• THESE

    Intégration économique et droit en Afrique Centrale : étude de la zone U.D.E.A.C, soutenue en 1997 à Montpellier 1 

  • Samuel Jacques Priso-Essawe, Intégration régionale "appropriée" en Afrique. Éléments juridiques d'effectivité: éléments juridiques d'effectivité, Peter Lang, 2021, Business & Innovation, 151 p.   

  • Samuel Jacques Priso-Essawe, « "Institutions parlementaires régionales en Afrique. Une approche critique" », in Isabelle Bosse-Platiere (dir.), La parlementarisation des processus d’intégration régionale, Presses Universitaires de Rennes, 2020, pp. 157-178   

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « « Un dialogue préjudiciel entre juridictions régionales africaines ? » », Les droits de l'homme à la croisée des droits. Mélanges en l’honneur du Professeur Frédéric Sudre, LexisNexis, 2018, pp. 615-625 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « "La Puissance européenne sur la côte indianocéanique africaine" », in Didier BLANC, Julie LASSALLE (dir.), L'Union européenne, modèle de puissance ou puissance modèle dans l'océan Indien ?, Clément Juglar, 2018, pp. 143-153 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « L'intégration régionale dans le droit constitutionnel des pays d'Afrique sub-saharienne », in KAMTO (Maurice), DOUMBE-BILLE (Stéphane), METOU (Brusil Miranda) (dir.), Regards sur le droit public en Afrique. Mélanges en l'honneur du Doyen Joseph-Marie Bipoun Woum, L'Harmattan, 2016, pp. 341-362   

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « Le Cameroun et la Cour de Justice de la CEMAC », in OLINGA Alain Didier (dir.), Le Cameroun et le prétoire international, Editions AFREDIT, 2015, pp. 49-70 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « "The development and relevance of regional law in West Africa" », in Matthias Vögl & als (dir.), A Multi-Thematic and Comparative Analysis of Regional Integration in West Africa, 2014   

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « « Intégration économique et constitution d’un "patrimoine commun communautaire" : éléments pour un concept nouveau » », in Louis Muka-Tshibende, Jacques Mestre (dir.), Personne et Patrimoine. Variation sur une connexion, (Bruxelles, Bruylant, 2014, pp.216-236), Bruylant, 2014, pp. 216-236   

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « « L’application nationale de la norme CEMAC. Le cas du Cameroun » », in S. Abeso Tomo, J.M. Cueto Alvarez de Sotomayor, J. Solanes Mullor, S.J Priso-Essawe (dir.), Derecho originario de la CEMAC. Tratados constitutivos et artículos de análisis en español, Fundación Internacional y para Iberoamérica de Administración y Políticas Públicas (FIIAPP), 2010 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « « Grundrechte und soziale Wirklichkeit im südlichen Afrika » (Trad. de J. Bucherer) », in Julian Kokott & Beate Rudolf (dir.), Gesellschaftsgestaltung unter dem Einfluss von Grund- und Menschenrechten, Nomos Verlags, 2001, pp. 42-56   

  • Samuel Jacques Priso-Essawe, « L’Union européenne et l’intégration africaine. Structuration, déstructuration, restructuration », Revue de l'Union européenne, 2018, n°621, pp. 466-475 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, Jérôme Joubert, « WAEMU. A trump card to enhance internal trade within ECOWAS », Regional integration observer, 2011 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « Les espaces juridiques de sécurisation des investissements en Afrique : entre droits communautaires et droit uniforme », Revue Lamy Droit civil, 2010, n°67, pp. 59-67 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « L’inamovibilité de l’exécutif dans les Communautés économiques d’Afrique francophone : de la maîtrise politique au respect du droit », Penant : Revue de droit des pays d'Afrique, 2008, n°864, pp. 317-339   

