Yann Potin

Professeur associé
Histoire du droit et des institutions.
UFR Droit, Sciences politiques et sociales

  • Yann Potin, Wilfried Lignier (dir.), Election et tirage au sort, pratiques d'hybridation, Belin, 2024, 142 p. 

    Yann Potin, Emmanuelle Chapron, Fabienne Henryot, María Luisa López-Vidriero, Camille Caparos [et alii], Archives en bibliothèques (XVIe-XXIe siècles), ENS Éditions et Institut d'histoire du livre, 2023, Métamorphoses du livre, 344 p.    

    Les bibliothèques sont-elles un lieu d'archivage, et si c'est le cas, qu'archivent-elles et comment le font-elles ? Cet ouvrage propose de discuter la pertinence des frontières convenues entre archives et bibliothèques, d'examiner dans la longue durée la construction des lieux de conservation documentaire et des fonctions, tantôt bien distinctes, tantôt plus hybrides, qui leur sont attribuées par les sociétés européennes. À partir d'études de cas, les seize contributions de ce volume retracent les circonstances dans lesquelles certains types de documents ont été considérés comme des archives et comment ils ont été répartis dans les dépôts d'archives ou dans les bibliothèques. Elles examinent les critères qui fondent cette distinction institutionnelle et documentaire, et la manière dont ces choix ont conditionné le travail de tri, de sélection, de classement, de description et de consultation. Elles invitent ainsi à réexaminer la genèse des fonds documentaires, au sein des familles, des institutions de l’État ou des cabinets d’érudits, et à comprendre autrement les conditions documentaires de la fabrique de l’histoire, hier et aujourd’hui.

    Yann Potin, Sébastien-Yves Laurent, Françoise Hildesheimer, Michel Roucaud, Le secret de l'Etat: surveiller, protéger, informer XVIIe-XXIe siècle, Nouveau Monde éditions, 2023, Chronos, 282 p.  

    "Depuis l'Ancien Régime, l'Etat français développe une activité croissante de renseignement intérieur et extérieur, qui lui permet de s'affirmer sur la scène internationale et protéger l'information nécessaire à son action. Ce secret de l'Etat est diplomatique, policier et militaire. Il entre aujourd'hui en collision avec l'impératif démocratique de transparence et l'espionnage de masse : comment conserver des secrets à l'ère Snowden ? Du chevalier d'Eon aux services secrets de la République, cet ouvrage bouscule les lieux communs en retraçant l'évolution des différents organes d'espionnage et de contre-espionnage, en présentant les lieux réservés du pouvoir et en exposant les techniques singulières du renseignement. Des spécialistes lèvent le voile sur un monde souvent fantasmé, ouvrent des fonds d'archives méconnus et présentent des textes inattendus qui jalonnent cette histoire de l'ombre."

    Yann Potin, Jean-Michel Geneste, Philippe Grosos, Boris Valentin, Sylvie Beyries [et alii], Préhistoire, nouvelles frontières: nouvelles frontières, Éditions de la Maison des sciences de l’homme et OpenEdition, 2023, Collection 54, 468 p.    

    L’archéologie préhistorique, inventée il y a à peine deux siècles, est une science récente ; c’est également une science en constante évolution dont les frontières restent indéterminées. Ce qu’elle est aujourd’hui devenue n’a plus guère à voir avec ce qu’elle a pu être : progressant vite, cette discipline rassemble autour d’elle des compétences exception­nellement nombreuses (géologiques, zoologiques, paléoanthropologiques, etc.). L’ambition de cet ouvrage est donc multiple. Interrogeant la provenance de cette discipline et l’évolution de ses rapports avec d’autres sciences, il propose tout d’abord une ­cartographie des avancées en cours. Et, pour cela, quelques-uns des meilleurs spécialistes de la discipline ont été sollicités. Mais il s’agit tout autant, d’une part, de porter un regard critique sur l’épistémologie qu’elle déploie et, d’autre part, de mener une réflexion sur les défis qu’il lui faut relever afin de se rendre pleinement visible. C’est pourquoi quatre axes de questionnement ont ici été privilégiés : le rapport au temps (et à l’histoire plus récente), l’évocation de récentes percées scientifiques, la confrontation aux autres sciences humaines, le partage du savoir au-delà des cercles ­savants. En cela cet ouvrage, à l’instar de ce qu’a finalement toujours été la préhistoire, se veut ­résolument interdisciplinaire. Aussi mobilise-t-il, en plus d’archéologues aux compétences multiples, des anthropologues, des historiens, des philosophes. Seule une telle interdisciplinarité peut nous permettre d’esquisser à petites touches les nouvelles frontières, dynamiques, mouvantes et toujours prometteuses, de la préhistoire

    Yann Potin, Jay Rowell (dir.), Sincérité, Belin, 2023, 157 p. 

    Yann Potin, Vincent Lemire, Katell Berthelot, Julien Loiseau, Jérusalem: histoire d'une ville-monde des origines à nos jours, Flammarion et Cairn, 2022, Champs ( Histoire ), 535 p.    

    Jérusalem n'est pas un champ clos sur lequel se rejouerait depuis des millénaires le «choc des civilisations», la guerre des identités religieuses ou nationales. En se tenant à distance de ces catégories douteuses pour raconter la longue histoire urbaine de Jérusalem des origines à nos jours, en restant attentif à l'esprit des lieux autant qu'aux cassures du temps, on découvre au contraire une ville-monde ouverte aux quatre vents, le berceau commun dans lequel se sont inventés tour à tour le judaïsme, le christianisme et l'islam, et dont les lieux saints emblématiques reflètent autant les échanges et les influences réciproques que les conflits et les confrontations. Pour la première fois, cette synthèse rend accessible à un large public les toutes dernières découvertes archéologiques, des archives encore inédites et les débats historiques les plus récents, en guidant le lecteur grâce à une chronologie et à une cartographie entièrement renouvelées. Une lecture indispensable pour comprendre pourquoi le monde s'est donné rendez-vous à Jérusalem

    Yann Potin, Aude Déruelle (dir.), Augustin Thierry: l’histoire pour mémoire, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, 302 p.    

