Kiara Neri

Professeur
Droit public.
Faculté de Droit
Equipe de Droit International et Comparé
Centre de Droit International

Responsabilités administratives et scientifiques :

  • THESE

    L'emploi de la force en mer, soutenue en 2011 à Lyon 3 sous la direction de Stéphane Doumbé-Billé, membres du jury : Slim Laghmani (Rapp.), Tullio Treves (Rapp.), Geneviève Bastid Burdeau et Louis Balmond     

  • Kiara Neri, Julie Ferrero, Pierre-François Laval (dir.), La participation aux organisations internationales, Éditions Pedone, 2024, 165 p.   

    Kiara Neri, Philippe Blacher, Droit des relations internationales, 8e éd., LexisNexis, 2023, Objectif droit ( Cours ), 220 p.    

    Le cours de " relations internationales ", enseigné en première année des facultés de droit et des Instituts d'études politiques, présente les règles de droit encadrant les rapports entre les États dans l'ordre international. Ce droit, " le droit international public ", fonctionne selon une logique particulière qui le distingue du droit interne. D'un maniement aisé, cet ouvrage à vocation pédagogique expose les notions de base de la matière : les sources du droit international (traité, coutume, acte unilatéral), les sujets internationaux (l'État, les organisations internationales, en particulier l'ONU, les entreprises multinationales), les juridictions internationales, les principes de la diplomatie, l'encadrement du recours à la force, les droits de l'homme. Illustré par l'actualité la plus récente, ce manuel prépare les étudiants au cours de L1 " relations internationales " et L3 " droit international public ". Il intéressera également les candidats à divers concours (Sciences Po, ÉNA, Pré-CAPA, ENM, écoles de journalisme) et toute personne souhaitant comprendre les règles fondamentales applicables aux relations entre États.

    Kiara Neri, Julie Ferrero (dir.), Les juges européens face aux migrations, Anthemis et Nemesis, 2022, Droit & Justice, 411 p.  

    Les vagues successives de migration vers l’Europe ont, au-delà des passions qu’elles suscitent, généré de nombreux défis pour le droit. La problématique migratoire se situe au carrefour d’enjeux majeurs et parfois contradictoires, renvoyant dos à dos le respect dû à la souveraineté de l’État et la nécessité de protéger les droits humains. Protection des frontières étatiques, règles relatives à l’attribution de la nationalité ou encore invocation de l’intégrité territoriale vont se heurter à l’exigence de respect des engagements internationaux et aux garanties accordées à la personne humaine par le droit de la mer, le droit des réfugiés ou le droit international des droits de l’homme. Face à de tels enjeux, les juges se trouvent propulsés à la croisée des défis évoqués. Le présent ouvrage a pour objectif de mettre en lumière les modalités d’exercice de l’office des juges européens lato sensu en matière migratoire pour comprendre comment, dans cet enchevêtrement de textes, de contraintes et parfois de contradictions, le juge détermine, organise et articule le droit applicable, voire construit des politiques jurisprudentielles qui complètent ou concurrencent les politiques nationales et/ou européennes. L’ouvrage s’articule autour de trois thématiques essentielles : la compétence des juges européens (partie 1), leurs méthodes (partie 2) et leur jurisprudence (partie 3).

    Kiara Neri (dir.), Le droit international et le nucléaire, Bruylant, 2021, Cahiers de droit international, 485 p.  

    L'équipe du Centre de droit international de l'Université Jean Moulin Lyon 3 (CDI) s'est penchée sur des aspects peu connus des enjeux juridiques et politiques liés au nucléaire. Le présent ouvrage restitue un travail de recherche de grande envergure débuté en 2018 questionnant l'impact de la technologie nucléaire tant civile que militaire, sur le droit international. Sans prétendre à l'exhaustivité, les chercheurs du CDI (et leurs invités ! ) ont mis l'accent sur certaines interrogations soulevées, d'une part, par le développement, la menace, l'usage ou encore la réglementation de l'arme nucléaire et, d'autre part, par l'utilisation de la technologie nucléaire à des fins civiles. L'ouvrage revient ainsi sur les enjeux juridiques liés à l'arme nucléaire, notamment en termes de protection de certains espaces fragiles (océans, Arctique - Partie VI), et de tentatives de réglementation. Les Conventions adoptées en la matière font naitre une série de questionnements en droit des traités (enregistrement, mise en oeuvre, articulation et même dénonciation - Partie I), mais également en droit international humanitaire (Partie III). Par ailleurs, l'évolution des politiques nationales et des doctrines officielles vis-à-vis de la dissuasion nucléaire démontrent, s'il en était besoin, de la cruelle actualité de la question et du besoin urgent de coopération internationale (Partie II) et régionale - notamment européenne - et d'une réelle politique de non-prolifération (Partie VI). Tout en étant moins teinté d'agressivité, le nucléaire civil n'en reste pas moins une activité dangereuse et susceptible de porter atteinte aux droits humains, tant individuels que collectifs (Partie IV). Si l'hypothèse d'un accident provoquant une catastrophe nucléaire est dans tous les esprits, il n'est pas nécessaire qu'une telle catastrophe se produise pour que les droits humains soient mis en danger. L'implantation même de centrales nucléaires peut parfois entrer en conflit avec les droits des peuples concernés

    Kiara Neri, Stéphane Doumbé-Billé, Haykel Ben Mahfoudh (dir.), Le droit international actuel est-il sécurisant ?, Editoriale Scientifica, 2020 

    Kiara Neri, Philippe Blachèr, Droit des relations internationales, 7e éd., LexisNexis, 2019, Objectif droit ( Cours ), 222 p. 

    Kiara Neri (dir.), Le Conseil de sécurité des Nations Unies et la mer / United Nations Security Council and the Sea, Editoriale Scientifica, 2018 

    Kiara Neri (dir.), Le Conseil de sécurité des Nations Unies et la mer, Editoriale Scientifica, 2018, 320 p. 

    Kiara Neri, Liliana Maria Haquin Sáenz, Histoire des droits de l’homme de l’Antiquité à l’Époque moderne (avec L. Haquin-Saenz), 11e éd., Bruylant, 2015, Cahiers de droit international, 217 p. 

    Kiara Neri, Stéphane Doumbé-Billé, Caroline Migazzi, Françoise Paccaud, Anna Maria Smolinska, Droit international de l'environnement (avec C. Migazzi, F. Paccaud et A.-M. Smolinska), Larcier, 2013, Masters Droit, 420 p. 

    Kiara Neri, Stéphane Doumbé-Billé, Caroline Migazzi, Françoise Paccaud, Anna Maria Smolinska, Droit international de l'environnement, Larcier et strada lex, 2013 

    Kiara Neri, L'emploi de la force en mer, Bruylant et strada lex, 2013 

    Kiara Neri, L’emploi de la force en mer, Bruylant, 2013, Cahiers de droit international, 628 p.   

  • Kiara Neri, « The French Asylum and immigration Act 10 September 2018: A way backwards », in Giuseppe Cataldi, Peter Hilpold (dir.) (dir.), Migration and Asylum Policies Systems' National and Supranational Regimes, Editoriale Scientifica, 2023, pp. 286 

    Kiara Neri, « Conflits d’usage et extension des plateaux continentaux », in Anaïs Bereni, Pascale Ricard, Wissem Seddik (dir.), Conflits d'usages en mer, Pedone, 2023, pp. 193-210 

    Kiara Neri, « « La mer et le droit à la paix », p. 135-149 in », in Nicolas Guillet (dir.) (dir.), Mer et droits fondamentaux de la personne humaine, Institut francophone pour la Justice et la Démocratie-Institut Louis Joinet, 2022, pp. 180 

    Kiara Neri, « « Catastrophes nucléaires et droits de l’homme. La question des règles régissant les opérations de secours », p. 291-325 in », in Kiara Neri (dir.) (dir.), Le droit international et le nucléaire, Bruylant, 2021 

    Kiara Neri, Loïc Robert, « « Effets des traités : situation juridique des ressortissants des parties au regard des normes conventionnelles (Généralités. Application des traités en France) » », JurisClasseur Droit international, 2021 

    Kiara Neri, « Commentaire de CJUE, gr. ch., 28 avril 2015, Commission c/ Conseil, aff. C‑28/12, comm. n° 115, conjoint avec commentaire de CJUE, gr. ch., 20 novembre 2018, Commission c/ Conseil (Aires marines protégées de l’Antarctique), aff. C-626/15 et C-659/16, comm. n° 138, p. 582-591 in Michaël Karpenschif et Cyril Nourissat (dir.) », Les grands arrêts de la jurisprudence de l’Union européenne, PUF, 2021 

    Kiara Neri, « « The Challenges Faced by Private Ships in Large-scale Rescue Operations at Sea », p. 95-108 in », in Georgia Bevilacqua (dir.) (dir.), Human Security in Navigable Spaces: Common Challenges and New Trends, Editoriale Scientifica, 2021, pp. 316 

