Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland (dir.), Séparations conjugales: transitions privées, dispositifs publics, Caisse nationale des allocations familiales et CAIRN, 2022, 147 p.
Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland (dir.), Justice et inégalités au prisme des sciences sociales, Mission de recherche droit et justice, 2020, 180 p.
Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland, Gouverner la vie privée. L’encadrement inégalitaire des séparations conjugales en France et au Québec: l’encadrement inégalitaire des séparations conjugales en France et au Québec, ENS Éditions et OpenEdition, 2019, Gouvernement en question(s), 258 p.
L’implication de l’État dans la vie privée pose problème : les individus ont davantage de droits que par le passé, mais certains de leurs comportements, jugés problématiques pour la collectivité, justifient un interventionnisme renouvelé, dans lequel acteurs privés et mécanismes de marché occupent une place croissante. En tension entre libéralisme et normalisation, cette action publique participe aux recompositions des rapports sociaux, entre les classes sociales, entre les genres, ainsi qu’entre la population majoritaire et les personnes racisées. Objet de vifs débats et de réformes récurrentes, la régulation par le droit des séparations conjugales est un observatoire précieux de ces recompositions, ici analysées à partir de trois enquêtes collectives, qualitatives et quantitatives, menées des deux côtés de l’Atlantique. En France comme au Québec, l’accès aux procédures, les interactions avec les professionnel.les et l’encadrement des modes de vie sont les trois dimensions constitutives du gouvernement de la vie privée. Cependant, chacun des contextes n’articule pas de la même manière inégalités de classe et inégalités de genre. En scrutant la production institutionnelle des inégalités privées, cet ouvrage invite à imaginer des voies alternatives, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, pour que la politique des droits tienne ses promesses émancipatrices. For both governments and citizens, the role of the State in private life is tricky: individuals have more rights than in the past; however since some behaviors are seen as problematic for the community, they stimulate new forms of interventionism. In addition, the goal of reducing public spending increases the role of private actors. Through their own ambiguities, such policies play a major part in shaping class, gender and race relations. To analyse this unequal dynamic in the regulation of breakups, this book draws on several empirical studies, which were conducted collectively, over a long period…
Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland, La fonction publique territoriale, Éditions La Découverte, 2019, Repères, 128 p.
La 4e de couv. indique : "Forte de 2 millions d'agents, soit plus du tiers des effectifs totaux de la fonction publique, la fonction publique territoriale est présentée par les promoteurs de la décentralisation et de la réforme de l'État comme l'avant-garde de la modernisation publique. Pour aller au-delà de cette rhétorique réformatrice, cet ouvrage conjugue les apports de la sociologie du travail et de l'emploi et ceux de la sociologie politique des administrations. il rend compte des dynamiques sociales et politiques qui animent ce segment de l'emploi public (de la féminisation à la politisation, en passant par la contractualisation et des rapports changeants aux territoires). Ce faisant, il montre que la fonction publique territoriale est au coeur des compromis institutionnels entre État et collectivités locales depuis la IIIe République, tout en prenant part aux mutations contemporaines du marché du travail."
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Gouverner la vie privée, 2019
L’implication de l’État dans la vie privée pose problème : les individus ont davantage de droits que par le passé, mais certains de leurs comportements, jugés problématiques pour la collectivité, justifient un interventionnisme renouvelé, dans lequel acteurs privés et mécanismes de marché occupent une place croissante. En tension entre libéralisme et normalisation, cette action publique participe aux recompositions des rapports sociaux, entre les classes sociales, entre les genres, ainsi qu’entre la population majoritaire et les personnes racisées. Objet de vifs débats et de réformes récurrentes, la régulation par le droit des séparations conjugales est un observatoire précieux de ces recompositions, ici analysées à partir de trois enquêtes collectives, qualitatives et quantitatives, menées des deux côtés de l’Atlantique. En France comme au Québec, l’accès aux procédures, les interactions avec les professionnel.les et l’encadrement des modes de vie sont les trois dimensions constitutives du gouvernement de la vie privée. Cependant, chacun des contextes n’articule pas de la même manière inégalités de classe et inégalités de genre. En scrutant la production institutionnelle des inégalités privées, cet ouvrage invite à imaginer des voies alternatives, dans la sphère privée comme dans la sphère publique, pour que la politique des droits tienne ses promesses émancipatrices. For both governments and citizens, the role of the State in private life is tricky: individuals have more rights than in the past; however since some behaviors are seen as problematic for the community, they stimulate new forms of interventionism. In addition, the goal of reducing public spending increases the role of private actors. Through their own ambiguities, such policies play a major part in shaping class, gender and race relations. To analyse this unequal dynamic in the regulation of breakups, this book draws on several empirical studies, which were conducted collectively, over a long period of time and with a comparative approach. In France, as in Quebec (Canada), access to services, interactions with professionals and the management of lifestyles are the three constitutive dimensions of this governance of family life. However, each jurisdiction differs regarding the intersection of class and gender inequalities. By examining the institutional shaping of private inequalities, this book invites us to imagine alternative ways, in both the private and public spheres, for the politics of rights to fulfil its emancipatory promises.
Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland, Gabrielle Schütz (dir.), Justice familiale et inégalités sociales: dossier, L.G.D.J.-Lextenso, 2017, 1 p.
Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland, Fabien Desage (dir.), France / Québec: (se) comparer, De Boeck, 2017, 225 p.
Emilie Biland-Curinier, Lorenzo Barrault-Stella, Céline Bessière, Émilie Curinier-Biland, Sibylle Gollac [et alii], Quand les classes supérieures s'arrangent avec le droit, SciencesPo, les presses, 2017, 159 p.
Ce dossier invite à explorer les usages du droit par les classes supérieures. Quelle "conscience du droit" spécifique ont-elles, précisément du fait de leur position ? Camille Herlin-Giret révèle que la sous-évaluation des biens pratiquée par les assujettis à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), loin d’être un calcul utilitariste solitaire, procède d’une coordination collective. Alexis Spire, lui, observe la façon dont le rituel judiciaire est utilisé par les prévenus de quatre procès pour fraude fiscale pour faire valoir leurs mérites, euphémiser leur délit et se présenter comme victimes de l’arbitraire de l’administration. C’est dans l’espace à huis clos des cabinets de notaires et d’avocats que Céline Bessière et Sibylle Gollac pénètrent. Elles dévoilent à quel point le travail dans l’entre-soi de ces professionnels avec une clientèle choisie facilite des stratégies de transmission patrimoniale, fortement genrées, au service de la reproduction du capital économique, et aux dépens d’une administration fiscale domestiquée. Cette proximité sociale et la dimension genrée de ces arrangements sont aussi au cœur du travail d’Émilie Biland et Muriel Mille. Leur enquête sur les séparations de couples québécois fortunés, mais très inégalitaires, démontre qu’au cours de ces ruptures, les femmes sont conduites à faire davantage de concessions que les hommes. Ce sont enfin des classes supérieures moins fortunées, mais suffisamment dotées pour s’accommoder avec succès des règles juridiques, que suit Lorenzo Barrault-Stella dans leurs pratiques de contournement de la carte scolaire par l’usage de fausses adresses.
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Inside the Castle. Law and the Family in 20th Century America, J. L. Grossman et L. M. Friedman, 2016
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessiere, Benoît Coquard, Aurélie Fillod-Chabaud, Sibylle Gollac [et alii], Au tribunal des couples: Enquête sur des affaires familiales, Odile Jacob, 2013, 309 p.
Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland, La fonction publique territoriale, Cairn et La Découverte, 2012, Repères, 125 p.
Forte de 2 millions d'agents, soit plus du tiers des effectifs totaux de la fonction publique, la fonction publique territoriale est présentée par les promoteurs de la décentralisation et de la réforme de l'État comme l'avant-garde de la modernisation publique. Pour aller au-delà de cette rhétorique réformatrice, cet ouvrage conjugue les apports de la sociologie du travail et de l'emploi et ceux de la sociologie politique des administrations. Il rend compte des dynamiques sociales et politiques qui animent ce segment de l'emploi public (de la féminisation à la politisation, en passant par la contractualisation et des rapports changeants aux territoires). Ce faisant, il montre que la fonction publique territoriale est au cœur des compromis institutionnels entre État et collectivités locales depuis la IIIe République, tout en prenant part aux mutations contemporaines du marché du travail
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Le façonnage des élites de la République, Culture générale et haute fonction publique, C. Oger, 2010
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Villes de banlieues , 2010
Emilie Biland-Curinier, Émilie Curinier-Biland (dir.), La fonction publique territoriale, la Documentation française, 2009, 117 p.
