Guillaume Courty, Marc Milet (dir.), Les Groupes d'intérêt en France, Classiques Garnier Numérique et Classiques Garnier Numérique, 2023, Classiques Garnier en ligne ( Rencontres ) ( Science politique ), 681 p.
Guillaume Courty, Guillaume Devin, La construction européenne, 20100e éd., 2019
La construction européenne est le produit d'un processus largement non planifié. Depuis son origine, trois logiques y concourent, tantôt antagonistes, tantôt complémentaires : les stratégies des États, la dynamique propre des institutions et l'organisation des intérêts. Leur interaction donne à la construction européenne son caractère de processus politique inachevé. Ce livre, rédigé par deux spécialistes reconnus, n'est pas un essai. Il est conçu comme un outil pédagogique qui rend accessible les débats actuels et l'état de la recherche sur les dynamiques et les soubresauts de la construction européenne. Le lecteur y trouvera les dernières données sur les institutions, leurs réformes et leurs transformations marquantes. Il pourra aussi y découvrir les théories, analyses et débats qui alimentent la production académique sur l'Union européenne. [Résumé éditeur]
Guillaume Courty, Julie Gervais, Le lobbying électoral. Groupes en campagne présidentielle (2012), 2016e éd., 2019
L'élection présidentielle n’a jamais donné lieu en France à une étude portant sur les acteurs centraux des campagnes électorales que sont les associations, les syndicats, les organisations professionnelles, les collectifs, les ONG ou les think tanks. Tous poursuivent alors un objectif commun : tenter de convaincre les candidats et candidates de l’intérêt d’un projet, d’une cause ou d’une proposition de politique publique. Quelles sont les formes de lobbying à l’œuvre pendant une campagne électorale et comment appréhender leurs effets ? Une équipe de politistes et de sociologues répond à cette question inédite en suivant la campagne présidentielle de 2012 au cœur de la mêlée, dans le quotidien des groupes mobilisés. Loin de la vision légitime de l’élection réduite à un simple affrontement de candidats et de candidates arbitré par le vote et les médias, les enquêtes analysent ici la campagne présidentielle comme un terrain privilégié de l’exercice du lobbying.
Guillaume Courty, La mobilité dans le système scolaire. Une solution pour la réussite et la démocratisation, 2015e éd., 2019
Le système éducatif français a intégré récemment la mobilité dans ses objectifs prioritaires. De nouveaux programmes teintés d'espoir tentent à leur manière de corriger l’immobilisme en enseignant les façons d’aller à l’école, en encourageant la réussite par le changement d’établissement ou les études à l’étranger. Cette « mobilité apprenante », devenue une notion centrale de la politique éducative, est encouragée par le Conseil de l’Union européenne qui veut en faire une réalité à l’horizon 2020.
Cet ouvrage propose donc de faire un bilan des différentes facettes que prend la mobilité du collège à l’enseignement supérieur. Cet état des lieux montre que la mobilité est très loin d’être une réalité dans le secondaire comme dans le supérieur. Pour autant, elle profite largement aux plus dotés de ressources et peut avoir des effets négatifs sur les autres.
Ce bilan est suivi par l’analyse des effets de ces incitations sur les établissements qui ont été créés pour être proches des élèves ou qui ont tenté l’aventure de l’attractivité. La réflexion se prolonge par des questions importantes. Elles tournent autour des limites spatiales ou sociales que la mobilité apprenante rencontre.
Guillaume Courty, Le lobbying en France. Invention et normalisation d’une pratique politique, 2018e éd., 2019
Guillaume Courty, Le lobbying en France. Invention et normalisation d’une pratique politique: invention et normalisation d'une pratique politique, P.I.E Peter Lang, 2018, La fabrique du politique ( Sociologie de l'action publique ), 401 p.
La 4e de couv. indique : "Cet ouvrage, résultat de quinze années d'enquêtes, aborde aussi bien la formation des lobbyistes que les scandales médiatisés. Il souhaite, en cinq temps, dépassionner le débat en apportant des réponses aux questions que se posent les journalistes, les hommes politiques ou les citoyens : "combien sont-ils ?", "sont-ils influents ?", etc. Les cinq temps de l'ouvrage suivent la progression de l'invention du lobbying en France. Le premier revient sur la fabrication d'un problème autour du lobbying dans la vie politique française et explique comment l'équation lobbying/corruption a été inventée. Le deuxième temps permet de comprendre comment les français ont été amenés à parler d'histoires de lobbying alors que le mot ne renvoyait qu'à des phénomènes américains avant les années 1950. Cette conversion ne signifie pas que le lobbying soit admis. Au contraire, le plus souvent, il irrite, énerve et alimente la critique du système politique. Les troisième et quatrième temps portent sur les lobbyistes eux-mêmes et présentent les résultats obtenus grâce aux enquêtes menées sur 717 lobbyistes et 155 cabinets conseil. Cette approche permet de comprendre comment le lobbying est devenu un marché dans la vie politique et comment ces professionnels se concurrencent et s'opposent. Enfin, le dernier temps se confronte à la question la plus difficile : en quoi les lobbyistes sont-ils influents ? A l'heure où la France se dote de la première loi se donnant comme objectif de réguler le lobbying, cet ouvrage apporte un éclairage nouveau sur ce phénomène qui n'a, à ce jour, jamais fait l'objet de telles enquêtes."
Guillaume Courty, Guillaume Devin, La construction européenne, 4e éd., Cairn et La Découverte, 2018, Repères, 127 p.
La 4ème de couverture indique : "Soixante ans après la signature du traité de Rome, la construction européenne a connu des développements considérables. Toute son histoire a été marquée par des phases de stop and go qui ont rendu son cheminement difficilement prévisible. L'institutionnalisation a servi d'aiguillon au dynamisme des intérêts, mais également à des mouvements de résistance, voire de rejet à l'égard d'une entreprise qui paraissait dotée d'une capacité d'extension continue. C'est cette capacité, déjà contestée depuis que l'opinion publique s'est invitée dans les débats européens à partir des années 1990, qui est aujourd'hui sérieusement mise en doute. La nouvelle édition de ce livre, devenu un classique, offre une introduction pédagogique sur la genèse, le fonctionnement et l'état actuel de la construction européenne. Le lecteur y découvrira ce qui donne à l'aventure européenne son caractère de processus largement non planifié. Il y trouvera également de nombreuses données sur les institutions européennes et leurs acteurs."
Guillaume Courty (dir.), La mobilité dans le système scolaire, Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2018
Le système éducatif français a intégré récemment la mobilité dans ses objectifs prioritaires. De nouveaux programmes teintés d'espoir tentent à leur manière de corriger l’immobilisme en enseignant les façons d’aller à l’école, en encourageant la réussite par le changement d’établissement ou les études à l’étranger. Cette « mobilité apprenante », devenue une notion centrale de la politique éducative, est encouragée par le Conseil de l’Union européenne qui veut en faire une réalité à l’horizon 2020. Cet ouvrage propose donc de faire un bilan des différentes facettes que prend la mobilité du collège à l’enseignement supérieur. Cet état des lieux montre que la mobilité est très loin d’être une réalité dans le secondaire comme dans le supérieur. Pour autant, elle profite largement aux plus dotés de ressources et peut avoir des effets négatifs sur les autres. Ce bilan est suivi par l’analyse des effets de ces incitations sur les établissements qui ont été créés pour être proches des élèves ou qui ont tenté l’aventure de l’attractivité. La réflexion se prolonge par des questions importantes. Elles tournent autour des limites spatiales ou sociales que la mobilité apprenante rencontre.