    Kiara Neri, « « L’ordonnance du Tribunal international du droit de la mer dans l’affaire relative à l’immobilisation de trois navires ukrainiens (Ukraine c/ Fédération de Russie) du 25 mai 2019 » », Annuaire du droit de la mer 2019 – tome XXIV, Pedone, 2020, pp. 718103-118   

    Kiara Neri, « « Droits de la frontière, droits liés à la frontière », p. 110-118 in », Frontières / dir. Anne-Laure AMILHAT SZARY et Grégory HAMEZ, Armand Colin, 2020, pp. 384 

    Kiara Neri, Gérard Aïvo, Frédérique Lozanorios, « « Avant-propos », p. 13-15 in Kiara Neri, Gérard Aïvo et Frédérique Lozanorios (dir.) », Actes de la journée en hommage au professeur Stéphane Doumbé-Billé, Équipe de droit international, européen et comparé, 2020 

    Kiara Neri, « « Propos conclusifs », p. 91-94 », L’Utopie. Actes de la première Journée de l’EDIEC / dir. Kiara Neri, Équipe de droit international, européen et comparé, 2020 

    Kiara Neri, « Security Council’s Contribution to the Evolution of the Law of the Sea: Avant Garde or Self-Limitation ? », Global Challenges and the Law of the Sea, Springer International Publishing, 2020 

    Kiara Neri, « « L’Afrique et la mer », p. 557-566 », Droit, humanité, et environnement. Mélanges en l’honneur de Stéphane Doumbé-Billé / dir. Mohamed Ali Mekouar, Michel Prieur, Bruylant, 2020 

    Kiara Neri, « « Le droit international est-il sécurisant ? Brèves réflexions sur le concept d’ordre juridique », p. XXV-XLI in », Le droit international actuel est-il sécurisant ? / St. Doumbé-Billé (†), H. Ben Mahfoudh et K. Neri, Editoriale Scientifica, 2020, pp. 402 

    Kiara Neri, « The missing obligation to disembark persons rescued at sea », The Italian Yearbook of International Law 2018(28) / F. Francioni, N. Ronzitti, G. Sacerdoti, R. Pavoni (eds), Brill/Nijhoff, 2019, pp. 660 

    Kiara Neri, Loïc Robert, « Effets des traités : force obligatoire des normes conventionnelles à l’égard des Parties », JurisClasseur Droit international, 2019 

    Kiara Neri, « Propos introductifs », Révolutions et droit international / H. Ben Mahfoudh et S. Doumbe-Bille (dir.), PUM, 2019 

    Kiara Neri, « Les fonctions de l’exception en droit international », in Presses universitaires de Rennes (dir.), L’exception en droit de l’Union européenne / dir. Éric Carpano, Gaëlle Marti, 2019, pp. 47-58 

    Kiara Neri, « L’impact de l’exigence de conservation de l’environnement marin sur l’évolution des compétences des États en mer », Transforming the Ocean Law by Requirement of the Marine Environment Conservation / Le droit de l’océan transformé par l’exigence de conservation de l’environnement marin / Patrick Chaumette (dir.), Marcial Pons et Université de Nantes, 2019, pp. 121-131 

    Kiara Neri, « Le droit international économique comme moyen de « décoloniser » le droit international ? L’exemple des préférences commerciales », Le droit international de la reconnaissance, un instrument de décolonisation et de refondation du droit international ? / dir. A. Geslin, E. Tourme Jouannet, Droits International, Comparé et européen, 2019   

    Kiara Neri, « Le Conseil de sécurité et la mer, une pratique renouvelée? Rapport introductif », Le Conseil de sécurité des Nations Unies et la mer / United Nations Security Council and the Sea / K. Neri (dir.), Editoriale Scientifica, 2018, pp. 11-28 

    Kiara Neri, « Le cadre juridique de l’emploi de la force contre les installations énergétiques en mer », L’usage de la force dans les relations internationales. Aspects de droit international et de droit européen I The use of force in international relations. Issues of international and european law / dir. Anne Millet-Devalle, Editoriale Scientifica, 2018, pp. 243-264 

    Kiara Neri, « Comm. CJUE, 30 janv.2014, Aboubacar Diakité c/ Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides ( Diakité), aff. C-285/12 », Nombre de pages de l'ouvrage: 668 pages, Les grands arrêts de la jurisprudence de l'Union européenne - 3e édition, PUF, 2016, pp. 539-543 

    Kiara Neri, « La place des entités infra-étatiques dans le droit international », Le rôle des régions dans la coopération internationale transfrontalière. L’expérience franco-italienne / S. Doumbé-Billé, A. Oddenino (dir.), Editoriale Scientifica, 2016, pp. 89-106 

    Kiara Neri, « Les victimes en droit de la mer », Les victimes en droit international / dir. H. Ben Mahfoudh, N. Kridis., LR-DIERME (Laboratoire de recherches en droit international et européen et relations Maghreb-Europe), 2016, pp. 183-213 

    Kiara Neri, « Rapport général, Atelier 2 : développement et droits de l’homme », Actes du colloque de Lyon de la Société française pour le droit international. Université Jean Moulin – Lyon III - 22 au 24 mai 2014Nombre de pages de l'ouvrage : 504 p., Droit international et développement - Colloque de Lyon de la Société française pour le droit international (SFDI) - 22-24 mai 2014, Editions A. Pedone, 2015, pp. 305316 

    Kiara Neri, « Comm. CJUE, 30 janv.2014, Aboubacar Diakité c/ Commissaire général aux réfugiés et aux apatrides ( Diakité), aff. C-285/12 », Nombre de pages de l'ouvrage: 544 pages, Les grands arrêts de la jurisprudence de l'Union européenne - 2e édition, PUF, 2014, pp. 121-125 

    Kiara Neri, « « La responsabilité de l’État dans le cadre des opérations d’interdiction maritime » », in Centre de recherche et d’études, Académie de droit international de La Haye (dir.), La criminalité en mer/ Criminal acts at sea. – Centre de recherche et d’études, Académie de droit international de La Haye, Martinus Nijhoff, 2014, pp. 557-608 

    Kiara Neri, « Les équipes de protection embarquées : un nouveau défi pour le droit de la mer », La Contribution de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer à la bonne gouvernance des mers et des océans / J.M. Sobrino Heredia (dir.), L’editoriale scientifica, 2014, pp. 563-585 

    Kiara Neri, « The applicability of the European Convention on human rights to State enforcement and control at sea », Jurisdiction and control at sea / G. Andreone (dir.), Gianni Editore, 2014, pp. 153-168 

    Kiara Neri, « L'humanité, un sujet ? », in Ludovic Hennebel et Hélène Tigroudja (dir.) (dir.), Humanisme et droit, L'humanisme, Mélanges en l'honneur de Jean Dhommeaux, sous la direction de HENNEBEL (L.) et TIGROUDJA (H.), Bruylant, 2013, pp. 357 

    Kiara Neri, « « Le bilan du traitement spécial et différencié », p. 301-321 », L’État dans la mondialisation. – Actes du colloque SFDI de Nancy, juin 2012, Pedone, 2013, pp. 592 

    Kiara Neri, « « La notion de dignité humaine, fondement de l’émergence de nouveaux droits de l’homme ou nouveau droit substantiel ? » », in Stéphane Doumbé-Billé (dir.) (dir.), Nouveaux droits de l’homme et internationalisation du droit, Bruylant, 2012 

  • Kiara Neri, Pascale Ricard, « La demande d’avis consultatif présentée par la COSIS au Tribunal international du droit de la mer : quels enjeux ? », L'Observateur des Nations Unies, Association française pour les Nations Unies, 2023, n°55   

    Kiara Neri, « Private Ships Faced with Large-Scale Rescue Operations at Sea – A Challenge for the Law of the Sea », Federalismi.it - Rivista di diritto pubblico italiano, comparato, europeo, Società editoriale federalismi s.r.l. , 2022, n°22022, pp. 75-91   

    Kiara Neri, « Gibraltar à l’heure du Brexit, in Les tensions maritimes en Méditerranée / dir. F. SCHEIDER », Revue maritime, , 2020 

    Kiara Neri, Gérard Aïvo, Frédérique Lozanorios, « Actes de la journée en hommage au professeur Stéphane Doumbé-Billé », Les Cahiers de l’EDIEC, Équipe de droit international, européen et comparé (EDIEC). Faculté de droit de l'Université Jean Moulin Lyon 3 , 2020, p. 138     

    Kiara Neri, « Porter secours aux personnes en danger en mer est obligatoire depuis le XVIIe siècle », Le Monde, Le Monde, 2018 

    Kiara Neri, « L’Aquarius et l’assistance en mer : quelle(s) obligation(s) pour l’Italie ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2018, n°24, p. 1376   

    Kiara Neri, « Bibliographie - MEDINA QUIROGA (Cecilia). - The American Convention on Human Rights - 2nd ed », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2017, n°04   

    Kiara Neri, « Bibliographie - HAECK (Yves), RUIZ-CHIRIBOGA (Oswaldo), BURBANO HERRERA (Clara). - The Inter-American Court of Human Rights : Theory and Practice, Present and Future », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2017, n°04   