    Connaissez-vous Augustin Thierry ? Si le nom et la légende de cet historien aveugle, contraint dès 30 ans à écrire l’histoire de mémoire, sont un patronage encore recherché – avec trois prix éditoriaux éponymes – son oeuvre est largement oubliée. À peine est-il considéré comme un styliste de l’âge romantique, en rivalité avec son cadet, Jules Michelet, tant sur le plan de l’érudition désirée que de la maîtrise du récit. Car Thierry est un de ces classiques de l’histoire du xixe siècle que l’on évoque sans les avoir lus : il n’est « rien qu’un nom », « un de ces vieux noms que les manuels continuent à faire vivre d’une sorte de vie singulière et désincarnée » (Lucien Febvre). Condamné à une lecture anthologique – des extraits des Lettres sur l’histoire de France (1827) ou des Récits des temps mérovingiens (1840) figurent dans les recueils d’historiographie à l’usage des étudiants en histoire – Augustin Thierry occupe, avec son frère Amédée, la place de précurseur périmé du « roman national ». Entre politique de mémoire et fabrique de l’histoire, les travaux d’Augustin Thierry dessinent les revendications et les contradictions d’une discipline en pleine rénovation au lendemain de la Révolution et de l’Empire. C’est à la redécouverte du parcours et de l’oeuvre de l’« Homère de l’Histoire » (Chateaubriand) que cet ouvrage collectif invite

    Yann Potin, Stéphane Péquignot (dir.), Les conflits d'archives: France, Espagne, Méditerranée, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, Histoire, 341 p.    

    Les archives ont suscité et suscitent encore de très nombreux conflits. Mais quelles en sont les circonstances et les raisons ? Quels acteurs prennent part aux disputes autour des archives ? Sous quelles formes et avec quels effets ? Fruit du programme « Conflits d'archives », ce livre propose une approche comparatiste, diachronique et pluridisciplinaire des processus conflictuels envisagés dans leurs diverses dimensions : politique, juridique, sociale, symbolique et mémorielle. La création et la configuration des archives, les archives de minorités et d'associations, l'ouverture et les destructions des archives sont tour à tour examinées dans cette perspective. Vingt historiens, archivistes, anthropologues et juristes développent des études de cas situées en France, en Espagne et en Méditerranée, de la fin du Moyen Âge au temps présent. Par la voie originale des conflits, l'ouvrage entend contribuer au vigoureux renouvellement actuel des recherches menées sur les archives et leur histoire.

    Yann Potin, Vincent Lemire, Katell Berthelot, Julien Loiseau, Juliana Froggatt, Jerusalem: history of a global city, University of California Press, 2022, 347 p. 

    Yann Potin, Vincent Lemire, Danielle Tartakowsky, Lætitia Réal-Moretto, Les correspondants de L'Humanité: regards photographiques, Seuil, 2022, 255 p. 

    Yann Potin, Michelle Bubenicek, Olivier Poncet, L'École nationale des chartes fête ses 200 ans, éditions Croque Futur, 2021, 16 p. 

    Yann Potin, Trésor, écrits, pouvoirs: archives et bibliothèques d'État en France à la fin du Moyen Âge, CNRS éditions, 2020, 271 p.  

    " Les pouvoirs de l'écrit dans la société médiévale ne reposent pas seulement sur la capacité des institutions à le produire ou à le diffuser. Le cas particulier du royaume de France et de son Etat en gestation à la fin du Moyen Age manifeste un rapport singulier à la conservation des supports et des valeurs de l'écrit dans des espaces réservés et situés au coeur des Palais et qui forment autant de " trésors". La localisation de ces dépôts structure l'espace et la dynamique de centralisation du pouvoir capétien et assure indirectement, par leur inscription dans les espaces urbains, une présence et un pouvoir de l'écrit bien plus large : la visibilité indirecte des trésors d'écritures. Ces "trésors" de titres, de chartes, de manuscrits informent la "sapience" d'un souverain qui pose ainsi les fondements d'une "science de l'État ". Cet ouvrage rassemble un certain nombre d'études singulières sur le Trésor des chartes entre le XIIIe et le XVIe siècle, et la librairie royale, dite "de Charles V", entre son installation au Louvre en 1368 et sa dispersion au début du XVe siècle. Ces travaux sont précédés de textes généraux sur la question du statut de la fonction politique et symbolique de la thésaurisation royale. "

    Yann Potin, Jean-François Sirinelli (dir.), Générations historiennes XIXe-XXIe siècle: XIXe-XXIe siècle, CNRS Éditions, 2019, 600 p. 

    Yann Potin, Yann Potin, Patrick Boucheron, Patrick Boucheron, Nicolas Delalande, Nicolas Delalande, Florian Mazel, Florian Mazel, Pierre Singaravélou, Pierre Singaravélou, Stéphane Gerson (dir.), France in the World: a new global history, Other press, 2019, 943 p.   

    Yann Potin, Antoine Destemberg, Émilie Rosenblieh (dir.), Faire jeunesses, rendre justice: [en hommage] à Claude Gauvard, Éditions de la Sorbonne, Publications de la Sorbonne et OpenEdition, 2019, Histoire ancienne et médiévale ( Série du LAMOP ), 287 p.    

    Les contributions ici réunies en hommage à Claude Gauvard viennent compléter un triptyque éditorial, initié en 2010 : après Un Moyen Âge pour aujourd'hui et Violences souveraines (PUF, 2010), le bouquet d'études rassemblées témoigne de la dette contractée d'une ultime génération de doctorants, tous devenus depuis docteurs en titre. Il s'agit ici d'un acte collectif visant à rendre justice à l'incroyable capacité que Claude Gauvard de « faire jeunesses » du savoir dispensé, à travers l'enseignement et l'encadrement de travaux de recherches de longue durée. Ainsi pourrait-on qualifier un legs intellectuel inestimable : agir pour les autres et leur donner ce qui est inaliénable, soit la passion du savoir et, en l'occurrence, le désir de comprendre la société médiévale dans la profondeur de sa complexité, de ses ambitions morales comme de son rêve de totalité

    Yann Potin, Marie Cornu, Christine Nougaret, Bruno Ricard, Noé Wagener (dir.), 1979: genèse d'une loi sur les archives, Comité d'histoire du ministère de la Culture et Direction de l'information légale et administrative, 2019, Travaux et documents, 731 p. 

    Yann Potin, Vincent Bernière, Romain Brethes, Claudio Curcio, Julie Ducher, Manara, 9e Art+ éditions, 2019, 157 p. 

    Yann Potin, Pascale Gœtschel, Vincent Lemire (dir.), Patrimoine, une histoire politique, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2018, 245 p. 