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « "Les pensions alimentaires profitent aux femmes" », Idées reçues sur les familles monoparentales", Le Cavalier Bleu, 2024, pp. 129-135
Emilie Biland-Curinier, Isabelle Sayn, « La pension alimentaire, un dispositif-clé pour la condition économique des familles monoparentales », in Marie-Clémence Le Pape, Clémence Helfter (dir.), Les familles monoparentales. Conditions de vie, vécu et action publique, La Documentation française, 2023, pp. 219-233
Emilie Biland-Curinier, Joanie Bouchard, Kévin Lavoie, Isabel Côté, Michelle Giroux [et alii], « Aller en médiation ou consulter un avocat ? Recours et non-recours aux services juridiques et parajuridiques dans le processus de séparation », in Presses de l'Université Laval (dir.), La séparation parentale et la recomposition familiale dans la société québécoise : les premiers moments, 2023, pp. 387-408
Emilie Biland-Curinier, Didier Demazière, Anne-Laure Beaussier, « Démocratie et organisations : inséparables et antagonistes », in Borraz Olivier (dir.), La société des organisations, Presses de Sciences Po, 2022, pp. 277-290
Emilie Biland-Curinier, Natacha Gally, « Fonction publique : vers un nouveau modèle ? », Nouvelle sociologie politique de la France, Armand Colin, 2021, pp. 47-58
Emilie Biland-Curinier, « Fonction publique territoriale », Dictionnaire des politiques territoriales, Presses de la Fondation nationale des sciences politiques, 2020, pp. 250-255
Emilie Biland-Curinier, « La résistible fabrique de rapports critiques au genre », Rapports au genre en politique., Peter Lang, 2020, pp. 263-282
Emilie Biland-Curinier, Liora Israël, « In the Law School Classroom »: Hidden Messages in French Elite Training, in Meera Deo, Mindie Lazarus-Black, Elizabeth Mertz (dir.), Power, Legal Education, and Law School Cultures, Routledge, 2019, pp. 73-104
Emilie Biland-Curinier, Julie Minoc, Hélène Oehmichen, « S'occuper des enfants, un truc de meufs ? », in Fondation Copernic (dir.), Manuel indocile de Sciences sociales, Éditions La Découverte, 2019, pp. 752-762
Emilie Biland-Curinier, Natacha Gally, « Civil Servants and Policy Analysis in Central Government », in Charlotte Halpern, Patrick Hassenteufel, Philippe Zittoun (dir.), Policy Analysis in France, Policy Press, 2018, pp. 101-118
Emilie Biland-Curinier, Maëlle Moalic, Karel Yon, Maëlle Moalic-Minnaert, « Les syndicalistes ont-ils une vie privée ? », in Olivier Fillieule, Sophie Béroud, Camille Masclet, Isabelle Sommier (dir.), Changer le monde, changer sa vie. Enquête sur les militants et les militantes des années 1968 en France, Actes Sud, 2018, pp. 193-220
Emilie Biland-Curinier, Sarah Kolopp, « Haute fonction publique », Rencontres avec Michel Offerlé, Editions du croquant, 2018, pp. 221-226
Emilie Biland-Curinier, Muriel Mille, Hélène Steinmetz, « National paths towards private ordering »: Professional’s jurisdictions and separating couples’ privacy in the French and Canadian Family Justice Systems, in Mavis Maclean, John Eekelaar, Benoit Bastard (dir.), Delivering Family Justice in the 21st Century, Hart Publishing,Oxford, 2015, pp. 87-105
Emilie Biland-Curinier, « Fonction publique », in Pascal Mbongo, François Hervouët, Carlo Santulli (dir.), Dictionnaire encyclopédique de l’État, Éditions Berger-Levrault, 2014, pp. 445-450
Emilie Biland-Curinier, Catherine Paradeise, Jean-Claude Thoenig, Stéphanie Mignot-Gerard, Aurélie Delemarle [et alii], « Relevance and Excellence in Higher Education Vocational Schools: Business Schools as Institutional Actors »: Business Schools as Institutional Actors, in Andrew Pettigrew, Eric Cornuel, Ulrich Hommel (dir.), The institutional development of business schools. Andrew M. Pettigrew, Eric Cornuel, Ulrich Hommel (eds.), Oxford University Press, Oxford University Press, 2014, pp. 126-151
Emilie Biland-Curinier, Catherine Paradeise, Stephanie Mignot Gerard, Jean-Claude Thoenig, Aurélie Delemarle [et alii], « Pertinence et excellence en gestion. Quatre business schools dans leur histoire »: "Quatre business schools dans leur histoire", in Yamina Bettahar, Marie-Jeanne Choffel-Mailfert (dir.), Les universités au risque de l’Histoire, Presses Universitaires de Nancy, 2014, pp. 475-502
