Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « "Les pensions alimentaires profitent aux femmes" », Idées reçues sur les familles monoparentales", Le Cavalier Bleu, 2024, pp. 129-135
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Isabelle Sayn, « La pension alimentaire, un dispositif- clépour la condition économiquedes familles monoparentales », in in Marie-Clémence Lepape et Clémence Helfter (dir.), Les familles monoparentales - Conditions de vie, vécu et action publique - Un état des savoirs, La Documentation française, 2023, pp. 219-233
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Joanie Bouchard, Kévin Lavoie, Isabel Côté [et alii], « Aller en médiation ou consulter un avocat ? Recours et non-recours aux services juridiques et parajuridiques dans le processus de séparation », in Presses de l'Université Laval (dir.), La séparation parentale et la recomposition familiale dans la société québécoise : les premiers moments, 2023, pp. 387-408
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Didier Demazière, Anne-Laure Beaussier, « Démocratie et organisations : inséparables et antagonistes », in Borraz Olivier (dir.), La société des organisations, Presses de Sciences Po, 2022, pp. 277-290
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Natacha Gally, « Fonction publique : vers un nouveau modèle ? », Nouvelle sociologie politique de la France, Armand Colin, 2021, pp. 47-58
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Fonction publique territoriale », Dictionnaire des politiques territoriales, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2020, pp. 250-255
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « La résistible fabrique de rapports critiques au genre », Rapports au genre en politique., Peter Lang, 2020, pp. 263-282
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Liora Israël, « In the Law School Classroom »: Hidden Messages in French Elite Training, in Meera Deo, Mindie Lazarus-Black, Elizabeth Mertz (dir.), Power, Legal Education, and Law School Cultures, Routledge, 2019, pp. 73-104
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Julie Minoc, Hélène Oehmichen, « S'occuper des enfants, un truc de meufs ? », in Fondation Copernic (dir.), Manuel indocile de Sciences sociales, Éditions La Découverte, 2019, pp. 752-762
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Natacha Gally, « Civil Servants and Policy Analysis in Central Government », in Charlotte Halpern, Patrick Hassenteufel, Philippe Zittoun (dir.), Policy Analysis in France, Policy Press, 2018, pp. 101-118
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Maëlle Moalic, Karel Yon, Maëlle Moalic-Minnaert, « Les syndicalistes ont-ils une vie privée ? », in Olivier Fillieule, Sophie Béroud, Camille Masclet, Isabelle Sommier (dir.), Changer le monde, changer sa vie. Enquête sur les militants et les militantes des années 1968 en France, Actes Sud, 2018, pp. 193-220
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Sarah Kolopp, « Haute fonction publique », Rencontres avec Michel Offerlé, Editions du croquant, 2018, pp. 221-226
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Muriel Mille, Hélène Steinmetz, « National paths towards private ordering »: Professional’s jurisdictions and separating couples’ privacy in the French and Canadian Family Justice Systems, in Mavis Maclean, John Eekelaar, Benoit Bastard (dir.), Delivering Family Justice in the 21st Century, Hart Publishing,Oxford, 2015, pp. 87-105
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Fonction publique », in Pascal Mbongo, François Hervouët, Carlo Santulli (dir.), Dictionnaire encyclopédique de l’État, Éditions Berger-Levrault, 2014, pp. 445-450
Emilie Biland-Curinier, Catherine Paradeise, Jean-Claude Thoenig, Stéphanie Mignot-Gerard, Emilie Biland [et alii], « Relevance and Excellence in Higher Education Vocational Schools: Business Schools as Institutional Actors »: Business Schools as Institutional Actors, in Andrew Pettigrew, Eric Cornuel, Ulrich Hommel (dir.), The institutional development of business schools. Andrew M. Pettigrew, Eric Cornuel, Ulrich Hommel (eds.), Oxford University Press, Oxford University Press, 2014, pp. 126-151
Emilie Biland-Curinier, Catherine Paradeise, Stephanie Mignot Gerard, Jean-Claude Thoenig, Emilie Biland [et alii], « Pertinence et excellence en gestion. Quatre business schools dans leur histoire »: "Quatre business schools dans leur histoire", in Yamina Bettahar, Marie-Jeanne Choffel-Mailfert (dir.), Les universités au risque de l’Histoire, Presses Universitaires de Nancy, 2014, pp. 475-502
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « La fonction publique territoriale et la réforme de l’État », in Patrick Le Galès, Nadège Vezinat (dir.), L'État recomposé, Presses Universitaires de France, 2014, pp. 73-85
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Rachel Vanneuville, « Les mutations de la surveillance juridique des administrations : le conseil d’État français et la promotion de la légistique », in Crête, Jean (dir.), Les surveillants de l’État démocratique, Presses de l'Université Laval, 2014, pp. 109-133
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Jacques Girault, « Michel Mazéas », Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social, Editions de l'Atelier, 2012
