Sophie de Fontaine

Maître de conférences
Droit public.
Ecole de droit de Toulouse

Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé
  • THESE

    L'operation fiscale : contribution a une theorie de l'acte en procedure fiscale, soutenue en 1998 à Toulouse 1 sous la direction de Gérard Tournié 

  • Sophie de Fontaine, Nadège Jullian, Sandrine Tisseyre, Arnaud de Bissy, Éloi Clément [et alii], Les structures individuelles: actes du colloque du 6 mars 2020, Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l’Université Toulouse 1 Capitole, Presses de l'université Toulouse 1 Capitole et OpenEdition, 2021    

    L'exercice d'une activité professionnelle requiert le choix d'une structure d'exercice. Pendant longtemps, le choix des entrepreneurs se résumait à une simple option entre l'entreprise individuelle et la société pluripersonnelle. Si l'entrepreneur voulait exercer seul son activité, il devait se résoudre, soit à engager tout son patrimoine en agissant en son nom et pour son compte, soit à trouver un associé de « paille » dans le cadre d'une société à risque limité...Ce temps est désormais révolu ; le législateur a commencé par martyriser le droit des sociétés, en acceptant l'idée, a priori saugrenue, de l'associé unique (loi du 11 juillet 1985 instituant la SARL avec un seul associé, ou « EURL »), avant de consacrer l'idée, jadis hérétique, du patrimoine d'affectation en mettant fin au principe de l'unicité du patrimoine (loi du 15 juin 2010 instituant le statut d'entrepreneur individuel à responsabilité limitée, ou « EIRL »). L'évolution est en cours. L'EURL n'est plus la seule société unipersonnelle (loi du 12 juillet 1999 créant la SAS unipersonnelle), et le législateur n'a eu de cesse que de desserrer les contraintes pesant sur les entreprises individuelles, jusqu'à prévoir un statut fiscal et social ultra-simplifié pour les micro-entreprises (loi du 4 août 2008 instituant le statut de « l'auto-entrepreneur »), ou plus récemment en simplifiant encore le régime de l'EIRL (loi du 22 mai 2019 pour la croissance et la transformation des entreprises). Ces évolutions ont parfois été critiquées, souvent encouragées, mais elles n'ont jamais laissé personne indifférent. Comment en effet, un juriste pourrait-il rester muet devant l'amoncellement des questions, parfois fondamentales, générées par la dualité de patrimoine d'une même personne par la nécessaire adaptation du droit des sociétés lorsque celles-ci sont créées par un seul associé ? C'est précisément tout l'enjeu de ce colloque consacré aux structures individuelles ; savoir d'où l'on vient, ce qui a été réalisé et ce qui reste à accomplir

    Sophie de Fontaine, Béatrice Touchelay, Fabrice Bin, Édith Blary-Clément, Thérèse Bru [et alii], Fraudes, frontières et territoires, XIIIe-XXIe siècle: colloque des 22 et 23 novembre 2017, Institut de la gestion publique et du développement économique, Comité pour l'histoire économique et financière de la France, Ministère de l'économie et des finances, Ministère de l'action et des comptes publics et OpenEdition, 2020    

    La fraude est ici appréhendée dans toutes ses dimensions, spatiales, temporelles, politiques, économiques, juridiques et sociales. Ce livre est le résultat d'un vaste programme de recherches internationales et entend surtout éclairer les relations entre fraudes et territoires. La porosité des frontières politiques ou « naturelles » - mais chaque frontière est artificielle - délimite avant tout une géographie des contournements. Placée dans une perspective de longue durée, car le phénomène de la fraude est ancestral, la fraude se sert des difficultés, voire de l'absence de volonté, des États à contrôler tous les flux ou plutôt les marges. La fraude est une activité économique, par définition mal connue, qui, dans certaines circonstances (guerre, occupation, pénurie...) prend une place prédominante dans la vie quotidienne des populations. Elle peut aussi devenir une question de survie. Les règles juridiques et légales, qu'elles soient douanières ou fiscales, induisent des comportements frauduleux qui proviennent parfois de traditions commerciales préexistantes aux normes étatiques. Enfin, la fraude, malgré ses dangers, fait vivre les fraudeurs et engendre des corps de contrôle. Du Tonkin à la Guadeloupe, en passant par l'Empire espagnol et le Benelux, de Marseille à Londres, en passant par Newport, Calais, Lille, Anvers, le Dauphiné ou encore l'Anjou, les textes de cet ouvrage pluridisciplinaire offrent un vaste panorama des modalités et des acteurs de la fraude. Ils soulignent à la fois les constantes et la diversité des trafics illicites (denrées alimentaires, armes, brevets, sel, monnaies...) dans le monde depuis le XIIIe siècle

