Alain Boyer

Maître de conférences HDR
Droit public.
Faculté de Droit de Toulon - Draguignan
Droits International, Comparé et Européen
Centre de Droit et de Politique comparés Jean-Claude Escarras
  • THESE

    Le statut constitutionnel des territoires d'outre-mer et l'état unitaire : contribution à l'étude des articles 74, 75, 76 de la constitution du 4 octobre 1958, soutenue en 1991 à AixMarseille 3 sous la direction de Louis Favoreu 

  • Alain Boyer, Introduction au droit fiscal, Ellipses et Cairn, 2023, 100% Droit, 223 p.  

    La 4ème de couv. indique : "Le droit fiscal est une branche du droit public qui rassemble l'ensemble des règles permettant à l'État d'établir l'impôt et de le recouvrer. Branche autonome du droit, le droit fiscal se caractérise par un ensemble de règles spécifiques dont l'essentiel est codifié au sein du code général des impôts, du livre des procédures fiscales et du code des douanes. Au-delà de son aspect technique, le droit fiscal est un droit éminemment politique car son objet, l'impôt, est politique. Il y a en effet un lien étroit entre l'Etat et l'impôt et un lien étroit entre l'impôt et l'émergence des régimes politiques contemporains. Rédigé à l'attention des étudiants en Droit, cet ouvrage propose, pour chaque chapitre, les notions essentielles à connaître, ainsi que les références indispensables du sujet."

    Alain Boyer, Sylvie Schmitt (dir.), La sécurité juridique et le contribuable, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2016, 214 p. 

    Alain Boyer, Le statut constitutionnel des territoires d'outre-mer et l'État unitaire: contribution à l'étude des articles 74, 75, 76 de la Constitution du 4 octobre 1958, Presses universitaires d'Aix-Marseille, Economica et Impr. Jouve, 1998, Collection Droit public positif, 301 p.   

  • Alain Boyer, « « La spécificité du contentieux des lois de pays. » », « Le renouveau du droit constitutionnel » Mélanges en l’honneur du doyen Louis Favoreu, Dalloz, 2007, pp. 1083 

    Alain Boyer, « « Le statut de la Nouvelle-Calédonie et les régions italiennes : un exemple de communicabilité entre les systèmes étatiques ? » », « La communicabilité entre lessystèmes juridiques, Liber Amicorum Jean-Claude Escarras », Bruyland, 2005, pp. 427 

  • Alain Boyer, « La protection de la plage par le droit de l’environnement », 2014, pp. 435-446    

    Boyer Alain. La protection de la plage par le droit de l’environnement. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 2014. pp. 435-446.

    Alain Boyer, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Jean-Jacques Pardini, Michaël Bardin [et alii], « Italie », 2014, pp. 789-825    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Bardin Michaël, Beckerich-Davilma Stéphanie, Boyer Alain, Disperati Tatiana, Giudicelli Julien, Jacquelot Fanny, Pennec Laurent, Roudier Karine, Romani Anne-marie, Tzutzuiano Catherine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 29-2013, 2014. Pluralisme des garanties et des juges et droits fondamentaux - Les droits culturels. pp. 789-825.

    Alain Boyer, « Arrêté préfectoral approuvant le SAGE du Drac amont. Contrôle par le juge administratif du périmètre du SAGE : validation du choix du critère fonctionnel pour apprécier la cohérence d’unité hydrographique cohérente. Contrôle du contenu du SAGE : insuffisance des données disponibles, caractère indicatif du débit réservé déterminé par le SAGE. Légalité (oui). Conseil d’Etat, 16 octobre 2009, Association syndicale autorisée du canal de Gap, avec note », 2010, pp. 477-483    

    Boyer Alain. Arrêté préfectoral approuvant le SAGE du Drac amont. Contrôle par le juge administratif du périmètre du SAGE : validation du choix du critère fonctionnel pour apprécier la cohérence d’unité hydrographique cohérente. Contrôle du contenu du SAGE : insuffisance des données disponibles, caractère indicatif du débit réservé déterminé par le SAGE. Légalité (oui). Conseil d’Etat, 16 octobre 2009, Association syndicale autorisée du canal de Gap, avec note. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°3, 2010. pp. 477-483.

    Alain Boyer, « Sur quelques questions soulevées par l’habilitation des départements et régions d’outre- mer en matière législative. », Revue française de droit administratif, 2009, n°01, p. 61   

    Alain Boyer, « Droit d'opposition à la chasse du propriétaire des terrains au nom de convictions personnelles. / Associations communales de chasse agréées. / Absence de méconnaissance du droit à la propriété reconnu à l'article premier du premier Protocole de la CEDH et de la liberté d'association de l'article 11 de la Convention. / Absence de disproportion entre l'atteinte au droit de propriété et à la liberté d'association d'une part et la poursuite d'un intérêt général d'autre part. Conseil d'Etat, 9 novembre 2007, Mme », 2009, pp. 209-217    

    Boyer Alain. Droit d'opposition à la chasse du propriétaire des terrains au nom de convictions personnelles. / Associations communales de chasse agréées. / Absence de méconnaissance du droit à la propriété reconnu à l'article premier du premier Protocole de la CEDH et de la liberté d'association de l'article 11 de la Convention. / Absence de disproportion entre l'atteinte au droit de propriété et à la liberté d'association d'une part et la poursuite d'un intérêt général d'autre part. Conseil d'Etat, 9 novembre 2007, Mme A. et Association pour la protection des animaux sauvages, n° 296858. Avec note. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°2, 2009. pp. 209-217.

