Youssef Guenzoui

Maître de conférences HDR
Droit privé et sciences criminelles.
Département Droit, Economie et Gestion

Gouvernance et Développement Insulaire
  • THESE

    La notion d'accord en droit privé, soutenue en 2007 à CergyPontoise sous la direction de Charley Hannoun 

  • Youssef Guenzoui (dir.), Identité, peuple et emploi en Polynésie française, Institut francophone pour la justice et la démocratie, 2023, Kultura, 150 p. 

    Youssef Guenzoui (dir.), Lettres d'outre-mer et d'ailleurs: récits de juristes-voyageurs d'Océanie et d'Amérique latine, Presses Universitaires d'Aix-Marseille, 2022, Collection Droit d'outre-mer, 158 p. 

    Youssef Guenzoui (dir.), La norme culturelle dans l’ordre juridique – réflexions sur le vivre-ensemble: réflexions sur le vivre ensemble, LGDJ, un savoir-faire de Lextenso, 2020, Contextes, 374 p. 

    Youssef Guenzoui, Nicolas Dissaux (dir.), Les habitudes du droit, Dalloz, 2015, Thèmes et commentaires, 139 p. 

    Youssef Guenzoui, La notion d'accord en droit privé, LGDJ, 2009, Bibliothèque de droit privé, 488 p. 

  • Youssef Guenzoui, « Les autres », La norme culturelle dans l’ordre juridique, réflexions sur le vivre-ensemble, LGDJ-Lextenso, 2020 

    Youssef Guenzoui, « Les autres », La norme culturelle dans l’ordre juridique, réflexions sur le vivre-ensemble, LGDJ-Lextenso, 2020 

    Youssef Guenzoui, « Le principe de généralité de la loi », La norme culturelle dans l’ordre juridique, réflexions sur le vivre-ensemble, LGDJ-Lextenso, 2020 

  • Youssef Guenzoui, « Juridiction pénale, statut civil coutumier et intérêts civils », Recueil Dalloz, 2021, n°39, p. 2036   

    Youssef Guenzoui, « La loi ou le sacré : un choix ? (réflexions sur le pluralisme juridique) », L'idée libre, 2019 

    Youssef Guenzoui, « Identités culturelles et prérogatives des communautés »: des rondes paysannes péruviennes à la communauté kanak, Revue juridique, politique et économique de Nouvelle-Calédonie, 2018, n°2 

    Youssef Guenzoui, « Le droit et les débats de société », Revue de la Recherche Juridique - Droit prospectif, 2018, n°2 

    Youssef Guenzoui, « Remarques sur l’épanouissement personnel en droit français de la famille », 2017  

    Dans son analyse de l’évolution de la société humaine, le juriste et anthropologue Henry Sumner Maine a observé que celle-ci était passée de la phase du statut, qui règle la situation de la personne au sein de son groupe, à la phase du contrat, supposant des obligations consenties de manière libre. Autrement dit, selon cette théorie communément appelée « loi de Maine », les rapports entre les hommes découlaient avant de la loi ; ils découleraient aujourd’hui de la volonté. Pour l’auteur, « da...

    Youssef Guenzoui, « Un conflit de doctrines », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2014, n°02, p. 275   

    Youssef Guenzoui, « Les querelles doctrinales », RTDCiv. Revue trimestrielle de droit civil, 2013, n°01, p. 47   

    Youssef Guenzoui, « La crainte révérencielle », Recueil Dalloz, 2010, n°16, p. 984   

    Youssef Guenzoui, « Entente et contrat : le trouble notionnel », RTDCom. Revue trimestrielle de droit commercial et de droit économique, 2006, n°02, p. 273   

  • Youssef Guenzoui, « La protection de l'emploi local en Polynésie française », le 16 mai 2023  

    Colloque organisé sous la direction scientifique de Youssef Guenzoui, Maître de conférences à l'UPF.

