Sabine Mazeaud-Leveneur

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit

Laboratoire de droit privé
Responsable de la formation :
  • THESE

    La propritété foncière non bâtie devant la Cour de cassation, soutenue en 1991 à Paris 2 sous la direction de Michelle Gobert 

  • Sabine Mazeaud-Leveneur, Laurent Leveneur, Droit des biens: le droit de propriété et ses démembrements, 2e éd., LexisNexis, 2023, Manuel, 323 p. 

    Sabine Mazeaud-Leveneur, Laurent Leveneur, Droit des biens: le droit de propriété et ses démembrements, LexisNexis, 2021, Manuel, 305 p. 

    Sabine Mazeaud-Leveneur, Henri Mazeaud, Léon Mazeaud, Jean Mazeaud, Laurent Leveneur, Leçons de droit civil, 5e éd., Montchrestien, 1999, 1001 p.   

  • Sabine Mazeaud-Leveneur, « Les métamorphoses de la protection juridique des majeurs : regards prospectifs sur les 15 ans d’application de la loi du 5 mars 2007 », le 18 octobre 2024  

    Colloque organisé par le CTAD - CNRS et la Faculté de droit de l'UPEC, avec le concours de l'IERDJ et de la Cour de Cassation.

    Sabine Mazeaud-Leveneur, « L'évolution des grandes notions du droit privé », le 01 avril 2022  

    Organisé sous la direction du professeur Frédéric Bicheron, par le Laboratoire de Droit Privé, Université Paris Est-Créteil

    Sabine Mazeaud-Leveneur, « L'empreinte des Mazeaud sur le droit privé : Résistance et droit », le 15 janvier 2020  

    Organisée par l’École de droit, Université Panthéon-Assas Paris 2.

    Sabine Mazeaud-Leveneur, « Le notariat et la protection des droits de l’enfant », le 20 novembre 2019  

    3e Journée citoyenne de l'Institut national des formations notariales.

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Hélène Aniello, De l'usage du mandat dans le cadre de la famille, thèse soutenue en 2016 à Paris Est, membres du jury : Raymond Le Guidec (Rapp.), François Sauvage (Rapp.)    

    Mécanisme de remplacement par excellence, le mandat apparaît comme une technique universellement utilisée. S'il avait déjà pu faire la preuve de son utilité par le passé, le mandat a bénéficié d'une faveur renouvelée ces dernières années, en particulier dans le cadre des relations familiales. Depuis 2001, en effet, des réformes majeures se sont succédé dans de nombreux domaines du droit des personnes et de la famille. Or, ce mouvement de réforme encourage le recours au contrat de mandat pour servir de cadre juridique à une intervention spécifique en vue de gérer les intérêts de la famille. La place ainsi faite au mandat s'inscrit dans une tendance législative de grande ampleur qui tente d'adapter le droit familial à l'évolution de la société. Or, à bien observer le mandat dans la famille, on constate qu'un phénomène d'interaction se produit. D'un côté, si l'on recense les différentes applications du mandat, on s'aperçoit qu'elles ont pour point commun de permettre d'anticiper ou de résoudre les difficultés de gestion du patrimoine de la famille, ou même de la personne de ses membres, pouvant survenir au cours de la vie ou après la mort. Le mandat réalise en quelque sorte la mise en forme juridique des solidarités familiales qui s'expriment à ces occasions. Mais, allant au-delà, il contrarie par sa présence l'ordonnancement habituel des rapports familiaux. D'un autre côté, le contexte dans lequel il intervient - la famille - a des incidences sur le contrat de mandat. Parce qu'il naît alors dans des circonstances tout à fait particulières, il n'est plus strictement régi par les règles qui le gouvernent communément. C'est pourquoi, bien que les mandats familiaux demeurent soumis au droit commun du mandat, ils présentent des particularités notables relativement à leur conclusion, leur exécution, ainsi qu'à leur dénouement. Par conséquent, la présence du lien de famille module le régime ordinaire des droits et obligations résultant du mandat.

