Antoine Mégie

Maître de conférences
Science politique.
Faculté de Droit,Sciences Economiques et Gestion

Centre Universitaire Rouennais d'Études Juridiques

Ses recherches s'intéressent à la place du Droit dans la "lutte contre le terrorisme". Aprés avoir plus spécifiquement étudié les phénomènes de transnationalisation des normes antiterroristes (Europe et Amérique du nord), il coordonne et participe depuis 2015 à plusieurs projets de recherche sur les procès du contentieux terroriste actuel. (Projet GIP-Justice/ Programme Jupiter-Université de Normandie)

Spécialités :
Droit pénal ; Europe ; Sociologie du Droit ; Sociologie politique ; Terrorisme.

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • Membre du comité de rédaction de la revue « Politique européenne » (directeur 2011-2018) et de la revue « Cultures&Conflits » - Expert auprès : Ecole de la Magistrature française - Réseau judiciaire européen - Parlement européen
Responsable de la formation :
  • THESE

    Eurojust et le mandat d'arrêt européen : l'européanisation du pouvoir judiciaire : genèse, luttes et enjeux de la construction de deux dispositifs de coopération pénale, soutenue en 2007 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Renaud Dehousse 

  • Antoine Mégie, Didier Bigo, Laurent Bonnefoy, Mathias Delori, Anastassia Tsoukala, Guerre et contre-terrorisme, L'Harmattan, 2022, 220 p.  

    Ce numéro, intitulé « guerre et contre-terrorisme », comporte d'abord un dossier consacré aux relations existantes entre les interventions militaires extérieures et les formes de violence politique qui peuvent frapper les États sur leur propre territoire. Il est commun d'entendre des hauts responsables gouvernementaux opérer une séparation étanche entre les premières et les secondes, alors que nombre d'activistes armés ou de ceux qui les soutiennent font valoir que leurs actions relèvent d'une « légitime défense » contre les opérations qui les visent. Il ne s'agit pas ici de trancher entre ces deux régimes de justification, mais d'analyser - à partir d'enquêtes de terrain fines ou d'approches quantitatives - les relations qu'entretiennent les différents protagonistes. Cette réflexion se prolonge par des textes mettant en perspective les apports de Cultures & Conflits, qui fête son 30e anniversaire, à l'analyse de la conflictualité contemporaine. Enfin, le numéro se clôture par un texte consacré à l'imaginaire de la guerre nucléaire dans la culture populaire visuelle, que la fin de la bipolarité semble avoir occulté, alors même que l'arme atomique constitue un pilier important de la stratégie militaire des États qui en sont dotés.

    Antoine Mégie, Pierre Bourdon, François Blanc, Pauline Blistène, Thomas Boussarie [et alii], L'État et le terrorisme, Éditions de la Sorbonne et OpenEdition, 2022  

    Le terrorisme affecte l'État, au moins dans les éléments qui le constituent. Les attentats de Paris et de Saint-Denis de janvier et novembre 2015 en sont des témoignages saisissants. Tout se passe comme si, au-delà des effroyables assassinats, l'État lui-même avait été frappé. En réponse, le peuple s'est rassemblé dans les rues de l'Hexagone le 11 janvier 2015 pour réaffirmer son unité et, à travers elle, sa puissance. Territoire, peuple, souveraineté, État. Le terrorisme trouve face à lui les concepts premiers du droit public. D'ordinaire, l'analyse du terrorisme est plutôt effectuée par le biais de branches plus spécialisées du droit : le droit pénal, le droit européen et le droit international. Qu'en est-il sous l'angle du droit public ? Quels sont les rapports, les liens, entre l'État et le terrorisme ? Quel est le pouvoir ou, plus simplement, l'influence de l'État dans l'identification du terrorisme ? Quelles sont les réactions de l'État contre le terrorisme ? Visent-elles seulement à lutter contre le terrorisme ou ont-elles d'autres causes ? Symétriquement, sont-elles susceptibles d'avoir des conséquences plus profondes ? Les contributions réunies dans le présent ouvrage apportent des réponses à ces questions d'un point de vue pluridisciplinaire (droit public, droit privé, philosophie, histoire, économie, sociologie, science politique) et au regard de plusieurs États, tels que la France, l'Espagne, l'Italie, le Royaume-Uni, le Canada et les États-Unis.

