Aurore Hyde

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science Politique

Centre d'Études Juridiques sur l'Efficacité des Systèmes Continentaux
  • THESE

    Les atteintes aux libertés individuelles par contrat : Essai d'une théorie, soutenue en 2012 à Paris 1 sous la direction de Muriel Fabre-Magnan 

  • Aurore Hyde, Aurore-Angélique Hyde, Les atteintes aux libertés individuelles par contrat: contribution à la théorie de l'obligation, IRJS Editions et Numérique Premium, 2015, Bibliothèque de l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne, André Tunc, 653 p.    

    La 4e de couv. indique : "À quelles conditions un contrat peut-il valablement porter atteinte aux libertés des parties ? Si cette question a été revivifiée pas l'intrusion des libertés fondamentales dans le contentieux contractuel, elle découle en réalité d'une problématique inhérente à tout contrat. En effet, le contrat est liberté, il est liberté contractuelle ; et dans le même temps, toutes sortes de libertés peuvent être objets d'obligations. Il revient donc au droit des contrats de fournir les clés de résolution du problème. L'immixtion des libertés fondamentales dans le contentieux contractuel révèle plutôt la nécessité de repenser le droit des contrats à la lueur d'une double exigence : celle de considérer les rapports de pouvoir à l'oeuvre dans le contrat, et celle de protéger la personne physique qui s'est obligée. C'est à cette tâche qu'oeuvre la thèse qui, pour ce faire, affine les conditions de validité du contrat et les transpose à l'obligation contractuelle. Il en résulte que pour être admise, une atteinte à une liberté devra toujours être consentie, justifiée et mesurée. En définitive, l'ouvrage offre une méthodologie de résolution des conflits entre la liberté contractuelle et la force obligatoire du contrat, d'une part, et le respect dû aux autres libertés des parties, d'autre part. En creux, se dessine également une théorie de l'obligation contractuelle recentrée sur la personne physique au coeur du rapport d'obligations plutôt que sur un rapport d'obligations désincarné."

  • Aurore Hyde, « « La transgression numérique » », Contournement, évasion, optimisation : les normes en danger ?, dir . S. LAVAL, Institut Universitaire Varenne, 2019 

    Aurore Hyde, « « Les clauses d’intuitu personae » », Contrats sur la recherche et l’innovation, dir. É. VERGÈS, Dalloz, Hors collection, 2018 

    Aurore Hyde, « « La protection des données personnelles dans l’Union européenne à l’ère numérique »p. 95 et s. », Les NTIC face aux droits fondamentaux à travers le prisme du secret, dir. C. BLAIZOT-HAZARDInstitut Universitaire Varenne, 2017 

  • Aurore Hyde, « Conventionnalité de la présomption irréfragable de connaissance du vice ! La Cour de cassation affirme mais ne convainc pas… », Recueil Dalloz, 2023, n°36, p. 1885   

    Aurore Hyde, « Avocats et intelligence artificielle : quelles obligations, quelles responsabilités ? », Recueil Dalloz, 2019 

    Aurore Hyde, « Vers une cyber-éthique de la justice dite prédictive Commentaire de la Charte éthique européenne d’utilisation de l’intelligence artificielle dans les systèmes judiciaires et leur environnement de la CEPEJ du 4 décembre 2018 », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, 2019 

    Aurore Hyde, « Portée mondiale du déréférencement : gare au refus d’exequatur par les juridictions américaines, note sous US District Court, Northern district of California, San Jose Division, November 02, 2017, case 5:17-cv-04207-EJD », Les Petites Affiches, 2018 

    Aurore Hyde, « Contrat et droits fondamentaux : propos critiques sur le membre fantôme de l’article 1102 al. 2 nouveau du code civil », Revue des droits et libertés fondamentaux, 2016 

    Aurore Hyde, « Le caractère fondamental de la liberté de se marier entre personne de même sexe, note sous Cass. 1e civ., 28 janvier 2015, n° 15-50059 », Revue Lamy Droit civil, 2015 

    Aurore Hyde, « La fragilisation du dispositif de protection du sous-traitant dans les chaînes de sous-traitance, note sous Cass. 1e civ., 21 janvier 2015, n° 13-18316 », Revue Lamy Droit civil, 2015 

  • Aurore Hyde, La justice prédictive : enjeux et perspectives, 2019   

  • Aurore Hyde, « "Juristes augmentés, droit diminué ?" », Ce que le numérique fait au droit, Créteil (Université Paris-Est Créteil), le 06 décembre 2023 

    Aurore Hyde, « Propos critiques sur la régulation de l’Intelligence artificielle », Penser la souveraineté à l'heure de l'intelligence artificielle, Paris, le 01 décembre 2023 

