• THESE

    Sectes et droit, soutenue en 1999 à Paris 2 sous la direction de Philippe Théry 

  • Cyrille Duvert, Le foulard et la balance: une histoire juridique de l'islam en France, Passés composés - Humensis, 2023, 199 p.  

    Avril 2010, « le polygame de Nantes » fait les gros titres : un commerçant musulman, dont l’épouse a été contrôlée au volant portant le niqab, alors que l’attention du pays est focalisée sur le débat autour de la loi « interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public », est poursuivi pour bigamie. Cette « affaire » résonne avec d’autres, de la crèche Baby Loup à celle des sœurs Alma et Lila Lévy en passant par la filière de viande halal… Dans chacun de ces faits divers amplifiés par les médias, des politiques interviennent et affichent les positions dictées par leur appartenance partisane. C’est pourtant le droit, en dernière instance, qui est convoqué pour résoudre des situations qui, de conflit local, se transforment en débat national. Ce que démontre Cyrille Duvert à travers ce livre aussi original que stimulant revenant sur les enjeux contemporains de la rencontre du droit français et de l’islam.

    Cyrille Duvert, Pascale Bloch, Natacha Sauphanor-Brouillaud (dir.), Différenciation et indifférenciation des personnes dans le code civil, Economica, 2006, Collection Études juridiques, 189 p. 

    Cyrille Duvert, Sectes et droit, Presses universitaires d'Aix-Marseille, 2004, 470 p. 

  • Cyrille Duvert, « La loi visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l'accompagnement des victimes », Recueil Dalloz, Dalloz , 2024, n°18, p. 912   

    Cyrille Duvert, « L'avocate voilée sera-t-elle la Jeanne Chauvin du siècle ? », Recueil Dalloz, Dalloz , 2024, n°04, p. 174   

  • Cyrille Duvert, « Droit et genre en France : un premier bilan ? », le 17 novembre 2023  

    Dixième anniversaire du Programme REGINE - Recherches et Etudes sur le Genre et les Inégalités dans les Normes en Europe, Université Paris Nanterre.

    Cyrille Duvert, « Parenté, mœurs et droit », le 09 septembre 2022  

    Organisée par DOGMA, Institut pour l'étude des disciplines dogmatiques et l'histoire générale des formes - Paris 2 avec l’assistance humaine de l’Institut des Hautes Études Internationales de l’Université Panthéon-Assas en la personne du Pr C. Santulli

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Léa Castellon, La place de la victime dans le procès pénal, thèse soutenue en 2017 à Paris Est sous la direction de Antoine Bolze, membres du jury : Bruno Py (Rapp.)    

    La place de la victime au sein du procès pénal est complexe et ambiguë. En droit positif, la victime bénéficie désormais de droits et de moyens d'action dans le procès pénal qui lui garantissent un véritable rôle. Par exemple, comme le ministère public, la victime peut déclencher l'action publique et demander la réparation du préjudice subi. La victime n'est plus la grande oubliée du procès pénal, elle est devenue une partie à part entière. Toutefois, en dépit d'un renforcement manifeste du rôle de la victime dans le procès pénal, un déséquilibre des droits et des moyens d'action persiste entre les parties dans chaque étape de la procédure pénale. Une amélioration de la procédure pénale est donc toujours nécessaire pour sauvegarder les droits de la victime et empêcher celle-ci d’être injustement mise à l’écart.

  • Chokri Taallah, L'identité du droit, thèse soutenue en 2016 à Paris EHESS sous la direction de Rainer Maria Kiesow  

    L'identité a trois sens : elle signifie l'unité ou la mêmeté (L'un, le même), l'ipséité (le soi, l'ipse, l'autos) et l'aséité (l'a se, l'en soi). Après une reconstruction de l'onto-épistémologie de la théorie du droit et de la théorie politique et une critique des doctrines qui en découlent, notre thèse montre que l'identité du droit est nécessaire mais non absolue : la vérité du droit est l'ipséité et non l'aséité. La pensée du droit non à partir de la figure de l'aséité, de la nature, du concept, de la règle et du système, mais à partir de ses limites, de l'exception, du conflit, de la stasis, de l'auroral et non de l'hespérial, révèle que la nature sans nature du droit est le possible. La théorie du droit comme non-théorie est alors à la fois possible et intéressante : elle est la philosophie du droit que confirme l'histoire des révolutions politiques et juridiques.