Chantal Cutajar

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit, de Sciences Politiques et de Gestion

Droit, Religion, Entreprise et Société
  • THESE

    La société écran, soutenue en 1996 à AntillesGuyane sous la direction de Pascal Diener

  • Chantal Cutajar, Blanchiment d'argent: prévention et répression, 4e éd., Éditions Francis Lefebvre, 2022, Dossier pratique ( Thèmexpress ), 356 p. 

    Chantal Cutajar, Blanchiment d'argent: prévention et répression, Éditions Francis Lefebvre, 2020, Dossier pratique ( Thèmexpress ), 358 p. 

    Chantal Cutajar, Blanchiment d'argent: prévention et répression, Éditions Francis Lefebvre, 2019, Dossier pratique ( Thèmexpress ), 342 p.  

    Le site internet de l'éditeur indique : "Les professionnels assujettis au dispositif de lutte contre le blanchiment doivent mettre en œuvre des procédures adaptées à chaque relation d'affaires. Pour chacune d'elles, ils doivent analyser le risque  de blanchiment, y compris de fraude fiscale, et lorsqu'ils l'estiment nécessaire déclarer leurs soupçons auprès de la cellule Tracfin.Quelles sont les infractions visées par le dispositif ? De quelles dérogations bénéficient les notaires et les avocats ? Quels documents faut-il demander au client puis conserver afin de se dégager de toute responsabilité  ? Une fois la déclaration de soupçon effectuée, Tracfin peut-il  différer l'opération  envisagée ? Le Dossier pratiqueThèmexpress Blanchiment d'argent - Prévention et répression, vous présente l'ensemble des règles applicables, textes nationaux et internationaux à l'appui."

    Chantal Cutajar, L' avenir nous appartient: à Strasbourg comme dans le monde, un Bout de chemin éditions, 2019, Paroles citoyennes, 67 p.   

    Chantal Cutajar, Blanchiment d'argent: prévention et répression, Éditions Francis Lefebvre, 2016, Dossier Thèmexpress, 295 p.  

    La 4e de couverture indique : "Le blanchiment : de quoi parle-t-on ? Quels sont les délits concernés ? Comment appliquer le dispositif préventif dans chaque situation ? Faites le point sur les professionnels assujettis, le régime dérogatoire pour les professionnels du droit, la déclaration de soupçon, les obligations de vigilance envers le client, les procédures internes et les sanctions encourues par les professionnels. Et, pour une vision complète, ce dossier Thèmexpress vous présente également le dispositif répressif, dernière jurisprudence à l'appui."

    Chantal Cutajar, Jérôme Lasserre Capdeville, Philippe Marchessou, Bruno Trescher (dir.), Fraude et évasion fiscales: état des lieux et moyens de lutte, Joly éditions-Lextenso éditions, 2015, Pratique des affaires, 211 p. 

    Chantal Cutajar, Blanchiment d'argent: prévention et répression, Éditions Francis Lefebvre, 2015, Thèmexpress, 282 p. 

    Chantal Cutajar, Blanchiment d'argent: prévention et répression, Éditions Francis Lefebvre, 2014, Thèmexpress, 282 p. 

    Chantal Cutajar, Jérôme Lasserre Capdeville, Michel Storck (dir.), Finance et éthique, Lamy, 2013, Lamy axe droit, 314 p. 

    Chantal Cutajar, Jacques Barrot (dir.), Garantir que le crime ne paie pas: stratégie pour enrayer le développement des marchés criminels, Presses universitaires de Strasbourg, 2010, Collections de l'Université de Strasbourg ( Centre du droit de l'entreprise ), 330 p.    

    La 4e de couverture indique : "En cette période d'accélération de la mondialisation, il est impératif de maîtriser pour les combattre les risques générés par le crime organisé. Les marchés criminels, à l’image de cette économie-monde, se développent beaucoup plus vite que les moyens d’y faire front. Les organisations criminelles utilisent, pour prospérer, les mêmes techniques que les entreprises légales. L’un des axes de la stratégie pour enrayer l’expansion de ces marchés criminels consiste à les priver des ressources indues qu’elles tirent des activités et trafics prohibés. L’ouvrage, nourri de la réflexion d’universitaires et de praticiens, analyse et décrit les dimensions nouvelles et de plus en plus préoccupantes des marchés du crime. Les contributions des auteurs explorent aussi, techniquement et stratégiquement, les principaux axes de la lutte contre toutes les formes de criminalité organisée. Ces analyses ont également pour fin de stimuler les gouvernants à perfectionner encore les armes et dispositifs nécessaires pour faire face à ce fléau qui, si nous n’y prenons garde, pourrait agir comme un virus au cœur de la mondialisation et menacer les démocraties."

    Chantal Cutajar (dir.), Le blanchiment des profits illicites, Presses universitaires de Strasbourg et Impr. Saint-Paul, 2000, Collections de l'Université Robert Schuman, 222 p.   

    Chantal Cutajar, La société écran: essai sur sa notion et son régime juridique, LGDJ, 1998, Bibliothèque de droit privé, 517 p.   

  • Chantal Cutajar, Claude Lienhard, « Du risque à l’amitié », Mélanges en l’honneur de Jean-Patrice et Michel Storck. Liber amicorum, Dalloz, 2021, pp. 821-830 

    Chantal Cutajar, « Le volet anti-blanchiment de la loi n° 2013-672 de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 », Le renforcement des pouvoirs des autorités dans la loi de séparation et de régulation des activités bancaires, 2013, pp. 625-630 

    Chantal Cutajar, « La participation des établissements financiers français à la lutte contre la corruption », Droit bancaire et financier, Mélanges AEDBF-France VI, 2013, pp. 187-198 

    Chantal Cutajar, « Le gel des avoirs terroristes en application du règlement UE n° 2580/2001 », Lutte contre le terrorisme : Nouveaux moyens, 2013, pp. 455-458 

    Chantal Cutajar, « La politique criminelle de lutte contre le blanchiment d’argent », La criminalité organisée - Droit français, droit international et droit comparé, 2012, pp. 88-115 