    Alain Boyer, « Décret du 1er août 2006 relatif aux lacs de montagne pris pour l'application de l'article L 145- 1 du Code de l'urbanisme. / Dispositions de la Charte à valeur constitutionnelle. / Invocabilité de l'article 7 de la Charte devant le juge administratif. / Compétence législative pour la détermination des conditions et limites d'exercice du principe de participation du public à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement de l'article 7 de la Charte. / Annulation du décret pour », 2009, pp. 435-442    

    Boyer Alain. Décret du 1er août 2006 relatif aux lacs de montagne pris pour l'application de l'article L 145- 1 du Code de l'urbanisme. / Dispositions de la Charte à valeur constitutionnelle. / Invocabilité de l'article 7 de la Charte devant le juge administratif. / Compétence législative pour la détermination des conditions et limites d'exercice du principe de participation du public à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement de l'article 7 de la Charte. / Annulation du décret pour violation de la Charte de l'environnement. Conseil d'Etat, 3 octobre 2008, Commune d'Annecy, n° 297931. Avec note. In: Revue Juridique de l'Environnement, n°4, 2009. pp. 435-442.

    Alain Boyer, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Jean-Jacques Pardini, Marie-Pierre Elie [et alii], « Italie », 2009, pp. 691-743    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Elie Marie-Pierre, Jacquelot Fanny, Ravaz Bruno, Santolini Thierry, Schmitt Sylvie, Bardin Michaël, Falduto Jean-Baptiste, Roudier Karine. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 24-2008, 2009. Constitution et famille(s) - Urgence, exception et Constitution. pp. 691-743.

    Alain Boyer, « Le droit des relations extérieures des régions, », Revue générale des collectivités territoriales, 2009, n°46, p. 23 

    Alain Boyer, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Jean-Jacques Pardini, Marie-Pierre Elie [et alii], « Italie », 2008, pp. 825-865    

    Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Elie Marie-Pierre, Jacquelot Fanny, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Tournier Clara, Santolini Thierry. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 23-2007, 2008. Constitution et liberté d'expression - Famille et droits fondamentaux. pp. 825-865.

    Alain Boyer, CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Jean-Jacques Pardini [et alii], « Italie », 2007, pp. 801-836    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Pardini Jean-Jacques, Boyer Alain, Eue M.-P., Jacquelot Fanny, Ravaz Bruno, Schmitt Sylvie, Severino Caterina, Bourilhon Grégory, Santolini Thierry, Aubert S., Pereon Patrick. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 22-2006, 2007. Autonomie régionale et locale et constitutions - La répartition des compétences normatives entre le parlement et le gouvernement. pp. 801-836.

    Alain Boyer, Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Maryse Baudrez, Thierry Di Manno, Catherine Boyer-Merentier [et alii], « Italie », 2000, pp. 675-715    

    Équipe du CDPC Jean-Claude Escarras, Baudrez Maryse, Di Manno Thierry, Boyer Alain, Boyer-Merentier Catherine, Pardini Jean-Jacques, Ravaz Bruno, Sanz de Alba Pierre, Richard Pascal, Fumaroli Véronique, Giudicelli Julien. Italie. In: Annuaire international de justice constitutionnelle, 15-1999, 2000. Constitution et sécurité juridique – Droit constitutionnel, droit communautaire et droit européen. pp. 675-715.

  • Alain Boyer, « Chronique Italie 2013 ": Droit constitutionnel local, Economica, 2014, 789 p. 

    Alain Boyer, « Chronique Italie 2010 ": Droit constitutionnel local, Economica, 2011, 677 p. 

    Alain Boyer, « Chronique Italie 2008: Droit constitutionnel local, Economica, 2009, 691 p. 

    Alain Boyer, "Chronique Italie 2007.": Droit constitutionnel local, Economica, 2008, 825 p. 

    Alain Boyer, Chronique Italie 2003: Droit constitutionnel local, Economica, 2004, 767 p. 

    Alain Boyer, Chronique Italie 2002 .: Droit constitutionnel local, Economica, 2003, 661 p. 

    Alain Boyer, Chronique Italie 1998 (in Annuaire International de Justice Constitutionnelle Economica PUAM.: droit constitutionnel local, Economica, 2000 

    Alain Boyer, Chronique Italie 1999 (en collaboration, responsable droit constitutionnel local) in Annuaire International de Justice Constitutionnelle Economica PUAM.: Droit constitutionnel local, Economica, 2000, 675 p. 

