Jean-Yves Dormagen, Le climat, nouvelle ligne de fracture ?, Arte Education, 2024, L'Europe dans l'œil du cyclone
Mieux cerner l'avenir de notre continent en crise, telle est l'ambition de cette collection de six entretiens menés par la journaliste Nora Hamadi. Dans cet épisode, le clivage créé par l'enjeu climatique avec le politologue Jean-Yves Dormagen. Pendant longtemps, le réchauffement climatique n'a pas été l'objet de débat en Europe. Ce consensus a volé en éclats, avec la montée de discours climato-sceptiques opposés aux politiques de transition et de décarbonation. Le climat devient un clivage majeur, et pas seulement pour les forces populistes
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Alexandre Dézé, Introduction à la sociologie politique, 6e éd., De Boeck supérieur, 2023, Ouvertures politiques, 287 p.
Ce manuel d'introduction à la sociologie politique s'adresse aussi bien aux étudiants débutants qu'à un public déjà sensibilisé aux sciences sociales. Dans un format souple, concis et simple, il propose : tout le cours avec les notions fondamentales de la sociologie politique ; de nombreux exemples variés ; les références essentielles de la discipline. L'ouvrage examine successivement : les cadres de l'activité politique (qu'est-ce que le pouvoir politique ? qu'est-ce que l'État ? quels sont les grands types de régimes politiques ?) ;les principaux acteurs de la vie politique démocratique (les citoyens, les partis politiques, les " professionnels " de la politique, l'opinion publique) ; les grands types de pratiques politiques en démocratie (le vote, les mouvements sociaux, l'action publique). Il présente au final un tableau général d'une discipline scientifique devenue de plus en plus centrale dans l'analyse et la compréhension des phénomènes politiques.
Jean-Yves Dormagen, Lorenzo Barrault-Stella, Brigitte Gaïti, Patrick Lehingue, Éric Agrikoliansky [et alii], La politique désenchantée ?: perspectives sociologiques autour des travaux de Daniel Gaxie, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022
"Cet ouvrage propose une réflexion de politistes et de sociologues qui s'adosse aux travaux de Daniel Gaxie, qu'il s'agisse de ceux sur la représentation et la professionnalisation politiques, sur la politisation des "profanes", sur le militantisme et ses rétributions ou encore sur les luttes au principe de l'action publique. Les textes réunis posent frontalement la question de l'actualisation des apports de cette sociologie politique et ils interrogent les manières de la renouveler." [Source : éditeur]
Jean-Yves Dormagen, Françoise Dreyfus, William Genieys, Magali Gravier, Magdaléna Hadjiisky, L'administration dans les processus de transition démocratique, Éditions de la Sorbonne, Publications de la Sorbonne et OpenEdition, 2021
L'administration publique constitue une variable majeure dans le processus de transition des régimes autoritaires vers la démocratie ; généralement négligé par les « spécialistes » des transitions, le devenir des personnels et des structures administratives peut être a priori considéré comme un enjeu essentiel pour le nouveau régime et conditionner sa consolidation. Le maintien en fonction de ceux qui ont servi les anciens maîtres est-il acceptable ? Le schéma selon lequel était organisée l'administration permet-il de réaliser les objectifs que s'assigne le gouvernement démocratique ? La manière dont est résolu ce problème est loin d'être uniforme ; les conditions historiques et internationales dans lesquelles s'effectue le changement - table rase du passé ou compromis politique - déterminent largement le choix en faveur de l'épuration ou de la transformation en douceur de l'organisation administrative. Qu'il s'agisse de la dénazification, plus tard de la décommunisation en Allemagne - et aussi en République tchèque -, de l'épuration lors de l'instauration de la République italienne, du statu quo espagnol après la mort de Franco ou de la référence à un nouveau modèle administratif en Afrique du Sud à partir de 1996, les voies empruntées par les gouvernements revêtent des sens multiples. En effet, l'examen des pratiques mises en œuvre dans ces différents cas met en évidence l'écart entre les rhétoriques de légitimation et l'effectivité des transformations qui affectent l'administration
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Alexandre Dézé, Introduction à la sociologie politique, 5e éd., De Boeck (5e édition actualisée et augmentée), 2019, Ouvertures politiques, 287 p.
