Malik Laazouzi

Professeur
Droit privé et sciences criminelles.
Université Paris Panthéon-Assas

Centre de Recherche de Droit International Privé et du Commerce International
  • THESE

    Les contrats administratifs à caractère international, soutenue en 2007 à Paris 1 sous la direction de Pierre Mayer 

  • Malik Laazouzi (dir.), Les clauses attributives de compétence internationale, Éditions Panthéon-Assas, 2021, Colloques, 252 p. 

    Malik Laazouzi, Marie-Élodie Ancel, Pascale Deumier, Droit des contrats internationaux, 2e éd., Sirey, 2020, Université, 813 p.    

    La 4e de couverture indique : "Le présent ouvrage est consacré au seul droit des contrats internationaux, ce qui se justifie pleinement en raison du développement du phénomène et des évolutions constantes de la matière. Il en donne une présentation riche et rigoureuse, prenant en compte les textes récemment adoptés ou discutés au plan national, européen ou international. Une fois posés les principes généraux de la matière, examinés à travers le prisme du contentieux judiciaire et de la justice arbitrale, le lecteur pourra prendre connaissance des régimes des contrats les plus fréquents dans l'ordre international, selon qu'il s'agit de contrats d'affaires (vente de marchandises et contrats d'intermédiaire), relatifs à des secteurs spécifiques (assurances et transports), impliquant une partie faible (contrats de travail et de consommation) ou une personne publique (française ou étrangère). Les étudiants, en master principalement, les chercheurs ainsi que les praticiens (avocats, magistrats, juristes d'entreprise, de banque, d'associations de consommateurs...) trouveront dans ce volume les outils leur permettant d'appréhender le monde foisonnant des contrats internationaux, d'en cerner les différentes problématiques et de maîtriser les nombreuses sources de la discipline. L'ensemble est soutenu par un appareil de références jurisprudentielles et doctrinales très fourni, à jour à la date du 10 octobre 2019."

    Malik Laazouzi, Marie-Élodie Ancel, Pascale Deumier, Droit des contrats internationaux, 2e éd., Dalloz, 2019, Université  

    Présentation de l'éditeur : "Le présent ouvrage permet d'appréhender le monde foisonnant des contrats internationaux, d'en cerner les différentes problématiques et de maîtriser les nombreuses sources de la discipline. Une fois fixés les principes généraux de la matière permettant de déterminer les juridictions compétentes et la loi applicable, le lecteur pourra prendre connaissance des régimes des contrats les plus fréquents dans l'ordre international"

    Malik Laazouzi, Marie-Élodie Ancel, Pascale Deumier, Droit des contrats internationaux, Sirey, 2017, Université, 742 p. 

    Malik Laazouzi, Nathalie De Jong, Isabelle Sayn (dir.), Le contentieux familial présentant des aspects de droit international privé: analyse des décisions des cours d'appel, CERCRID, 2010, 102 p. 

    Malik Laazouzi, Les contrats administratifs à caractère international, Economica, 2008, Recherches juridiques, 507 p. 

  • Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique "Compétence des juridictions et loi applicable" », Jurisprudence de la CJUE 2017 / F. Picod (dir.), Bruylant, 2018 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique "Compétence des juridictions et loi applicable" », Jurisprudence de la CJUE 2016 / F. Picod (dir.), Bruylant, 2017 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Compétence judiciaire, Reconnaissance et Exécution des décisions en matière civile et commerciale. – Champ d’application du règlement (UE) n° 1215/2012 », JurisClasseur Droit international, Lexisnexis, 2017 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’arbitre international et les rapports entre ordres juridiques », Traité des rapports entre ordres juridiques / B. Bonnet (dir.), LGDJ, 2016, pp. 1024-1044 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique "Compétence des juridictions et loi applicable" »: obs. sous : CJUE, 11 juin 2005, Stefan Fahnenbrock ; 13 mai 2015, « Gazprom » OAO ; 28 janv. 2015, Kolassa ; 21 mai 2015, Cartel Damage Claims ; 22 janv. 2015, Pez Hejduk ; 16 juil. 2015, Diageo Brands ; 10 déc. 2015, Florin Lazar ; 16 juil. 2015, A c. B., Jurisprudence de la CJUE 2015 / F. Picod (dir.), Bruylant, 2016, pp. 747-832 

    Malik Laazouzi, Pascale Deumier, Laazouzi Malik, Marie-Elodie Ancel, « Droit des contrats internationaux », Droit des contrats internationaux, 2016 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’identité en droit international privé », L’identité, un singulier au pluriel, (B. Mallet-Bricoud, Th. Favario, dir.), Dalloz, 2015, pp. 185-197 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’arbitre international et les contrats administratifs français », Mélanges en l'honneur du Professeur Pierre Mayer, LGDJ, 2015, pp. 431-440 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique "Compétence des juridictions et loi applicable" »: obs. sous : CJUE, 16 janv. 2014, Andreas Kainz ; 16 janv. 2014, Schmid ; 3 avr. 2014, Irmengard Weber ; 5 juin 2014, Coty Germany ; 4 sept. 2014, eco cosmetics ; 4 sept. 2014, Nickel & Goeldner ; 1er oct. 2014. E. c/ B, Jurisprudence de la CJUE 2014 / F. Picod (dir.), Bruylant, 2015, pp. 801-872 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « La limitation internationale indirecte de for. Réflexions à propos du contrat d’assurance »: Les relations privées internationales, Mélanges en l’honneur de Bernard Audit, LGDJ, 2014, pp. 497-510 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Compétence judiciaire, Reconnaissance et Exécution des décisions en matière civile et commerciale – Compétence – Règle de compétence protectrices des parties faibles – Assurances – Articles 10 à 16 du règlement (UE) n° 1215/2012 », JurisClasseur Droit international, LexisNexis, 2014 

  • Malik Laazouzi, Philippe Coleman, Eduardo Silva Romero, « Chronique de jurisprudence arbitrale en droit des investissements », Revue de l'arbitrage, 2023, n°4, p. 1129 