    Aurore Hyde, « Une réglementation et une régulation indispensables de l’AI en justice mais comment et pourquoi ? », Conférence Cyberjustice Europe 2023, Strasbourg, le 24 novembre 2023  

    Cycle de tables rondes organisé par le CEJESCO, Université de Reims Champagne-Ardenne sous la direction scientifique de Patrick Kasparian, Docteur en Droit, Maître de conférences à l’université de Reims Champagne Ardenne, Avocat à la cour

    Aurore Hyde, « Structures de marchés et modèles d’affaires dans le monde du droit : entre adaptations et transformations face aux enjeux numériques », le 18 octobre 2023  

    Conférence organisée par l’IERDJ en partenariat avec l’Association française d’économie du droit (AFED)

    Aurore Hyde, « Divertissement et droit », le 22 septembre 2023  

    Colloque organisé par l'association des doctorants en droit de l'Université de Reims (l'ADENDUR)

    Aurore Hyde, « La CJUE et le champ d’application de la non-discrimination à raison de l’orientation sexuelle », le 18 avril 2023  

    Organisée pour l’IREDIES dans le cadre du Réseau Jean Monnet Network European Papers - A Journal on Law and Integration, Paris 1 Panthéon-Sorbonne et avec le soutien du programme Erasmus+ par Ségolène Barbou des Places et Elea Collin, Ecole de Droit de la Sorbonne

    Aurore Hyde, « L'évolution de la technique de cassation au prisme de la distinction du fait et du droit », La technique de cassation : genèse, évolution, méthode et diffusion, Paris Cour de cassation, le 25 novembre 2022 

    Aurore Hyde, « Mode et droit », le 30 septembre 2022  

    Organisé par l'Association des doctorants en droit de l'Université de Reims (ADENDUR), le CEJESCO et le CRDT

    Aurore Hyde, « Extraire et comprendre », le 18 mars 2020  

    Organisé par le LITIS et l’IRIHS de l'Université de Rouen Normandie, dans le cadre de la plateforme d’indexation régionale de Normandie (PlaIR).

    Aurore Hyde, « La responsabilité des professionnels du droit », le 03 octobre 2019  

    Journée organisée par Julien Dubarry, Professeur à l'Université de la Sarre, et Aurore Hyde, Maître de conférences à l'Université de Rouen Normandie, en hommage au Professeur Suzanne Carval.

    Aurore Hyde, « La justice digitale : amie ou ennemie du droit ? », De quelle justice le digital est-il le ressort ? – dir. M. Holzem, Rouen, le 23 janvier 2019     

    Aurore Hyde, « Vers une cyberjustice ? », le 14 janvier 2019  

    Ecole d’hiver de l’Université de Strasbourg

    Aurore Hyde, « Contournement, évasion, optimisation : les normes en danger ? », le 19 octobre 2018  

    Organisé par le LARJ sous la direction de Sarah Laval, Professeur à l'Université du Littoral-Côte d'Opale

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Thibaud Juncker, Droit de l'intelligence artificielle : essai d'une approche juridique du cognitivisme électronique, thèse soutenue en 2024 à Strasbourg sous la direction de Bénédicte Girard et Jean-Pierre Clavier, membres du jury : Alexandra Mendoza-Caminade (Rapp.), Xavier Daverat (Rapp.), Sonia Desmoulin-Canselier et Aurore-Angélique Hyde    

    Le cognitivisme électronique peut être entendu comme le courant de pensée selon lequel la programmation serait d’ores et déjà à même de faire émerger certains processus cognitifs comme l’intelligence. La présente thèse a pour objet d’interroger le cognitivisme électronique qui abonde dans les écrits scientifiques comme dans les écrits doctrinaux. Devant un tel enthousiasme, elle s’attache à démontrer que le droit applicable se saisit déjà sans difficulté de la programmation et de l’ensemble de ses avatars (machines, robots, etc.). Elle démontre ensuite que l’hypothèse de capacités cognitives électroniques devrait et peut être démontrée scientifiquement, au cas par cas. En effet, elle devrait être démontrée scientifiquement car l’existence de processus cognitifs électroniques emporterait d’importants changements de paradigmes en droit. Elle peut être démontrée, ensuite, puisque la biologie s’est déjà saisie, voilà bien longtemps, des phénomènes cognitifs. La thèse appelle donc, de manière générale, à une interdisciplinarité en matière de droit de l’intelligence artificielle, et y recourt abondamment. Ainsi, seule la réunion de disciplines telles que l’éthologie, les sciences cognitives et les sciences informatiques permet aux juristes d’échapper aux fantômes de sa propre imagination.