Jenny Frinchaboy

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
École de Droit de la Sorbonne

Institut de Recherches Juridiques de la Sorbonne
  • THESE

    Les mesures de sûreté – Étude comparative des droits pénaux français et allemand, soutenue en 2015 sous la direction de Jocelyne Leblois-Happe et Jörg Kinzig 

    THESE

    Les mesures de sûreté : étude comparative des droits pénaux français et allemand, soutenue en 2015 à Strasbourg sous la direction de Jocelyne Leblois-Happe et Jörg Kinzig, membres du jury : Xavier Pin (Rapp.), Valérie Malabat (Rapp.), Bertrand de Lamy et Virginie Peltier   

  • Jenny Frinchaboy, Le droit pénal en cartes mentales: en cartes mentales, ellipses, 2021, Le droit en cartes mentales, 169 p. 

  • Jenny Frinchaboy, « Prolongation du délai de probation et report du caractère non avenu de la condamnation : un éclairage bienvenu », Actualité juridique Pénal, 2023, n°07, p. 355   

    Jenny Frinchaboy, « La motivation des décisions des Cours suprêmes judiciaires : dire le droit et être compris », Les Cahiers de la justice, 2023, n°2, p. 377   

    Jenny Frinchaboy, « Le caractère non équivoque de la déclaration d'appel et l'indispensable réception par le greffier », Actualité juridique Pénal, 2023, n°01, p. 32   

    Jenny Frinchaboy, « De l'office du juge du référé-suspension en matière d'isolement pénitentiaire », Actualité juridique Pénal, 2022, n°12, p. 592   

    Jenny Frinchaboy, « Quelques rappels utiles sur l'aménagement de peine ab initio », Actualité juridique Pénal, 2022, n°06, p. 330   

    Jenny Frinchaboy, Louise Descamps, « L’internement de sûreté allemand : chronique d’une dérive », 2018  

    L’internement de sûreté – Sicherungsverwahrung en allemand – qui constitue une mesure de défense sociale, a été introduit en Allemagne par la loi sur les criminels d’habitude du 23 novembre 1933. Il est l’expression de la volonté du législateur allemand de lutter contre la dangerosité présumée de l’individu en adoptant un système dualiste de sanctions pénales, comprenant peines et mesures de sûreté. Le but de ce système est de protéger la collectivité et de réadapter des personnes dites « dan...

    Jenny Frinchaboy, Jenny Herrmann, « Les mesures de sûreté - Étude comparative des droits pénaux français et allemand », Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, 2016, n°04, p. 996   

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Seungbeom Sim, Recherche de droit comparé franco-coréen sur l'administration de la preuve en matière pénale, thèse soutenue en 2023 à Paris 1 sous la direction de Emmanuel Dreyer, membres du jury : Stéphane Detraz (Rapp.), François Fourment (Rapp.), Haritini Matsopoulou  

    La preuve est un élément essentiel dans toutes les étapes de la procédure pénale. L’administration de la preuve est la première étape pour l’adoption des preuves. Le ministère public et la partie poursuivie peuvent librement les déposer devant le juge qui décide ou non de la culpabilité de la personne poursuivie en les adoptant à l’audience. L’administration de la preuve, en droit coréen est différente du système français bien que la procédure pénale coréenne, tire son origine de la procédure pénale française. Le droit français a adopté le principe de la liberté de la preuve. Ce dernier signifie la liberté des modes de preuve. Cependant, si des preuves sont recueillies par des moyens illégaux, elles doivent être écartées du procès. Contrairement au droit français, le droit coréen a adopté le principe du jugement basé sur la preuve Jeunggeojaepanjuui 증거재판주의. Ce principe fait référence aux deux étapes de l’administration de la preuve : l’examen strict des règles de la preuve (1) et l’examen de la preuve prévu dans la loi (2). Seule la preuve qui franchit ces deux étapes, peut être utilisée pour prouver le fait incriminé. Toutefois, si une preuve est obtenue illégalement, elle est exclue du procès. Dans les procédures pénales française et coréenne, ces principes s’appliquent aux modes généraux de preuve. En revanche, certains modes particuliers de preuve sont traités différemment. Notamment, l’aveu et la preuve par commune renommée sont plus strictement limités en raison de leur faible crédibilité ou du risque de traitements inhumains. Par conséquent, le système de l’administration de la preuve dans les droits français et coréen a été examiné concrètement dans une perspective de droit comparé.