    Kiara Neri, « Bibliographie - KOUTRAKOS (Panos), SKORDAS (Achilles). - The Law and Practice of Piracy at Sea. European and International Perspectives », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2014, n°04   

    Kiara Neri, « Bibliographie - LA CHIMIA (Annamaria). - Tied Aid and Development Aid Procurement in the Framework of EU and WTO Law. The Imperative for Change », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2014, n°04   

    Kiara Neri, « Bibliographie - PEERS (Steve), HERVEY (Tamara), KENNER (Jeff), WARD (Angela). - The EU Charter of Fundamental Rights », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2014, n°04   

    Kiara Neri, « Bibliographie - SAUL (B.), KINLEY (D.), MOWBRAY (J.). - The International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights. Commentary, Cases, and Materials », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2014, n°04   

    Kiara Neri, « L’arrêt de la Cour internationale de Justice du 27 janvier 2014 dans l’affaire du Différend maritime (Pérou c. Chili) », Annuaire français de droit international, Centre National de la Recherche Scientifique - Éditions du CNRS - CNRS Éditions , 2014, pp. 91-108    

    Le 31 mars 2014, la Cour internationale de Justice rend son arrêt dans le différend qui oppose, d’une part, l’Australie et la Nouvelle-Zélande en tant qu’État intervenant et, d’autre part, le Japon. Les premières mettent en cause la licéité des permis spéciaux de chasse délivrés sur le fondement de la deuxième phase du «programme de recherche scientifique sur les baleines dans l’Antarctique au titre d’un permis spécial » (JARPA II) au regard de la convention internationale pour la réglementation de la chasse à la baleine de 1946. Pour sa part, le Japon se réclame du pouvoir discrétionnaire offert par le premier paragraphe de l’article VIII de cette convention relatif à la recherche scientifique. Les conceptions opposées présentées à la Cour reflètent les tensions juridico-politiques qui divisent la Commission baleinière internationale (CBI) et son comité scientifique. La lecture des motifs de l’arrêt enseigne que la Cour a toutefois entendu, autant que faire se peut, ne pas donner aux États parties au différend des arguments qui dépasseraient la stricte question qui lui est soumise. Par douze voix contre quatre, la Cour estime que le Japon a manqué à ses obligations relatives à la chasse commerciale. Elle estime que le caractère non raisonnable de JARPA II le fait tomber dans le champ d’application des divers moratoires applicables à la chasse commerciale. Un autre aspect important de l’arrêt réside dans la valeur que la Cour accorde aux actes, obligatoires ou non, de la CBI.

    Kiara Neri, « Bibliographie - EVANS (M.), KOUTRAKOS (P.). - The International Responsibility of the European Union », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2013, n°04   

    Kiara Neri, « Bibliographie - SHELTON (Dinah), CAROZZA (Paolo G.). - Regional Protection of Human Rights », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2013, n°04   

    Kiara Neri, « Bibliographie - DEN HEIJER (Maarten), Europe and Extraterritorial AsylumOxford », RTDEur. Revue trimestrielle de droit européen, Dalloz , 2013, n°01, pp. 191-   

    Kiara Neri, « Les cotisations volontaires obligatoires : un phénomène financier méconnu », Revue de droit rural, Éditions techniques - Éditions du Juris-classeur - LexisNexis , 2013, pp. 18-24 

    Kiara Neri, « Le droit international face aux nouveaux défis de l’immigration clandestine en mer », Revue québécoise de droit international, Montréal : Société québécoise de droit international et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2013, n°261, pp. 123-153    

    La gravité du problème que pose l’immigration clandestine en mer a été soulignée collectivement par les États. S’il est certain que le nombre de migrants illégaux empruntant la voie maritime est nettement inférieur à ceux optant pour le franchissement de frontières terrestres ou aériennes, cette voie migratoire est bien la plus préoccupante en raison de ses conséquences en termes de vies humaines. Le droit international public peine à trouver une solution juridique appropriée, les règles existantes semblent inadaptées ou insuffisantes. Rattrapé par l’actualité dramatique, le droit est confronté à un constat amer, les règles du droit de la mer et du droit international général répondent mal aux problèmes auxquels les États sont confrontés et surtout à leur préoccupation de contrôle de l’immigration et de prévention des trafics et de la traite des êtres humains. Pour autant, les évènements tragiques de ces dernières décennies ont permis une prise de conscience par la communauté internationale de la gravité du phénomène et de ses conséquences. Cette prise de conscience était nécessaire pour une évolution de la pratique des États et des règles internationales. Dès lors, la coopération internationale permet d’entrevoir des pistes, pour le moment peu nombreuses, pour une meilleure gestion de ces défis et pour permettre d’éviter les drames humains. De nouvelles techniques doivent alors voir le jour, issues du développement de la coopération internationale des États d’une même région. Elles se matérialisent par la mutualisation des moyens de lutte contre l’immigration clandestine en mer et permettent de dépasser les insuffisances du droit international face au défi de l’immigration clandestine en mer.

    Kiara Neri, « L'Affaire Hirsi Jamaa contre l'Italie devant la Cour européenne de droits de l'homme », Le journal du Centre de droit international, Université Jean Moulin Lyon 3. Centre de droit international, 2012, n°9, p. 14 

    Kiara Neri, « Le pardon de l'Etat. Etude de droit public », Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger, Chevalier-Marescq - V. Giard & E. Brière - M. Giard - LGDJ , 2012, pp. 1309-1338 

    Kiara Neri, « The Use of Force by Military Vessel Protection Detachments », Military Law and the Law of war Review, , 2012, n°51, pp. 73-96 

    Kiara Neri, « L'affaire Medvedyev devant la Cour européenne des droits de l'homme : la garantie des droits fondamentaux face aux exigences de la coopération internationale », Le journal du Centre de droit international, Université Jean Moulin Lyon 3. Centre de droit international, 2010, n°6, p. 11 

    Kiara Neri, « L'entrée en vigueur de la Charte et ses conséquences au regard des techniques juridiques de protection des droits fondamentaux dans l'Union », Le journal du Centre de droit international, Université Jean Moulin Lyon 3. Centre de droit international, 2010, n°5, p. 3 

    Kiara Neri, « L'arrêt de la CIJ du 26 février 2007 ou la délicate intégration de la matière pénale dans le droit international de la responsabilité », Les petits cahiers du CDI ( Centre de Droit International), , 2010, n°1, pp. 5-24 

    Kiara Neri, « Arrêt sur les exceptions préliminaires du 18 novembre 2008 dans l'affaire relative à l'Application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide (Croatie c. Serbie) », Le journal du Centre de droit international, Université Jean Moulin Lyon 3. Centre de droit international, 2009, n°3, p. 12 

    Kiara Neri, « La question du contrôle des résolutions du Conseil de sécurité à l'épreuve de l'évolution des mandats des OMP », Le journal du Centre de droit international, Université Jean Moulin Lyon 3. Centre de droit international, 2008, n°1, p. 12 

  • Kiara Neri, « « Obligation de prêter assistance », p. 393-395 in », in Valère Ndior (dir.) (dir.), Dictionnaire de l’actualité internationale / dir. Valère Ndior, Pedone, 2021, pp. 570 

    Kiara Neri, « « Twitter, Tweet », p. 530-532 in », in Valère Ndior (dir.) (dir.), Dictionnaire de l’actualité internationale / dir. Valère Ndior, Pedone, 2021, pp. 569 

  • Kiara Neri, MAPS: Migration and Asylum Policies Systems, épisode 9: Le podcast du droit international (dir. Pauline de Bilbao), 2021, 9 p. 

    Kiara Neri, XXe-XXIe siècle : à qui appartient la mer ?, 2022 

  • Kiara Neri, « L'actualité du droit du climat », le 04 décembre 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Marianne Moliner-Dubost, MCF de droit public HDR, EDPL, Université Jean Moulin Lyon 3 et Bernadette Le Baut-Ferrarese, Pr. de droit public, EDIEC-CEE, Université Jean Moulin Lyon 3 Co-directrices du Master Droit global du changement climatique

    Kiara Neri, « Mer et changements climatiques », le 18 octobre 2024  

    Colloque organisé par l'EDIEC, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Kiara Neri, Pr. de droit public, Co-directrice du CDI-EDIEC, Université Jean Moulin Lyon 3 et Pascale Ricard, Chargée de recherche au CNRS, CERIC, UMR DICE, Université d'Aix-Marseille, dans le cadre du European Maritime Day

    Kiara Neri, « Enjeux et défis de la coopération régionale africaine », le 27 juin 2024  

    Colloque organisé par la faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Julie Ferrero, Professeure de droit public, CDI-EDIEC, Université Jean Moulin Lyon 3

    Kiara Neri, « L’actualité de la Cour internationale de justice », le 03 mai 2024  

    Journée d'études organisée par l'EDIEC, la Faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Kiara Neri, Maître de conférences HDR de droit public, Co-directrice du CDI-EDIEC, Université Jean Moulin Lyon 3 et Anna Pedrajas, Doctorante contractuelle, CDI-EDIEC, Université Jean Moulin Lyon 3

    Kiara Neri, « Mer et changements climatiques », le 16 février 2024  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Kiara Neri, Maître de conférences HDR de droit public, Co-directrice du CDI-EDIEC, Université Jean Moulin Lyon 3 et Pascale Ricard, Chargée de recherche au CNRS, CERIC, UMR DICE, Université d’Aix-Marseille.