    Youssef Guenzoui, « Le peuple, le territoire et l’unité de la législation », le 20 octobre 2022  

    Organisée par l'Institut Français d’études andines dans le cadre des "RDV de l’FEA"

    Youssef Guenzoui, « Le vivre ensemble », le 22 octobre 2021  

    Organisées par Youssef Guenzoui, Maître de conférences HDR, Université de la Polynésie Française

    Youssef Guenzoui, « L'efficacité des dispositifs de lutte contre les atteintes à la probité », le 17 mai 2021  

    Organisé par l'Université de la Polynésie française sous la direction scientifique de Sarah-Marie Cabon et d'Emmanuelle Gindre, Maîtres de conférences en droit privé et sciences criminelles

    Youssef Guenzoui, « Diversité culturelle et droit de la famille », Appréhender la diversité, Paris, le 12 octobre 2018 

    Youssef Guenzoui, « Appréhender la diversité. Regards pluridisciplinaires sur l'appréhension de la diversité », le 11 octobre 2018  

    Organisé par l'Institut de recherche pour un droit attractif (IRDA) en partenariat avec la Maison de l'Europe sous la direction scientifique de Céline Ruet, MCF droit privé HDR, Membre de l’IRDA, Université Paris 13, Sorbonne Paris Cité

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Mauarii Maro, Essais nucélaires et droit privé, thèse en cours depuis 2022 

    Mariam Fondecave, L'accès au droit en Polynésie française, thèse en cours depuis 2022  

    L’adage « Nul n’est censé ignorer la loi » relèverait-il du mythe ? Il va de soi que chaque citoyen n’est pas censé connaître toutes les règles de droit qui ont vocation à régir la société, tant ces règles demeurent abondantes et très complexes pour certaines ; pour autant, l’on ne peut pas ignorer l’existence de la Loi qui garantit à tous des droits tout en mettant à la charge de chacun des obligations. Ainsi, il apparait impératif que tout citoyen ait accès au droit. L’accès au droit s’entend donc de la connaissance du droit applicable, de l'accès de tout justiciable à la connaissance de la norme juridique gouvernant la vie en société. La complexité de l’accès au droit en Polynésie française est un problème récurrent. Cette situation est la résultante du statut spécifique dont dispose la Polynésie française au sein de la République. En effet, elle bénéficie d’un statut d’autonomie. Ce statut est régi par l’article 74 de la Constitution, selon le principe de spécialité législative, qui signifie que les lois et règlements de la Métropole n'y sont pas applicables de plein droit. Elles ne le sont que si cette application est prévue par une mention expresse intégrée dans le texte concerné. Ainsi, la Polynésie française exerce des compétences propres dans des matières qui peuvent relever du domaine de la loi. Cependant, l'État conserve la compétence dans les matières dites « de souveraineté ». On assiste alors à un partage de compétences entre l’État et la Polynésie française. Dans ce contexte de spécialité législative, l’accès au droit peut s’avérer particulièrement difficile, tant la mise en œuvre du principe d’autonomie pose de nombreuses difficultés. Ainsi peut-on citer de prime abord la question de l’étendue des compétences ayant été réellement transférées à la Polynésie française, et par conséquent la question récurrente de l’applicabilité de la norme. Le justiciable est de ce fait confronté à des difficultés de compréhension qui viennent contredire le but de clarté et d’intelligibilité du droit. Ce projet de thèse vise à identifier les difficultés d’accès au droit rencontrées en Polynésie française. Partant, il propose de découvrir des solutions innovantes afin de rendre plus intelligible, plus accessible le droit en Polynésie française.

    Leialoha Petis, Les sources du droit de la concurrence, thèse en cours depuis 2020  

    Le droit de la concurrence trouve son originalité à plusieurs échelles. Si la concurrence désigne le processus par lequel des entreprises rivalisent sur un marché pour satisfaire leurs clients, il n’en demeure pas moins que l’application de ce droit revêt une telle complexité qu’un besoin de vulgarisation apparaît. Cette complexité résulte en majeure partie de la pluridicsiplinarité de la matière et du panel de sources de ce droit. Recenser, adapter et vulgariser ce droit pour une concurrence plus effective et plus saine, c’est là tout l’objectif de cette thèse.

    Meherio Maoni, Les avis, thèse en cours depuis 2020  

    La procédure d’avis, qu’elle soit initiée devant le Conseil d’Etat, la Cour de cassation ou d'autres institutions et entités, est une réponse originale aux difficultés que posent l’évolution incessante du droit et la complexification des litiges. L’avis est assimilé à la notion d’opinion. En ce sens, un avis est supposé être rattaché à une personne qui peut le partager mais ne pas l’imposer. C’est en cela qu’il diffère d’une décision. Pourtant, dans certaines hypothèses, l'avis s'identifie à une véritable co-décision. Étant en pleine expansion, ce procédé est source de plusieurs interrogations, rendant inévitable la recherche d'une cohérence.