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, Doctrines fiscales , L’Harmattan, 2007 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine (dir.), Doctrines fiscales: à la redécouverte de grands classiques, L'Harmattan, 2007, Finances Publiques, 266 p. 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, Gérard Tournié, L'OPERATION FISCALE: CONTRIBUTION A UNE THEORIE DE L'ACTE EN PROCEDURE FISCALE,, 1998, 381 p.  

    L'ACTE EXECUTOIRE N'A PAS, EN PROCEDURE FISCALE, LA PLACE QUE LUI RECONNAIT LE DROIT ADMINISTRATIF. A CE TITRE, L'ADMINISTRATION FISCALE EST PARFOIS DISPENSEE DE SE DELIVRER UN TITRE DE PERCEPTION, ET QUAND UN TEL TITRE EST OBLIGATOIRE, CELUI-CI EST SOUMIS A UN "ENROBAGE" PROCEDURAL TEL QU'IL APPARAIT FINALEMENT COMME UN ELEMENT D'UNE ENTITE JURIDIQUE PLUS LARGE, L'OPERATION FISCALE. OR L'ETUDE DE L'OPERATION FISCALE, NOTAMMENT CELLE DU LIEN QUI PERMET D'EN AFFIRMER L'UNITE SE REVELE ETRE PARTICULIEREMENT UTILE A EXPLIQUER LES MODALITES DE CONTAGION DES VICES DE PROCEDURE TOUT AU LONG DE LA PROCEDURE FISCALE. IL APPARAIT AINSI, A LA LUMIERE DE LA JURISPRUDENCE FISCALE, QUE LE JUGE DEFINIT TRES STRICTEMENT LES CONDITIONS JURIDIQUES DE L'UNITE DE L'OPERATION FISCALE. USANT DES MULTIPLES DECLINAISONS D'UN PRINCIPE TANTOT PRETORIEN, TANTOT LEGISLATIF D'INDEPENDANCE DES PROCEDURES, IL GARANTIT A L'ADMINISTRATION QU'UN CERTAIN NOMBRE DES VICES DE PROCEDURE DONT ELLE A PU ETRE L'AUTEUR BENEFICIE D'UNE ENTIERE IMPUNITE JURIDICTIONNELLE. IL A DONC PARU NECESSAIRE DE PROPOSER QUE LA NOTION D'INDEPENDANCE DES PROCEDURES SOIT REVISITEE AU PROFIT D'UNE CONCEPTION PLUS REALISTE DE L'OPERATION FISCALE : AU REALISME DU DROIT FISCAL DOIT CORRESPONDRE LE REALISME DU CONTROLE JURIDICTIONNEL. LA NOTION D'OPERATION FISCALE PERMET PAR AILLEURS D'EXPLIQUER LA REPARTITION DES COMPETENCES JURIDICTIONNELLES : LE JUGE FISCAL (JUDICIAIRE OU ADMINISTRATIF) EST AINSI APPELE A CONNAITRE, NONOBSTANT LES REGLES DE REPARTITION DE COMPETENCE DE DROIT COMMUN, DE L'ENSEMBLE DES LITIGES TROUVANT LEUR SOURCE DANS L'OPERATION ET CECI TANT AU CONTENTIEUX DE LA LEGALITE QU'A CELUI DE LA RESPONSABILITE. A L'UNITE DE L'OPERATION FISCALE CORRESPOND CELLE DE LA COMPETENCE. A L'UNITE DE L'OPERATION FISCALE DEVRAIT ENFIN CORRESPONDRE L'UNITE DE SON REGIME : UNE ANALYSE DE LA JURISPRUDENCE REVELE QUE TEL N'EST PAS LE CAS CHAQUE FOIS QU'UNE APPROCHE GLOBALE DE L'OPERATION FISCALE MET EN PERIL LE DROIT DE REPRISE DE L'ADMINISTRATION FISCALE.

