Marieke Louis

Maître de conférences
Science politique.
Sciences Po Grenoble

Politiques Publiques, Actions Politiques, Territoires
  • THESE

    La représentativité : une valeur pratique pour les organisations internationales : le cas de l'Organisation internationale du travail de 1919 à nos jours, soutenue en 2014 à Paris Institut détudes politiques sous la direction de Guillaume Devin, membres du jury : Claire Lemercier, Hélène Michel, Franck Petiteville, Sandrine Kott et Vincent Pouliot 

  • Marieke Louis, Lucile Maertens, La dépolitisation du monde, Presses de l'Université de Montréal PUM et Cyberlibris, 2024, 62 p.    

    Les débats sur l'utilité des organisations internationales pendant la pandémie de COVID-19 comme la guerre en Ukraine rappellent les attentes qui pèsent sur ces institutions qui prétendent toutefois « ne pas faire de politique ». Cet ouvrage prend au sérieux cette revendication et étudie comment des organisations internationales très diverses la mettent en pratique pour « dépolitiser le monde ». S'appuyant sur différents cas d'étude allant de la gestion de la crise environnementale à la réforme du Conseil de sécurité de l'ONU, cet ouvrage analyse les pratiques d'expertise, les prétentions à la neutralité et le jeu sur la temporalité des négociations comme des marqueurs de dépolitisation. Qu'est-ce qui conduit une organisation internationale à dépolitiser le monde? L'ouvrage met au jour trois grandes logiques de dépolitisation qui s'inscrivent dans une posture pragmatique, des stratégies de légitimation et des tentatives d'évitement de la responsabilité. Ce livre démontre que les organisations internationales ne peuvent être réduites à des mécanismes apolitiques uniquement établis pour faciliter la coopération internationale.

    Marieke Louis, Marine Dhermy-Mairal, Sandrine Kott, Isabelle Lespinet-Moret (dir.), Mondialisation et justice sociale. Un siècle d'action de l'Organisation internationale du travail: un siècle d'action de l'Organisation internationale du travail, Éditions de la Sorbonne et OpenEdition, 2024, Internationale, 292 p.  

    L’Organisation internationale du travail est née du traité de Versailles en 1919, a survécu à la Société des nations et a trouvé sa place au sein de l’Organisation des Nations unies, où elle a apporté l’héritage et le savoir-faire du premier internationalisme, et la spécificité du tripartisme. L’OIT a formulé et poursuivi des idéaux de réforme sociale, fondés notamment sur la production de savoirs et d’expertise, dans un siècle traversé par des conflits majeurs, les décolonisations et l’évolution des rapports de force, entre les mondes capitalistes et communistes, entre les États et entreprises du Nord et du Sud. Cet ouvrage fait suite à un colloque qui a rassemblé acteurs sociaux et chercheurs pour célébrer les cent ans de l’Organisation internationale du travail et interroger son rôle face à la mondialisation des économies et du travail. Il éclaire de manière pluridisciplinaire la fécondité et le renouvellement de la recherche sur la plus ancienne organisation du système onusien. Les contributions se penchent sur la nature et les principales missions de l’Organisation à travers les nouvelles approches des sciences sociales suscitées par les interrogations de notre époque. L’efficacité des normes internationales du travail dans un marché mondial, l’importance du tripartisme et du dialogue social face au retrait de l’État comme les limites de l’universalité dans un monde inégal sont ainsi discutées dans une perspective renouvelée et résolument internationale. À travers l’OIT et sa promesse de justice sociale, ce volume propose plus largement une autre façon de penser la mondialisation

    Marieke Louis, Guillaume Devin, Sociologie des relations internationales, 5e éd., La Découverte et Cairn, 2023, Repères ( sciences politiques-droit ), 128 p.    