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Les cultures d’institution », in Jacques Lagroye, Michel Offerlé (dir.), La sociologie de l’institution, Editions Belin, 2011, pp. 177-192
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Les usages du statut par les employeurs publics locaux : embaucher et gérer les carrières à la ville des années 1970 aux années 2000 », in Marie Cartier, Yasmine Siblot (dir.), Le salariat à statut, Presses Universitaires de Rennes, 2010, pp. 127-139
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « La 'démocratie participative' comme entreprise de (re)mobilisation des habitants : l’exemple d’une municipalité de l’ancienne banlieue rouge », in Virginie Anquetin, Audrey Freyermuth (dir.), La figure de l’"habitant", Presses Universitaires de Rennes, 2009, pp. 149-165
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « 7. La « démocratie participative » comme entreprise de (re) mobilisation des habitants : l’exemple d’une municipalité de l’ancienne banlieue rouge », La figure de «l'habitant», 2009
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Collectivités locales », in Jean-Michel Barreau (dir.), Dictionnaire des inégalités scolaires, ESF Editeur, 2007
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Joanie Bouchard, Kévin Lavoie, Hélène Zimmermann, « Law, Blood, and Custody: Sexual Minority Mothers and Heteronormativity », Journal of Homosexuality, 2024, pp. 1-26
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Joanie Bouchard, Kévin Lavoie, Hélène Zimmermann, « Des parents comme les autres ? », Revue du CREMIS, 2024, n°2, pp. 11-16
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Child support and income inequalities »: A cross-continental comparison from welfare design to judicial implementation, International Journal of Law, Policy and the Family, 2024, n°1
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « La cause des pères ? Des mobilisations conservatrices au temps des séparations massifiées et du référentiel égalitaire »: À propos des ouvrages d’Aurélie Fillod-Chabaud, Au nom du père. Sociologie des mobilisations de pères séparés (ENS Éditions, 2022) et d’Édouard Leport, Les papas en danger ? Des pères à l’assaut des droits des femmes (Éditions de la MSH, 2022), Sociologie du Travail, 2023, n°3
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Pensions alimentaires : pourquoi ne sont-elles pas plus fréquentes et plus élevées en en France ? », COGITO le magazine de la recherche à Sciences Po, 2023
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Sibylle Gollac, Mathieu Brier, « Aux affaires familiales, des procédures socialement différenciées. »: Inégalités de classe, de genre et de territoire., Actu-Recherche, 2023, n°19
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Compte-rendu de Bosvieux-Onyekwelu (Charles), Mottier (Véronique), dir. – Genre, droit et politique. – Paris, LGDJ, 2022 (Droit et société). 262 p. », Revue Française de Science Politique, 2022, n°5, pp. 835-836
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Introduction », Informations sociales, 2022, n°3, pp. 4-10
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Séparations conjugales : transitions privées, dispositifs publics », 2022
Emilie Biland-Curinier, Lus Prauthois, Emilie Biland, « L’État des LGBTI. Comment politiques et administrations publiques ordonnent et transforment le genre et la sexualité », Gouvernement & action publique, 2022, n°1, pp. 11-35
Emilie Biland-Curinier, Lus Prauthois, Emilie Biland, « Minorités sexuelles et de genre dans les services publics », Gouvernement & action publique, 2022, p. 200
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Nicolas Rafin, Hélène Steinmetz, « Vie privée : quand l’État rame, les femmes et les enfants écopent », Délibérée, 2021, n°12, pp. 6-12
Emilie Biland-Curinier, « La classe, le genre, le territoire : les inégalités procédurales dans la justice familiale », Droit et société , 2021, n° ° 106, pp. 547-566
Au moins un couple sur deux se sépare et le traitement judiciaire de ces séparations ne cesse de se diversifier. Analyser les inégalités face à ces procédures est essentiel pour questionner tant l’égalité de traitement dans les services publics que la différenciation des trajectoires sociales à l’issue de ces transitions familiales. Cet article mobilise une base inédite de 4 000 dossiers judiciaires en matière familiale, constituée dans sept tribunaux de grande instance, pour examiner les interdépendances entre les inégalités de classe, de genre et de territoire, au regard des délais de jugement, de la représentation par avocat·e et du recours à l’expertise. Les expériences de la justice familiale des hommes et des femmes qui se séparent sur le territoire français métropolitain varient significativement, tant en fonction de leurs propriétés sociales que de l’organisation des différents tribunaux et des marchés locaux du conseil juridique.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Compte rendu de Aurélie Peyrin (2019), Sociologie de l’emploi public », Gouvernement & action publique, 2020, n°3, pp. 135-137
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Emilie Biland, Sibylle Gollac, Pascal Marichalar [et alii], « Penser la famille aux temps du COVID-19 », Mouvements : des idées et des luttes, 2020