  • Chantal Cutajar, « La justice dans le débat démocratique - Lutte contre la corruption en France : bilan et perspectives », Les Cahiers de la justice, 2024, n°2, p. 283   

    Chantal Cutajar, « Bilan du Conseil de l'Europe sur la lutte anticorruption en France », Recueil Dalloz, 2024, n°24, p. 1224   

    Chantal Cutajar, « La mise en œuvre de la présomption de blanchiment », Actualité juridique Pénal, 2024, n°04, p. 187   

    Chantal Cutajar, « Départementalisation de la police : une réforme inutile et contestée », Actualité juridique Pénal, 2022, n°11, p. 497   

    Chantal Cutajar, « Rapport de l'OCDE sur la corruption dans les transactions commerciales et internationales », Recueil Dalloz, 2022, n°05, p. 272   

    Chantal Cutajar, « Les investigations financières au service de la lutte contre la criminalité organisée », Actualité juridique Pénal, 2019, n°0708, p. 356   

    Chantal Cutajar, « Lutte contre la corruption - La transparence du financement des partis politiques reste à parfaire - À propos du rapport du GRECO du 28 septembre 2017 - Aperçu rapide », La Semaine juridique. Édition générale, 2018, n°46, pp. 2037-2039 

    Chantal Cutajar, « Lutte contre l’impunité pour les crimes commis contre les journalistes : Si l’on passait des gesticulations aux actes ? », La Revue du Grasco, 2018, n°24, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Union européenne - Le parquet européen pour lutter contre la fraude financière à l'échelle européenne – Entretien », La Semaine juridique. Édition générale, 2018, n°43 

    Chantal Cutajar, « Prévention de la corruption des parlementaires, juges et procureurs - Un niveau de conformité globalement insuffisant », La Semaine juridique. Édition générale, 2018, n°43, pp. 1907-1909 

    Chantal Cutajar, « Plaidoyer pour une réforme de l’article 40 al. 2 du Code de procédure pénale », La Revue du Grasco, 2018, n°23, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Le projet de loi relatif à la lutte contre la fraude », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2018, n°23, p. 1304   

    Chantal Cutajar, « Lutte contre le blanchiment - Le décret d'application de l'ordonnance du 1 décembre 2016 transposant la quatrième directive anti-blanchiment enfin publié - Aperçu rapide », La Semaine juridique. Édition générale, 2018, n°1920, pp. 921-924 

    Chantal Cutajar, « Les journalistes d’investigation, les derniers remparts de l’Europe de la justice et du Droit ? », La Revue du Grasco, 2018, n°22, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Fraude fiscale - L'impérative nécessité d'abolir le  Verrou de Bercy - Libres propos », La Semaine juridique. Édition générale, 2018, n°5, pp. 170-171 

    Chantal Cutajar, « Rapport d'analyse des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme 2016 - À propos du rapport Tracfin du 12 décembre 2017, Aperçu rapide », La Semaine juridique. Édition générale, 2018, n°4 

    Chantal Cutajar, « Les lois du 15 septembre 2017 pour la confiance dans la vie publique : le choix de la trasparence et de la prophylaxie », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2018, n°11, pp. 569-576 

    Chantal Cutajar, « Partiellement déverrouillé, le verrou de Bercy résiste ! », Recueil Dalloz Sirey de doctrine de jurisprudence et de législation , 2018, n°37, pp. 2029-2030 

    Chantal Cutajar, « La lutte contre la corruption transnationale, un enjeu de souveraineté économique pour la France », La Revue du Grasco, 2017, n°21, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Le Parquet européen pour lutter contre la fraude financière à l'échelle européenne », La Semaine juridique. Édition générale, 2017, n°43 

    Chantal Cutajar, « Lutte contre le blanchiment - Rapport Tracfin 2016 Un appel aux professionnels à améliorer la qualité des déclarations de soupçons - Aperçu rapide », La Semaine juridique. Édition générale, 2017, n°36, pp. 1501-1505 

    Chantal Cutajar, « Le Parquet européen, enfin ! », La Revue du Grasco, 2017, n°20, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Editorial », La Revue du Grasco, 2017, n°18, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Lutte contre la corruption - Mieux prévenir la corruption. À propos du rapport annuel 2016 du GRECO - Aperçu rapide », La Semaine juridique. Édition générale, 2017, n°25, pp. 1191-1194 

    Chantal Cutajar, « Fonctions publiques - La transparence de la vie politique - Entretien avec Chantal Cutajar, Daniel Lebègue et Gabriel Poifoulot », La Semaine Juridique. Administrations et collectivités territoriales, 2017, n°14 

    Chantal Cutajar, « Lutte contre le blanchiment - Rapport Tracfin 2015 : des risques émergents non maîtrisés À propos du rapport Tracfin du 7 décembre 2016, Tendance et analyse des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme en 2015 - Aperçu rapide », La Semaine juridique. Édition générale, 2017, n°3, pp. 70-74 

    Chantal Cutajar, « Vers une refonte du guide méthodologique sur la prise en charge des victimes d’accidents collectifs », La Revue du Grasco, 2016, n°17, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Infractions économiques - Le volet Lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme . À propos de la loi n° 2016-731 du 3 juin 2016 - Aperçu rapide », La Semaine juridique. Entreprise et affaires, 2016, n°2728 

    Chantal Cutajar, « Editorial », La Revue du Grasco, 2016, n°16, pp. 1-2 

    Chantal Cutajar, « Publication de la Convention relative au blanchiment du 16 mai 2005 : quelles avancées », La Semaine juridique. Édition générale, 2016, n°20 

    Chantal Cutajar, « Les évolutions marquantes de la lutte contre la corruption en France », Actualité juridique Pénal, 2015, n°0708, p. 340   

    Chantal Cutajar, « La lutte contre la fraude fiscale grave. Bilan et perspectives après la loi du 6 décembre 2013 », Revue pénitentiaire et de droit pénal, 2014, pp. 793-809 

    Chantal Cutajar, « Droit de la Conformité : nouvelle condamnation exemplaire de la commission des sanctions de l’ACPR », Bulletin Joly Bourse, 2014, pp. 104-107 

