilité concernant les activités à risque en France et au Brésil. La France a adopté un régime spécial quand le Brésil a, pour sa part, adopté un régime général. Nous avons privilégié une approche comparative entre les deux systèmes juridiques afin de permettre une meilleure compréhension du sujet. Nous avons analysé l’évolution dans les deux régimes dans chaque pays, soulignant l’influence du droit français sur le droit brésilien, mais sans pour autant ignorer les particularités de ce dernier, ainsi que les différences sociales et culturelles entre les deux droits. Nous ne pouvons pas en déduire la supériorité d’un régime sur l’autre. Cependant, la comparaison se révèle enrichissante et permet de mettre en lumière les réussites de chaque système.

    Munira Al Amer, L'égalité entre époux , thèse soutenue en 2019 à Strasbourg  

    Cette étude comparative se propose d’analyser comment est appréhendée l’égalité entre époux en Arabie Saoudite, en France, au Qatar et en Tunisie, au moment de contracter le mariage, pendant le mariage et lors de sa dissolution. Malgré un accord d’ensemble se manifestant par l’affirmation d’une égalité symétrique entre époux sur le plan théorique, l’application de ce principe est limitée - dans une mesure différente selon les pays - par des dispositions discriminatoires à l’égard des épouses, restreignant leur droit à l’égale liberté et l’égale dignité.

    Eman Alhamoud, Le contrat de donation : étude comparative entre les droits islamique, koweïtien et français, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg, membres du jury : Khaled Alhendyani (Rapp.), Meshal Hayat (Rapp.)    

    Lorsqu’une personne décède, son patrimoine est transmis selon les règles en vigueur en matière de succession. Cependant, un individu peut anticiper la transmission de son patrimoine par une donation qui est le moyen juridique de transmettre tout ou partie de son patrimoine de son vivant. On comprend alors l’intérêt d’étudier de manière juridique les donations, et tout spécifiquement dans une dimension comparatiste impliquant les droits islamique, français et koweïtien. Cette étude a été abordée sous trois aspects. En effet, les différences et les similitudes entre les trois systèmes juridiques ont été étudiées tout d’abord quant à la qualification de la donation. Ensuite, ce sont les conditions de validité du contrat de donation qui ont été examinées. Enfin, le troisième aspect concerne le régime de la donation.

    Norah Alshatti, La motivation des décisions judiciaires civiles et la Cour de cassation : étude de droit comparé franco-koweïtien, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg, membres du jury : Yves Strickler (Rapp.), Masad Alenzi (Rapp.), Georges Wiederkehr    

    Cette étude comparative entre les systèmes français et koweïtien, est d’une potentielle grande richesse, tant du point de vue de la recherche juridique, que de celui de la pratique professionnelle. D’autant plus qu’en France, la motivation des décisions judiciaires et en particulier, des arrêts de la Cour de cassation est une obligation essentielle et le contrôle de la motivation, une mission première pour garantir le droit à un procès équitable. Actuellement la motivation des arrêts de la Cour de cassation est l’objet d’un projet de réforme dans le cadre plus général de celui de la Cour de cassation. Ce projet est suivi avec intérêt au Koweït, pays très influencé par la procédure civile française sous le contrôle d’une juridiction supranationale. Il n’y a de douter que le Koweït inclura dans sa trajectoire juridictionnelle tout progrès issu de la réforme en cours.

    Ahmad Alkhudhair, La saisine du juge des référés en matière civile : étude comparative des droits français, égyptien et koweïtien, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg, membres du jury : Yves Strickler (Rapp.), Nicolas Cayrol (Rapp.), Masad Alenzi et Georges Wiederkehr    

    Cette thèse se veut une modeste contribution au débat déjà ancien, sur la question des rapports entre les notions de compétence et de pouvoir, dans le cadre de la saisine du juge des référés. À ce titre, elle s’adresse d’abord aux praticiens du droit ainsi qu’à la doctrine des trois systèmes juridiques étudiés (français, koweïtien et égyptien), déjà très largement impliqués dans cette controverse qui est sans doute encore loin de son épilogue. En pratique, il s’est agi pour nous, tout au long de notre étude comparative, de tenter de lever la confusion entre les notions de compétence et de pouvoir. Car, nous considérons nécessaire de distinguer la compétence du pouvoir du juge des référés. En raison notamment des conséquences juridiques pratiques qu’implique cette distinction. Ce débat n’est pas que théorique, si l’on sait que le régime du moyen de la défense, aussi bien que les sanctions processuelles et substantielles, ne sont pas les mêmes, selon que le juge des référés a déclaré la demande en référé irrecevable, ou selon qu’il s’est déclaré incompétent ou encore lorsqu’il excède sa saisine, en clair, son pouvoir juridictionnel.