  • Sophie de Fontaine, Fabrice Bin, Sophie de Fontaine, Fabrice Riem, Maitena Poelemans, « Confiance mutuelle et droit fiscal de l'Union européenne », La confiance mutuelle dans l'Union européenne, Mare & Martin, 2022, pp. 145-176   

    Sophie de Fontaine, Fabrice Bin, Béatrice Touchelay, Sophie de Fontaine, « Frontière et fraude fiscale : une relation juridique consubstantielle », Fraudes, Frontieres et Territoires XIIIe-XXIe Siècle, IGPDE, 2020, pp. 234-247 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, Hélène Gaudin, « L'Influence du droit de l'Union sur l'exercice par le parlement national de sa compétence fiscale », La constitution européenne de la France, Dalloz, 2017, pp. 187-202 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « L'abus de droit fiscal en droit français », Zneuziti Prava, Centre de droit comparé de l’Université Charles de Prague / ediční řady, 2016, pp. 163 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Fraude intra-européenne et renonciation au régime définitif de TVA », La réorientation de la TVA à la suite du renoncement au régime définitif de TVA, Presses de l’Université de Toulouse 1 Capitole, 2014 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Les dispositions procédurales relatives à la transparence financière », La loi du 12 avril 2000 relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations … dix après, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 2012 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Entre réformisme et conformisme : la doctrine des commissaires du gouvernement (1960-1970) », Doctrines fiscales : à la redécouverte de grands classiques, L’Harmattan, 2007, pp. 231-258 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Sanctions de recouvrement : une clarification inachevée », A propos de la sanction, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 2007, pp. 179-202 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Pour une reconnaissance fiscale de la diversification agricole », La diversification de l’activité agricole, état des lieux, souhaits et perspectives, L’Harmattan, 2006 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Ordonnance du 2 janvier 1952 et lois fiscales », L'ordonnance du 2 janvier 1959 : 40 ans après, Presses de l'Université des sciences sociales de Toulouse, 2000 

  • Vincent Dussart, préface à Camille Ortiz, Transparence et translucidité des sociétés en droit fiscal international, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2024, Thèses, 646 p.  

    La transparence est une image : un objet transparent tend à se soustraire à la vue et peut, par voie de conséquence, être considéré comme inexistant. En droit fiscal, ce terme est utilisé pour désigner un régime au sens duquel les revenus réalisés par une société ne sont pas imposés entre ses mains, mais entre celles de ses associés. La présente étude se propose d’envisager les difficultés que soulève ce type de régime sur le plan international en adoptant un point de vue français. À cet égard, elle fait valoir, en premier lieu, que la déclinaison française de la transparence fiscale, plus fréquemment désignée sous le vocable de translucidité, emporte une série de conséquences préjudiciables pour le contribuable et nuit ainsi à l’attractivité fiscale de la France. En second lieu, elle insiste encore sur le fait qu’à côté de cette première source de préoccupations, il est une autre difficulté à prendre en compte : il s’agit des phénomènes d’asymétrie, lesquels peuvent se caractériser par une instrumentalisation des régimes de transparence en vue de mettre en place des schémas d’évasion fiscale. Dans l’ensemble, ce travail s’interroge sur ce que recouvrent ces deux problèmes principaux ainsi que sur les solutions qu’il est possible de leur apporter. Au terme de la réflexion qui y est développée, il est soutenu que ce domaine du droit fiscal peut être remanié dans un sens qui améliore l’attractivité fiscale de la France tout en limitant son exposition aux pratiques d’évasion fiscale

  • Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Taxe sur la valeur ajoutée. – Opérations concourant à la production ou à la livraison d'immeubles. – Champ d'application. – Opérations imposables ( JCl. Fiscal Chiffre d'affaires, Fasc. 2055-5) », JurisClasseur Fiscalité immobilière, LexisNexis, 2022 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « L'Europe fiscale ou protéger malgrè les Etats », Revue de l'Union européenne, Dalloz, 2022, n°654, pp. 12-16 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Le droit de l'Union européenne et la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales : Etat des lieux », Gestion et finances publiques, Editions Gestion et Finances Publiques, 2020, n°4, pp. 115-122   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Associations syndicales de propriétaires et impôts commerciaux : un traitement fiscal variable et potentiellement complexe », Droit et ville, Institut des études juridiques de l'urbanisme et de la construction, 2020, n°90, pp. 121-139   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Chronique de fiscalité immobilière 2020 », Droit et ville, Institut des études juridiques de l'urbanisme et de la construction, 2020, n°90, pp. 169-187   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Bénéfices agricoles - Bénéfices réels - Déductions : déduction pour épargne de précaution (CGI, art 73 nouveau) et déductions pour investissement et pour aléas (CGI, art. 72 D et 72 D bis anciens) », Juris-Classeur fiscal. Impôts directs, Lexis Nexis, 2019   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Bénéfices agricoles - Bénéfice réel. - Abattement sur le bénéfice des jeunes agriculteurs (CGI, art. 75 B) », Juris-Classeur fiscal. Impôts directs, Lexis Nexis, 2019, n°32544   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Aspects fiscaux de la loi du 23 octobre 2018 relative à la lutte contre la fraude », Revue de jurisprudence commerciale (RJC), Librairie du Journal des notaires et des avocats, 2019, n°2, pp. 129-147   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Bénéfices agricoles : Régime d'imposition - Champ d'application respectifs des divers régimes - Incidence de l'organisation de l'entreprise agricole- Changements de régime d'imposition », Juris-Classeur fiscal. Impôts directs, Lexis Nexis, 2019   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Référés et contentieux de l'urgence des actes de recouvrement de l'impôt en France », Revue européenne et internationale de droit fiscal, Larcier, 2019, n°2, pp. 186-199   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Bénéfices agricoles. Bénefice réel. Réductions et crédits d'impôt (Fasc. 325-46) », Juris-Classeur fiscal. Impôts directs, Lexis Nexis, 2016   

    Sophie de Fontaine, Véronique Inserguet-Brisset, Julien Bétaille, Sophie de Fontaine, « Urbanisme au voisinage des aérodromes. - Prévention et compensation des nuisances sonores », Jurisclasseur Collectivités Territoriales, Editions du juris-classeur, 2015, n°1178 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, Julien Bétaille, « Urbanisme au voisinage des aérodromes. – Prévention et compensation des nuisances sonores (Fasc 1178) », Jurisclasseur Collectivités Territoriales, Éditions du juris-classeur, 2015 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Le terrain à bâtir : un objet fiscal mal identifié », Revue de droit immobilier (RDI), Sirey, 2014, n°9, p. 446   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Bénéfices agricoles. Bénéfices réels : frais et charges. (Fasc. 325-30) », Juris-Classeur fiscal. Impôts directs, Lexis Nexis, 2014   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Bénéfices agricoles – Personnes imposables.- Lieu d’imposition. Territorialité (Fasc 312 ) », Juris-Classeur fiscal. Impôts directs, Lexis Nexis, 2014   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Bénéfices agricoles – revenus des activités accessoires non agricoles – Exploitants pluriactifs (Fasc 346) », Juris-Classeur fiscal. Impôts directs, Lexis Nexis, 2013   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Cessions de foncier réalisées par des exploitants agricoles et TVA », Revue de droit rural, , 2012, n°400, pp. 24-28   

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Quelle fiscalité pour une construction économe en énergie ? », Droit et ville, , 2009, n°66, pp. 41-68 

    Sophie de Fontaine, Sophie Raimbault de Fontaine, « Quelle fiscalité au service de la construction économe en énergie ? », Toulouse : Institut des études juridiques de l'urbanisme et de la construction et de l'environnement et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2008, pp. 41-68  

    Raimbault de Fontaine Sophie. Quelle fiscalité au service de la construction économe en énergie ?. In: Droit et Ville, tome 66, 2008. Colloque : Construction et développement durable. Quelle contribution de la filière construction aux enjeux de l’après-Kyoto ? (Toulouse, 22 mai 2008) pp. 41-68.

