Anne-Laure Thomat-Raynaud

Maître de conférences
Droit privé et sciences criminelles.
Faculté de Droit et Science Politique

Institut de Droit Privé
  • THESE

    L'unité du patrimoine : essai critique, soutenue en 2004 à Toulouse 1 sous la direction de Daniel Tomasin 

  • Anne-Laure Thomat-Raynaud, Jean-René Binet, Bernard Beignier, Introduction au droit: Cours, lexique, test d'évaluation, lexique juridique et conseils de rédaction - Adages et maximes en latin, 8e éd., LGDJ, un savoir faire de Lextenso, 2022, Cours, 576 p.   

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, Florence Bayard-Jammes, Laurent Depuy, Laurent Posocco, Moussa Thioye (dir.), Par le droit immobilier et au-delà: mélanges en l'honneur de Daniel Tomasin, Dalloz, 2022, Études, mélanges, travaux, 730 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Le Professeur Daniel Tomasin était assurément un juriste de première grandeur. Il était un civiliste multidimensionnel qui avait à son arc plusieurs cordes toutes solides et étincelantes : le droit de la procédure civile auquel il a notamment consacré sa remarquable et remarquée thèse de doctorat de droit privé et sciences criminelles ; le droit des contrats spéciaux qu’il a toujours enseigné avec passion et vulgarisé avec brio dans ses travaux de recherche ; le droit de la promotion immobilière et le droit des intermédiaires immobiliers auxquels son nom est systématiquement associé grâce à l’ampleur et à la qualité de ses publications ; le droit des biens et, spécialement, le droit de la copropriété des immeubles bâtis auxquels il a, sans aucun doute, consacré ses plus belles années universitaires et dédié les pages les plus riches de sa vie doctrinale. « Par le Code civil mais au-delà du Code civil » (comme disait Saleilles), « par le droit civil mais au-delà du droit civil » (comme le disait Jean Foyer), ainsi était assurément la philosophie du Professeur Daniel Tomasin. Grâce à sa saine curiosité intellectuelle, à son sens de l’ouverture scientifique et à son adhésion à la « doctrine du donner et du recevoir », quasiment aucun pan de la science juridique ne lui était étranger ou inhospitalier. En attestent, de manière on ne peut plus éloquente, la diversité et la richesse des contributions scientifiques rassemblées dans les Études que Dalloz, son éditeur fidèle, s’apprête à publier pour lui rendre hommage. « Par le droit immobilier et au-delà », tels sont le titre et le contenu de ces écrits aujourd’hui proposés"

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, Bernard Beignier, Jean-René Binet, Introduction au droit, LGDJ, un savoir faire de Lextenso et La Base Lextenso, 2022 

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, Introduction au droit: mémento, LGDJ, une marque de Lextenso, 2018, Collection cours, 193 p.  

    La 4e de couverture indique : "Cet ouvrage présente de manière concise et néanmoins précise l'essentiel de ce que les étudiants, en particulier de première année des Universités ou des Écoles, doivent retenir de l'introduction au droit. Sa particularité est de suivre le plan du cours d'introduction au droit publié chez LGDJ dont il rend compte de la richesse. Sa lecture peut aussi intéresser les étudiants plus avancés dans les études ainsi que les professionnels qui voudraient mettre à jour leurs connaissances"

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, Bernard Beignier, Corinne Bléry, Introduction au droit, 5e éd., LGDJ-Lextenso éditions, 2016, Cours, 964 p.  

    La 4e de couverture indique : "L'introduction au droit est certainement le cours le plus important du cursus d'un étudiant de première année et, peut-être, le plus difficile pour un enseignant. En effet, il pose la pierre angulaire de tout ce qui viendra par la suite. C'est au cours de ce semestre que se campe le décor de quatre ou cinq années d'études. Comment, dès lors, être complet, dense, tout en étant pédagogique, c'est-à-dire simple dans l'exposé et la compréhension ? Le pari de cet ouvrage est, allant du général vers le particulier, en dix chapitres thématiques et classiques, de donner des bases solides de théorie générale. Pourquoi dix chapitres ? Parce que cela permet, en réplique, d'avoir les thèmes des dix séances de travaux dirigés d'un semestre. À chaque chapitre du « cours » correspond une séance de travaux dirigés, comportant un ou deux exercices effectués par une équipe pédagogique. La partie « cours » est conçue pour un étudiant débutant, par principe novice. Elle est suivie d'une partie « mémento » qui permet une lecture allégée et mnémotechnique. Viennent ensuite les exercices, précédés d'une méthodologie générale et d'un lexique juridique ; les auteurs expliquent à l'étudiant comment comprendre le sujet, les erreurs à ne pas commettre, les divers plans possibles, etc."

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, Bernard Beignier, Corinne Bléry, Introduction au droit, 4e éd., LGDJ-Lextenso éditions, 2014, Cours, 798 p. 