    Antoine Mégie, Milena Jakšić, Nicolas Fischer, Lisa Carayon, Les morts encombrants: du gouvernement politique des cadavres, L'Harmattan, 2021, 127 p. 

    Antoine Mégie, Charlotte Piret, Florence Sturm, Benoît Peyrucq, Chroniques d'un procès du terrorisme: l'affaire Merah, La Martinière, 2019, 159 p.  

    Le lundi 2 octobre 2017 à 9 h 30 s'ouvre au Palais de justice de Paris, pour cinq semaines, le « procès Merah ». Se pressent et se bousculent dans la grande salle des assises Voltaire les acteurs d'une scène d'audiences particulière. Celle d'un des premiers procès terroristes de l'ère contemporaine, marquée par une répétition sans précédant d'attentats sur le sol français au nom du Djihad armé. Dans l'histoire actuelle de la violence terroriste, les attentats de mai 2012 de Mohamed Merah sont régulièrement qualifiés de premier chapitre dont les suivants seront écrits à partir de 2015 avec l'assassinat des dessinateurs et journalistes de Charlie Hebdo. Ce procès n'est pas celui de Mohamed Merah, l'auteur des attaques ciblées contre des militaires et des Juifs en 2012, c'est celui de son frère Abdelkader et de son ami d'enfance Fettah Malki. La dimension historique de ce procès est interrogée avant même le début des audiences. Cet ouvrage, témoignage collectif de deux journalistes, d'un dessinateur s'inscrivant dans la longue histoire des dessins d'audience, et d'un chercheur, préfacé par l'avocat Henri Leclerc, raconte de l'intérieur et de manière pédagogique, cette scène terroriste du procès Merah, ses évolutions, ses émotions et sa vérité judiciaire, mettant en perspective les problématiques juridique et politique de la justice antiterroriste.

    Antoine Mégie, Pierre Bourdon, François Blanc, Pauline Blistène, Thomas Boussarie [et alii], L'État et le terrorisme, Éditions de la Sorbonne, 2018, De republica, 297 p. 

    Antoine Mégie, Antoine Vauchez (dir.), Crise, crises et crisologie européenne, l'Harmattan, 2014, 207 p. 

    Antoine Mégie, Frédéric Mérand (dir.), L'Union européenne et le nouvel équilibre des puissances, l'Harmattan, 2013, 207 p. 

    Antoine Mégie, Eurojust et le mandat d'arrêt européen: l'européanisation du pouvoir judiciaire, genèse, luttes et enjeux de la construction de deux dispositifs de coopération pénale, Atelier national de reproduction des thèses, Université de Lille 3, 2009, Lille-thèses 

    Antoine Mégie, Renaud Dehousse, Eurojust et le mandat d'arrêt européen,, 2007, 402 p.  

    Le phénomène de transformation de l’ordre juridique au niveau international constitue aujourd’hui l’une des dynamiques saillantes qui traversent le droit en tant qu’objet de recherche. Cette évolution a eu pour effet de placer le droit au cœur des modes de régulation entre les différentes échelles de la gouvernance internationale (États, communautés régionales, organisations internationales), mais aussi de faire de ce dernier un objet de négociation entre ces niveaux de pouvoir. Le droit pénal est aujourd’hui un enjeu de débat entre les autorités étatiques. A l’échelle européenne, ces discussions ont conduit à l’élaboration du projet de construction « d’un espace de justice, de liberté et de sécurité ». Depuis le début des années 1990, la définition du « droit pénal » a ainsi évolué dans le cadre européen, d’une activité exclusivement territorialisée à une approche interétatique. Cette thèse se propose d’étudier les transformations du régime pénal à l’échelle européenne à travers l’analyse des nouveaux dispositifs mis en œuvre au début des années 2000. Il s’agit, en l’espèce, de la première unité de coopération judiciaire européenne Eurojust, et de la procédure d’extradition européenne connue sous le nom de mandat d’arrêt européen. En considérant que l’évolution du droit ne s’effectue pas simplement par un glissement jurisprudentiel ou législatif, mais aussi par une transformation des représentations et des pratiques des acteurs en charge de le formuler et de l’appliquer, l’objet de ce travail est d’interroger et de mettrent en résonance les dynamiques sociales, juridiques et politiques qui ont conduit à l’adoption et à la mise en œuvre de ces deux dispositifs pénaux

    Antoine Mégie, Isabelle Sommier, Vers un espace judiciaire européen: Logiques et enjeux de la construction d'Eurojust, unité européenne de coopération judiciaire,, 2001 

