Vivien Zalewski-Sicard

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Institut Universitaire de Technologie de Rodez

Institut des Études Juridiques de l'Urbanisme, de la Construction et de l'Environnement
  • THESE

    Familles, devoirs et gratuité, soutenue en 2003 à Nantes sous la direction de Raymond Le Guidec 

  • Vivien Zalewski-Sicard, Moussa Thioye, Matthieu Poumarède, Julien Laurent, David Gantschnig, Vente d'immeuble, Francis Lefebvre, 2023 

    Vivien Zalewski-Sicard (dir.), Vente d'immeuble 2022-2023: 2022-2023, LexisNexis, 2022, Lexis® pratique, 1293 p. 

    Vivien Zalewski-Sicard, Les ventes d'immeubles à construire et à rénover - 2e édition, Ellipses et Cairn, 2022, 256 p.  

    De la théorie à la pratique... tel est l'objectif constant de la formation professionnelle notariale, par la voie universitaire (DSN) ou par la voie professionnelle (CFPN). La collection « Droit notarial » a pour but spécifique de répondre à cet objectif. Elle propose des ouvrages thématiques qui recouvrent l'ensemble des programmes de la formation : droit civil, droit commercial, droit immobilier, droit rural, droit fiscal... Rédigé par des enseignants de la formation professionnelle, universitaires et notaires, chaque ouvrage présente pour une matière l'application du droit que réalise le notaire. Cette collection est conçue aussi bien pour la formation que pour la pratique professionnelle. Le vendeur d'un immeuble peut s'engager au-delà du droit commun de la vente. Il peut construire l'immeuble ou le rénover moyennant versement par l'acquéreur du prix au fur et à mesure de l'avancement des travaux. Lorsque l'immeuble ressortira du secteur protégé, il lui faudra obligatoirement conclure une vente en l'état futur d'achèvement ou une vente d'immeuble à rénover. Le régime de ces deux contrats est proche. En effet, les règles de la vente d'immeuble à rénover, issues de la loi ENL du 13 juillet 2006, sont directement inspirées des dispositions de la vente en l'état futur d'achèvement. Pour cette raison, plutôt que d'effectuer un examen successif de ces contrats, il a été choisi de les examiner simultanément, mettant ainsi en exergue tant leurs ressemblances que leurs différences. Premier ouvrage effectuant une comparaison entre ces deux contrats, il est, par ailleurs, étayé de nombreux cas concrets permettant une compréhension affinée de la matière. Il s'adresse tant aux praticiens qu'aux étudiants qui pourront en tirer, pour les premiers, des solutions à des questions pratiques, pour les seconds, l'appropriation des bases fondamentales à la mise en œuvre de ces contrats

    Vivien Zalewski-Sicard, Baux d’habitation. Congés et droits de préemption: congés et droits de préemption, Ellipses et Cairn, 2022, 380 p.  

    La loi ALUR du 24 mars 2014 et la loi Macron du 6 août 2015 ont apporté d'importantes modifi cations aux règles des baux d'habitation. Il en va particulièrement ainsi pour les congés pouvant être délivrés par le bailleur mais également pour les droits de préemption de la loi du 31 décembre 1975. Le locataire, le bailleur, l'agent immobilier, l'huissier de justice, le notaire ont tout intérêt à connaître ces dispositions. Pour le locataire, cela lui permettra notamment de savoir s'il doit payer les loyers pendant le délai de préavis, si le congé que le bailleur lui a délivré est valable et s'il dispose d'un droit de priorité pour l'acquisition de son logement. Pour le bailleur comme pour le notaire, la bonne connaissance de ces différentes règles permettra d'éviter tout à la fois la nullité du congé délivré, la nullité de la vente conclue avec un tiers, une condamnation civile mais également une condamnation pénale. Autrement dit, la conclusion d'une vente ou d'un bail doit impérativement conduire à s'intéresser à l'aspect locatif de la chose, objet de la prestation du bailleur ou du vendeur. Jurisprudence et cas pratiques à l'appui, l'ouvrage, à jour tant de la loi ALUR que de la loi Macron, entend apporter les clés théoriques et pratiques nécessaires à une bonne compréhension de la matière

    Vivien Zalewski-Sicard (dir.), Vente d'immeuble 2021-2022, 3ème éd.: 2021-2022, Lexisnexis, 2021, Lexis® pratique, 1213 p.  