    Alain Boyer, « A propos du maintien en vigueur dans l’ordre juridique français des statuts personnels après l’indépendance d’un territoire »: note sous Cour d’Appel de Besançon 13 juin 1995 Melles Narwada et Radjeswari c./ Procureur de la république de Pontarlier, 1997, 347 p. 

    Alain Boyer, « Territoire d’outre-mer : des ministres nommés sous contrôle du juge administratif ": note sous CE 15 janvier 1992 Président du gouvernement du territoire de la Polynésie française, 1993, 291 p. 

  • Alain Boyer, « Théorie de la justice 50 ans après », le 22 novembre 2021 

    Alain Boyer, « La régulation des recours juridictionnels et les exigences du procès équitable », le 19 octobre 2018  

    Si louable soit-elle, la préoccupation d’une régulation des recours juridictionnels pose cependant la question sensible de la conformité des différentes réformes aux exigences du procès équitable telles qu’elles ont été identifiées par la CEDH.

    Alain Boyer, « Les mutations des formes d'État », le 14 septembre 2018 

    Alain Boyer, « Quelle(s) commune(s) pour le XXIème siècle ? », le 24 novembre 2016  

    Les Journées d’études 2016 de l’AFDCL

    Alain Boyer, « « La coopération intercommunale en France » », « La razionalizzazione del sistema locale in Italia e in Europea », Udine Italy (IT), le 01 janvier 2011 

    Alain Boyer, « « Faut-il supprimer le département ? » », « Comuni e Province en Italia e in Francia. A 150 anni dalla legge Rattazzi », Alessandria (Italie) Italy (IT), le 01 janvier 2009 

    Alain Boyer, « « Les autochtones français : populations, peuples ? Les données constitutionnelles. »Contribution à la journée d’études « Les autochtones français : populations, peuples ? » », « Les autochtones français : populations, peuples ? », Montpellier, le 19 mars 1998 

    Alain Boyer, « « L’article 75 de la Constitution : une limite à la constitutionnalisation du statut civil de droit commun ?" », IIème congrès français de droit constitutionnel, Bordeaux, le 01 janvier 1993 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Aurelie Vieugue, L'évasion fiscale, thèse soutenue en 2022 à Toulon, membres du jury : Stéphane Caporal (Rapp.), Sylvie Avignon (Rapp.)    

    L’évasion fiscale est une notion au cœur de l’actualité. Un sujet brûlant qui se heurte au secret des plus puissants. L’évasion fiscale déverrouille les portes dérobées de l’économie mondiale où les plus riches se soustraient au paiement de l’impôt au mépris de l’intérêt général. L’évasion est un véritable sport réservé à l’élite, où la fiscalité apparaît comme une matière de plus en plus complexe et évolutive, où seuls les praticiens excellent dans l’art de conseiller ou d’évader les actifs des plus puissants. De nombreux scandales devenus tristement célèbres comme les Panama Papers en 2016 ont permis de révéler les fleuves souterrains de l’argent sale, où se mêlent les eaux grises de l’évasion fiscale et les eaux noires du crime, mais aussi les Paradis Papers ont relevé les failles juridiques d’un système international afin de permettre aux élites et aux multinationales d’échapper aux taxes et aux impôts. Certains pays au cœur même de l’Union européenne demeurent de véritables paradis fiscaux. En 2018, une réforme a été adoptée par l’Union européenne pour lutter comme l’opacité financière en obligeant à créer des registres de bénéficiaires effectifs, allant vers une transparence et une véritable équité fiscale. Nous développerons dans notre étude des montages fiscaux afin d’expliquer comment certaines multinationales contournent la loi. Nous appréhenderons aussi que certaines d’entre elles sont punies par la pénalisation du droit fiscal. La régulation de la fiscalité se fait pour les particuliers mais aussi pour les grandes multinationales. Ces dernières peuvent être sanctionnées très sévèrement grâce à la puissance des pouvoirs conférés à l’administration fiscale. N’oublions pas que chaque année, c’est 80 milliards d’euros qui échappent au fisc français. La répression ne tente-t-elle pas d’aller vers une restriction des libertés individuelles ?, va-on vers une société liberticide ?, les droits de l’homme et du citoyen sont-ils respectés ? Est-ce que la loi fiscale primera sur notre liberté individuelle ? Est-ce que le bonheur est de vieux dans une société où le droit au secret n’existe pas ? Se pose aussi la question de la remise en cause de la participation aux charges de la collectivité, qui peut la remettre en cause ?, le riche, le pauvre, la société ? La déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 insiste sur la nécessité de l’impôt « c’est une contribution commune qui est indispensable », article 13 ;« La nécessité de la contribution publique », article 14. Une société ne peut fonctionner sans imposition. Cette idée est devenue le principe de nécessité de l’impôt, qui signifie que celui-ci est indispensable à la toute vie en collectivité. De ce précepte, le Conseil constitutionnel a déduit que la lutte contre la fraude est légitime. Cependant, les pouvoirs donnés dans ce but à l’administration doivent respecter un autre principe, également maintes fois rappelé par la déclaration, celui de la liberté. En effet, le contrôle fiscal ne doit pas attenter à la liberté et à la vie privée du contribuable.