Emilie Biland-Curinier, « La fonction publique territoriale et la réforme de l’État », in Patrick Le Galès, Nadège Vezinat (dir.), L'État recomposé, Presses Universitaires de France, 2014, pp. 73-85
Emilie Biland-Curinier, Rachel Vanneuville, « Les mutations de la surveillance juridique des administrations : le conseil d’État français et la promotion de la légistique », in Crête, Jean (dir.), Les surveillants de l’État démocratique, Presses de l'Université Laval, 2014, pp. 109-133
Emilie Biland-Curinier, Jacques Girault, « Michel Mazéas », Le Maitron. Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier et du mouvement social, Editions de l'Atelier, 2012
Emilie Biland-Curinier, « Les cultures d’institution », in Jacques Lagroye, Michel Offerlé (dir.), La sociologie de l’institution, Editions Belin, 2011, pp. 177-192
Emilie Biland-Curinier, « Les usages du statut par les employeurs publics locaux : embaucher et gérer les carrières à la ville des années 1970 aux années 2000 », in Marie Cartier, Yasmine Siblot (dir.), Le salariat à statut, Presses Universitaires de Rennes, 2010, pp. 127-139
Emilie Biland-Curinier, « La 'démocratie participative' comme entreprise de (re)mobilisation des habitants : l’exemple d’une municipalité de l’ancienne banlieue rouge », in Virginie Anquetin, Audrey Freyermuth (dir.), La figure de l’"habitant", Presses Universitaires de Rennes, 2009, pp. 149-165
Emilie Biland-Curinier, « 7. La « démocratie participative » comme entreprise de (re) mobilisation des habitants : l’exemple d’une municipalité de l’ancienne banlieue rouge », La figure de «l'habitant», 2009
Emilie Biland-Curinier, « Collectivités locales », in Jean-Michel Barreau (dir.), Dictionnaire des inégalités scolaires, ESF Editeur, 2007
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Joanie Bouchard, Kévin Lavoie, Hélène Zimmermann, « Law, Blood, and Custody: Sexual Minority Mothers and Heteronormativity », Journal of Homosexuality, 2024, pp. 1-26
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, Joanie Bouchard, Kévin Lavoie, Hélène Zimmermann, « Des parents comme les autres ? », Revue du CREMIS, 2024, n°2, pp. 11-16
Emilie Biland-Curinier, « Child support and income inequalities »: A cross-continental comparison from welfare design to judicial implementation, International Journal of Law, Policy and the Family, 2024, n°1
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « La cause des pères ? Des mobilisations conservatrices au temps des séparations massifiées et du référentiel égalitaire »: À propos des ouvrages d’Aurélie Fillod-Chabaud, Au nom du père. Sociologie des mobilisations de pères séparés (ENS Éditions, 2022) et d’Édouard Leport, Les papas en danger ? Des pères à l’assaut des droits des femmes (Éditions de la MSH, 2022), Sociologie du Travail, 2023, n°3
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Pensions alimentaires : pourquoi ne sont-elles pas plus fréquentes et plus élevées en en France ? », COGITO le magazine de la recherche à Sciences Po, 2023
Emilie Biland-Curinier, Sibylle Gollac, Mathieu Brier, « Aux affaires familiales, des procédures socialement différenciées. »: Inégalités de classe, de genre et de territoire., Actu Recherche, 2023, n°19
Emilie Biland-Curinier, « Compte-rendu de Bosvieux-Onyekwelu (Charles), Mottier (Véronique), dir. – Genre, droit et politique. – Paris, LGDJ, 2022 (Droit et société). 262 p. », Revue Française de Science Politique, 2022, n°5, pp. 835-836
Emilie Biland-Curinier, « Introduction », Informations sociales, 2022, n°3, pp. 4-10
Emilie Biland-Curinier, « Séparations conjugales : transitions privées, dispositifs publics », 2022
Emilie Biland-Curinier, Lus Prauthois, « L’État des LGBTI. Comment politiques et administrations publiques ordonnent et transforment le genre et la sexualité », Gouvernement & action publique, 2022, n°1, pp. 11-35