  • Antoine Mégie, « « Le contentieux judiciaire antiterroriste depuis 2015 : « massification », spécialisation et politisation » », Romain Sèze (dir), Les États européens face aux militantismes violents, ed. ANR Vioramil, 2019, 2019 

    Antoine Mégie, Ariane Jossin, « « Rechtliche und politische Behandlung Dschihadisten : Der Prozess gegen die Straßburg » », Gewalt vor Ort : Raum - Gewalt – Kommunikation, Ed. Campus, 2018., 2018 

    Antoine Mégie, « « Les pouvoirs judiciaires dans les régimes antiterroristes contemporains » », François Blanc et Pierre Bourdon (dir.), L’Etat et le terrorisme, éditions de la Sorbonne., 2018 

    Antoine Mégie, « « Displacing and Replacing the Criminal Law within the European Space » », Ron Levy and Mikkel Jarle Christensen (eds.), International practices of criminal law: Social and legal perspectives, Routledge, 2017, 2017 

    Antoine Mégie, « Eurojust in action: an institutionalisation of European Legal Culture? »: Legal Cultures in the Area of Freedom, Security and Justice, in Renaud Colson, Stewart Field (dir.), EU Criminal Justice and the Challenges of Legal Diversity, Cambridge University Press, 2016 

    Antoine Mégie, « L’UE face aux crises migratoires », in Santander Sébastian (dir.), Concurrences régionales dans un monde multipolaire , Peter Lang, 2016 

    Antoine Mégie, « "Terrorisme" », dans Mbongo, Hervouët, Santulli (dir), Dictionnaire encyclopédique de l'Etat, Berger-Levrault, 2014., 2014   

  • Antoine Mégie, préface à Benoît Peyrucq, Les carnets de Charlie, L'Aqueduc bleu, 2021, 136 p.  

    Il existe des dessinateurs dont les dessins sont publiés massivement, mais dont le nom demeure dans l'ombre pour le grand public, comme tous les dessinateurs judiciaires. Tout le monde a vu la TV les dessins de B. P. dessinateur à l'AFP, dans le cadre du procès Guy Gorges (90) Les dessins de B.P. nous ont tous accompagnés durant les grandes heures de la TV sur les grands procès, au procès du tueur de l'Est parisien des années 90 ou procès Fillon, Sarkozy. Il partage avec nous ses carnets du procès Charlie, véritable mise en abîme du métier de dessinateur. Il a souvent croisé ses collègues de Charlie hebdo, qui croquait les audiences également. On assiste au procès au-dessus de son épaule et par son regard. On se laisse emporter par ses aquarelles et ses croquis à la découverte de ce métier extraordinaire aux premières loges de cette pièce de théâtre tragique que sont les grands procès criminels

  • Antoine Mégie, Emmanuel-Pierre Guittet, Sharon Weill, « Ce que la  guerre au terrorisme  fait à la justice », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2021   

    Depuis 2001, la guerre globale contre le terrorisme a renforcé la porosité des frontières externes et internes dans la lutte contre les acteurs non étatiques. Comme beaucoup d’autres pays, la France, sous l’impulsion des États-Unis, a mené une guerre contre le terrorisme sur deux fronts, externe et interne. Un front externe tout d’abord par le biais d’opérations militaires et de maintien de l’ordre sur les territoires d’États tiers (avec ou sans le consentement de ces États), d’une interpréta...

    Antoine Mégie, Didier Bigo, Laurent Bonnefoy, Bruno Charbonneau, Marielle Debos, « Introduction - Guerre et contre-terrorisme », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2021, pp. 11-19    

    Antoine Mégie, Didier Bigo, Laurent Bonnefoy, Bruno Charbonneau, Marielle Debos [et alii], « Guerre et contre-terrorisme », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2021, p. 120   

    Andromaque : « il m’a juré que cette guerre était la dernière »Cassandre : « C’était la dernière. La suivante l’attend ». Giraudoux J., La Guerre de Troie n’aura pas lieu, Paris, Bernard Grasset, 1935, p. 12 (acte 1, scène première) Quel est le rôle du contre-terrorisme guerrier, et plus généralement des interventions militaires, dans la genèse de la violence dite terroriste ? Cette question a émergé dans le débat public francophone – et principalement français – à la fin de l’année 2020 à la...

