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  • THESE

    Des libertés universitaires en France : Etude de droit public sur la soumission de l'enseignant-chercheur au statut général des fonctionnaires, soutenue en 2017 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Charles Fortier présidée par Ariane Vidal-Naquet, membres du jury : Olivier Beaud (Rapp.), Hélène Pauliat (Rapp.), Bernard Toulemonde  

  • Camille Fernandes, La liberté académique de A à Z, Dalloz et BNLefebvre Dalloz, 2024, À savoir, 256 p.   

    La liberté académique ou liberté universitaire est la liberté que le personnel universitaire doit avoir en matière de recherche scientifique, d'enseignement et d'expression dans le cadre de leur fonction, sans subir de pressions économiques, politiques ou autres. Elle est consubstantielle à toute notion d'université définie comme le lieu d'échange libre des idées destiné à développer, chez les étudiants, la liberté de pensée. La liberté académique et les menaces auxquelles elle fait face renvoient à des notions parfois obscures et mal ou peu définies. Ce flou justifie qu’un lexique lui soit consacré afin de permettre au lecteur d’appréhender au mieux un concept central pour l’université et, partant, pour la démocratie libérale.

    Camille Fernandes, Charles Fortier, Des libertés universitaires en France: étude de droit public sur la soumission de l'enseignant-chercheur au statut général des fonctionnaires, 2017, 609 p.  

    Les libertés universitaires sont fondamentales pour assurer la pérennité des sociétés démocratiques : sans elles, l’enseignement supérieur ne peut remplir son rôle qui est de dé-battre des connaissance acquises et d’en découvrir de nouvelles, ainsi que de les transmettre aux générations futures. Pour exercer cette double mission de recherche et d’enseignement, les universitaires doivent être libres de mener des investigations et d’en publier les résultats ; libres de choisir le contenu et la forme de leurs cours ; indépendants de tout pouvoir politique ou économique. Avec ces libertés, viennent cependant des responsabilités : les libertés universitaires ne pourraient conserver leur légitimité si elles ne s’accompagnaient pas du respect des exigences résultant de la déontologie universitaire. En France, les libertés universitaires sont singulières. Elles se distinguent de la définition qu’en proposent le droit allemand – à travers le concept de Wissenschaftsfreiheit – et le droit anglo-saxon – qui a consacré la liberté académique. Cette spécificité devrait permettre de répondre à la contradiction entre la soumission des enseignants-chercheurs français au statut général de la fonction publique – qui encadre les libertés individuelles des fonctionnaires – et la nécessité pour eux d’exercer leurs fonctions universitaires sans entraves. Cependant, les libertés universitaires telles qu’elles sont consacrées en France ne semblent pas, dans un contexte largement renouvelé, en mesure d’opérer efficacement cette conciliation : il convient, dès lors, d’étudier leur contenu et leurs sources. L’approche comparée mettant en perspective trois modèles différents – allemand, américain et britannique – permet d’envisager des possibilités d’évolution du droit universitaire français.

  • Camille Fernandes, Audrey Bachert, Thomas Psimmas, « Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger », - Notes bibliogr., La police à l'université, Lextenso, 2025, pp. 2024 

    Camille Fernandes, Charles Fortier, « Les sources du droit de l'enseignement supérieur », in Bernard Beignier, Didier Truchet (dir.), Droit de l'enseignement supérieur, LGDJ, 2018 

  • Camille Fernandes, « Cumul d'une fonction publique avec une profession libérale », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2025, n°01, p. 46  

    Camille Fernandes, « Etablissements publics expérimentaux : autonomie statutaire vs liberté académique », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2024, n°40, p. 2150  

    Camille Fernandes, « L'autorisation d'instruction en famille fondée sur l'existence d'un besoin propre à l'enfant », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2022, n°34, p. 1942  

    Camille Fernandes, « Un remède efficace contre les effets indésirables de la présomption d'imputabilité au service d'un accident », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2022, n°13, p. 758  

    Camille Fernandes, « L'application du droit européen au congé annuel payé en droit français de la fonction publique », Actualité juridique Droit administratif, Dalloz , 2019, n°10, p. 559  

    Camille Fernandes, « Un maître contractuel n'est pas un agent public s'il est recruté directement par un lycée privé », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2019, n°01, p. 20  

    Camille Fernandes, « L'application du principe de laïcité à l'enseignement supérieur : quand le juge élude la difficulté », AJFP. Actualité juridique Fonctions publiques, Publications du Moniteur - Éditions Dalloz , 2018, n°03, p. 168  

    Camille Fernandes, « Le contrôle de constitutionnalité a priori exercé sur les lois ordinaires depuis l'entrée en vigueur de la question prioritaire de constitutionnalité », Revue française de droit administratif, Sirey - Dalloz , 2018, n°02, p. 387  

  • Camille Fernandes, « Les libertés académiques », le 29 janvier 2025  

    Conférence organisée par la faculté de droit, Université Lyon 3 sous la direction scientifique de Christophe Roux, Professeur de droit public et Cédric Meurant, MCF en droit public, Université Jean Moulin Lyon 3

    Camille Fernandes, « La faute », le 01 juillet 2024  

    2e summer school d'Epinal organisée par l'IRENEE, Université de Lorraine sous la direction scientifique de Laurent Seurot, Professeur de droit public, Université de Lorraine / IRENEE ; Patrice Adam et Jean-Baptiste Thierry, Professeurs de droit privé, Université de Lorraine, IFG

    Camille Fernandes, « Perspectives on Academic Freedom : USA & Europe », le 17 mai 2024  

    Colloque organisé par le Center for Critical Democracy Studies de l'American University of Paris sous la direction scientifique de Patrick Weil, Yale Law School, CNRS et Roman Zinigrad, American University of Paris