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, L'unité du patrimoine: essai critique, Defrénois, 2007, Doctorat & notariat, 541 p. 

  • Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Le patrimoine, regard sur son évolution récente », Par le droit immobilier et au delà, Dalloz, 2022, pp. 347-362 

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, Bernard Beignier, Jean René Binet, « L'application et l'interprétation de la loi : "Dispositions transitoires sur dispositions transitoires: comment s'y retrouver en matière d'application dans le temps de la réforme du droit des contrats et du régime de la preuve des obligations ?" », Introduction au droit, LGDJ LEXTENSO, 2020, pp. 323-356 

  • Anne-Laure Thomat-Raynaud, Etienne Dubuisson, « L'entrepreneur individuel et les effets patrimoniaux de son nouveau statut. Quelles précautions lors de l'identification des personnes et la désignation des biens dans un acte? », La semaine juridique. Notariale et immobilière, 2022, n°1173, pp. 21-27 

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, Etienne Dubuisson, « Le débiteur entrepreneur individuel et les gages spéciaux des créanciers chirographaires, les nouveaux réflexes pratiques », La semaine juridique. Notariale et immobilière, 2022, n°1174, pp. 28-33 

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Tel est pris qui croyait prendre ! », Recueil Dalloz, 2008, n°33, p. 2328   

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Clause d'inaliénabilité stipulée dans un acte à titre onéreux et droits des créanciers : un équilibre trouvé », Recueil Dalloz, 2008, n°14, p. 963   

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Solidarité passive et opposabilité de la transaction au créancier commun par le tiers coobligé », Recueil Dalloz, 2006, n°34, p. 2381   

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, « L'action en nullité d'une donation entre vifs ou d'un testament pour insanité d'esprit se prescrit par cinq ans », Recueil Dalloz, 2005, n°18, p. 1207   

  • Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Le financement de la rénovation de l'immeuble en copropriété », le 20 septembre 2023  

    Conférence internationale organisée dans le cadre du cycle "Regards croisés sur la Copropriété" pour l'IDP, Université Toulouse 1 Capitole par Mme Thomat-Raynaud, Maitre de Conférence en droit privé à l'Université Toulouse Capitole

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Veille de l'Institut de Droit Privé », le 24 mars 2022  

    Organisée par l'IDP, Université Toulouse 1 Capitole

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Le Notaire et le nouveau statut de l'entrepreneur individuel », le 16 février 2022  

    Organisée à l'initiative de l'association du Master 2 Droit Notarial de l'Université Toulouse Capitole

    Anne-Laure Thomat-Raynaud, « Handicap et droit », le 22 novembre 2019  

    Colloque de l’IDP, organisé par Sarah Torricelli-Chrifi et Bérénice De Bertier-Lestrade

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Sarra Abbes, La responsabilité décennale à raison des désordres évolutifs, thèse soutenue en 2021 à Toulouse 1 sous la direction de Moussa Thioye, membres du jury : Béatrice Kan-Balivet (Rapp.), Mbissane Ngom (Rapp.), Georges A. Cavalier et Mostefa Maouene  

    Si le consommateur commun reçoit un régime de protection confinant parfois à une quasi-déresponsabilisation, le consommateur immobilier doit a fortiori pouvoir bénéficier d’une protection à la mesure des risques économiques qu’il encourt, compte tenu du coût élevé de la construction et de celui d’éventuelles réparations pour des désordres qui pourraient intervenir. En effet, l’ouvrage n’est pas à l’abri de subir des désordres au cours de sa vie et la réception de ce dernier ne saurait à elle seule dispenser le constructeur de toute responsabilité postérieure. Ainsi, la garantie décennale a vocation à permettre la réparation des désordres les plus graves affectant l’ouvrage, dans le délai de dix ans suivant sa réception. La fonction du délai décennal procède alors d’une double logique protectrice. Du point de vue du maître de l’ouvrage, il permet à ce dernier de mettre à l’épreuve la solidité et la fonctionnalité de l’immeuble durant une période suffisamment longue. Du point de vue du constructeur, l’expiration du délai décennal fait office de preuve de la qualité de l’ouvrage et met fin à sa responsabilité décennale. Néanmoins, une malfaçon née à l’intérieur du délai de la garantie peut tout à fait se mouvoir dans le temps, soit en s’intensifiant progressivement soit en se répétant. Le maître de l’ouvrage subissant ce type de désordres aussi graves qu’ondoyants, se trouverait en grande difficulté si la jurisprudence s’en était tenue à une rigueur absolue de la nature de délai d’épreuve attachée à la garantie légale. À cet égard, les désordres futurs et évolutifs constituant l’angle mort des textes régissant la garantie décennale, font l’objet d’un régime d’ordre exclusivement prétorien, ce qui n’est pas sans poser de nombreuses difficultés.