    Kiara Neri, « Échanges avec le Bureau des affaires juridiques des Nations Unies », le 31 janvier 2024  

    Conférence organisée par le CDI-EDIEC, Faculté de droit, Université Lyon 3.

    Kiara Neri, « Les différentes facettes de la justice climatique », le 06 décembre 2023  

    Colloque organisé par l'EDIEC, l'EDPL et le CEE, Faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Marianne Moliner-Dubost, MCF en droit public, EDPL, Université Jean Moulin Lyon 3 et Bernadette Le Baut-Ferrarese, Pr. de droit public, EDIEC-CEE, Université Jean Moulin Lyon 3, Co-directrices du Master Droit Global du Changement Climatique (DGCC)

    Kiara Neri, Pascale Ricard, « « La demande d’avis consultatif présentée par la COSIS au Tribunal international du droit de la mer : quels enjeux ? » », Conférence La justice climatique, Lyon, le 01 décembre 2023 

    Kiara Neri, « Point d'actualité contentieuse des affaires Ukraine c. Russie et Arménie c. Azerbaïdjan », Les Conflits armés devant la Cour Internationale de Justice, Saint-Denis (La Réunion), le 23 mars 2023  

    Conférence organisée par la Faculté de droit, Université de La Réunion et le CRJ

    Kiara Neri, Gaëlle Marti, « Table ronde Europe et migrations », La semaine de l'Europe, Lyon (Université Jean Moulin Lyon III), le 21 mars 2023 

    Kiara Neri, Pierre-François Laval, « Actualité de la participation aux organisations internationales », Colloque : Actualités de la participation aux organisations internationales, Lyon, le 30 septembre 2022  

    Journée d'études de la Société Française pour le Droit International (SFDI), organisée sous la direction scientifique de Julie Ferrero, Pr. agrégée de droit public, CDI-EDIEC, Univ. Jean Moulin Lyon 3 ; Pierre-François Laval, Pr. agrégé de droit public, Co-Directeur du CDI, Univ. Jean Moulin Lyon 3 et Kiara Neri, MCF HDR en droit public, Co-Directrice du CDI, Univ. Jean Moulin Lyon 3

    Kiara Neri, « The handmaid's tale et le droit international public », le 16 septembre 2022  

    Organisé par l'EDIEC, Faculté de droit de Lyon 3, sous la direction scientifique de Caroline Cornella, Pauline de Bilbao, Rosalie Le Moing, Doctorantes au Centre de droit international de l’Université Jean Moulin Lyon 3

    Kiara Neri, « Colloque à l'occasion des 40 ans de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer », le 16 juin 2022  

    Organisé par le CERIC, Faculté de droit, Aix-Marseille Université sous le patronage de l'Association internationale du droit de la mer sous la direction scientifique de Marie-Pierre Lanfranchi, Pr. Aix-Marseille Université

    Kiara Neri, « La réalité de la police en mer : retour d'expériences », le 14 juin 2022  

    Colloque final du projet de recherche MERCRO financé par l’ANR organisé sous la direction scientifique de Gaëtan Balan, Chercheur postdoctoral au sein de l’ANR-MERCRO, Université Jean Moulin Lyon 3 et Kiara Neri, MCF HDR, Université Jean Moulin Lyon 3 et Directrice du CDI

    Kiara Neri, « Transition énergétique : les échelles de gouvernance », le 13 mai 2022  

    Organisé sous la direction scientifique de Bernadette Le Baut-Ferrarese, Professeure de Droit public à l’université Jean Moulin Lyon 3 - Aubin Nzaou-Kongo, Docteur en droit public à l’université Jean Moulin Lyon 3

    Kiara Neri, « Les conditions des arrestations en mer au regard de la Convention de Montego Bay », Workshop MERCRO, Conférence 2 : Le cadre des arrestations et de l’interception en mer, Lyon, le 29 mars 2022 

    Kiara Neri, Laura Letourneux, « The Refugee Crisis in Ukraine », Workshop Maps: Migration and Border Management. Challenges and Perspectives for Reform, L-Imsida Malta (MT), le 25 mars 2022 

    Kiara Neri, « Coopération en Méditerranée et droit de la mer », le 04 mars 2022  

    Organisé par l'Institut de l’Egée

    Kiara Neri, « Repair - Violences sexuelles : changer les représentations, repenser la prise en charge », Colloque international REPAIR Violences sexuelles : changer les représentations, repenser les prises en charge, Lyon, le 03 mars 2022  

    Organisé sous la direction scientifique de Bérénice Hamidi, Professeure en études théâtrales à l’Université Lumière Lyon 2, Gaëlle Marti, Professeure de droit public à l’université Jean Moulin Lyon 3

    Kiara Neri, Gaëtan Balan, Julie Ferrero, Gaëlle Marti, « Direction scientifique », Conférence La répression des ouïghours sous l’angle du droit européen et international, par Raphaël Glucksmann, Lyon, le 07 décembre 2021 

    Kiara Neri, « Conflits d'usage en mer », le 18 novembre 2021  

    Colloque organisé par le CERIC, Aix-Marseille Université, et l’Institut du droit économique de la mer (INDEMER, Monaco) dans le cadre de l’Institut d’Établissement « Sociétés en Mutation en Méditerranée »

    Kiara Neri, « Introduction », Environmental migrations, Lyon, le 14 septembre 2021 

    Kiara Neri, « The MERCRO Project: achievements and “ongoing” activities », The superposition of legal. Theoretical and practical challenges. Workshop MERCRO, Lyon, le 24 juin 2021 

    Kiara Neri, « Introduction to the conference: L’impact de la superposition des régimes juridiques sur l’effectivité de la police en mer – Le cas de la police environnementale », The 3rd Conference of the Faculty of Law on the International Law of the Sea, Izmir [en ligne} Turkey (TR), le 20 mai 2021 

    Kiara Neri, « Le réfugié climatique, cadre général en droit international », Le réfugié climatique / dir. Bernadette Le Baut-Ferrarese, Lyon, le 01 octobre 2020  

    Organisé par la faculté de droit de l’Université de Lyon 3, sous la direction scientifique de Bernadette Le Baut-Ferrarese, Professeur, EDIEC-CEE, Responsable pédagogique du master Droit global du changement climatique.

    Kiara Neri, « L’autorité du droit coutumier dans l’espace francophone », le 24 septembre 2020  

    Organisé à l’occasion du Cinquantenaire de la Francophonie (1970-2020) par la Chaire Unesco « Mémoire, Cultures et Interculturalité », sous la dir. scientifique de Roger K. Koude, Pr.HDR, Titulaire de la Chaire UNESCO Mémoire, Cultures et Interculturalité

    Kiara Neri, Loïc Robert, « Asylum Qualification Directive », 2nd « Workshop of the Jean Monnet Network “Migration and asylum policies systems (MAPS)” », Sarajevo Bosnia and Herzegovina (BA), le 24 février 2020 

    Kiara Neri, « Direction scientifique et allocution d’ouverture », Journée en hommage au professeur Stéphane Doumbé-Billé / dir. sc. Kiara Neri, Lyon, le 13 février 2020  

    Organisée par le Centre de droit international sous la direction scientifique de Kiara Neri, avec le soutien de la Faculté de droit et de l’EDIEC

    Kiara Neri, « Les tensions maritimes en Méditerranée : Perspectives juridiques et stratégiques », le 29 novembre 2019  

    Organisé par les laboratoires CERC et CDPC de l’Université de Toulon et la Marine nationale sous la coordination de Louis Balmond, Pr. à l’Université de Toulon, CDPC, et Frédéric Schneider, MCF en droit public à l’Université de Toulon, CERC.