Emilie Biland-Curinier, Lus Prauthois, « Minorités sexuelles et de genre dans les services publics », Gouvernement & action publique, 2022, p. 200
Emilie Biland-Curinier, Nicolas Rafin, Hélène Steinmetz, « Vie privée : quand l’État rame, les femmes et les enfants écopent », Délibérée, 2021, n°12, pp. 6-12
Emilie Biland-Curinier, « Compte rendu de Aurélie Peyrin (2019), Sociologie de l’emploi public », Gouvernement & action publique, 2020, n°3, pp. 135-137
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Sibylle Gollac, Pascal Marichalar, Julie Minoc, « Penser la famille aux temps du COVID-19 », Mouvements : des idées et des luttes, 2020
Emilie Biland-Curinier, « Genre, patrimoine et droit civil. Les femmes mariées de la bourgeoisie québécoise en procès, 1900–1930, Thierry Nootens, Montréal & Kingston : McGill-Queen's University Press », Canadian Journal of Political Science / Revue canadienne de science politique, 2020, n°0102, pp. 481-482
Emilie Biland-Curinier, Hélène Steinmetz, « Séparations conjugales : qui paie (ou pas) pour les enfants ? », Analyse Opinion Critique, 2020
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Hélène Oehmichen, « Justice familiale : tribunaux à l’arrêt, inégalités aggravées », Dalloz Actualité, 2020
Emilie Biland-Curinier, Sibylle Gollac, Hélène Oehmichen, Nicolas Rafin, Hélène Steinmetz, « La classe, le genre, le territoire : les inégalités procédurales dans la justice familiale », Droit & société : théorie et sciences sociales du droit. , 2020, n°106, pp. 547-566
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Une convergence divergente », SociologieS, 2019
La massification des séparations conjugales et son corolaire, la libéralisation du droit au divorce, sont observées dans la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du Nord. À partir d’enquêtes collectives menées durant plusieurs années en France et au Québec, cet article analyse la portée de ces changements sur les inégalités de classe et de genre. Dans ces deux contextes, l’action publique visant les séparations conjugales joue un rôle majeur dans le renouvellement contemporain du gouvernement de la vie privée. Toutefois, la France et le Québec sont caractérisés par des régimes partiellement distincts de reproduction institutionnelle des rapports sociaux. Ceci s’explique notamment par le caractère limité des circulations transnationales, débouchant sur une « convergence divergente » entre ces deux juridictions. The high incidence of breakups, along with the liberalization of divorce law, have occurred in most European and North-American countries for the last decades. This article assesses the scope of these social and legal changes regarding class and gender inequalities. This analysis is based on empirical studies that were collectively conducted over several years in France and Quebec (Canada). In both jurisdictions, judicial policies play a major part in the contemporary government of intimacy. However, France and Quebec differ regarding the intersection of class and gender inequalities. Such national patterns are due to limited cross-national circulation, which leads to a "divergent convergence" between these two contexts. Una convergencia divergente: separaciones maritales y desigualdad social en Francia y en QuebecLa masificación de las separaciones conyugales y su corolario, la liberalización del derecho al divorcio, se observan en la mayoría de los países de Europa y en América del Norte. A partir de investigaciones colectivas efectuadas a lo largo de varios años en Francia y Quebec, este artículo analiza el alcance de estos cambios respecto a las desigualdades de clase y género. En ambas jurisdicciones, la acción pública dirigida a la separación conyugal desempeña un papel importante en la renovación contemporánea del gobierno de la vida privada. Sin embargo, Francia y Quebec se caracterizan por regímenes parcialmente distintos de reproducción institucional de las relaciones sociales. Esto puede explicarse en particular por la limitada circulación transnacional, que resulta en una "convergencia divergente" entre estas dos jurisdicciones.