  • Ismaeel Alhadidi, Arbitrage commercial international et politiques étatiques en matière commerciale : l'exemple du droit de la concurrence, thèse soutenue en 2019 à Bordeaux sous la direction de Sandrine Sana-Chaillé de Néré, membres du jury : Eric Kerckhove (Rapp.), Jean Sagot-Duvauroux  

    Il est admis que l’arbitrage international est impliqué dans l’assurance des politiques étatiques. Les droits nationaux contiennent des dispositions édictées en vue de protéger les intérêts étatiques et l’arbitre se trouve souvent amené à se prononcer sur une question qui met en jeu ces intérêts. Une telle opération n’est envisageable que si la matière en question est arbitrable. La question qui se pose est celle de savoir quelles sont les limites de l’arbitre dans la protection et l’assurance des politiques étatiques. En réalité plusieurs branches du Droit ont pour finalité d’assurer les politiques étatiques. A titre d’exemple, le droit de la propriété intellectuelle, le droit des sociétés, le droit de l’investissement et le droit de la concurrence peuvent être cités. Ce dernier constitue une bonne illustration des politiques étatiques. En effet, quand l’arbitre se charge de la mise en œuvre du droit de la concurrence, il est en train d’assurer le respect des politiques étatiques de l’Etat concerné.De ce fait, l’interaction entre l’arbitrage international et les ordres juridiques est devenue une réalité. Cette réalité procède de l’arbitrabilité des matières relevant de l’ordre public des Etats. Certains d'entre eux reconnaissent l’arbitrabilité des litiges intéressant l’ordre public comme le droit de la concurrence. D'autres n’acceptent pas que l’arbitre tranche ce type de litiges.La question de l’arbitrabilité objective nous conduit à étudier les différentes interactions entre l’arbitrage international et les politiques étatiques. Dans le cadre de cette étude, nous nous livrerons à l'étude des manifestations de cette interaction et des limites que l’arbitre doit considérer, du fait que la matière assurant des politiques étatiques, y compris le droit de la concurrence, n'est pas entièrement sujette à l’arbitrage.

  • Boubacar Diame, Le statut juridique du travailleur sans-papiers, thèse soutenue en 2019 à Sorbonne Paris Cité sous la direction de Nathalie Ferré, membres du jury : Sophie Nadal (Rapp.), Isaac Yankhoba Ndiaye (Rapp.), Marie-Christine de Lambertye-Autrand  

    Cette thèse tente de décrire et comprendre l'essentiel sur la situation juridique du travailleur sans-papiers et l'intérêt des évolutions législatives et jurisprudentielles sur son statut. Elle cherche également à démontrer la difficulté liée à la détermination d’un tel statut au regard du droit des étrangers. Ainsi, le statut du travailleur sans-papiers sera étudié sous deux angles : le premier consiste à le concevoir sous l'angle du droit des étrangers, comme un étranger irrégulier privé de droits, le second consiste à l’appréhender sous l’angle du droit du travail, comme un travailleur titulaire de droits. C'est en quelque sorte l’analyse de cette contradiction dans l’ordre juridique interne qui révèle l'intérêt de cette recherche. Elle conduit ainsi à une conciliation difficile entre la logique de la police des étrangers et la logique des droits fondamentaux. Dans ces deux parties, il est envisagé d’étudier l’impact de l’irrégularité sur le droit au travail des étrangers et les conséquences liées à la protection de leurs droits. À cet égard, sera mis en exergue, le combat pour la reconnaissance de leur état de travailleurs à la lumière des droits fondamentaux. Même si certains de ces droits ont été partiellement proclamés par les juges et reconnus par le droit du travail, l’ontologie du statut du travailleur sans-papiers est quasiment introuvable au regard du droit des étrangers. En revanche, bien que la politique de maîtrise de l’immigration soit un obstacle pour la reconnaissance des sans-papiers, un pari mérite la peine d’être tenu : cette reconnaissance partielle des droits pourrait sans doute évoluer de manière significative aux abords du lit du droit positif.