Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage, portant sur la situation antérieure à 2019, donne des clés d'explication quant aux origines du mouvement de protestation populaire, le hirak. Il montre comment l'État contrôle la société, laquelle, majoritairement sunnite, connaît une pluralité religieuse. La présence des protestants s'est fait connaître en 2004 suite à des conversions massives vers l'évangélisme ; les ahmadis sont apparus dans le paysage juridique en 2016, après une série d'arrestations. À travers l'étude du statut juridique des Algériens non-musulmans, ce travail examine le droit algérien au regard des engagements internationaux de l'Algérie. Il repose sur l'analyse de la jurisprudence, un solide travail de terrain et de nombreux entretiens. Il en ressort que l'État contrôle le champ religieux et que l'Islam sert de référent identitaire dans une Algérie rejetant toute forme religieuse stigmatisée comme étrangère à sa société.
Préface d'Ahmed Mahiou ; Avant-propos de Nathalie Bernard-Maugiron