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Genre, patrimoine et droit civil. Les femmes mariées de la bourgeoisie québécoise en procès, 1900–1930, Thierry Nootens, Montréal & Kingston : McGill-Queen's University Press », Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, 2020, n°0102, pp. 481-482
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Hélène Steinmetz, « Séparations conjugales : qui paie (ou pas) pour les enfants ? », Analyse Opinion Critique, 2020
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Emilie Biland, Hélène Oehmichen, « Justice familiale : tribunaux à l’arrêt, inégalités aggravées », Dalloz Actualité, 2020
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Sibylle Gollac, Hélène Oehmichen, Nicolas Rafin [et alii], « La classe, le genre, le territoire : les inégalités procédurales dans la justice familiale », Droit & société : théorie et sciences sociales du droit. , 2020, n°106, pp. 547-566
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Une convergence divergente », SociologieS, 2019
La massification des séparations conjugales et son corolaire, la libéralisation du droit au divorce, sont observées dans la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Nord. À partir d’enquêtes collectives menées durant plusieurs années en France et au Québec, cet article analyse la portée de ces changements sur les inégalités de classe et de genre. Dans ces deux contextes, l’action publique visant les séparations conjugales joue un rôle majeur dans le renouvellement contemporain du gouvernement de la vie privée. Toutefois, la France et le Québec sont caractérisés par des régimes partiellement distincts de reproduction institutionnelle des rapports sociaux. Ceci s’explique notamment par le caractère limité des circulations transnationales, débouchant sur une « convergence divergente » entre ces deux juridictions. The high incidence of breakups, along with the liberalization of divorce law, have occurred in most European and North-American countries for the last decades. This article assesses the scope of these social and legal changes regarding class and gender inequalities. This analysis is based on empirical studies that were collectively conducted over several years in France and Quebec (Canada). In both jurisdictions, judicial policies play a major part in the contemporary government of intimacy. However, France and Quebec differ regarding the intersection of class and gender inequalities. Such national patterns are due to limited cross-national circulation, which leads to a "divergent convergence" between these two contexts. Una convergencia divergente: separaciones maritales y desigualdad social en Francia y en QuebecLa masificación de las separaciones conyugales y su corolario, la liberalización del derecho al divorcio, se observan en la mayoría de los países de Europa y en América del Norte. A partir de investigaciones colectivas efectuadas a lo largo de varios años en Francia y Quebec, este artículo analiza el alcance de estos cambios respecto a las desigualdades de clase y género. En ambas jurisdicciones, la acción pública dirigida a la separación conyugal desempeña un papel importante en la renovación contemporánea del gobierno de la vida privada. Sin embargo, Francia y Quebec se caracterizan por regímenes parcialmente distintos de reproducción institucional de las relaciones sociales. Esto puede explicarse en particular por la limitada circulación transnacional, que resulta en una "convergencia divergente" entre estas dos jurisdicciones.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Internationalisation de la recherche »: Une expérience franco-québécoise, Palimpseste. Sciences, humanités, sociétés , 2019, n°2, pp. 8-10
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Une convergence divergente : Séparations conjugales et inégalités sociales en France et au Québec », SociologieS, 2019, p. -
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Julien Nessi, « Vers un Big Bang dans la fonction publique ? », Horizons publics, 2018, n°6
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Pensions alimentaires et politiques sociales »: Quels impacts sur les droits des femmes ?, À bâbord!, 2018, n°74
Emilie Biland-Curinier, « Trop de fonctionnaires territoriaux ? Dits et non-dits d’une fausse évidence », Revue française d'administration publique , 2018, n° ° 164, pp. 765-781
RésuméLe nombre croissant de fonctionnaires tend à être considéré comme la principale raison de l’augmentation de la masse salariale dans les collectivités territoriales. Limiter celle-ci passerait nécessairement par sa réduction. Cet article analyse les conditions cognitives (comment sont produits ces chiffres ?) et les ressorts sociaux (qui sont les entrepreneurs de cette cause ?) de ce diagnostic bien installé dans les discours publics. En associant sociologie de la quantification et sociologie des problèmes publics, il met au jour les bases réductionnistes sur lesquelles repose ce diagnostic. Ce dernier est autant le produit de la raison comptable qui oriente aujourd’hui l’action publique que des tensions entre collectivités et État pour le gouvernement du « local ».
