Programme
Sommes-nous bien informés sur la composition et la qualité des produits de chocolat ?
Conférence de Jean-Louis Carpentier, Maître de conférences émérite en droit privé, Université Paris Cité
En 2022, 90 % des Français déclaraient aimer le chocolat et l'associer à la notion de réconfort.
Dans un marché dominé par quelques groupes internationaux, certaines entreprises valorisent leurs produits en mettant en avant la préservation de l'environnement ou la protection de la santé des consommateurs. Un fabricant de renommée mondiale n'avait pas hésité à affirmer que l'un de ses produits chocolatés faisait grandir ! Les chocolatiers ont aussi commencé à développer des chocolats biologiques, végétaliens, sans sucre ou sans gluten.
L'information des consommateurs sur la composition et la qualité nutritionnelle des produits de chocolat est strictement réglementée. Elle a pour origine un décret français du 13 juillet 1976. Les mentions figurant sur l'étiquetage des produits qui utilisent la dénomination de « chocolat » sont censées fournir au consommateur des informations complètes et précises. Mais qu'en est-il vraiment ?
Le tirailleur sénégalais : des combats de tranchées à la boisson chocolatée. Approche historique et juridique d'une publicité
Conférence de Xavier Cabannes, professeur à l'Université Paris Cité
Nous connaissons probablement tous cette représentation d'un militaire, tirailleur sénégalais, au sourire béat, consommant dans sa gamelle réglementaire une boisson chocolat chaude. Le tout accompagné de la célèbre locution "y'a bon", qui donnera le fameux "y'a bon Banania". A l'origine simple publicité, créée en pleine Première guerre mondiale, pour une boisson mélangeant chocolat et farine de banane, elle est devenue, un siècle plus tard, une représentation de la France colonialiste.
A la fin des années 1970 l'usage des marques "y'a bon' et du slogan les accompagnant a été abandonné.
Comment le droit contemporain aborde désormais cette publicité ou les références actuelles à celle-ci ? Derrière cette imagerie familière, se cache un passé révolu mais aussi des questions juridiques bien actuelles.
Entrée libre dans la limite des places disponibles.