Loïc Blondiaux, Michaël Fœssel, Dominique Rousseau, Nicolas Rousselier, Chantal Delsol [et alii], Sommes-nous toujours en démocratie ?: Un modèle à réinventer, Bayard Culture, 2024, À vif, 57 p.
Loïc Blondiaux, Marie-Anne Cohendet, Jean-Michel Fourniau, Dominique Bourg (dir.), La démocratie écologique: Une pensée indisciplinée, Hermann et Cyberlibris, 2023
Face à l'urgence climatique et écologique, à ses conséquences sociales dont témoignaient les Gilets jaunes ou les citoyens de la Convention pour le climat, peut-on envisager l'avenir de la démocratie autre qu'écologique ? Alors que différentes pathologies de la démocratie, montée des populismes, tentations d'un retour à la décision autoritaire, rejettent la participation et la délibération, le colloque de Cerisy de mai 2019 s'est attaché à établir la chance que l'écologie offre à la liberté et la démocratie de se réinventer. À l'initiative de la Commission nationale du débat public, cette réflexion ne pouvait qu'être indisciplinée : la démocratie écologique se définit à partir de conflits, de ruptures, d'expérimentations et de débats. La constitution de publics démocratiques, les institutions délibératives, les expériences locales, les nouvelles formes de vie plus respectueuse de l'écologie et de la justice environnementale sont explorées dans cet ouvrage croisant éclairages philosophiques, approches juridiques, travaux de sciences sociales et études d'acteurs engagés
Loïc Blondiaux, Jean-Michel Fourniau, Dominique Bourg, Marie-Anne Cohendet (dir.), La démocratie écologique, Hermann, 2022, Les Colloques Cerisy ( Société ), 432 p.
Loïc Blondiaux, Bernard Manin (dir.), Le tournant délibératif de la démocratie, Cairn et Presses de Sciences Po, 2021, Académique, 333 p.
Face aux conceptions de la démocratie qui réduisent la décision publique au décompte des votes, la théorie délibérative soutient que la démocratie doit une part essentielle de sa valeur à la formation des volontés politiques des citoyens. Elle préconise une manière particulière d'organiser cette formation : par la délibération collective. Née il y a quelques décennies dans les démocraties libérales, cette théorie a inspiré quantité d'expériences et de pratiques nouvelles : des jurys, panels et assemblées de citoyens ont été mis en place dans de nombreux pays. Une vingtaine de spécialistes internationaux présentent ici ce « tournant délibératif » de la démocratie. Ils analysent les diverses facettes du concept ainsi que ses limites, retracent les multiples recherches de terrain qu'il a suscitées, reviennent sur les débats contemporains autour de l'idéal délibératif et sur les diverses déclinaisons de la démocratie participative
Loïc Blondiaux, Christophe Traïni (dir.), La démocratie des émotions. Dispositifs participatifs et gouvernabilité des affects: dispositifs participatifs et gouvernabilité des affects, Cairn et Presses de Sciences Po, 2018, Domaine Gouvernances, 245 p.
En Inde, le jan sunwai orchestre des règlements de comptes entre fonctionnaires et victimes de l'administration devant un public qui rit, applaudit ou hue. À Grenoble et à Charleroi, les Parlons-en invitent les sans-abris à discuter de leurs difficultés avec leurs concitoyens. Au Chili, la Table de consensus offre aux peuples indigènes spoliés la possibilité de s'épancher auprès des agents du gouvernement… Les pratiques de démocratie participative qui se multiplient à travers le monde afin d'associer les citoyens à la décision sont de hauts lieux d'expression des émotions. Curieusement, la science politique s'est peu intéressée à cette dimension, la considérant comme résiduelle. Pour combler cette lacune, les auteurs ont choisi de révéler son rôle essentiel au sein des conseils de quartier, dialogues citoyens et autres jurys d'assises, ainsi que les interactions constantes entre affects et rationalité. Les cas empiriques qu'ils présentent montrent également que, proscrites ou prescrites selon les effets politiques escomptés, les émotions sont fortement normées dans ces nouvelles arènes de la démocratie, qui doivent bien plus à la volonté des experts de l'ingénierie participative qu'aux élans affectifs spontanés
Loïc Blondiaux (dir.), Démocratiser la mesure: les indicateurs participatifs, De Boeck, 2018, 207 p.