    Munira Al Amer, L'égalité entre époux, thèse soutenue en 2019, membres du jury : Sonia Mallek (Rapp.), Imed Memmich (Rapp.)      

    Cette étude comparative se propose d’analyser comment est appréhendée l’égalité entre époux en Arabie Saoudite, en France, au Qatar et en Tunisie, au moment de contracter le mariage, pendant le mariage et lors de sa dissolution. Malgré un accord d’ensemble se manifestant par l’affirmation d’une égalité symétrique entre époux sur le plan théorique, l’application de ce principe est limitée - dans une mesure différente selon les pays - par des dispositions discriminatoires à l’égard des épouses, restreignant leur droit à l’égale liberté et l’égale dignité.

    Aline Marcel, L'office du juge civil quant au relevé des moyens de droit, thèse soutenue en 2018 à Strasbourg en co-direction avec Yves Strickler, membres du jury : Natalie Fricero (Rapp.), Thierry Le Bars (Rapp.), Georges Wiederkehr    

    L’office du juge quant au relevé des moyens de droit est régi par les dispositions des principes directeurs du procès civil et plus particulièrement par l’article 12 du code de procédure civile. Fruit de la réforme des années 1960 1970 qui visait à renforcer le rôle du juge, les ambiguïtés de sa rédaction n’ont que très difficilement permis au dessein des réformateurs de se réaliser. Après trente ans d’hésitation jurisprudentielle, l’assemblée plénière de la Cour de cassation a, en 2007, enfin fixé le principe selon lequel le juge n’a que la simple faculté de s’écarter du fondement juridique invoqué par les parties si celui-ci s’avère erroné. Cependant, les exceptions se multiplient en faveur de l’obligation sous l’influence de la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. En outre, le contexte procédural est différent de celui dans lequel est né la réforme. Des bouleversements sont intervenus quant aux exigences attendues des parties au regard du droit (principe de concentration des moyens) et l’architecture et l’objet des voies de recours est en pleine mutation (appel ; pourvoi en cassation). Le déséquilibre est flagrant entre office du juge et rôle des parties. Fort de ce constat, c’est en tenant compte des possibilités de censure du juge défaillant que la thèse propose des pistes en vue d’un renforcement raisonnable de l’office du juge de nature à offrir une meilleure garantie de leurs droits aux justiciables.

    Christos Giannopoulos, L'autorité de la chose interprétée des arrêts de la Cour européenne des droits de l'homme, thèse soutenue en 2017 à Strasbourg en co-direction avec Constance Grewe, membres du jury : Joël Andriantsimbazovina (Rapp.), Linos-Alexandre Sicilianos (Rapp.), Paul Martens    

    L’autorité de la chose interprétée des arrêts de la Cour EDH est un concept avec une double signification. Il désigne à la fois l’autorité jurisprudentielle et l’autorité interprétative de la Cour EDH. Ces deux aspects interconnectés témoignent du caractère propre de sa jurisprudence. Ainsi, la force obligatoire que revêt par hypothèse la décision rendue n’est pas isolée à l’espèce mais elle peut être étendue aux États tiers au litige dans la mesure où la Cour EDH est expressément investie du pouvoir d’énoncer des interprétations authentiques qui font corps à la Convention. Certains arrêts de la Cour EDH ont donc une force référentielle obligatoire et sont, de ce fait, opposables à l’ensemble de la communauté des États contractants. Complètement dissociée de l’obligation qui concerne l’État défendeur au titre de l’article 46 de la Convention, l’obligation de tenir compte de la jurisprudence européenne implique l’intervention proactive de l’État pour mettre en conformité son système national sans attendre la condamnation de la Cour EDH. Les juridictions nationales ont progressivement reconnu cet effet dissuasif de la jurisprudence de la Cour de Strasbourg en contribuant au développement d’un partenariat inter-juridictionnel puisque la mise en oeuvre des arrêts de la Cour EDH est une responsabilité judiciaire partagée.