Guillaume Courty, Julie Gervais (dir.), Le lobbying électoral: groupes en campagne présidentielle (2012), Presses universitaires du Septentrion et OpenEdition, 2018, Espaces politiques
L'élection présidentielle n’a jamais donné lieu en France à une étude portant sur les acteurs centraux des campagnes électorales que sont les associations, les syndicats, les organisations professionnelles, les collectifs, les ONG ou les think tanks. Tous poursuivent alors un objectif commun : tenter de convaincre les candidats et candidates de l’intérêt d’un projet, d’une cause ou d’une proposition de politique publique. Quelles sont les formes de lobbying à l’œuvre pendant une campagne électorale et comment appréhender leurs effets ? Une équipe de politistes et de sociologues répond à cette question inédite en suivant la campagne présidentielle de 2012 au cœur de la mêlée, dans le quotidien des groupes mobilisés. Loin de la vision légitime de l’élection réduite à un simple affrontement de candidats et de candidates arbitré par le vote et les médias, les enquêtes analysent ici la campagne présidentielle comme un terrain privilégié de l’exercice du lobbying.
Guillaume Courty, Le lobbying en France: Invention et normalisation d’une pratique politique, P.I.E-Peter Lang S.A., Éditions Scientifiques Internationales, 2017, La Fabrique du politique
Guillaume Courty, Julie Gervais (dir.), Le lobbying électoral. Groupes en campagne présidentielle (2012): groupes en campagne présidentielle (2012), Presses universitaires du Septentrion, 2016, Espaces politiques, 268 p.
Guillaume Courty (dir.), La mobilité dans le système scolaire, Presses universitaires du Septentrion, 2015, Espaces politiques, 259 p.
Les auteurs dressent le bilan de la politique de la mobilité scolaire, du collège à l'enseignement supérieur. L'état des lieux montre que cette mobilité pourtant prônée est très loin d'être une réalité. Elle profite également à ceux qui sont le plus dotés de ressources et peut, a contrario, avoir des effets négatifs sur les autres. Les auteurs analysent et questionnent les limites spatiales ou sociales qu'elle rencontre.
Guillaume Courty, Les groupes d'intérêt, Cairn et La Découverte, 2011, Repères
Ce livre offre un panorama de la recherche sur l’action des groupes d’intérêt, des groupes de pression ou encore des lobbies. Ces trois notions renvoient à un cadre d’analyse américain élaboré au début du XXe siècle pour penser les relations entre les détenteurs du pouvoir et les représentants des groupes non politiques. Pourtant, les recherches se sont tournées vers d’autres problématiques et d’autres objets (les politiques publiques), laissant des discours pseudo-savants alimenter les rumeurs et faire l’actualité politique. En reformulant des questions oubliées (Qu’est-ce qu’un représentant d’intérêt ? Qui gouverne ?), cet ouvrage aide à comprendre comment les groupes se forment et agissent auprès des pouvoirs publics. Trois espaces politiques servent d’exemples et de terrains de comparaison : les États-Unis, la France et l’Union européenne
Guillaume Courty, Guillaume Devin, La construction européenne, Cairn et La Découverte, 2011, Repères
La construction européenne est le produit d’un processus largement non planifié. Depuis son origine, trois logiques y concourent, tantôt antagonistes, tantôt complémentaires : les stratégies des États, la dynamique propre des institutions et l’organisation des intérêts. Leur interaction donne à la construction européenne son caractère de processus politique inachevé. Ce livre, rédigé par deux spécialistes reconnus, n’est pas un essai. Il est conçu comme un outil pédagogique qui rend accessible les débats actuels et l’état de la recherche sur les dynamiques et les soubresauts de la construction européenne. Le lecteur y trouvera les dernières données sur les institutions, leurs réformes et leurs transformations marquantes. Il pourra aussi y découvrir les théories, analyses et débats qui alimentent la production académique sur l’Union européenne
Guillaume Courty, Guillaume Devin, La construction européenne, 3e éd., La Découverte, 2010, Repères ( Sciences politiques, droit ), 128 p.
Guillaume Courty, Annie Collovald, Les grands problèmes politiques contemporains, l'Étudiant, 2007, Les Guides de l'Etudiant ( Série Connaissance ), 166 p.
Guillaume Courty, Les groupes d'intérêt, la Découverte, 2006, Repères ( Sciences politiques. Droit ), 121 p.
Guillaume Courty, Annie Collovald, Les grands problèmes politiques contemporains, 4e éd., "L'Étudiant" et Numilog, 2005, Les guides de l'étudiant ( Série Connaissance ), 166 p.
Guillaume Courty, Guillaume Devin, La construction européenne, la Découverte, 2005, Repères ( Sciences politiques - Droit ), 125 p.
Guillaume Courty (dir.), Le travail de collaboration avec les élus, M. Houdiard, 2005, 312 p.
Guillaume Courty, Annie Collovald, Les grands problèmes politiques contemporains, 3e éd., L'étudiant, 2003, Les guides de l'étudiant ( Série Connaissance ), 165 p.
Guillaume Courty, Annie Collovald, Les grands problèmes politiques contemporains, L'Etudiant, 2001, Les Guides de l'Etudiant ( Série Connaissance ), 165 p.
Guillaume Courty, Guillaume Devin, La construction européenne, Éd. la Découverte, 2001, Repères, 124 p.
Guillaume Courty, Annie Collovald, Les grands problèmes politiques contemporains, L'Étudiant, 1999, Les Guides de "L'Étudiant" ( Série Connaissance ), 165 p.
Guillaume Courty, Ezra N. Suleiman, L'âge d'or de l'État: une métamorphose annoncée, Éd. du Seuil, 1997, L'Histoire immédiate, 334 p.
Guillaume Courty, Guillaume Devin, L'Europe politique, Éd. la Découverte, 1996, Repères, 124 p.
Guillaume Courty (dir.), Patrons: représentation des intérets et usages d'une représentation, Presses de la Fondation nationale des sciences politique, 1993, 165 p.
Guillaume Courty, Loïc Blondiaux (dir.), En vert et contre tout ?: l'écologie en politique, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1990, 111 p.
Guillaume Courty, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini, Anne-Cecile Douillet [et alii], Comment vit un « orchestre sans chef » ? Retour sur une enquête collective, 20160e éd.
Cet article restitue les logiques d'une enquête collective autour des « politiques de la nuit » à travers un exercice de réflexivité collective visant à analyser les modalités de construction et de coordination d'un collectif d'une quinzaine de collègues lillois. Qu'il s'agisse de la problématisation, de l'engagement sur le terrain ou de l'écriture des résultats, les dynamiques à l'œuvre sont inséparablement intellectuelles, sociales et organisationnelles. L'article propose donc de comprendre les orientations d'une enquête collective en questionnant l'articulation entre trois dimensions : les spécificités et représentations de l'objet ; les dispositions, surfaces sociales et disponibilités des membres de l'équipe ; la division formelle et informelle du travail de recherche.
Guillaume Courty, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini, Anne-Cecile Douillet [et alii], Pour une sociologie politique de la nuit, 20170e éd.