Loïc Blondiaux, Floran Augagneur, Dominique Bourg, Cohendet Marie-Anne, Jean-Michel Fourniau [et alii], Inventer la démocratie du XXIe siècle: L'Assemblée citoyenne du futur : une création institutionnelle inédite, une troisième chambre libérée du court-terme et des intérêts partisans., Les Liens qui Libèrent, 2017
Loïc Blondiaux, Jean-Michel Fourniau, Marie-Hélène Bacqué, Démocratie et participation: un état des savoirs, De Boeck, 2011, 348 p.
Loïc Blondiaux, Cécile Blatrix, Jean-Michel Fourniau, Rémi Lefevre, Martine Legris Revel, Bertrand Hériard Dubreuil (dir.), Le débat public: une expérience française de démocratie participative, Cairn et La Découverte, 2010, Recherches
Le modèle de débat public qu’incarne la Commission nationale de débat public (CNDP) suscite autant d’espoirs que de critiques. Depuis la loi Barnier de 1995, qui en a posé les fondements, jusqu’aux débats organisés en 2006 sur l’EPR, ITER ou la gestion des déchets nucléaires, cette forme de concertation nouvelle des citoyens sur les projets qui les regardent s’est imposée comme un terrain d’expérimentation privilégié des transformations de la démocratie contemporaine. Cet ouvrage collectif dresse un bilan de cette expérience de démocratie participative unique en Europe. Dans quelle mesure conduit-elle à ancrer dans l’action publique le droit à la « participation du public aux processus décisionnels » ouvert par la Convention d’Ärhus et la Charte de l’environnement ? Une trentaine de chercheurs de toutes provenances (science politique, sociologie, sciences de l’information et la communication, droit, aménagement…) partagent ici leurs analyses autour de l’objet politique encore mal identifié qu’est le débat public et sur les effets réels de l’intervention de la CNDP dans l’élaboration des grands projets d’aménagement
Loïc Blondiaux, Le nouvel esprit de la démocratie: actualité de la démocratie participative, La République des idées et Seuil, 2008, La République des idées, 109 p.
Loïc Blondiaux, Martine Legris Revel, Cécile Blatrix, Jean-Michel Fourniau, Bertrand Hériard Dubreuil, Rémi Lefebvre (dir.), Le débat public, La Découverte, 2007, Recherches, 412 p.
Loïc Blondiaux, Dominique Cardon (dir.), Dispositifs participatifs, A. Colin, 2006, 203 p.
Loïc Blondiaux, Yves Sintomer (dir.), Démocratie et délibération, Hermès Science publications, 2002, 237 p.
Loïc Blondiaux, Dominique Reynié (dir.), L'opinion publique: perspectives anglo-saxonnes, CNRS éd., 2001, 285 p.
Loïc Blondiaux, Claude Blanckaert, Laurent Loty, Marc Renneville, Nathalie Richard (dir.), L'histoire des sciences de l'homme: trajectoire, enjeux et questions vives, L'Harmattan, 1999, Collection Histoire des sciences humaines, 308 p.
Loïc Blondiaux, La fabrique de l'opinion: une histoire sociale des sondages, Éditions du Seuil, 1998, Science politique, 601 p.
Loïc Blondiaux (dir.), Les sciences du politique aux États-Unis, L'Harmattan, 1998, Politix, 190 p.
Loïc Blondiaux, Bastien François, Eric Agrikoliansky, Jean-Louis Briquet, Dominique Cardon [et alii], Revue des revues, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1997, 185203 p.
François Bastien, Agrikoliansky Eric, Blondiaux Loïc, Briquet Jean-Louis, Cardon Dominique, Georgagakis Didier, Legavre Jean-Baptiste, Pasquier Romain, Sawicki Frédéric. Revue des revues. In: Politix, vol. 10, n°37, Premier trimestre 1997. Télévision et politique, sous la direction de Dominique Cardon et Jean-Baptiste Legavre. pp. 185-203.
Loïc Blondiaux, Daniel Gaxie, Rapport final de l'enquête sur les attitudes à l'égard de l'immigration et de la présence étrangère en France, Université de Paris I, 1995, 296 p.