    Chantal Cutajar, « Les évolutions de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme – Nouvelles recommandations du GAFI et proposition de quatrième directive (dossier : La lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme) », Revue internationale de la compliance et de l’éthique des affaires - International Review of Compliance and Business Ethics, 2013, pp. 11-15 

    Chantal Cutajar, « Le volet répressif de la loi sur la fraude fiscale et la grande délinquance financière (dossier : La lutte contre la délinquance financière) », Actualité juridique Pénal, 2013, pp. 638-641 

    Chantal Cutajar, « Projet de loi ALUR : cession de parts de SCI et blanchiment de capitaux », Recueil Dalloz, 2013, n°35, p. 2392   

    Chantal Cutajar, « La lutte contre la grande délinquance économique et financière après les lois du 6 décembre 2013 », Revue pénitentiaire et de droit pénal, 2013, n°4, pp. 777-793 

    Chantal Cutajar, « Le gel des avoirs terroristes en application du règlement UE n°2580/2001 », Actualité juridique Pénal, 2013, n°09, p. 455   

    Chantal Cutajar, « Le futur parquet financier : quels enjeux ? », Recueil Dalloz, 2013, n°20, p. 1400   

    Chantal Cutajar, « Analyse du droit positif en matière d'atteintes à la probité », Actualité juridique Pénal, 2013, n°02, p. 70   

    Chantal Cutajar, « Rapport d'évaluation de la France pour sa politique de lutte contre la corruption transnationale », Recueil Dalloz, 2012, n°39, p. 2648   

    Chantal Cutajar, « Saisie pénale et libre disposition », Recueil Dalloz, 2012, n°25, p. 1652   

    Chantal Cutajar, « Le nouveau droit des saisies pénales », Actualité juridique Pénal, 2012, n°03, p. 124   

    Chantal Cutajar, « La Revue du GRASCO », 2012, p. -   

    Chantal Cutajar, « Le devoir de prudence des avocats et la lutte contre le blanchiment d'argent », Recueil Dalloz, 2011, n°28, p. 1960   

    Chantal Cutajar, « L'agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués », Recueil Dalloz, 2011, n°12, p. 826   

    Chantal Cutajar, « Commentaire des dispositions de droit interne de la loi n° 2010-768 du 9 juillet 2010 visant à faciliter la saisie et la confiscation en matière pénale », Recueil Dalloz, 2010, n°35, p. 2305   

    Chantal Cutajar, « Réforme de la procédure pénale : l'action citoyenne, nouvel outil de lutte contre la corruption transnationale ? », Recueil Dalloz, 2010, n°21, p. 1295   

    Chantal Cutajar, « La prise d'une hypothèque provisoire pour garantir la confiscation de l'article 131-21 du code pénal est-elle possible ? », Recueil Dalloz, 2010, n°06, p. 355   

    Chantal Cutajar, « La saisie du produit du blanchiment sur le territoire français », Recueil Dalloz, 2009, n°33, p. 2250   

    Chantal Cutajar, « Droit du blanchiment : une ordonnance nécessaire mais à parfaire », Recueil Dalloz, 2009, n°12, p. 821   

    Chantal Cutajar, « Les avocats et la prévention du blanchiment », Recueil Dalloz, 2008, n°33, p. 2322   

    Chantal Cutajar, « Le blanchiment, une infraction générale, distincte et autonome », Recueil Dalloz, 2008, n°23, p. 1585   

    Chantal Cutajar, « Le droit à réparation des victimes de la corruption ; plaidoyer pour la reconnaissance d'un statut des victimes de la corruption », Recueil Dalloz, 2008, n°16, p. 1081   

    Chantal Cutajar, « La participation des avocats à la prévention du blanchiment et du financement du terrorisme après le décret n° 2006-736 du 26 juin 2006 relatif à la lutte contre le blanchiment de capitaux et modifiant le code monétaire et financier (partie réglementaire) », Recueil Dalloz, 2006, n°30, p. 2104   

    Chantal Cutajar, « Prévention du blanchiment et du financement du terrorisme : il y a urgence ! », Recueil Dalloz, 2006, n°21, p. 1393   

    Chantal Cutajar, « L'auteur de l'infraction principale et le blanchiment », Recueil Dalloz, 2004, n°19, p. 1377   

    Chantal Cutajar, « La loi pour la sécurité intérieure (principales dispositions) », Recueil Dalloz, 2003, n°17, p. 1106   

    Chantal Cutajar, « La protection du mineur dans la loi du 4 mars 2002 », Actualité juridique Famille, 2002, n°04, p. 135   

  • Chantal Cutajar, « Approches plurielles de lutte contre la corruption », le 05 décembre 2023  

    Journée d'étude organisée par le Centre des études internationales et européennes et l'Institut de recherche Carré de Malberg, UNISTRA sous la direction scientifique de Nathalia Sarmiento - Doctorante rattachée au CEIE Strasbourg et Jules Nyobe - Doctorant rattaché à l’IRCM Strasbourg sous l’encadrement de Madame Chantal Cutajar - MCF HDR, Université de Strasbourg

    Chantal Cutajar, « L’apport des conventions du Conseil de l’Europe à la lutte contre la corruption », le 13 octobre 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Chantal Cutajar, Maître de conférences, HDR ; Caroline Peloso, Maître de conférences et Maxime Lassalle, Maître de conférences.

    Chantal Cutajar, « Les investigations financières à l’appui de la lutte contre les crimes environnementaux », le 15 juin 2023  

    Colloque organisé par l'UMR DRES, Université de Strasbourg, sous la responsabilité scientifique de Chantal Cutajar, Directrice générale du CEIFAC et Marc Simon, Co-Directeur du CEIFAC, Commissaire Divisionnaire.

    Chantal Cutajar, « La lutte contre les corrupteurs, un défi pour le XXIe siècle », le 25 novembre 2022  

    Organisé par l'UMR DRES, Université de Strasbourg / CNRS, sous la responsabilité scientifique de Chantal Cutajar, Maître de Conférences à l’Université de Strasbourg.