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « L'inamovibilité de l'exécutif dans les Communautés économiques d'Afrique francophone : de la maîtrise politique au respect du droit »: de la maîtrise politique au respect du droit, Penant : Revue de droit des pays d'Afrique, 2008, n°864, pp. 317-339 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « Chronique Cemac »: Chronique des activités de la Cour de Justice de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale [2000-2005], Penant : Revue de droit des pays d'Afrique, 2007, n°858, pp. 105-125 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « L’émergence d’un droit communautaire africain de la concurrence : “double variation sur une partition européenne” », Revue internationale de droit comparé, 2004, n°2, pp. 329-354    

    En marge de l’harmonisation du droit des affaires, les organisations régionales d’intégration économique de l’ouest (UEMOA) et du centre (CEMAC) du continent ont réglementé la concurrence au niveau communautaire, afin de dynamiser davantage le contexte économique et de mieux attirer les investissements étrangers. Largement inspiré de l’expérience européenne, ce droit communautaire africain émergent tente néanmoins de s’adapter à son contexte particulier, en proposant des solutions originales. Le résultat, classique au regard de la définition des infractions, est parfois surprenant quant au contrôle de l’application des règles: la subordination de l’ordre juridique national à l’ordre communautaire est fortement affirmée et, à la différence du droit européen, les opérateurs économiques sont parfois associés au contrôle.

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « The protection of International Human Rights Law in the South African Legal System », De Jure Journal, 2001, pp. 549-563 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « Le contentieux de l’éligibilité au regard de la Convention Européenne des Droits de l’Homme. A propos de l’arrêt Pierre-Bloch c. France », Journal des Tribunaux, 1998, n°49 

  • Samuel Jacques Priso-Essawe, « Fondements constitutionnels de l’intégration régionale en Afrique. De l’opérationnalité du concept d’"unité africaine" », 2014, 24 p. 

  • Samuel Jacques Priso-Essawe, « Devoir de vigilance, quelles perspectives africaines ? », le 15 novembre 2024  

    Colloque organisé par l'Irdap, Université de Bordeaux sous la direction scientifique de Eustache Da Allada, Professeur junior en droit privé, IRDAP, Université de Bordeaux

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « La conduite internationale des Etats membres et le droit communautaire », le 03 juin 2024  

    Séminaire organisé par l'IRDEIC, faculté de droit, Université Toulouse 1 Capitole, l'IRENEE, Université de Lorraine et l'Université d'Avignon sous la direction scientifique de Joël Andriantsimbazovina, Professeur à l’Université Toulouse Capitole ; Léonard Matala-Tala, Maître de Conférences HDR à l’Université de Lorraine et Samuel Jacques Priso-Essawe, Professeur à Avignon Université

    Samuel Jacques Priso-Essawe, Léonard Matala-Tala, Joël Andriantsimbazovina, « Présentation du cycle de séminaires "Le droit de l'intégration régionale africaine vu depuis les Etats membres" », Cycle de séminaires "Le droit de l'intégration régionale africaine vu depuis les Etats membres", Toulouse, le 15 janvier 2024    

    Séance inaugurale d'un cycle de séminaire organisé par l'IRDEIC, Université Toulouse 1 Capitole.

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « Regards sur trente années d'application du droit uniforme africain des affaires (OHADA) », Regards sur trente années d'application du droit uniforme africain des affaires (OHADA), Lyon (Université catholique), le 23 novembre 2023  

    Colloque organisé par les Facultés de Droit de l'Université de Grenoble Alpes (UGA) et de l'Université Catholique de Lyon (UCLy) sous la Direction scientifique du Pr. Gérard Ngoumtsa Anou, Université Grenoble Alpes - CRJ - EA 1965 et du Dr. Louis-Daniel Muka Tshibende, UCLy - UR Confluence Sciences et Humanités - EA 1598

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « Régionalisation du nouvel accord et stratégie africaine d'intégration », La redéfinition du partenariat UE-ACP après Cotonou, Rennes (Faculté de Droit et de science politique), le 24 novembre 2022 

    Samuel Jacques Priso-Essawe, « Les « espaces juridiques » de sécurisation des investissements en Afrique », La sécurisation des investissements des entreprises en Afrique francophone : le droit OHADA, Aix-en-Provence, le 20 mars 2009 