Loïc Blondiaux, Daniel Gaxie, Brigitte Gaïti, Rapport sur l'analyse secondaire des enquêtes d'opinion relatives à l'immigration et à la présence étrangère en France, Université de Paris I, 1995, 189 p.
Loïc Blondiaux, Daniel Gaxie, Brigitte Gaïti, Rapport sur l'analyse secondaire des enquêtes d'opinion relatives à l'immigration et à la présence étrangère en France: Annexes, Université de Paris I, 1995, 86 p.
Loïc Blondiaux, Bastien François (dir.), L'imagination statistique, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1994, 194 p.
Loïc Blondiaux, Sylvie Bresson Gillet (dir.), Back in the USSR: représentations de l'Union Soviétique, Presses de la Fondation des sciences politiques, 1992, 205 p.
Loïc Blondiaux, Guillaume Courty (dir.), En vert et contre tout ?: l'écologie en politique, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 1990, 111 p.
Loïc Blondiaux, « Le participatif en actes : quel avenir pour l’injonction à la participation ? », Questions de communication, Presses Universitaires de Nancy - Editions Universitaires de Lorraine, 2022, n°41, pp. 73-86
Loïc Blondiaux, « Le participatif en actes : quel avenir pour l’injonction à la participation ? », Éditions de l'Université de Lorraine, 2022
Répondre sur l’avenir n’est jamais chose évidente pour le spécialiste de sciences sociales. Se risquer aux prédictions conduit toujours dans les ornières de la prophétie. Oser la prospective n’a pas bonne presse dans nos disciplines, et pour de solides raisons. En particulier lorsqu’il s’agit de prévoir les évolutions de cette matière labile que sont les comportements politiques et les opinions. Nul, pas même les observateurs les plus savants des mobilisations, n’aurait pu prévoir le surgisse...
Loïc Blondiaux, « De la démocratie en France »: En finir avec les faux-semblants, Revue Esprit, Editions Esprit, 2021, n°473, pp. 87-102
Loïc Blondiaux, Patrick Hassenteufel, Cécile Lavergne, Patrick Le Galès, Thomas Parisot, « Débat : Publier aujourd'hui une revue de sciences sociales », Politix, De Boeck Supérieur, 2012, n°100, pp. 221-256
Loïc Blondiaux, Gilles Jeannot, Sabrina Costanzo, « Démocratie participative : La professionnalisation, un enjeu décisif ! », Territoires de l'Association pour la démocratie et l'éducation locale et sociale (ADELS), , 2012, n°523, pp. 8-11
Loïc Blondiaux, Yves Sintomer, « L'impératif délibératif », Rue Descartes, Presses Universitaires de France, 2009, pp. 28-38
Loïc Blondiaux, Yves Sintomer, « L'impératif délibératif », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2002, pp. 17-35
L'impératif délibératif
Loïc Blondiaux, Yves Sintomer
Un changement idéologique accompagne les transformations actuelles des pratiques politiques dans les démocraties contemporaines. Il passe par la valorisation de certaines notions : la discussion, le débat, la concertation, la consultation, la participation, le partenariat, la gouvernance. Deux phénomènes sont à l'œuvre. Dans la sphère de l'action politique se multiplient les dispositifs qui visent à intégrer une pluralité d'acteurs et à mettre la décision en débat. Dans la sphère académique la référence à la démocratie délibérative connaît aujourd'hui un succès croissant, en particulier dans le monde anglo-saxon. Existe-t-il un lien entre ces deux mouvements ? Assiste-t-on, avec la montée de cet impératif délibératif, à l'émergence d'un nouvel idéal de gouvernement ? Quelles sont les effets réels induits par la multiplication des dispositifs de participation et des procédures de délibération sur les acteurs, les mobilisations et les décisions collectives ? Cet article tente de répondre à ces différentes questions.
