Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, 4e éd., De Boeck supérieur, 2015, Ouvertures politiques, 271 p.
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, 3e éd., De Boeck Supérieur, 2010, Ouvertures politiques, 272 p.
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, 2e éd., De Boeck, 2009, Ouvertures politiques, 271 p.
Jean-Yves Dormagen, Logiques du fascisme: l'État totalitaire en Italie, le grand livre du mois, 2008, 460 p.
Mussolini établit-il un régime autoritaire avec un parti unique et reposant sur la violence, ou le fascisme absorba-t-il l'État italien et la société civile ? Cet ouvrage étudie dans quelle mesure ce régime peut être considéré comme une des formes du totalitarisme, et le compare à ce qui s'est passé à la même époque en Allemagne et en Russie
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, La démocratie de l'abstention: Aux origines de la démobilisation électorale en milieux populaires, Gallimard, 2007, Folio ( Actuel ), 464 p.
Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, De Boeck, 2007, Ouvertures politiques, 271 p.
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Benoît Verrier, Non-inscrits, mal-inscrits et abstentionnistes, la Documentation française, 2007, Rapports et documents, 79 p.
Jean-Yves Dormagen, Fascisme et "administrations parallèles": le cas des dirigeants de l'Institut national des assurances (1922-1944),, 1998, 168 p.
Jean-Yves Dormagen, I comunisti, Koiné, 1996, Attualità, 201 p.
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, Emmanuelle Reungoat, « Quand le vert divise le jaune. Comment les clivages sur l’écologie opèrent au sein des Gilets jaunes », Écologie & politique : sciences, culture, société, 2021, pp. 25-48
Jean-Yves Dormagen, « 1. Emmanuelle SIBEUD, Post-Colonial et Colonial Studies : enjeux et débats , Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2004/5 (n° 51-4bis), p. 87-95. [DOI : 10.3917/rhmc.515.0087] [https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2004-5-page-87.htm]. E. SIBEUD, Du postcolonialisme au questionnement postcolonial : pour un transfert critique , Revue d’histoire moderne & contemporaine, 2007/4 (n° 54-4), p. 142-155. [DOI : 10.3917/rhmc.544.0142]. [https://www.cairn.info/revue-d-his », Outre-Mers , 2021, n° ° 410-411, p. -
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Probability-based versus quota-based surveys? Selection and self-selection biases persist among the oldest old », French Politics, 2019, n°1, pp. 45-49
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Do surveys accurately report voters over 80 years old? », French Politics, 2018, n°2, pp. 195-212
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Vincent Pons, « Voter Registration Costs and Disenfranchisement: Experimental Evidence from France », American Political Science Review, 2017, n°3, pp. 584-604
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Baptiste Coulmont, « Toujours pas de chrysanthèmes pour les variables lourdes de la participation électorale », Revue Française de Science Politique, 2017, n°6, pp. 1023-1040
Jean-Yves Dormagen, « Sociologie de la mal-inscription et de ses conséquences sur la participation électorale », Revue française de sociologie , 2016, n° 57, pp. 17-44
Cet article établit pour la première fois à l’échelle nationale, à partir d’un échantillon représentatif de quelque 40 000 inscrits dont on croise l’adresse de résidence et l’adresse d’inscription, l’ampleur et la sociologie de la mal-inscription électorale. Il montre, en prenant appui sur les scrutins de 2012, qu’elle affecte à cette date 6,5 millions d’inscrits, et frappe en particulier les catégories les plus mobiles, notamment les étudiants et les cadres supérieurs, dont elle contrarie les prédispositions à la participation électorale. Il démontre, à partir de l’analyse des pratiques effectives de participation, que le fait de ne pas être inscrit dans le bureau de vote de sa commune de résidence multiplie par trois les risques d’être un abstentionniste constant.
Jean-Yves Dormagen, Céline Braconnier, Ghislain Gabalda, Xavier Niel, « Sociologie de la mal-inscription et de ses conséquences sur la participation électorale », Revue française de sociologie, 2016, n°1, pp. 17-44
Jean-Yves Dormagen, « Une démocratie de l'abstention. Retour sur le non-vote et ses conséquences politiques lors des scrutins municipaux et européens de 2014 », Hérodote , 2014, n° ° 154, pp. 42-58
L’abstention a constitué un facteur déterminant des scrutins de 2014. D’abord par son ampleur. En progression constante aux municipales, elle affecte aujourd’hui presque un citoyen sur deux. Elle s’est stabilisée à un niveau très élevé aux européennes puisque moins d’un Français sur trois y participe désormais. Cette situation produit de fortes inégalités sociales de participation électorale. Les plus jeunes, les moins diplômés, les plus instables professionnellement sont nettement sous-représentés dans les urnes, en 2014 comme, déjà, en 2008 et 2009. Enfin, la mobilisation différentielle, traditionnellement défavorable au camp qui gouverne, a été particulièrement marquée cette année, expliquant largement la défaite historique de la gauche qui a échoué à faire voter nombre des segments de son électorat sociologiquement composite.