    Timothée Jacob, Cession de créance et opposabilité, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg, membres du jury : Marie-Anne Frison-Roche (Rapp.), Yves Strickler (Rapp.), Georges Wiederkehr et Jacqueline Flauss-Diem    

    Technique de connection d'un élément juridique à son environnement, l'opposabilité présente un caractère crucial pour les opérations translatives de créances en ce que l'efficacité de l'opération va en dépendre dans un contexte d'enchevêtrement des relations juridiques. L'accomplissement d'une formalité d'opposabilité, distincte du transfert de propriété inter partes et de la possession, va permettre à l'opération de s'intégrer dans le système juridique en paralysant certains événements telles les cessions concurrentes et la procédure collective du cédant. L'allègement constaté du formalisme d'opposabilité appelle une protection adéquate des droits des tiers. La cession ne sera pas hermétique à son milieu, puisque l'opposabilité de certains éléments juridiques va avoir un impact sur l'opération conclue par les parties. Consolidée par la technique d'opposabilité, la cession sera vulnérable au rayonnement de l'objet du transfert ainsi qu'à certains droits réels et personnels externes.

    Radu Stancu, L'évolution de la responsabilité civile dans la phase précontractuelle : comparaison entre le droit civil français et le droit civil roumain à la lumière du droit européen, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg, membres du jury : Corneliu Bîrsan (Rapp.), Marilena Uliescu (Rapp.), Joanna Schmidt-Szalewski    

    La thèse a pour but l’analyse de l’évolution récente du droit civil français et roumain de la responsabilité civile au cours de la période précontractuelle. Nous avons privilégié une approche comparative entre les deux droits nationaux à la lumière des droits européens. Au cours de la période précontractuelle les parties sont libres de négocier comme elles le veulent, mais sans causer un dommage à leur partenaire. Il y a un lien qui se crée entre les parties et qui ne peut être rompu que conformément au principe de la bonne foi. Nous avons pu constater que le fondement de la responsabilité est assez controversé et varie d’un ordre juridique à l’autre. En effet, la responsabilité civile balance entre sécurité juridique, autonomie privée et liberté contractuelle. En résumé, la phase précontractuelle a connu de profondes transformations au cours de son évolution. À l’heure de l’harmonisation européenne, voire de la globalisation, les droits français et roumain subissent des modifications afin de clarifier des règles de plus en plus compliquées et notamment celles relatives à la responsabilité civile précontractuelle.

    Philippe Barral, Existe-t-il un véritable contrôle de proportionnalité en droit privé ? : étude comparative franco-allemande, thèse soutenue en 2013 à Strasbourg, membres du jury : Stephan Breitenmoser (Rapp.), François-Xavier Licari (Rapp.), Constance Grewe, Claude Witz et Jacqueline Flauss-Diem    

    Aborder la problématique du contrôle de proportionnalité en droit privé implique d'en définir la notion et d'en délimiter le champ en droit public allemand et français avant de s'interroger sur son existence en droit privé. Cette délimitation implique d’appréhender les traits fondamentaux du droit allemand dans leur spécificité et d'identifier le contrôle de proportionnalité comme une création de la Cour Constitutionnelle allemande s'appliquant à la surveillance des normes édictées par les pouvoirs constitutionnels dans le domaine des libertés publiques.La structure de ce contrôle repose sur trois critères : l'adéquation, la nécessité et la proportionnalité au sens strict. National à l'origine, ce contrôle a ensuite été transposé par le jeu de l'europénéisation du droit aux formes de contrôle mises en œuvre par la Cour de Justice de l’Union Européenne et la Cour EDH. Mais son influence se borne au droits public, car le respect de l’autonomie individuelle ancré dans le droit privé allemand, conduit à constater qu'en dépit de l’influence des droits fondamentaux, la réalité d’un contrôle de proportionnalité dans le contrat allemand demeure une hypothèse. Le juge constitutionnel français pratique le contrôle de proportionnalité, sans que l’on puisse être certain qu‘il l’utilise sous l’angle strict du contrôle de triple exigence. En revanche, le Conseil d’Etat n’a jamais eu besoin d'y recourir pour procéder à son contrôle des libertés publiques en déterminant entre deux droits fondamentaux opposés, lequel devait au cas d’espèce prévaloir. Certains auteurs français ont cru pouvoir affirmer qu'en France le principe de proportionnalité avait pénétré la matière contractuelle et que le traditionnel contrôle d'équilibre pratiqué par le juge civil s'apparentait désormais au contrôle de proportionnalité. Mais à l'examen, il apparaît que le juge judiciaire n'exerce pas un véritable contrôle de proportionnalité. En réalité, ce principe parasite les grandes notions de droit privé.