    La 4ème de couverture indique : "Volontairement accessible et opérationnel, cet ouvrage consacré à la vente d'immeuble accompagnera les praticiens au quotidien. Tous les professionnels qui participent aux opérations immobilières seront intéressés. Par une meilleure connaissance des règles juridiques et fiscales, ils pourront sécuriser leur activité. Toutes les étapes de la vente d'immeuble sont analysées et à jour notamment de la loi « Climat et résilience » et de la réforme du Livre I du Code de la construction et de l'habitation : la négociation, les contrats préparatoires, le bien vendu et son environnement, le prix et son financement, les droits de préemption, les droits de priorité, les formalités, les impôts liés à la mutation, etc. D'importants développements sont aussi dédiés aux ventes particulières (vente d'un immeuble à construire ou à rénover, d'un immeuble saisi, d'un terrain contre locaux à construire, etc.), ainsi qu'à diverses problématiques (immeuble hypothéqué, non raccordé à l'assainissement, dans le périmètre d'une installation classée ou d'une exploitation agricole, etc.). Points forts de l'ouvrage, de nombreux modèles de clauses et de formules sont proposés au fil des développements. Il est également enrichi par des références aux fiches pratiques Lexis Intelligence®, aux encyclopédies Juris-Classeur, ainsi qu'aux revues et ouvrages LexisNexis®."

    Vivien Zalewski-Sicard (dir.), Vente d'immeuble : 2020-2021, Lexisnexis, 2020, Lexis® pratique, 1139 p. 

    Vivien Zalewski-Sicard (dir.), Vente d'immeuble: 2019-2020, LexisNexis, 2019, Lexis® pratique, 1036 p. 

    Vivien Zalewski-Sicard, Les ventes d'immeubles à construire ou à rénover, 2e éd., Ellipses, 2016, Droit notarial, 384 p. 

    Vivien Zalewski-Sicard (dir.), Mélanges en l'honneur du professeur Raymond Le Guidec, LexisNexis, 2014, 838 p.  

    Le professeur Raymond Le Guidec a donné sa dernière leçon après quarante-trois années d'enseignement à la faculté de droit de Nantes où il a accompli la quasi-totalité de sa carrière. Cette carrière est tout entière tournée vers le monde du notariat. Ainsi, il a créé la filière Notariat à Nantes avec un DESS devenu Master, organisé la préparation au DSN en mettant en place une licence professionnelle des métiers du notariat, participé à diverses instances du notariat. Il a dispensé ses enseignements tant à l'Université qu'en dehors de celle-ci, notamment dans divers CFPN. Le professeur Raymond Le Guidec a contribué par ses nombreuses publications à une analyse savante et critique des domaines qu'il explorait. Outre ses nombreux articles, sa chronique de droit des successions à la Semaine juridique notariale est incontournable pour qui s'intéresse au droit des successions. Il n'est pas davantage possible d'oublier le grand nombre de travaux relatifs aux liquidations que le professeur Le Guidec a publiés, illustrant ainsi les conséquences de telle réforme législative, telle solution jurisprudentielle. Enseignant exceptionnel, chercheur aguerri, particulièrement apprécié de ses étudiants et collègues, le professeur Raymond Le Guidec est entouré de nombreux amis. Ces derniers ont tenu à lui rendre hommage en contribuant aux Mélanges en son honneur.

    Vivien Zalewski-Sicard, Sabrina Delrieu, Droit des mineurs et des majeurs protégés, Ellipses, 2010, Droit notarial, 185 p. 