Ce numéro de Cultures et Conflits invite à une sociologie politique de la nuit, en la considérant comme un temps social qui conditionne certains rapports sociaux et dont la régulation constitue un enjeu d’affrontements politiques. Espace-temps aux frontières indéterminées et mouvantes, la nuit et ses usages sont l’objet d’investissements politiques menés par différents groupes ainsi que par les autorités chargées d’arbitrer entre leurs prétentions et d’ordonner, sinon domestiquer, la vie nocturne. A partir d’analyses portant sur différents contextes politiques et sociaux (France, Russie, Sénégal, Etats-Unis) et sur différentes façons de vivre la nuit (nuit de travail, nuit festive, nuit « à la rue ») ce numéro montre comment la nuit, bien qu’objet d’interventions publiques spécifiques et temps de transgressions, est avant tout un révélateur de l’ordre social et politique.
Guillaume Courty, Marc Milet, Julie Gervais, « Introduction. Un ouvrage collectif surles groupes d’intérêt en France ? Enjeux, états des lieux et perspectives de larecherche en science politique », Les groupes d'intérêt en France, Classiques Garnier, 2023, pp. 281-307
Guillaume Courty, « Les lobbys font-ils la loi ? », Ecologies. LE vivant et le social, La Découverte, 2023, pp. 264-271
Guillaume Courty, « Les lobbies font-ils la loi ? », in Philippe Boursier (dir.), Clémence Guimont (dir.) (dir.), Écologies : le vivant et le social, La Découverte, 2022, pp. 264-271
Guillaume Courty, « Circulation et internationalisation des ‘lobbyistes’. À la recherche des frontières de l’espace des professionnels de l’Europe », EU Affairs Sociologie des lobbyistes européens, Peter Lang, 2022, pp. 65-87
Guillaume Courty, « Le porte-parolat des groupes d’intérêt : un duo et une interaction », Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d'un rôle politique, Presses universitaires Septentrion, 2022, pp. 227-250
Guillaume Courty, « Chap. 12. Les consultants en affaires publiques / lobbying », in Courty, G. (éd.), Milet, M. (éd.) (dir.), Les groupes d’intérêt en France, Garnier Flammarion, 2022
Guillaume Courty, J. Gervais, « Chap. 23. Les groupes en campagne et le moment électoral », in Courty G. (éd.), Milet M. (éd.) (dir.), Les groupes d’intérêt en France, Garnier Flammarion, 2022
Guillaume Courty, Marc Milet, « Chap. 7. L’encadrement institutionnel des représentants d’intérêt », in Courty G. (éd.), Milet M. (éd.) (dir.), Les groupes d’intérêt en France, Garnier Flammarion, 2022
Guillaume Courty, Marc Milet, « Chap. 2. La République contre le lobbying ? Les équivoques de la fabrique d’un contre-modèle français », in Courty G. (éd.), Milet M. (éd.) (dir.), Les groupes d’intérêt en France, Garnier Flammarion, 2022
Guillaume Courty, « Le porte-parolat des groupes d’intérêt : un duo et une interaction », in Hayat Samuel, Passard Cédric, Kaciaf Nicolas (dir.), Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d’un rôle politique, Presses universitaires du Septentrion, 2022
Guillaume Courty, « Théorie générale des représentants d’intérêts », in Kerléo J.-F. (dir.), Le lobbying. Influence, contrôle et légitimité des représentants d’intérêts, LGDJ, 2020, pp. 27-42
Guillaume Courty, Stéphane Cadiou, « Les groupes d'intérêt et le pouvoir local : entre l'impensé académique et l'impensable des professionnels », Droit et société, 2019
Depuis le milieu des années 1990, l'étude des groupes d'intérêt est redevenue un axe de recherche de la science politique française, indiquant de ce fait une transformation du rapport que les politistes entretiennent à nouveau avec ces objets. L'ambiance du champ politique décrite dans les années 1950 par M. Prélot («on ne parlait que de la pression sur les pouvoirs publics» 1) se retrouve même dans les années 2010 : le « lobbying » a simplement pris la place de la « pression » dans les discours et les analyses. Nous n'en sommes pas pour autant revenus à la possible publication d'un bilan annuel de la recherche 2. Les terrains laissés en friche sont nombreux, parmi lesquels le « local » fait partie des vides sidérants. Pour tenter de comprendre comment la recherche se tourne plus vers Bruxelles que vers une collectivité territoriale, il faut déjà commencer par savoir ce que sont les groupes d'intérêt. Ce sont en effet deux choses que l'on gagne à analyser séparément. D'un côté, c'est un cadre théorique forgé aux États-Unis qui invite à comprendre comment nombre d'organisations se concurrencent pour tenter de faire entrer dans le champ politique leurs idées, informations, conceptions ou valeurs. D'un autre côté, les groupes d'intérêt sont la réalité que l'on observe ainsi, ce continuum d'organisations au nom desquelles des individus, de plus en plus professionnalisés, parlent et ont comme activité d'interagir en continu avec les institutions. La face théorique des groupes d'intérêt amène à s'intéresser au « nomadisme » de cette conception issue des États-Unis 3 pour trouver dans l'appareil d'État français des pourfendeurs ou des adeptes : depuis les années 1950, elle n'a que très peu dépassé les portes de la capitale. L'objectif de ce chapitre est donc d'interroger cette frontière du « local » que la théorie des groupes d'intérêt ne fait que commencer à franchir. La deuxième face, pragmatique, des groupes d'intérêt suggère que le lobbying n'existe pas dans l'espace du pouvoir local car, faute d'acteurs, la thèse de l'influence sur le gouvernement local ne peut être testée. Ce serait congédier un peu facilement toutes les organisations présentes, tous les répertoires d'action que cette théorie invite à explorer. Ce serait également ne pas prêter attention à la pratique centrale que cette théorie étudie : la représentation des intérêts. Analyser les deux faces des groupes d'intérêt permet d'insister sur le fait que cet objet est inséparablement composé des façons de le voir et de le penser et des façons de faire et d'agir des acteurs en présence. D'un côté, les territoires sont investis depuis fort longtemps par des groupements de représentation et de mobilisation des intérêts. De l'autre, les chercheurs, les journalistes ou les militants ont, chacun pour de bonnes mais différentes raisons, rarement tenté de chausser les lunettes permettant de voir ainsi cette face de la réalité 4. Pour comprendre cette relative cécité, il convient de revenir sur certains pans de l'histoire intellectuelle des groupes d'intérêt, mais également sur la morphologie des professionnels de la représentation des intérêts. La conclusion de cette double lecture est que les logiques de formation aux métiers de la représentation des intérêts ont, plus encore que le fonctionnement des institutions, tenu à distance ces acteurs des 1 PRELOT M., Sociologie politique, Paris, Dalloz, 1973, p. 619. 2 Ce bilan est celui produit par MEYNAUD Jean, MEYRIAT Jean, « Les « groupes de pression » en Europe occidentale : état des travaux », Revue française de science politique, vol.9, n°1, 1959, p. 229-246. Il est important de noter que dans son oeuvre imposante sur la question J. Meynaud n'a pratiquement pas abordé les pouvoirs locaux. Dans les deux pages qu'il consacre à la question, il n'évoque que le préfet du fait d'un ouvrage traduit sur la question et mentionne que les actions entreprises sont des « leviers » sur les pouvoirs centraux (Les groupes de pression en France, Paris, Armand Colin, 1958, p. 221-222). 3 COURTY G., Les Groupes d'intérêt, Paris, La Découve
Guillaume Courty, Olivia Bui-Xuan, « L’institutionnalisation des représentants d’intérêts », 5489c97d-3810-49be-845f-f2a64208eb7b, 2019
Ce chapitre n'a pas pour objet les nombreux débats qui se sont tenus autour de la représentation des intérêts. En se portant sur l'institutionnalisation de ceux qui l'exercent, il ne sera pas non plus question de retenir la seule face institutionnelle de la représentation des intérêts avec le CESE 1 au centre. Ces thèmes laissés de côté, le sujet est loin d'être clos. L'objet de cette contribution est de montrer comment un poste particulier de travail dans le champ politique, celui de représentant d'intérêts, a été reconnu et normalisé entre les années 1980 et 2015. Ce poste fera l'objet d'une double attention : une portée sur les logiques de recrutement de ceux qui l'occupent et une sur les effets de ce travail particulier. Avant ces deux parties, un point s'impose pour savoir où en la notion de représentants d'intérêts. On ne peut plus en effet faire l'économie d'un retour réflexif sur ce concept depuis qu'il est devenu la désignation officielle des individus devant s'enregistrer pour pouvoir exercer de l'influence (version européenne depuis le livre vert sur la transparence) ou pour pouvoir entrer dans les locaux parlementaires (version française depuis 2009). Les chercheurs ont en effet maintenant entre les mains un outil conceptuel chargé du sens que les institutions lui ont conféré 2. En passant par les institutions, ce concept a en effet fait l'objet d'une double transformation. Il est désormais focalisé sur ce que la langue politique ordinaire appelle des « lobbyistes », focale qu'il faut rouvrir sur les différentes façons de représenter des intérêts et non sur cette seule acception. Il est également assimilé à des personnes dont on prétend qu'il faut se méfier puisque ces réglementations sont l'objet de codes de bonnes conduites et d'une attention particulière de la part d'organisations pro-transparence qui en publient les avancées. Ne pas faire de morale politique est donc la seconde difficulté que pose cette nouvelle acception.