Loïc Blondiaux, « Sondages et délibération. Une épistémologie alternative de l'opinion publique ? », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2002, pp. 167-180
Sondages et délibération. Une nouvelle épistémologie de l'opinion publique ? Loïc Blondiaux
La critique des sondages traditionnels connaît aujourd'hui un renouveau. Différentes techniques, à l'instar du sondage délibératif ou du questionnaire de choix, visent à produire une opinion publique « informée » et délibérative. En dépit de leur développement encore marginal en France, de tels dispositifs s'inscrivent dans un processus de reformulation du concept d'opinion publique à la lumière d'un idéal de délibération collective. Dans ce modèle en voie de formation, l'opinion publique ne peut plus être assimilée à une somme arithmétique d'opinions individuelles recueillies séparément et dans un contexte privé mais doit être pensée comme le produit d'un processus d'information, d'argumentation et de discussion à la construction duquel la technique d'enquête participe.
Loïc Blondiaux, Philippe Veitl, « La carrière symbolique d'un père fondateur. André Siegfried et la science politique française après 1945 », Éditions Belin, Paris : Éditions Belin et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1999, pp. 4-26
■ Loïc Blondiaux, Philippe Veitl : La carrière symbolique d'un père fondateur. André Siegfried et la science politique française après 1945 Le cas d'André Siegfried et de son; Tableau politique de la France de l'Ouest est interrogé sous l'angle d'une histoire sociale de la réception des œuvres scientifiques. Il s'agit tout à la fois de comprendre comment A. Siegfried a pu. devenir «le père fondateur» de la, science politique française et de reconstituer les moments successifs d'apparition de trois modalités d'interprétation * de l'œuvre au sein de cette discipline. Les débuts de la sociologie électorale, dans les années quarante et jusqu'à la fin des années cinquante, correspondent à . un moment de fort investissement cognitif et symbolique du Tableau Politique de la France de l'Ouest. Les années soixante et soixante-dix voient le Tableau transformé en icône de la discipline, au moment même où son aura décline. La période la plus récente a vu apparaître . un nouveau mode d'écriture de l'histoire de la discipline; un retour historiographique sur l'œuvre et sur son auteur, amenant la révision de leur statut. C'est ainsi que le Tableau a pu se transformer en objet de référence, en objet de révérence et en objet d'histoire.
Loïc Blondiaux, « Ce que les sondages font à l'opinion publique », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1997, pp. 117-136
Ce que les sondages font à l'opinion. Loïc Blondiaux [117-136].
Cet article se propose de revisiter la controverse récurrente autour des sondages et de l'opinion qui traverse les sciences sociales et divise en particulier la science politique. Il commence par recenser les principales critiques adressées aux sondages d'opinion dans la sociologie et la science politique française et anglo-saxonne. Il tente ensuite de reconstituer une brève histoire des usages du concept d'opinion dans le discours savant. La conclusion de ce double inventaire apparaît sans ambiguïté : les sondages ne mesurent pas l'opinion publique au sens où les sciences sociales et le discours politique savant entendent habituellement cette notion. La troisième et dernière partie discute plusieurs hypothèses susceptibles de rendre compte de l'extraordinaire réussite de cette étrange mesure de l'opinion publique.
Loïc Blondiaux, « Les tournants historiques de la science politique américaine », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1997, pp. 7-38
Les tournants historiques de la science politique américaine. Loïc Blondiaux [7-38].
La science politique américaine connaît aujourd'hui plusieurs tournants historiques. La «révolution béhavioriste» des années cinquante et soixante a vécu et la discipline est entrée depuis quelques années dans une période de crise et de doute. Les changements actuels sont de trois ordres. On assiste à un intérêt croissant pour l'histoire de la discipline, à une nouvelle reconnaissance de l'histoire comme outil méthodologique et à une montée de l'influence des «minorités» à l'intérieur de la profession. Pourtant les parties centrales de la discipline se modifient peu. L'expansion rapide de la théorie formelle du choix rationnel autant que les positions dominantes qu'ont conservées les héritiers du béhaviorisme indiquent que la science politique américaine reste orientée vers le formalisme et la quantification.