    Kiara Neri, « Le pavillon du navire et le sauvetage en mer : l’affaire de l’Aquarius », Colloque « navire et pavillons », dir. L. Balmond, Toulon, le 13 novembre 2018 

    Kiara Neri, « La codification du droit international applicable aux étrangers », Colloque « L’Etranger », Beyrouth Lebanon (LB), le 22 octobre 2018 

    Kiara Neri, « L’impact de l’exigence de conservation de l’environnement marin sur l’évolution des compétences d’intervention des États en mer », La transformation du droit des océans par l'exigence de conservation de l'environnement marin », dir. P. Chaumette, Nantes, le 15 octobre 2018  

    Colloque plénier et Junior conférence internationale organisés par le Programme Human Sea de l’Université de Nantes

    Kiara Neri, « The United Nations Security Council’s contribution to the evolution of the Law of the Sea », Conférence ASSIDMER « Global challenges and the law of the sea », Lisbonne Portugal (PT), le 20 septembre 2018 

    Kiara Neri, « Le droit international impose-t-il une obligation de débarquement ? », Communauté internationale et droits de l’humanité : mythe et réalisations - Summer School EMOJIE, Nice, le 01 septembre 2018 

    Kiara Neri, « Les robots : quel(s) code(s) de conduite ? État des lieux », le 01 juin 2018  

    Organisé sous la direction du Projet Bourgeon Junior de l’EDIEC LEXOID

    Kiara Neri, « Les réfugiés en mer : droit des réfugiés ou droit de la mer ? », Colloque du concours Rousseau, « Les réfugiés en mer : droit des réfugiés ou droit de la mer ? » (dir. A. Miron et B. Taxil), Angers, le 30 avril 2018  

    Les thématiques choisies pour le colloque visent à fixer le cadre juridique du secours des réfugiés en mer, ce qui n’exclut pas d’en souligner les lacunes. La participation du TIDM au développement progressif du droit de la mer, et ce, en dépit des limite

    Kiara Neri, « Le droit de l’UE : un droit d’exception ? (Le regard de l’internationaliste) », Colloque « L’exception en droit de l’Union européenne » / E. Carpano, G. Marti (dir.), Lyon, le 12 octobre 2017  

    Organisé par le CEE (Centre d’études européennes), avec le soutien de l’EDIEC, du Service général de la recherche de l'Université Jean Moulin Lyon 3 et de l’École doctorale de droit de Lyon-Saint-Etienne.

    Kiara Neri, « Le conseil de sécurité des Nations Unies et la mer », Colloque « Le Conseil de sécurité et la mer » / K. Neri (dir.), Lyon, le 04 mai 2017  

    Organisée par le Centre de droit international en partenariat avec l’Association pour la promotion du droit international.

    Kiara Neri, « Sanctions droits de l’homme et leur conformité au droit international (en particulier au droit de la responsabilité) et Questions inédites de droits des peuples / Statut international du Sahara Occidental (Front polisario, aff. C-104/16 P et Johannes Tomana e.a./Conseil et Commission, aff. C-330/15 P) », Journée d’études « Des grands arrêts de la jurisprudence de l’Union européenne à quelques arrêts récents de la Cour de justice », Lyon, le 05 décembre 2016 

    Kiara Neri, Salvatore Spagnolo, A. Alata, « Restitution des travaux du groupe de travail sur la place et le rôle des États », Colloque « La coopération transfrontalière en droit international et européen », Lyon, le 20 octobre 2016 

    Kiara Neri, « Le droit international économique comme moyen de décoloniser le droit international ? », Colloque " Le droit international de la reconnaissance : un instrument de décolonisation du droit international et de refondation de celui-ci ?" E. Jouannet, A. Geslin (dir.), Lyon, le 08 septembre 2016 

    Kiara Neri, « Le cadre juridique de l’emploi de la force contre les installations énergétiques en mer », L’usage de la force dans les relations internationales : aspects de droit international et de droit européen - Summer School EMOJIE, Nice, le 01 septembre 2015 

    Kiara Neri, « Gestion et recomposition des espaces maritimes : à propos du différend franco-canadien sur la délimitation du plateau continental de Saint Pierre et Miquelon », La gestion et la recomposition des espaces, approches de droit international et de droit européen - Summer School EMOJIE, Nice, le 01 septembre 2014 

    Kiara Neri, « Le bilan du traitement spécial et différencié », L'Etat dans la mondialisation, Nancy, le 01 juin 2012 

    Kiara Neri, « La sous-régionalisation », Régionalisation du droit international public, Lyon, le 25 octobre 2012 

    Kiara Neri, « La notion de dignité humaine, fondement de l'émergence de nouveaux droits de l'homme ou nouveau droit substantiel ? », NOUVEAUX DROITS DE L'HOMME ET INTERNATIONALISATION DU DROIT, LES NOUVELLES DIMENSIONS DE L'AFFIRMATION, Lyon, le 15 février 2007 

    Kiara Neri, « La régionalisation de la sécurité collective en mer », Les instruments de la gouvernance globale face aux évolutions de la sécurité collective - Centre de Recherche Franco-Italien-, Université Nice Sophia Antipolis, le 11 septembre 2011 

    Kiara Neri, « Le droit à l'énergie, un nouveau droit de l'homme ? », Défis énergétiques et droit international, Lyon, le 09 décembre 2010 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Giuseppe Sernia, Au-delà d’une mer anthropocentrique , thèse en cours depuis 2024 

    Bienvenu Criss-Dess Mbailassem Dongar, L'émergence en droit international d'un droit des peuples au soulèvement pacifique contre un système politique oppressif : essai de clarification, thèse soutenue en 2023 à Lyon 3 en co-direction avec Djacoba Liva Tehindrazanarivelo, membres du jury : Hajer Gueldich (Rapp.), Abdoulaye Soma (Rapp.), Julie Ferrero et Mutoy Mubiala    

    Les révolutions du « printemps arabe » de 2010 et 2011 en Afrique du Nord ainsi que l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 au Burkina Faso ont révélé la carence du cadre normatif de l’Union africaine relatif aux changements anticonstitutionnels de gouvernement en ce qu’il n’intègre pas le traitement des soulèvements ou insurrections populaires. Si dans les situations susmentionnées, le renversement extra-légal n’était pas considéré par les instances de l’Union africaine (UA) comme des changements anticonstitutionnels de gouvernement en raison de leur caractère exceptionnel, ils n’étaient pas non plus acceptés comme étant une dérogation au droit relatif aux changements anticonstitutionnels de gouvernement. Toutefois, à la suite de la retraite organisée autour de la question, l’Union africaine par le biais de son Conseil de paix et de sécurité, va admettre la non-contrariété des révolutions et soulèvements populaires avec le droit relatif aux changements anticonstitutionnels de gouvernement lorsqu’ils ceux-ci sont exercés pacifiquement contre un système politique oppressif. Ainsi, les peuples opprimés ont désormais, dans l’ordre régional africain, un droit au soulèvement pacifique anti-oppresseur. Si la reconnaissance de ce droit répond au besoin populaire de démocratisation et de protection des populations contre le despotisme des dirigeants, il n’en demeure pas moins qu’il suscite quelques interrogations. Était-il vraiment nécessaire de consacrer formellement un droit des peuples au soulèvement pacifique en sus du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes qui implique déjà le droit de choisir ses dirigeants et d’établir un système politique de son choix ? Qu’est-ce qu’un système politique oppressif ? Quels sont les critères d’identification d’un tel système ? Par ailleurs, comment résister pacifiquement face à un système politique que l’on qualifie d’oppressif ?

    Emrullah Yolal, Le coup d'État en droit international, thèse soutenue en 2023 à Lyon 3, membres du jury : Thierry Garcia (Rapp.), Slim Laghmani (Rapp.), Philippe Lagrange et Catherine Maia    

    Le coup d’État n’est plus cet événement politique prenant la forme d’un bouleversement d’ordre interne et dont le droit international reste indifférent. Avec la fin de la Guerre froide et l’avènement de la démocratie, des droits de l’homme, de l’État de droit et de la bonne gouvernance, il est devenu un fait inacceptable et intolérable sur la scène internationale. La présente étude examine la manière dont le droit international public appréhende le coup d’État en mettant en évidence les différents mécanismes internationaux de prévention et de sanction visant les coups d’État. Ce cadre juridique, qui a été établi au fil du temps, constitue les fondements de la lutte contre les coups d’État à l’échelle internationale. Il tend à mettre un terme à ces actes et de tenir les putschistes responsables de leurs actions. La prévention des coups d’État repose sur plusieurs éléments indépendants mais interconnectés, notamment le respect de la démocratie, le renforcement du contrôle démocratique des forces armées et l’exercice du pouvoir dans le respect des principes de la bonne gouvernance sur l’ensemble du territoire de l’État. La mise en œuvre de ces principes par les États est essentielle pour une prévention efficace et durable des coups d’État. En ce qui concerne la sanction des coups d’État, elle peut prendre diverses formes, allant de la simple condamnation à l’adoption de mesures coercitives à l’encontre des putschistes. Elle peut être le fruit d’une décision concertée émanant d’une organisation internationale à l’image des organisations régionales africaines et interaméricaines qui ont instauré une véritable norme anti-coup d’État dans leur propre système juridique. Elle peut également découler d’actes unilatéraux pris par les États mais dont la licéité de certains d’entre eux, telles que les sanctions économiques, reste encore discutable.