    Yele madiarra aurore Coulibaly, La responsabilité des établissements de santé pour faute médicale en côte d'ivoire., thèse en cours depuis 2019 

    Isaac Kaningu muzigwa, Les libertés locales en république démocratique du congo au regard de l'expérience francaise, thèse en cours depuis 2019 

    Florian Ravaz, La taxation des étrangers non-résidents en France, thèse soutenue en 2016 à Toulon, membres du jury : Jean-Yves de Cara, Stéphane Caporal et Jean-Pierre Ferrand  

    Les étrangers non-résidents représentent une catégorie juridique très particulière de contribuables. Deux conditions sont nécessairement réunies pour taxer ces opérateurs économiques : un critère de territorialité qui tient à la localisation de leur obligation fiscale, il s'agit du domicile fiscal ; et puis un critère de nationalité. La définition de ce contribuable est négative car il s'agit ainsi d'une personne qui n'a pas la nationalité française, et qui n'a pas son domicile fiscal en France. Le législateur ne fait que très rarement référence explicitement aux étrangers non-résidents dans le Code général des impôts, le principe étant l'assimilation avec les non-résidents français. Néanmoins, lorsqu'il y fait directement référence, c'est notamment pour le discriminer par rapport aux nationaux. Il en résulte une différence de traitement fiscal le plus souvent contraire aux normes communautaires et internationales lesquelles agissent efficacement contre toute dérive protectionniste du législateur français. En effet, le principe d'égalité et son corollaire le principe de non-discrimination constituent des principes fondamentaux du droit communautaire et international, lesquels se chargent de neutraliser les dispositifs fiscaux nationaux qui font application du critère de nationalité dans la taxation des étrangers non-résidents en France. En définitive, la rupture du principe d'assimilation envers les nationaux non-résidents crée des contentieux juridiques qui forcent l'Etat français à s'aligner sur la législation externe et qui tendent par conséquent à aboutir à la fin des discriminations.

    Aness Saidane, L'évolution du cadre juridique de protection de l'environnement en algérie, thèse soutenue en 2016 à Toulon, membres du jury : Stéphane Caporal (Rapp.), Ammar Belhimer (Rapp.)    

    Le droit de l'environnement a pour objet l'étude ou l'élaboration de règles juridiques concernant, la protection, l'utilisation, la gestion, la compréhension ou la restauration de l'environnement. La protection juridique de l'environnement est considérée comme un instrument mis en place par les sociétés pour interdire, orienter ou conseiller les comportements des administrations, des opérateurs économiques et des citoyens en vue de la protection des différents éléments de l'environnement. L’ Algérie commençait à s’intéresser à la dégradation de l’environnement depuis les années 80, La loi n°83-03 du 5 février 1983 relative à la protection de l'environnement repose sur des principes essentiels de protection de 1'environnement, notamment la protection contre les différentes nuisances et pollutions et sur l'intégration de la protection de l'environnement dans la planification nationale. Deux décennies après la promulgation de la loi de 1983, le constat est négatif et aucune amélioration notable n'a été enregistrée en matière de protection de l’environnement, comme, il ressort des travaux préparatoires de la loi relative à la protection de l'environnement promulguée en 2003 que l'Algérie ne possède pas une stratégie à la fois nationale et globale, en matière de protection de l'environnement, de nature à garantir une gestion efficace des ressources naturelles et leur protection contre toutes les formes de pollutions dues aux facteurs économiques, naturels et humains. La loi de 2003 marque ainsi une importante évolution législative, dans le domaine de la protection de 1'environnement. C'est dans ce cadre qu'a été adopté la loi n°03-10 du 19 juillet 2003 relative à la protection de 1'environnement dans le cadre de développement durable, dans un contexte international caractérisé par l'importance accordé aux problèmes de l'environnement à l'échelle mondiale. Cette loi a été élaborée sur la base des nouveaux principes internationaux régissant l'environnement et le développement et le développement durable. Parmi les objectifs de la loi figure également la détermination du rôle des différents intervenants dans le domaine de la protection de l'environnement, notamment l'administration publique et les opérateurs économiques. Donc le but recherché et de définir une politique environnementale et proposer des éléments et proposer des mesures institutionnelles et juridiques pour renforcer les capacités de leur prise en charge ensuite élaborer un cadre de l’environnement fondé, ou la notion de partage de responsabilité, et la participation de tous les acteurs économiques à son application.