    Yann Potin, Gaëtan Akyüz, Stéphane Beaujean, Romain Brethes, Valérie Mangin [et alii], L'art de Jacques Martin, 9eArt+ éditions, 2018, Angoulême, festival international de la bande dessinée, 159 p. 

    Yann Potin, Paul-Louis Rinuy, Clothilde Roullier (dir.), Archives en acte: arts plastiques, danse, performance, Presses universitaires de Vincennes, 2018, Esthétiques hors cadre, 293 p. 

    Yann Potin, Patrick Boucheron, Nicolas Delalande, Florian Mazel, Pierre Singaravélou (dir.), Histoire mondiale de la France, Audiolib et Audiolib, 2018, Points ( Histoire ), 1076 p.  

    L'Histoire mondiale de la France est devenue un livre événement : plus de 100 000 exemplaires vendus, un immense succès public, des débats nombreux et une reconnaissance internationale. Cet ouvrage collectif qui a fait date est ici proposé dans une édition augmentée de quinze notices inédites et illustrée de plus de 150 images. Dans l'esprit du livre, elles viennent enrichir la lecture renouvelée et pleine de surprises de l'histoire de France qui a fait son succès. Le projet était fort et reste d'une actualité brûlante : face aux crispations identitaires qui dominent le débat public, comment défendre une conception ouverte et pluraliste de l'histoire ? Et faut-il pour cela abandonner l'objet « Histoire de France » aux récits simplificateurs ? À ces questions, les historiennes et historiens engagés dans cette aventure éditoriale ont tenté d'apporter des réponses accessibles et concrètes. Elles tiennent dans la forme même du livre : une histoire de France, de toute la France, en très longue durée, qui mène de la grotte Chauvet aux événements de 2015. Une histoire qui ne s'embarrasse pas plus de la question des origines que de celle de l'identité, mais prend au large le destin d'un pays qui n'existe pas séparément du monde qu'il prétend même parfois incarner tout entier. Une histoire qui n'abandonne pas pour autant la chronologie ni le plaisir du récit, puisque c'est par dates qu'elle s'organise et que chaque date est traitée comme une petite intrigue. Voici donc une nouvelle version d'un livre de référence : une histoire pour notre temps, en texte et en images.

    Yann Potin, Manon Pignot (dir.), 1914-1918, Françoise Dolto veuve de guerre à sept ans, Gallimard, 2018, 103 p.  

    Yann Potin, Patrick Boucheron, Nicolas Delalande, Florian Mazel, Pierre Singaravélou (dir.), Histoire mondiale de la France, Seuil, 2017, 790 p.  

    Cette histoire de France mène de la grotte Chauvet aux événements de 2015 et prend au large le destin d'un pays qui n'existe pas séparément du monde. Une histoire qui n'abandonne pas pour autant la chronologie ni le plaisir du récit, puisque c'est par dates qu'elle s'organise et que chaque date est traitée comme une petite intrigue. Réconciliant démarche critique et narration, l'ouvrage réunit un collectif d'historiennes et d'historiens, tous attachés à rendre accessible un discours engagé et savant. Son enjeu est clair : tout en revisitant les lieux de mémoire du récit national, il s'agit de déplacer, de dépayser et d'élargir la vision de l' histoire de France.

    Yann Potin, Gilles Désiré dit Gosset, Une expérience du chaos, Presses universitaires de Rennes et Archives nationales, 2017, 161 p. 

    Yann Potin, Michel Melot, Sur la place des archives aujourd’hui: entretien avec Yann Potin, Gallimard, 2017, 12 p. 

    Yann Potin, Didier Grange, La Société des Nations et la coopération archivistique internationale (1923-1939): éléments d'histoire et Guide des sources, 2017, 132 p. 

    Yann Potin, Célia Billard, Vanessa Dilou-Samba, Laurine Forest, Anna Piekut [et alii], L'organisation de la mise en sécurité et sûreté des archives pendant la Première Guerre mondiale: cas du département de l'Oise, 2017, 89 p. 

    Yann Potin, Marie Cornu, Jérôme Fromageau (dir.), Les archives et la genèse des lois: [actes des journées d'étude des 13 et 14 novembre 2014 aux Archives nationales - Site de Pierrefitte-sur-Seine, L'Harmattan, 2016, Droit du patrimoine culturel et naturel, 292 p.   

    Yann Potin, Pauline Ramis, Marc Jarry, François Bon, Préhistoires du Mas d’Azil: chroniques d’une grotte et d’une discipline, Grottes & Archéologies, 2015, 44 p.  

    Yann Potin, Classement et cotation dans le Manuel d'archivistique (1970),, 2015, 119 p. 

    Yann Potin, Christian Hottin, Le patrimoine: pourquoi, comment, jusqu'où ?, la documentation Française, 2014, 63 p. 

    Yann Potin, Alice Lair, Marie-Claire Quin-de Stoppani, Hanna Sorsa, L'élaboration du manuel d'archivistique (1970),, 2014, 87 p. 

    Yann Potin, Arthur Dujo, Ioanna Kasapi, Anne Redon, Autour du Manuel d'Archivistique de 1970,, 2014, 90 p. 

    Yann Potin, Les sources utilisées pour la rédaction des chapitres 1 et 2 de l'introduction du Manuel d'archivistique,, 2014, 70 p. 

    Yann Potin, Brigitte Mazon (dir.), Michelet, créateur de l'histoire de France: cours au Collège de France, 1943-1944, Vuibert, 2014, 447 p. 

    Yann Potin, Karim Amara, Jonathan Landau, René Pigier, La délivrance des copies et extraits de documents: dans le Manuel d'archivistique de 1970,, 2014, 59 p. 

    Yann Potin (dir.), La France devant l'Europe, Ed. Verdier, 2012, Verdier / poche, 137 p. 

    Yann Potin, Patrick Boucheron, Julien Loiseau, Pierre Monnet (dir.), Histoire du monde au XVe siècle, Librairie Arthème Fayard - Pluriel, 2012, Pluriel, 799 p.  