Guillaume Courty, « Les groupes d'intérêt font-ils la loi ? », Pluralisme juridique et effectivité du droit économique, 2019
Ce Chapitre a pour objectif de présenter ce qu'est la critique néo-pluraliste en insistant sur ces deux apports méconnus : comment et par qui la loi est produite. Il sera également question de préciser que le pluralisme, introduit en France à la fin des années 1950, est également utilisé pour penser l'Union européenne même si le débat n'a ni la même intensité ni la même publicité qu'aux Etats-Unis. En somme, le pluralisme est toujours le mode de pensée ordinaire de la vie politique dont la critique n'a pas réussi à faire réviser certains postulats
Guillaume Courty, « Mobilité professionnelle et identité », Se déplacer pour se situer. Places en jeu, enjeux de classes, 2019
Enquête sur la stigmatisation des routiers qui permet d'explorer une logique particulière de construction de l'identité d'un groupe social : l'invention par les sédentaires des représentations de ceux qui sont au loin. Cette construction exogène de l'identité d'un groupe social, analyse pertinente pour les routiers français, permet, au-delà de ce terrain d'enquête, d'interroger trois logiques identitaires impliquées par l'accroissement des déplacements physiques et sociaux. Comment échapper ici aux représentations vécues là ? Comment ne plus s'identifier là aux stéréotypes en vigueur ici ? Comment se présenter et assumer ici ce qu'on est là ?
Guillaume Courty, « L'attitude ambivalente à l'égard du lobbying en France et les évolutions perceptibles », Acteurs de la société, 2019
La représentation des intérêts en France est-elle ou non favorable au lobbying
Guillaume Courty, « Les apports de l'analyse sectorielle à l'étude des milieux d'affaires », Travail et société, 2019
Ce chapitre sur l'approche sectorielle des groupes d'intérêt souligne que tous les milieux d'affaires ne cadrent pas avec la prime qui leur serait octroyée par le système politique européen. Certains secteurs n'ont pas à leur disposition toutes les pièces du répertoire d'action collective et tous, du fait de leur histoire et des compétences politiques disponibles, ne sont pas légitimes ou actifs dans les mêmes arènes institutionnelles. Cette conclusion ne minore en rien l'efficacité des représentants dominants de ce secteur. Réguler le transport sur route ne peut faire l'économie des groupements transnationaux. Cette " donne " qui court tout au long du XXe siècle produit encore des effets au XXIe.
Guillaume Courty, « L'automobilisme et l'État », La mobilité généralisée. Formes et valeurs de la mobilité quotidienne, 2019
Qu'est-ce que l'automobilisme? Comme tout "isme" c'est une idéologie, formée pendant les mobilisations inaugurales de l'automobile de la Bourgeoisie urbaine, recontextualisée depuis. Mais, l'automobilisme n'est pas uniquement le produit d'une mobilisation politique ayant présidé à la mise en forme des règles de conduite (Courty, 1992). C'est également une mobilisation inséparablement esthétique (des expositions, des salons, des concours), médiatique (des revues, des journalistes), économique (des entreprises et des ménages), linguistique (un vocabulaire plus ou moins accessible) et scientifique (des ingénieurs qui construisent aux médecins qui auscultent ou soignent).
Guillaume Courty, Julie Gervais, Jacques Gerstlé, Raul Magni Berton, « L'autre élection présidentielle : les groupes d'intérêt en campagne »: les groupes d'intérêt en campagne, in Jacques Gerstlé et Raul Magni Berton (dir.), 2012 La campagne présidentielle, L'Harmattan - éditions Pepper, 2019, pp. 183-194
Une tradition d'analyse américaine permet d'étudier les élections comme des conjonctures où les groupes d'intérêt agissent. A priori cette tradition est étrangère au cas français. Pourtant elle offre un cadre original et stimulant pour comprendre les campagnes électorales. C'est là le pari que nous avons fait pour les élections présidentielles et législatives françaises de 2012. A partir d'une question centrale (comment les groupes d'intérêt français agissent-ils pendant une campagne électorale ?), le protocole d'enquête élaboré ouvre une nouvelle perspective sur les élections françaises. Ce chapitre présente le protocole et les premiers résultats obtenus.