    Victoria Chiu, La protection de l'eau en droit public : Étude comparée des droits espagnol, français et italien, thèse soutenue en 2014 à Toulon, membres du jury : Bernard Drobenko (Rapp.), Raphaël Romi (Rapp.), Odile de David Beauregard-Berthier et Vera Parisio  

    L’eau en tant que ressource naturelle en mouvement permanent est difficilement saisissable par le droit. La pénurie de cette ressource demeure un problème majeur dans certaines régions du sud de l’Europe et plus particulièrement en Espagne, en France et en Italie. Devant ce défi, une protection juridique renforcée s'impose par nécessité .Le droit est-il en mesure d’assurer à cette ressource une telle protection à travers un statut spécifique qui tienne compte de son caractère vital et rare? Ce travail s’inscrit principalement dans une perspective de droit comparé entre les systèmes juridiques français, italien et espagnol, étudiés à la lumière du droit de l’Union européenne ayant favorisé une standardisation de la protection de l’eau, même si elle demeure insuffisante. La domanialisation et la patrimonialisation de l’eau, ainsi que la reconnaissance progressive d’un droit à l’eau potable et à l’assainissement sont les solutions proposées par les droits publics étudiés. La question de l’effectivité et de l’efficacité de la protection publique de l’eau est au cœur de l’étude et invite à s’interroger sur les acteurs de la mise en œuvre de la protection de la ressource en eau ainsi que sur un partage des compétences souvent complexe. Dans cette perspective, le rôle du juge administratif et des juges des eaux publiques en matière d’application effective des normes protectrices de la ressource en eau est fondamental. Ainsi, la question de l’effectivité de la protection s’est imposée, car elle découle tant de son caractère préventif que du caractère répressif des sanctions appliquées en cas de dommages causés à la ressource en eau.

    Xavier Chambon, La coopération administrative en matière fiscale, thèse en cours depuis 2013 

    Betty Gama, La prise en compte des risques naturels par l'urbanisme aux antilles, thèse en cours depuis 2011 en co-direction avec Frédéric Leclerc 

  • Nissaf Jarboui, Le pouvoir financier de l'organe législatif : étude de droit comparé, thèse soutenue en 2020 à AixMarseille sous la direction de Éric Oliva, membres du jury : Jean-Jacques Sueur et Sophie Lamouroux  

    La thèse porte sur la comparaison des pouvoir financier des organes législatifs respectifs dans les trois pays du Maghreb (Tunisie, Algérie et Tunisie). L’étude consiste à mettre l’accent sur les obstacles qui entravent l’exercice du pouvoir financier des organes législatifs du Maghreb. Ces obstacles ont un double aspect, conjoncturel et structurel. Les obstacles structurels se manifestent dans la fragilité du processus budgétaire ainsi que dans l’insignifiance du principe du consentement à l’impôt. Les obstacles conjoncturels se caractérisent par la prévalence de l’enjeu partisan dans les trois pays du Maghreb, ainsi qu’une institution parlementaire désorientée entre le bicamérisme et le monocamérisme. La consécration d’un pouvoir financier bien structuré et animé par une volonté claire de démocratisation, est devenue une revendication politique dans les trois États du Maghreb car ils ne pourront pas rester indifférents aux profondes mutations qui surviennent partout dans le monde. De ce fait, une nouvelle aspiration à la démocratie et à la bonne gouvernance émerge dans les trois États du Maghreb. Toutefois, l’évolution du processus de démocratisation ainsi que d’émancipation du pouvoir financier du parlement dans les trois États du Maghreb, ne nous permet pas de faire abstraction de certains facteurs politiques qui rend l’équation entre les objectifs assignés et les moyens mis en œuvre pour les réaliser, très difficile

    Driss Bouya, Le plan local d'urbanisme à l'épreuve de la hiérarchie des normes, thèse soutenue en 2017 à Lyon sous la direction de Stéphane Caporal, membres du jury : Florence Nicoud (Rapp.)  

    Le PLU fixe, dans le respect de la hiérarchie des normes, les règles d’utilisation du sol sur son territoire. Cette hiérarchie est constituée par un ensemble de normes et principes dont le nombre n’a cessé de s’alourdir depuis la décentralisation. Bien que de nature différente, ces normes s’imposent toutes, à quelques exceptions près, de la même façon au PLU. Ce dernier doit être compatible avec leurs dispositions. Cet agencement, apparemment cohérent, dissimule de nombreuses imperfections. Les normes supérieures non moins générales, peuvent aussi s’exprimer dans des termes précis, mixant élasticité et rigidité, précision et imprécision, certitude et incertitude,… Les rapports normatifs, du fait de leur imprécision, transmettent non seulement la validité déterminée par l’ordre supérieur mais aussi les incertitudes affectant ce dernier. Ils n’excluent pas la possibilité d’intensification qui pourrait aboutir à la conformité ni celle d’un affaiblissement aboutissant à une simple prise en compte. Il revient alors au PLU de tempérer ces excès de rigueur ou de mollesse et d’en ressortir des règles intellectuellement accessibles, relativement stables et juridiquement sécurisées. Mais, l'exercice est très délicat et préoccupe les communes qui ne peuvent adopter une interprétation totalement conforme à l’esprit de la norme supérieure sans échapper à la reproduction, au niveau du PLU, de l’ambiguïté qui caractérise cette norme. Il en résulte un PLU difficilement déchiffrable et juridiquement vulnérable puisque ses destinataires, exposés à la difficulté de donner un sens précis à ses règles et de déterminer avec précision celles applicables à un moment donné, ne manquent pas de le contester. Dans ce contexte, le juge s’est vu accordé de nouveaux pouvoirs en vue de tempérer l’impact du contentieux sur la sécurité juridique du PLU. Ainsi, à un encadrement drastique des conditions de recevabilité des recours contre le PLU s’ajoutent des alternatives à son annulation pure et simple.