Emilie Biland-Curinier, « Internationalisation de la recherche »: Une expérience franco-québécoise, Palimpseste. Sciences, humanités, sociétés , 2019, n°2, pp. 8-10
Emilie Biland-Curinier, « Une convergence divergente : Séparations conjugales et inégalités sociales en France et au Québec », SociologieS, 2019, p. -
Emilie Biland-Curinier, Julien Nessi, « Vers un Big Bang dans la fonction publique ? », Horizons publics, 2018, n°6
Emilie Biland-Curinier, « Pensions alimentaires et politiques sociales »: Quels impacts sur les droits des femmes ?, À bâbord!, 2018, n°74
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Abigail Bourguignon, Sibylle Gollac, Muriel Mille [et alii], « Faut s’adapter aux cultures, Maître ! La racialisation des publics de la justice familiale en France métropolitaine », Ethnologie française, 2018, n°48, pp. 131-140
Emilie Biland-Curinier, Fabien Desage, « France / Québec : (se) comparer », Politix, 2017, n°120, p. 228
Emilie Biland-Curinier, Hélène Steinmetz, « Are Judges Street-Level Bureaucrats? Evidence from French and Canadian Family Courts », Law & Social Inquiry, 2017, n°2
Emilie Biland-Curinier, Fabien Desage, « Vers un enracinement cosmopolite. Sciences et pratiques de la comparaison internationale », Politix, 2017, n°120, pp. 7-35
Emilie Biland-Curinier, Aurélie Fillod-Chabaud, Gabrielle Schütz, « Dans l’intérêt des enfants. Présentation du dossier »: Présentation du dossier, Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2017, n°95, pp. 7-12
Emilie Biland-Curinier, Aurélie Fillod-Chabaud, Gabrielle Schütz, « Justice familiale et inégalités sociales [dossier thématique] », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2017, n°95, pp. 7-102
Emilie Biland-Curinier, Muriel Mille, « Ruptures de riches. Privilèges de classe et inégalités de genre au sein de la justice québécoise », Sociétés contemporaines, 2017, n°4, pp. 97-124
Emilie Biland-Curinier, Fabien Desage, « France/Québec : (se) comparer (dossier) », Politix, 2017, pp. 7-138
Emilie Biland-Curinier, « Trop de fonctionnaires territoriaux ? »: Dits et non-dits d’une fausse évidence, Revue française d’administration publique, 2017, n°164, pp. 765-781
Emilie Biland-Curinier, Aurélie Fillod-Chabaud, Gabrielle Schütz, « Justice familiale et inégalité sociales », Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2017, n°95, p. 206
Emilie Biland-Curinier, Gabrielle Schütz, « Éric c Lola »: Du conflit privé à la cause publique, Bulletin de liaison de la Fédération des Associations de Familles Monoparentales et Recomposées du Québec, 2016, n°2, pp. 9-11
Emilie Biland-Curinier, Aurélie Fillod-Chabaud, Céline Bessiere, Benoît Coquard, Sibylle Gollac [et alii], « Enquêter, écrire et publier en collectif », Ethnographiques.org : revue en ligne de sciences humaines et sociales, 2016, n°32
Emilie Biland-Curinier, Muriel Mille, « Selon que vous serez puissant ou misérable… »: Les inégalités sociales et genrées dans l’accès à la justice familiale, Nouveaux Cahiers du socialisme, 2016, n°16, pp. 70-78
Emilie Biland-Curinier, Hélène Zimmermann, « Se séparer au bas de l’échelle sociale : avec ou sans avocat », Bulletin de liaison de la Fédération des Associations de Familles Monoparentales et Recomposées du Québec, 2016, n°2
Emilie Biland-Curinier, Gabrielle Schütz, « Physical Custody of Children in the Province of Québec »: A Quantitative Analysis of Court Records, Que savons-nous ? , 2015
Emilie Biland-Curinier, Gabrielle Schütz, « Les couples non-mariés ont-ils des droits ? »: Comment juristes, intellectuels et journalistes ont construit l’affaire, Canadian Journal of Law and Society / Revue Canadienne Droit et Société, 2015, n°3, pp. 323-343
Emilie Biland-Curinier, Gabrielle Schütz, « Tels pères, telles mères ? »: La production des déviances parentales par la justice familiale québécoise, Genèses. Sciences sociales et histoire, 2014, n°97, pp. 26-46
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Local Civil Service: », Travail et emploi, 2014
In contrast to their peers working for the State, the trajectories of local government employees have long been marked by stability instead of spatial mobility. This article re-examines this local hiring and career model and analyses its contemporary critiques, through a quantitative and qualitative analysis of the personnel files of a small city. The rising importance of geographical mobility is concomitant with the increasing rarity of social mobility over the course of one’s working life, and yet the majority of this city’s public employees remain locally rooted. To understand the limited progress of the effort to make professional careers mobile, the article identifies the unequal costs and benefits of mobility according to generational, social, and gendered factors. Au contraire de leurs homologues de l’État, les trajectoires des agents des collectivités territoriales ont longtemps été marquées par la stabilité, plutôt que par la mobilité spatiale. Cet article revient sur ce modèle de recrutement et de carrière au local et analyse sa remise en cause contemporaine, au moyen d’une analyse quantitative et qualitative de dossiers du personnel d’une petite ville. La montée en puissance de la mobilité géographique est concomitante de la raréfaction de la mobilité sociale en cours de vie active. Toutefois, la majorité des agents publics de cette ville demeurent ancrés localement. Pour comprendre la percée limitée de cette mise en mobilité des carrières professionnelles, l’article repère ses coûts et bénéfices inégaux selon des facteurs générationnels, sociaux et genrés.