    Chantal Cutajar, « Les nouveaux risques cyber », le 18 juin 2021  

    Organisée par le Collège européen des investigations financières et d’analyse financière criminelle (CEIFAC)

    Chantal Cutajar, « Casinos, jeux et paris en ligne », le 10 juin 2021  

    Organisé par le Collège Européen des Investigations Financières et de l’Analyse Financière Criminelle (CEIFAC) sous la direction scientifique de Chantal Cutajar, Directrice générale du CEIFAC, Université de Strasbourg et Marc Simon, Co-Directeur du CEIFAC

    Chantal Cutajar, « Cybercrime », le 15 octobre 2020  

    Organisé par le par le Collège Européen des Investigations Financières et de l’Analyse Financière Criminelle (CEIFAC).

    Chantal Cutajar, « L’impact de la COVID-19 sur la criminalité organisée », le 14 octobre 2020  

    Organisé par le Collège Européen des Investigations Financières et de l’Analyse Financière Criminelle (CEIFAC)

    Chantal Cutajar, « Le renseignement financier », le 13 juin 2019  

    Organisé par le Collège Européen des Investigations Financières et de l’Analyse financière Criminelle (CEIFAC) rattaché à l’UMR 7354 DRES, Equipe droit des affaires

    Chantal Cutajar, « La transparence des flux financiers (enjeux et défis de la lutte contre les stratégies d’optimisation ou d’évasion fiscales et de blanchiment », Colloque sur Transparence des flux financiers, Co-organisé par l’Université d’Angers, la Cour d’appel d’Angers et la Direction des finances publiques, Angers, le 09 octobre 2014 

    Chantal Cutajar, « L’infraction de blanchiment en droit français », « Le banquier et la lute contre le blanchiment d’argent », 5e journées franco-suisses de droit bancaire », 14 mars 2014, Colloque international organisé par l’équipe de droit des affaires de l’UMR DRES 7354 en partenariat avec l’Université de Zurich, Strabourg, le 01 janvier 2014 

    Chantal Cutajar, « La banque en ligne et la réalisation en ligne des obligations imposées en matière de lutte contre le blanchiment », Quel droit pour le développement de la banque en ligne ? Colloque organisé par l’équipe de droit des affaires de l’UMR DRES 7354 les 6 et 7 décembre 2013, Strasbourg, le 01 décembre 2013 

    Chantal Cutajar, « Le risque juridique pour les entreprises françaises né de la mise en œuvre de législations étrangères : l’exemple du Bribery Act », Colloque « Ethique et finance » Strasbourg les 26-28 septembre 2012, Strasbourg, le 26 septembre 2012 

  • Chantal Cutajar, Quelle justice pour les travailleurs dans l'économie globale ? 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Elena Addesa-Pelliser, Le Gafi, l'investigation financière criminelle (IFC) et l'analyse financière criminelle (AFC) : un changement paradigmatique à l'oeuvre, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg, membres du jury : Olivier Ribaux (Rapp.), Marie-Christine Sordino (Rapp.)      

    Le GAFI créé en 1989 prône dans ses 40 recommandations de 2012 de lutter contre le blanchiment en déclenchant dès le départ de l’enquête pénale une investigation financière criminelle (IFC) parallèle et proactive qui a reçu une lettre de mission judiciaire : identifier l’ampleur des réseaux criminels et/ou le degré de criminalité ; identifier et dépister le produit du crime ; établir des preuves susceptibles d’être produites dans des procédures pénales. L’IFC est complétée par l’Analyse financière criminelle (AFC). Pour optimiser l’utilisation de cet outil dual, il faut en comprendre le potentiel. Un changement paradigmatique est à l’œuvre depuis 30 ans : l’IFC/AFC structurée et systématisée peut révéler l’ADN du crime, servir de catalyseur d’apprentissage et amener les sciences criminelles à passer ç une structure matricielle plus efficiente.

    Denise Gross, L'ingénierie sociale : la prise en compte du facteur humain dans la cybercriminalité, thèse soutenue en 2019 à Strasbourg, membres du jury : Olivier Cahn (Rapp.), Marie-Christine Sordino (Rapp.), Daniel Guinier    

    La révolution numérique a favorisé l’apparition d’une nouvelle forme de criminalité : la cybercriminalité. Celle-ci recouvre un grand nombre de faits dont la plupart sont commis à l’aide de stratégies d’ingénierie sociale. Il s’agit d’un vieux phénomène, pourtant mal connu qui, encouragé par l’accroissement de données circulant sur Internet et par le développement de barrières techniques de sécurité, s’est adapté aux caractéristiques de l’univers virtuel pour une exploitation combinée des vulnérabilités « humaines » avec des outils numériques. L’ingénierie sociale transforme les utilisateurs qui deviennent, inconsciemment, facilitateurs des cyberattaques, au point d’être perçus comme le « maillon faible » de la cybersécurité. Les particuliers, les entreprises et les Etats sont tous confrontés au défi de trouver une réponse à ces atteintes. Cependant, les moyens juridiques, techniques, économiques et culturels mis en place semblent encore insuffisants. Loin d’être éradiquée, l’utilisation de l’ingénierie sociale à des fins illicites poursuit son essor. Face au manque d’efficacité de la politique criminelle actuelle, le travail en amont nous apparaît comme une piste à explorer. Savoir anticiper, détecter précocement et réagir promptement face à la délinquance informatique sont alors des questions prioritaires nécessitant une approche plus humaniste, axée sur la prévention et la coopération. Si nous sommes d’accord sur ce qu’il reste à faire, le défi est de trouver le« comment ».