Emilie Biland-Curinier, « Vers un enracinement cosmopolite : Sciences et pratiques de la comparaison internationale », Politix , 2018, n° ° 120, pp. 7-35
Dans un livre désormais classique, le politiste américain Sydney Tarrow soulignait les ressources internes mobilisées par les militant·e·s engagé·e·s dans des causes transnationales, évoquant des formes de « cosmopolitisme enraciné ». En analysant le développement récent des circulations entre la France et le Québec, cet article montre, de manière symétrique, combien la comparaison internationale constitue une dimension de plus en plus fréquente, voire obligée, de pratiques sociales et politiques ancrées localement et/ou nationalement. Ainsi, et en dépit des multiples différences qui caractérisent ces sociétés si souvent rapprochées, la France et le Québec tendent à former un vis-à-vis comparatif, dont les ressortissant·e·s, chercheur·e·s mais aussi et surtout fonctionnaires, militant·e·s, élu·e·s, journalistes – tendent à se comparer. Défendant une épistémologie réflexive, cet article invite donc les comparatistes savants à interroger leurs propres méthodes, en tenant compte des usages ordinaires de la comparaison parmi leurs enquêté·e·s (qui se comparent, autant qu’on les compare), ainsi que des enjeux internes de ce comparatisme désormais généralisé.
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Emilie Biland, Abigail Bourguignon, Sibylle Gollac [et alii], « Faut s’adapter aux cultures, Maître ! La racialisation des publics de la justice familiale en France métropolitaine », Ethnologie française, 2018, n°48, pp. 131-140
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Fabien Desage, « France / Québec : (se) comparer », Politix, 2017, n°120, p. 228
Emilie Biland-Curinier, « Ruptures de riches : Privilèges de classe et inégalités de genre au sein de la justice québécoise », Sociétés contemporaines , 2017, n° ° 108, pp. 97-124
Les séparations des couples québécois fortunés constituent un observatoire des rapports au droit des classes dominantes. Dix cas ethnographiques, rassemblés à partir d'entretiens et d'observations au tribunal et dans des cabinets d'avocat·e·s, et complétés par une centaine de dossiers judiciaires, montrent le traitement judiciaire exceptionnel auquel ces couples ont accès en comparaison de ceux des autres milieux sociaux. Leurs capitaux et leurs styles de vie, ainsi que l'empathie et la compétence technique des professionnel·le·s les aident à utiliser toutes les ressources du droit pour faire valoir leurs droits. Ces couples très inégalitaires parviennent à jouer avec les rapports de genre de façon significative : les pères obtiennent plus souvent la garde des enfants, les épouses peuvent espérer voir leu investissement familial financièrement reconnu. Les inégalités de genre demeurent cependant prégnantes, les femmes étant conduites à faire davantage de concessions que les hommes.