Cet ouvrage est une manuel d'introduction à la sociologie politique, qui entend être lisible aussi bien par un public déjà sensibilisé aux sciences sociales que par de complets débutants. Le parti pris est d'adopter une formule souple, concise et simple, se rapprochant d'un véritable cours, qui expose et enchaîne de façon logique les notions fondamentales de la sociologie politique en les assortissant d'exemples variés et en les liant aux références essentielles de la discipline. L'ouvrage examine successivement les cadres de l'activité politique (qu'est-ce que le pouvoir politique ? qu'est-ce que l'Etat ? quels sont les grands types de régimes politiques ?), avant de se tourner vers les principaux acteurs de la vie politique démocratique (les citoyens, les partis politiques, les "professionnels" de la politique, l'opinion publique), puis examine les grands types de pratiques politiques en démocratie (le vote, les mouvements sociaux, l'action publique). Il propose au final un tableau général d'une discipline scientifique devenue de plus en plus centrale dans l'analyse et la compréhension des phénomènes politiques.
Jean-Yves Dormagen, Lorenzo Barrault-Stella, Brigitte Gaïti, Patrick Lehingue, Éric Agrikoliansky [et alii], La politique désenchantée ?: perspectives sociologiques autour des travaux de Daniel Gaxie, Presses universitaires de Rennes, 2019, Res publica, 372 p.
"Cet ouvrage propose une réflexion de politistes et de sociologues qui s'adosse aux travaux de Daniel Gaxie, qu'il s'agisse de ceux sur la représentation et la professionnalisation politiques, sur la politisation des "profanes", sur le militantisme et ses rétributions ou encore sur les luttes au principe de l'action publique. Les textes réunis posent frontalement la question de l'actualisation des apports de cette sociologie politique et ils interrogent les manières de la renouveler."
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, 4e éd., De Boeck supérieur, 2015, Ouvertures politiques, 271 p.
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, 3e éd., De Boeck Supérieur, 2010, Ouvertures politiques, 272 p.
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, 2e éd., De Boeck, 2009, Ouvertures politiques, 271 p.
Jean-Yves Dormagen, Logiques du fascisme: l'État totalitaire en Italie, Fayard, 2008, 400 p.
Le fascisme revendiquait avec fierté sa dimension "totalitaire" et proclamait ouvertement son ambition de "fasciser intégralement la société civile". Il n'en est pas moins considéré, aujourd'hui, dans l'opinion et par la plupart des spécialistes, comme un banal régime autoritaire, s'étant révélé incapable de transformer en profondeur les attitudes et les pratiques sociales des Italiens. Il aurait manqué au fascisme un parti unique suffisamment puissant pour convertir l'ensemble de la population à la nouvelle religion politique des chemises noires. Le régime aurait également échoué à produire sa propre classe dirigeante. Enfin, l'absence de terreur se déployant sur une échelle de masse finirait de distinguer le fascisme du nazisme ou bien encore du stalinisme. C'est un autre regard que cet ouvrage entend porter sur le fascisme. En effet, l'étude des plus hauts cadres de l'État et l'analyse des archives du régime amène à contester cette interprétation dominante. Dès 1922, le mouvement fasciste entreprend la conquête de l'État, puis sa transformation progressive en un instrument adapté à l'exercice d'une domination totalitaire. Depuis les sommets de l'État jusqu'aux profondeurs de la société civile, l'ensemble des relations sociales se trouvent soumises à de nouvelles logiques. De nouvelles valeurs, de nouvelles normes, de nouvelles règles de comportements s'imposent à tous. C'est donc bien une dynamique totalitaire qui se manifeste par l'émergence d'un système de contrôle des hommes et de leurs comportements à vocation totale. Le régime fasciste apparaît ainsi comme le précurseur d'un "totalitarisme sans terreur" qui ne pratiquera pas le génocide ou le crime de masse, mais n'en sera pas moins capable d'engendrer une société de contrôle d'un genre nouveau.
Jean-Yves Dormagen, Logiques du fascisme: l'État totalitaire en Italie, le grand livre du mois, 2008, 460 p.
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, La démocratie de l'abstention: Aux origines de la démobilisation électorale en milieux populaires, Gallimard, 2007, Folio ( Actuel ), 464 p.
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, De Boeck, 2007, Ouvertures politiques, 271 p.
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Benoît Verrier, Non-inscrits, mal-inscrits et abstentionnistes, la Documentation française, 2007, Rapports et documents, 79 p.
Jean-Yves Dormagen, Françoise Dreyfus, William Genieys, Magali Gravier, Magdaléna Hadjiisky, L'administration dans les processus de transition démocratique, Publications de la Sorbonne, 2004, Série Science politique, 156 p.
Jean-Yves Dormagen, Marc Lazar, Les administrations parallèles dans la configuration étatique italienne (1912-1956), 2000, 977 p.