  • halah Alsaleh, La cassation du jugement pénal : approche comparative franco-koweïtienne, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg sous la direction de Jocelyne Leblois-Happe, membres du jury : Yves Strickler (Rapp.), Delphine Brach-Thiel (Rapp.), Renée Koering-Joulin    

    L’étude comparative de la cassation du jugement pénal entre les droits français et koweïtien doit s’effectuer à travers l’examen du rôle et des missions de la Cour de cassation, gardienne de la loi pénale. Elle assure le respect des droits et libertés individuels lorsqu’elle est saisie d’un pourvoi dans l’intérêt des parties. Les cours de cassation française et koweïtienne se rejoignent sur le domaine de la cassation en matière pénale (Le contrôle effectué dans le cadre du pourvoi en cassation et les conditions d’exercice de celui-ci). Il n’en va pas de même pour le mécanisme de pourvoi (l’exercice du pourvoi et la décision de la juridiction de cassation). Le droit koweïtien gagnerait en clarté et en efficacité en s’inspirant directement du droit français et en se libérant de l’influence exercée par la transposition du droit égyptien. Pour atteindre cet objectif, des propositions de réforme pour améliorer le système koweïtien de cassation sont présentées.

    Eric Mouhot, De l'adaptation dynamique du concept de juridiction : étude rapportée à une organisation internationale atypique, l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), thèse soutenue en 2012 à Strasbourg sous la direction de Pierre Eckly, membres du jury : Jaeng Saeng Bae (Rapp.), Mohammed Salak Helali (Rapp.)    

    Une telle étude n'aurait pas été possible immédiatement après la conclusion de l'Accord de Marrakech, suite aux premières analyses. Des analyses qu'il convenait de prendre en compte avec du recul, la richesse du substrat est à souligner. Le choix de l'organisation, quant à lui, est dicté par un constat: l'Organisation Mondiale du Commerce qui est aussi en phase de mutation participe du réaménagement, de l'ordre économique mondial. Pour que cette participation de l'OMC contribue à l'équilibre global du système, il est nécessaire de proposer des pistes de travail aux représentants des Etats, aux négociateurs, aux différents groupes parties prenantes à ce processus évolutif. Proposer des pistes de réformes auto centrées exclusivement sur l'Organisation Mondiale du Commerce reviendrait, par le biais d'un schéma réducteur à l'excès, à ne pas tenir compte de la dimension de la sphère internationale. Le plan et le déroulement de la thèse ont été dictés par cet incontournable cahier des charges. Incontournable tout comme le constat qui a servi d'armature à la première partie, le modèle juridictionnel est accessible mais non atteint par l'OMC. Deux de ces éléments, l'existence d'un différend et l'application du droit ne posent pas de problèmes lorsqu'ils sont soumis à la matrice de règlement des différends de l'OMC. Mais le caractère obligatoire des recommandations pose le problème de la compatibilité avec les critères formel et organique du modèle juridictionnel. . L'atypisme de l'OMC est illustré par le dédoublement fonctionnel auquel se livre le Conseil Général-Organe de Règlement des Différends. La juridictionnalisation du traitement des différends commerciaux peut s'envisager via la configuration de nouveaux schémas coopératifs, y compris avec des ramifications hors du centre William Rappard. La conclusion de lathèse, tout en synthétisant les causes de la non validation du qualificatif juridictionnel pour l'OMC, rend compte de virages prospectifs qui pourraient permettre l'émergence d'une juridiction commerciale internationale entre Etats.