    Antoine Mégie, Virginie Sansico, « Des terroristes dans le prétoire : qualifier et punir la violence politique d'hier à aujourd'hui », Histoire@Politique : revue du Centre d'histoire de Sciences Po, Centre d'histoire de Sciences Po, 2021, n°45, p. 213 

    Antoine Mégie, Virginie Sansico, « Pour une histoire du terrorisme en procès », Centre d’histoire de Sciences Po, 2021  

    Désignant à l’origine un « système de terreur » exercé par l’État contre une partie de sa population, la notion de « terrorisme » voit sa signification évoluer au cours du XIXe siècle et cibler une violence, perçue comme « asymétrique », commise par des acteurs tendant à déstabiliser un ordre politique ou social. Ce glissement sémantique s’opère en particulier dans les années 1880 avec l’irruption dans le champ politique de l’activisme anarchiste et de la théorie de la « propagande par le fai...

    Antoine Mégie, « L’invention d’une justice  ordinaire spécialisée  : les procès terroristes des années 1980, d’Action directe à Georges Ibrahim Abdallah », Centre d’histoire de Sciences Po, 2021  

    Alors que des pays européens comme l’Italie et l’Allemagne connaissent durant les années 1970 une violence terroriste entraînant une évolution profonde de leurs dispositifs judiciaires, la France reste jusqu’en 1981 inscrite dans la continuité de son expérience issue de la justice d’exception algérienne, avec à partir de 1963 la création de la cour de sureté de l’État. Le terme de terrorisme largement utilisé dans les récits politiques et journalistiques demeure encore juridiquement absent du...

    Antoine Mégie, «  Maintenant on va juger les morts ?!  Ethnographie des procès du terrorisme à l’épreuve des  présumés morts  », Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, 2021  

    « Maintenant on va juger les morts  ? ! » C’est lors d’un entretien effectué au printemps 2017 que la vice-présidente de la 16e chambre correctionnelle du tribunal de Paris interroge de la sorte la nouvelle procédure mise en place afin de condamner les ressortissants français « présumés morts  » dans les combats en Irak et Syrie. Cette présidente qui juge depuis deux ans les revenants ou velléitaires  des filières qualifiées de « terroristes djihadistes » se voit « encore une fois », selon se...

    Antoine Mégie, « C’est ouvert au public ces procès ?, les secrets d’une scène d’audience au prisme de la lutte contre le terrorisme », Rue Descartes, Presses Universitaires de France, 2020, n°2, pp. 64-80   

    Antoine Mégie, « Les procès correctionnels des filières djihadistes - Juger dans le contexte de la guerre contre le terrorisme », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2017, n°02, p. 235  

    Antoine Mégie, Jeanne Pawella, « Juger dans le contexte de la guerre contre le terrorisme : Les procès correctionnels des filières djihadistes », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2017, n°2   

    Antoine Mégie, Jeanne Pawella, « De la judiciarisation du renseignement : le cas des procès de djihadiste », Hermès, La Revue - Cognition, communication, politique, CNRS-Editions, 2016   

    Antoine Mégie, Céline Belot, Sabine Saurugger, « Pourquoi continuer Politique européenne ? », Politique européenne, l'Harmattan, 2015, n°50, pp. 18-37 

    Antoine Mégie, « The origin of EU authority in criminal matters: a sociology of legal experts in European policy-making », Journal of European Public Policy, Taylor & Francis (Routledge), 2013, n°2   

    Antoine Mégie, « Le droit comme instrument de légitimation et de résistance à l’exercice de la violence étatique », Association Champ pénal / Penal field, 2010  

    L’adoption de nouvelles législations antiterroristes au lendemain des attentats du 11 septembre 2001 a abouti à une reformulation, au niveau international, régional et national, de règles juridiques définissant des nouveaux pouvoirs d’action pour les États en matière de sécurité. La réactivation de la question du rôle des armées dans la lutte antiterroriste « post 11 septembre », via notamment les prises de positions discursives, les lois et les pratiques opérationnelles (Hanon, 2004 ; Bigo, ...