    Différente d'une approche exclusivement théorique ou d'une lecture purement historique, la sociologie des relations internationales appréhende les faits « internationaux » comme des faits sociaux. Elle privilégie la démarche empirique tout en l'accompagnant d'un effort de systématisation. Face à une incroyable accumulation d'événements et d'informations, il s'agit d'organiser la diversité des variables et des techniques internationales autour de quelques rubriques fondamentales : les acteurs, leur puissance, leurs objectifs, leurs instruments. La sociologie des relations internationales propose un cadre d'analyse suffisamment étendu pour saisir les permanences et les discontinuités des modes d'action internationaux dans la durée, mais aussi suffisamment précis pour définir ce qui fait leur spécificité aujourd'hui. Dans cette perspective, ce livre ne sépare pas l'empirie et la théorie, le passé et le présent, l'analyse des continuités et une réflexion plus globale sur le changement. Il ouvre des pistes fécondes aux études politiques internationales

    Marieke Louis, Olivier Nay, Delphine Lagrange (dir.), Le tournant social de l’international : les organisations internationales face aux sociétés civiles, Presses universitaires de Rennes et OpenEdition, 2022, 202 p.  

    La montée en puissance des acteurs non gouvernementaux constitue un redoutable défi pour les organisations internationales. Bureaucrates et diplomates, autrefois protégés par les enceintes des institutions, doivent aujourd'hui composer avec des mouvements et des organisations qui se mobilisent dans l'espace mondial au nom de la « société civile ». À New York, Washington, Genève ou Paris, les grandes conférences multilatérales et les secrétariats internationaux deviennent ainsi de véritables écosystèmes dans lesquels gravitent des coalitions d'ONG, des mouvements de citoyens, des entrepreneurs de morale, des fondations, des organisations professionnelles, identitaires ou confessionnelles qui pèsent, de multiples manières, sur les choix des gouvernements. Les auteurs réunis dans cet ouvrage proposent une sociologie politique des organisations internationales. À partir de différents cas d'études (Nations Unies, Banque mondiale, OMC), ils explorent les dynamiques d'ouverture institutionnelle du système multilatéral. Les assemblées politiques et les administrations, exposées à la pression des acteurs transnationaux, mettent en place des mécanismes de participation dans le but de mieux organiser et canaliser l'expression des demandes sociales sur la scène internationale. Tenues d'opérer un « tournant social », les institutions internationales apprennent ainsi à intervenir dans une société mondiale de plus en plus complexe, ouverte et fragmentée.

    Marieke Louis, Lucile Maertens, Why International Organizations Hate Politics : depoliticizing the world, 1e éd., Routledge, 2021, Global institutions, 222 p.   

    Marieke Louis, Mehdi Abbas, Sandra Moatti (dir.), Le multilatéralisme dans la tourmente, Alternatives économiques, 2020, 112 p.  

    La santé d'abord ? Le confinement, au printemps dernier, de près de la moitié de l'humanité semble attester la valeur suprême accordée par les gouvernements à la santé. Si tel était le cas, l'organisation internationale en charge de coordonner la réponse à l'épidémie devrait être écoutée et respectée. Les déboires de l'OMS prouvent que ses Etats membres ont d'autres priorités. « America first », avant la santé donc... Fustigeant un « virus chinois » et accusant l'OMS d'être sous « contrôle total » de Pékin, le président Trump annonçait, le 29 mai dernier, la rupture des relations de son pays avec l'organisation. Cette décision prive l'OMS, au budget déjà modeste, de son premier contributeur. Un retrait qui laisse le champ libre au secteur privé - la fondation Gates devenant son principal financeur - et renforce paradoxalement le poids de la Chine. Otage des jeux de puissance, dépendante des informations distillées au compte-gouttes par la Chine, l'OMS pouvait-elle critiquer Pékin, au risque de couper la communication avec le foyer de l'épidémie ? Quoi qu'il en soit tuer le messager n'arrêtera pas le virus... L'écouter aurait au contraire permis d'atténuer la débâcle économique et sociale, et au final sans doute aussi sanitaire, créée par des mesures drastiques prises dans l'urgence. Mais bien peu d'Etats ont pris au sérieux les alertes de l'OMS, en amont de la crise, quand celle-ci les mettait en garde contre leur impréparation face au risque épidémique. Submergés par des interdépendances qu'ils n'ont su ni anticiper ni gérer, les Etats continuent de cadenasser la santé dans le pré carré de leur souveraineté. Il serait temps qu'ils donnent à l'OMS les moyens de préserver ce bien public mondial.