    Malik Laazouzi, « De l'inopposabilité à l'illicéité de la clause attributive de compétence invoquée contre l'assuré non-souscripteur », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2021, n°04, p. 779   

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Revirement rétrospectif au service de la renonciation spéciale à l’immunité d’exécution des représentations diplomatiques », La Semaine juridique. Édition générale, 2018 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Recevabilité de la demande de retrait litigieux. Recours en annulation de la sentence arbitrale internationale. Note sous Civ. 1re, 28 février 2018 », Rev. arb., 2018, pp. 389-400 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique de jurisprudence arbitrale en droit des investissements », Rev. arb., 2018, pp. 448-462462-470 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Arrêts Fosmax : un guide incomplet du contrôle par les juridictions administratives des sentences internationales. Note sous TC, 11 avr. 2016, Fosmax c/ STS, req. C4043 et CE, Ass., 9 nov. 2016, req. 38806 (avec S. Lemaire) », Les Cahiers de l'arbitrage = The Paris journal of international arbitration, 2017, n°4, pp. 977-1000 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’extension du for européen aux personnes morales victimes d’atteintes aux droits de la personnalité sur Internet », La Semaine juridique. Édition générale, 2017 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Contrat d’arbitre. Honoraires. Solidarité. Absence de référence nécessaire à une loi étatique - Note sous Civ. 1re, 1er février 2017, Getma », Revue des contrats, 2017, pp. 299-303 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’exécution des sentences arbitrales ad hoc rendues sur le fondement d’un TBI », Revue générale de droit international public, 2017, pp. 799-816 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique de jurisprudence arbitrale en droit des investissements », Rev. arb., 2017, pp. 648-666666-681 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Arbitrage d’investissement et fiscalité », Revue européenne et internationale de droit fiscal, 2017, pp. 371-380 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Judicial Review of International Arbitration Awards in Disputes Related to Administrative Contracts : obs. sous les arrêts Fosmax (CE) et Ryanair (TC) », ICC Bull., 2017, pp. 24-27 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Insolvabilité. Période suspecte. Paiement. Contrat interne. Choix du droit italien. Irrévocabilité des actes préjudiciables. Note sous CJUE, 8 juin 2017, Vinyls Italia, C-54/16 », Revue des contrats, 2017, pp. 638-644 

    Malik Laazouzi, Sophie Lemaire, « Arrêts Fosmax : un guide incomplet du contrôle par les juridictions administratives des sentences internationales (Tribunal des conflits, 11 avril 2016, et Conseil d’Etat, Ass., 9 novembre 2016) », Les Cahiers de l'arbitrage = The Paris journal of international arbitration, 2017, n°4 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Marchés de partenariat et arbitrage. L'arbitrage international des marchés de partenariat soumis au régime du code de procédure civile », Actualité juridique Droit administratif, 2016, pp. 1163-1167 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « De l'interdiction de conclure un contrat international : à propos d'une illustration législative récente », Revue des contrats, 2016, n°2, pp. 276-278 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Le contrat international d’assurance à l’épreuve de la libre prestation de service. Civ. 2e, 19 mai 2016 », Revue des contrats, 2016, pp. 694-699 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « La loi applicable au cautionnement, entre clause d’exception et absence de loi de police - Note sous Cass. civ. 1re, 16 septembre 2015, », Revue des contrats, 2016, p. 80 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Contrat d’arbitre. Dette d’honoraire. Solidarité passive. Usage de l’arbitrage commercial international - Note sous CA Paris, pôle 1, chambre 1, 30 juin 2015 », Revue des contrats, 2016, p. 75 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Crédit documentaire, conditions de mise en œuvre, règles matérielles uniformes - Note sous Cass. civ. 1re, 5 mai 2015 », Revue des contrats, 2016, p. 75 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique de jurisprudence arbitrale en droit des investissements », Rev. arb., 2016, pp. 584-595595-611 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Quand droit administratif et droit international privé se rencontrent. », Actualité juridique Droit administratif, 2015, p. 1134 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Réactivation des clauses générales de renonciation à l’immunité d’exécution des États. », La Semaine juridique. Édition générale, 2015, n°26, p. 12681271 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Contrat international d’agence maritime, invocation d’une loi de police et exequatur d’une sentence arbitrale. Note ss CA Paris, 6 mai 2014, UMA Holding, n° 12/21230. », Revue des contrats, 2015, p. 8185 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Répartition des compétences pour connaître de l’exequatur des sentences rendues à l’étranger - Note sous Civ. 1re, 8 juillet 2015, Ryanair », Rev. arb., 2015, p. 1131 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Chronique de jurisprudence arbitrale en droit des investissements », Rev. arb., 2015, pp. 584-596596-609 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Note ss CJUE, 13 mars 2014, Marc Brogsitter. », Revue des contrats, 2014, n°20144, pp. 691-693 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Note ss Cass. Soc., 13 mai 2014 », Revue des contrats, 2014, n°20144, pp. 694-695 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Note ss Cass. Civ. 1re, 30 avril 2014, Jet Air NV. », Revue des contrats, 2014, n°20144, pp. 696-697 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « La spécificité des contrats publics internationaux », Revue des contrats, 2014, n°20143, pp. 537-582 

    Malik Laazouzi, « Notions de matière civile et commerciale et de lien étroit de connexité au sens du règlement (CE) n° 44/2001 », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2014, n°01, p. 110   

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Note ss Cass. civ. 1re, 4 mars 2014 », Revue des contrats, 2014, n°20142, pp. 434-439 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « For du contrat, action en concurrence déloyale entre contractants et notion autonome »: Note ss CJUE, 13 mars 2014, Marc Brogsitter, Revue des contrats, 2014, n°4, pp. 691-693 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « La refonte du règlement Bruxelles I. », Revue des Affaires européennes/Law European & Affairs, 2014, pp. 145-164 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, Sophie Lemaire, « Chronique de jurisprudence arbitrale en droit des investissements », Revue de l'arbitrage, 2014, pp. 430-442 