  • Maha Al Maiman, Le droit des femmes en Arabie Saoudite : enjeux et mutation, thèse soutenue en 2018 à Ecole doctorale SDOSE Paris sous la direction de François Pasqualini, membres du jury : Hervé Lécuyer (Rapp.), Arnaud Raynouard, Fatiha Dazi-Héni et Mohamed Ben Laden  

    Cette thèse porte sur le droit des femmes et les enjeux d'une amélioration de leur statut juridique et social. L'analyse des textes qui gouvernent le droit des femmes, essentiellement issues de la Charia, Constitution et lois du pays, révèle la nécessité de codifier les lois. La place des femmes dans l'ordre juridique saoudien est étudiée à travers la force de la loi islamique au sein du corpus juridique et l'influence des droits de l'homme internationalement reconnue. Les droits matrimoniaux sont exposés puisque la place des femmes dans la famille permet de mieux comprendre le statut des femmes au sein de la société. De nombreux obstacles ont longtemps entravé les libertés des femmes, particulièrement le poids des traditions, mais un nouveau pouvoir au féminin s'est imposé surtout depuis la nouvelle vision de l'Arabie Saoudite de 2030. Le gouvernement, la société saoudienne et les entreprises ont ensemble un rôle à jouer pour rendre justice aux femmes.

    Marie Gayet, L'anticipation successorale à l'épreuve de l'allongement de l'espérance de vie, thèse soutenue en 2016 à Rennes 1 sous la direction de Philippe Pierre, membres du jury : Raymond Le Guidec (Rapp.), Véronique Barabé-Bouchard et Hervé Lécuyer  

    C’est désormais un fait acquis : la population française a vieilli. Cette évolution démographique n’est pas sans incidence sur le droit des successions et libéralités. D’une part, la personne âgée est incitée à transmettre précocement aux générations plus jeunes et plus actives. D’autre part, elle est sommée de songer au coût de la prise en charge d’une éventuelle dépendance liée au grand âge. Ces injonctions contradictoires conduisent à adopter une approche différente de l'anticipation successorale. Bien entendu, l'acte d'anticipation sera toujours considéré comme efficace lorsqu’il permettra au de cujus d’imposer durablement sa volonté, au-delà même de la mort. Mais, désormais, l’acte doit en outre faire montre d’une certaine capacité d’adaptation. Face aux différents événements jalonnant une longue existence, les besoins de chacun évoluent, si bien que les arbitrages réalisés plusieurs décennies auparavant se révéleront parfois peu judicieux. C'est pourquoi la stabilité et l'adaptabilité sont désormais devenues les deux caractéristiques primordiales, bien qu’apparemment inconciliables, d’une stratégie de transmission pérenne. Pour triompher de l’épreuve du temps, le projet doit ainsi allier tout à la fois les qualités du chêne et du roseau, c’est-à-dire aussi bien la robustesse de l’arbre séculaire que la souplesse de la jeune plante.

  • Stéphane Joffroy, La planification successorale en droit européen comparé : à propos de la transmission de l'entreprise familiale, thèse soutenue en 2020 à Paris 2 sous la direction de Claude Brenner, membres du jury : Marie Goré, Christophe Vernières et Frédéric Bicheron  

    La transmission de l’entreprise familiale est un sujet qui intéresse régulièrement les autorités publiques car l’entreprise familiale est source de richesse nationale et d’emplois. Le succès de cette transmission est mesuré au sein des différents États de l’Union Européenne et les autorités publiques s’interrogent, tant sur les obstacles que sur les éventuelles mesures à prendre, sur les règles à adapter, pour réussir la transmission de l’entreprise familiale d’une génération à la suivante.Les résultats plus faibles de la France, à les supposer exacts, sont souvent expliqués par l’existence d’un cadre juridique inadapté, spécialement l’existence de règles successorales impératives qu’il faudrait modifier, tout autant que par un dispositif fiscal qui serait inapproprié, voire confiscatoire.Un examen comparé du cadre juridique et fiscal dans lequel s’inscrivent les stratégies de transmission de l’entreprise familiale au sein des différents systèmes juridiques analysés permet de remettre en cause les explications le plus souvent avancées pour justifier les résultats de la France. Tous les systèmes juridiques étudiés disposent d’instruments à la disposition du praticien pour lui permettre de planifier avec succès la transmission de l’entreprise familiale d’une génération à la suivante.