    Bruno Parisien, L'enquête judiciaire en matière économique et financière : une réforme nécessaire, thèse soutenue en 2018 à Strasbourg, membres du jury : Olivier Cahn (Rapp.), Frédéric Stasiak (Rapp.), Jérôme Lasserre Capdeville et Gilles Bourdier    

    Environ vingt milliards d’euros, tel est le coût de la délinquance économique et financière en France. Phénomène proche de la criminalité organisée et pourtant toujours mal défini, délinquance atypique aux caractères spécifiques, elle demeure un espace où seuls quelques initiés parviennent à déjouer les malversations commises par des criminels précurseurs quant à leur modes opératoires. Gangrène du système socio-économique, elle tend à être appréhendée aujourd’hui dans l’hexagone, mais les réformes successives et novatrices ne sont pas synonymes d’une répression adaptée. Si le système judiciaire s’est doté de dispositifs de lutte fondés sur la spécialisation de plusieurs juridictions pénales, l’enquête judiciaire, berceau de toute répression, demeure majoritairement soumise aux règles de procédures du droit commun. Comme l’attestent les retours d’expériences, à une criminalité d’exception s’opposent des pouvoirs d’investigations basiques pourtant susceptibles d’être améliorés par l’adaptation de dispositifs éprouvés.

    Tafsir Hane, L'intelligence économique au service de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg, membres du jury : Olivier Ribaux (Rapp.), Olivier Cahn (Rapp.), Michel Storck    

    L’intelligence économique (I.E) peut-elle contribuer à mieux lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) et, si oui, comment ? Un diagnostic a permis de mettre en évidence des carences qui, au plan institutionnel se matérialisaient par des réponses insuffisantes en raison non seulement de l’absence de contraintes à l’échelle mondiale, mais aussi en raison de la primauté d’intérêts politico-économiques au détriment des dynamiques régionalistes et corporatives. Au plan opérationnel, il est apparu que les faiblesses sont liées à l’absence de prise en compte de l’I.E. Placée au cœur du renseignement, cette thèse soutient que l’I.E peut s’adapter au contexte de la lutte contre la criminalité financière et servir à mieux lutter contre le phénomène. Elle a cherché à montrer en quoi les méthodes et outils d’investigation, d’analyse de l’environnement, d’anticipation, d’influence et de contre-influence de l’I.E pouvaient répondre aux besoins des acteurs de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Elle s’est également projetée sur le rôle que pourraient jouer les acteurs de l’I.E dans la LBC/FT.

    Nathalie Laure Tsobgni Djoumetio, Les banques et la mise en oeuvre du dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux au Cameroun et en France, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg, membres du jury : Robert Nemedeu (Rapp.), Yvonne Muller (Rapp.), Michel Storck    

    La préservation de la bonne santé du secteur bancaire a toujours été au cœur des préoccupations de la profession bancaire mondiale. La lutte contre le blanchiment des capitaux constitue un moyen pour les banquiers de préserver cette santé. En effet, les banques camerounaises et françaises bien qu’assujetties à la lutte contre le blanchiment des capitaux, ont plus d’un intérêt à mettre en œuvre le dispositif préventif anti-blanchiment. D’une part, au niveau organisationnel, les banques camerounaises et françaises se sont dotées d’un service anti-blanchiment et de dispositifs informatiques qui veillent à stopper leur utilisation à des fins de blanchiment de capitaux. Au plan fonctionnel, les obligations de vigilance imposées aux banques au titre de la lutte contre le blanchiment des capitaux rejoignent et renforcent les règles bancaires déjà instaurées en vue d’une saine pratique des activités bancaires. Cependant, le dispositif préventif anti-blanchiment n’a pas été bien accueilli au sein de la profession bancaire. Pour cause, celui-ci s’attaquait à des principes chers à la profession bancaire notamment, le secret bancaire et le devoir de non-ingérence. De même, la mise en œuvre du dispositif a fait naître de nouvelles obligations dont la violation fait l’objet de sanctions.

    Guy Essouma mvola, La politique criminelle de lutte contre les discriminations à l'embauche, thèse soutenue en 2013 à Strasbourg, membres du jury : Jean-François Seuvic (Rapp.), François Fourment (Rapp.), Jérôme Lasserre Capdeville    

    Les discriminations à l'embauche, qui consistent en le refus pour un employeur de recruter un ou plusieurs candidats pourtant compétents sur le fondement de considérations non-objectives prohibées par la loi française, portent atteinte au principe d'égalité de traitement entre les individus cher à la République. C'est la raison pour laquelle, depuis quelques années maintenant, on assiste à la mise en place d'un ensemble de mesures destinées à lutter contre le phénomène discriminatoire lors de l'embauche. Ce vaste ensemble de mesures constitue ce qu'on appelle la politique criminelle de lutte contre les discriminations à l'embauche. S'y intéresser, objet du présent travail de thèse, c'est se poser et répondre à la question de savoir si l'ensemble des moyens mis en œuvre en France aujourd'hui pour lutter contre le phénomène discriminatoire spécifié permettent effectivement d'y répondre avec pertinence. Autrement dit, la politique criminelle de lutte contre les discriminations à l'embauche, telle qu'envisagée et conçue aujourd'hui dans notre pays, permet-elle de maîtriser, voire même d'enrayer, les pratiques discriminatoires énoncées ? Pour y parvenir, nous procédons ici à une analyse critique des mécanismes et procédés mis en place par les acteurs œuvrant pour la lutte contre les discriminations à l'embauche. Aussi, notre analyse s'organise autour des deux volets constitutifs de cette politique criminelle que sont le volet répressif et d'aide aux victimes, ainsi que le volet préventif.

    Laura Mourey, Le rôle du droit pénal dans la politique criminelle de lutte contre les discriminations, thèse soutenue en 2012 à Strasbourg, membres du jury : Jean-François Seuvic (Rapp.), François Fourment (Rapp.), Dan Liau    

    La norme pénale n’est plus l’unique règle de droit sanctionnant les discriminations, elle ne constitue qu’une disposition parmi toutes celles composant la politique criminelle de lutte contre les discriminations. Son incapacité à offrir une réponse suffisante a justifié cette évolution. Pourtant, il convient de démontrer que la norme pénale occupe encore une réelle fonction au sein de cette politique criminelle. En rattachant la discrimination au respect de la dignité humaine, la norme pénale a élaboré un concept éthique de non-discrimination. Le traitement des discriminations n’en reste pas moins éclectique. La multiplicité des mesures adoptées n’a pas permis de faire face à toutes les carences existantes. Le système actuel reste perfectible, sa complexité ne permet pas une définition suffisante des rôles de chaque voie de traitement ou de chaque acteur. La subsistance d’atteintes graves, qui ne sauraient se passer d’une sanction pénale, induit l’idée qu’un nouvel équilibre doit être instauré.