    "Le XVe siècle est le temps de l'invention du monde. Ni dictionnaire critique ni somme érudite, ce livre se veut un essai collectif davantage qu'une encyclopédie, faisant alterner les chapitres de synthèse et les textes au ton plus libre éclairant un événement, un personnage ou une oeuvre. Le XVe siècle est le temps de l’invention du monde. De Tamerlan à Magellan, depuis l’Asie centrale jusqu’à la capture de l’Amérique en 1492, s’accomplit une première mondialisation. Mais la geste de Christophe Colomb est tout sauf un événement fortuit : elle est précédée par une dynamique globale et complexe d’interconnexion des espaces, des temps et des savoirs qui ne se réduit pas encore à l’occidentalisation du monde. Ni dictionnaire critique ni somme érudite, cette Histoire du monde au XVe siècle entend redonner voix à ce monde d’histoires. Voilà pourquoi il se prête à la lecture au long cours comme au hasard du cabotage. C’est autour de la diversité des temporalités que s’organise ce second volume. D’abord en égrenant la chronique heurtée des temps du monde, où s’observe la capacité des sociétés à inventer leurs traditions, ensuite en se risquant à esquisser les devenirs possibles du monde, à partir des grandes enjambées d’une histoire décloisonnée."

    Yann Potin, Jacques Maître, Le Passeur et la barrière, EHESS, 2012, 20 p. 

    Yann Potin, Lucas Burkart, Philippe Cordez, Pierre-Alain Mariaux (dir.), Le trésor au Moyen âge: discours, pratiques et objets, SISMEL edizioni del Galluzzo, 2010, Micrologus' library, 391 p. 

    Yann Potin, Anne-Marie Pathé, Fabien Théofilakis, Archives d'une captivité, 1939-1945: l'évasion littéraire du capitaine Mongrédien, Textuel, 2010, En quête d'archives, 156 p. 

    Yann Potin, Julien Loiseau, Patrick Boucheron, Pierre Monnet (dir.), Histoire du monde au XVe siècle, Fayard, 2009, 890 p. 

    Yann Potin (dir.), Françoise Dolto: archives de l'intime, Gallimard, 2008, 251 p. 

    Yann Potin, La mise en archives du trésor de Chartes (XIIIe-XIXe siècle), 2007 

    Yann Potin (dir.), Afriques romaines: impérialisme antique, imaginaire colonial, Editions Verdier, 2005, 154 p. 

    Yann Potin, Lucas Burkart, Philippe Cordez, Pierre-Alain Mariaux, Le trésor au Moyen âge, Institut d'histoire de l'art et de muséologie, 2005, L'Atelier de Thesis, 136 p. 

    Yann Potin, Marie-Hélène Baylac, Sylvie Aprile, Christian Bonnet, François Colodiet [et alii], Histoire, Terminales ES, L, S, Bordas, 2004, 383 p. 

  • Yann Potin, Patrice Marcilloux, Paul-Louis Rinuy, Clothilde Roullier, « Les archives chorégraphiques entre mémoire et création », Archives en acte. Arts plastiques, danse, performance, Presses universitaires de Vincennes, 2018, pp. 55-65 

    Yann Potin, Dominique Henry-Gambier, « Pré-histoires parallèles : Henri Delporte, Édouard Piette et les grottes de Brassempouy », in R. Desbrosse et André Thévenin (dir.), Arts et Cultures de la Préhistoire. Hommages à Henri Delporte., Editions du CTHS, Paris, 2007 

  • Yann Potin, préface à Mathias Dreyfuss, Aux sources juives de l'histoire de France, CNRS éditions, 2020, 414 p.  

    Les Juifs seraient absents de la mémoire historique de la France. À contre-courant de cette idée, ce livre propose de relire le processus de construction de l'histoire des Juifs de France en partant à la recherche de ses sources. Centré sur le XIXe siècle, il prend pour point de départ les ardents débats relatifs à la citoyenneté des Juifs sous la Révolution française. Tandis que la recherche historique se voit portée en France, à partir des années 1830, par la volonté politique de mise en ordre du passé archivé au sein des dépôts publics, de nombreux documents se voient identifiés, classés, inventoriés et publiés. Parmi eux, des documents relatifs à l'histoire des Juifs. Certains sont disséminés dans les fonds des archives locales, d'autres au contraire sont retrouvés au coeur même des collections les plus prestigieuses de la royauté française. Parallèlement, la fièvre archéologique qui gagne les élites provinciales cherchant à célébrer les racines chrétiennes de la France, fait émerger, presque par hasard, des inscriptions hébraïques. Celles-ci sont néanmoins intégrées difficilement et marginalement au domaine alors florissant des antiquités nationales. Il faudra attendre la fin du XIXe siècle pour qu'un cercle restreint de savants ancre une histoire française des Juifs depuis le Moyen Âge, non pas séparée, mais intégrée à l'histoire de France. Cette histoire "judéo-française", répondant à distance aux attaques antisémites de la presse nationaliste d'alors, permet de révéler la part juive insoupçonnée de l'histoire de France. Mais cette reconnaissance a un prix : la perte et la dislocation de nombreuses archives issues des anciennes communautés juives de France, fragilisant à terme la possibilité de reconstituer leur histoire "intérieure".

    Arnaud Hurel, préface à Léon Aufrère, Boucher de Perthes : imaginer la préhistoire: Imaginer la préhistoire, CNRS éditions, 2018, Biblis, 142 p. 

    Yann Potin, préface à Marc Bloch, Mélanges historiques, CNRS éd., 2011, 1108 p. 

    Thomas Hirsch, préface à Claude Lévi-Strauss, Les structures élémentaires de la parenté: extraits, Le Monde, Flammarion et Nord compo impr., 2010, Les livres qui ont changé le monde, 150 p.  

  • Yann Potin, « Itinéraires », Éditions de la Sorbonne, 2022     

    Prendre pour objet et pour récit le cours de la vie savante, par ses détours et ses atours, mais aussi ses remords et ses rêves, ses impasses et ses imprévus : en portant le regard sur une discipline ou sur les frontières ouvertes d'un objet de recherche, la collection Itinéraires entend recueillir des textes inédits, non nécessairement issus d'une contrainte académique ou autobiographique, pour en faire le terreau partagé d'une expérience collective et interdisciplinaire, en vue de composer une encyclopédie incarnée des manières de faire-savoir à partir de la diversité des savoir-faire à l'œuvre des sciences contemporaines de la société, de la matière et du vivant (fre)

    Yann Potin, Marc Jarry, François Bon, Marc Comelongue, « La grotte du Mas d'Azil (Ariège, France), histoires anciennes et recherches récentes », Bulletin de la Société préhistorique de l'Ariège, Tarascon-sur-Ariège: Société préhistorique de l'Ariège, 2021   

    Yann Potin, Foni le Brun-Ricalens, Jean-Guillaume Bordes, « In Memoriam Jacques Tixier (1925-2018) », Paris : Société Préhistorique Française et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2019, pp. 168-174  

    Potin Yann, Le Brun-Ricalens Foni, Bordes . In Memoriam Jacques Tixier (1925-2018). In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 116, n°1, 2019. pp. 168-174.