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Pour une protection rénovée de la confiance légitime en droit fiscal », Revue française de finances publiques (RFFP), , 1999, n°68, pp. 227-258 

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Du principe d'indépendance des contentieux pénal et fiscal à l'unité des procédures fiscales et répressives », Revue francaise de finances publiques (RFFP), LGDJ, 1995, n°51, pp. 113-132 

  • Sophie de Fontaine, « Panorama de la jurisprudence fiscale de la CAA de Toulouse 2023-2024 », le 20 septembre 2024  

    Conférence organisée par La Délégation régionale Occitanie de l'IACF, la Cour Administrative d'Appel de Toulouse, la Direction générale des Finances Publiques et l'Université Toulouse Capitole, avec le CDA et l'IRDEIC

    Sophie de Fontaine, « Fiscalité du sport », le 24 mai 2024  

    Séminaire itinérant de la Société Française de Finances Publiques 2024 organisé sous la direction scientifique de Fabrice Bin, Maître de conférences à l’Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé (IRDEIC) de la Faculté de Droit de l'Université Toulouse Capitole

    Sophie de Fontaine, « L'Etat étranger », le 16 novembre 2023  

    Colloque international organisé par l'IRDEIC, Université Toulouse Capitole sous la direction scientifique d’Estelle Fohrer-Dedeurwaerder et d’Olivier Blin, Université Toulouse Capitole, IRDEIC

    Sophie de Fontaine, « Panorama de la jurisprudence fiscale de la Cour administrative d'appel de Toulouse », le 22 septembre 2023  

    Conférence organisée à l'initiative de la Cour administrative de Toulouse, l'institut des Avocats Conseils fiscaux (IACF), le Centre de droit des affaires (CDA) et l'Institut de Recherche en Droit Européen, International et Comparé (IRDEIC) de l'Université Toulouse Capitole avec la participation de la Direction générale de finances publiques

    Sophie de Fontaine, « Les structures individuelles », le 06 mars 2020  

    Organisé par le CDA et l'IEJUC, sous la responsabilité scientifique de Arnaud de Bissy, Professeur de Droit privé au CDA, UT Capitole ; Nadège Jullian, Professeur, Université de Perpignan et Sandrine Tisseyre, Professeur, Université Toulouse Capitole

    Sophie de Fontaine, Sophie de Fontaine, « Les contours fiscaux du patrimoine professionnel de l'exploitant agricole : des règles dérogatoires mais pas nécessairement des atouts », Les contours fiscaux du patrimoine professionnel de l'exploitant agricole : des règles dérogatoires mais pas nécessairement des atouts, UT1 (FR), le 01 janvier 2020 

    Sophie de Fontaine, « Ressources de l’union européenne : impôt et droit fiscal », le 27 septembre 2019  

    Conférence-débat organisée dans le cadre de la 3ème séance du séminaire itinérant 2019 de la Société Française de Finances Publiques .

    Sophie de Fontaine, « Fraudes, frontières et territoires », le 22 novembre 2017  

    Organisé par l'IGPDE et le Comité pour l'histoire économique et financière de la France, avec la direction générale des Douanes et Droits indirects et l'Institut de recherches historiques du Septentrion de l'Université de Lille

    Sophie de Fontaine, « La Constitution européenne de la France », le 21 septembre 2017  

    Organisé par l’IFR et l’IRDEIC en partenariat avec l’IDETCOM et l’IMH

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Camille Ortiz, Transparence et translucidité des sociétés en droit fiscal international, thèse soutenue en 2021 à Toulouse 1 en co-direction avec Vincent Dussart et Sophie de Fontaine    