  • Samuel Jacques Priso-Essawe, [colloque ] preparation colloque Tanger 2024 « Crypto-monnaies et Politique Monétaire Commune en Afrique » 

PublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Christophe Foe Ndi, La mise en oeuvre du droit à la santé au Cameroun, thèse soutenue en 2019 à Avignon en co-direction avec Samuel Jacques Priso-Essawe  

    L’Etat du Cameroun a pris un certain nombre d’engagements au plan international afin de garantir le droit à la santé de ses populations. Ensuite, il a procédé à la création d’institutions afin de rendre effectif ce droit. Bien qu’il subsiste encore quelques écarts entre les normes internationales et les mesures législatives et administratives prises au plan national, il est à présent opportun et nécessaire d’évaluer la capacité desdites mesures ainsi que celle des institutions qui les mettent en oeuvre, à garantir efficacement le droit à la santé. Cette évaluation conduit ainsi à poser le problème de la garantie du droit à la santé non plus sous l’angle de l’effectivité des normes et mécanismes, mais mieux sous l’angle de leur efficacité à prévenir les atteintes à la santé des populations.Cette démarche d’évaluation de l’efficacité amène à constater que les mécanismes juridictionnels et non juridictionnels contribuent de façon relative à la garantie du droit à la santé. Cependant, l’évaluation des stratégies et actions prises au plan national permet de conclure qu’il existe encore, en de nombreux aspects, d’énormes gaps avec les standards prescrits en la matière au plan international. Il en découle que malgré un cadre juridique et institutionnel assez étoffé, le Cameroun ne parvient pas toujours à protéger efficacement la santé de ses populations. Pour pallier ce problème, des réformes sont nécessaires dans l’approche et l’architecture du système de santé camerounais.Concernant l’approche du système de santé, il est nécessaire que ce système adopte une attitude plus proactive que réactive dans la protection de la santé des populations. En plus, le système de santé doit accorder plus de place aux déterminants de santé, donc à la dimension préventive, et non seulement à la dimension curative de la protection de la santé. S’agissant de son architecture, il apparaît aujourd’hui indispensable de mettre en place la couverture santé universelle afin de lutter contre l’exclusion des populations pauvres et vulnérables. Dans la même optique de garantie de l’accessibilité des populations aux services de santé,l’intégration de la médecine traditionnelle au système de santé camerounais contribuerait fortement à réduire les déserts médicaux et à alléger les coûts des soins et services de santé.

  • Côme Damien Georges Awoumou, Le Cameroun, État membre de l'OHADA. La souveraineté de l'État à l'épreuve de l'entreprise de construction supranationale, thèse soutenue en 2016 à Poitiers, membres du jury : Samuel Jacques Priso-Essawe (Exam.)  

    Le Cameroun demeure libre des transferts de compétences qu'il opère. Cependant, la question de la constitutionnalité de l'adhésion du Cameroun à l'OHADA demeure soulevée. Tout part de la contestation de la validité des fondements de l'insertion du droit OHADA dans l'ordre juridique camerounais, et de son impact sur les marques de la souveraineté de ce pays. D'où la nécessité d'une articulation des compétences souveraines entre l'OHADA et l'État du Cameroun. La loi n°96-06 du 18 janvier 1996 portant révision de la Constitution du 02 juin 1972 dégage des perspectives susceptibles d'améliorer la conciliation des contraintes du Cameroun comme État souverain et État partie à l'OHADA, à travers une meilleure implication de son parlement et de ses juridictions dans cette dynamique d'intégration juridique.

    Patrice Emmanuel Ngolle III, La sécurité civile dans les Etats de la Communauté Economique et Monétaire de l'Afrique Centrale (CEMAC), thèse soutenue en 2015 à Montpellier, membres du jury : Samuel Jacques Priso-Essawe (Exam.)  