    Yann Potin, Pascale Goetschel, Vincent Lemire, « Patrimoine, une histoire politique », Vingtième siècle. Revue d'histoire, Presses de Sciences Po, 2018, n°137, p. 246 

    Yann Potin, Pascale Goetschel, Vincent Lemire, « Historiens et patrimoine au 20e siècle », Vingtième siècle. Revue d'histoire, Presses de Sciences Po, 2018, n°1, p. 2 

    Yann Potin, Clothilde Roullier, « Des œuvres au dossier ? Une contribution des a/Archives au geste de l’art », Presses universitaires de Vincennes, 2017    

    Longtemps les archivistes de métier ont refusé de jouer le jeu de «  l’archive ». Terme singulier, s’il en est, car employé à plaisir désormais, au départ peut-être par des philosophes, avant d’inspirer historiens de l’art et esthéticiens. Et pour cause  : les premiers n’y voient en effet le plus souvent qu’une méprise terminologique des seconds, reposant sur une confusion organisée entre le concept même de «  reste » et de trace matérielle quelle qu’elle soit (du griffonnage au document le p...

    Yann Potin, Marc Jarry, Céline Pallier, Laurent Bruxelles, François Bon, « L'Aurignacien de la grotte du Mas d'Azil (Ariège) : résultats 2011-2016 », Bulletin de la Société préhistorique française, Société préhistorique française, 2017, n°3   

    Yann Potin, Marc Jarry, Céline Pallier, Laurent Bruxelles, François Bon [et alii], « L’Aurignacien de la grotte du Mas d’Azil (Ariège): résultats 2011-2016 », Paris : Société Préhistorique Française et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2017, pp. 575-579  

    Jarry Marc, Pallier Céline, Bruxelles L., Bon François, Lejay Mathieu, Anderson Lars, Lacombe Sébastien, Lelouvier Laure-Amélie, Martin Hélène, Pétillon Jean-Marc, Potin Yann, Rabanit Manon, Simonnet Robert, Wattez Julia, Arrighi Vincent, Callède Fabien. L’Aurignacien de la grotte du Mas d’Azil (Ariège): résultats 2011-2016. In: Bulletin de la Société préhistorique française, tome 114, n°3, 2017. pp. 575-579.

    Yann Potin, « Quand les métiers des archives font leur inventaire », Paris : Association des archivistes français et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2015, pp. 123-125  

    Potin Yann. Quand les métiers des archives font leur inventaire. In: La Gazette des archives, n°239, 2015-3. Chemins de traverses : ces métiers au service des archives. Regard d’une ethnologue, sous la direction de Anne Both . pp. 123-125.

    Yann Potin, Olivier Guyotjeannin, Catherine Croizy-Naquet, Claude Millet, «  L’imagination doit être reine  : les archives médiévales aujourd’hui. Entretien avec Olivier Guyotjeannin », CNRS Éditions, 2014    

    En 1995, Olivier Guyotjeannin en appelait à une « érudition transfigurée », débordant les cadres trop étroits imposés par le positivisme à la diplomatique et à la paléographie, et récusant le statut de sciences auxiliaires de l’histoire auquel celles-ci ont trop longtemps été réduites pour les faire participer pleinement au renouvellement des chantiers historiographiques en cours. Vingt ans plus tard, c’est la même confiance dans une archivistique ouverte à tous ses possibles qu’exprime ici c...

    Yann Potin, Ann Laura Stoler, Béatrice Fraenkel, Bertrand Müller, « Suivre les archives dans le sens du  grain . Entretien avec Ann Laura Stoler », CNRS Éditions, 2014    

    Historienne et anthropologue, Ann Laura Stoler est professeure à la New School for Social Research de New York. Ses travaux ont conquis ces dernières années une place majeure au sein des études coloniales et postcoloniales. Elle a travaillé en premier lieu sur le monde indonésien, les sociétés coloniales et l’économie de plantations à Sumatra à la fin du xixe siècle. Dans un essai de synthèse paru en 2002, Carnal knowledge and imperial power, traduit en français sous le beau titre La Chair de...

    Yann Potin, Laurent Olivier, Muriel Louâpre, « L’archéologie, un art du vestige et de l’oubli. Entretien avec Laurent Olivier », CNRS Éditions, 2014    

    Si la mission de l’archéologie est d’exhumer à la manière de Cuvier les archives matérielles de l’histoire humaine, c’est en réalité face à des profondeurs abyssales d’inconnu que se tiennent les archéologues, environnés d’objets mystérieux au sens irrémédiablement perdu. Écrire face à cet oubli, et sur cet oubli, c’est donc moins chercher à le remplacer par un récit cohérent, avec une ambition d’historien, que travailler l’épaisseur des temps, la rémanence du passé, faire émerger des indices...

    Yann Potin, « Le passeur et la barrière », Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales, 2012    

    Remise en mains propres à Jacques Maître en mars 1968, la lettre amicale et collective que Gabriel Le Bras adresse aux membres « fraternels » du Groupe de Sociologie des religions a l'apparence d'un viatique et d'un passage de relais. Si G. Le Bras n'évoque pas ici les cinq doigts de cette main « fraternelle », c'est que de nombreux autres compagnons sont venus se joindre au quadrige initial, Jean Séguy au premier chef. Avant de laisser la parole, dans les pages qui suivent, à celui qui fut ...

    Yann Potin, « Intervention de Yann Potin », Association des archivistes français, Paris : Association des archivistes français et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2012, pp. 49-53  

    Potin Yann. Intervention de Yann Potin. In: La Gazette des archives, n°225, 2012-1. Archives et archivistes sous le regard de l’historien et La loi sur les archives de 2008 et ses conséquences. pp. 49-53.