    La transparence est une image : un objet transparent tend à se soustraire à la vue et peut, par voie de conséquence, être considéré comme inexistant.En droit fiscal, ce terme est utilisé pour désigner un régime au sens duquel les revenus réalisés par une société ne sont pas imposés entre ses mains, mais entre celles de ses associés. La transparence fiscale s’oppose ainsi à l’opacité qui implique que la société supporte effectivement la charge de l’impôt.Cela étant, en droit français, la doctrine a recours au terme de translucidité, plutôt qu’à celui de transparence, pour indiquer que l’existence de la structure sociale demeure, dans une certaine mesure, prise en compte. En elle-même, cette variation sémantique n’est pas neutre : elle trahit une originalité du droit français par rapport aux droits fiscaux étrangers. Celle-ci se traduit par une série d’effets désavantageux pour le contribuable ayant recours à des structures relevant de ce régime. Outre l’analyse des aspects techniques de la translucidité, les productions scientifiques consacrées à ce régime se sont, pour beaucoup, interrogées sur la possibilité de le réformer. À titre principal, l’objectif était d’aligner ce dernier sur les régimes de transparence fiscale pouvant être observés en droit étranger afin de renforcer l’attractivité fiscale de la France dans un contexte international fortement marqué par une concurrence fiscale entre les États. Bien que suscitant l’adhésion d’un certain nombre d’auteurs, la question de la réforme se heurtait également à des oppositions. D’aucuns faisaient valoir que les régimes de transparence fiscale sont connus pour être utilisés à des fins d’évasion fiscale. À cet égard, la préservation des recettes fiscales de la France ainsi que la volonté de ne pas tomber dans les excès d’une concurrence fiscale dommageable appelaient à rejeter une telle réforme. Cependant, cette analyse est critiquable car les risques d’instrumentalisation ne concernent pas uniquement les régimes standards de transparence fiscale. Ils affectent encore le régime français de translucidité, de sorte qu’il faut considérer qu’il s’agit-là d’un problème indépendant dont il convient également de tenir compte aux côtés de la question de la réforme. L’objectif de cette étude sera de revenir sur l’ensemble de ces difficultés en s’interrogeant sur le fait de savoir s’il est possible de reparamétrer la fiscalité qui entoure le régime français de translucidité de façon à renforcer l’attractivité fiscale de la France tout en améliorant les moyens de lutte contre les pratiques d’évasion fiscale qui cherchent à en exploiter les faiblesses. La démarche suivie pour répondre à cette question consiste à dresser un état des lieux détaillé des problèmes que soulève l’utilisation des régimes de transparence et de translucidité sur le plan international. Il s’agit, ensuite, de réfléchir aux solutions qui peuvent être apportées aux différents problèmes identifiés, à l’issue de ce travail préliminaire. Dans le cadre de cette étude, nous soutiendrons que la fiscalité se rapportant aux sociétés de l’article 8 du CGI peut être reparamétrée dans un sens qui renforce l’attractivité fiscale de la France tout en limitant son exposition à des pratiques évasives. Pour ce faire, la réforme de la translucidité doit s’accompagner de l’adoption de mesures anti-évasion complémentaires. En l’état des dernières évolutions ayant marqué la fiscalité française et internationale, il apparaît qu’une série de dispositions destinées à éliminer les montages prenant appui sur des structures transparentes ont été adoptées dans un grand nombre d’États développés, dont la France fait partie. Toutefois, la volonté de mettre un terme à la singularité française, concernant le régime de l’article 8, demeure toujours dans l’attente d’être concrétisée au moyen d’une réforme.

    Denis Guillen, La cessation et le transfert de l'activité en agriculture , thèse soutenue en 2011 à Toulouse 1 en co-direction avec Sophie de Fontaine  