    Hamid Reza Mirzajani, Finance criminelle et politique criminelle anti-blanchiment en droit français et iranien, thèse soutenue en 2011 à Strasbourg  

    La finance criminelle est un terme générique désignant la stratégie financière de l'économie criminelle. Actuellement, dans le domaine du droit pénal national, la finance criminelle occupe une place importante, et de nombreuses conventions internationales ont été adoptées pour punir et prévenir ce phénomène. Cependant, la finance criminelle est encore mal connue. La finance criminelle repose sur deux catégories clairement délimitées au sein du droit pénal : celle du profit illicite provenant d'une infraction en amont comme le vol, l'escroquerie, l'abus de confiance, le trafic de stupéfiants. . . , ce que nous désignons sous l'expression "finance criminelle brute" et celle du profit licite issu d'une infraction en aval qualifiée de blanchiment de capitaux ce que nous appelons comme étant "finance criminelle pure". La finance criminelle se situe tout à la fois au cœur du droit pénal français et du droit pénal iranien. Le blanchiment est limitativement incriminé en droit français. Cette limite réside dans la logique de principe de nécessité et de proportionnalité des peines, mais également dans la distinction des infractions sous-jacentes préconisées par le GAFI. En revanche, le droit iranien connait un système d'incrimination indirect du blanchiment. Notre recherche montre que la politique criminelle anti-blanchiment constitue à la fois le fondement et le but de tout élément de lutte contre le blanchiment de capitaux. Une lutte efficace contre le blanchiment repose sur deux volets : l'un préventif, l'autre répressif. Les mesures préventives française et iranienne de lutte contre le blanchiment de capitaux sont fondées sur les obligations de vigilance pesant sur le professionnel. La récente législation française, l'ordonnance du 30 janvier 2009 qui a transposé la troisième directive européenne de 2005, a introduit une véritable mesure préventive de blanchiment, visant à modifier et compléter l'ancienne législation française. Ainsi, on a constaté des modifications législatives importantes en France par rapport à l'Iran. Cependant, l'Iran a récemment adopté un dispositif anti-blanchiment et vient de l'appliquer depuis le 2 décembre 2009. En définitive, l'analyse comparée de l'incrimination du blanchiment et la politique criminelle anti-blanchiment en droit français et en droit iranien montre que l'Iran peut bénéficier des expériences et des solutions juridiques françaises en matière de lutte contre le blanchiment d'argent sale. Elle montre aussi que l'Iran doit rapidement pallier les insuffisances de sa législation et de sa politique criminelle relative à la lutte contre ce phénomène.

    Marie-Odile Hubschwerlin, Utilisation des données continues dans le système d'information Schengen , thèse soutenue en 2010 à Strasbourg en co-direction avec Jörg Monar  

    Les objectifs stratégiques du Système d’Information Schengen (SIS) sont la préservation de l’ordre et de la sécurité publics, la garantie de la bonne application des dispositions sur la libre circulation ainsi que la gestion des flux migratoires. Les textes relatifs aux personnes pouvant signaler, consulter les données contenues dans le SIS permettent une réalisation théorique de ces objectifs. Il en est de même quant aux personnes, objets pouvant être signalés et aux conséquences du signalement. Or, l’exemple du Royaume-Uni - et son utilisation « personnelle » du fichier - remet en cause la réalisation effective de ces objectifs et crée des tensions. Cette situation n’est pas isolée, cette pratique est commune à l’ensemble des États membres, qui font prévaloir leurs intérêts sur les objectifs stratégiques du SIS. L’efficacité du SIS est ainsi mise à mal. Les faits montrent qu’une utilisation homogène du SIS par les États Schengen permet l’atteinte effective de ses objectifs. Comme ces objectifs sont primordiaux pour les États, ces succès rendent le SIS attractif. Nous avons même pu constater avec l’exemple suisse que le SIS est indispensable. Ses problèmes d’efficacité ne sauraient néanmoins perdurer. Le SIS II est-il une solution ? Quid du regroupement du SIS avec EURODAC et le VIS ? L’augmentation du nombre de données, les améliorations technologiques, entre autres, ne mettent pas un terme aux problèmes de qualité des données, de disparités dans l’utilisation du SIS, de méconnaissance du système. Les tensions persistent. L’efficacité du SIS découlant de l’homogénéité d’utilisation, annihiler les tensions passe par la formation de ses personnels-utilisateurs.

  • Eqbal Al Qallaf, Les obligations des professionnels dans la lutte contre le blanchiment d'argent : étude comparée entre les droits français et koweitïen, thèse soutenue en 2013 à Poitiers sous la direction de Bernadette Aubert, membres du jury : Yvonne Muller (Rapp.), Michel Massé  

    Le blanchiment d'argent est considéré comme un crime organisé international. Du fait des progrès techniques et technologiques, il a connu un développement rapide. Ce qui a eu pour conséquence une évolution croissante de sa diffusion pendant vingt ans, en particulier après les attentats du 11 septembre 2001. Ceci a incité la communauté internationale à envisager soit au niveau régional soit au niveau mondial un certain nombre d'accords et de traités. Afin de lutter contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme en tant que crime organisé du fait de leurs effets d'autant plus négatifs en temps de crise économique et internationale, il fut nécessaire de faire des efforts régionaux et internationaux dans le but d'en limiter l'expansion. La lutte contre le blanchiment d'argent inclut donc les obligations des professions juridiques et comptables et les professions bancaires et financières afin de rechercher et révéler les sources d'argent illicite qui ont été « lavées » et démasquer non seulement leur origine véritable mais également leur réutilisation. Le contenu de la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme comporte trois obligations qui sont profondément attachées. Une obligation classique qui est l'obligation de secret professionnel, une obligation de vigilance allégée ou renforcée, fondée sur la qualité ou le degré du risque qui apparaît au cours de l'exécution d'opérations juridiques, comptables et bancaires, et une obligation de déclaration de soupçon sur les opérations suspectes envers les autorités compétentes visées par l'État. Il s'agit d'une étude comparative, analytique et critique des droits français et koweïtien dans une perspective législative, juridique et procédurale.