    Yann Potin, Vincent Lemire, « Reconstruire le Palais des Tuileries. Une émotion patrimoniale et politique  rémanente  ? (1871-2011) », Association Livraisons d'histoire de l'architecture - LHA, 2011    

    La commémoration du 140e anniversaire de la Commune de Paris, entre mars et mai 2011, a rencontré une certaine indifférence médiatique, malgré la tenue d’une exposition officielle au sein de l’Hôtel de Ville, qui par son existence et sa localisation même a constitué un événement : on pouvait y voir, en effet, une certaine forme de banalisation, sinon d’apaisement des mémoires. Sur le plan architectural, la Commune demeure cependant la source indirecte d’un traumatisme patrimonial, à la fois p...

    Yann Potin, « Itinéraires »: collection, Publications de la Sorbonne et Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne - Éditions de la Sorbonne, 2010  

    Yann Potin, « Archives en sacristie. Le trésor est-il un bâtiment d'archives ? Le cas du Trésor des chartes des rois de France (XIIIe-XIXe siècle) », École nationale des chartes, Paris : École nationale des chartes et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2005, pp. 65-85  

    « Archives en sacristie. Le trésor est-il bâtiment d'archives ? Le cas du "Trésor des chartes" des rois de France (XIIIe-XIXe siècle) », par Yann Potin. La période médiévale a légué aux bâtiments d'archives modernes un imaginaire, à défaut d'une tradition architecturale. « Armoires de fer », « salles du trésor » ou plus modestes « réserves » forment autant de métonymies des dépôts eux-mêmes, voire désignent, comme aux Archives nationales à Paris, la pièce maîtresse ou le cœur du bâtiment. Si une telle terminologie semble galvaudée, elle témoigne néanmoins d'une très longue identité d'espace entre archives et sacristie, entre chartrier et trésor. La conservation des pièces d'archives dans les locaux annexes d'un sanctuaire constitua même, en France jusqu'à l'aliénation des biens du Clergé au moment de la Révolution française, une pratique d'archivage dominante, pour les dépôts institutionnels tout du moins. Interprétée fréquemment comme une seule mesure de protection, cette tradition a-t-elle pour autant privé les archives de toute autonomie architecturale ? Cet article entend aborder la question de l'individualisation spatiale des archives à travers le cas du bâtiment du trésor des chartes des rois de France, partie intégrante de l'édifice de la Sainte Chapelle de Paris dès sa fondation au milieu du XIIIe siècle. Inspiré par une tradition ecclésiastique bien antérieure, avant de devenir à son tour un modèle pour les palais princiers, le Trésor des chartes a cependant persévéré dans ses murs jusqu'en 1783 avant de former le centre des dépôts de l'hôtel Soubise à partir de 1808.

    Yann Potin, D. Henry-Gambier, François Bon, G. Gardère, C. Letourneux, « Nouvelles données sur la séquence culturelle du site de Brassempouy (Landes) : Fouilles 1997-2002 », Archéologie des Pyrénées Occidentales et des Landes, Groupe Archéologique des Pyrénées Occidentales (G.A.P.O.), 2004   

    Yann Potin, « L'État et son trésor », Maison des sciences de l'homme, Paris : Maison des sciences de l'homme et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 48-52  

    L'État et son trésor. La compétence administrative et législative de l'État royal de la fin du Moyen Âge semble reposer sur une organisation instrumentalisée et complexe de ses archives. Avant l'apparition du terme et de la notion de « Lois fondamentales du royaume » à la fin du xvie siècle, le « Trésor des Chartes et privilèges du roi » constitue la matrice principale des actes royaux et le modèle juridique le plus fréquemment invoqué par l'administration. L'organisation d'un dépôt très sélectif au cours du хше siècle ainsi que les traces conser vées de la consultation continuelle des documents révèlent la valeur jurisprudentielle de ce trésor admi nistratif. Les instruments de classification et de recherche perfectionnés que sont inventaires et index traduisent quant à eux une normalisation terminologique indissociable de la construction même de l'État. En définitive, la science des archives n'offre pas seulement à l'État royal médiéval une image rationalisée de son passé mais contribue à la légitimité de son action dans le présent.

    Yann Potin, « Le dernier garde de la librairie du Louvre. II : Editions de catalogues et publication de sources au XIXe siècle », Gazette du livre médiéval, , 2000, pp. 1-8 

    Yann Potin, « Le dernier garde de la librairie du Louvre. I : Léopold Delisle et son édition des inventaires », Gazette du livre médiéval, , 2000, pp. 36-42 

    Yann Potin, « Le dernier garde de la librairie du Louvre (première partie). Léopold Delisle et son édition des inventaires », Association des Amis de la Gazette du livre médiéval, Paris : Association des Amis de la Gazette du livre médiéval et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 36-42  

    Potin Yann. Le dernier garde de la librairie du Louvre (première partie). Léopold Delisle et son édition des inventaires. In: Gazette du livre médiéval, n°36. Printemps 2000. pp. 36-42.

    Yann Potin, « Le dernier garde de la librairie du Louvre (deuxième partie). Édition de catalogues et publication de sources au XIXe siècle », Association des Amis de la Gazette du livre médiéval, Paris : Association des Amis de la Gazette du livre médiéval et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2000, pp. 1-8  

    Potin Yann. Le dernier garde de la librairie du Louvre (deuxième partie). Édition de catalogues et publication de sources au XIXe siècle. In: Gazette du livre médiéval, n°37. Automne 2000. pp. 1-8.

    Yann Potin, « A la recherche de la librairie du Louvre », Association des Amis de la Gazette du livre médiéval, Paris : Association des Amis de la Gazette du livre médiéval et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1999, pp. 25-36  

    Potin Yann. A la recherche de la librairie du Louvre. In: Gazette du livre médiéval, n°34. Printemps 1999. pp. 25-36.

    Yann Potin, « Le passeur et la barrière »,  

    Yann Potin, «  Le passeur et la barrière. Gabriel Le Bras, le Groupe de Sociologie des Religions et la mémoire de Durkheim, Entretien avec Jacques Maître (2012) »,  

    Archives de sciences sociales des religions, 2012, 159, pp. 113-133

  • Yann Potin, Julien Théry, L’histoire médiévale et la  nouvelle érudition , Editions Hermann, 1999    

    L’analyse critique des documents, avec toutes ses exigences techniques et érudites, se trouve désormais, d’une manière assumée, au cœur du travail interprétatif de l’historien. L’article de Sébastien Barret offre une bonne illustration de cette « nouvelle érudition », qui n’a rien d’un retour pénitentiel au primat du document sur l’interprétation historique. Elle entérine au contraire la dissolution de ce vieux clivage, aujourd’hui dénué d’une grande partie de son sens. Au moment où les disci...