    Malik Laazouzi, « Bibliographie - FALLON (Marc), LAGARDE (Paul), POILLOT PERUZZETTO (Sylvaine) (dir.) - Quelle architecture pour un code européen de droit international privé ? », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, 2013, n°02   

    Malik Laazouzi, Pascale Deumier, Laazouzi Malik, Edouard Treppoz, « Droit des contrats internationaux »: le règlement Bruxelles I bis et la géométrie dans l'espace, Revue des contrats, 2013, n°3, pp. 1037-1068 

    Malik Laazouzi, Edouard Treppoz, Pascale Deumier, Laazouzi Malik, « Le Règlement Bruxelles I Bis et la géométrie dans l'espace », Revue des contrats, 2013, n°3, pp. 1037-1068 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Reconnaissance et exécution des décisions juridictionnelles étrangères », Revue générale de droit international public, 2013, n°3, pp. 483-502 

    Malik Laazouzi, « Le contrat administratif international sans le juge administratif »: à propos de la désignation conventionnelle du juge étranger, note sous CAA Douai, 29 mai 2012, SA King Consult, Revue française de droit administratif, 2013, n°1, pp. 46-53 

    Malik Laazouzi, « La nature des contrats administratifs internationaux », Actualité juridique Droit administratif, 2012, n°44, p. 2420   

    Malik Laazouzi, « La nature des contrats administratifs internationaux. L'emprise du droit national applicable », Actualité juridique Droit administratif, 2012, n°44, pp. 2420-2428 

    Malik Laazouzi, « Cour d'appel de Paris, 24 novembre 2011, Société Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC) c/ Société National Gas Company (NATGAS) », Revue de l'arbitrage, 2012, n°1, pp. 134-156 

    Malik Laazouzi, « Définition de l'arbitrage international en fonction du dénouement économique de l'opération litigieuse », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2011, n°03, p. 704   

    Malik Laazouzi, « L'exception de litispendance internationale en matière de divorce », Recueil Dalloz, 2011, n°09, p. 647   

    Malik Laazouzi, « Indemnisation de la victime d'une infraction commise à l'étranger », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2011, n°04, p. 706   

    Malik Laazouzi, « Exception de litispendance internationale en matière de divorce »: note sous Civ. 1re, 1er décembre 2010, Recueil Dalloz, 2011, n°9, pp. 647-651 

    Malik Laazouzi, « Arbitrage international »: note sous Cour de cassation (1re Ch. civ.) - 26 janvier 2011, Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2011, n°3, pp. 704-716 

    Malik Laazouzi, « Table des sommaires 2010 », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2011, n°4, pp. 938-1036 

    Malik Laazouzi, « L'impérativité, l'arbitrage international des contrats administratifs et le conflit de lois »: à propos de l'arrêt du Tribunal des conflits du 17 mai 2010, Inserm c/ Fondation Sausgtad, Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2010, n°4, pp. 653-688 

    Malik Laazouzi, « Portée et limites du principe compétence-compétence », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2009, n°04, p. 771   

    Malik Laazouzi, « De l'application nécessaire de la loi française relative à l'indemnisation des victimes d'infractions », Rev. crit. DIP. Revue Critique de Droit International Privé, 2008, n°03, p. 595   

  • Malik Laazouzi, Nathalie de Jong, Isabelle Sayn, Le contentieux familial présentant des aspects de droit international privé: analyse des décisions des cours d'appel, 2010, 102 p.   

  • Malik Laazouzi, « La refonte du règlement Bruxelles I bis », le 30 novembre 2023  

    Cycle de conférences organisé sous la direction scientifique de Marie-Elodie Ancel (Université Paris-Panthéon-Assas) et Pascal de Vareilles-Sommières (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).

    Malik Laazouzi, « Existe-t-il un système de droit international privé de l’Union ? », le 17 novembre 2021  

    Organisé par le CREDIP, avec le soutien du Service général de la recherche, de la Faculté de droit et de l'EDIEC sous la direction scietifique de Ludovic Pailler et Cyril Nourissat, Professeurs à l’Université Jean Moulin Lyon 3

    Malik Laazouzi, « L’arbitrage en droit public », le 21 octobre 2021  

    Colloque organisé par le LEJEP - Laboratoire d'études juridiques et politiques

    Malik Laazouzi, « Les clauses attributives de compétence internationale : de la prévisibilité au désordre », le 21 novembre 2019  

    Colloque de l’université Paris 2 organisé par le Pr. Malik Laazouzi au sein du Centre de droit international privé et du commerce international

    Malik Laazouzi, « Retour sur cinq années de droit international privé de l'Union européenne », le 11 octobre 2019  

    Organisé par le professeur M. Louis d'Avout, Directeur du Master 2 de droit international privé et du commerce international, et l'équipe pédagogique du M2

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L'arrêt Achmea : l'arbitrage en matière d'investissement rayé de l'Union européenne par la Cour de Luxembourg ? », Intervention de la conférence d’actualité ((dir. Y. Nouvel) - Université Panthéon-Assas (Paris 2), Paris, le 12 juillet 2018  

    Organisée par l'université Paris 2 Panthéon-Assas dans le cadre du master droit international économique

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’arbitre et l’internationalisation des contrats administratifs », Intervention au colloque "L’internationalisation du droit administratif" (dir. G. J. Guglielmi, Ph. Cossalter) - Centre de droit public comparé, Panthéon-Assas (Paris II), Paris, le 24 mai 2018 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Le règlement d’arbitrage : enjeux juridiques », Colloque "L’arbitrage institutionnel, regards croisés Europe, Afrique, Mena" / N. Brahmi Zouaoui, F. Osman (dir.) - Faculté de droit de Tunis et Faculté de droit de l’Université de Franche-Comté, Tunis Tunisia (TN), le 27 avril 2018 