Emilie Biland-Curinier, « Dans l’intérêt des enfants. Présentation du dossier », Droit et société , 2017, n° ° 95, pp. 7-12
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Hélène Steinmetz, « Are Judges Street-Level Bureaucrats? Evidence from French and Canadian Family Courts », Law & Social Inquiry, 2017, n°2
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Fabien Desage, « Vers un enracinement cosmopolite. Sciences et pratiques de la comparaison internationale », Politix, 2017, n°120, pp. 7-35
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Aurélie Fillod-Chabaud, Gabrielle Schütz, « Dans l’intérêt des enfants. Présentation du dossier »: Présentation du dossier, Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2017, n°95, pp. 7-12
Emilie Biland-Curinier, Aurélie Fillod-Chabaud, Emilie Biland, Gabrielle Schütz, « Justice familiale et inégalités sociales [dossier thématique] », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2017, n°95, pp. 7-102
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Muriel Mille, « Ruptures de riches. Privilèges de classe et inégalités de genre au sein de la justice québécoise », Sociétés contemporaines, 2017, n°4, pp. 97-124
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Fabien Desage, « France/Québec : (se) comparer (dossier) », Politix, 2017, pp. 7-138
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Trop de fonctionnaires territoriaux ? »: Dits et non-dits d’une fausse évidence, Revue française d’administration publique, 2017, n°164, pp. 765-781
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Aurélie Fillod-Chabaud, Gabrielle Schütz, « Justice familiale et inégalité sociales », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2017, n°95, p. 206
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Gabrielle Schütz, « Éric c Lola »: Du conflit privé à la cause publique, Bulletin de liaison de la Fédération des Associations de Familles Monoparentales et Recomposées du Québec, 2016, n°2, pp. 9-11
Emilie Biland-Curinier, Aurélie Fillod-Chabaud, Céline Bessiere, Emilie Biland, Benoît Coquard [et alii], « Enquêter, écrire et publier en collectif », Ethnographiques.org : revue en ligne de sciences humaines et sociales, 2016, n°32
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Muriel Mille, « Selon que vous serez puissant ou misérable… »: Les inégalités sociales et genrées dans l’accès à la justice familiale, Nouveaux Cahiers du socialisme, 2016, n°16, pp. 70-78
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Hélène Zimmermann, « Se séparer au bas de l’échelle sociale : avec ou sans avocat », Bulletin de liaison de la Fédération des Associations de Familles Monoparentales et Recomposées du Québec, 2016, n°2
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Gabrielle Schütz, « Physical Custody of Children in the Province of Québec »: A Quantitative Analysis of Court Records, Que savons-nous ? , 2015
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Gabrielle Schütz, « Les couples non-mariés ont-ils des droits ? »: Comment juristes, intellectuels et journalistes ont construit l’affaire, Canadian Journal of Law and Society / Revue Canadienne Droit et Société, 2015, n°3, pp. 323-343
Emilie Biland-Curinier, « Tels pères, telles mères ? : La production des déviances parentales par la justice familiale québécoise », Genèses , 2014, n° ° 97, pp. 26-46
Au Québec, plusieurs dispositifs institutionnels amènent les juges à s’investir particulièrement dans les affaires mettant en cause la capacité des parents qui se séparent à s’occuper de leurs enfants. L’enquête ethnographique menée dans trois tribunaux montre comment juges et avocat-e-s donnent crédit aux accusations de déviance, mais aussi quels sont les ressorts structurels de ces accusations, situés au cœur des rapports sociaux de classe, de « race » et de sexe. Le contrôle judiciaire de la parentalité s’avère très inégal, différenciant fortement les rôles paternel et maternel et pesant plus durement sur les justiciables de classe populaire, en particulier ceux issus de l’immigration.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Gabrielle Schütz, « Tels pères, telles mères ? »: La production des déviances parentales par la justice familiale québécoise, Genèses. Sciences sociales et histoire, 2014, n°97, pp. 26-46
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Local Civil Service: », Travail et emploi, 2014
In contrast to their peers working for the State, the trajectories of local government employees have long been marked by stability instead of spatial mobility. This article re-examines this local hiring and career model and analyses its contemporary critiques, through a quantitative and qualitative analysis of the personnel files of a small city. The rising importance of geographical mobility is concomitant with the increasing rarity of social mobility over the course of one’s working life, and yet the majority of this city’s public employees remain locally rooted. To understand the limited progress of the effort to make professional careers mobile, the article identifies the unequal costs and benefits of mobility according to generational, social, and gendered factors. Au contraire de leurs homologues de l’État, les trajectoires des agents des collectivités territoriales ont longtemps été marquées par la stabilité, plutôt que par la mobilité spatiale. Cet article revient sur ce modèle de recrutement et de carrière au local et analyse sa remise en cause contemporaine, au moyen d’une analyse quantitative et qualitative de dossiers du personnel d’une petite ville. La montée en puissance de la mobilité géographique est concomitante de la raréfaction de la mobilité sociale en cours de vie active. Toutefois, la majorité des agents publics de cette ville demeurent ancrés localement. Pour comprendre la percée limitée de cette mise en mobilité des carrières professionnelles, l’article repère ses coûts et bénéfices inégaux selon des facteurs générationnels, sociaux et genrés.