  • Vivien Zalewski-Sicard, « Permis d'innover et d'expérimenter : quels mécanismes ? », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2020, n°01, p. 28   

    Vivien Zalewski-Sicard, « L'impact de la loi Elan sur les nouvelles formes d'habitat », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2019, n°01, p. 25   

    Vivien Zalewski-Sicard, « Il revient à celui qui se prévaut d'une réception tacite d'en démontrer l'existence », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2017, n°09, p. 406   

    Vivien Zalewski-Sicard, « L'impact des règles relatives au consentement en droit immobilier », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2016, n°06, p. 326   

    Vivien Zalewski-Sicard, « Pour l'instauration d'un contrat de rénovation en secteur protégé », Revue de droit immobilier. Urbanisme - construction, 2014, n°09, p. 442   

    Vivien Zalewski-Sicard, « Destination du bail et accord tacite », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2013, n°10, p. 672   

    Vivien Zalewski-Sicard, « Loyer du bail renouvelé et renonciation », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2013, n°10, p. 678   

    Vivien Zalewski-Sicard, Claude Saint-Didier, « Copropriété et réforme de la prescription », AJDI. Actualité juridique Droit immobilier, 2008, pp. 738-743 

  • Vivien Zalewski-Sicard, « L'habitat dégradé », prévue le 22 novembre 2024  

    Colloque organisé par l'IRDP, Nantes Université sous la direction scientifique de Vivien Zalewski-Sicard

    Vivien Zalewski-Sicard, « Famille et déchéance », le 18 octobre 2024  

    Colloque organisé par l'IRDP, Nantes Université sous la direction scientifique de Vivien Zalewski-Sicard

    Vivien Zalewski-Sicard, « 30 ans de l'Institut de Recherche en Droit Privé », le 06 décembre 2022  

    Organisé par l’Institut de Recherche en Droit Privé, Nantes Université

    Vivien Zalewski-Sicard, « Les libéralités-partages sous toutes les coutures », le 30 septembre 2022  

    Organisé par l'Institut de Recherche en Droit Privé, Nantes Université sous la direction scientifique de Vivien Zalewski Sicard

    Vivien Zalewski-Sicard, « Les 30 ans de la loi du 19 décembre 1990 relative au CCMI », le 11 décembre 2020  

    Organisé par l’IRDP, Université de Nantes, sous la responsabilité scientifique de Vivien Zalewski-Sicard.

    Vivien Zalewski-Sicard, « Les dernières volontés », le 20 novembre 2020  

    Colloque organisé par l’IRDP, Université de Nantes, sous la responsabilité scientifique de Vivien Zalewski-Sicard

    Vivien Zalewski-Sicard, « Le concubinage : entre droit et non droit », le 10 octobre 2019  

    Organisé par l’Équipe méditerranéenne de recherche juridique, Università di Corsica Pasquale Paoli

    Vivien Zalewski-Sicard, « La réserve héréditaire : présent et devenir », le 27 septembre 2019  

    Organisé par l’ARNU Nantes sous la direction scientifique de Vivien Zalewski-Sicard et présidé par Raymond Le Guidec

    Vivien Zalewski-Sicard, « La destination de l’immeuble », le 17 avril 2019  

    Organisé par Le GREDIAUC est à Faculté de droit et science politique Aix-Marseille Université dans le cadre des Entretiens du GREDIAUC

    Vivien Zalewski-Sicard, « L'impact de la loi ELAN sur le droit de la construction et de l'immobilier », le 13 novembre 2018  

    Colloque de l’Association Française pour le Droit de la Construction et de l'Immobilier A.F.D.C.I. organisé avec le concours du Centre d’Etudes et de Recherches sur la Construction et le Logement C.E.R.C.O.L. de l’Université Panthéon-Assas (PARIS-II)

    Vivien Zalewski-Sicard, « L’achèvement en droit immobilier », le 24 mars 2017  

    Colloque organisé sous la responsabilité scientifique de Vivien Zalewski-Sicard

    Vivien Zalewski-Sicard, « La réforme du droit des obligations », le 08 septembre 2016  

    Journée d'étude de l'Institut de recherche en droit privé - Université de Nantes

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Mohamed Elbaggar, Les droits de l'épouse : étude comparée entre le droit libyen et le droit français, thèse soutenue en 2019 à Nantes en co-direction avec Florence Jean, membres du jury : Jean-Yves Coppolani, Anne-Marie Luciani et Moussa Thioye  