Emilie Biland-Curinier, Rachel Vanneuville, « Government lawyers and the training of senior civil servants : maintaining law at the heart of the French state », International Journal of the Legal Profession, 2013, n°1, pp. 29-54
Emilie Biland-Curinier, Céline Bessière, Aurélie Fillod-Chabaud, « Résidence alternée : la justice face aux rapports sociaux de sexe et de classe », Lien social et Politiques, 2013, n°69, pp. 125-143
Emilie Biland-Curinier, « Quand les managers mettent la robe »: Les grandes écoles de commerce sur le marché de la formation juridique, Droit et Société : Revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, 2013, n°83, pp. 49-65
Emilie Biland-Curinier, Sarah Kolopp, « La fabrique de la pensée d’État »: Luttes d’institution et arrangements cognitifs à l’ENA (1945-1982), Gouvernement & action publique, 2013, n°2, pp. 221-247
Emilie Biland-Curinier, « Les concours territoriaux : à l’ombre de l’État, entre les mains des élus ou aux avant-postes de la modernisation ? », Revue française d’administration publique, 2012, n°142, pp. 431-442
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Fonction publique territoriale : de la mobilité interne à la mobilité spatiale ? », Travail et emploi, 2012
Au contraire de leurs homologues de l’État, les trajectoires des agents des collectivités territoriales ont longtemps été marquées par la stabilité, plutôt que par la mobilité spatiale. Cet article revient sur ce modèle de recrutement et de carrière au local et analyse sa remise en cause contemporaine, au moyen d’une analyse quantitative et qualitative de dossiers du personnel d’une petite ville. La montée en puissance de la mobilité géographique est concomitante de la raréfaction de la mobilité sociale en cours de vie active. Toutefois, la majorité des agents publics de cette ville demeurent ancrés localement. Pour comprendre la percée limitée de cette mise en mobilité des carrières professionnelles, l’article repère ses coûts et bénéfices inégaux selon des facteurs générationnels, sociaux et genrés. Unlike national civil servants, who are known as frequent movers, the history of the local civil service has demonstrated that local employees often have strong links with the territory where they work. This sociological approach assesses the accurateness of this analysis to describe the current local public employment. As it uses quantitative and qualitative data gathered in a French town, it shows that space mobility has been increasing whereas social mobility has been decreasing since the 1970s and 1980s. Indeed, the former is a growing requirement to the latter. This overall trend is scrutinised through social, gendered and generational patterns that differentiate public servants. Eventually, one should be convinced by the interest of career analysis to understand the managerial trend of public policies.
Emilie Biland-Curinier, Liora Israël, « À l’école du droit. Les apports de la méthode ethnographique à l’analyse de l’enseignement du droit », Les Cahiers de droit, 2011, n°34, pp. 619-658
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Fonction publique territoriale : de la mobilité interne à la mobilité spatiale ? », 2011
« Si vous n’êtes pas nommés trois mois après avoir réussi le concours, la France vous tend les bras ! Les concours ont valeur nationale et on ne pourra pas vous muter d’autorité comme dans la Fonction Publique de l’État. Et la Savoie est belle ! » Prononcés avec enthousiasme par un haut fonctionnaire du conseil général de Savoie lors du salon de l’emploi public organisé en 2007, ces paroles sont emblématiques des encouragements contemporains à la mobilité spatiale dans la fonction publique t...