Jean-Yves Dormagen, « Quand les milieux populaires se rendent aux urnes : Mobilisation électorale dans un quartier pauvre de Brasilia », Revue française de science politique , 2013, n° Vol.63, pp. 487-518
Cet article présente les résultats d’une étude sur la mobilisation et la production des choix électoraux dans un quartier pauvre de la banlieue de Brasilia réalisée à l’occasion des élections de 2010. L’objectif est ici d’expliquer les taux de participation très élevés enregistrés dans ce quartier pourtant très populaire et faiblement politisé. La dimension « obligatoire » du vote en est un facteur essentiel à condition de ne pas la réduire à sa dimension de norme contraignante pesant sur les électeurs. L’étude souligne également les effets que cette obligation induit sur la production des campagnes électorales. Elle constitue, en effet, une puissante incitation pour les candidats à produire une offre attractive y compris en direction des publics les moins politisés. L’observation localisée montre ainsi que les taux de participation très élevés que l’on enregistre dans cet environnement populaire résultent, en grande partie, d’un intense campaigning qui repose principalement sur des transactions de type clientélaire, sur l’activation des structures d’encadrement, sur des interactions directes et la présence de relais d’opinion plus ou moins professionnalisés et bien insérés dans le tissu social.
Jean-Yves Dormagen, « Le vote des cités est-il structuré par un clivage ethnique ? », Revue française de science politique , 2010, n° 60, pp. 663-689
RésuméLes résultats présentés dans cet article sont issus d’une enquête de terrain menée entre l’élection présidentielle de 2002 et les élections européennes de 2009 dans une cité HLM de la banlieue Nord de Paris. L’un des résultats de cette étude réside dans le fait d’établir que les identités individuelles et collectives, ainsi que les rapports sociaux sont, dans un quartier de ce type, largement structurés par les catégories de l’ethnicité et de la race. L’ ethnicité pour soi, telle qu’elle est produite et mobilisée par les agents, est, en effet, devenue l’une des composantes identitaires du vote. Le rapport entretenu subjectivement aux « origines » et, plus globalement, l’ ethnicisation des cadres cognitifs constituent des facteurs déterminants permettant de comprendre pourquoi les Français d’origine africaine (qui représentent la moitié des électeurs de la cité) accordent presque exclusivement leurs suffrages à la gauche, tandis qu’une fraction importante des Français dits de « souche » votent en faveur du Front national (ou de Nicolas Sarkozy lors de la dernière élection présidentielle).
Jean-Yves Dormagen, « Le vote dans les périphéries urbaines. Constantes et évolutions », Savoir/Agir , 2007, n° ° 1, pp. 65-77
Jean-Yves Dormagen, « Salvatore Gatti (1879-1951). Un haut fonctionnaire italien entre libéralisme, fascisme et République », 1999, pp. 149-199
Jean-Yves Dormagen, Salvatore Gatti (1879-1951). Un haut fonctionnaire italien entre libéralisme, fascisme et République, p. 149-199.
Cet article retrace, à partir de documents d'archives, le parcours d'un haut cadre de l'État italien, Salvatore Gatti. Celui-ci a débuté sa carrière comme haut fonctionnaire engagé dans la mouvance libérale, s'est présenté comme candidat et a été élu en 1924 député du parti fasciste, est devenu président de l'Institut national des assurances en 1925, sénateur en 1929, puis président de section du Conseil d'État et enfin membre du gouvernement en 1941. Grâce à ses relations, aux soutiens dont il disposait auprès de Giulio Andreotti et après avoir adhéré à la DC, il est parvenu à échapper aux conséquences de l'épuration et a pu terminer sa carrière en obtenant la nomination, à titre honorifique, de président du Conseil d'État en 1950. Les documents d'archives permettent de dévoiler les logiques d'une telle carrière et des stratégies de reconversion réussie entre l'Italie libérale, fasciste et républicaine.
Jean-Yves Dormagen, « Au nom du nom. La fin du parti communiste italien et la naissance du parti de la refondation communiste », 1995, pp. 75-90
In the name of the name, or the end of the Italian Communist Party and the birth of the Party of communist refounding, Jean-Yves Dormagen.
On November 11, 1989, Achille Occhetto, the General Secretary of the PCI, announced publicly, without having warned the other leaders, that the largest West European communist party was going to change its name and symbols. The extraordinary emotion that this declaration caused in the party's sections showed that the term "communist" constituted for tens of thousand of militants a necessary and inviolable sign of recognition around which a coherent and unified identity was formed. The symbolic manipulations and the liturgic confrontation that the partisans and opponents of the PCFs transformation would resort to for nearly two years represents exceptional material from which to analyse how collective identities are created.
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Do surveys correctly cover voters who are over 80 years old? », American Political Science Association (APSA) Annual Meeting,, San Francisco United States (US), le 31 août 2017
Jean-Yves Dormagen, Julien Boyadjian, « The concentration of Political Audience on Twitter », IPSA World Congress Poznan, Poznan Poland (PL), le 23 juillet 2016
Jean-Yves Dormagen, Julien Boyadjian, Marie Neihouser, « The Mechanisms of Twitter Audience Reach », American Political Science Association (APSA) Annual Meeting 2015, San Francisco United States (US), le 03 septembre 2015
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Do surveys correctly cover voters who are over 80 years old? », 6th Conference of European Survey Research Association,, Reykjavij Iceland (IS), le 14 juillet 2015
Jean-Yves Dormagen, Marie Neihouser, Julien Boyadjian, « Panel Random and Digital Networks », Facing an unequal word : challenges for global sociology, Yokohama Japan (JP), le 13 juillet 2014
Jean-Yves Dormagen, Laura Michel, « Aging of Registered Voters and Voter Turnout in France: A Study of 17 Voting Rounds between 2002 and 2012 », The Australian Political Studies Association Annual Conference, Sydney Australia (AU), le 28 septembre 2014