    La sécurité civile des Etats de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale, dont la mission première est de protéger les personnes, les biens et l’environnement fait face à la diversité des risques et des crises contemporains. La vulnérabilité et l’insouciance quasi généralisées dans cette partie de l’Afrique, aggravées par des contraintes chroniques dues à la pauvreté et la faiblesse des cadres institutionnels les exposent aux conséquences meurtrières et désastreuses des catastrophes.La situation est préoccupante ; mais la matière peine à rentrer dans les priorités des politiques publiques, tant en interne dans le cadre de chaque Etat de la C.E.M.A.C, que sur le plan sous régional.Les actions initiées çà et là au plan institutionnel, juridique et humain demeurent timides. Une des raisons majeures est que la sécurité civile dans cette partie du continent est relativement jeune et partagée entre une multitude d’acteurs confrontés en permanence aux événements dramatiques et à la complexité des crises.Elle a, plus que d’autres disciplines, besoin d’être précisée et consolidée. La question majeure qui structure le travail entrepris est par conséquent celle de savoir comment faire face aux situations complexes, éviter et prévenir les crises dans un environnement où les vulnérabilités sont décuplées par la pauvreté ? Autrement dit, que faire en cas de catastrophe dans un contexte où la capacité d’anticiper et de gérer les risques est particulièrement limitée ?A partir de la démarche juridique, mais aussi interdisciplinaire, l’on a montré la limite du modèle classique sur lequel repose principalement les systèmes de sécurité civile des Etats de la C.E.M.A.C, au détriment d’autres modèles pertinents de gestion crises (prise en compte des vulnérabilités et de la résilience) qui n’apparaissent dans le droit de la sécurité civile de ces Etats que sous forme de linéament.La réalité est claire et brutale : les risques et les catastrophes sont omniprésents en zone C.E.M.A.C, telle une ombre projetée sur le présent et le futur. Ce catastrophisme étale l’absence de développement de a sous-région et la faible diffusion des technologies et des savoirs. Face à cette situation inédite, outre la prévention des risques, l’on a préconisé de briser les sentiments d’impuissance, d’apprendre à affronter la catastrophe, à cesser de l’imaginer dans un futur improbable ; mais à la penser au présent, à expérimenter les capacités de résister et de résilience. Il devient dès lors essentiel de renouveler l’organisation générale de la sécurité civile des Etats de la C.E.M.A.C. A cet égard, l’émergence et /ou le renforcement d’un modèle communautaire de protection des personnes consoliderait le dispositif sous régional de sécurité civile. La recherche d’une gouvernance éclairée et participative peuvent aussi être des vecteurs minimaux, mais puissants de relance d’une garantie de la sécurité humaine et des droits fondamentaux.

    Zehor Zeghdoudi-Durand, Le partenariat en droit international du développement, thèse soutenue en 2013 à Avignon, membres du jury : Samuel Jacques Priso-Essawe (Exam.)  

    En matière d’aide au développement le droit est aussi inventif que fertile : droits économiques et sociaux, droits de l’homme, développement humain durable, etc. ; autant de matières mises en balance avec le droit du marché, de la concurrence sous couvert d’un intérêt économique général. La première option de cette étude est d’envisager les mécanismes juridiques propres à l’aide au développement à travers ces deux finalités à première vue antinomiques : l’efficience économique et le développement humain. La seconde est de délimiter le champ de recherche à la matière conventionnelle afin d’apprécier le seul processus partenarial qui, du point de vue de la coopération internationale, n’a pas livré tout son potentiel. L’intérêt de ce modèle de coopération internationale fondé sur le « Partenariat » n’est encore que secondaire comparé à la nature des parties (publique et privée) qui s’obligent, la nature des droits (politiques, économiques et sociaux) qu’il se propose de concilier, et enfin, les obligations à la fois de rentabilité et d’humanisme (le marché du développement humain) qu’il impose aux partenaires. Ainsi, la finalité de cette recherche est, certes, d’interroger les effets juridiques de tels partenariats, mais également de considérer le contrat de marchés publics d’aide au développement comme, potentiellement, porteur d’une nouvelle formule de coopération visant à résorber les inégalités de développement entre États.