• THESE

    Les droits de la défense face aux technologies de l'information et de la communication, soutenue en 2013 à Poitiers sous la direction de Jean-Paul Jean, membres du jury : Soraya Amrani-Mekki (Rapp.), Francis Kessler (Rapp.), Michel Danti-Juan   

  • Sophie Sontag Koenig, Technologies de l'information et de la communication et défense pénale, mare & martin, 2015, Bibliothèque des thèses ( Droit privé et sciences criminelles ), 744 p.  

    Protéiformes, héritiers des garanties issues de la notion de procès équitable telle que définie par la Cour européenne des droits de l'homme, les droits de la défense prennent une coloration spécifique dans le procès pénal. Ce concept y est incarné, en soi, par l'avocat pénaliste qui, en symbiose avec lui, doit s'adapter aux mutations dont il a parfois fait l'objet. « Pourquoi devenir avocat au XXIe siècle ? ». Cette question, posée à titre liminaire par l'auteur, renvoie à un enjeu essentiel de cette profession, en constante évolution. Matière pénale et technologies ont chacune leurs propres valeurs de référence, celles de la première étant bien plus anciennes et traditionnelles que celles de la seconde qui viennent aujourd'hui opérer une rupture radicale dans la façon d'appréhender le réel et la société. Or, il ne semble aujourd'hui plus possible de ne pas s'ouvrir à l'introduction des technologies de l'information et de la communication (TIC) pour répondre aux besoins managériaux et de bonne administration de la justice. Néanmoins, le recours à la technologie introduit corrélativement de nouveaux paramètres dans le procès pénal. Se dessine alors une problématique qui concerne l'étude de la nécessaire et délicate conciliation des TIC avec les droits de la défense et les libertés individuelles du justiciable. L'émergence des TIC ne pourrait-elle pas également être perçue comme une forme d'atteinte, ou en tout cas de bouleversement, à l'exercice de ces droits ? C'est à un renouvellement majeur des schémas de pensée des droits de la défense et indirectement de l'exercice de la profession d'avocat que l'on assiste en réalité, bon gré mal gré, et à une mutation en profondeur du procès pénal.

  • Sophie Sontag Koenig, « Le rôle de l'IA dans la matière pénale », Dalloz IP/IT : droit de la propriété intellectuelle et du numérique, Éditions Dalloz , 2024, n°10, p. 510   

    Sophie Sontag Koenig, « L'avocat pénaliste face aux technologies : nouvelle visio(n) logistique et codante au cur de la réforme », Dalloz avocats : exercer et entreprendre, Dalloz , 2019, n°12, p. 458   

    Sophie Sontag Koenig, « Atteinte au secret des correspondances de l'avocat : intention d'agir mais pas de nuire », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2018, n°05, p. 252   

    Sophie Sontag Koenig, « Les perquisitions 2.0 : quand l'informatique se saisit de l'immatériel », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2016, n°05, p. 238   

    Sophie Sontag Koenig, « La croisée des savoirs - 2005 : une rupture dans le traitement pénal de la parole du mineur victime d'infraction sexuelle ? », Les Cahiers de la justice, Dalloz , 2015, n°04, p. 629   

    Sophie Sontag Koenig, « La dématérialisation des procédures », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2014, n°04, p. 154   

    Sophie Sontag Koenig, « La dématérialisation vue par l'avocat pénaliste », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2014, n°04, p. 157   

    Sophie Sontag Koenig, « La signature électronique en procédure pénale : une évolution limitée », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2014, n°04, p. 161   

    Sophie Sontag Koenig, « Intervention de l'avocat et droits de la défense en garde à vue : quel avenir pour les enregistrements audiovisuels ? », Actualité juridique Pénal, Dalloz , 2012, n°10, p. 527   

  • Sophie Sontag Koenig, Autre expérience d'utilisation de la visioconférence : les procédures pénales, 2021   

  • Sophie Sontag Koenig, « La responsabilité de l'IA : chimère ou réalité juridique », le 28 mars 2024  

    Colloque organisé par l'ERADP, Faculté des sciences juridiques, politiques et sociales, Université de Lille en partenariat avec l'INRIA Lille, sous la direction scientifique de Juliette Jombart, Jean-claude Planque et Christophe Mondou

    Sophie Sontag Koenig, « Numérique et devenir des professions juridiques », le 22 janvier 2024  

    Cycle de conférences organisé par la Cour de cassation et l'ENM sous la direction scientifique de Dorothée Dibie, Conseillère à la cour d’appel de Paris et Bénédicte Bévière-Boyer, Maître de conférences à l’Université Paris 8

    Sophie Sontag Koenig, « Judex non calculat ? », le 15 mars 2021  

    Organisée dans le cadre du cycle "L'Arsenal du juriste" sous la direction de Florence Bellivier, Pr. à l'Univ. Paris Nanterre et Rainer Maria Kiesow, Directeur d'études à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales

    Sophie Sontag Koenig, « Numérique, droit et société », le 23 janvier 2020  

    Cycle de conférences organisé par la Cour de cassation sous la direction scientifique de Mme Dorothée Dibie et Mme Bénédicte Boyer-Bévière

    Sophie Sontag Koenig, « Dura lex sed lex ? », le 17 octobre 2019  

    Organisé par le R.E.R.D.H. (Réseau européen de Recherche en Droits de l'Homme)

    Sophie Sontag Koenig, « La simplification de la justice pénale : derrière le slogan, quelle réalité juridique ? », le 09 octobre 2019  

    Organisé par le CDPC, Université Paris-Nanterre

    Sophie Sontag Koenig, « Notariat et numérique », le 03 octobre 2019 

  • Sophie Sontag Koenig, Table ronde 4: Nouvelles technologies et transformation des pratiques professionnelles et conclusion 

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL
  • Aglaé Launay, La cybercriminalité et la responsabilité pénale pour crimes internationaux, thèse en cours depuis 2024 en co-direction avec Olivier Cahn  

    Dans son plan stratégique pour 2023-2025, Karim A. Khan, Procureur de la Cour pénale internationale a annoncé vouloir poursuivre les cybercriminels auteurs de crimes de guerre. Cette ambition est fondée sur la multiplication du recours à la cybercriminalité au cours des conflits armés contemporains. Si les exemples les plus récents concernent la qualification de crime de guerre, les autres crimes internationaux ne doivent pas être exclus de cette étude. Au-delà de ces situations concrètes, cette recherche part du postulat que les notions de crime international et de cybercriminalité sont toutes les deux relativement larges et ne s'excluent pas l'une de l'autre. Dès lors, rien ne consacre une incompatibilité conceptuelle d'un crime international commis à travers la cybercriminalité. Répondre à la question de l'engagement de la responsabilité pénale pour des infractions cybercriminelles susceptibles d'être constitutives de crime international est fondamental et se rattache à de nombreux principes cardinaux du droit pénal. Il conviendra alors de rechercher si une infraction cybercriminelle pourrait revêtir la qualification de crime international, puis si un mode de participation à l'un de ces crimes permettrait d'engager la responsabilité pénale de l'auteur.