  • Yann Potin, « Histoire d'un procès, procès pour l'histoire. Paul Touvier », le 03 octobre 2024  

    Colloque organisé par les Archives Nationales.

    Yann Potin, « Le droit comme patrimoine », le 01 décembre 2022  

    Organisé par l'Institut de Recherche Montesquieu (Université de Bordeaux), l'Institut des Sciences Sociales du Politique (Université Paris Saclay) et Les Marchés, Institutions et Libertés (Université de Créteil)

    Yann Potin, « De quoi l’anthropologie est-elle le nom ? (XIXe-XXIe siècles) », le 17 novembre 2022  

    Organisé pour l’INSHS, l'EHESS par Wolf Feuerhahn, CNRS et Serge Reubi MNHN du Centre Alexandre Koyre / Histoire des sciences et des techniques, CAK, et Arnaud Hurel, MNHN - Histoire naturelle de l'Homme préhistorique

    Yann Potin, « L’accès aux archives publiques, un enjeu citoyen ? », le 13 septembre 2021  

    Organisé par le Collectif pour l’Accès aux Archives Publiques.

    Yann Potin, « La loi de 1979 sur les archives », le 03 décembre 2019  

    Journée d'étude organisée avec le soutien du Comité d’histoire du ministère de la Culture.

    Yann Potin, « Archives et juridictions internationales », le 17 décembre 2018  

    Organisé par les Universités Paris Lumière, Paris Nanterre, Paris 8, le CEDIN, Forces du Droit et les Archives Nationales

    Yann Potin, « Archives des juristes internationalistes », le 09 novembre 2018  

    Colloque du programme de recherche AJII « Archives des juristes internationalistes, sources du droit : pour une histoire sociale de la pratique juridique »

    Yann Potin, « Société Française pour l'histoire des sciences de l’homme », le 26 septembre 2018  

    Organisé par la (SFHSH)

    Yann Potin, « Du droit des objets à disposer d'eux-mêmes ? », le 21 juin 2018  

    Organisé pour la Chaire Histoire Culturelle des Patrimoines Artistiques en Europe, XVIIIᵉ-XXᵉ Siècle par Bénédicte Savoy, Collège de France, Yann Potin, Archives nationales et Alain Prochiantz, Administrateur du Collège de France

    Yann Potin, « Administrer par l’écrit au Moyen Âge et à l’époque moderne : classer, contrôler, négocier », le 09 décembre 2016  

    Séances mensuelles de décembre 2016 à mars 2017, conclues par une journée d’études en juin 2017 à l’IHRT.

    Yann Potin, Carole Avignon, Antoine Destemberg, Emilie Rosenblieh, « Femmes, mariages clandestins et justice d'Eglise : l'éclairage des archives d'officialités normandes de la fin du Moyen-Age. », Faire jeunesses, rendre justice, Paris, le 01 janvier 2015 

  • Yann Potin, Table ronde #2 – D’autres écritures : pour qui ? Pourquoi ? (Partie 1) 

    Yann Potin, Les Agendas maîtres du temps 

    Yann Potin, L'abbé Breuil,pape de la préhistoire (4/11). La construction de l'image du maître ou celle du père ? 

    Yann Potin, L'abbé Breuil,pape de la préhistoire (6/11). Débat avec la salle. 

    Yann Potin, L'abbé Breuil,pape de la préhistoire (7/11). Questions entre les intervenants. 

    Yann Potin, L'abbé Breuil,pape de la préhistoire (10/11). Table ronde 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Severo Mastronardi, Un laboratoire pour l'étude des régimes d'historicité. Histoire et développement à l'Unesco (1945-1980), thèse soutenue en 2019 à Paris EHESS sous la direction de François Hartog présidée par Christophe Prochasson, membres du jury : François Chaubet (Rapp.), Emmanuelle Loyer (Rapp.)    

    Recherche historiographique autour des concepts d'histoire et de développement vus au fil de l'action menée par l'Unesco dans ces domaines, cette étude a pour objet d'historiciser, par le « laboratoire » Unesco (1945-1980), la crise du régime moderne d'historicité à la suite des processus historiques majeurs de la seconde moitié du XXe siècle, à savoir le processus de décolonisation des années 1950 et les "crises" de la décennie 1970, considérées comme un tournant. L'étude des interactions entre histoire et historiographie est menée à travers quatre pistes principales : (a) les grands projets historiographiques Unesco des années 1950, c'est-à-dire les Cahiers d'histoire mondiale et l'Histoire du développement scientifique et culturel de l'humanité (avec le rôle de premier plan joué par Lucien Febvre et Charles Morazé) ; (b) la promotion de la recherche internationale en sciences sociales entre les années 1950 et 1960, notamment par l'activité de Georges Balandier; (c) les déclinaisons théoriques et pratiques du développement à l'Unesco: de la direction de René Maheu aux années 1980; (d) le tournant des années 70 : les racines de la crise du régime moderne d'historicité aux carrefours de profonds changements : économiques, sociaux, culturels et historiographiques.

    Felipe Brandi, Georges Duby , thèse soutenue en 2017 à Paris EHESS sous la direction de François Hartog  

    L’œuvre de Georges Duby appartient à un moment très précis de l’évolution des études historiques en France, marqué par l’effort de toute une génération d’historiens pour définir les voies par lesquelles les représentations mentales seraient incorporées comme des vrais objets de l’histoire. En nous efforçant de le situer au sein d’un paysage historiographique plus vaste, notre objectif est de montrer que Georges Duby a construit, pendant un quart de siècle, un projet d’histoire sociale qui, centré sur la dialectique entre le matériel et le mental, a fini par s’afficher comme un modèle pour (et comme un plaidoyer en faveur de) l’exploration historienne des réalités immatérielles. Notre analyse est centrée sur le livre Les Trois Ordres ou l’Imaginaire du Féodalisme, qui nous paraît être le couronnement de ce programme d’histoire sociale dont les premières pierres ont été posées, vingt cinq ans plus tôt, à l’occasion de sa thèse sur la société mâconnaise des XIe et XIIe siècles. Nous avons attiré l’attention sur la manière dont, portant sur un objet alors très en vogue au sein des études médiévales (la représentation sociale des « trois ordres »), cet ouvrage a offert à Georges Duby l’occasion de revenir sur plus de vingt ans de controverses entre l’histoire et les sciences voisines, sur les débats autour du pouvoir contraignant des systèmes de représentation et sur l’image que les médiévistes de sa génération avaient héritée de ce qu’aurait été la société que l’on a convenu d’appeler « féodale ». Nous avons montré, enfin, comment ce projet d’une histoire sociale ancrée sur l’étude de l’articulation entre le matériel et le mental a été conçu par Duby comme une manière de réaffirmer plus vigoureusement le rôle central de l’histoire au sein des sciences de l’homme.

