• THESE

    Logement social et décentralisation, soutenue en 1998 à Orléans sous la direction de Henri Jacquot 

  • Paule Quilichini, Jacques Ferstenbert, François Priet, Armelle Treppoz-Bruant, Droit des collectivités territoriales, 3e éd., Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2024, Hypercours Dalloz, 888 p.  

    Le droit des collectivités territoriales est en constante évolution. Cet ouvrage en analyse les notions de base par une approche doctrinale renouvelée (décentralisation, libre administration, collectivité territoriale). Il aborde de façon approfondie les principaux thèmes de la discipline : les organes (délibérants, exécutifs, consultatifs), les acteurs (élus, fonctionnaires, citoyens), les moyens (financiers, juridiques, matériels), la diversité des compétences, les responsabilités encourues (administrative, pénale) et les contrôles sur les actes et les personnes. Cette édition rend compte des plus récentes réformes (loi Engagement et Proximité de 2019, loi 3DS du 21 février 2022, etc.). Il donnera ainsi satisfaction aux étudiants de Licence et de Master et aux candidats aux concours de catégorie A et A + de la fonction publique, aussi bien qu'aux élus et aux cadres des collectivités territoriales.

    Paule Quilichini, Jacques Ferstenbert, François Priet, Droit des collectivités territoriales (2e édition), 2e éd., Dalloz, 2016, Hypercours Dalloz, 845 p. 

    Paule Quilichini, Jacques Ferstenbert, François Priet, Droit des collectivités territoriales, 2e éd., Dalloz, 2016, HyperCours 

    Paule Quilichini, Jacques Ferstenbert, François Priet, Droit des collectivités territoriales, Dalloz, 2009, HyperCours, 756 p.   

    Paule Quilichini, La politique locale de l'habitat, 2e éd., Éd. du Moniteur et Imprimerie Nationale, 2006, Essentiels experts ( Urbanisme ), 411 p. 

    Paule Quilichini, La politique locale de l'habitat, Imprimerie Nationale, 2002, Essentiels experts ( Urbanisme ), 313 p. 

    Paule Quilichini, Logement social et décentralisation, LGDJ, 2001, Bibliothèque de droit public, 450 p.    

    Cette thèse pose le problème de l'impact de la décentralisation sur la répartition des compétences et sur les relations entre collectivités publiques dans le domaine du logement social. En choisissant de mettre en évidence le passage de la politique du logement à celle de l'habitat, l'auteur dresse le constat d'une transformation de l'action publique elle-même. Cette évolution se traduit d'abord par une participation croissante des collectivités locales à la politique nationale du logement. Une participation obligatoire lorsque le législateur impose aux instances décentralisées une intervention directe dans la mise en œuvre de cette politique étatique. Une participation volontaire lorsque les élus locaux interviennent à travers leurs compétences respectives en matière d'urbanisme, d'aide sociale, de politique de la ville... Ce partage des responsabilités entre collectivités publiques s'inscrit dans le vaste mouvement de territorialisation des politiques publiques qui affecte doublement celle de l'habitat. Il encourage d'abord le développement du partenariat institutionnel et conventionnel entre les acteurs concernés. Il affecte également le fonctionnement du service public du logement à travers l'élargissement des missions et des relations des organismes HLM. La politique du logement a donc connu en quelques années une évolution conceptuelle majeure qui l'a conduite à intégrer les notions d'habitat, de responsabilité et de partenariat. Il lui reste désormais à trouver l'outil partenarial et le niveau territorial les plus pertinents pour prendre en compte l'ensemble des changements liés à l'émergence de politiques locales de l'habitat dans un cadre institutionnel décentralisé

  • Paule Quilichini, « La loi Egalité et citoyenneté à la recherche de la mixité sociale », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2017, n°21, p. 1223   

    Paule Quilichini, « Le refus d'attribution d'un logement social relève du juge administratif », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2016, n°30, p. 1704   