En Italie, l'étatisation de nombreux secteurs d'activités, qui devient très importante entre la première guerre mondiale et le début des années trente, s'est realisée presque exclusivement à partir d'instituts parapublics, séparés de l'administration traditionnelle. Ces administrations parallèles sont organisées comme des sociétés par actions dont les principaux responsables sont désignés directement par le pouvoir exécutif selon des règles largement discrétionnaires. C'est au cours du ventennio que ce modèle administratif s'impose définitivement : au moment de la chute du régime, il existe plus de 350 instituts parapublics. Un second état-major provenant de l'activité politique et souvent de l'appareil du parti fasciste encadre et dirige ces nouvelles institutions étatiques. Cette transformation du secteur public qui se produit sous le fascisme marquera durablement l'organisation et l'évolution de l'Etat italien : dans la première décennie républicaine, non seulement le dispositif administratif singulier hérite de la période précédente ne subit aucune modification, mais les instituts parapublics continuent à se développer sous le contrôle d'un personnel issu de l'activité politique. Les administrations paralleles apparaissent, des lors, comme une composante essentielle d'une configuration etatique originale où les hauts fonctionnaires sont cantonnés dans les tâches et les services les plus traditionnels tandis que les partis politiques sont, depuis le fascisme, profondément insérés dans un vaste secteur parapublic au sein duquel la diffusion du clientélisme politique contribue à la politisation des emplois et des activités et au maintien de relations hautement personnalisées.
Jean-Yves Dormagen, Fascisme et administrations parallèles: le cas des dirigeants de l'Institut national des assurances (1922-1944),, 1998, 168 p.
Jean-Yves Dormagen, I comunisti, Koiné, 1996, Attualità, 201 p.
Jean-Yves Dormagen, Marc Lazar, Au nom du nom ou la fin du parti communiste italien et la naissance du parti de la refondation communiste,, 1992, 213 p.
Jean-Yves Dormagen, « Que pensent les Européens ? Questions difficiles pour l’année qui vient », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2024
Jean-Yves Dormagen, « Législatives : comment la mécanique du barrage a fonctionné », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2024
Jean-Yves Dormagen, « Législatives : le RN a-t-il déjà gagné ? 7 clefs pour décoder l’entre-deux-tours », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2024
Jean-Yves Dormagen, « Législatives 2024 : 5 thèses sur une élection pivot », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2024
Jean-Yves Dormagen, « Élections belges : entre Flamands et Wallons deux régions, un même barycentre. Comprendre le paradoxe politique du plat pays », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2024
Jean-Yves Dormagen, « En Catalogne, des élections décisives pour le futur des équilibres de la majorité parlementaire espagnole », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2024
Jean-Yves Dormagen, « Comprendre le nouveau clivage écologique : données inédites », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2023
Jean-Yves Dormagen, « Quelle Espagne politique après le vote ? », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2023
Jean-Yves Dormagen, « Le vote utile fera-t-il l’élection en Espagne ? Dernier sondage exclusif », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2023
Jean-Yves Dormagen, « Fragmenté et polarisé : la structure de l'électorat espagnol à un mois des élections », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2023
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Chapitres d'ouvrages ► Avec Delphine Deschaux-Dutard, Secondary analysis of qualitative data in defence studies : Methodological opportunities and challenges in », French Politics, Palgrave Macmillan, 2022, n°34
Jean-Yves Dormagen, « Giorgia Meloni satellise ses partenaires de gouvernement », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2022
Jean-Yves Dormagen, « La droite sans les pleins pouvoirs en Italie », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2022
Jean-Yves Dormagen, « Comment se structure l’électorat italien ? 16 cartes, 34 graphiques », Le Grand Continent, Groupe d’études géopolitiques (GEC) , 2022
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, Emmanuelle Reungoat, « Quand le vert divise le jaune. Comment les clivages sur l’écologie opèrent au sein des Gilets jaunes », Écologie & politique : sciences, culture, société, Le bord de l'eau éditions / Presses de Sciences Po / Syllepses / Ecopresse, 2021, pp. 25-48
Jean-Yves Dormagen, « Probability-based versus quota-based surveys? Selection and self-selection biases persist among the oldest old », French Politics, Palgrave Macmillan, 2019, n°1, pp. 45-49
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Do surveys accurately report voters over 80 years old? », French Politics, Palgrave Macmillan, 2018, n°2
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Vincent Pons, « Voter Registration Costs and Disenfranchisement: Experimental Evidence from France », American Political Science Review, Cambridge University Press (CUP), 2017, n°3
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Baptiste Coulmont, « Toujours pas de chrysanthèmes pour les variables lourdes de la participation électorale », Revue Française de Science Politique, Presses de Sciences Po, 2017, n°6
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Ghislain Gabalda, Xavier Niel, « Sociologie de la mal-inscription et de ses conséquences sur la participation électorale », Revue française de sociologie, Presses de Sciences Po / Centre National de la Recherche Scientifique, 2016, n°1, pp. 17-44
Jean-Yves Dormagen, Julien Velcin, Anne Peradotto, Leila Khouas, Jean-Valère Cossu, « Analyser l'image de marque d'entités sur le Web : revue du projet ImagiWeb », Revue des Sciences et Technologies de l'Information - Série ISI : Ingénierie des Systèmes d'Information, Lavoisier, 2014
Jean-Yves Dormagen, « Salvatore Gatti (1879-1951). Un haut fonctionnaire italien entre libéralisme, fascisme et République », École française de Rome, Rome : École française de Rome et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1999, pp. 149-199
Jean-Yves Dormagen, Salvatore Gatti (1879-1951). Un haut fonctionnaire italien entre libéralisme, fascisme et République, p. 149-199.