    Yaran Yildirim-neple, La discrimination systémique en droit international des droits de l'homme., thèse en cours depuis 2022 

    Rosalie Le Moing, Les "normes grises" du droit international public : contribution à une théorie générale de l'indétermination en droit international public, thèse soutenue en 2022 à Lyon 3 en co-direction avec Pierre-François Laval, membres du jury : Jean D'Aspremont (Rapp.), Martti Koskenniemi (Rapp.), Robert Kolb et Geneviève Bastid Burdeau    

    Les dogmes de rationalité et d’objectivité du droit s’opposent fondamentalement à l’indétermination des normes. Il en résulte naturellement une perception négative de l’indétermination. Or, les normes indéterminées sont fréquemment associées au droit international public. Ce système juridique est généralement présenté, par la doctrine, comme porteur d’un grand nombre de normes malléables, incertaines, ambiguës ou encore floues. L’indétermination des normes internationales serait donc bien plus fréquente et élevée que celle des normes internes.Le bien-fondé de cette approche est rarement remis en cause. Il est communément accepté que l’indétermination serait non seulement néfaste mais également bien plus fréquente en droit international public qu’au sein des autres droits.Les présents travaux entreprennent d’analyser la singularité du système juridique international ainsi mise en exergue par la doctrine, à l’aune de l’indétermination. Cet objectif nécessite la proposition d’une théorie générale de l’indétermination, fondée à la fois sur les causes et les effets de cette dernière. L’analyse des causes de l’indétermination révèle que le contraste allégué entre les droits internes et le droit international public est contestable, dès lors qu’il existe des facteurs d’indétermination communs à l’ensemble des systèmes juridiques. Un constat similaire doit être dressé pour les effets de l’indétermination. L’idée selon laquelle l’indétermination serait révélatrice des défauts d’un système juridique – particulièrement du système juridique international – s’avère infondée. Cette perception négative doit être remise en cause, dès lors que l’indétermination n’est pas exclusivement dotée d’effets néfastes et qu’elle s’avère consubstantielle à la réelle nature du droit.

    Vicente Guazzini Zuniga, Analyse critique de la protection juridique des investissements étrangers, un régime déséquilibré au détriment de l'État, thèse soutenue en 2022 à Lyon, membres du jury : Eric De Brabandere (Rapp.), Arnaud de Nanteuil (Rapp.), Mouna Mouncif-Moungache et Sabrina Robert-Cuendet    

    Le régime juridique de protection des investissements étrangers dans sa forme actuelle est le résultat d'un grand nombre de développements historiques, juridiques et économiques. Aujourd’hui, la clé de voûte de ce régime est le mécanisme de règlement des différends entre investisseur et État basé sur traité (RDIE), un dispositif judiciaire permettant aux investisseurs étrangers de porter devant un tribunal arbitral ad hoc des réclamations relatives à la violation présumée d'une obligation de traitement par l’État d'accueil, couverte par un traité signé entre ce dernier et l'État d'origine de l'investisseur.Cette étude analyse l'influence que ce régime juridique et son mécanisme de règlement des différends exercent sur l'État, sur les interactions de celui-ci avec les investisseurs étrangers et sur l'exercice de ses prérogatives réglementaires souveraines. Ce travail examine ainsi les facteurs internes et externes qui façonnent cette influence sur l'État, et qui découlent des confrontations géopolitiques historiques, des effets économiques de la mondialisation, des évolutions jurisprudentielles et des dysfonctionnements systémiques affectant le mécanisme d'arbitrage.

    Abdoulaye Sow, L'influence de l'Union européenne sur les processus d'intégration en Afrique de l'Ouest, thèse soutenue en 2021 à Lyon en co-direction avec Gaëlle Marti, membres du jury : Babacar Gueye (Rapp.), Philippe Lagrange (Rapp.), Jean-Christophe Barbato et Daniel Lago    

    L'Union européenne exerce une influence active et une influence passive sur les organisations régionales africaines. L'influence active résulte de l’action extérieure de l'UE. L’Union s'emploie, par le biais ses relations conventionnelles, à exporter son modèle et à assurer la promotion de ses valeurs. L'influence passive est, quant à elle, plutôt une influence subie. C'est une influence voulue et désirée par les organisations régionales africaines. Cette influence n’est pas imposée ou exercée, elle découle de la force d'attraction du modèle européen. En effet, l’Union européenne, en dehors de toute politique conventionnelle, est objet de fascination. Ce sont ces deux formes d'influence qu'aborde cette étude. L'objectif central de la recherche est d'interroger les similitudes, mais aussi de questionner la pertinence de la transposition du modèle européen dans un environnement autre que le sien. Les logiques d'intégration n’étant pas identiques, les organisations régionales africaines optent pour un mimétisme juridique et institutionnel limité.

    Nouwagnon olivier Afogo, Le Tribunal international du droit de la mer et la prise en compte des considérations élémentaires d'humanité dans le contentieux de l'emploi de la force en mer, thèse en cours depuis 2020 

    Pauline de bilbao, Le respect des droits fondamentaux à bord des navires de pêche, thèse en cours depuis 2020 

    Pierre Musy, Les zones maritimes disputées, thèse en cours depuis 2019 

    Florence Wady, Les zones d'exclusion aérienne et le droit international, thèse en cours depuis 2017 

    Issaka Dangnossi, Compétence complémentaire et efficacité d'action de la CPI, thèse en cours depuis 2012  

    La complémentarité en droit pénal international contemporain est la pierre angulaire de l’exercice de la juridiction de la Cour Pénale Internationale (CPI). La CPI a vocation à compléter la mission de répression des juridictions pénales nationales en ce qui concerne les enquêtes, les poursuites et éventuellement les procès des crimes internationaux relevant de sa compétence. La CPI a donc un rôle de positionnement stratégique à jouer aux côtés des États qui, eux, jouent un rôle central ou de premier plan dans la prévention et la répression des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, du crime de génocide et du crime d’agression. Elle n’a pas une compétence exclusive, ni prioritaire, car elle ne poursuivra les auteurs ou complices des crimes concernés que dans les hypothèses où les États ne veulent pas ou ne sont pas en mesure de le faire eux-mêmes. Cependant, bien souvent, les difficultés apparaissent sur l’interprétation et l’appréhension objective de la notion de complémentarité et de sa portée juridique, sur fond, parfois de réticence des États, jaloux de leur souveraineté. D’où deux constats d’échecs : non seulement, les États ne prennent pas les mesures qu’il faut pour prévenir et réprimer les crimes, mais aussi, ils s’opposent à l’exercice même de la compétence de la CPI quand celle-ci veut jouer son rôle. La CPI a attiré, à plusieurs reprises, l’attention du Conseil de Sécurité et de l’Assemblée des États Parties sur le défaut de coopération des États, y compris des États récidivistes, sans que cela ait permis d’obtenir la coopération desdits États. L’absence de sanctions adéquates et concrètes à l’encontre des États concernés n’est pas de nature à faire évoluer leur position vis-à-vis de la CPI. Face à ce statu quo auquel fait face la CPI, une révision de son traité fondateur est souhaitable pour une mise en œuvre efficiente du principe de la complémentarité. Cette révision, qui pourra être proposée à l’initiative d’un ou de plusieurs États, devrait sortir les textes actuels de leur timidité liée au fait que le Statut de la CPI est un texte de compromis lors de son adoption le 17 juillet 1998. Elle pourra aussi modifier ou supprimer certaines dispositions actuelles du Statut qui constituent une menace pour l’indépendance du Bureau du Procureur de la CPI tout en renforçant les droits des victimes au-delà de la réparation et de leur participation à la procédure devant la première juridiction pénale internationale permanente.

  • Giampaolo Guizzardi Righetti, « Non erit innocens malus ». À la recherche de la justice sur les Crimes maritimes de portée internationale. Une histoire de dichotomies, thèse soutenue en 2024 à Université Côte dAzur sous la direction de Jean-Christophe Martin et Irini Papanicolopulu, membres du jury : Andrea Caligiuri (Rapp.), Gabriele Della Morte  

    Cette thèse porte sur les dualités ou les dichotomies. En particulier, elle étudie les relations entre deux types de dichotomies, la dichotomie entre les crimes internationaux et transnationaux et la dualité entre la terre et la mer en tant qu'espaces géographiques et juridictionnels, pour tenter de répondre à la question de savoir qui exerce ou devrait exercer son jus puniendi en cas de crimes maritimes d'intérêt international.

    Aurelian Radu Radoi, La responsabilité internationale indirecte de l'État du fait des particuliers, thèse soutenue en 2023 à Strasbourg sous la direction de Syméon Karagiannis, membres du jury : Patrick Meunier (Rapp.)    

    Le droit de la responsabilité internationale de l’Etat repose sur le principe selon lequel l’Etat n’est responsable que pour les actes accomplis par ses propres organes, de jure ou de facto. Cependant, il existe de règles d’attribution qui permettent d’imputer à l’Etat des actes accomplis par des particuliers avec lesquels il entretien un lien juridique ou factuel. Malgré cette évolution, un système de responsabilité internationale basé uniquement sur l’imputabilité présente de lacunes importantes. En l’absence de règles spéciales d’attribution, la prolifération des obligations de due diligence permet de combler les insuffisances des règles classiques d’attribution. Le cyberespace présente de nouveaux défis auxquels le droit international de la responsabilité semble en décalage. Par conséquent, une nouvelle évolution s’impose, par l’intégration du concept de complicité dans la relation Etat-particulier.