  • Ludovic Vitcheff, La sécurité des marchés financiers et la puissance publique, thèse soutenue en 2021 à Université Côte dAzur sous la direction de Christian Vallar, membres du jury : Hugues Bouthinon-Dumas (Rapp.), Riadh Jaidane  

    Dans le monde contemporain, différents principes parfois antinomiques se heurtent – sécurité, transparence, souveraineté, collaboration internationale, protection des données personnelles, respect des libertés publiques, etc. Les marchés financiers et, plus largement, le système financier mondial sont au coeur de ces problématiques, surtout depuis la crise financière de 2008. Dans ce contexte à risque aussi bien pour les professionnels que pour les particuliers, les pouvoirs de l’autorité répressive sont de plus en plus larges. Ainsi intègre-t-elle le droit financier répressif dans l’ordre juridique étatique en y transposant les grands principes du contentieux pénal. On assiste ainsi à une juridictionnalisation et à une fondamentalisation de la répression administrative. Cette soumission de la répression administrative aux règles du droit pénal n’est cependant pas totale. L’impératif d’efficacité qui lui incombe ainsi que l’influence des théories économiques et financières en matière de régulation justifient une application souple et pragmatique du droit par le régulateur. On assiste alors à l’émergence d’un véritable droit de la compliance, qui prend une place de plus en plus importante dans le domaine de la régulation bancaire et financière. Cette étude doctorale permet, dans un premier temps, d’appréhender la manière dont est organisée la sécurité sur les marchés financiers et d’analyser le rôle et l’action que la puissance publique y déploie. Dans un second temps, elle démontre que l’association des fonctions préventive et répressive permet de maintenir, dans l’esprit des investisseurs, un certain niveau de confiance face aux abus de marché et aux menaces liées au numérique. Ce travail s’adresse plus particulièrement aux professionnels du secteur juridique, bancaire et financier. Mais, plus largement, les acteurs du monde académique y trouveront une dimension pluridisciplinaire, aux confins du droit, de la finance, de la fiscalité, de l’économie et de l’histoire.

    Aurane Reihanian, La rétention de sûreté : une approche pénale et constitutionnelle, thèse soutenue en 2020 à Paris HESAM sous la direction de Alain Bauer, membres du jury : Christian Vallar (Rapp.), Édouard Verny  

    Le droit pénal français est traversé par une volonté de prévenir la récidive. Cette volonté est visiblement, aujourd’hui, à son apogée. La menace criminelle se trouvant à un niveau paroxysmique, les solutions visant à l’annihiler fleurissent au rythme des faits divers et actes terroristes. Les mesures de sûreté se trouvent ainsi dans le champ de cette entreprise de renforcement de notre arsenal pénal. Parmi les mesures de sûreté, la rétention de sûreté est particulièrement marquée par le sceau de cette volonté. Elle a ainsi, notamment par ses caractéristiques, nourrit de nombreux et houleux débats au sein de la doctrine française et étrangère. Effectivement, cette mesure part du postulat que certains criminels –en l’espèce les criminels sexuels -présentent des troubles mentaux laissant présumer un risque de récidive. La dangerosité doit alors être appréhendée sous le prisme criminologique et psychologique pour que l’individu dangereux ne répète pas l’acte pénalement incriminable. Cet instrument pénal au service de la sécurité et de la sûreté publique se confronte, de facto, à l’enjeu de la préservation des droits et libertés garanties tant par notre droit interne que les diverses sources du droit international.Au-delà des enjeux liés à la technicité juridique inhérent à tout instrument de droit pénal, la rétention de sûreté est à la croisée de nombreux enjeux: criminologiques, psychologiques, sociaux, constitutionnels et conventionnels qui ne peuvent sombrer dans l’ignorance. Qu’on partage ou non la visée Politique-au sens classique du terme, c’est-à-dire de rendre possible ce qui est nécessaire-de ladite mesure, il semble utile au regard de l’acuité des débats juridico politiques, de faire la lumière sur ses caractéristiques et ses évolutions qui restent aujourd’hui autant d’obscures angles morts.

    Yves-Fils Stimphat, La lutte internationale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : exemple de la France et d'Haïti, thèse soutenue en 2018 à Lyon sous la direction de Anne-Sophie Chavent Leclere, membres du jury : Didier Rebut (Rapp.), Xavier Pin et Laurent Sermet    

    L’intérêt grandissant des États à lutter contre le phénomène de blanchiment s’est manifesté, dans un premier temps, à travers des actions unilatérales axées sur le produit du trafic des stupéfiants. La prise en charge de cette question par la communauté internationale, motivée par ailleurs par les conséquences néfastes du trafic de stupéfiants sur l’économie mondiale, a par la suite suscité la mise en commun des efforts nationaux dans ce domaine. Toutefois, s’agissant du phénomène de blanchiment lato sensu, l’approche extensive adoptée s’est accompagnée de normes tous azimuts de la part d’instances internationales et régionales créant en quelque sorte un cadre illisible et inapplicable de lutte anti-blanchiment.Au milieu de cette cacophonie normative, le Groupe d’Action Financière s’érige, depuis sa création en 1989 à l’initiative du G7/8, comme étant le haut-lieu d’interprétation et de mise en œuvre des normes internationales, notamment les conventions onusiennes et les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies. L’efficacité des systèmes nationaux de lutte anti-blanchiment est essentiellement poursuivie sur la base de mesures préventives axées sur les risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

    Alain Bauer, Crime et criminologie : une archéologie juridique, politique et sociale, thèse soutenue en 2016 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Christian Vallar, membres du jury : Pascal Chaigneau (Rapp.), Pauline Türk et Bénédicte Decourt Hollender  

    Cette thèse de doctorat sur travaux interroge les déterminants de l’émergence d’un corpus criminologique du XVIe au XXIe siècles en explorant l’interaction entre le droit, l’exercice du pouvoir et la société. La thèse repose sur une méthode historique et interprétative dont l’objectif est de formuler neuf propositions théoriques d’exposition du rôle joué par le droit pénal et sa jurisprudence, les initiatives politiques de l’exécutif et du législateur, et enfin les us, coutumes et constructions sociétales dans la formation du corpus criminologique contemporain. Au cheminement de cette archéologie juridique, politique et sociale, nous exposons le rôle parfois déterminant joué par la formation du corpus criminologique dans la société.