Guillaume Courty, Hélène Michel, Didier Georgakakis, Jay Rowell, « Interest groups and lobbyists in the European political space: the permanent Eurocrats », European administrative governance series, 2019
Guillaume Courty, Marc Milet, Charlotte Halpern, Patrick Hassenteufel, Philippe Zittoun, « Economic interest groups and Policy Analysis in France », Policy analysis in France, 2019
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, Élisabeth Lambert Abdelgawad, Hélène Michel, « Mobilities », Dictionary of European Actors, 2019
Guillaume Courty, Thomas Ehrhard, « L’Europe : un objet de science politique à contre-courant », Vies politiques. Mélanges en l’honneur de Hugues Portelli, 2019
Guillaume Courty, Mustapha Mekki, Pierre-Yves Monjal, « Deux leçons de sociologie sur le lobbying. De son invisibilité à son institutionnalisation », Le "lobbying responsable" : info ou intox ?, 2019
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, Vincent Kaufmann, Emmanuel Ravalet [et alii], « Les mobiles sont-ils tous motiles ? Critiques et propositions sur la mobilité et son capital », Motilité et mobilité : mode d’emploi, 2019
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, Élisabeth Lambert Abdelgawad, Hélène Michel, « Mobilités », Dictionnaire des acteurs de l'Europe, 2019
Guillaume Courty, Hélène Michel, « Les apports de l’analyse sectorielle à l’étude des milieux d’affaires : le monopole des groupements de transporteurs routiers à Bruxelles », Représenter le patronat européen. Formes d’organisation et modes d’action collective, 2019
Guillaume Courty, « Le droit du lobbying en France : perspectives d'évolution depuis La loi Sapin II », in Institut Universitaire Varenne (dir.), Transparence et déontologie parlementaires : bilan et perspectives, 2019
Guillaume Courty, « Le droit du lobbying en France : Perspectives d’évolution depuis la loi Sapin II », in Kerléo J.-F., Lemaire E., Rambaud R. (dir.), Transparence et déontologie parlementaires : bilan et perspective, Institut universitaire Varenne, 2019, pp. 257-262
Guillaume Courty, Julie Gervais, « La coproduction de l’offre politique. Contribution à une sociologie de l’action des représentants d’intérêts dans le champ politique », in Barrault-Stella, Lorenzo, Gaïti, Brigitte, Lehingue, Patrick (dir.), La politique désenchantée. Perspectives sociologiques autour des travaux de Daniel Gaxie, PUR, 2019, pp. 67-86
Guillaume Courty, Delphine Placidi-Frot, « Mary Douglas : comprendre les institutions », in Guillaume DEVIN, Michel HASTINGS (dir.) (dir.), Dix concepts d’anthropologie en science politique, CNRS Éditions, 2018
Guillaume Courty, « L’Europe : un objet de science politique à contre-courant », Vies politiques. Mélanges en l’honneur de Hugues Portelli, Dalloz, 2018
Guillaume Courty, « Le lobbying en France. Entre dénonciation et énonciation d’un problème public », in Cesare Mattina, Frédéric Monier, Olivier Dard, Jens Ivo Engels (dir.), Dénoncer la corruption. Chevaliers blancs, pamphlétaires et promoteurs de la transparence à l’époque contemporaine, Demopolis, 2018, pp. 201-218
Guillaume Courty, Marc Milet, « Economic interest groups and Policy Analysis in France », in Halpern, Charlotte, Hassenteufel, Patrick, Zittoun, Philippe (dir.), Policy analysis in France, Policy Press, 2017, pp. 225-242
Guillaume Courty, « Les groupes d'intérêt et le pouvoir local : entre l'impensé académique et l'impensable des professionnels », in Stéphane Cadiou (dir.), Gouverner sous pression. La participation des groupes d'intérêt aux affaires territoriales, LGDJ, 2016, pp. 57-70
Guillaume Courty, « L'institutionnalisation des représentants d'intérêts », in Olivia Bui-Xuan (dir.), Représentation et représentativité dans les institutions, Institut universitaire Varenne, 2016, pp. 27-41
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Conclusion La dimension collective de l'élection : des impensés du don électoral au vécu de la campagne en groupe », in Guillaume Courty, Julie Gervais (dir.), Le lobbying électoral. Groupes en campagne (2012), Presses universitaires du Septentrion, 2016, pp. 227-246
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Chapitre 1 Enquêter sur les groupes en campagne. Quelles leçons de sociologie tirer de la science politique états-unienne ? », in Guillaume Courty, Julie Gervais (dir.), Le lobbying électoral, Groupes en campagne (2012), Presses universitaires du Septentrion, 2016, pp. 49-75
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Introduction. Le répertoire d'actions électorales des groupes en campagne », in Guillaume Courty, Julie Gervais (dir.), Le lobbying électoral. Groupes en campagne (2012), Presses universitaires du Septentrion, 2016, pp. 17-48
Guillaume Courty, « Deux leçons de sociologie sur le lobbying. De son invisibilité à son institutionnalisation », Le Lobbying responsable : info ou intox ?, 2016
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « Les mobiles sont-ils tous motiles ? Critiques et propositions sur la mobilité et son capital », in Kaufmann, Vincent, Ravalet, Emmanuel, Dupuit, Élodie (dir.), Motilité et mobilité : mode d’emploi, Alphil-Presses universitaires suisses, 2015, pp. 197-233
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « Mobilities », in Lambert Abdelgawad, Élisabeth, Michel, Hélène (dir.), Dictionary of European Actors, Larcier, 2014
Guillaume Courty, Hélène Michel, « Interest groups and lobbyists in the European political space: the permanent Eurocrats », in Georgakakis, Didier, Rowell, Jay (dir.), The Field of Eurocracy: mapping EU actors and professionals, Palgrave, 2013, pp. 166-187
Guillaume Courty, « Les apports de l’analyse sectorielle à l’étude des milieux d’affaires : le monopole des groupements de transporteurs routiers à Bruxelles »: le monopole des groupements de transporteurs routiers à Bruxelles, in Michel, Hélène (dir.), Représenter le patronat européen. Formes d’organisation et modes d’action collective, PIE – Peter Lang, 2013, pp. 65-91
Guillaume Courty, Hélène Michel, « Groupes d’intérêt et lobbyistes dans l’espace politique européen : des permanents de l’eurocratie », in Didier Georgakakis (dir.), Le champ de l'Eurocratie : une sociologie politique du personnel de l'UE, Economica, 2012, pp. 213-239
Guillaume Courty, « Les groupes d'intérêt font-ils la loi ? »: Les critiques du pluralisme dans la science politique, Pluralisme juridique et effectivité du droit économique, Larcier, 2011, pp. 205-222
Guillaume Courty, « Mobilité professionnelle et identité »: Trois logiques de la construction de la stéréotypée des routiers, Se déplacer pour se situer. Places en jeu, enjeux de classes, Presses universitaires de Rennes, 2011, pp. 107-123
Guillaume Courty, « L'attitude ambivalente à l'égard du lobbying en France et les évolutions perceptibles », Lobbying Portraits croisés, Autrement, 2008, pp. 157-165
Guillaume Courty, « L'automobilisme et l'État »: Restauration, dévalorisation et mobilisations de l'automobile, La mobilité généralisée. Formes et valeurs de la mobilité quotidienne, Bruylant, 2007, pp. 89-99
Guillaume Courty, « Les groupes d’intérêt dans les campagnes électorales : une omniprésence mal connue », La vie des idées, 2022
Guillaume Courty, CANDELA Collectif, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini [et alii], « Pour une sociologie politique de la nuit : Introduction », Cultures & conflits, 2020, n°2017
Ce numéro de Cultures et Conflits invite à une sociologie politique de la nuit, en la considérant comme un temps social qui conditionne certains rapports sociaux et dont la régulation constitue un enjeu d’affrontements politiques. Espace-temps aux frontières indéterminées et mouvantes, la nuit et ses usages sont l’objet d’investissements politiques menés par différents groupes ainsi que par les autorités chargées d’arbitrer entre leurs prétentions et d’ordonner, sinon domestiquer, la vie nocturne. A partir d’analyses portant sur différents contextes politiques et sociaux (France, Russie, Sénégal, Etats-Unis) et sur différentes façons de vivre la nuit (nuit de travail, nuit festive, nuit « à la rue ») ce numéro montre comment la nuit, bien qu’objet d’interventions publiques spécifiques et temps de transgressions, est avant tout un révélateur de l’ordre social et politique.