    Malik Laazouzi, « Regards sur le droit international privé », le 16 mars 2018  

    Organisé par les étudiants du M2 Droit privé international et comparé de Lyon 3

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Les modes amiables de règlement des différends dans le droit des investissements », Colloque : "Autour de deux notions fondamentales de la Constitution : le procès équitable et le principe de proportionnalité", Université de Sfax, Sfax Tunisia (TN), le 05 mars 2018 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Discutant du séminaire « famille et arbitrage » », Séminaire « famille et arbitrage » / H. Fulchiron et A. Devers (dir.), Lyon, le 23 novembre 2017 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’exécution des sentences arbitrales ad hoc rendues sur le fondement d’un TBI », L’exécution des décisions juridictionnelles internationales » / G. Cahin, C. Santulli (dir.), Paris, le 21 octobre 2016 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Les limites de l’autonomie de la volonté. – Participation à la table ronde. », Colloque " L’autonomie de la volonté en droit des personnes et de la famille dans les règlements de droit international privé européen (Enjeux théoriques et conséquences pratiques) ", Lyon, le 11 mai 2016 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Discutant de l’intervention du Pr. G. Bermann : « International Arbitration and the EU: An Uneasy Relationship » », Université Lyon 3, Lyon, le 05 novembre 2015 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Participation aux tables rondes Droit international privé et Droit économique. », Colloque « La pratique du droit européen (UE) par le juge judiciaire. Analyses et discussions autour de cas », Lyon, le 11 juin 2015 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « La clause marché intérieur », Quel avenir pour la théorie générale du conflit de lois ? » / dir T. Azzi et O. Boscovic, Paris, le 14 mars 2014 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « L’identité en droit international privé », L’identité, un singulier au pluriel / B. Mallet-Bricoud, Th. Favario (dir.), Lyon, le 26 mars 2015 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Le contentieux étatique et arbitral des contrats administratifs internationaux : quelles interactions ? », Colloque « Après les arrêts Inserm et Ryanair, quel régime pour l’arbitrage en droit administratif ? » / J.-B. Racine, D. Mouralis (dir.), Avignon, le 19 septembre 2014 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Discutant lors du séminaire : « What are the Boundaries Between Internal Market and European and among PIL Instruments ? » », Univ. Catholique de Louvain - J.-S. Bergé, S. Francq, M. Gardenes Santiago (dir.), Louvain Belgium (BE), le 05 juin 2014 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Communication La coordination des ordres juridiques étatiques à l’épreuve de la fraude », – Atelier « Les métamorphoses du droit international privé contemporain : nouvelles problématiques, nouvelles méthodes » / dir. H. Fulchiron, M.-C. Najm, Beyrouth Lebanon (LB), le 15 mai 2014 

    Malik Laazouzi, Laazouzi Malik, « Nature juridique des communications entre juges », Judicial Dialogue. Private and Public European Law Perspectives, Luxembourg Luxembourg (LU), le 26 septembre 2013 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Khanh Linh Mai, L'office du juge de l'annulation de la sentence face à l'ordre public international, thèse en cours depuis 2021  

    En matière d’arbitrage international, le contrôle de la sentence s’exerce dans les cas limitativement énumérés à l’article 1520 du Code de procédure civile parmi lesquels figure la contrariété de la sentence à l’ordre public international. Devant le juge étatique ayant pour mission de protéger les valeurs fondamentales à son for, le moyen tiré de l’ordre public international, insusceptible de renonciation au titre de l’article 1466 du même code, mérite donc un examen particulier d’autant plus qu’il s’agit d’une notion juridique protéiforme aux contours flous, imprécis et évolutifs. A cet égard, la question de l’office du juge de l’annulation concerne à la fois le juge judiciaire et le juge administratif qui, quelle que soit la source normative régissant leurs pouvoirs, devraient trouver un juste équilibre entre le respect du principe d’interdiction de révision au fond et la garantie d’un contrôle effectif de la conformité de la sentence au regard des valeurs et principes dont l’ordre juridique français ne saurait souffrir la méconnaissance même dans un contexte international. L’essor de l’arbitrage et le caractère international que revêt cette institution commande un examen de la question sous un regard comparatiste.

    Zeina Zeidan, Analyse de la place des sukuk en droit français, thèse soutenue en 2019 à Paris 2, membres du jury : Michel Storck (Rapp.), Filali Osman (Rapp.), Thierry Bonneau et Sâmi Hazoug  

    Les sukuk sont réputés être des titres financiers sui generis du fait qu’ils procurent à leurs titulaires un droit de propriété sur l’actif sous-jacent. Ce droit leur a été transmis à l’aide de la structuration contractuelle des sukuk qui détruit la barrière entre ses contrats constitutifs juxtaposés. Le terme propriété en droit musulman classique désigne le droit aux utilités d’un bien. De plus, les dispositions du standard 17 AAOIFI précisent que le sous-jacent demeure attaché aux titres jusqu’au dénouement de l’opération. Toutefois ils ne donnent au titulaire aucun droit de disposer individuellement de la quote-part que représenterait son titre dans l’actif tangible. Le caractère accessoire de ce droit réel est avéré. En vertu du contrat d’émission, tous les sukuk confèrent à leurs titulaires un droit personnel à l’encontre de l’émetteur pour la rétribution des sommes issues de l’actif que ce dernier gère dans l’intérêt des titulaires. Seuls les asset-backed sukuk octroient en sus un droit réel sur l’actif dont la possession a été confiée à l’émetteur en vue de son exploitation pendant l’opération. Ainsi, les titulaires de tout type de sukuk peuvent être considérés comme des obligataires de droit commun jouissant d’un droit de propriété sur leur titre, d’un droit aux utilités issues de l’actif et, le cas échéant d’une sûreté sur l’actif tangible. L’indexation de leur rémunération aux revenus de l’actif n’a aucune influence sur la nature obligataire des titres, telle que l’entendent la loi et la jurisprudence française.De ce fait, les sukuk pourront être émis en France sous la forme et le régime des titres obligataires domestiques et internationaux le cas échéant.

