Claire Lovisi

Professeur
Histoire du droit et des institutions.
École de Droit de la Sorbonne

Institut d'Histoire du Droit Jean Gaudemet
  • THESE

    Contribution à l'étude de la peine de mort sous la République romaine : 509-133 av. J.-C., soutenue en 1996 à Paris 2 sous la direction de Michel Humbert 

  • Claire Lovisi, Introduction historique au droit, 6e éd., Dalloz, 2022, Cours Dalloz ( Série Droit public ), 400 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Notre système juridique est le produit d’un amalgame. Ses composantes essentielles s’enracinent dans l’histoire. Du passé, plus ou moins lointain selon les cas, proviennent des sédiments qui, au fil du temps, ont imprimé à notre droit ses traits distinctifs. De cet héritage, l’ouvrage propose la genèse. Depuis l’invention de la science du droit à Rome jusqu’à l’établissement d’un système juridique national, plusieurs tournants capitaux ont marqué une orientation déterminante. Le XXe siècle a amorcé un nouveau tournant en faisant resurgir un pluralisme juridique que l’on avait cru enterré. L’histoire ne prétend pas offrir de solutions. Du moins peut-elle montrer la relativité des phénomènes juridiques et préparer le juriste à affronter le changement"

    Claire Lovisi, Introduction historique au droit, 5e éd., Dalloz, 2016, Cours Dalloz ( Série Droit public ), 393 p.  

    Présentation de l'éditeur : "Notre système juridique est le produit d’un amalgame. Ses composantes essentielles s’enracinent dans l’histoire. Du passé, plus ou moins lointain selon les cas, proviennent des sédiments qui, au fil du temps, ont imprimé à notre droit ses traits distinctifs. De cet héritage, parfois partagé par la grande famille du droit occidental, parfois typique de l’histoire nationale, l’ouvrage propose la genèse. Depuis l’invention de la science du droit à Rome jusqu’à l’établissement d’un système juridique national, plusieurs tournants capitaux ont marqué une orientation déterminante. Le XXe siècle a amorcé un nouveau tournant en faisant resurgir un pluralisme juridique que l’on avait cru enterré. L’histoire ne prétend pas offrir de solutions. Du moins peut-elle montrer la relativité des phénomènes juridiques et préparer le juriste à affronter le changement"

    Claire Lovisi, Introduction historique au droit, 4e éd., Dalloz, 2011, Cours Dalloz ( Série Droit public ), 360 p. 

    Claire Lovisi, Introduction historique au droit, 3e éd., Dalloz, 2007, Cours Dalloz ( Série Droit public ), 348 p. 

    Claire Lovisi, Introduction historique au droit, 2e éd., Dalloz, 2003, Cours Dalloz ( Série Droit public ), 336 p. 

    Claire Lovisi, Introduction historique au droit, Dalloz, 2001, Cours Dalloz ( Série Droit public ), 266 p.   

    Claire Lovisi, Contribution à l'étude de la peine de mort sous la République romaine, 509-149 av. J.-C., de Boccard, 1999, Romanité et modernité du droit, 393 p.   

    Claire Lovisi, Les lois fondamentales au XVIIIe siècle: recherches sur la loi de dévolution de la couronne, Presses universitaires de France, 1984, Travaux et recherches de l'Université de droit, d'économie et de sciences sociales de Paris ( Série Sciences historiques ), 179 p.   

  • Claire Lovisi, « Vestale, incestus et juridiction pontificale sous la République romaine », 1998, pp. 699-735    

    Claire Lovisi, Vestale, incestus et juridiction pontificale sour la République romaine, p. 699-735. La justice qu'exerçait le grand pontife sur la vestale incesta présentait de nombreux traits singuliers, tant dans ses fondements que dans ses modalités d'exercice. À des moments de grave péril, elle put servir de prétexte à l'accomplissement d'un sacrifice humain. La condamnation à mort appartenait à la plus haute autorité religieuse de l'État et le statut de la prêtresse concourait à rendre la décision discrétionnaire. Seule la volonté divine, exprimée à travers une épreuve ordalique, pouvait sauver la vestale de la mort à laquelle elle était promise pour le salut de Rome.

  • Claire Lovisi, Eva Cantarella, Les peines de mort en Grèce et à Rome. Origines et fonctions des supplices capitaux dans l'Antiquité classique, EHESS, Paris : École des hautes études en sciences sociales et PERSÉE : Université de Lyon, CNRS & ENS de Lyon, 2001, pp. 245-247    

    Lovisi Claire. Eva Cantarella, Les peines de mort en Grèce et à Rome. Origines et fonctions des supplices capitaux dans l'Antiquité classique. In: Annales. Histoire, Sciences Sociales. 56ᵉ année, N. 1, 2001. pp. 245-247.

  • Claire Lovisi, « Conférences de la Société d'Histoire du Droit », le 14 octobre 2023 

    Claire Lovisi, « Filmer le droit, le droit filmé », le 18 novembre 2022  

    Organisé pour l'IRJS, l'Institut ACTE, Paris 1 Panthéon-Sorbonne par Yann-Arzel Durelle-Marc, Cécile Gornet, Floriane Masséna et Benoît Rivière

    Claire Lovisi, « Lectures de… n° 1 : Penser le Ius : Quelle réception de l’ouvrage d’A. Schiavone ? », le 16 décembre 2015  

    Ius, l’invention du droit en Occident, trad. fr. par G. et J. Bouffartigue Belin, 2008, 1ère éd. en italien Einaudi, 2005. Journée d’étude organisée le 16 décembre 2015 à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne par Pierre Bonin et Pierre Brunet avec le soutien du programme « Norma, droit, mondialisation, diversité » (Institut des Sciences Juridique et Philosophique de la Sorbonne Textes parus dans la Revue d’histoire des facultés de droit, n° 35, 2015, p. 357-436

    Claire Lovisi, « La dimension historique de la Peine : origines et projections en Europe du 'Code pénal' de 1810 », le 27 mai 2010 

Actualités Publications ENCADREMENT DOCTORAL
  • Aurore Causin, Penser le droit de la succession royale par les lois fondamentales (1661-1717), thèse soutenue en 2020 à Paris 1 sous la direction de Pierre Bonin, membres du jury : Arnaud Vergne (Rapp.), Alexandre Deroche (Rapp.), Denis Baranger  

    Cette thèse propose de replacer la notion de loi fondamentale au coeur des argumentations relatives à la défense de la succession royale. À travers trois événements du gouvernement personnel de Louis XIV (la signature du traité de Montmartre, les négociations d’Utrecht et l’habilitation à succéder accordée aux princes légitimés), les lois fondamentales intègrent des argumentations marquées du sceau de la pensée juridique moderne. Si le XVIIIe siècle voit se développer la notion de constitution, les accents jusnaturalistes de la pensée juridique ne sont pas estompés. En mobilisant les lois fondamentales, pamphlétaires, ambassadeurs, princes du sang ou Légitimés convoquent une certaine représentation de l’ordre de la succession royale et de l’État. Les textes présentent une réflexion sur la nature propre à la pensée des juristes. Les lois fondamentales, éléments naturels de la succession royale, placées à la croisée du droit du sang et du droit de naissance, traduisent finalement la préoccupation qu’ont les auteurs pour la conservation de l’État.