Isabelle Sérandour

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et de Science politique

Centre de Droit des Affaires

Responsabilités administratives et scientifiques :

Responsable de la formation :
  • THESE

    La cause dans la délégation, soutenue en 2012 à Paris 1 sous la direction de Thierry Revet

  • Isabelle Sérandour, Lionel Andreu, Droit commercial: cours intégral et synthétique + tableaux et schémas, 4e éd., Gualino, un savoir-faire de Lextenso, 2022, Mémentos, 233 p. 

    Isabelle Sérandour, Lionel Andreu, Droit commercial: cours intégral et synthétique + outils pédagogiques, 3e éd., Gualino, un savoir faire de Lextenso, 2021, Mémentos, 216 p.  

    La 4ème de couverture indique : "Le droit commercial constitue le socle du droit des affaires, c'est une branche du droit privé qui régit à la fois les commerçants et l'accomplissement d'actes de commerce. Les règles du droit commercial régissent également les autres professionnels qui concourent à l'activité du commerçant. Ce sont les VRP, les gérants, les agents commerciaux, les commissionnaires, les courtiers... Enfin, il n'y a pas de commerçant sans fonds de commerce et le droit commercial pose des règles relatives aux modalités d'exploitation mais aussi aux opérations sur ce fonds de commerce comme le nantissement ou l'aliénation... Cette édition 2021 intègre les dernières dispositions législatives et jurisprudentielles."

    Isabelle Sérandour, Lionel Andreu, Droit commercial: cours intégral et synthétique, outils pédagogiques, 2e éd., Gualino un savoir faire de Lextenso, 2020, 212 p. 

    Isabelle Sérandour, Lionel Andreu, Droit commercial: cours intégral et synthétique, Gualino une marque de Lextenso, 2019, 204 p.  

    La 4e de couv. indique : "Pourquoi vais-je apprendre utile avec "mémentos" ? C'est un cours complet et synthétique avec des aides pédagogiques différenciées. Il correspond à un enseignement dispensé en Licence et Master. Il est entièrement rédigé de manière structurée, claire et accessible. Il est à jour de l'actualité la plus récente. Utiliser un mémentos, c'est apprendre plus facilement et mémoriser plus rapidement ! Le droit commercial est le socle du droit des affaires. Il constitue une branche du droit privé qui régit tant les commerçants que les actes qu'ils accomplissent (actes de commerce). L'ouvrage envisage également le fonds de commerce, qui est le principal actif des commerçants. Cette édition 2019 intègre les dispositions de la loi PACTE ainsi que celles de la loi de simplification du droit des sociétés du 19 juillet 2019"

    Isabelle Sérandour, La cause dans la délégation, Numérique Premium, 2019  

    Puisant ses origines dans le droit romain primitif, la délégation paraît être restée insensible à la promotion de la cause comme condition de validité des conventions. Souvent dénoncée, cette apparente indifférence méritait d'être vérifiée. Par le fait, l'analyse de la délégation à partir du mécanisme de la cause conduit au cœur de cette opération : comment s'articulent l'obligation souscrite par le délégué à l'égard du délégataire et les obligations unissant le délégant au délégué ainsi que le délégataire ? quelle est l'incidence de la création de l'obligation nouvelle du délégué sur les obligations préexistantes ? le délégant peut-il se prévaloir de la nouvelle créance dont bénéficie le délégataire sur le délégué ? dans quelle mesure le délégué peut-il invoquer les obligations préexistantes dans ses rapports avec le délégataire ? La cause éclaire la notion de délégation. En tant que finalité de l'opération, elle en dévoile les traits et les buts : la délégation est un contrat tripartite visant la réalisation d'un double paiement. Si elle peut être détournée aux fins de sûreté, sa finalité première - le paiement - réapparaît lors de sa mise en œuvre. Cela permet de distinguer la délégation des sûretés personnelles rassemblées dans le Livre IV du Code civil. Entendue comme l'intérêt poursuivi par le contractant, la cause explique le recours à la délégation tout en en soulignant l'originalité au sein des opérations juridiques à trois personnes. La cause fonde également le régime de la délégation. Elle constitue évidemment une condition de validité de la délégation, mais interfère aussi, indirectement, sur son contenu puisqu'elle justifie la création d'une obligation personnelle et nouvelle unissant le délégué au délégataire tout en expliquant l'incidence de cette obligation sur les rapports unissant le délégant au délégué et le délégant au délégataire. La cause est encore au cœur des effets de la délégation, de ceux qui se déploient dans la période succédant immédiatement à sa conclusion à ceux qui se manifestent lors de son dénouement : elle est au centre de l'opposabilité des exceptions autant que des recours après l'exécution ou l'inexécution de l'obligation du délégué. Date de première édition : 2012.

    Isabelle Sérandour, La cause dans la délégation, IRJS éditions, 2014, Bibliothèque de l'Institut de recherche juridique de la Sorbonne - André Tunc, 549 p. 

  • Isabelle Sérandour, Nadège Jullian, « L’associé et le couple », Guide de l'associé 2024/2025, lexisnexis, 2023, pp. 185 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Fatima-Azahra Jaafar, La nature et l'artifice à l'épreuve du droit, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Thierry Revet, membres du jury : Anne Etienney (Rapp.), Julien Laurent  

    La nature et l’artifice, un sujet classique au carrefour de plusieurs disciplines, qui connait un regain d’intérêt avec les prouesses technoscientifiques de ces dernières années et les inquiétudes que ceux-ci suscitent surtout en matière environnementale, en matière d’appropriation de la nature, et du processus de conception humaine et de façonnement de son identité. Ces avancées et applications scientifiques ne cessent de remettre en cause nos convictions les plus intimes sur des notions comme celle de vie, de mort, d’humain, d’identité, de propriété, de bien, de maladie grave, de parentalité, etc. L’évolution de la science et l’essor des biotechnologies surtout dans le domaine du vivant interrogent le droit de façon inédite sur le rapport de l’homme à la nature y compris humaine. Le droit en tant qu’outil conçu initialement pour réguler les comportements humains afin d’assurer une coexistence pacifique, doit rendre compte de ces nouvelles données sans pour autant heurter les principes qui constituent les pierres angulaires d’un ordre artificiel qu’il a lui-même édifié mais dont il peine désormais à préserver la solidité et à maintenir une certaine cohérence. L’apport de l’éthique et plus particulièrement des instances éthiques grâce à la pluridisciplinarité qui est censée les caractériser s’avère indispensable pour parvenir à une prise de décision démocratique sur des questions qui suscitent des interrogations théoriques à plusieurs niveaux tout en nous rappelant les principes majeurs qui doivent guider nos choix de société à une époque où la science contemporaine offre une gamme d’artifices inédits agissant de plus en plus sur les processus naturels.