Guillaume Courty, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini, Anne-Cecile Douillet [et alii], « Comment vit un orchestre sans chef ? Retour sur une enquête collective », ethnographiques.org, 2019, n°2016-09-01
Cet article restitue les logiques d'une enquête collective autour des « politiques de la nuit » à travers un exercice de réflexivité collective visant à analyser les modalités de construction et de coordination d'un collectif d'une quinzaine de collègues lillois. Qu'il s'agisse de la problématisation, de l'engagement sur le terrain ou de l'écriture des résultats, les dynamiques à l'œuvre sont inséparablement intellectuelles, sociales et organisationnelles. L'article propose donc de comprendre les orientations d'une enquête collective en questionnant l'articulation entre trois dimensions : les spécificités et représentations de l'objet ; les dispositions, surfaces sociales et disponibilités des membres de l'équipe ; la division formelle et informelle du travail de recherche.
Guillaume Courty, « Radiographie du lobbying en France », Diriger en collectivité territoriale, 2019, n°2004
Les résultats de l'enquête présentée ici proviennent des recherches coordonnées dans le séminaire de sociologie du lobbying du DESS de Droit de la vie politique de l'université Paris X Nanterre durant l'année 2003-2004.
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Les représentant.e.s d’intérêt et la campagne présidentielle de 2012. Rapports au politique et formes de coopération avec les candidat.e.s », Politix, 2019, n°2016
Guillaume Courty, Marc Milet, « La juridicisation du lobbying en France », Politique européenne, 2019, n°2018
Guillaume Courty, « Faire voir les routiers », Chaines et métiers du transport, 2019, n°2014-12
Les routiers, chauffeurs, artisans comme entrepreneurs ont été les sujets de quelques œuvres de fiction dont le Salaire de la peur est la plus connue en France. En partant d’un corpus de ces œuvres, cet article propose de comprendre comment les artistes, qu’ils soient prédisposés à s’intéresser à ces personnages ou qu’ils soient incités à le faire dans un contexte particulier, utilisent un même dispositif pour rendre leurs héros sensibles : ils les inscrivent dans le social et, précisément, dans ce qu’ils pensent emblématiques des classes populaires. Avec ces œuvres s’observe en fait une autre forme de domination, celle exercée par les dominants culturels (les critiques notamment) qui objectivent les stéréotypes des routiers, classent ces œuvres dans des collections « populaires », commentent et jugent les performances des acteurs comme la cohérence du scénario. De leur côté les représentants des routiers, journalistes et syndicalistes, constatent parfois avec un peu d’amertume que la copie n’est pas l’original qu’ils connaissent et souhaiteraient voir rendus publics. Car en fait ces œuvres jouent un rôle particulier en rendant visibles et sensibles des personnages qui ne le sont pas ou peu. Elles contribuent in fine à faire des routiers ce que leur plus grand nombre ne veulent pas être, ces exemples de la classe ouvrière en mutation.
Guillaume Courty, « La sociologie politique des groupes d'intérêt et la construction européenne », Fare. Frontières, Acteurs et représentations de l'Europe, 2019, n°2011
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « Trois mobilités en une seule ? », EspacesTemps.net, 2019, n°2014
À la fois un concept, une croyance collective et diffuse, et une composante de l’idéologie dominante, la mobilité est abordée comme une triple coproduction anonyme dans laquelle sont intervenus, dans le désordre et sans avoir toujours conscience de le faire à dessein, des chercheurs, des artistes et des politiques. Pour objectiver la construction de cette notion, nous proposons de repérer quelques éléments de sa carrière, c’est-à-dire de la suivre à la fois dans les champs qu’elle traverse et les significations qu’elle prend. Et c’est en se focalisant sur sa construction dans le champ scientifique, en lien avec son usage dans le champ politique, que la mobilité apparaît à la fois comme un vecteur idéologique de diffusion d’autres normes et comme l’une des formules de ces normes qui expriment ce qu’est ou devrait être la société.
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Les représentants d’intérêt et la campagne présidentielle de 2012. Rapports au politique et formes de coopération avec les candidats », Politix, 2019, n°2016
Guillaume Courty, Simon Borja, « La conduite inégale : le permis de conduire au prisme des sciences sociales », Recherche Transport et Sécurité (RTS), 2019, n°2017
Guillaume Courty, « Faire voir les routiers. Les artistes et le dispositif de relégation dans les classes populaires », Travail Emploi Formation (TEF), 2019, n°2014
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « Trois mobilités en une seule ? Esquisses d’une construction artistique, intellectuelle et politique d’une notion », https://www.espacestemps.net/articles/trois-mobilites-en-une-seule/, 2019, n°2014-10-14
À la fois un concept, une croyance collective et diffuse, et une composante de l’idéologie dominante, la mobilité est abordée comme une triple coproduction anonyme dans laquelle sont intervenus, dans le désordre et sans avoir toujours conscience de le faire à dessein, des chercheurs, des artistes et des politiques. Pour objectiver la construction de cette notion, nous proposons de repérer quelques éléments de sa carrière, c’est-à-dire de la suivre à la fois dans les champs qu’elle traverse et les significations qu’elle prend. Et c’est en se focalisant sur sa construction dans le champ scientifique, en lien avec son usage dans le champ politique, que la mobilité apparaît à la fois comme un vecteur idéologique de diffusion d’autres normes et comme l’une des formules de ces normes qui expriment ce qu’est ou devrait être la société.
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « Mobilité : la dynamique d’une doxa libérale », Regards sociologiques, 2019, n°2013
La « mobilité » ne va plus, depuis qu'elle est inscrite dans le « dictionnaire des idées reçues » de la pensée néolibérale, sans un impressionnant cortège d'injonctions (« soyez mobiles »), d'incantations (« Si vous alliez (ici ou là), vous…») ou de déplora-tions (« Ah s'il-s étai-en-t mobiles, ils… »). Dans le dernier lexique en vigueur, elle s'énonce, se décline, s'ajoute ou résonne aux côtés de la fluidité, de la créativité, de « solutions adaptées », des projets quand il ne s'agit pas de liberté, d'autonomie, d'épa-nouissement ou de dynamisme personnel-s. « La » mobilité accompagne et connote ainsi toute expression de mouvement, que cette dernière concerne des biens (ie : moy-ens de transports collectifs ou individuels), des personnes (ie : étudiants, salariés), des compétences (ie : agilité, ouverture d'esprit), des idées (ie : politiques, scientifiques) ou des informations (ie : média, avoir un « mobile », être en réseaux). Terme récurrent dans un certain nombre de discours, des plus officiels et so-lennels aux plus anodins et quotidiens, la « mobilité » s'est donc imposée sans qu'elle soit pour autant interrogée par ceux qui l'imposent aux autres. Telle une évidence, la notion apparait ainsi, diffuse, comme un principe cardinal, sinon une nécessaire vertu de l'activité humaine en général et de l'organisation de la société contemporaine en particulier. Or, à l'instar d'autres notions à caractère universaliste, la mobilité est le produit d'un « travail de normalisation » 2 qui se manifeste sous diverses formes spéci-fiques lesquelles, lorsque la mobilité est tour à tour « moteur du développement hu-* La mise en avant d'un travail "pluridisciplinaires" tout en valorisant toujours davantage les modes de reconnaissance nominatifs (par rang ou par nom unique) nous incite à préciser que l'ordre alphabétique des auteurs indique, simplement, un travail où ces personnes ont contribué à cet article à part égale, et "au même titre", dans un souci de mettre la recherche collective au fondement des activités scientifiques.