    Mathias Dreyfuss, Fabrique des archives, fabrique de l’histoire : la construction des sources de l'histoire des Juifs en France (fin XVIIIe s.- fin années 1930), thèse soutenue en 2017 à Paris EHESS sous la direction de Sylvie Anne Goldberg présidée par Perrine Simon-Nahum, membres du jury : Lisa Moses Leff, Judith Olszowy-Schlanger et Odile Parsis-Barubé    

    Comment l’histoire des Juifs en France a-t-elle été pensée, écrite, conceptualisée tout au long du XIXe siècle ? En repartant des conditions concrètes dans lesquelles archivistes et historiens se sont saisis des documents relatifs à cette histoire, nous tentons de montrer que le processus de constitution de l’histoire des Juifs en France en domaine de savoir propre, adossé à des documents authentiques, ne peut être séparé du contexte général de mutation des conditions du travail scientifique en France à partir des années 1830, dans le cadre de ce qui a été nommé l’historiographie documentaire. Les archivistes, bibliothécaires et plus largement les érudits qui ont inventorié, classé et décrit ces matériaux leur ont donné une visibilité inédite au sein des dépôts, tout en les laissant globalement à l’écart des chantiers de publication des sources de l’histoire de France. L’historiographie des Juifs en France, s’affirmant scientifiquement à partir des années 1880, a tenté, avec difficulté, de dépasser les contradictions inhérentes à l’écriture d’une histoire des Juifs en France pensée comme une ligne continue dans le temps et dans l’espace. Cette étude souligne également, en creux, la faible place accordée aux archives internes aux communautés juives françaises dans la construction de cette histoire, tournée vers l’extérieur davantage que vers l’intérieur.

    Felipe Brandi, Georges Duby, thèse soutenue en 2017 sous la direction de François Hartog présidée par Patrick Boucheron, membres du jury : Jacques Revel   

    L’œuvre de Georges Duby appartient à un moment très précis de l’évolution des études historiques en France, marqué par l’effort de toute une génération d’historiens pour définir les voies par lesquelles les représentations mentales seraient incorporées comme des vrais objets de l’histoire. En nous efforçant de le situer au sein d’un paysage historiographique plus vaste, notre objectif est de montrer que Georges Duby a construit, pendant un quart de siècle, un projet d’histoire sociale qui, centré sur la dialectique entre le matériel et le mental, a fini par s’afficher comme un modèle pour (et comme un plaidoyer en faveur de) l’exploration historienne des réalités immatérielles. Notre analyse est centrée sur le livre Les Trois Ordres ou l’Imaginaire du Féodalisme, qui nous paraît être le couronnement de ce programme d’histoire sociale dont les premières pierres ont été posées, vingt cinq ans plus tôt, à l’occasion de sa thèse sur la société mâconnaise des XIe et XIIe siècles. Nous avons attiré l’attention sur la manière dont, portant sur un objet alors très en vogue au sein des études médiévales (la représentation sociale des « trois ordres »), cet ouvrage a offert à Georges Duby l’occasion de revenir sur plus de vingt ans de controverses entre l’histoire et les sciences voisines, sur les débats autour du pouvoir contraignant des systèmes de représentation et sur l’image que les médiévistes de sa génération avaient héritée de ce qu’aurait été la société que l’on a convenu d’appeler « féodale ». Nous avons montré, enfin, comment ce projet d’une histoire sociale ancrée sur l’étude de l’articulation entre le matériel et le mental a été conçu par Duby comme une manière de réaffirmer plus vigoureusement le rôle central de l’histoire au sein des sciences de l’homme.

    David Gaussen, Faire de l’histoire à l’époque romantique , thèse soutenue en 2014 à Paris EHESS sous la direction de François Hartog  

    Avant d’être nationaliste, l’histoire de France a été nationale. En opposition à l’histoire monarchique, des savants cherchent, au début du XIXe siècle, à faire l’histoire de toutes les composantes de la société. C’est cette révolution épistémologique que j’essaie d’explorer dans cette thèse, dans laquelle je mets en avant plusieurs personnages peu connus (Amans-Alexis Monteil, Félix Bourquelot, Eugène Garay de Monglave, etc. ) mais qui ont joué chacun un rôle important dans ce processus.

    Sébastien Dubois, Emergence et développement de l'archéologie préhistorique en Midi Toulousain entre 19e et 20e siècle, thèse soutenue en 2011 à Toulouse 2 sous la direction de Michel Barbaza, membres du jury : Nathalie Richard (Rapp.), Francis Duranthon (Rapp.), François Bon, Noël Coye et Marc-Antoine Kaeser      

    Dès le milieu du XIXe siècle, Toulouse apparaît comme un pôle dynamique du développement des études en archéologie préhistorique. « Laboratoire » d'expériences institutionnelles de la jeune discipline, enseignements universitaires, revues, sociétés savantes et musées toulousains favorisent en effet l'implantation d'une communauté scientifique dont l'examen sociologique révèle l'ampleur des réseaux à différentes échelles, notamment à travers l'étude des correspondances et archives personnelles de ces premiers préhistoriens.Parmi les nombreuses personnalités scientifiques ayant participé à ce développement et favorisé l'essor des recherches en ce domaine, la figure d'Emile Cartailhac (1845-1921) apparaît comme emblématique de cette communauté savante. La longue et prolifique carrière de ce scientifique provincial, son engagement dans la structuration de la communauté locale, ses relations avec les savants français et étrangers ainsi que son implication active dans les grands débats de son époque le placent au cœur d'une problématique visant à redéfinir le rôle de ces érudits locaux dans la constitution des savoirs entre XIXe et XXe siècle. Ce travail propose donc à travers l'étude de la pensée et de la production de ce préhistorien toulousain, notamment par l’examen de ses archives personnelles, une lecture de l'histoire de la discipline et des apports de ces savants d'envergure « secondaire ».