    Marieke Louis, Christian Chavagneux, Le pouvoir des multinationales, Presses universitaires de France / Humensis, 2018, La vie des idées, 102 p. 

    Marieke Louis, Qu'est-ce qu'une bonne représentation? L'Organisation internationale du travail de 1919 à nos jours: l'Organisation internationale du travail de 1919 à nos jours, Dalloz, 2016, Nouvelle bibliothèque de thèses ( Science politique ), 462 p.  

    La 4e de couverture indique : "Il est des livres en sciences sociales qui sont remarquables : non seulement ils nous apportent avec élégance et précision de nouvelles connaissances, mais ils transforment aussi notre regard sur l'objet étudié. Tel est le cas de l'ouvrage de Marieke Louis. Depuis près de deux siècles, [les organisations internationales] ont forgé les principaux points d'ancrage de l'action collective au plan international et se sont confondues avec l'activité multilatérale qui occupe, désormais, l'essentiel des politiques extérieures. Le paysage international en a été profondément transformé. Pourtant, les organisations internationales sont toujours restées suspectes d'insignifiance : mauvais fonctionnement, défaut de capacités, manque de résultats. De manière récurrente, les critiques portent sur ce que nous pourrions appeler « le triangle de fonctionnalité » des organisations internationales : la relation entretenue entre leur légitimité, leur efficacité et leur représentativité. Rares sont les études à s'être penchées sur la signification et le contenu pratique de ce socle fondateur, régulièrement transformé et contesté au cours de l'histoire des organisations internationales. Le grand mérite du livre de Marieke Louis est d'en dévoiler les ressorts en suivant la façon dont l'Organisation Internationale du Travail (OIT) a construit et réformé sa représentativité. On apprendra ainsi que loin d'être immuable, la représentativité varie selon les contextes, les enjeux et les rapports de force au sein de l'organisation. Entendue comme un certain état de la représentation à un moment donné, elle apparaît comme une convention entre les membres de l'organisation qui rend possible leur coopération. Elle s'ajuste continuellement aux conditions de cette coopération dans une double logique indissociable d'inclusion-exclusion. Ce point suffirait à lui seul à montrer toute l'originalité du regard de l'auteure et à justifier pleinement la lecture d'un livre qui rappelle que les organisations internationales doivent être pensées dans la durée, et que le sens de leurs arrangements ne se comprend que dans une perspective dynamique et relationnelle. Servie par une enquête d'une ampleur assez considérable et par une démarche rigoureuse, la démonstration est non seulement inventive, mais aussi minutieuse et convaincante. On tient là un livre important sur les organisations internationales."

    Marieke Louis, L’Organisation internationale du travail et le travail décent. Un agenda social pour le multilatéralisme: un agenda social pour le multilatéralisme, L'Harmattan, 2011, Questions contemporaines, 177 p.   

    Marieke Louis, L'OIT et l'Agenda du travail décent: un exemple de multilatéralisme social, 2010, 106 p. 

  • Marieke Louis, « Observation, Interviews and Archives », in Fanny Badache, Leah R. Kimber, Lucile Maertens (dir.), International Organizations and Research Methods. An Introduction, University of Michigan Press, 2023, pp. 277-284 

    Marieke Louis, Yohann Morival, « Les groupes d’intérêt patronaux français et la scène internationale. XXe-XXIe siècle », in Guillaume Courty, Marc Milet (dir.), Les groupes d’intérêt en France, Classiques Garnier, 2023, pp. 253-278 

    Marieke Louis, Maertens Lucile, « Vers une dépolitisation des relations internationales ? », in Bertrand Badie, Dominique Vidal (dir.), Le monde ne sera plus comme avant, Les Liens qui Libèrent, 2022, pp. 170-182 

    Marieke Louis, « The B8, B7 and B20 Summits as Professional Events: Business as Usual or New Opportunities for Business Organizations? », in Anne-Sophie Béliard, Sidonie Naulin (dir.), Trade Shows in the 21st Century: The Role of Events in Structuring Careers and Professions, Edward Elgar, 2022, pp. 178-197 