  • Delphine de Saint Denis, Informations et données personnelles dans le cadre de l'exécution des titres exécutoires, thèse soutenue en 2020 à Toulon sous la direction de Mélina Douchy-Oudot et Guillaume Payan, membres du jury : Natalie Fricero (Rapp.), Marie-Cécile Lasserre et Loïs Raschel    

    L’effectivité des titres exécutoires en matière civile et commerciale requiert d’avoir une transparence des informations, tant personnelles que patrimoniales, permettant de pouvoir procéder à une exécution forcée. Ces informations sont multiples et foisonnantes mais assujetties au règlement général de la protection des données à caractère personnel. Dès lors, toutes les informations sur les personnes et leur patrimoine ne sont pas obtenables ou utilisables pour l’exécution. La transparence des informations doit donc être proportionnée avec le titre à mettre en œuvre tant dans leur obtention que dans leur exploitation subséquente. Une fois obtenue, l’information doit être protégée de toute atteinte de tiers. Cette protection s’étend depuis l’obtention de l’information au-delà de la fin de son utilisation, jusqu’à sa destruction effective après la phase d’archivage légale.Entre transparence et opacité, les informations personnelles et patrimoniales doivent être facilement accessibles pour l’agent d’exécution tout en étant hors d’atteinte de la prédation des tiers. L’huissier de justice doit être à la fois le garant des intérêts contradictoires des parties et maintenir la translucidité de l’information au service de l’effectivité des titres exécutoires et donc d’une bonne justice.

    Laurent Montet, Le dualisme des ordres juridictionnels, thèse soutenue en 2014 à Toulon sous la direction de Mélina Douchy-Oudot, membres du jury : Frédéric Rouvière (Rapp.), Maryse Baudrez et Yves Strickler    

    Il ne s'agit pas de s'attarder sur la classique question de savoir si un ordre juridictionnel est mieux que deux ordres. Il y une volonté d'aller au-delà de ce qu'il y a lieu de qualifier de querelle. En effet, la question de fond portée par ce sujet repose sur le souci d'effectivité du droit et du caractère structural (voir MOTULSKY dans 'principe d'une réalisation méthodologique du droit privé") de l'autorité juridictionnelle. Dès lors, il s'agit d'appréhender en profondeur les effets escomptés par le principe de séparation des autorités puis de porter une réflexion sur les mutations qu'ils subissent

  • Shaikhah Altrad, Le droit à l'appel en matière civile : étude comparative entre les droits français et koweïtien, thèse soutenue en 2023 à Strasbourg sous la direction de Philippe Hoonakker, membres du jury : Mélina Douchy-Oudot (Rapp.), Catherine Tirvaudey-Bourdin (Rapp.), Masad Alenzi et Sâmi Hazoug    

    La thèse a pour objet l'étude du droit à l'appel et sa conception dans les deux droits. La différence entre les deux droits se trouve dans le degré d’admission de l’évolution du litige en appel, qui sera justifiée par la conception de l’appel. Entre trancher le litige définitivement au stade de l’appel pour gagner du temps et imposer un retour à la première instance en cas d’évolution du litige, ce sont les droits des parties qui seront touchés, que soit mise en avant soit la célérité de la justice soit le double degré de juridiction. Aussi, notre étude sera consacrée aux règles applicables quant aux conditions de l’ouverture de l’appel puisque ces conditions affecteront le droit du justiciable quant à son droit d’être jugé devant un tribunal du second degré. La réforme de l’ancien code de procédure civile français de 1806, dont le code de procédure civile koweitien s’est inspiré, a montré qu’il était nécessaire de donner au juge un rôle plus actif ; celui-ci n’a pas évolué en droit koweitien. L'approche comparative entre les deux systèmes juridiques permet une meilleure compréhension du sujet et permet de mettre en lumière les points positifs et négatifs des deux systèmes. Nous ne soutenons pas l’idée de suivre l’évolution français actuel, mais jugeons pertinent de mettre en place des réformes qui garantissent un équilibre entre le rôle du juge et celui des parties pour le bon déroulement de l’instance.