    Mansouria Tennah, La contribution du juge administratif à l'état de droit dans les états d'Afrique francophone : l'exemple de l'Algérie et du Sénégal, thèse soutenue en 2016 à AixMarseille sous la direction de Jean-Claude Ricci, membres du jury : Emmanuel Roux (Rapp.), Frédéric Lombard  

    Communément perçu comme vecteur de démocratie, de liberté, d’égalité et plus généralement de justice, l’État de droit est devenu incontournable. Le concept est passé de la théorie juridique au droit positif et s'est progressivement étendu au champ politique, d'abord à l'échelle européenne, avant d'étendre son rayonnement à l'Afrique, et notamment aux États d'Afrique francophone, parmi lesquels l'Algérie et le Sénégal. L’existence et le bon fonctionnement de l’État de droit, dans lequel l’État en tant que détenteur de la souveraineté accepte de se soumettre au droit, et donc au contrôle du juge, ne sont jamais acquis. Comme tout système, il sera souvent ce que les institutions et les circonstances historiques en feront. Son maintien suppose donc que chaque acteur concerné puisse jouer sa partition pour en garantir le bon fonctionnement. C'est d'autant plus vrai dans les pays où l'État de droit reste à consolider. Dès lors, on est amené à s’interroger sur la nature de la contribution que peut apporter le juge administratif à l’État de droit, dans l’un et l’autre pays

    Mehdi-Emmanuel Jouini, La gestion patrimoniale des objets de collection, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Christian Louit, membres du jury : Alain Guillotin (Rapp.), Thierry Lambert  

    Véritables actifs patrimoniaux, les objets de collection sont difficilement identifiables et qualifiables. Ne disposant pas d’une définition juridique classique, les objets de collection répondent d’une part, à une liste de biens issue des législations fiscales et d’autre part, aux différents critères énoncés par les instructions fiscales. Force est de constater que la gestion patrimoniale des objets de collection est actuellement écartée des schémas patrimoniaux. Toutefois, les possesseurs d’objets de collection sont régulièrement confrontés à des problématiques relatives à la transmission du patrimoine. Ainsi, il convient de s’interroger sur les différentes techniques patrimoniales qui permettent de réduire la pression fiscale relative à la transmission des objets de collection

    Chanit Suntapun, L'application du droit administratif français dans le droit administratif thaïlandais, thèse soutenue en 2015 à AixMarseille sous la direction de Jean-Marie Pontier, membres du jury : Jean-François Poli (Rapp.), Jean-Claude Ricci  

    Le droit administratif français est l’un des modèles principaux du droit administratif dans le monde. En Thaïlande, l’influence du droit administratif français dans le système juridique s’est notamment exprimée à partir la réforme du pays par le roi Chulalongkorn, Rama V, qui régna de 1868 à 1910, ainsi que lors de la Révolution de 1932. Le gouvernement de cette époque avait rétabli le concept juridique français. L’organisation administrative thaïlandaise est inspirée de celle de la France à plusieurs niveaux : l’administration centrale, l’administration déconcentrée, les collectivités territoriales et les établissements publics. En matière d’organisation de la justice administrative, il s’est inspiré des modèles français. La Constitution de 1997 a prévu l’établissement des juridictions administratives dans le système dualiste de juridiction. Par contre, le droit administratif des deux pays est, aujourd’hui, assez différent. Même si le droit administratif thaïlandais est très influencé par celui de la France, le premier a été transmué afin qu’il soit convenable dans son propre contexte, et le second a beaucoup changé et évolué. Donc, le mimétisme juridique thaïlandais ne doit pas être une imitation des lois et de la jurisprudence appliquée en France dans son intégralité à cause des disparités politiques, sociales et culturelles. De toute façon, la Thaïlande préfère encore choisir le droit administratif français comme « modèle type » pour améliorer son système administratif et juridique, par rapport aux autres systèmes juridiques dans le monde