    Marieke Louis, « Porter la parole patronale au niveau mondial : la voix sourde de l’Organisation internationale des employeurs », in Samuel Hayat, Nicolas Kaciaf, Cédric Passard (dir.), Le porte-parole. Fondements et métamorphoses d’un rôle politique, Presses Universitaires du Septentrion, 2022, pp. 251-270 

    Marieke Louis, Ruwet Coline, « La représentativité contestée. Une analyse comparée de l’Organisation internationale du travail et de l’Organisation internationale de normalisation », in Delphine Lagrange, Louis Marieke, Olivier Nay (dir.), Le tournant social de l’international. Les organisations internationales face aux sociétés civiles, Presses Universitaires de Rennes, 2021, pp. 99-111 

    Marieke Louis, Auriane Guilbaud, « L’Assemblée et la gouvernance économique et sociale. Une marginalisation inéluctable ? », in Guillaume Devin, Franck Petiteville, Simon Tordjman (dir.), L'Assemblée générale des Nations unies : une institution politique mondiale : là où le monde se parle depuis 75 ans, Presses de Sciences Po, 2020 

    Marieke Louis, Marie Saiget, Lucile Maertens, « The Field Study », in Guillaume Devin (dir.), Resources and Applied Methods in International Relations, Palgrave, 2018, pp. 95-108 

    Marieke Louis, « Women’s Representation at the ILO: A Hundred Years of Marginalization », in Eileen Boris, Dorothea Hoehtker, Susan Zimmerman (dir.), Women’s ILO: Transnational Networks, Working Conditions, and Gender Equality, Brill, 2018, pp. 202-224 

    Marieke Louis, « La diplomatie sociale des multinationales », in Christian Chavagneux, Marieke Louis (dir.), Le pouvoir des multinationales, Presses Universitaires de France, 2018, pp. 79-93 

    Marieke Louis, Milena Dieckhoff, « Coopération et intégration internationales », in Christophe Roux, Eric Savarese (dir.), Science politique. Edition 2017-2018, Bruylant, 2017 

    Marieke Louis, Lucile Maertens, Marie Saiget, « L'enquête de terrain », in Guillaume Devin (dir.), Méthodes de recherche en relations internationales, Presses de Sciences Po, 2016, pp. 141-158 

  • Marieke Louis, « Ce que le numérique fait à la science politique », MagAFSP , Association française de science politique — AFSP, 2022, n°3, pp. 8-11   

    Marieke Louis, Yohann Morival, « Conflits et pouvoir des acteurs économiques privés transnationaux », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2022, n°97, p. 186 

    Marieke Louis, Yohann Morival, « Au-delà de l’unité. Penser les conflits dans l’étude des acteurs économiques privés transnationaux », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2022, n°4, pp. 9-22 

    Marieke Louis, Florent Guénard, « Ukraine, une démocratie en guerre : Entretien avec Alexandra Goujon », La vie des idées, La Vie des Idées, 2022 

    Marieke Louis, Annabelle Allouch, « Femmes de : Entretien avec Christelle Gris », La vie des idées, La Vie des Idées, 2022 

    Marieke Louis, « Dans la pénombre de l’Élysée : Entretien avec Vincent Martigny », La vie des idées, La Vie des Idées, 2022 

    Marieke Louis, Jules Naudet, Nicolas Patin, « 2022, l’énergie du politique. Techniciens du pouvoir et artisans de l’égalité », La vie des idées, La Vie des Idées, 2022   

    Marieke Louis, Jules Naudet, Guillaume Devin, « Que devient le multilatéralisme ? Entretien avec Guillaume Devin », La vie des idées, La Vie des Idées, 2021 

    Marieke Louis, Mehdi Abbas, « Le multilatéralisme dans la tourmente », L'Économie politique, Scop-Alternatives économiques, 2020, n°87, p. 112 

    Marieke Louis, « Le multilatéralisme social par temps de crise : l’OIT à l’épreuve du Covid-19 », L'Économie politique, Scop-Alternatives économiques, 2020, n°87, pp. 59-70 