    Camille Bonis, Les créances relevant de l'arbitrage international, objet de contrats, thèse en cours depuis 2019  

    Les parties à un arbitrage peuvent contracter avec des parties tierces. Ces créances peuvent faire l'objet de contrat visant essentiellement à octroyer une aide, obtenir un avantage en valeur ou en nature voire à contenir les effets d'une sentence défavorable. Par exemple, les contrats d'assurance, de prêt, de cautionnement ou le tiers financement visent à apporter une aide pécuniaire à la poursuite de l'instance et à l'exécution de la sentence. Les contrats de cession de créance, de novation, de délégation ou de cautionnement tendent eux à limiter les répercussions de l'instance. La partie à l'arbitrage peut se désengager de l'instance arbitrale et limiter le coût de la procédure ou s'engager dans un autre projet avec les sommes récupérées. S'offrir les services d'une tierce personne paraît pour beaucoup nécessaire afin d'accéder à la justice, d'atténuer les risques ou assurer une certaine prévisibilité de l'instance. Cependant, ces contrats conclus entre l'une des parties à l'instance arbitrale et un tiers soulèvent des difficultés car ils prennent des formes multiples et leurs répercussions sont importantes aussi bien pour le cocontractant que pour les acteurs de l'instance arbitrale internationale. Cette recherche doctorale vise à identifier les contrats ayant pour objet la créance soumise à l'arbitrage international, en dresser une typologie et mesurer leurs conséquences sur l'instance arbitrale et les procédures qui en découle.

    Bilal Makhloufi, Sanctions économiques et arbitrage, thèse en cours depuis 2019  

    Mon projet de thèse porte sur l'étude des sanctions économiques et de l'arbitrage. J'ai pour but d'étudier les différents mécanismes de sanctions économiques et d'analyser leurs effets sur l'arbitrage au sens large (tribunaux arbitraux, impact sur les obligations contractuelles des parties, jurisprudence arbitrale...) L'objectif de la recherche est d'analyser, étudier et mesurer les impacts des sanctions économiques sur les opérateurs économiques et sur l'arbitrage. Ces recherches ont pour but de mettre en avant les différentes solutions apportées par la jurisprudence arbitrale, la doctrine et les institutions du commerce international à ce sujet. L'objectif final est de faire une réelle synthèse de l'état du droit international sur cette question, des problématiques qui y sont inhérentes et enfin d'apporter des solutions pour permettre aux différents acteurs en jeu (opérateurs économiques, arbitres, États, Organisations Internationales) de mieux cerner les enjeux et les impacts des sanctions économiques.

    Colin Reydellet, Corrélations entre conflits de lois et conflits de juridictions en droit international privé des obligations, thèse soutenue en 2018 à Lyon, membres du jury : Marie-Élodie Ancel (Rapp.), Louis d' Avout (Rapp.), Cyril Nourissat et Edouard Treppoz    

    Le droit international privé français tient pour usuel la dissociation entre le conflit de lois et le conflit de juridictions. Cette indépendance entre les deux corps de règles est érigée en principe tant par la doctrine majoritaire que par le droit positif. Selon ce principe, toute forme de corrélation est et doit être réfutée, qu’elle opère au moment de la mise en œuvre des règles de conflit ou de leur construction. En d’autres termes, ce sont ainsi trois hypothèses qui sont dénoncées : celle de l’applicabilité directe de la lex fori en tant que telle, mais également celles de la compétence du forum legis et du parallélisme des règles de conflit, celles-ci conduisant à une applicabilité indirecte de la lex fori. Or, selon la présente étude, le droit international privé des obligations montre qu’un tel principe n’existe pas et qu’il n’est pas nécessairement opportun. En effet, et un tel constat s’impose, tant le mécanisme des lois de police que le jeu de l’autonomie de la volonté suscitent une applicabilité directe de la lex fori. Par ailleurs, la réfutation des modes de corrélation indirecte est inopportune. D’une part, la compétence du forum legis permet de garantir l’effectivité des lois de police, dans la mesure où aucun autre remède ne se révèle suffisant. D’autre part, la spécialisation du droit international privé des obligations et l’emprise du droit de l’Union européenne sur cette discipline génère des règles de compétence et de loi applicable qui présentent un certain parallélisme qui n’est pas uniquement accidentel. La thèse invite ainsi à remettre en question certains dogmes classiques du droit international privé des obligations.

    Didier Bationo, Les conflits de normes dans l'arbitrage international, thèse en cours depuis 2016 

    Didier Bationo, L'État débiteur en situation internationale, thèse soutenue en 2016 à Lyon 3  

    L’État est un opérateur du commerce international. Se faisant parfois commerçant, d’autres fois investisseur ou emprunteur, voire entrepreneur : il participe directement à une économie aujourd’hui globalisée. Or, l’État n’est pas un partenaire économique comme les autres. Il dispose d’une certaine maitrise sur l’environnement juridique des relations économiques qu’il entretient car il est le juge et le législateur sur son propre territoire. Cette singularité est un risque pour l’opérateur privé, un aléa de souveraineté, dont il cherchera à se prémunir. La contention de l’aléa de souveraineté va conduire à une instrumentalisation des rapports d’obligation : le lien de droit qui unit l’État à la personne privée va devenir un instrument de limitation de la maitrise par l’État de l’environnement juridique de l’activité économique internationale à laquelle ce lien se rapporte. Dans le cadre d’un contrat international, ce risque peut être limité en exploitant la concurrence des ordres juridiques : le contrat peut être détaché de l’ordre juridique de l’État contractant. Or, ce phénomène de détachement est hétérogène. Parfois le contrat international de l’État est assimilé aux contrats internationaux privés. Alors, ce sont les règles de droit international privé qui permettent l’élection d’une loi étrangère à celle de l’État, ou la soumission du litige à un juge étranger voire à un arbitre. D’autres fois, le contrat de l’État subit un traitement tout à fait original : il est rattaché à l’ordre juridique international, il peut contenir des clauses particulières à l’instar des clauses de stabilisation, d’intangibilité ou de renonciation aux immunités souveraines. Il apparaît alors une distinction de notion et de régime entre les contrats privés internationaux et les contrats publics internationaux de l’État. Dans le cadre d’un traité international, un lien de droit se créé entre un État et une personne privée lorsque que cette dernière, qui ne peut être partie à ce traité, en est l’objet direct. En effet, les prestations promises par les États dans le cadre de leurs engagements internationaux forment la dette de l’État sur le fondement d’un traité. Le traité international devient alors un instrument créé dans le but de limiter la maitrise par l’État de l’environnement juridique de l’activité économique internationale réalisée par une personne privée. C’est plus spécifiquement dans le cadre des investissements internationaux que de tels liens se créent et s’observent.