Loïc Blondiaux, « Mort et résurrection de l'électeur rationnel. Les métamorphoses d'une problématique incertaine », Association française de science politique, Paris : Fondation nationale des sciences politiques (France), Paris : Association française de science politique et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1996, pp. 753-791
La réflexion sur les facteurs explicatifs du comportement électoral s'organise autour d'une vision de l'électeur mais aussi d'une représentation de la démocratie. Nul hasard dès lors si la question de la rationalité de l'électeur hante la sociologie électorale depuis ses origines. A partir d'une relecture historique des débats suscités, principalement aux-États-Unis, par la question de la compétence de l'électorat, l'auteur développe simultanément deux réflexions en forme de constats. La première a trait au caractère historiquement instable et ambivalent de la notion d'électeur rationnel. Qu'est-ce qu'un vote rationnel? S'agit-il d'un acte pur de la raison ou d'un acte qui se conforme simplement à une certaine forme de rationalité procédurale? Les références à la rationalité dans l'histoire des études électorales aux États-Unis ont oscillé entre ces deux définitions, la seconde ayant progressivement phagocyté la première au point que le concept de rationalité, tel qu'il s'applique aux études électorales, ait sans doute aujourd'hui perdu tout sons sens. La seconde discussion renvoie à la manière dont s'articulent depuis les origines deux types de questionnements autour de l'électeur, l'un de type descriptif (comment les gens votent-ils?) et l'autre de type normatif (votent-ils comme l'on doit voter dans une démocratie idéale?). La mise en évidence au cœur de la science politique contemporaine d'une telle confusion des problématiques constitue un préalable indispensable à la compréhension de la manière dont se sont progressivement structurés les débats autour de l'opinion publique et du comportement électoral et dont la question de la compétence politique y est aujourd'hui encore posée.
Loïc Blondiaux, « Le chiffre et la croyance. L'importation des sondages d'opinion en France ou les infortunes d'une opinion sans publics », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1994, pp. 117-152
Le chiffre et la croyance. L'importation des sondages d'opinion en France ou les infortunes d'une opinion sans publics. Loïc Blondiaux. [117-152].
A quoi tient la réussite des formes statistiques ? Le cas particulier de la statistique des opinions, saisi ici au moment de l'introduction des sondages d'opinion en France à la fin des années trente incite à prendre en compte, pour répondre à cette question, les variables sociales et politiques qui donnent sens ou non aux énoncés statistiques, permettent ou non la mise en place et la diffusion des instruments de mesure.
Loïc Blondiaux, « L'invention des sondages d'opinion : expériences, critiques et interrogations méthodologiques (1935-1950) », Association française de science politique, Paris : Fondation nationale des sciences politiques (France), Paris : Association française de science politique et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 756-780
Un retour sur les conditions historiques d'apparition de la technique des sondages d'opinion aux Etats-Unis dans les années 1930 et 1940 peut s'avérer instructif. Il s'agit de restituer la complexité des débats méthodologiques provoqués par l'apparition de cette technique. Pour ses premiers utilisateurs, les interrogations portent essentiellement sur la définition du collectif de personnes à interroger, le rôle de l'intervieweur et la validité des réponses obtenues. L'analyse de ces débats invite à une réflexion élargie sur la genèse, les modalités de standardisation et les conditions d'utilisation d'un instrument statistique de description de la réalité sociale et politique, aujourd'hui largement répandu.
Loïc Blondiaux, « Comment rompre avec Durkheim ? Jean Stoetzel et la sociologie française de l'après-guerre (1945-1958) », Editions OPHRYS, Gap : Editions OPHRYS et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1991, pp. 411-441
Entre 1945 et 1958, la redécouverte de la sociologie américaine et le renouvellement des cadres de la discipline suscitent différents projets de redéfinition des objectifs et des méthodes de la sociologie française. Parmi ces tentatives, celle de Jean Stoetzel apparaît comme l'une des plus originales et des plus révélatrices d'une volonté de s'éloigner de la tradition sociologique française, marquée par l'apport du durkheimisme. Différents facteurs liés à la fois à l'évolution générale de la discipline et à la trajectoire individuelle de Jean Stoetzel permettent d'éclairer ce discours qui s'articule autour de quatre énoncés majeurs : valorisation du travail de terrain, refus de la théorie, standardisation des procédures de recherche et promotion des techniques quantitatives. Au terme de cette présentation, la comparaison de cette vision avec d'autres définitions contemporaines de la discipline incite à en relativiser l'importance.