    Marieke Louis, Marie-J. Bouchard, « Cooperatives & the ILO over 100 Years: A selection of 12 Articles. A Special Virtual Retrospective Issue of the Annals of Public and Cooperative Economics marking ILO COOP 100 », Annals of Public and Cooperative Economics, Wiley, 2020 

    Marieke Louis, « Who Decides? Representation and Decision-Making at the International Labour Organization », International Development Policy | Revue internationale de politique de développement, Institut de hautes études internationales et du ‎développement (IHEID), 2019, n°11, pp. 40-58  

    1. Introduction The International Labour Organization (ILO) is first and foremost known for the missions entrusted to it: the improvement of working conditions, the achievement of social justice and the creation of decent jobs. This mandate is set forth in the founding texts of the Organization: Part XIII of the 1919 Treaty of Versailles which became the ILO Constitution, the 1944 Declaration of Philadelphia, the 1998 Declaration on Fundamental Principles and Rights at Work, the 2008 Declarat...

    Marieke Louis, « Le parent pauvre de la gouvernance économique mondiale ? L’OIT face aux crises de 1929 et de 2008 », Le Mouvement social, Presses de Sciences Po (Anciennenment : Éditions de l'Atelier, Éditions ouvrières, La Découverte), 2018, n°263, pp. 45-59 

    Marieke Louis, Ruwet Coline, « Representativeness From Within: A Socio-Historical Account of the Concept and its Uses through the Comparison of the ILO and the ISO », Globalizations, Taylor & Francis (Routledge), 2017, n°4, pp. 535-549 

    Marieke Louis, « Une représentation dépolitisée ? L’Organisation internationale du travail de 1919 à nos jours », Critique Internationale, Presses de Sciences Po, 2017, n°3, pp. 61-80   

    Marieke Louis, « The ILO, social partners and the G20: New prospects for social dialogue at the global level? », Global Social Policy, SAGE Publications, 2016, n°3, pp. 235-252 

    Marieke Louis, « Emplois verts ou emplois tout court ? L’OIT et l’environnement (1970-2015) », Études internationales, École supérieure d'études internationales de l'Université Laval, 2016, n°1, pp. 81-105 

    Marieke Louis, Lucile Maertens, « Quand les organisations internationales se mettent au vert. Acteurs, instruments et effets de l’appropriation de la question environnementale », Études internationales, École supérieure d'études internationales de l'Université Laval, 2016, n°1, pp. 5-28 

    Marieke Louis, « Un parlement mondial du travail ? Enquête sur un siècle de représentation tripartite à l’Organisation internationale du travail », Revue Française de Science Politique, Presses de Sciences Po, 2016, n°1, pp. 27-48 

    Marieke Louis, « Les membres permanents de l’Organisation internationale du travail. Un siècle de contestations. », Revue d'histoire diplomatique, A. Pedone, 2016 

    Marieke Louis, « La démocratie en travail », Collège de France, 2015  

    Pierre Rosanvallon Du 13 au 20 septembre 2014, une trentaine d’intellectuels d’horizons différents se sont réunis au Centre culturel international de Cerisy-La‑Salle (Manche) pour débattre, en sa présence, de l’œuvre de Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France depuis 2001 et titulaire de la chaire d’Histoire moderne et contemporaine du politique : une semaine de débats critiques, dans un cadre convivial, marquée par une volonté commune d’interroger et de prolonger l’œuvre de Pierr...

    Marieke Louis, Lucile Maertens, « Des stratégies de changement dans les organisations internationales : une analyse comparée du HCR et de l’OIT », Études internationales, École supérieure d'études internationales de l'Université Laval, 2014, n°2, pp. 183-206   

    Marieke Louis, « Syndicats contre coopératives ? L'Organisation internationale du travail et la représentation des acteurs de la société civile », Relations internationales, Presses Universitaires de France, 2013, n°154, pp. 21-32 

    Marieke Louis, « Les militaires à l’heure du multilatéral : enquête sur le positionnement des officiers de l’École de Guerre vis-à-vis du multilatéralisme », Les Champs de Mars : revue d'études sur la guerre et la paix, Institut de recherche stratégique de l'Ecole militaire (IRSEM) ; Presses de Sciences Po / La Documentation française, 2011, n°23, pp. 137-169 