    Virginie Colaiuta, L'ordre public procédural dans l'arbitrage international, thèse en cours depuis 2010  

    Le recours à l'arbitrage est souvent justifié par la souplesse de ses règles procédurales qui sont librement déterminées par les parties ou, en l'absence de choix des parties, par les arbitres. les parties et les arbitres peuvent soustraire la procédure arbitrale à l'application des dispositions nationales de procédure civile régissant les procès devant les juridictions étatiques. toutefois pour assurer un déroulement équitable de la procédure arbitrale, les systèmes juridiques étatiques prescrivent le respect de certaines règles procédurales fondamentales auxquelles les parties et les arbitres ne sauraient déroger. ainsi la reconnaissance de toute sentence arbitrale issue d'une procédure inéquitable pourrait être refusée par les tribunaux étatiques. le contexte international dans lequel l'arbitre agit lui incombe de conduire la procédure arbitrale selon les principes d'un ordre public procédural transnational. cette étude vise à analyser l'application des règles et principes d'ordre public procédural par les arbitres et par les tribunaux étatiques par rapport aux arbitrages internationaux.

  • Abderrahmane Benhama, Le régime d'investissements étrangers en Algérie : aspects juridiques, thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Philippe Delebecque, membres du jury : Filali Osman (Rapp.), Mostefa Maouene (Rapp.), Noureddine Berri  

    L’investissement national et étranger, privé et public, représente indubitablement l’un des axes les plus importants dans les politiques économiques des États développés et ceux en voie de développement. Le régime juridique de l’investissement étranger en Algérie n’a cessé d’être au centre des débats. D’essence économique, c’est pourquoi le législateur algérien a légiféré en masse sur le sujet notamment, à partir des années 1990, à l’occasion de l’adoption de la loi n° 90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit. Cette dernière était en effet le début d’un long processus de transition et d’orientation économique vers l’économie de marché. Actuellement le régime juridique de l’investissement étranger en Algérie est régi principalement par la loi 16-09 relative à la promotion de l’investissement, accompagné d’un ensemble de décrets d’application. Cette récente réforme du droit des investissements est une avancée importante dans la gestion, l’accueil et le traitement des investissements étrangers en Algérie, et ce au regard de tous les avantages qui sont consentis au profit des investisseurs, ainsi que l’assouplissement des procédures d’installations d’entreprises étrangères sur le territoire national.

    Mehdi Lahouazi, Le développement des modes alternatifs de réglement des différends dans les contrats administratifs, thèse soutenue en 2017 à Lyon sous la direction de Michaël Karpenschif, membres du jury : Philippe Terneyre (Rapp.), Philippe Yolka (Rapp.), Gilles Pellissier    

    Le développement des modes alternatifs de règlement des différends dans les contrats administratifs est une nécessité. En effet, l’encombrement des juridictions administratives, conjugué au besoin d’un règlement des différends plus consensuel et apaisé, plaide en faveur de l’émergence d’une justice alternative. Néanmoins, l’ordre public encadrant l’activité des personnes publiques, et protégé par des normes impératives, impose que le développement des modes alternatifs soit régulé. À ce titre, l’étude du droit positif démontre que ce phénomène n’est pas inconnu dans le règlement des différends intéressant les contrats administratifs. Par exemple, les parties à un différend peuvent déjà librement recourir aux modes amiables (médiation, conciliation ou transaction), et quelques dérogations au principe d’interdiction faite aux personnes publiques de recourir à l’arbitrage sont prévues. Cela étant, les lacunes et les défaillances du régime actuel des modes alternatifs dans les contrats administratifs (absence de véritable statut du médiateur, défaut d’encadrement de la conciliation inter partes, complexité de la notion de concessions réciproques ou, encore, difficulté pour le juge administratif d’asseoir sa compétence en matière d’arbitrage international...) complexifient leur compréhension et leur mise en œuvre et risquent, par suite, d’accroître les violations de l’ordre public. Il est donc nécessaire de proposer un régime pérenne des modes alternatifs permettant d’assurer, d’une part, la protection des normes impératives du droit public et, d’autre part, la liberté des parties dans le choix et la conduite d’une justice alternative. Pour cela, leur futur régime devra autoriser l’arbitrage dans les contrats administratifs et le doter de garanties procédurales prenant en compte sa nature spécifique mais, aussi, certaines caractéristiques inhérentes aux personnes publiques et au droit administratif. De même, les procédures de médiation et de conciliation devront être améliorées afin d’assurer aux parties, un encadrement souple et favorable à la conclusion de transactions équilibrées et sécurisées. Enfin, ce régime devra définitivement consacrer le rôle du juge administratif. À cet effet, ce dernier pourra être amené à assister les parties dans la mise en œuvre des modes alternatifs (création d’un juge administratif d’appui dans l’arbitrage, combinaison des procédures de référé avec les modes amiables...). Le juge administratif devra être aussi chargé du contrôle de conformité de la solution alternative à l’ordre public. Cette attribution de compétence, qui résonne de plus fort en matière d’arbitrage international, est indispensable à la protection de l’intérêt public. Ce n’est qu’à ces conditions, que le développement des modes alternatifs de règlement des différends pourra prendre toute sa place dans les contrats administratifs.