Loïc Blondiaux, Daniel Boy, Guillaume Courty, « Comment devient-on un parti ? », Politix, De Boeck Supérieur, 1990, n°9, pp. 15-17
Loïc Blondiaux, Daniel Boy, Guillaume Courty, « L’électorat écologiste : données de base », Politix, De Boeck Supérieur, 1990, n°9, pp. 53-00
Loïc Blondiaux, « Paul F. Lazarsfeld (1901-1976) et Jean Stoetzel (1910-1987) et les sondages d'opinion : genèse d'un discours scientifique », ENS Editions, Lyon : ENS Editions et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1990, pp. 5-23
PAUL F. LAZARSFELD (1901-1976) ET JEAN STOETZEL (1910-1987) ET LES SONDAGES D'OPINION: GENESE D'UN DISCOURS SCIENTIFIQUE Les sciences sociales ont produit historiquement un discours particulier sur les sondages d'opinion, leur nature et leurs usages. Ce discours doit être analysé si l'on veut comprendre les modalités d'introduction et de légitimation de cette technique en France depuis l'origine. A travers l'exhumation des écrits de Paul F. Lazarsfeld et de Jean Stœtzel, il apparaît que le discours sur les sondages d'opinion est aussi et surtout un discours sur la science.
Loïc Blondiaux, Philippe Garraud, « Savoir-faire et mobilisation des croyances dans le métier de maire », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1989, pp. 11-16
Garraud Philippe. Savoir-faire et mobilisation des croyances dans le métier de maire. In: Politix, vol. 2, n°5, Hiver 1989. Domaines d'élection, sous la direction de Bastien François, Florence Haegel et Jean-Baptiste Legavre. pp. 11-16.
Loïc Blondiaux, « Les sondages d'opinion : bibliographie », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1989, pp. 50-55
Blondiaux Loïc. Les sondages d'opinion : bibliographie. In: Politix, vol. 2, n°5, Hiver 1989. Domaines d'élection, sous la direction de Bastien François, Florence Haegel et Jean-Baptiste Legavre. pp. 50-55.
Loïc Blondiaux, « Les clubs : sociétés de pensée, agencement de réseaux ou instances de sociabilité politique ? », Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 29-42
Blondiaux Loïc. Les clubs : sociétés de pensée, agencement de réseaux ou instances de sociabilité politique ?. In: Politix, vol. 1, n°2, Printemps 1988. Regards sur les organisations politiques. pp. 29-42.
Loïc Blondiaux, S. Shapin, S. Schaffer, Leviathan et la pompe à air, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1995, pp. 176-181
Blondiaux Loïc. S. Shapin, S. Schaffer, Leviathan et la pompe à air. In: Politix, vol. 8, n°32, Quatrième trimestre 1995. Le pouvoir des légistes, sous la direction de Annie Collovald et Bastien François. pp. 176-181.
Loïc Blondiaux, Kantorowicz (Ernst), Les deux corps du Roi, Paris, Gallimard, 1989, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1989, pp. 84-87
Blondiaux Loïc. Kantorowicz (Ernst), Les deux corps du Roi, Paris, Gallimard, 1989. In: Politix, vol. 2, n°6, Printemps 1989. Les liaisons dangereuses. Histoire, sociologie, science politique, sous la direction de Sylvain Bourmeau, Dominique Cardon, Annie Collovald et Jean-Philippe Heurtin. pp. 84-87.
Loïc Blondiaux, Philippe Braud, Élisabeth Dupoirier, Deux lectures pour un "Que sais-je ?", Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 43-45
Braud Philippe, Dupoirier Elisabeth. Deux lectures pour un "Que sais-je ?". In: Politix, vol. 1, n°2, Printemps 1988. Regards sur les organisations politiques. pp. 43-45.
Loïc Blondiaux, Christophe Jaffrelot, Hurtig (Christiane), Les maharajahs et la politique dans l'Inde contemporaine, Paris, Presses de la FNSP, 1988, Association des étudiants en science politique de Paris 1, Paris : Association des étudiants en science politique de Paris 1 et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 1988, pp. 86-88
Jaffrelot Christophe. Hurtig (Christiane), Les maharajahs et la politique dans l'Inde contemporaine, Paris, Presses de la FNSP, 1988. In: Politix, vol. 1, n°3-4, Été-automne 1988. Science politique. pp. 86-88.
Loïc Blondiaux, « La confiance et l’Etat », le 21 novembre 2024
Colloque du Centre d’Etudes et de Recherches en sciences administratives et en sciences politiques, organisé sous la direction scientifique de Mathilde GUYOT et Pauline HEROLD.