Emilie Biland-Curinier, « Fonction publique territoriale : de la mobilité interne à la mobilité spatiale ? », Travail et Emploi, 2011, n°127, pp. 53-66
Emilie Biland-Curinier, « Les transformations générationnelles de la politisation dans les collectivités territoriales », Politix, 2011, n°96, pp. 17-37
Emilie Biland-Curinier, « Les ambiguïtés de la sélection par concours dans la fonction publique territoriale »: Une institutionnalisation inachevée, Sociologie du Travail, 2010, n°2, pp. 172-194
Emilie Biland-Curinier, Émilie Biland, « Les ambiguïtés de la sélection par concours dans la fonction publique territoriale : une institutionnalisation inachevée », Sociologie du travail, 2010
Cet article examine le processus de construction de la fonction publique territoriale (FPT) au travers des concours sélectionnant les agents publics locaux. Après avoir étudié les logiques politiques et administratives qui président, depuis les années 1970, à l’institutionnalisation de concours qui ne remettent pas en cause les prérogatives des élus-employeurs, il montre que le processus inachevé de bureaucratisation de la FPT structure le déroulement des concours lui-même. Le « devoir de réserve » des fonctionnaires est évalué, mais par les élus, membres des jurys. La « personnalité bureaucratique » est valorisée, mais tempérée par des attentes inspirées par le référentiel managérial contemporain. Les concours territoriaux sont proches de leurs homologues étatiques mais sont aussi illustratifs d’une volonté de s’en distinguer. Ces ambiguïtés témoignent de la faiblesse du dispositif concourant, au moment où celui-ci fait l’objet de critiques tous azimuts, encore amplifiées dans une fonction publique territoriale (FPT) historiquement éloignée du modèle méritocratique français. The process of constructing a civil service in France at the local and regional levels (function publique territoriale) is examined by focusing on selective examinations for recruiting and promoting personnel. The political and administrative rationales are described that have, since the 1970s, institutionalized these examinations, which do not challenge the prerogatives of the elected officials to fill the employer’s role. The incomplete process of bureaucratization in local and regional administrations affects how these examinations take place. The duty of civil servants to avoid expressing opinions in public is evaluated but by the elected officials who serve on the panels that select applicants. Although the “bureaucratic personality” is prized, expectations stemming from the current reference to managerial criteria moderate this emphasis. Though similar to examinations conducted in the central government’s civil service, the selective examinations for local and regional government employees illustrate a determination to stand apart. These ambiguities show how weak the procedures related to these examinations are at a time when they have come under wide-ranging criticisms. The latter are amplified in local and regional administrations which, historically, differ significantly from the French Republic’s merit-based model.
Emilie Biland-Curinier, « Carrières concourantes »: Éléments sur la socialisation par les concours administratifs territoriaux, Terrains et Travaux : Revue de Sciences Sociales, 2010, n°17, pp. 57-73
Emilie Biland-Curinier, « L’emploi public local et la réforme de l’État », Books and Ideas, 2010
Emilie Biland-Curinier, « La fonction publique territoriale », Problèmes Politiques et Sociaux - Articles et Documents d'Actualité Mondiale, 2009, n°967, p. 117
Emilie Biland-Curinier, « 'Moderniser les ressources humaines' dans une petite ville française : appropriations et contournements des normes juridiques et gestionnaires », Pyramides : Revue du Centre d'études et de recherches en administration publique, 2009, n°17, pp. 15-34
Emilie Biland-Curinier, « Moderniser les ressources humaines dans une petite ville française : appropriations et contournements des normes juridiques et gestionnaires », Pyramides, 2009
Observe-t-on, dans les collectivités locales françaises, récemment instituées en laboratoires de la modernisation publique, un recours croissant à des outils traduisant l’influence de savoirs gestionnaires voire de références issues du nouveau management public ? Pour répondre à cette question, cette contribution s’appuie sur une enquête ethnographique réalisée dans une petite ville, qui étudie les transformations des modes de recrutement et de gestion du personnel depuis le milieu des années 1990. Si la ville enquêtée n’est pas coupée des dynamiques qui traversent l’ensemble du marché du travail, l’adoption de tels outils est loin de s’imposer unilatéralement aux employeurs locaux : elle est conditionnée par les dynamiques internes du gouvernement municipal et dépend, en outre, de la chronologie propre à ce segment du marché du travail. On observe aujourd’hui un cumul de normes juridiques et de normes gestionnaires qui délégitiment les recrutements locaux et assistanciels, qui encouragent la convergence des pratiques des employeurs locaux et accentuent la bureaucratisation formelle.
Emilie Biland-Curinier, Jean-Sébastien Eideliman, Séverine Gojard, « Ceteris (non) paribus ? Combiner régression logistique et analyse des données pour étudier les arrangements pratiques des personnes handicapées ou dépendantes », Genèses. Sciences sociales et histoire, 2008, n°73, pp. 37-56
Emilie Biland-Curinier, « Comprendre la diversité des modes d’organisation quotidienne après 50 ans », Retraite et société, 2008, n°53, pp. 67-87
Emilie Biland-Curinier, Aude Béliard, « Enquêter à partir de dossiers personnels »: Une ethnographie des relations entre institutions et individus, Genèses. Sciences sociales et histoire, 2008, n°70, pp. 106-119
Emilie Biland-Curinier, « La 'démocratie participative' en 'banlieue rouge' »: Les sociabilités politiques à l’épreuve d’un nouveau mode d’action publique, Politix, 2006, n°75, pp. 53-74