    Le sujet de la propriété de la terre et de son exploitation est aujourd'hui, toujours et plus que jamais, au coeur des préoccupations des agriculteurs. Leur attachement au foncier est si grand, tant en ce qui concerne sa propriété que le droit de l'utiliser, qu'ils portent un intérêt majeur à sa conservation et particulièrement à sa transmission. Ainsi, l'articulation de la propriété du foncier avec le droit de l'exploiter apparaît-elle comme une problématique essentielle et d'actualité, stimulée à la fois par une pression foncière toujours grandissante et par un contexte économique difficile. Plus largement, cette situation s'étend à l'ensemble de l'exploitation agricole de par le lien étroit qui unit le foncier aux autres éléments concourant à l'exercice de l'activité. De surcroit, l'imbrication permanente de l'activité dans le patrimoine rend la tâche davantage ardue. Et c'est précisément à l'heure de la transmission que le droit de propriété et le droit d'exploiter souffrent le plus d'un manque d'harmonie entre eux allant jusqu'à s'affronter parfois au détriment de la pérennité de l'exploitation et en dépit du bon sens. Puisqu'il y a conflit apparent entre ces deux droits, nos recherches se sont naturellement engagées sous l'angle de leur dissociation afin d'apprécier comment leur séparation peut favorsier le transfert des exploitations agricoles. Cette démarche nous a permis de vérifier les limites respectives de ces deux droits et leurs capacités à se dissocier. Corrélativement, nous suggérons des adaptations et des propositions à émettre à la professsion agricole.

  • Marie-Katrin Engel, L'attractivité des pays à fiscalité privilégiée pour les acteurs économiques internationaux, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Manuel Chastagnaret présidée par Olivier Négrin, membres du jury : Sophie de Fontaine (Rapp.), Éric Carpano (Rapp.), Gérard Orsini    

    Si la notion de pays à fiscalité privilégiée est souvent employée, il reste malaisé de définir ce qu'elle désigne. Au sens le plus général, il s'agit des pays dans lesquels des résidents étrangers placent leur argent, afin d'éviter d'être imposés sur leur territoire d'origine. L'histoire des pays à fiscalité privilégiée n'est ni linéaire ni continue. Elle est faite de ruptures et de mutations. Ces territoires off-shore jouent ainsi des rôles économiques et politiques différents selon les époques. Leur évolution a été telle qu'ils sont devenus les piliers de la mondialisation économique contemporaine construite depuis près d'un siècle autour de pays, d'acteurs et de stratégies différentes.Ainsi, les acteurs économiques internationaux profitent, à bien des égards, de l'attractivité de ces territoires. Les outils mis à leur disposition sont nombreux et les montages d'optimisation fiscale complexes. Au cours des derniers siècles, les États ont tenté de maîtriser puis de diminuer le rôle des territoires off-shore, sans une grande conviction, ni une persévérance notable. La crise des subprimes a cependant donné lieu à l'émergence d'une lutte accrue contre les pays à fiscalité privilégiée, notamment, par le G20. L'objectif est de mettre fin à toutes formes de secret à des fins fiscales. Une évolution, est, incontestablement en cours, mais ses résultats sont loin d'être garantis. A ce jour, les pays à fiscalité privilégiée et les outils qui y sont associés demeurent très attractifs pour les acteurs économiques internationaux.

    Fatiha Baouche, L'évolution du foncier agricole en Algérie à travers les réformes, thèse soutenue en 2014 à Poitiers sous la direction de Denis Rochard présidée par Éric Gojosso, membres du jury : Marine Friant-Perrot (Rapp.), Sophie de Fontaine (Rapp.), Gabrielle Rochdi et Benyoucef Benrokia      

    Parler du foncier agricole en Algérie, c'est évoquer inévitablement tout un processus historique dans laquelle la terre a été l'enjeu principal aussi bien pendant la colonisation que pendant la période post indépendance, où elle a été au centre de choix politiques, voir même idéologiques. Tout un arsenal juridique mis en place pendant plus de 60 ans, pour la création et la libéralisation du marché foncier afin de faciliter les transactions foncières et réaliser la sécurisation foncière des exploitants agricoles et ce, dans le but de renforcer l'accès au foncier agricole. En Algérie, la problématique du foncier devient cruciale. Pour des raisons extrêmement variées et à des degrés divers, le foncier se trouve au centre des débats et des enjeux. Dans ce travail de recherche, nous nous intéresserons à la problématique du foncier agricole en Algérie et les différents dispositifs mis en place par l’État depuis l'indépendance pour trouver une solution à la question complexe du foncier agricole en Algérie, et ce, à travers toutes les réformes : de l'autogestion à la concession des terres du domaine privé de l’État.