    Les droits accordés à l'épouse ne sont pas égaux dans toutes les lois qui organisent la relation conjugale. Certaines lois, après avoir distingué entre les droits et les devoirs des époux, ont rendu aujourd'hui égaux lesdits droits et devoirs, et ce dans quelques pays développés tel que la France dont le Code civil n’utilise plus les termes d'épouse et d’époux pour distinguer entre la femme mariée et l’homme marié ; ce point signe l'égalité entre les époux. Dans les pays du tiers monde, tels certains pays arabes y compris la Libye, la distinction entre l'épouse et son mari pour ce qui est des droits et des devoirs, reste applicable au motif que la Libye, notamment, applique la loi islamique dans les questions relatives au statut personnel. Dans les pays islamiques, le fait de distinguer entre les époux accorde à l'épouse des droits que la France ne lui confère pas, tels que la dot, le droit à la dépense, le droit exclusif de garde de l'enfant après le mariage, le droit à un salaire issu de cette garde et à un autre salaire lié à l'allaitement et aussi le droit de ne pas être privée de l'héritage de son mari dans tous les cas. Ces droits qui constituent le thème de notre recherche n’existent pas dans la loi française pour la seule raison qu’ils ne sont pas conformes au principe d'égalité entre les époux, principe considéré d’ordre public dans ladite loi. Ces droits ont aussi prouvé que l'inégalité entre les époux appliquée dans la loi islamique et la loi libyenne n'est pas un avantage pour l'époux et un point noir pour l’épouse, mais au contraire que cette inégalité permet de couvrir tous les besoins de l’épouse au détriment de son mari quel que soit le statut financier des deux époux.

  • Amaury Ballester, La vente en l'état futur d'inachèvement, thèse soutenue en 2020 à Nantes sous la direction de Jean-Marc Le Masson, membres du jury : Marianne Faure-Abbad (Rapp.)  

    L’inachèvement a longtemps été perçu comme une anomalie dans le processus de construction immobilière. Si les mécanismes de l’inachèvement contraint sont connus, il arrive parfois que l’inachèvement soit souhaité. Les promoteurs immobiliers voient ainsi se développer une clientèle en quête d’une plus grande personnalisation et/ou de gain financier dans la réalisation des travaux. La première partie de la thèse est consacrée à l’étude du développement de ces pratiques, parfois audacieuses. L’option contractuelle de vente en l’état futur d’achèvement avec travaux réservés issue de la loi n° 2018-1021 du 23 novembre 2018 portant évolution du logement, de l'aménagement et du numérique, dite loi ELAN, entend ainsi remédier à l’absence de cadre juridique dédié. Ce panorama effectué, un constat s’impose : cet encadrement est générateur de nouvelles difficultés juridiques de nature à réduire sensiblement son intérêt. La seconde partie de la thèse s’attache à promouvoir l’existence d’un nouveau système. La proposition contractuelle de bâtir un contrat spécial de vente en l’état futur d’inachèvement tire sa légitimité d’un renforcement de la sécurité juridique, au moins sur certains aspects. Le système des travaux réservés est ainsi battu en brèche et les bénéfices de la conformité contractuelle mis en lumière. Cette contribution s’efforce d’apporter des réponses aux problématiques légales liées à une demande d’une plus grande personnalisation des logements neufs en ayant à cœur de préserver l’efficacité et l’équilibre contractuel.