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « De la valorisation de la mobilité à la domination par la mobilité ou comment la mobilité dit, fait et dispose l’individu », Regards sociologiques, 2019, n°2013
L'actuelle « promotion » de la mobilité est autant ambigüe du coté de ses promoteurs qu'elle est diversement vécue et expérimentée par ceux qui doivent l'expérimenter. Il suffit de songer aux dispositifs valorisant la mobilité de certaines catégories sociales soutenus par nombre d'acteurs du champ du pouvoir (des fonctionnaires aux responsables politiques en passant par des associations de citoyens concernés) alors que dans le même temps, d'autres dispositifs ont pour objectifs de limiter les déplacements d'autres catégories, quitte à les stigmatiser quand bien même le nomadisme 2 est au coeur de leur existence (les « gens du voyage » par exemple). Ainsi, aux programmes de mobilité souvent équivoques s'ajoutent des instances chargées de rendre les populations mobiles de plus en plus doctrinaires et rigoristes. Les exemples tirés du monde du travail sont nombreux pour illustrer la manière dont la « mobilité » participe, entre autres, au renforcement des contraintes qui pèsent déjà sur les situations professionnelles et stigmatise toujours davantage le-la travailleur-euse lor-sque « la mobilité » n'est pas acceptée : « peu enclin-e à l'ouverture », « réfractaire », « passé-iste », « peu motivé-e », « paresseux-se », « peu désireux-se de s'investir », « ne sachant pas saisir les opportunités ». À ces mises en cause des salariés 3 s'ajoute le lot des chantages fré-quemment entendus : « Vous pouvez partir, il y a suffisamment de monde derrière vous qui attend », ou encore « vous n'êtes pas très fiable ! ». Ces échanges ordinaires exposent la personne, au travers des valeurs assignées à la mobilité, à une mise en cause éthique ou morale pour avoir rompu la confiance plus ou moins contractuelle du monde du travail ou d'autres sphères de la vie quotidienne. Et lorsque ce n'est pas l'intention (réfractaire) de la personne qui est mise en cause, celle-ci est (fortement) enjointe à se fondre dans le moule * La mise en avant d'un travail "pluridisciplinaires" tout en valorisant toujours davantage les modes de reconnaissance nominatifs (par rang ou par nom unique) nous incite à préciser que l'ordre alphabétique des auteurs indique, simplement, un travail où ces personnes ont contribué à cet article à part égale, et "au même titre", dans un souci de mettre la recherche collective au fondement des activités scientifiques.
Guillaume Courty, Marc Milet, « Moraliser au nom de la transparence. Genèse et usages de l’encadrement institutionnel du lobbying en France (2004-2017) », Revue française d’administration publique, 2018, n°1, pp. 17-31
Guillaume Courty, Marc Milet, « La juridicisation du lobbying en France », Politique européenne, 2018, n°3, p. 78
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « La conduite inégale : le permis de conduire au prisme des sciences sociales », RTS. Recherche, transports, sécurité, 2017, n°0102, pp. 41-48
Guillaume Courty, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini, Anne-Cécile Douillet [et alii], « Pour une sociologie politique de la nuit »: Introduction, Cultures & conflits, 2017, n°105106
Guillaume Courty, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini, Anne-Cécile Douillet [et alii], « Comment vit un orchestre sans chef ? Retour sur une enquête collective », Ethnographiques.org : revue en ligne de sciences humaines et sociales, 2016, n°32
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Les représentant.e.s d’intérêt et la campagne présidentielle de 2012. Rapports au politique et formes de coopération avec les candidat.e.s », Politix, 2016, n°1, pp. 117-139
Guillaume Courty, « Faire voir les routiers. Les artistes et le dispositif de relégation dans les classes populaires »: Les artistes et le dispositif de relégation dans les classes populaires, Travail Emploi Formation (TEF), 2014, n°12, pp. 31-56
Guillaume Courty, Simon Borja, Ramadier Thierry, Thierry Ramadier, « Trois mobilités en une seule ? Esquisses d’une construction artistique, intellectuelle et politique d’une notion »: Esquisses d’une construction artistique, intellectuelle et politique d’une notion, EspacesTemps.net, 2014, pp. ----
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « De la valorisation de la mobilité à la domination par la mobilité ou comment la mobilité dit, fait et dispose l’individu », Regards Sociologiques, 2013, pp. 101-110
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « Mobilité : la dynamique d’une doxa libérale », Regards Sociologiques, 2013, n°46, pp. 5-12
Guillaume Courty, « La sociologie politique des groupes d'intérêt et la construction européenne », Fare. Frontières, Acteurs et représentations de l'Europe, 2011, n°1, pp. 93-111
Guillaume Courty, « Radiographie du lobbying en France », Diriger en collectivité territoriale, 2004, n°7, pp. 53-57
Guillaume Courty, « Barrer, filtrer, encombrer : les routiers et l'art de retenir ses semblables », 1993
Par trois fois ces huit dernières années, les routiers ont barré les routes de France. En février 1984, novembre 1991 et juillet 1992. Ces mouvements qui étaient à l'origine localisés se sont diffusés sur pratiquement l'ensemble du réseau routier français (et même européen pour 1984). Ces mobilisations posent deux types de problèmes d'analyse. Le premier qui sera développé tout au long de cet article est celui de l'apparition et de la "réussite" de cette technologie particulière d'action coll...
Guillaume Courty, « Le ministre, les affaires et son portefeuille », 1992, pp. 51-78
Le ministre, les affaires et son portefeuille. Guillaume Courty. [51-78].
Comment et par qui sont entendues les causes catégorielles plaidées par des porte-parole d'intérêts économiques ? Répondre à cette question implique de comprendre comment le titulaire du portefeuille des travaux publics évite que sa gestion ne devienne une affaire dans le champ politique. Il doit alors maintenir la distance avec les intérêts qu'il représente, d'une part, en démontrant que son intérêt pour ces intérêts particuliers ne s'explique que par sa vocation d'homme politique et, d'autre part, en utilisant son cabinet, instrument de perception dont les membres sont l'incarnation de ce jugement désintéressé.
Guillaume Courty, Daniel Boy, Loïc Blondiaux, « Comment devient-on un parti ? », Politix, 1990, n°9, pp. 15-17
Guillaume Courty, Daniel Boy, Loïc Blondiaux, « L’électorat écologiste : données de base », Politix, 1990, n°9, pp. 53-00
Guillaume Courty, « Le sens unique. La codification des règles de conduite sur route (1894-1922) », 1990, pp. 7-20
Courty Guillaume. Le sens unique. La codification des règles de conduite sur route (1894-1922). In: Politix, vol. 3, n°10-11, Deuxième et troisième trimestre 1990. Codification(s) sous la direction de Bastien François et Jean-Philippe Heurtin. pp. 7-20.
Guillaume Courty, Fitzpatrick S., Le stalinisme au quotidien. La Russie soviétique dans les années 30 - Novick P., L'Holocauste dans la vie américaine, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2003, pp. 202-208
Courty Guillaume. Fitzpatrick S., Le stalinisme au quotidien. La Russie soviétique dans les années 30 - Novick P., L'Holocauste dans la vie américaine. In: Politix, vol. 16, n°63, Troisième trimestre 2003. Fréquentations militantes, sous la direction de Jean-Philippe Heurtin. pp. 202-208.