  • Marieke Louis, Que peut-on attendre de la police ? Entretien avec Anne Wuillemier, 2021 

  • Marieke Louis, « Democratic Representation in and by International Organizations », le 22 juin 2023  

    Colloque organisé par Samantha Besson, Chaire Droit international des institutions avec le support financier de la Fondation du Collège de France

    Marieke Louis, « Porter la parole. Modalités, contraintes et métamorphoses d'un rôle politique », le 11 janvier 2018  

    Organisé par Cédric Passard et Nicolas Kaciaf, Maîtres de conférences en science politique à Sciences Po Lille et Samuel Hayat, Chargé de recherche au CERAPS-CNRS

ActualitésPublicationsENCADREMENT DOCTORAL

    Marieke Louis, La représentativité, thèse soutenue en 2014 sous la direction de Guillaume Devin, membres du jury : Hélène Michel (Rapp.), Franck Petiteville (Rapp.), Sandrine Kott et Vincent Pouliot    

    Depuis ces vingt dernières années, la représentativité des organisations internationales est au cœur du débat politique sur la réforme des institutions de la gouvernance mondiale. Considérée comme un enjeu clé de leur légitimité, la représentativité apparaît à la fois comme une qualité liée au fait de « bien représenter » mais aussi comme un objet dont se saisissent les institutions pour permettre à certains acteurs d’en représenter d’autres. À partir d’une recherche menée dans le cadre de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur une période s’étendant de 1919 à 2014, nous proposons de recourir à la notion de « valeur pratique » pour aborder cette notion polysémique et ambivalente qu’est la représentativité dans le cadre d’une organisation internationale à la fois particulière et emblématique des enjeux soulevés aujourd’hui par le problème de la représentativité. Créée en 1919, l’OIT est en effet, à la différence de toutes les autres organisations internationales du système des Nations unies et de Bretton Woods, la seule à être composée non seulement des représentants des gouvernements mais aussi des représentants des organisations syndicales de travailleurs et d’employeurs (représentation tripartite). L’OIT constitue donc un cas particulièrement intéressant pour étudier la représentativité sur le long terme à la fois au niveau des États et des acteurs non étatiques. Sur le plan méthodologique, nous défendons l’intérêt d’une démarche socio-historique qui accorde une place importante aux représentations des acteurs, sans pour autant faire l’économie de l’analyse des pratiques de représentation objectivables à travers le temps.

  • Grégoire Letellier, L'ouverture internationale de la chambre de commerce et d'industrie de Lyon (1957-1992) : Déclin et adaptation d'une institution consulaire, thèse soutenue en 2022 à Lyon 2 sous la direction de Hervé Joly, membres du jury : Sabine Effosse (Rapp.), Martial Libera (Rapp.), Pierre Vernus  

    La présente thèse étudie la chambre de commerce (et d’industrie) de Lyon entre 1957 et 1992 du point de vue de son ouverture internationale. Depuis le XIXe siècle, cette institution au service des entreprises se caractérisait par son extraversion : dominée par les soyeux, elle cherchait à assurer la libre circulation des matières premières et des marchandises exportées. Mais les mutations économiques et politiques du XXe siècle remettent en cause cette ouverture. Face à la libéralisation des échanges commerciaux en Europe et dans le monde à partir de 1957, les membres de la Chambre adoptent d’abord une attitude plus protectionniste. On montre que face à la désindustrialisation et à l’accélération de la mondialisation, ils développent une stratégie globale visant à faire de Lyon une métropole au rayonnement international, attractive pour les entreprises et investissements étrangers. Au cours de la période étudiée, le visage de la Chambre se transforme : de moins en moins composée de notables, elle voit son influence diminuer aux niveaux local et national. On met en évidence la complexité des relations entre la Chambre et l’État qui alternent entre dépendance réciproque, coopération et conflit. L’institution consulaire connaît un déclin : les missions qu’elle remplissait sont reprises par d’autres acteurs publics et privés. Sa connaissance intime du tissu économique local lui permet toutefois de subsister et de se charger de nouvelles missions.