Emilie Biland-Curinier, « La fabrique de la pensée d'État : Luttes d'institutions et arrangements cognitifs à l'ENA (1945-1982) », Gouvernement et action publique , 2013, n° VOL. 2, pp. 221-248
Portant sur la formation à l’École nationale d’administration entre 1945 et 1982, cet article entend contribuer à l’analyse des ressorts cognitifs de la domination bureaucratique. Au moyen d’une étude archivistique, il montre que les enseignements sont travaillés par des processus de changement indexés sur des rapports de force situés au croisement du champ du pouvoir et du champ des grandes écoles. Ces inflexions permettent d’historiciser la figure du « généraliste », souvent mobilisée pour caractériser les hauts fonctionnaires français. Du haut fonctionnaire humaniste dans les années 1950 au modèle « opérationnel » des années 1970, en passant par le projet de haut fonctionnaire scientifique dans les années 1960, ces constructions curriculaires de l’excellence administrative participent à la recomposition des modes de légitimation des groupes bureaucratiques, ainsi qu’aux transformations des catégories symboliques qui encadrent les dispositifs d’action publique.
Emilie Biland-Curinier, « Quand les managers mettent la robe. Les grandes écoles de commerce sur le marché de la formation juridique », Droit et société , 2013, n° ° 83, pp. 49-65
Dans quelles conditions et avec quel degré de succès une institution scolaire peut-elle investir une discipline et un segment professionnel qui ne sont pas historiquement les siens ? Cet article examine un cas précis de transgression des frontières disciplinaires, institutionnelles et professionnelles : celui de la formation des avocats d’affaires par les grandes écoles de commerce françaises. Examinant en détail le cursus dédié au droit de la grande école des Hautes études commerciales (HEC), il montre que leur participation prudente au marché de la formation juridique s’inscrit dans leur jeu triangulaire avec les universités et les professionnels du droit. Analysant les transformations de ces transactions collusives depuis le milieu des années 1980, il conclut à l’affinité entre ce type de formation, pluridisciplinaire et sélective, et les dynamiques contemporaines du capitalisme à la fois juridicisé et financiarisé.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Rachel Vanneuville, « Government lawyers and the training of senior civil servants : maintaining law at the heart of the French state », International Journal of the Legal Profession, 2013, n°1, pp. 29-54
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Emilie Biland, Aurélie Fillod-Chabaud, « Résidence alternée : la justice face aux rapports sociaux de sexe et de classe », Lien social et Politiques, 2013, n°69, pp. 125-143
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Quand les managers mettent la robe »: Les grandes écoles de commerce sur le marché de la formation juridique, Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2013, n°83, pp. 49-65
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Sarah Kolopp, « La fabrique de la pensée d’État »: Luttes d’institution et arrangements cognitifs à l’ENA (1945-1982), Gouvernement & action publique, 2013, n°2, pp. 221-247
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Les concours territoriaux : à l’ombre de l’État, entre les mains des élus ou aux avant-postes de la modernisation ? », Revue française d’administration publique, 2012, n°142, pp. 431-442
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Fonction publique territoriale : de la mobilité interne à la mobilité spatiale ? », Travail et emploi, 2012
Au contraire de leurs homologues de l’État, les trajectoires des agents des collectivités territoriales ont longtemps été marquées par la stabilité, plutôt que par la mobilité spatiale. Cet article revient sur ce modèle de recrutement et de carrière au local et analyse sa remise en cause contemporaine, au moyen d’une analyse quantitative et qualitative de dossiers du personnel d’une petite ville. La montée en puissance de la mobilité géographique est concomitante de la raréfaction de la mobilité sociale en cours de vie active. Toutefois, la majorité des agents publics de cette ville demeurent ancrés localement. Pour comprendre la percée limitée de cette mise en mobilité des carrières professionnelles, l’article repère ses coûts et bénéfices inégaux selon des facteurs générationnels, sociaux et genrés. Unlike national civil servants, who are known as frequent movers, the history of the local civil service has demonstrated that local employees often have strong links with the territory where they work. This sociological approach assesses the accurateness of this analysis to describe the current local public employment. As it uses quantitative and qualitative data gathered in a French town, it shows that space mobility has been increasing whereas social mobility has been decreasing since the 1970s and 1980s. Indeed, the former is a growing requirement to the latter. This overall trend is scrutinised through social, gendered and generational patterns that differentiate public servants. Eventually, one should be convinced by the interest of career analysis to understand the managerial trend of public policies.