    William Nwaemeka Anugwo Colon, L'encadrement juridique des travaux sur existants, thèse soutenue en 2020 à Bourgogne FrancheComté sous la direction de Jean-Philippe Tricoire, membres du jury : Laetitia Tranchant (Rapp.), Frédéric Rouvière et Cyrille Charbonneau  

    Totalement ignorés de la loi, la doctrine s'est attelée depuis plusieurs décennies, à conférer une définition aux travaux sur existants. Ainsi, elle les décrit comme ceux ayant vocation à se greffer sur, sous ou dans les parties anciennes d'une construction. Selon les cas, ils peuvent schématiquement aller du simple entretien à la surélévation, l'extension ou la reconstruction quasi-totale de l'existant, dont seules les façades seront conservées. Au vu de la teneur des multiples enjeux que recouvre le concept de travaux sur existants, se dégagent de nombreuses interrogations. L'une des plus importantes est connexe à leur encadrement juridique. À cet égard, l'exploration des cadres contractuel et de responsabilité semble inéluctable. Ceux-ci représentent en effet, l'essentiel du terrain sur lequel se déroule le débat juridique et se développe le contentieux relatif aux travaux sur existants.

    David Rasandratana, Le paiement du prix dans les marchés de travaux privés, thèse soutenue en 2016 à Besançon sous la direction de Jean-Philippe Tricoire, membres du jury : Frédéric Rouvière (Rapp.), Benoît Grimonprez et François Colonna d'Istria  

    Le secteur de la construction constitue un pan majeur de l'activité économique qui sous-tend une large part de la croissance au plan national. Partant de ce constat, il a semblé opportun de s'intéresser plus particulièrement aux marchés de travaux privés et plus précisément encore à la question du paiement. Au coeur des relations économiques, le paiement défini comme l'exécution d'une obligation porte en son sein la question fondamentale de sa sécurisation. Préoccupation légitime du créancier, on trouve sa pleine consécration et son traitement le plus abouti en droit civil dans le droit des sûretés qui occupe le livre IV du Code civil. Toutefois, dans les marchés privés de travaux, la sécurisation du paiement est rendue possible tant au stade de la formation du contrat par la détermination de son objet - le prix - qu'au stade de l'exécution grâce aux modalités de l'opération de paiement elle-même et à la fourniture de garanties. Appréhendant l'opération de paiement tant d'un point de vue pratique que théorique, l'objet de la présente thèse est de montrer que la sécurisation du paiement dans les marchés privés de travaux peut être envisagée tant au stade de la formation que celui de l'exécution du contrat.

  • Menad Douadjia, Le conseil patrimonial immobilier : essai sur le devoir de conseil et l'opération de vente d'immeuble, thèse soutenue en 2023 à Tours sous la direction de Claude Ophele-Rossetto, Fabienne Labelle, Claude Ophèle et Fabienne Labelle-Pichevin, membres du jury : Moussa Thioye (Rapp.), Jean-Marc Le Masson (Rapp.)    

    Jusqu’à ce jour, le conseil patrimonial immobilier n’a pas fait l’objet de travaux particuliers, à notre connaissance, en droit français. Cette thèse est dédiée plus particulièrement à une étude d’ensemble du devoir de conseil en matière immobilière. L’objectif est de démontrer l’indépendance du devoir de conseil, c’est-à-dire de prouver son autonomie en tant que notion juridique. La principale difficulté réside dans sa définition. Traditionnellement qualifié comme un degré plus poussé du devoir d’information et présenté comme différent du devoir de mise en garde, ce devoir se caractérise essentiellement par la qualité exclusive de son débiteur qui doit obligatoirement être un professionnel spécialisé dans un domaine spécifique ayant trait à l’immobilier. Par conséquent, en dehors de cette qualité, un tel devoir de conseil ne se retrouve pas. De prime abord, ce travail est limité à l’opération de vente d’immeuble. A ce titre, le débiteur est tenu d’orienter et de guider son client que ce soit dans le cadre d’un contrat principal de vente d’immeuble, source du devoir de conseil, ou d’un contrat de prestation de service, qui a pour objectif principal la conclusion de la vente d’immeuble. En théorie, la définition de ce devoir de conseil semble être claire et précise. En pratique, toute la difficulté réside dans la détermination de ses frontières qui le distinguent des autres degrés de l’information. Pour mener ces travaux de rechercher, il a été procédé d’abord à une analyse des arrêts de la Cour de cassation qui démontrent les différentes dimensions de ce devoir en fonction de son contenu extensible et de son intensité variable. Cette analyse a mis en évidence la fonction constante du devoir de conseil qui se fortifie en raison de son essence. Ce procédé a permis ensuite de déterminer les critères principaux qui caractérisent ce devoir du professionnel et d’examiner sa portée dans les différentes étapes de la vente d’immeuble. Ce procédé permet de s’interroger sur l’émergence d’une conception autonome du devoir de conseil qui changerait de dimension lorsqu’il porte sur toute la matière immobilière.