    Paule Quilichini, « Les politiques locales de l'habitat », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, Éditions du Moniteur des travaux publics et du bâtiment - Dalloz , 2009, n°0708, p. 512   

    Paule Quilichini, « Le droit au logement opposable », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, Éditions du Moniteur des travaux publics et du bâtiment - Dalloz , 2007, n°05, p. 364   

    Paule Quilichini, « La territorialisation de la politique de l'habitat », RDSS. Revue de droit sanitaire et social, Sirey ; Dalloz , 2006, n°03, p. 419   

    Paule Quilichini, Françoise Zitouni, « La loi Libertés et responsabilités locales et la politique du logement », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, Éditions du Moniteur des travaux publics et du bâtiment - Dalloz , 2004, n°12, p. 866   

    Paule Quilichini, « Réguler n'est pas juger », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2004, n°20, p. 1060   

    Paule Quilichini, « La liberté du commerce et de l'industrie peut servir à faire respecter la concurrence », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2003, n°23, p. 1232   

  • Paule Quilichini, « Les exécutifs locaux », le 20 octobre 2022  

    Journées d'études de l'AFDCL organisées par le CRJP - Centre de Recherche Juridique Pothier de l’Université d’Orléans

    Paule Quilichini, « Loger les classes populaires dans la ville. Entre initiatives privées et interventions publiques », le 12 décembre 2018  

    Colloque organisé par le Centre de Recherche Juridique Pothier (EA 1212)

    Paule Quilichini, « Le renouveau de l'immobilier », le 16 novembre 2017  

    Organisé par le conseil régional des notaires de la faculté de droit de l’université d’Orléans, la cour d’appel et le Centre de recherche juridique Pothier avec le soutien d’ÉLAN-CDC et des éditions LexisNexis

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Moutinou Ouro-adjana, Commande publique et logement social, thèse en cours depuis 2024  

    Cette thèse pose le problème de l'impact des règles la commande publique sur le secteur du logement social. En effet, l'intitulé de cette étude, Commande publique et logement social, met en liaison, par l'utilisation de la conjonction de coordination « et », deux notions de nature différente, mais dont le champ d'application de la première, affecte la mise en œuvre de la seconde, puisque les organismes de logement social sont soumis aux règles de la commande publique lorsqu'ils concluent les contrats ayant pour objet de répondre à leur besoin en matière de travaux, de fournitures ou de services, car ils sont chargés d'une mission d'intérêt général. Depuis l'adoption de la loi n°2018-1021 portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, dite « loi Elan », promulguée le 23 novembre 2018, le régime juridique des organismes de logement social a subi profondément de nombreuses modifications, notamment la suppression de l'obligation de concours pour la passation des marchés de maîtrise d'œuvre, l'extension du recours à la conception-réalisation. Ainsi, notre perspective sera de s'interroger sur l'impact de toutes ces mesures de flexibilité sur la qualité architecturale des constructions du parc social. Aujourd'hui, la politique publique du logement social fait partie des sujets d'actualité en France. En 2023, selon les chiffres de l'Union sociale pour l'habitat (USH), 2,6 millions de ménages étaient en attente de logement social, soit une augmentation de 7,5 % sur un an. Tandis que sur la même année, la construction de logements sociaux neufs a baissé de 23%. Ainsi, dans le but d'augmenter le parc social, de rattraper le retard de construction ou de réhabilitation du parc social, il nous semble important de mobiliser tous les outils ou leviers que la commande publique offre aux bailleurs sociaux. Ce faisant, le sujet vise d'abord à dresser un état des lieux, à faire le bilan et à tracer quelques perspectives de l'application du Code de la commande publique par les bailleurs sociaux, dévoilant ainsi les spécificités de ce droit à des acheteurs particuliers. Ensuite, cette thèse permettra de comprendre comment la commande publique est un outil ou moyen d'action publique favorisant le développement durable, la protection de l'environnement et l'insertion sociale dans le cadre de la construction de logements sociaux. Enfin, et dans une certaine mesure, l'étude s'attachera de dégager des traits communs dans l'usage fait des règles de la commande publique, en faisant le parallèle avec d'autres politiques publiques comme celle en matière des constructions pour les «Jeux Olympiques » de Paris 2024, bénéficiant des dérogations au droit de la commande publique.