Loïc Blondiaux, « Analyser la transition écologique – des sciences économiques en transition(s) ? », le 23 septembre 2024
Colloque organisé par EconomiX, Ecole doctorale Économie, Organisations, Société - Université Paris Nanterre sous la direction scientifique de Sophie Harnay, F. Baudoin, B. Coestier, F. Llense, Laurence Scialom, Fabrice Tricou
Loïc Blondiaux, « Participation citoyenne et démocratie », le 23 mai 2024
Colloque organisé sous la direction scientifique de Margaux Bouaziz et Elina Lemaire, Université de Bourgogne.
Loïc Blondiaux, « Faut-il réformer nos institutions politiques ? », le 05 octobre 2022
Organisée par l'Académie des sciences morales et politiques, Institut de France
Loïc Blondiaux, « Representation, legitimacy and deliberation », le 30 septembre 2022
Organisé par l'Ecole Internationale d'Etudes Politiques et le Laboratoire LIPHA, Université Paris-Est Créteil.
Loïc Blondiaux, « Écrire une nouvelle Constitution au Chili », le 12 juillet 2022
Organisées par l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le cadre du programme COINCIDE
Loïc Blondiaux, « Le droit constitutionnel à l'épreuve du quinquennat d'Emmanuel Macron », le 10 mars 2022
Organisé par Monsieur Thibault Carrere, Enseignant-chercheur en droit public, Le Mans Université, Madame Elsa Kohlhauer, Enseignant-chercheur contractuel en droit public, La Rochelle Université et Raphaël Reneau, MCF en droit public, UBS
Loïc Blondiaux, « La représentation politique et ses critiques », le 17 septembre 2021
Organisé par l’IRJS, Paris 1 Panthéon-Sorbonne et l’Université de Turin
Loïc Blondiaux, « Les assemblées citoyennes : nouvelle utopie démocratique ? », le 04 décembre 2020
Organisé par l’Institut Louis Favoreu/GERJC UMR 7318, DICE.
Loïc Blondiaux, « L’opinion publique aujourd’hui », le 21 octobre 2020
4e Université d’automne de l’Institut Louis Favoreu, UMR DICE.
Loïc Blondiaux, « La Convention Citoyenne pour le Climat : un retour d'expérience », le 12 octobre 2020
Webconférence organisée par l'IRJI, Université de Tours
Loïc Blondiaux, « Localiser l’épreuve démocratique », le 14 novembre 2019
Colloque international du GIS Démocratie et Participation
Loïc Blondiaux, « Le tirage au sort en politique. Etat des lieux et perspectives contemporaines », le 10 octobre 2019
Loïc Blondiaux, « La pensée indisciplinée de la démocratie écologique », le 13 mai 2019
Organisé par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans le cadre des Colloques Cerisy, sous la direction de Loïc Blondiaux, Dominique Bourg, Marie-Anne Cohendet et Jean-Michel Fourniau
Loïc Blondiaux, « Les catégorisations des publics minorisés en question », le 06 décembre 2018
Organisé pour le laboratoire ERMES par Soline Laplanche-Servigne (ERMES) et Marie-Hélène Sa Vilas Boas (ERMES)
Loïc Blondiaux, « Les élu·e·s aiment-ils la démocratie ? », le 15 novembre 2018
Loïc Blondiaux, « Démocratie sauvage », le 20 février 2018
Organisé par l’Université Paris Diderot
Loïc Blondiaux, « Cinquièmes journées doctorales sur la participation du public et la démocratie participative », le 12 janvier 2018
Organisé par le GIS Participation du public, décision, démocratie participative. Ces journées vont permettre à l'ensemble des doctorants de se rencontrer, d'exposer leurs travaux, de confronter leurs hypothèses, leurs méthodes et leurs résultats
Loïc Blondiaux, « Les principes du gouvernement représentatif, vingt ans après... », le 20 mai 2015
Loïc Blondiaux, « Le tournant délibératif. Bilan, critiques, perspectives », le 16 juin 2011
Colloque organisé par le CEE, le CESPRA, le CESSP, le CRESPPA, le LabTop, Sophiapol, avec le soutien du GIS Participation et de l'AFSP.