    Alexandra Zwang, Droit d'auteur & internet : interactions croisées du droit d'auteur et du droit des NTIC, thèse soutenue en 2014 à AixMarseille sous la direction de Xavier Agostinelli, membres du jury : Karine Favro (Rapp.), Hervé Isar  

    L'arrivée d'Internet et des NTIC, comme toute évolution technologique, a conduit le droit d'auteur à s'adapter face à de nouveaux usages. En marge de certains mouvement prônant « le libre », la propriété intellectuelle n'est pas remise en question ; même si les nouveaux modèles économiques engendrés par Internet sont à prendre en compte et engendrent un certain renouveau du droit d'auteur.Dans le même temps, l'apparition de nouvelles formes d'oeuvres, les problématiques liées à la cybercontrefaçon, la désintermédiation et la réintermédiation du circuit de diffusion des oeuvres, les incertitudes enfin générées par le Web 3.0, bouleversent les rôles des acteurs entérinés par la LCEN : fournisseurs d'accès, hébergeurs, annonceurs... Ces interactions croisées conduisent à fragiliser un droit des NTIC déjà peu légitimé.Au-delà de la simple adaptation, la rencontre du droit d'auteur avec Internet redéfinit alors les contours du droit des NTIC, et engendre une indispensable nouvelle approche de sa régulation, à l'aspect nécessairement international. Elle offre en outre l'opportunité de redécouvrir et de pérenniser le droit des médias.

    Iraj Hosseini Sadrabadi, L'influence du modèle français de contrôle de la légalité des actes administratifs : le cas de l'Iran, thèse soutenue en 2013 à AixMarseille sous la direction de Jean-Marie Pontier, membres du jury : Jean-François Poli (Rapp.), Jean-Louis Mestre  

    S'inspirant du modèle français, le législateur iranien a créé en 1960 une nouvelle institution : le Conseil d'État iranien. Mais la loi n'a jamais été appliquée. La Cour de Justice Administrative (CJA) actuelle a été créé par l'article 173 de la Constitution de 1979, pour exercer le contrôle judiciaire sur les organismes et les agents de l'autorité publique, sous l'autorité du pouvoir judiciaire. La CJA est compétente pour les recours en excès de pouvoir contre les actes administratifs et contre les fonctionnaires publics. Le contentieux de la légalité des actes administratifs en droit iranien distingue les recours objectifs envisagés à l'article 19 de la loi de 2006 relative à la CJA et les recours subjectifs prévus à l'article 13 de cette loi. L'Assemblée générale de la CJA est compétente pour les recours objectifs et les Chambre de cette Cour pour les recours subjectifs. Ce qui caractérise la CJA, c'est qu'elle soit principalement le juge de première et de dernière instance. En matière de décisions définitives des juridictions spécialisées, elle agit en tant que juge de cassation. Elle est le juge du droit commun des litiges administratifs car dans le système iranien, il n'existe ni des tribunaux administratifs ni des cours administratives d'appel.

    Darunsiri Panoi, L'ajustement du rôle du gouverneur provincial thaïlandais à la méthode de la gestion d'intégration (MGI), thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Jean-Marie Pontier, membres du jury : Jean-François Poli (Rapp.), Jacques Bourdon  

    La Thaïlande est un État unitaire et depuis 1892 son administration déconcentrée est assurée par la présence de gouverneurs provinciaux. Or, malgré de nombreuses attributions législatives, l'exercice des fonctions du chef de la province se heurte à plusieurs obstacles dans la pratique. A titre d'exemple, l'unité de commandement du gouverneur provincial était souvent contestée, les pouvoirs qui lui ont été délégués par les autorités centrales étaient inappropriés tant à sa fonction qu'à ses responsabilités. Ceci était une source de lenteur de l'administration provinciale dans son ensemble. Puis, comme la province ne pouvait pas bénéficier directement du budget provenant de l'État car la demande de budget provincial était effectuée au nom de la Direction, les projets réalisés sur place ne convenaient donc pas aux besoins des habitants locaux. Enfin, l'absence de coopération entre les fonctionnaires des différents organes dans la province contribuait alors aux chevauchements des travaux de ces organes et causait par la suite une perte de temps et d'argent pour l'État. Ainsi, lors de la réforme en 2001, le gouvernement de l'époque a introduit au niveau provincial le concept du gouverneur « CEO » et la méthode de la gestion d'intégration (MGI). Le chef de la province endosse alors le rôle du Chief Executive Officer (CEO), de ce fait ses pouvoirs ont été renforcés afin qu'il puisse prendre une décision rapide et efficace en réponse aux problèmes survenus dans sa province à l'instar des CEO dans leurs entreprises. Quant à la province, elle applique la MGI qui est une nouvelle façon de travailler visant à rendre de meilleurs services rendus à la population.