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Liora Israël, « À l’école du droit. Les apports de la méthode ethnographique à l’analyse de l’enseignement du droit », Les Cahiers de droit, 2011, n°34, pp. 619-658
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Fonction publique territoriale : de la mobilité interne à la mobilité spatiale ? », 2011
« Si vous n’êtes pas nommés trois mois après avoir réussi le concours, la France vous tend les bras ! Les concours ont valeur nationale et on ne pourra pas vous muter d’autorité comme dans la Fonction Publique de l’État. Et la Savoie est belle ! » Prononcés avec enthousiasme par un haut fonctionnaire du conseil général de Savoie lors du salon de l’emploi public organisé en 2007, ces paroles sont emblématiques des encouragements contemporains à la mobilité spatiale dans la fonction publique t...
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Fonction publique territoriale : de la mobilité interne à la mobilité spatiale ? », Travail et Emploi, 2011, n°127, pp. 53-66
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Les transformations générationnelles de la politisation dans les collectivités territoriales », Politix, 2011, n°96, pp. 17-37
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Les ambiguïtés de la sélection par concours dans la fonction publique territoriale »: Une institutionnalisation inachevée, Sociologie du Travail, 2010, n°2, pp. 172-194
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Les ambiguïtés de la sélection par concours dans la fonction publique territoriale : une institutionnalisation inachevée », Sociologie du travail, 2010
Cet article examine le processus de construction de la fonction publique territoriale (FPT) au travers des concours sélectionnant les agents publics locaux. Après avoir étudié les logiques politiques et administratives qui président, depuis les années 1970, à l’institutionnalisation de concours qui ne remettent pas en cause les prérogatives des élus-employeurs, il montre que le processus inachevé de bureaucratisation de la FPT structure le déroulement des concours lui-même. Le « devoir de réserve » des fonctionnaires est évalué, mais par les élus, membres des jurys. La « personnalité bureaucratique » est valorisée, mais tempérée par des attentes inspirées par le référentiel managérial contemporain. Les concours territoriaux sont proches de leurs homologues étatiques mais sont aussi illustratifs d’une volonté de s’en distinguer. Ces ambiguïtés témoignent de la faiblesse du dispositif concourant, au moment où celui-ci fait l’objet de critiques tous azimuts, encore amplifiées dans une fonction publique territoriale (FPT) historiquement éloignée du modèle méritocratique français. The process of constructing a civil service in France at the local and regional levels (function publique territoriale) is examined by focusing on selective examinations for recruiting and promoting personnel. The political and administrative rationales are described that have, since the 1970s, institutionalized these examinations, which do not challenge the prerogatives of the elected officials to fill the employer’s role. The incomplete process of bureaucratization in local and regional administrations affects how these examinations take place. The duty of civil servants to avoid expressing opinions in public is evaluated but by the elected officials who serve on the panels that select applicants. Although the “bureaucratic personality” is prized, expectations stemming from the current reference to managerial criteria moderate this emphasis. Though similar to examinations conducted in the central government’s civil service, the selective examinations for local and regional government employees illustrate a determination to stand apart. These ambiguities show how weak the procedures related to these examinations are at a time when they have come under wide-ranging criticisms. The latter are amplified in local and regional administrations which, historically, differ significantly from the French Republic’s merit-based model.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Carrières concourantes »: Éléments sur la socialisation par les concours administratifs territoriaux, Terrains et Travaux : Revue de Sciences Sociales, 2010, n°17, pp. 57-73