    Karen Vieira, Le risque couvert par l’assurance de responsabilité civile décennale face à la jurisprudence, thèse soutenue en 2022 à Université ParisPanthéonAssas sous la direction de Hugues Périnet-Marquet, membres du jury : Charles Gijsbers et Béatrice Kan-Balivet  

    Le régime de l’assurance construction a fait l’objet d’une profonde réforme suite à la loi n°78-12, dite « Spinetta » en date du 4 janvier 1978. Cette réforme avait pour principal but de protéger le maître de l’ouvrage, afin notamment de lui garantir une indemnisation rapide des désordres. Pour ce faire, il convenait de faire en sorte que le risque couvert par la responsabilité décennale des constructeurs le soit également par une assurance spécifique de responsabilité. 44 ans plus tard, cette réforme a-t-elle eu le succès escompté ? Force est de constater que les dérives jurisprudentielles en la matière n’ont pas permis d’aboutir à cette protection du maître de l’ouvrage tant voulu par le législateur de l’époque. En effet, la jurisprudence, qui ne cesse d’élargir le champ rationae materiae de la responsabilité civile des constructeurs ne semble pas mesurer que l’engagement d’une telle responsabilité sans assurance derrière n’a que peu d’intérêt. Par de telles décisions la jurisprudence créée nécessairement de nouveaux assujettis dépourvus de couverture décennale qui devront au mieux supporter l’intégralité de la réparation des désordres, ou au pire laisseront des maîtres de l’ouvrage seuls face à ces désordres. Aussi, alors que la jurisprudence adoptait des décisions plutôt favorables aux maîtres de l’ouvrage ainsi qu’aux assurés, elle semble aujourd’hui, paradoxalement, vouloir se montrer plus favorable aux assureurs. C’est ainsi, que le risque couvert par la responsabilité décennale des constructeurs n’est plus forcément, automatiquement, celui couvert par l’assurance construction obligatoire.

    Irwin Baron, Relecture critique du Contrat de construction de maison individuelle, thèse soutenue en 2019 à Nantes sous la direction de Jean-Marc Le Masson, membres du jury : Fanny Garcia et Hugues Périnet-Marquet  

    Le Contrat de construction de maison individuelle, institué par la loi 90-1129 du 19 décembre 1990, soulève de nombreuses questions. La pratique professionnelle de ce contrat de louage d’ouvrage particulier et les solutions prétoriennes mettent en relief les insuffisances et incohérences législatives.Après plus de 20 années d’existence dudit contrat, la thèse aura pour objet de procéder à sa relecture afin, tout d’abord, de constater ses défaillances menaçant l’ensemble des protagonistes du projet de construction (maître d’ouvrage, constructeur, banquier, commune, etc.). Elle révèlera les pratiques qui dénaturent le contrat, les obligations qui handicapent les parties, les risques inévitables qui affectent le projet, les jugements qui hésitent ou s’égarent, et en général, toutes les situations qui provoquent une instabilité juridique. Elle poursuivra sa démarche en se faisant force de propositions, sous un double aspect. Il lui appartiendra premièrement de suggérer des montages ou des clauses conférant plus de sécurité juridique au système existant. Elle s’efforcera secondement d’interpeller le législateur en exposant de possibles évolutions de nature à mettre fin aux confrontations de normes ou au flou légal concernant chaque année plusieurs dizaines de milliers de programmes immobiliers, le plus souvent destinés aux particuliers.Cette relecture apportera une vision neuve et à jour des problématiques légales liées à la construction de maisons individuelles depuis l’initiation du projet jusqu’à l’exécution du contrat dans des objectifs d’efficacité du droit et d’intérêt général.