    Sonia Gherzouli, L'influence du droit de l'Union européenne sur l'évolution de la gestion déléguée des services publics, thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Emmanuel Roux, membres du jury : Jean-Marie Pontier (Rapp.), Véronique Thireau et Laurence Weil  

    Depuis le début des années 2000, la Commission européenne suivie par la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE), ont déterminé les exigences du droit de l'Union dans de nombreux domaines concernant l'organisation et le fonctionnement de l'action administrative en matière de services publics. L'interprétation des règles dictées par le Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, fixe les modalités de la gestion publique, qu'il s'agisse de la création des services d'utilité publique ; de leurs formes de gestion quelles soient structurelles ou conventionnelles ; des droits particuliers accompagnant leur bon fonctionnement ; ou encore de l'encadrement des aides publiques nécessaires à leur financement. Ces progressions qui devraient être normalisées par l'adoption d'une future directive, ont largement influencé la manière de concevoir, en France, la gestion des services publics autant que la participation publique dans l'économie. La recherche de l'optimisation du fonctionnement des services et de l'efficacité économique de l'opération, motive désormais le recours au procédé de la gestion déléguée. Source d'inspiration, le droit de l'Union et particulièrement le travail de la CJUE, contribuent à la réflexion sur l'enrichissement des mécanismes de gestion des services publics, qui disposent en outre, d'un cadre privilégié à l'échelon local. Pour autant, cette influence est réciproque. Renouvelée au travers du concept de « partenariat public- privé », la concession est envisagée comme un outil clef pour la relance économique de l'Europe, et demeure une référence en matière de montages contractuels complexes.

  • David Berdah, Les relations entre l’Union européenne et Israël : vers un partenariat privilégié en matière de sécurité et de défense ?, thèse soutenue en 2017 à AixMarseille sous la direction de Jean-Claude Ricci, membres du jury : Ilan Greilsammer (Rapp.), Danielle Cabanis et Aude Signoles    

    Relations entre l'Union européenne et Israël

    Seung-Gyu Oh, La décentralisation dans le domaine de la police - étude de droit comparé , thèse soutenue en 2012 à AixMarseille sous la direction de Jean-Marie Pontier  

    La Corée qui a ouvert l'ère de la démocratisation en 1987 s'avance vers la démocratie dans la vie quotidienne après la mise en vigueur du système d'autonomie locale en 1995. Dans une tendance générale et irrévocable de décentralisation et d'accroissement de l'autonomie, la décentralisation dans le domaine de la police faisait l'objet d'une discussion en tant que moyen de l'achèvement du système d'autonomie locale. Ce problème de réforme n'ayant aboutit à l'exercice limitée d'une police décentralisée que dans la seule province de Jéju exige un nouvel examen. Pour ce faire, il nous faut regarder avec attention vers un régime juridique qui est plus aisé à recevoir en droit coréen : le régime français. En effet, la France est un État traditionnellement unitaire et centralisé qui poursuit un processus de décentralisation en profondeur, incluant la police. Il en y résulte que le service de police décentralisée s'établit au niveau communal sous la direction du maire et sous le contrôle du comité de police locale au niveau provincial. La police autonome décentralisée dispose des attributions générales et se charge des affaires de police judiciaire spéciale. La police nationale assume la sécurité dans les communes n'ayant pas de service propre de police ainsi que la coordination et le contrôle pour les polices municipales. En plus, le rattachement de la Police nationale et du Comité de Police nationale doit être changé du Ministre de l'Administration Publique et de la Sécurité au Premier ministre

    Seung-Gyu Oh, La décentralisation dans le domaine de la police - étude de droit comparé, thèse soutenue en 2012 sous la direction de Jean-Marie Pontier, membres du jury : Jacques Bourdon, Jean-François Illy et Emmanuel Roux    

    La Corée qui a ouvert l'ère de la démocratisation en 1987 s'avance vers la démocratie dans la vie quotidienne après la mise en vigueur du système d'autonomie locale en 1995. Dans une tendance générale et irrévocable de décentralisation et d'accroissement de l'autonomie, la décentralisation dans le domaine de la police faisait l'objet d'une discussion en tant que moyen de l'achèvement du système d'autonomie locale. Ce problème de réforme n'ayant aboutit à l'exercice limitée d'une police décentralisée que dans la seule province de Jéju exige un nouvel examen. Pour ce faire, il nous faut regarder avec attention vers un régime juridique qui est plus aisé à recevoir en droit coréen : le régime français. En effet, la France est un État traditionnellement unitaire et centralisé qui poursuit un processus de décentralisation en profondeur, incluant la police. Il en y résulte que le service de police décentralisée s'établit au niveau communal sous la direction du maire et sous le contrôle du comité de police locale au niveau provincial. La police autonome décentralisée dispose des attributions générales et se charge des affaires de police judiciaire spéciale. La police nationale assume la sécurité dans les communes n'ayant pas de service propre de police ainsi que la coordination et le contrôle pour les polices municipales. En plus, le rattachement de la Police nationale et du Comité de Police nationale doit être changé du Ministre de l'Administration Publique et de la Sécurité au Premier ministre