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « L’emploi public local et la réforme de l’État », Books and Ideas, 2010
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « La fonction publique territoriale », Problèmes Politiques et Sociaux - Articles et Documents d'Actualité Mondiale, 2009, n°967, p. 117
Emilie Biland-Curinier, « Ceteris (non) paribus ? : Combiner régression logistique et analyse des données pour étudier les arrangements pratiques des personnes handicapées ou dépendantes », Genèses , 2009, n° ° 73, pp. 37-56
RésuméPrenant appui sur l’exploitation statistique de l’enquête Insee « Handicaps, incapacités, dépendance », cette contribution met en lumière les apports comparés de deux méthodes statistiques, l’analyse factorielle et les régressions. Ces outils méritent d’être utilisés de manière combinée : c’est en effet en séparant les influences des différentes variables structurant le recours à l’aide, grâce à des régressions, puis en analysant leurs interactions, par des analyses factorielles, que l’on peut identifier la diversité des arrangements pratiques mis en place par les personnes face à des difficultés dans la vie quotidienne.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « 'Moderniser les ressources humaines' dans une petite ville française : appropriations et contournements des normes juridiques et gestionnaires », Pyramides : Revue du Centre d'études et de recherches en administration publique, 2009, n°17, pp. 15-34
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Moderniser les ressources humaines dans une petite ville française : appropriations et contournements des normes juridiques et gestionnaires », Pyramides, 2009
Observe-t-on, dans les collectivités locales françaises, récemment instituées en laboratoires de la modernisation publique, un recours croissant à des outils traduisant l’influence de savoirs gestionnaires voire de références issues du nouveau management public ? Pour répondre à cette question, cette contribution s’appuie sur une enquête ethnographique réalisée dans une petite ville, qui étudie les transformations des modes de recrutement et de gestion du personnel depuis le milieu des années 1990. Si la ville enquêtée n’est pas coupée des dynamiques qui traversent l’ensemble du marché du travail, l’adoption de tels outils est loin de s’imposer unilatéralement aux employeurs locaux : elle est conditionnée par les dynamiques internes du gouvernement municipal et dépend, en outre, de la chronologie propre à ce segment du marché du travail. On observe aujourd’hui un cumul de normes juridiques et de normes gestionnaires qui délégitiment les recrutements locaux et assistanciels, qui encouragent la convergence des pratiques des employeurs locaux et accentuent la bureaucratisation formelle.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, Jean-Sébastien Eideliman, Séverine Gojard, « Ceteris (non) paribus ? Combiner régression logistique et analyse des données pour étudier les arrangements pratiques des personnes handicapées ou dépendantes », Genèses. Sciences sociales et histoire, 2008, n°73, pp. 37-56
Emilie Biland-Curinier, « Enquêter à partir de dossiers personnels. : Une ethnographie des relations entre institutions et individus », Genèses , 2008, n° ° 70, pp. 106-119
RésuméCet article explore les usages quantitatifs et ethnographiques offerts par l’exploitation de dossiers personnels. Soucieuses de réfléchir aux enjeux éthiques posés par ces matériaux confidentiels, les deux contributions (s’appuyant l’une sur des dossiers de carrière de fonctionnaires, l’autre sur des dossiers médicaux) montrent que ceux-ci permettent d’analyser les formes institutionnelles de traitement des individus ou, plus exactement, les modalités proprement scripturales de l’encadrement institutionnel. Ces dossiers témoignent également des formes individuelles d’appropriation des logiques institutionnelles.
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « Comprendre la diversité des modes d’organisation quotidienne après 50 ans », Retraite et société, 2008, n°53, pp. 67-87
Emilie Biland-Curinier, Aude Béliard, Emilie Biland, « Enquêter à partir de dossiers personnels »: Une ethnographie des relations entre institutions et individus, Genèses. Sciences sociales et histoire, 2008, n°70, pp. 106-119
Emilie Biland-Curinier, Emilie Biland, « La 'démocratie participative' en 'banlieue rouge' »: Les sociabilités politiques à l’épreuve d’un nouveau mode d’action publique, Politix, 2006, n°75, pp. 53-74