Elodie Djordjevic

Maître de conférences
Droit public.
Université Paris Panthéon-Assas

Institut Michel Villey pour la Culture Juridique et la Philosophie du Droit
  • THESE

    Rationalité et normativité : Hegel et la question du jugement politique, soutenue en 2014 à Paris 1 sous la direction de Jean-François Kervégan, membres du jury : Catherine Colliot-Thélène (Rapp.), Denis Baranger (Rapp.), Olivier Tinland 

  • Elodie Djordjevic, Élodie Djordjevic (dir.), Hegel et le droit: [actes du colloque international "Les deux cents ans des Principes de la philosophie du droit" qui s'est tenu les 3 et 4 juin 2021 à l'Institut Michelet Villey de l'Université Panthéon-Assas], Éditions Panthéon-Assas, 2023, 228 p. 

    Elodie Djordjevic, Denis Baranger, Élodie Djordjevic, Conflit des facultés: le droit des philosophes et la philosophie des juristes, Dalloz, 2023, Les fondements du droit, 230 p. 

    Elodie Djordjevic, Élodie Djordjevic, Hegel et le droit, Éditions Panthéon-Assas et Cairn, 2023, Hors collection  

    Dernier des grands écrits systématiques publiés par G. W. F. Hegel, les Principes de la philosophie du droit ont connu une fortune aussi considérable qu'ambivalente. Deux cents ans après la parution de cette contribution majeure à ce qui se désigne, pour la première fois, comme « philosophie de droit », ce volume examine plusieurs aspects de la pensée du droit qu'elle engage et qui, pour être féconde, est réputée être d'un abord difficile. Selon une perspective thématique et non exclusivement exégétique, il souhaite contribuer à répondre aux questions qu'un lecteur soucieux du droit et de ses enjeux contemporains peut adresser à la pensée hégélienne : qu'est-ce que le droit pour Hegel ? Sa conception ménage-t-elle une place aux droits subjectifs ? Quid de la summa divisio entre droit privé et droit public en son sein ? Quels sont les enjeux de la distinction entre société civile et État ? Hegel est-il démocrate ? Quel est son legs auprès des juristes ?

    Elodie Djordjevic, Élodie Djordjevic, Sabina Tortorella, Mathilde Unger (dir.), Les équivoques de l’institution: normes, individu et pouvoir, Éditions Classiques Garnier Numérique, 2021, Classiques Garnier en ligne ( Bibliothèque de la pensée juridique ) 

    Elodie Djordjevic, Jérôme Couillerot, Élodie Djordjevic, Mélanie Plouviez (dir.), Marx et le droit, Dalloz, 2019, Les fondements du droit, 367 p. 

  • Elodie Djordjevic, Isabelle Aubert, Gilles Marmasse, Mathieu Carpentier, Élodie Djordjevic, « Action et causalité. Remarques sur la conception hégélienne de l’imputation »: Remarques sur la conception hégélienne de l’imputation, in Éditions de la Sorbonne (dir.), La pensée et les normes. Hommage à Jean-François Kervégan, Éditions de la Sorbonne, 2021, pp. 25-47       

    Elodie Djordjevic, Sabina Tortorella, Mathilde Unger, « Introduction », in E. Djordjevic, S. Tortorella, M. Unger (dir.), Les Équivoques de l’institution. Normes, individu et pouvoir, Classiques Garnier, 2021, pp. 7-15   

    Elodie Djordjevic, « L’ambivalence normative de l’institution », in Elodie Djordjevic, Sabina Tortorella, Mathilde Unger (dir.), Les Équivoques de l’institution Normes, individu et pouvoir, Classiques Garnier, 2021, pp. 221-256   

  • Elodie Djordjevic, Mélanie Plouviez, Jérôme Couillerot, Sabina Tortorella, « Marx et le droit », Droit et philosophie : annuaire de l'Institut Michel Villey, 2019 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Emmanuel Carsin, La coutume et le monde, thèse soutenue en 2023 à Brest sous la direction de David Jousset, membres du jury : Gabrielle Radica (Rapp.), Bernard Sève et Dorothée Seysen-Guérin  

    Par la coutume, la société s’incorpore en chacun, et avec elle l’humanité d’un temps. La coutume n’est ni l’affaire des « sauvages », ni celle de l’« ancien temps ». Hegel parle de Sittlichkeit – « coutumité », si le français le permettait. Elle est le fondement de toute sociabilité – la façon dont l’homme fait unité avec l’homme. Elle réalise (objective) concrètement le degré de liberté et de rationalité dont l’humanité est capable, dans les conditions de son existence à une époque déterminée. Par l’habitude, individuelle ou collective, l’homme fait son monde et l’habite. L’habitation du monde prend la forme de la communauté. La société de marché détruit systématiquement la communauté et son fondement coutumier. Elle rend le monde inhabitable. La société de marché détruit toute forme de monde. En même temps, la société de marché libère l’individualité et ouvre l’humanité à son universalité, là où la communauté enferme et particularise. Cette contradiction est au coeur de la modernité capitaliste. Elle exige sa solution. La question d’une communauté humaine, ou d’une Sittlichkeit universelle, est posée.