    Serge Darlin Ndémézogho Nguéma, L'incapacité ou le manque de volonté de l'État à lutter contre les menaces à la paix et à la sécurité internationales : les cas du terrorisme international et de la piraterie maritime, thèse soutenue en 2023 à Université de Lorraine sous la direction de Mélanie Dubuy, membres du jury : Jean-Christophe Martin (Rapp.)    

    Cette thèse a pour ambition de démontrer que la menace que les acteurs non étatiques terroristes et pirates font peser sur la paix et la sécurité internationales n'a pas changé les règles en matière de recours à la force armée même quand l'Etat hôte ne peut pas ou ne veut pas lutter contre le terrorisme international et la piraterie maritime. En d'autres termes, l'idée défendue est celle d'affirmer que le droit international positif dispose en son sein de toutes les clés pour résoudre le problème de la défaillance ponctuelle ou durable des Etats face aux acteurs non étatiques terroristes et pirates.De ce fait, nul besoin de créer de nouvelles doctrines qui prétendent répondre aux carences du droit existant mais qui en réalité servent les intérêts des Etats les plus puissants au détriment des plus modestes. En effet, le droit positif ne permet pas actuellement de recourir à la force armée sur le territoire d'un autre Etat même contre les acteurs non étatiques au seul motif que l'Etat territorial ne peut pas ou ne veut pas mettre fin à la menace présente sur son territoire. Pour qu'un tel recours à la force, par le canal de la légitime défense, puisse être conforme au droit existant, il faut nécessairement que les actes des acteurs non étatiques soient imputables aux Etats hôtes.C'est donc à travers d'autres fondements juridiques que l'intervention armée contre ces groupes criminels peut se réaliser conformément au droit international positif. Il s'agit exclusivement du consentement de l'Etat hôte défaillant ou de l'autorisation du Conseil de sécurité. Ces deux fondements juridiques ne sont aujourd'hui remis en cause par personne lorsqu'il s'agit de lutter contre des groupes criminels. Ainsi, en plus de donner des moyens juridiques pour intervenir militairement dans la légalité contre les acteurs non étatiques terroristes et pirates, le droit international dispose d'autres moyens qui permettent de renforcer les capacités des Etats les plus vulnérables afin qu'ils aient les moyens de faire face à ces menaces conformément aux obligations internationales en la matière.

    Daniele Mandrioli, Nouvelles technologies dans le droit de la mer, thèse soutenue en 2022 à Université Côte dAzur sous la direction de Jean-Christophe Martin et Irini Papanicolopulu, membres du jury : Henrik Ringbom (Rapp.), Antonello Tancredi  

    L'automatisation et la numérisation redéfinissent l'ergonomie des comportements humains. En se limitant au domaine maritime, les nouvelles technologies permettent d'automatiser entièrement l'activité traditionnelle de la navigation ; aujourd'hui, les navires peuvent être contrôlés depuis le rivage et l'intervention humaine dans la boucle de décision n'est plus nécessaire.Cette innovation disruptive offre de grandes opportunités pour l'industrie maritime. Intuitivement, les profits tirés du transport de marchandises et de personnes en mer peuvent être maximisés ; la réduction ou l'absence d'équipage à bord entraîne une réduction considérable des coûts pour les opérateurs (et pour les consommateurs), surtout en cette période historique marquée par la propagation mondiale du virus SARSCOV-2. En ce qui concerne la sécurité maritime, l'innovation que constitue le contrôle autonome réduit fortement le risque d'accidents dus à des erreurs humaines, qui sont à l'origine de la plupart des accidents maritimes. En ce qui concerne la protection de l'environnement marin, la navigation autonome peut en outre rendre le transport maritime plus durable.Pour ces raisons, les États et les entités privées financent plusieurs projets de développement de navires autonomes : au cours des dernières années, les premiers navires de surface autonomes (ci-après dénommés MASS) ont été testés et produits. En l'état actuel des connaissances, l'adoption de cette nouvelle technologie n'est plus un événement futuriste : plus d'un millier de MASS naviguent actuellement sur les océans du monde.Étant donné que l'activité humaine de la navigation est sujette à des changements, on peut se demander si les règles internationales qui la régissent sont d'une certaine manière remises en question par l'essor de l'automatisation.Habituellement, une nouvelle invention technologique s'accompagne de nombreuses questions réglementaires. D'une part, la loi est tenue de contrôler et de prévenir les conséquences involontaires découlant du recours à la nouvelle technologie. D'autre part, la loi est appelée à admettre et à autoriser son utilisation.Par conséquent, l'objectif de cette thèse est d'étudier les implications juridiques internationales découlant de l'utilisation croissante des moyens autonomes de transport maritime. En quelques mots, il s'agit ici d'aborder la question de savoir si et comment le recours à la technologie MASS a un impact sur le cadre juridique international préexistant qui régit l'exécution de la navigation et le contrôle de l'Etat sur celle-ci.Au cours des dernières années, ce sujet a suscité une attention croissante. En particulier, en 2019, le Comité de la sécurité maritime (CSM) de l'OMI a approuvé les "Directives provisoires pour les essais de navires autonomes de surface (MASS)". En outre, l'Organisation a très récemment achevé le "Regulatory Scoping Exercise on Maritime Autonomous Surface Ships" (ci-après RSE), qui avait débuté trois ans auparavant.La recherche proposée veut s'inscrire dans ce débat ouvert (et le dépasser) afin de fournir un panorama étendu des implications juridiques internationales émergeant de l'utilisation de l'automatisation et du contrôle dans le domaine maritime. Ce faisant, l'attention se concentrera sur trois blocs normatifs : les règles internationales sur la sécurité de la navigation (chapitre I), les règles internationales régissant l'attribution de la juridiction des États sur les navires (chapitre II) et les règles internationales traitant de l'assistance aux personnes trouvées en détresse en mer (chapitre III).

    Igor Kevin Minko Mi Nze, L'intervention du Conseil de sécurité en matière de sécurité maritime., thèse soutenue en 2018 à Normandie sous la direction de Anne-Thida Norodom, membres du jury : Sarah Cassella (Rapp.), Eloi Diarra et Jean-Paul Pancracio  

    Les espaces maritimes font l’objet de nombreuses atteintes qui mettent en péril leur sécurité. Les faits illicites des États d’une part, et l’accroissement de la criminalité d’autre part, sont de nature à faire peser des risques dommageables importants pour la sécurité de la navigation, du milieu marin et des utilisateurs de la mer. Le Chapitre VII de la Charte des Nations Unies, qui n’a pas en principe pour vocation la protection de la sécurité maritime, est régulièrement mis en oeuvre par le Conseil de sécurité en mer au cours de ses missions de maintien de la paix. A cet effet, il arrive parfois qu’il participe indirectement par ricochet à la protection des espaces maritimes contre les faits illicites des États à cette occasion. Au cours de cette dernière décennie le Conseil de sécurité utilise également le Chapitre VII pour directement protéger les espaces maritimes contre les actes de criminalité qui s’y produisent. Il se dégage ainsi une pratique ambivalente du Conseil de sécurité de mise à disposition du Chapitre VII au service de la sécurité maritime qui est révélatrice d’une contribution du droit de la sécurité collective à la consolidation du droit de la mer.

  • Aklesso Jacques Akpe, L'évolution de l'immunité des dirigeants politiques en droit international, thèse soutenue en 2023 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Thierry Garcia, membres du jury : Pierre-François Laval (Rapp.), Catherine Maia (Rapp.)  

    L'objectif de cette thèse est de démontrer que par la fertilisation croisée des principes dits de « Nuremberg » et des obligations véhiculées par les droits de l'homme et le droit international humanitaire, la justiciabilité du souverain étatique dans la personne de son représentant est, certes, érigée en une véritable charte juridique mondiale. Cependant, en dépit de l'ascension inexorable de la justice pénale internationale, l'immunité des dirigeants politiques constitue toujours une institution protégée, consubstantielle à la sacro-sainte souveraineté des États, et donc un réel pouvoir de contrainte à l'égard des ordres pénaux. La réponse à la question de savoir quelle évolution actuellement recevable de l'immunité des dirigeants politiques les mutations du droit international sont-elles porteuses, est donc empreinte de nuances et somme toute, relative. En effet, sur le terrain de l'effectivité juridique, les évolutions qui affectent la portée de la norme immunitaire sont restées au milieu du gué de la modernisation du droit international. Le défaut de pertinence de l'immunité considéré comme le point névralgique de cette modernisation demeure, en fait, une norme du contentieux répressif parmi d'autres, qu'il est excessif de hisser au rang d'un nouveau paradigme de l'ordre international. D'une part, parce que l'évolution procédurale qu'il y imprime est moins une dénaturation du sens pratique de l'immunité des dirigeants politiques, mais plus, son adaptation pour mieux s'intégrer dans une société internationale dominée par la figure du chef de l'État, du chef du gouvernement et du ministre des Affaires étrangères. D'autre part, alors que la justiciabilité des dirigeants politiques est assurément constitutive de bouleversements de l'ordre juridique international, ces bouleversements empruntent moins la voie d'un renversement que d'une atténuation d'un droit en perpétuelle construction qu'est celui de l'immunité;