Guillaume Courty, Gumperz (John), Engager la conversation. Introduction à la sociolinguistique interactionnelle, Paris, Minuit, 1989., Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1990, pp. 154-156
Courty Guillaume. Gumperz (John), Engager la conversation. Introduction à la sociolinguistique interactionnelle, Paris, Minuit, 1989.. In: Politix, vol. 3, n°10-11, Deuxième et troisième trimestre 1990. Codification(s) sous la direction de Bastien François et Jean-Philippe Heurtin. pp. 154-156.
Guillaume Courty, Berger (P.), Luckmann (T.), La construction sociale de la réalité, Paris, Méridiens Klincksieck, 1986, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 91-93
Courty Guillaume. Berger (P.), Luckmann (T.), La construction sociale de la réalité, Paris, Méridiens Klincksieck, 1986. In: Politix, vol. 1, n°1, Hiver 1988. Mobilisations étudiantes, automne 1986. pp. 91-93.
Guillaume Courty, Abensour (Miguel), L'esprit des lois sauvages. Pierre Clastres ou une nouvelle anthropologie politique, Paris, Seuil, 1987, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 88-89
Courty Guillaume. Abensour (Miguel), L'esprit des lois sauvages. Pierre Clastres ou une nouvelle anthropologie politique, Paris, Seuil, 1987. In: Politix, vol. 1, n°2, Printemps 1988. Regards sur les organisations politiques. pp. 88-89.
Guillaume Courty, « Responsabiliser les gouverné·es : production, diffusion et critique d’une norme d’action publique », le 01 octobre 2024
Journées d’étude organisées par le CURAPP, Université de Picardie, l'IRISSO, Université Paris-Dauphine et le laboratoire ERMES, Université de Nice Côte d'Azur sous la direction scientifique de Aude Lebrun, Université Paris-Dauphine
Guillaume Courty, « Les groupes d'intérêt en France », le 06 avril 2023
Table ronde organisée par le CECP, Université Paris Panthéon-Assas, le CERAPS, le CURAPP et le CERSA
Guillaume Courty, « Transferts, exports-imports, circulations. Quels paradigmes pour la science politique ? », le 19 décembre 2019
Organisé par Cécile Leconte, MCF en science politique HDR à Sciences Po Lille, CERAPS et Guillaume Courty, Pr. de science politique à l'Université de Lille, CERAPS, en partenariat avec le CERAPS et l'Université de Lille
Guillaume Courty, Collectif CANDELA, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini [et alii], « Un orchestre sans chef ? Un exercice de réflexivité collective autour d’une enquête sur les "Politiques de la nuit" », le 29 octobre 2019
Guillaume Courty, Julie Gervais, Simon Borja, Thierry Ramadier, Marc Milet [et alii], « Que font les consultants en lobbying en France ? De la transformation de la structure de la représentation des intérêts à la coproduction des biens politiques », le 23 octobre 2019
Ces journées d’études internationales sont proposées par un groupe de chercheurs de différentes disciplines qui, depuis plusieurs années, travaillent à une socio-histoire de la corruption politique à l’époque contemporaine et à l’échelle internationale, en particulier entre l’Allemagne et la France. Ce programme de recherches est soutenu, entre autres, par la Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG) en Allemagne et par l’Agence nationale de la recherche (ANR) en France.
Guillaume Courty, « Transparence et déontologie parlementaires : Bilan et perspectives », le 25 octobre 2018
Organisé par l’Observatoire de l'éthique publique avec le concours de l'ANR Eluar (les élus et l'argent)
Guillaume Courty, « La double contrainte du porte-parolat dans les groupes d’intérêt : (d)écrire le groupe et parler à deux voix », le 11 janvier 2018
Organisé par Cédric Passard et Nicolas Kaciaf, Maîtres de conférences en science politique à Sciences Po Lille et Samuel Hayat, Chargé de recherche au CERAPS-CNRS
Guillaume Courty, Marc Milet, « Des “hommes de l’ombre”. Comment l’encadrement institutionnel du lobbying en France invisibilise les représentants d’intérêt et leur travail », Congrès de l'Association française de science politique (AFSP), Montpellier, le 10 juillet 2017
Guillaume Courty, « "Pro" et "anti" lobbying en France. Sociologie de la fabrique d’un problème public », Journées d’études "Dénonciations et dénonciateurs de la corruption. Chevaliers blancs, pamphlétaires et promoteurs de la transparence à l’époque contemporaine", Aix-en-Provence, le 18 novembre 2016
Guillaume Courty, « Que font les consultants en lobbying en France ? De la transformation de la structure de la représentation des intérêts à la coproduction des biens politiques », Colloque international "Que font les consultants au monde social ? Propriétés, pratiques et contributions du 'conseil' à la construction de la réalité", Paris, le 20 juin 2016
Guillaume Courty, « Circulation et internationalisation des "lobbyistes" : à la recherche des frontières de l’espace des professionnels de l’Europe », Colloque "Lobbying et groupes d’intérêt au cœur du champ européen du pouvoir", Lyon, le 10 mars 2016
Guillaume Courty, « L’institutionnalisation des représentants des intérêts », Colloque "Représentation et représentativité dans les institutions", Évry, le 05 novembre 2015
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Dépasser la vision légitime de l’élection. Les professionnel-les de la représentation en campagne (SPEL 2012) », Débats autour des travaux de Daniel Gaxie, Paris, le 10 septembre 2015
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Écrire pour s'opposer. Mobilisations de papier contre le "Mariage pour tous" », Congrès de l'Association française de sociologie (AFS), Saint-Quentin-en-Yvelines, le 29 juin 2015
Guillaume Courty, Julie Gervais, « Les représentants d’intérêt dans le champ politique : professionnalisation du lobbying et tropismes politiques », Congrès de l'Association française de science politique (AFSP), Aix-en-Provence, le 22 juin 2015
Guillaume Courty, Etienne Penissat, Manuel Schotté, « Lille, ses bars et leurs clients. Enquête sur des usages de la vie nocturne », Congrès "Cohabiter les nuits urbaines", Marne-la-Vallée, le 05 mars 2015
Guillaume Courty, Simon Borja, Thierry Ramadier, « Moins ils bougent plus la mobilité s’accroit ! Réflexions sur les paradoxes des valeurs de la mobilité », Colloque Mobilité(s) de l'Association canadienne des sociologues et anthropologues de langue française, Ottawa Canada (CA), le 14 octobre 2014
Guillaume Courty, Anne-Laure De Place, Sophie Brunot, L. Carlat, G. Courty [et alii], « Les sois possibles équilibrés : une plus-value motivationnelle ? », 10ème Congrès International de Psychologie Sociale en Langue Française, Paris, le 01 août 2014
Guillaume Courty, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini, Anne-Cécile Douillet [et alii], « Un orchestre sans chef ? Un exercice de réflexivité collective autour d’une enquête sur les " Politiques de la nuit " », Enquêtes collectives en sciences sociales, Dijon, le 26 juin 2014
Guillaume Courty, Julie Gervais, « When money can’t buy influence: lobbies without funding on the French campaign trail », Political Studies Association (PSA) Annual International Conference, Cardiff United Kingdom (GB), le 25 mars 2013
Guillaume Courty, « Groupes d'intérêt et gouvernement local », le 20 juin 2012
Guillaume Courty, Thomas Alam, Rafaël Cos, Antonio Delfini, Anne-Cecile Douillet [et alii], « Un orchestre sans chef ? Un exercice de réflexivité collective autour d’une enquête sur les " Politiques de la nuit " », le 30 novembre -0001