    Antoine Mégie, « Vers la construction d'une expertise européenne en matière de coopération pénale ? Spécialisation et légitimation des professionnels de la coopération judiciaire. », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Librairie générale de droit et de jurisprudence (LGDJ) - Lextenso éditions , 2010, n°74   

    Antoine Mégie, « La scène terroriste : réflexions théoriques autour de l' ancien et du nouveau terrorisme. », Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, Cambridge University Press (CUP), 2010, n°04   

    Antoine Mégie, « La fabrication des normes antiterroristes post-11 septembre en Amérique du Nord et en Europe », Champ Pénal, Champ pénal, 2010, pp. 1-20   

    Antoine Mégie, Amandine Scherrer, Valsamis Mitsilegas, « La stratégie de l’Union européenne contre la criminalité organisée : entre lacunes et inquiétudes », Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, 2009  

    Depuis la fin des années 1980, la criminalité transnationale organisée (CTO) est un élément majeur des agendas des institutions internationales . La mobilisation de la communauté internationale a donné lieu à l’élaboration d’un nombre impressionnant de réponses institutionnelles à ce qui a été décrit comme un défi d’envergure mondiale . L’Union européenne, au sein de son agenda Justice-Affaires intérieures (JAI), n’a pas fait exception dans cette mobilisation, et a constamment inclus cet aspe...

    Antoine Mégie, Amandine Scherrer, Valsamis Mitsilegas, « Les organisations criminelles transnationales et le rôle de l’Europe dans le combat contre les mafias, Cultures et Conflits, n°74, 2009, p 91-110. », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2009 

    Antoine Mégie, « La lutte antiterroriste et les libertés publiques : les ambigüités européennes. », Questions internationales, La Documentation française, 2008   

    Antoine Mégie, « L'institutionnalisation d'un pouvoir judiciaire européen incertain en quête de légitimité : l'unité de coopération Eurojust. », Politique européenne, l'Harmattan, 2007, n°23, pp. 57-75   

    Antoine Mégie, « Généalogie du champ de la coopération judiciaire européenne », Cultures & conflits, CECLS - Centre d'études sur les conflits - Liberté et sécurité, L’Harmattan, 2006, n°62, pp. 11-41    

    « En dépit des apparences, il n’est plus possible aujourd’hui de méconnaître la superposition des normes nationales, régionales et mondiales, ni la surabondance d’institutions et de juges, nationaux et internationaux, à compétence élargie. Ces réalités nouvelles font évoluer le droit vers des systèmes interactifs, complexes et fortement instables. Plus que d’une défaite du droit, c’est d’une mutation qu’il s’agit, dans la conception même de l’ordre juridique ». Ce phénomène de transformation ...

    Antoine Mégie, « Le 11 septembre : élément accélérateur de la coopération judiciaire européenne ?, Les Cahiers de la Sécurité Intérieure, n°55, premier trimestre 2004, p 91-120. », Les cahiers de la Sécurité Intérieure, La Documentation française, 1990-2004, 2004 

  • Antoine Mégie, Christiane Besnier, Sharon Weill, Denis Salas, Les filières djihadistes en procès. Approche ethnographique des audiences criminelles et correctionnelles (2017-2019), 2019   

    Antoine Mégie, Collective expertise on Terrorism in Europe, INHESJ - Commission européenne, Paris, septembre 2006., 2006 

  • Antoine Mégie, « La réforme des institutions face à la défiance récurrente de l'opinion, entre histoire et actualité du droit », le 25 janvier 2024  

    Colloque organisé par le CUREJ, Faculté de Droit, Sciences Économiques et Gestion, Université de Rouen Normandie sous la direction scientifique de R. Broussais, A. Haquet et V. Martin

    Antoine Mégie, « Les procès de terrorisme », le 26 janvier 2023  

    Colloque organisé par M. Pascal Plas, Directeur de l'Institut international de Recherche sur la Conflictualité (IiRCO), Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques (OMIJ, Limoges)

    Antoine Mégie, « Le procès des attentats terroristes du 13 novembre 2015 vu par les sciences sociales », le 10 novembre 2022  

    Journées organisées par l'équipe de recherche ProMeTe, le Centre d'études européennes et de politique comparée et le CERI, avec le soutien du Centre Schaeffer de l'American University of Paris sous la direction scientifique de Sharon Weill, American University of Paris; Sandrine Lefranc, Sciences Po-CEE et Nadia Marzouki, Sciences Po-CERI

    Antoine Mégie, « Fight Against International Terrorism », le 09 avril 2021  

    This conference is funded by the European Union’s Justice Programme (2014-2020).