    Dametoti Yatombo, La lutte contre la piraterie et l'insécurité maritime dans le golfe de Guinée, thèse soutenue en 2022 à Université Grenoble Alpes sous la direction de Catherine Schneider, membres du jury : Alina Miron (Rapp.), Jean-Christophe Martin (Rapp.), Maurice K. Kamga    

    Le golfe de Guinée est l’un des espaces maritimes considéré comme les plus riches en ressources notamment pétrolifères de la planète Il est victime depuis quelques décennies d’une très grande insécurité maritime caractérisée par la forte recrudescence des attaques de groupes armés contre les navires en mer. Cette piraterie contemporaine s’écarte, au regard de la diversité de ses manifestations, de la définition de la piraterie donnée par l’article 101 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer (CNUDM) de Montego Bay. Cette recherche s’attache à démontrer dans un premier temps l’inadéquation du cadre du juridique classique pour appréhender la complexité et l’imbrication des activités maritime illicites qui contribuent à entretenir l’insécurité maritime spécifique au golfe Guinée. Tout en relevant les difficultés liées à la répression pénale de la piraterie en général, cette recherche explique aussi les raisons de l’incapacité des instruments régionaux et nationaux africains à pallier les faiblesses du droit international pour lutter contre la piraterie. Puis dans un second temps, cette recherche explore les pistes de solution tant au niveau international que régional susceptibles d’améliorer l’efficacité de la lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée et de dépasser la vision étroite que propose le droit international du phénomène de la piraterie maritime.

    Tony Nassib, La lutte armée palestinienne au regard du jus in bello : la problématique des combattants. Une lutte armée sui generis?, thèse soutenue en 2020 à Lyon sous la direction de David Cumin, membres du jury : Thierry Garcia (Rapp.), Philippe Lagrange (Rapp.), Louis Balmond et Pascale Martin-Bidou    

    Le statut juridique du combattant palestinien dépend de l’évolution de la nature juridique de la lutte armée palestinienne en jus in bello, en l’absence d’un État palestinien. Afin que ce combattant puisse être couvert par le DIH, son locus standi dépendait de son appartenance à une Partie au conflit armé international israélo-arabe, avant de pouvoir bénéficier d’une autonomie dans le cadre de la guerre de libération nationale palestinienne, devenue le conflit armé international israélo-palestinien. Toutefois, en raison de la nature asymétrique de la lutte armée menée dans le cadre d’une guerre non-conventionnelle, et de l’asymétrie juridique conventionnelle déséquilibrant son rapport au combattant régulier israélien, le statut du combattant irrégulier palestinien fut toujours mis en question tout au long de la lutte armée. Au-delà de la conséquence de priver celui-ci d’un statut au regard de la troisième Convention de Genève de 1949, mais produit directement des conséquences sur les personnes civiles, le refus systématique israélien de l’octroi d’un tel statut à celui-ci produit directement des conséquences graves sur la catégorie juridique des civils en DIH, créant ainsi une situation juridique sui generis.

    Yann Tephany, La lutte contre les activités illicites en mer, thèse soutenue en 2019 à Nantes sous la direction de Patrick Chaumette, membres du jury : Seline Trevisanut, Jean-Christophe Martin et Arnaud Montas  

    La mer est le théâtre d’un grand nombre d’activités illicites. Qu’il s’agisse des actes de violence (piraterie, terrorisme), des trafics illicites (stupéfiants, migrants, armes de destruction massive), ou encore des atteintes à l’environnement marin (pollutions intentionnelles, pêche illicite), cet espace se présente comme des plus vulnérables face aux activités criminelles et délictueuses qui prospèrent en son sein. Si ce constat n’est pas entièrement nouveau, la figure séculaire du pirate sans foi ni loi qui sillonne les mers pour piller les navires marchands en attestant, la période contemporaine semble néanmoins marquée par une insécurité maritime croissante.La CNUDM n’apporte qu’une réponse partielle à ces menaces. Ce texte fondateur organise l’exercice des compétences étatiques sur l’espace maritime. Il consacre un principe général de liberté des mers, lequel se décline en différents droits d’utilisation de l’espace qui bénéficient à l’ensemble des États, tout en reconnaissant à ces derniers une capacité à s’interposer contre les navires interlopes étrangers. Cette Convention souffre toutefois de certains manques, notamment en raison du fait qu’elle ne s’inscrit pas pleinement dans une dimension répressive affirmée. Ce socle central se voit renforcer par différentes conventions de coopération pénale qui viennent consolider le dispositif international de lutte contre les activités illicites en mer. Ces conventions constituent un complément majeur en ce qu’elles organisent la prévention et la répression de ces actes illicites à l’échelle internationale.Il reste que face à des actes criminels et délictueux extrêmement versatiles et diversement répartis sur la surface du globe, ce dispositif international ne peut en lui-même suffire. C’est pourquoi différentes voies ont été explorées, tant par les États que par certaines organisations internationales, dans le but d’œuvrer plus efficacement contre ces activités illicites. Dans le même temps, les juridictions internationales sont progressivement venues consacrer un ensemble de garanties susceptibles de bénéficier aux individus appréhendés en mer, que les États intervenants sont tenus de respecter. En définitive, il apparaît que pour lutter contre les activités illicites en mer, les États souffrent moins d’un manque de normes que d’un défaut de coopération effective. De nombreux efforts doivent encore être réalisés dans ce domaine.

    Elena Grujicic, Les droits des femmes dans les systèmes juridiques régionaux et universel, thèse soutenue en 2019 à Lyon sous la direction de David Cumin, membres du jury : Karine Bannelier - Christakis (Rapp.), Emmanuel Decaux (Rapp.), Mireille Couston et Claire Laux    

    L’expression droits des femmes renvoie à l’idée que les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes, qu’elles doivent pouvoir jouir des droits qualifiés d’universels à égalité avec les hommes. Néanmoins, cette universalité a été remise en question, notamment par l’argument relatif à la diversité des femmes. Cela conduit nécessairement à s’interroger sur la possibilité d’universaliser ces derniers, en les reproduisant sur un modèle particulier. Parallèlement au système international, les Organisations intergouvernementales régionales ont développé des systèmes juridiques de protection des droits des femmes. Force est de constater que ces derniers n’ont pas bénéficié d’un encadrement juridique identique dans toutes les régions. Comment concilier la garantie identique des droits des femmes au niveau universel, avec les spécificités particulières liées à la culture et à la tradition propres à chaque État ? Le système régional de protection des droits des femmes, est-il plus efficace que le système universel ? Les difficultés semblent se succéder et se suivre en continu, puisque si le système international est confronté à de nombreuses lacunes, le système régional, qui est censé combler ces lacunes, ne s’est pas toujours conformé aux normes universelles. Les deux systèmes interagissent et s’opposent sur la question, formant ainsi la protection internationale des droits des femmes.

    Lourdes Suleiman, Le rôle du droit international dans l'émergence d'un Etat palestinien. Difficultés et limites, thèse soutenue en 2014 à Lyon 3 sous la direction de Stéphane Doumbé-Billé, membres du jury : Habib Slim (Rapp.), Rahim Kherad (Rapp.)    

    La communauté internationale et le droit international sont confrontés à un défi majeur : trouver une solution mettant un terme au conflit israélo-palestinien. L’étude du conflit israélo-palestinien à la lumière du droit international montre les nombreuses difficultés relatives à l’émergence d’un Etat palestinien. En effet, ce dernier est une source de violation du droit international du fait notamment des manquements aux droits fondamentaux qui ne cessent de sévir sur ce territoire. Les violations commises à l’encontre du droit international remontent à l’époque du mandat britannique et sont finalement caractérisées par l’impunité des entités qui les ont commises. Cela permet donc de mettre en évidence les lacunes où même les faiblesses du droit international, plus précisément celles de l’ONU qui se trouve en difficultés face à un manquement constant à ces principes et à ces décisions. On a cherché à pallier à cette situation infernale par l’usage de techniques qu’offre le droit international dont l’objectif est de mettre un terme à un conflit. Il existe une technique qui paraît être la plus appropriée pour le conflit israélo-palestinien, il s’agit de la fameuse technique de la négociation. Cependant le processus de paix ayant débuté en 1990 se trouve aujourd’hui presque oublié.Malgré tout cela, la création d’un Etat palestinien se trouve être la base de la solution du conflit israélo-palestinien. Cette présente étude cherche à démontrer, sur la base de la définition de l’Etat selon le droit international, que la Palestine dispose d’une part, d’éléments avérés, mais imparfaits, permettant à cette dernière de constituer un Etat selon le droit international, et d’autre part que cette dernière ne peut accéder au rang d’Etat dans la mesure où certains éléments nécessaires à la constitution d’un État demeurent contestables. Ce qui manque à la Palestine pour se constituer en Etat c’est l’effectivité.