    Marine Zeimet, La transparence en droit du travail, thèse en cours depuis 2017  

    Alors qu'on évoque depuis plusieurs décennies une société de la transparence, que les salariés de la génération « Y » la réclament, que de nouvelles formes de management ou d'organisation de l'entreprise, et notamment celle de « l'entreprise libérée », mettent la transparence au cœur de leur dispositif, le droit du travail parait encore l'ignorer. On s'en étonne d'autant plus que la transparence est déjà ancrée dans d'autres disciplines juridiques où elle désigne un certain « droit de savoir » (accès aux documents administratifs, motivation des décisions, publication des déclarations de patrimoine des élus, communication des critères d'attribution des marchés publics…). Nous émettons l'hypothèse que la transparence imprègne déjà le droit du travail sans être identifiée en tant que telle. En effet, pèsent sur l'employeur des obligations d'information et de motivation de ses décisions qui pourraient relever de la transparence (motivation du licenciement, information des représentants du personnel…). Il faudra tenter de comprendre les raisons qui ont fait obstacle à sa reconnaissance. Par ailleurs, sa reconnaissance juridique pourrait répondre au besoin d'encadrement des formes de management émergentes, constituer un outil au service de l'égalité entre les salariés ou les candidats à l'emploi (communication des critères d'attribution d'un poste) ou encore participer à l'amélioration du dialogue social. La recherche s'attachera donc à vérifier la place de la transparence en droit du travail en cherchant notamment à identifier les personnes sur lesquelles elle pèse, ses applications, son efficacité et ses limites. En effet, l'équilibre entre transparence et secret évolue aussi dans le droit du travail. Faudra-t-il, demain, que le salaire des uns et des autres puisse être connu de tous dans l'entreprise ? Faudra-t-il, demain, que l'employeur motive toute décision ? Le sujet impose d'une part de dépasser le clivage traditionnel entre droit public et droit privé, et d'autre part de clarifier la notion qui reste encore floue à travers l'élaboration une théorie générale de la transparence en droit du travail.

  • Fanchon Rolet, Le renouveau des concessions hydroélectriques, thèse soutenue en 2019 à Orléans sous la direction de Florent Blanco et François Priet, membres du jury : Claudie Boiteau (Rapp.), Arnaud Sée (Rapp.), Bernard Kieffer    

    La force motrice de l’eau, nécessaire à la production d’électricité, appartient à l’Etat, pour l’ensemble des cours d’eau, depuis 1919. Cette « nationalisation » devait permettre d’assurer un développement rapide de l’hydroélectricité en France. Depuis, de nombreux aménagements importants ont été créés par différents opérateurs, sous le régime du contrat de concession. Ils sont aujourd’hui principalement exploités par EDF, la CNR et la SHEM. La plupart de ces contrats en vigueur sont cependant aujourd’hui désuets. Un nouveau modèle de cahier des charges est entré en vigueur, en 2016, permettant de prendre en compte les évolutions du contexte institutionnel et social de la France. Toutefois, celui-ci manque d’ambitions, notamment en ce qui concerne la gestion multi-usage de l’eau. Or, cette dernière fait l’objet de toutes les attentions, avec une évolution du contexte climatique, qui doit conduire à repenser le partage de la ressource en eau afin de répondre à ses différents usages. Le renouvellement des contrats de concession à la suite d’une mise en concurrence, conformément au droit de l’Union européenne, doit ainsi être l’occasion de repenser ces contrats et d’assurer leur renouveau. Ce renouveau doit passer par une évolution des missions du concessionnaire, ainsi que par une meilleure participation des collectivités territoriales et de l’Etat à la gestion du contrat de concession.