  • Alexandre Lercher, L’influence du tiers financement en arbitrage international, ou la financiarisation de l’arbitrage international, thèse soutenue en 2021 à Ecole doctorale SDOSE Paris sous la direction de Louis Perreau-Saussine, membres du jury : François-Xavier Train (Rapp.), Gabrielle Kaufmann-Kohler et Sophie Lemaire  

    La crise des Subprimes a conduit à la rencontre entre des personnes souhaitant investir dans des actifs sans lien avec les marchés financiers et des entreprises en difficulté financières, ne pouvant plus faire face à leur frais d’arbitrage. Le tiers financement s’est alors développé en arbitrage international et son apparition a soulevé divers questionnements. En effet, le flou entourant l’activité du tiers financement a suscité des réactions disproportionnées. Notre étude, propose de définir l’activité du tiers financement de manière précise, afin d’être en mesure de qualifier le contrat de tiers financement. La qualification du contrat faite, nous permet de comprendre les effets que ce contrat produit sur les deux ensembles contractuels qui l’entourent, à savoir l’ensemble contractuel contenant les contrats d’arbitrage et l’ensemble contractuel comprenant les instruments financiers. Notre travail entend mettre en lumière le pont que crée le contrat de tiers financement entre l’arbitrage international et la finance en transformant le droit d’ester en actif financier.

    Demba Mbow, Le secret dans l'arbitrage international : approche critique, thèse soutenue en 2020 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Filali Osman, membres du jury : Jean-Baptiste Racine (Rapp.), Éric Loquin et Philippe Delebecque  

    Le secret dans l’arbitrage international est un thème complexe dont l’appréhension semble délicate en raison du flou juridique qui l’entoure. D’abord, il a toujours divisé la doctrine arbitragiste sur sa définition, son étendue et son statut de principe général ou non de l’arbitrage international. Ensuite, les règles institutionnelles ne tranchent pas, non plus, la question du secret des informations liées à l’arbitrage de manière univoque. Enfin, bon nombre de législateurs sont restés silencieux sur l’existence même d’un principe général de secret dans l’arbitrage international. Pourtant, le recours à l’arbitrage traduit la volonté des parties d’obtenir un débat à huis clos, une protection efficace de leurs secrets d’affaires et la non-publication de la sentence arbitrale (regroupant l’ensemble des informations confidentielles). Néanmoins, le secret tant ancré dans l’esprit des acteurs du commerce international est aujourd’hui remis en question par la transparence, nécessaire à la protection de l’intérêt général. À la lumière de toutes ces considérations, nous démontrerons que le secret est un principe cardinal et gage d’efficacité de l’arbitrage commercial international et de l’arbitrage d'investissement. Pour autant mérite-t-il d'être qualifié de principe général du droit de l'arbitrage international ? La réponse est assurément positive même s'il doit connaître des tempéraments sur la portée desquels la doctrine et la jurisprudence sont partagées.

    Zahra Jamshidi, Les contrats pétroliers et gaziers dans les pays du golfe persique : aspects de droit substantiel et processuel, thèse soutenue en 2019 à Paris 1 sous la direction de Philippe Delebecque, membres du jury : Hadi Slim (Rapp.)  

    La moindre des choses qui peut décrire aux mieux notre monde d’aujourd’hui, c’est qu’il est un monde de pétrole et de gaz. Si cette évidence ne se présente pas aujourd’hui de la même façon qu’il y a un siècle, les événements de ces dernières années, en particulier les deux crises du golfe Persique, ont apporté la preuve de l’importance stratégique de ces matières premières pour l’ensemble de la planète, en particulier pour les pays de cette région. L’un des problèmes les plus importants dans ce domaine peut être lié aux différents types de contrats. Cependant, on peut dire que le contrat est une base qui dépend des caractéristiques spécifiques de chaque région et de chaque pays. Étant donné l’interpénétration des marchés internationaux, en particulier dans le domaine des contrats pétroliers et gaziers, liés aux complexités politiques, économiques et juridiques, chaque pays d’accueil ou entreprise exploitante, cherche à sélectionner un contrat particulier et à modifier son statut afin d’obtenir le plus de profit possible. Au contraire des situations politiques des expériences passées : le risque comme la nationalisation, la situation géologique, le statut économique du pays d’accueil, les réactions internationales comme les sanctions, la sécurité de la région pétrolière et autres … sont les facteurs qui déterminent les clauses et les conditions des contrats. Les droits et les obligations contractuels sont normalement précisés par le contrat lui-même afin d’éviter le risque d’une interprétation subjective d’une des parties. Les différends nés du contrat pétrolier ne sont jamais soumis aux tribunaux internes des pays contractants et pouvant faire l’objet d’un arbitrage.

    Hilmer Vasquez-Faucheux, Les contributions de la pratique de l'arbitrage d'investissement en Amérique latine au développement de l'arbitrage international, thèse soutenue en 2015 à Paris 9 sous la direction de Sophie Lemaire, membres du jury : Geneviève Bastid Burdeau (Rapp.), Diego P. Fernández Arroyo et Georges Decocq  