Cet article retrace, à partir de documents d'archives, le parcours d'un haut cadre de l'État italien, Salvatore Gatti. Celui-ci a débuté sa carrière comme haut fonctionnaire engagé dans la mouvance libérale, s'est présenté comme candidat et a été élu en 1924 député du parti fasciste, est devenu président de l'Institut national des assurances en 1925, sénateur en 1929, puis président de section du Conseil d'État et enfin membre du gouvernement en 1941. Grâce à ses relations, aux soutiens dont il disposait auprès de Giulio Andreotti et après avoir adhéré à la DC, il est parvenu à échapper aux conséquences de l'épuration et a pu terminer sa carrière en obtenant la nomination, à titre honorifique, de président du Conseil d'État en 1950. Les documents d'archives permettent de dévoiler les logiques d'une telle carrière et des stratégies de reconversion réussie entre l'Italie libérale, fasciste et républicaine.
Jean-Yves Dormagen, « Au nom du nom. La fin du parti communiste italien et la naissance du parti de la refondation communiste », Centre National du Livre, Paris : Presses de Sciences Po et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1995, pp. 75-90
In the name of the name, or the end of the Italian Communist Party and the birth of the Party of communist refounding, Jean-Yves Dormagen.
On November 11, 1989, Achille Occhetto, the General Secretary of the PCI, announced publicly, without having warned the other leaders, that the largest West European communist party was going to change its name and symbols. The extraordinary emotion that this declaration caused in the party's sections showed that the term "communist" constituted for tens of thousand of militants a necessary and inviolable sign of recognition around which a coherent and unified identity was formed. The symbolic manipulations and the liturgic confrontation that the partisans and opponents of the PCFs transformation would resort to for nearly two years represents exceptional material from which to analyse how collective identities are created.
Jean-Yves Dormagen, « Le territoire dans tous ses états », le 14 décembre 2023
Colloque international organisé à l’occasion de ses 40 ans par le CEPEL - Centre d'Etudes Politiques et Sociales - Faculté de Droit et de Science politique, Université de Montpellier sous la direction de Alexandre Dézé, Nicolas Giraudeau, Emmanuel Négrier, Gilles Moutot, Damien Potier, Christophe Roux, Eric Savarèse, Maguelone Sié, Ludovic Sposito
Jean-Yves Dormagen, « Le vote en contexte(s) », le 23 septembre 2021
Organisé par l'Université Paris Dauphine -PSL
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Do surveys correctly cover voters who are over 80 years old? », American Political Science Association (APSA) Annual Meeting,, San Francisco United States (US), le 31 août 2017
Jean-Yves Dormagen, Julien Boyadjian, « The concentration of Political Audience on Twitter », 24th IPSA World Congress of Political Science “Politics in a World of Inequality.”, Poznan Poland (PL), le 23 juillet 2016
Jean-Yves Dormagen, Julien Boyadjian, Marie Neihouser, « The Mechanisms of Twitter Audience Reach », American Political Science Association (APSA) Annual Meeting 2015, San Francisco United States (US), le 03 septembre 2015
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Do surveys correctly cover voters who are over 80 years old? », 6th Conference of European Survey Research Association,, Reykjavij Iceland (IS), le 14 juillet 2015
Jean-Yves Dormagen, Marie Neihouser, Julien Boyadjian, « Panel Random and Digital Networks », Facing an unequal word : challenges for global sociology, Yokohama Japan (JP), le 13 juillet 2014
Jean-Yves Dormagen, Caroline Brun, Young-Min Kim, Claude Roux, « Investigating the Image of Entities in Social Media: Dataset Design and First Results », 9th International Conference on Language Resources and Evaluation, Reykjavik Iceland (IS), le 26 mai 2014
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Aging of Registered Voters and Voter Turnout in France: A Study of 17 Voting Rounds between 2002 and 2012 », The Australian Political Studies Association Annual Conference, Sydney Australia (AU), le 28 septembre 2014