    Antoine Mégie, « La justice en ses livres », le 07 décembre 2019  

    Organisé parle Ministère de la Justice en partenariat avec l'Association française pour l'histoire de la justice

    Antoine Mégie, « Les procès du terrorisme d'aujourd'hui à hier », le 10 octobre 2019  

    Organisé dans le cadre du projet de recherche JUPITER - lauréat du Prix de la Fondation Flaubert 2019 dans le cadre du Concours “Têtes Chercheuses”, Université de Rouen

    Antoine Mégie, « La routinisation de l'état d'urgence ? », le 27 mai 2019  

    Organisé par la section LDH de l’EHESS, l’ISP - Université Paris Nanterre/CNRS et la section LDH de l'Université Paris Nanterre

    Antoine Mégie, « Observer un tribunal. Une rencontre singulière entre un.e chercheur.se et la justice », le 20 mai 2019  

    Organisé par l’Institut de sociologie, Université de Bruxelles

    Antoine Mégie, « Ce qui reste(ra) toujours de l’urgence », le 06 avril 2018  

    Organisé par l’Université Paris Nanterre, le CREDOF et le CTAD

    Antoine Mégie, « Radicalités militantes et réponses publiques en Europe : dynamiques d’escalade et de désescalade », le 19 octobre 2017  

    Organisé dans le cadre du programme ANR : « Violences radicales militantes » (Vioramil)

    Antoine Mégie, « L’Etat et le terrorisme », le 27 juin 2016  

    Organisé par l’Institut des sciences juridique et philosophique de la Sorbonne (UMR 8103 – CERAP) en partenariat avec l’Institut de recherche juridique de la Sorbonne avec le soutien financier du Comité «Attentats-Recherche» du CNRS

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Abdellatif Benbounou, La doctrine politico-juridique des mouvements islamistes au Maroc à l'épreuve de la participation politique , thèse soutenue en 2016 à Rouen sous la direction de Jean-Philippe Bras et Mohamed Tozy   

    Cette étude a pour objectif de démontrer le processus d'évolution ainsi que la transformation doctrinale des mouvements islamistes marocains issus de la Jeunesse Islamique (la Chabiba islamiya). Nous avons choisi d'étudier la doctrine des trois mouvements islamistes fondamentaux à l'épreuve de leur participation politique. Nous traiterons donc du Mouvement de l'Unicité et de la Réforme (MUR) et de son aile politique le PJD (Parti de la Justice et développement), de l'Alternative Civilisationnelle et du Mouvement pour la Oumma (MPO). Ces trois mouvements ont fait un effort considérable qui a abouti à une révision de leur idéologie politique en vue de trouver une place au sein du champ politique marocain, parmi d'autres acteurs politiques. Les principes de l'Islam sont la référence de ces trois mouvements, auxquels l'Alternative Civilisationnelle a ajouté la sagesse humaine. La représentation du rapport du politique et du religieux a connu une évolution. Les leaders de ces mouvements opèrent une distinction théorique entre le domaine religieux et le domaine politique, mais en pratique leur participation politique n'est pas totalement protégée de tout acte d'instrumentalisation de la religion à des fins politiques. L'institution califale est considérée comme une expérience historique. Donc l'Etat est une institution civile qui veille au service de la nation. Choura est un principe qui n'est pas contraire à la démocratie. Cette dernière garantit le pluralisme politique et le respect des droits de l'homme avec cependant, certaines réserves. La charia ne devient plus un enjeu d'application car sa finalité est en compromis avec les règles du droit positif. Le MUR et son aile politique, le PJD, avaient déjà légalisé leur situation. Le PJD est reconnu comme un parti politique officiel et principal de la carte partisane marocaine. La limite de leur revendication politique et le contexte politique qu'a traversé le pays durant les événements du printemps arabe, a conduit le PJD à exercer le pouvoir en dirigeant le gouvernement sous l'orientation de la nouvelle Constitution de 2011. Malgré la reconnaissance récente du parti de l'Alternative Civilisationnelle, issu d'une association qui porte la même nomination, ce courant a été radié de la liste des partis politiques du fait de sa position politique d'une part, et du fait que la carte politique partisane ne garantit pas encore l'existence de ce mode du courant islamiste unificateur, d’autre part. Le MPO a développé une doctrine politique réformiste, mais sa recherche d'une reconnaissance officielle par le régime n'a pas abouti. La tentative de création d'un parti politique autonome sous la nomination « Parti de la Oumma » a fini par une interdiction issue du Ministère de l'Intérieur et motivée par une décision judiciaire