    Depuis les années deux-mille, les Etats latino-américains ont activement participé aux arbitrages d’investissement administrés par le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI). Ainsi, la pratique arbitrale de ce Centre trouve son origine dans les très nombreuses affaires latino-américaines qui ont permis d’encadrer la procédure et d’entériner certaines pratiques liées aux questions de fond de l’arbitrage. Les affaires latino-américaines ont enrichi la procédure en consacrant notamment la participation des tiers à la procédure arbitrale par le biais de l’amicus curiae (l’ami de la Cour). Cette innovation démontre la prise en compte de l’impact des questions d’intérêt public sur les populations concernées. Les divers standards juridiques insérés dans les accords d’investissement ont également été invoqués par les investisseurs afin de voir engagée la responsabilité internationale des Etats. Ainsi, les arbitres ont pu s’exprimer sur le caractère imprécis de certains standards comme celui du traitement juste et équitable. Les tribunaux ont dégagé certains étalons de mesure qui permettent d’évaluer et de comparer les éléments de l’affaire. Deux étalons de mesure semblent être pertinents dans le cas latino-américain. Il s’agit du respect de la stabilité du cadre juridique puis de la protection des attentes légitimes de l’investisseur. C’est dans ce cadre que les Etats latino-américains ont réagi différemment face au contentieux arbitral auprès du CIRDI, ce dernier ayant fait l’objet de critiques quant à sa légitimité et quant aux différentes condamnations prononcées par les tribunaux à l’encontre des Etats. Certains Etats ont pris l’initiative de dénoncer les accords internationaux donnant compétence au CIRDI et de créer un nouveau centre d’arbitrage sur le continent, capable de connaître les différends en matière d’investissement. Ceci dit, les décisions et sentences arbitrales rendues dans le contexte latino-américain constituent une source d’inspiration précieuse pour les arbitrages internationaux en cours et futurs.

  • Theodore J. Gleason, Une évaluation de la protection des investissements internationaux à côté des autres enjeux sociétaux : vers un régime juridique plus équilibré ?, thèse soutenue en 2023 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Catharine Titi, membres du jury : Katia Fach Gómez (Rapp.), Anastasios Gourgourinis (Rapp.), Julian Arato et Yannick Radi  

    Le droit international de l’investissement est à la croisée des chemins. En raison d'une myriade de facteurs, l'utilité et la pertinence des accords internationaux d'investissement ont été mis en cause. Le mouvement actuel vers une nouvelle génération d'accords d'investissement doit être plus sensible aux sujets tels que la responsabilité sociétale des entreprises, le changement climatique, le développement durable, la protection de l'environnement, la santé publique, les normes de travail et les droits de l'homme. Cependant, il devient impératif d’évaluer comment et jusqu'à quel point le droit international de l’investissement peut être utilisé pour réaliser de tels objectifs. La réponse à cette problématique exige une évaluation de l'utilisation historique et actuelle des accords bilatéraux et multilatéraux (notamment par une analyse de la jurisprudence) ainsi que de la façon dont ces accords peuvent être développés à l'avenir pour atteindre un meilleur équilibre entre, d'une part, les objectifs poursuivis par les accords d’investissement et, d'autre part, les enjeux sociétaux les plus prégnants, qu’ils soient historiques ou émergents. Cette thèse tente d’identifier jusqu'à quel point le droit international de l’investissement peut converger avec de tels enjeux, pour ensuite proposer des pistes permettant au droit international de l’investissement d’entrer en cohérence avec les défis sociétaux.

    Nehmetallah Abi Saad, L'obligation d'impartialité de l'arbitre : un principe unitaire dégagé par le commerce international, thèse soutenue en 2019 à Paris 2 sous la direction de Stéphane Braconnier, membres du jury : Eddy Lamazerolles (Rapp.), Hadi Slim (Rapp.), Rodny Daou  

    L'arbitrage est un mode de justice privée utilisé fréquemment, en matière de commerce international, pour le règlement des conflits. Son avantage repose principalement sur la rapidité de la procédure ainsi que sur la liberté des parties de choisir leur propre arbitre. Cependant, le libre choix des arbitres doit obéir à des conditions d'indépendance et d'impartialité imposées, à l'arbitre, par l'autorité chargée de l'organisation de la procédure arbitrale. Ainsi, comprendre l'importance de l'impartialité dans l'arbitrage ne peut se faire sans apprécier les autres notions qui lui sont adjacentes.Dans le but de préserver leur réputation en matière de transparence d'une part et d'assurer le bon fonctionnement de la procédure arbitrale, d'autre part, les centres d'arbitrage ont mis en place des mesures préventives afin de répondre aux attentes des acteurs du commerce international, en matière de traitement équitable. Les caractéristiques de l'obligation d'impartialité ainsi que les moyens adoptés par les différentes institutions pour sécuriser la procédure d'arbitrage feront l'objet de ce travail. Mais, outre les interrogations sur l'efficacité de ces mécanismes, l'étude du régime de la responsabilité de l'arbitre en cas d'un défaut d'impartialité, allant jusqu'à la responsabilité pénale, soulève un intérêt essentiel qui fera, de même, l'objet de notre analyse. Cependant, la responsabilité de l'arbitre ne peut être appréciée qu'à partir des deux fonctions inhérentes à la mission de l'arbitre : la fonction juridictionnelle et la fonction contractuelle.

    Sherif Elatafy, La responsabilité des centres d'arbitrage, thèse soutenue en 2016 à Lyon sous la direction de Cyril Nourissat, membres du jury : Emmanuel Jolivet (Rapp.), Denis Mouralis (Rapp.), Ali Bencheneb    

    Les litigants sollicitent les centres d’arbitrage pour diriger l’arbitrage dans toutes ses phases afin de donner une garantie supplémentaire qui assure la validité de la sentence arbitrale. Compte tenu du rôle important que les centres d’arbitrage jouent pendant l’instance arbitrale, les litigants mécontents de la sentence arbitrale ou du jugement annulant la sentence tentent d’engager la responsabilité du centre d’arbitrage dès lors qu’il a surveillé, dirigé et participé au rendu de la sentence.De plus en plus la responsabilité des centres d’arbitrage est mise en cause devant les juridictions étatiques différentes, les fonctions et les pouvoirs exercés par les centres d’arbitrage ainsi que le régime de responsabilité leur est applicable font l’objet d’une attention critique de la part de la doctrine dans plusieurs systèmes juridiques. On s’interroge sur l’origine des rapports qui lient les centres d’arbitrage aux autres acteurs de l’arbitrage, sur les obligations et les pouvoirs conférés aux centres d’arbitrage, et sur les fonctions exercées par les centres d’arbitrage pour établir enfin un régime de responsabilité homogène et pertinent à l’égard des fonctions exercées par les centres d’arbitrage qui a une vocation à s’appliquer dans la majorité des systèmes juridiques