  • Corentin Latimier, Le recouvrement des avoirs illicites de la corruption internationale. "Évolutions récentes en droit français et recommandations à la lumière de la Convention des Nations Unies contre la corruption.", thèse soutenue en 2017 à Université Côte dAzur ComUE sous la direction de Yves Strickler, membres du jury : Catherine Ginestet (Rapp.), Magalie Wagner (Rapp.), Jean-François Renucci et Guido Raimondi  

    La Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC) a érigé en principe fondamental larestitution internationale des avoirs de la corruption. Bien que partie à la CNUCC, la France n'ajamais restitué de fonds dans le cadre de cette convention contrairement à d'autres États tels que laSuisse. Pourtant, le droit français a été considérablement renforcé au cours des dernières décenniesdans les domaines du recouvrement des avoirs criminels et de la lutte contre la corruptioninternationale. Il est même, en grande partie, conforme à la CNUCC. En outre, la France a toujoursété un État prisé par de nombreux agents publics étrangers dont l'origine licite de la fortune estparfois mise en doute. Le pays demeure également un acteur économique majeur de la scèneinternationale. Dès lors, la question de l'absence de restitution internationale par la France de biensillicites en lien avec la corruption se pose. Ce travail présente les nombreuses évolutions législatives,judiciaires et institutionnelles du droit français, lesquelles ont renforcé le cadre juridique durecouvrement des avoirs et de la lutte contre la corruption internationale. Il suggère, le cas échéant,certaines améliorations. Mais il propose également des réformes importantes afin de rendre effectif lerecouvrement en France des avoirs illicites ainsi que la restitution de biens confisqués aux Étatsvictimes de la corruption.

    Oumar Kone, La corruption des agents publics : approche comparée des droits français et malien, thèse soutenue en 2015 à Strasbourg sous la direction de Jocelyne Leblois-Happe, membres du jury : Olivier Cahn (Rapp.), Haritini Matsopoulou (Rapp.), Julien Walther    

    La corruption, considérée comme l’utilisation abusive d’un pouvoir reçu par délégation à des fins privées, enrichit immanquablement un petit nombre de personnes. Ainsi, là où elle s’enracine, elle devient un obstacle important au développement en affaiblissant la société et l’Etat. C’est pourquoi, elle sape les fondements même de l’Etat de droit, mine les bases de la démocratie et tire sa source de la mauvaise gouvernance. Par conséquent, elle entraîne non seulement une mauvaise utilisation des deniers publics, mais également, fausse la concurrence en créant des inégalités entre les citoyens. Conscients des effets néfastes de ce phénomène, la France et le Mali prévoient et punis dans leur système juridique la lutte contre corruption. Au titre de la prévention, des organes à caractère administratif sont créés (SCPC en France et BVG au Mali, etc.) ayant pour mission de prévenir la corruption des agents publics. Egalement, sur le plan de la répression, des juridictions spécialisées sont créées dans ces pays pour réprimer toute atteinte à la probité publique. Mais force est de constater que la mise en oeuvre effective de ces mesures rencontre très souvent des difficultés tenant entre autres à la brièveté du délai de la prescription, à la question de l’opportunité des poursuites, au secret-défense, etc. Sur le plan international et régional, autant de conventions ou accords ont été adoptés pour faire de la lutte contre la corruption, un enjeu majeur. D’ailleurs, les Nations Unies ont inscrit la lutte contre la corruption au rang de leurs objectifs, considérant que ce fléau constitue à bien des égards, un obstacle majeur à l’Etat de droit. La France et le Mali ont ratifié et transposé la plupart des conventions internationales et régionales dans leur système juridique afin de se conformer aux contraintes internationales pour lutter contre la corruption, une lutte qui tend à s’internationaliser. Cette étude a pour objectif de faire un état des lieux de la corruption dans les deux pays, d’analyser la réalité et la faiblesse des mesures mises en place pour lutter contre ce fléau tout en faisant des propositions destinées à rendre plus efficace la lutte contre la corruption qui, au demeurant, gangrène tous les secteurs tant public que privé.

    Kevin Constant Katouya, Réflexions sur les instruments de droit pénal international et européen de lutte contre le terrorisme, thèse soutenue en 2010 à Nancy 2 sous la direction de François Fourment, membres du jury : Gérard Clément et Etienne Neff    

    La gravité du phénomène terroriste et la menace qu'il fait peser sur la paix et la sécurité internationales, de par son caractère transnational, obligent la communauté internationale à adopter un « code de bonnes pratiques » en matière de lutte anti-terroriste. Cette préoccupation est au cœur des réflexions menées dans cette thèse, qui met au premier plan le respect des normes de l'État de droit, en consacrant la suprématie de la loi dans la lutte internationale contre le terrorisme, et en essayant de comprendre les raisons qui incitent les terroristes à opter pour la voix de la radicalisation violente. Les instruments de droit pénal international et européen permettent ainsi de mettre en évidence la spécificité de la lutte internationale contre le terrorisme. Celle-ci, tout en s'effectuant de manière globale et intégrée, permet sur le plan pénal aux autorités de définir de manière très large les incriminations, afin de permettre une action anticipée et rapide contre les actes terroristes. Progressivement, à la faveur d'une montée des attentats dans le monde et surtout depuis le 11 septembre 2001, cette action dite proactive va s'ajouter à la tendance répressive qui prévalait jusqu'à lors : celle de la réaction, symbolisée par les conventions et protocoles dits sectoriels. Le caractère transnational de l'infraction terroriste oblige les services nationaux et internationaux à coopérer entre eux. Cette coopération se veut multiforme et multidimensionnelle.